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Organisation et culture

de l'entreprise
« LA CULTURE DE
L’ENTREPRISE »
SOMMAIRE

❖ Définition.
❖ Les composantes de la culture d'entreprise.
❖ Le projet d‘entreprise.
❖ Le rôle de la culture de l’entreprise dans sa gestion.
❖ Les limites de la culture d’entreprise.
❖ Toyota, une exception culturelle !!
DÉFINITION 1/5
« c’est un ensemble de prémisses et de croyances partagées que le
groupe a appris au fur et à mesure qu'il a résolu ses problèmes
d'adaptation externe et d'intégration interne, qui a
fonctionné suffisamment bien pour qu'il soit considéré valide, et par
conséquent est enseigné aux nouveaux membres comme la manière
appropriée de percevoir, de penser et de ressentir par rapport à ces
problèmes ».
Edgar Henry Schein « Organizational Culture and Leadership »

C’est l'ensemble complexe qui réunit les connaissances, les croyances,


les arts, les lois, la morale, les coutumes et toutes autres habiletés et
mœurs acquises par l'homme en société ou selon les mots de l'UNESCO,
« façons de vivre ensemble ».

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DÉFINITION 2/5

« Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée
comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels,
intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe
social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les
droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les
traditions et les croyances. »
l'UNESCO

La culture est vitale pour la survie d’un groupe qui a besoin d’être
structuré, c’est à dire d’avoir des règles, des normes qui guident
les actes de leurs membres et servent à résoudre les conflits
internes.
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DÉFINITION 3/5

❖ Toute entreprise, quelle que soit sa taille, forme un sous-groupe social


composé d’individus appartenant à une ou plusieurs cultures nationales,
régionales et professionnelles.

❖ Pour assurer la cohérence de cette mosaïque l’entreprise a besoin de créer


une identité collective, qui deviendra le point de repère de tous ses
membres.

❖ Toute entreprise a une culture spécifique, élaborée au long de son histoire.

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DÉFINITION 4/5

7
DÉFINITION 5/5

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EXEMPLES 1/2

➢ Certaines entreprises créent des musées (Philips ou BMW) pour rappeler


leur passé et les progrès accomplis par l’entreprise.

➢ Saint-Gobain et Alcatel-CIT ont fait appel à des historiens pour retracer


leur passé. Pour que les salariés soient mobilisés, pour qu’ils s’identifient à
leur entreprise, ils doivent s’approprier son histoire.

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EXEMPLES 2/2

➢ Le groupe l’Oréal est fier de sa culture. Selon sa direction, celle-ci regroupe


quatre valeurs fondamentales : la qualité maximale (respect des clients) ; la
passion du produit (défi de l’innovation) ; la culture de la performance et un
climat d’harmonie humaine, qui passe par le respect de la différence.

➢ Un salarié doit connaître et épouser ces valeurs pour être " Oréalien ".

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LES COMPOSANTES DE LA CULTURE
D'ENTREPRISE 1/4
De nombreuses composantes sont identifiables, citons
par exemple :

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LES COMPOSANTES DE LA CULTURE
D'ENTREPRISE 2/4

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LES COMPOSANTES DE LA CULTURE
D'ENTREPRISE 3/4

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LES COMPOSANTES DE LA CULTURE
D'ENTREPRISE 4/4

➢ Non-Verbal Gestures

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LE PROJET D‘ENTREPRISE 1/2

Le projet d‘entreprise (une nécessité pour l'entreprise) :

❖ C'est une charte qui précise les objectifs généraux, les valeurs, la
philosophie de l'entreprise tout en affirmant son identité.

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LE PROJET D‘ENTREPRISE 2/2

❖ Elle est destinée au personnel et a pour ambition de le motiver, d'assurer


sa cohésion et à terme de développer l'entreprise.

❖ Le projet d'entreprise a pourtant des limites : dans certaines entreprises, il


est malaisé de cerner la culture et d'élaborer un projet cohérent et
fédérateur : parfois, il lui est difficile d'évoluer, il est plutôt perçu comme
projet de l'équipe dirigeante et des cadres et moins des salariés, l'obstacle
résidant en termes d'implication des salariés sous contrats précaires de
en plus nombreux.

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LE RÔLE DE LA CULTURE DE L’ENTREPRISE DANS
SA GESTION 1/2

❖ La culture de l'entreprise permet de maintenir une cohésion (homogénéité) ,


elle unit le personnel autour du nom, des produits, des services, des clients,
de l'image de marque…, afin de devenir un facteur de performance en
rassemblant le personnel, en le motivant.

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LE RÔLE DE LA CULTURE DE L’ENTREPRISE DANS
SA GESTION 2/2

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LES LIMITES DE LA CULTURE D’ENTREPRISE 1/2

❖ Bien que la culture d'entreprise joue un rôle important dans la gestion, elle
présente certaines limites, si elle n'est pas suffisamment prise en compte.

❖ C'est le cas d'une culture d'entreprise trop forte, qui peut mener les
membres de l'organisation à une myopie envers le marché. Une "culture du
succès" pourrait ainsi inhiber certains réflexes de survie et entraîner
l'entreprise dans des projets dangereux pour son avenir.

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LES LIMITES DE LA CULTURE D’ENTREPRISE 2/2

❖ Cette culture peut mourir, se trouver absorbée ou être métissée en cas


de faillite, fusion ou scission de l'entreprise qui porte cette culture,
qu'elle soit constituée en grande ou petite communauté humaine. Les
fusions sont un moment privilégié pour prendre conscience de sa culture
d'entreprise. Ce peut d'ailleurs être le moment-clé d'une prise de
conscience de ses atouts et de ses faiblesses, pour amorcer la conduite
d'un changement qui peut s'avérer nécessaire.

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LES QUARTES DIMENSIONS CULTURELLES
D’HOFSTEDE 1/2

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LES QUARTES DIMENSIONS CULTURELLES
D’HOFSTEDE

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TOYOTA, UNE EXCEPTION CULTURELLE !!

Comment Toyota est-il devenu le leader mondial


de l'automobile? Au-delà du système de
production "au plus juste", cette réussite
exceptionnelle tient avant tout à la culture très
particulière du groupe !!
TOYOTA, UNE EXCEPTION CULTURELLE !!

❖ Fin 2007, avec plus de 9 millions de véhicules vendus dans le monde, Toyota
aura détrôné General Motors de son titre historique de premier constructeur
automobile mondial. Avec un bénéfice annuel net de 11,6 milliards de
dollars en 2006, c'est l'entreprise la plus rentable de son secteur. Sa
capitalisation boursière de 240 milliards de dollars est supérieure à celles de
Nissan, Ford, General Motors, Honda et DaimlerChrysler réunies !

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TOYOTA, UNE EXCEPTION CULTURELLE !!

❖ Le succès du groupe est souvent attribué à ses méthodes de production


en juste à temps. Avec raison, car elles lui ont permis d'atteindre des
niveaux de productivité record. Une multitude d'entreprises s'en sont
d'ailleurs inspirées, bien au-delà du secteur automobile.

❖ Toutefois, on oublie souvent que ces méthodes ne sont qu'une partie d'un
ensemble plus vaste, qui plonge ses racines dans la culture de Toyota : des
comportements et une vision du monde inspirés en grande partie par les
fondateurs et qui donnent au groupe une profonde originalité par rapport
à la plupart des multinationales.

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TOYOTA, UNE EXCEPTION CULTURELLE !!

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TOYOTA, UNE EXCEPTION CULTURELLE !!

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TOYOTA, UNE EXCEPTION CULTURELLE !!

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TOYOTA, UNE EXCEPTION CULTURELLE !!

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« ENVIRONNEMENT
DE L’ENTREPRISE »
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie

II Notions générales d’économie d’entreprise

III Fonctionnement opérationnel de l’entreprise

IV Croissance de l’entreprise
II- Contexte Général de l’Entreprise

L’entreprise:
Acteurs économiques fonctions
économiques
- notion de marché
Les ménages - notion de production
(Consommateurs) - notion de profit

Les Les L’entreprise:


administrations entreprises - structure
organisationnelle
- fonctions
Les opérationnelles
Institutions
financières

L’entreprise:
Le reste du monde
Notion de
croissance
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie

Pour comprendre comment s’organise l’activité économique, il est nécessaire de


bien définir quels sont les principaux acteurs qui interviennent dans la vie
économique, et il faut par la même préciser leur rôle au sein de la sphère
économique.

On définit comme agent économique :

«Une catégorie homogène qui regroupe les décideurs qui réalisent des
opérations identiques et ont des spécificités communes ».
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie

Les principaux agents économiques


sont :

1. Les entreprises
2. Les ménages (consommateurs)
3. Les institutions Financières
4. Les administrations
5. Le reste du monde
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie

1. Les entreprises

L'entreprise est un agent économique et une unité de production. Elle produit des
biens et services pour satisfaire les besoins qui sont vendus sur un marché dans
le but de réaliser un profit.

Il existe une multitude d'entreprises. Cela va du petit commerce de proximité aux


multinationales, en passant par les entreprises publiques.

Chacune de ces entreprises participe, dans son domaine, à l'enrichissement de la


nation par la valeur ajoutée qu'elles produisent.
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie


2. Les ménages (consommateurs)

Les ménages sont des unités de consommation et des agents économiques.

On distingue:
les ménages ordinaires : un ensemble de personnes vivant sous un même toit
quels que soient leurs liens de parenté,

les ménages collectifs : un ensemble de personnes qui logent dans un


même établissement.

Les ménages participent à la production, en contrepartie, ils reçoivent des revenus. Ils
peuvent aussi recevoir des revenus sans participer à la production : les allocations.

Les 4 origines des revenus de ménages sont : le travail salarié, le travail non-salarié, les
revenus de la propriété, les prestations sociales et transferts divers.
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie


3. Les institutions financières

Les institutions financières (ex. : les banques) tiennent une place importante
dans l'économie grâce aux services qu'elles offrent aux ménages et aux
entreprises (prêts, placements...).

Elles jouent aussi un rôle de régulation de l'économie.

En effet, elles collectent l'épargne et la redistribuent sous forme de prêts en


conciliant le fait que les épargnants veulent que leur épargne soit très rentable
et disponible alors que les emprunteurs veulent des prêts au taux d'intérêt le
moins élevé possible et sur une longue période.
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie


4. Les administrations
Les pouvoirs publics ne sont pas des observateurs neutres de l'économie. Les
administrations passent des marchés, paient des salaires, perçoivent des impôts. Elles
réglementent dans tous les domaines.

Les administrations regroupent : l'Etat et ses différents ministères, les collectivités


locales (régions, départements, communes), la Sécurité Sociale et ses différents
organismes...

Il existe aussi des administrations privées telles que des associations, des syndicats ou
des partis politiques.

Les fonctions principales assurées par les administrations publiques sont :

la fourniture d'équipements et de services gratuits,


la redistribution de revenus sociaux aux ménages,
les subventions.
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Différents Acteurs de l’économie


5. Le reste du Monde
Il n'est pas concevable qu'une nation vive totalement refermée sur elle-même. En effet, il y a des
domaines (énergie, matières premières...) pour lesquels un pays est obligé d'avoir des relations avec
l'extérieur. Ces relations permettent aux nations d'exporter leur production et donc de développer leur
économie.

Ces relations internationales sont nécessaires dans la mesure où toutes les économies sont
interdépendantes. Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer les réactions de la Bourse à telle ou telle
nouvelle en provenance de l'étranger.

De ce fait l'Extérieur est considéré comme un agent économique fictif qui met en relation un pays
avec le reste du monde.

Le commerce international est nécessaire, pour cela il faut :

des importations (M) à cause du manque de ressources et de matières premières,


pour obtenir ce qu'on ne produit pas, pour avoir des produits nouveaux, pour avoir de la
qualité, pour bénéficier d'un prix.

des exportations (X) pour financer les importations, favoriser les relations
diplomatiques, satisfaire la clientèle étrangère, offrir des débouchés aux entreprises,
acquérir des devises.
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Analyse SWOT
II- Contexte Général de l’Entreprise
I Analyse SWOT Exemple
II- Contexte Général de l’Entreprise
I Analyse SWOT Exemple
II- Contexte Général de l’Entreprise
I Analyse SWOT Exercice

Etablir l’Analyse SWOT d’une des société suivante :


II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise

1. Les fonctions économiques de


l’entreprise
2. Analyse du Marché
3. Analyse de la production et de la
productivité
4. Notion de profit
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


1. Les fonctions économiques de
l’entreprise

En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant:

Une organisation économique, de forme juridique déterminée, réunissant


des moyens humains, matériels, immatériels et financiers, pour produire
des biens ou des services destinés a être vendus sur un marché pour
réaliser un profit.

Il découle de cette définition que toute entreprise repose sur un certain nombre
de fonctions vitales qui assurent son fonctionnement.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


1. Les fonctions économiques de l’entreprise
Parmi les différentes fonctions réellement observées on
trouve :
 Servir le marché: en produisant et distribuant des biens et services
correspondant à une demande. C’est sa seule justification économique. Aucune
entreprise ne peut survivre sans en faire sa priorité, à moins d’être protégée et en
dehors du champ de la concurrence.

Atteindre un but technique: réalisation d’un ouvrage, fabrication d’un produit


manufacturé, conception et réalisation d’un service donnant satisfaction à un
client…

« Récolter plus d’argent que d’argent investi ». C’est-à-dire maximiser le profit


(différence entre le prix de vente et le coût des ressources consommées). Cette
fonction est primordiale pour attirer les investisseurs et créateurs d’entreprise
II- Contexte Général de l’Entreprise
II Notions générales d’économie d’entreprise
2. Analyse du Marché
 Définition du marché

Le marché est le lieu, réel ou fictif, de rencontre des offres et des


demandes d’un bien ou d’un service, sur lequel va s’établir un prix
d’équilibre. C’est ce prix d’équilibre qui déterminera les quantités du
bien ou du service qui vont s’échanger.

 Exemple de marchés :

• marché des biens,


• marché des services,
• marché de l’emploi,
• marché des capitaux.
II- Contexte Général de l’Entreprise
II Notions générales d’économie d’entreprise
2. Analyse du Marché
 Définition de la demande

La demande d’un bien ou d’un service est la quantité de ce bien ou service qu’un ou
plusieurs individus souhaitent acquérir à un prix donné.

Quand le prix d’un bien ou d’un service


augmente, la demande de ce bien diminue.

Inversement, quand le prix d’un bien ou d’un


service diminue, la demande de ce bien
augmente.

 il existe une relation inverse entre


demande et prix on dit que la demande
est une fonction décroissante du prix.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


2. Analyse du Marché
 Définition de l’offre

L’offre d’un bien ou d’un service est la quantité de ce bien ou service qu’un ou plusieurs
individus souhaitent vendre à un prix donné.

Quand le prix d’un bien ou d’un service


augmente, l’offre de ce bien augmente.

Inversement, quand le prix d’un bien ou d’un


service diminue, l’offre de ce bien diminue.

 Il existe une relation positive entre offre


et prix on dit que l’offre est une fonction
croissante du prix.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


2. Analyse du Marché
 Rencontre de l’offre et de la demande : équilibre du
marché

On dit que le marché est en équilibre quand l'offre égale la demande.

Le point d’équilibre permet de déterminer le prix et la quantité


d’équilibre.

On appelle prix d'équilibre le prix unique tel que


l'offre soit égale à la demande: On le notera P°.

On appelle quantité d'équilibre la quantité unique


offerte et demandée au prix d'équilibre: On la
notera q°.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


3. Analyse de la production et de la productivité
 Notion de production

La production correspond à l'acte de fabrication par l'industrie des biens et services mis à la
disposition d'autrui pour satisfaire les besoins individuels ou collectifs.

On distingue :

 La production marchande : vendue sur un marché, avec bénéfice. C'est la


production des entreprises, dont elles tirent leurs profits;

La production non marchande: qui s'étend de la fourniture gratuite à une vente à
prix coûtant. Elle regroupe la production des administrations publiques et des
associations à but non lucratif et à caractère social.

Le mode de production concerne la façon dont sont traités les facteurs de production pour
aboutir à un produit ou service disponible pour les demandeurs. On parle de combinaison
des facteurs de production.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


3. Analyse de la production et de la productivité

 Les facteurs de production :

Pour simplifier, les quatre principaux facteurs de production apparaissent de nos jours
être les suivants:

le capital nature,

le capital matériel,

le travail matériel,

le capital immatériel (know-how, organisation, actifs incorporels si


comptabilisés), le travail immatériel, le savoir.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


3. Analyse de la production et de la productivité

Notion de productivité

Dans une société capitaliste où toutes les entreprises sont en concurrence, le but est de produire au
moindre coût avec la meilleure qualité possible.

Les entreprises cherchent donc à être les plus compétitives les unes par rapport aux autres. L'un des
moyens d'être compétitif est de faire appel à la productivité.

En économie, la productivité est un ratio obtenu en divisant la production par l'un des facteurs de
production employé pour l'obtenir. On peut ainsi calculer la productivité du travail, la productivité du
capital, des investissements, des matières premières, etc.

Le terme productivité employé seul sous-entend le plus souvent « productivité du travail »:

La productivité du travail est la quantité de biens et de services que l'on peut obtenir en une heure de
travail.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


3. Analyse de la production et de la productivité

 Notion de productivité

« Nous sommes aujourd'hui en moyenne trois fois plus productifs que nos parents
(ce qui nous permet de consommer trois fois plus qu'eux). Cela signifie qu'en
moyenne, à nombre d'heures de travail égal, nous produisons trois fois plus qu'il y
a trente ans, grâce à une meilleure formation, à une meilleure organisation du
travail, à une automatisation plus poussée de la production, à de meilleurs
outillages et à un effort d'équipement sans précédent. »

Michel Didier, "Économie : les règles


du jeu",
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


4. Notion de profit
Parmi les différents buts possibles pour une entreprise, la recherche du bénéfice occupe une
place importante. Le bénéfice de l’entreprise est avant tout la rémunération du capital investi.

Dans le cas des entreprises dites capitalistes, si un investisseur (une personne qui a de
l’argent) décide de le placer dans une entreprise plutôt que de le conserver, c’est qu'il
souhaite que l’argent placé dans l’entreprise lui rapporte plus.

Si une entreprise ne génère pas un profit suffisant, sa réputation ternit et elle n’attire plus les
investisseurs. Sa capacité de développement voire sa survie peuvent être remises en cause.

Une entreprise dite capitaliste dont les profits sont trop faibles trop longtemps n’a pas de
justification économique : elle doit soit être fermée soit être rachetée.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Notions générales d’économie d’entreprise


4. Notion de profit

 Comment génère-t-on des bénéfices ?

De manière simplifiée, la rentabilité d’une activité s’obtient en vendant le plus possible et en


dépensant le moins possible.

La marge, calculée par différence entre le prix de vente et le coût des marchandises vendues
représente la principale contribution au bénéfice de l’entreprise (opérations courantes de
l’entreprise).

Pour augmenter cette marge, il existe uniquement deux leviers :

 augmenter le prix des marchandises vendues,


 diminuer le coût de production des marchandises vendues.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I

1. Définition de l’approche
2. La notion de structure
3. Les différentes fonctions de
l’entreprise
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
1. Définition de l’approche
Derrière la définition de l’entreprise se cache une multitude d’entités qui n’ont
parfois rien en commun.

Comment en effet mettre en parallèle l’activité d’un artisan individuel travaillant


essentiellement dans un environnement géographique restreint avec une
société comme Cocacola Company réalisant un chiffre d’affaire en milliards
de dollars, présente dans le monde entier et employant des dizaines de
milliers de salariés ?

Il se trouve que malgré leurs différences, toutes les entreprises peuvent être
représentées selon le principe d’un système c'est-à-dire:

une unité globale organisée d’interrelations entre éléments,


actions ou individus.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
1. Définition de l’approche

D’où l’intérêt de l’approche systémique de l’entreprise qui considère cette dernière comme un
système ayant les caractéristiques suivantes :

concret : constitué d’un ensemble d’éléments concrets (machines, terrain…) mais aussi abstrait
(une histoire, une culture).

organisé : c'est-à-dire doté d’une structure de fonctionnement permettant d’assurer la coordination


des éléments du système.

 ouvert : donc en relation (flux entrants et sortants) avec son environnement.

 finalisé : c'est-à-dire ayant un objectif qui nécessite la mise en place d’une stratégie.

 dynamique : en constante évolution, du fait entre autre des modifications de son environnement.

 régulé : de manière à essayer d’atteindre constamment ses objectifs grâce à la prise de décision.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure

La structure organisationnelle d’une entreprise définie le mode d’organisation entre les différentes
unités qui composent l’entreprise et le choix de répartition des moyens humains et matériels
mis en œuvre entre ces différentes unités.

En conséquence, définir la structure organisationnelle d’une entreprise revient à répondre aux


questions suivantes :

Comment sont mis en relation les différents éléments qui composent l’entreprise ?
Comment sont répartis les facteurs de production utilisés par l’entreprise ?

Il faut alors définir les tâches qui doivent être accomplies dans l’entreprise et concevoir une structure
organisationnelle permettant la coordination de ces tâches entre les différents membres.

La formalisation de la structure organisationnelle est souvent représentée par un organigramme


(présentation de la répartition des responsabilités et du pouvoir, de l’organisation de la hiérarchie et
de la distribution des tâches au sein d’une structure).
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Différents types de structures :

 Structure Fonctionnelle

La structure de l’entreprise repose sur les différentes fonctions exercées au sein de


l’organisation (fonction de production, commerciale, financière, de gestion des ressources
humaines…).

Ce type de structure repose sur deux principes essentiels :

Unité de commandement : la voie hiérarchique constituée se traduit par le fait que


tout membre de l’entreprise ne dépend que d’un seul supérieur ;

Modes de communication : la communication entre les membres est à la fois


verticales (selon la voie hiérarchique définie) et horizontale (coopération entre les
niveaux hiérarchiques parallèles).
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Différents types de structures :

Structure Fonctionnelle
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure

 Différents types de structures :

Structure Divisionnelle:

L’entreprise est ici organisée autour du bien ou service final qu’elle produit. Chacune
des divisions de la structure organisationnelle de l’entreprise peut à son tour être
structurée selon le modèle de la structure fonctionnelle.

Ce type de structure est de plus en plus utilisée par les grandes entreprises qui dans le
même ordre d’idée adoptent une structure organisationnelle géographique que l’on peut
assimiler à une structure divisionnelle puisque les grandes fonctions sont dupliquées
dans les différentes divisions géographiques.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Différents types de structures :
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Différents types de structures :

Structure matricielle (multidivisionnelle)

Dans certains cas, l’entreprise peut adopter une structure organisationnelle qui combine
à la fois une approche fonctionnelle et une approche divisionnelle.

Cette approche repose sur deux principes essentiels :

•Dissocier le coté opérationnel (l’activité proprement dite) des fonctions de


gestion courante ce qui permet de lancer de nouvelles activités sans bouleverser la
structure initiale.

•Dualité de commandement : un membre de l’entreprise se trouve de fait confronté à


un double commandement exercé par un responsable fonctionnel et par un
responsable de produit.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Différents types de structures :

Structure matricielle (multidivisionnelle)


II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Différents types de structures :

Structure hierarchico- fonctionnelle

Dans ce cas, l’entreprise cherche à conserver l’unité de commandement mais la


structure prend appuie sur des organes spécialisés qui aident à la prise de décision ce
qui se traduit par une dissociation entre les fonctions opérationnelles (au niveau des
divisions) et les fonctions de décision stratégiques.

Les principes d’organisation sont les suivants :

•dissociation dans la structure des tâches de commandement et des tâches de conseil

•unité de commandement assurée par la structure hiérarchique

•création d’un pôle identifié de spécialistes chargés d’une mission de conseil en


direction de l’ensemble de la structure.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Différents types de structures :

Structure hierarchico- fonctionnelle


II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. La notion de structure
 Caractéristiques d’une structure
La division des tâches au sein d’une structure organisationnelle suppose que celles-ci sont ensuite
reliées par un ensemble de liens qui peuvent être :

 Des liens hiérarchiques : qui impliquent alors la définition de liens de subordination


entre les différents éléments.

Des liens fonctionnels : les décisions d’un élément de la structure doivent pouvoir
s’appliquer aux autres éléments dépendant de ce centre de compétence.

Des liens de conseil : un élément de la structure peut contribuer au bon fonctionnement


d’un autre élément.

La séparation des tâches, préalable à la définition de la structure organisationnelle de l’entreprise


se traduit par une départementalisation c’est à dire par le choix du mode de décomposition des
tâches nécessaires à la production. Cette départementalisation peut être fine (tâche par tâche) ou
large, c’est à dire se limiter à regrouper l’ensemble des tâches nécessaires à la réalisation d’un
bien ou service.
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. Les différentes fonctions de l’entreprise
On appelle fonction en économie un « ensemble d’activités spécialisées placés sous une
autorité commune ».

On distingue six grandes fonctions principales dans une entreprise :

Fonction Services Attribution

Direction État-major Secrétariat général Études, projets Stratégie


Corps d’inspection Services Organisation Contrôle
généraux

Financement Service de trésorerie Services Prévisions financières et budgétaires


comptables Budgets Étude de rentabilité
plans financiers Choix des modes de financement
Gestion des opérations financières
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. Les différentes fonctions de l’entreprise

Fonction Services Attribution

Approvisionnement Achats Politique d’approvisionnement


Gestion des stocks Magasins Relations fournisseurs Commandes
Gestion des stocks

Production Etudes Méthodes Préparation technique du travail


Ordonnancement Émission de documents de travail
Fabrication (ateliers) Contrôle Fabrication
qualité
II- Contexte Général de l’Entreprise

II Fonctionnement opérationnel de l’entreprise


I
2. Les différentes fonctions de l’entreprise

Fonction Services Attribution

Commercialisation Ventes Estimation des besoins Politique


Administrations des ventes commerciale Animation des réseaux
Technico-commercial Après-vente Réalisation des ventes
Action commerciale

Ressources Embauches Traitements Recrutement du personnel


humaines Formation Relations sociales Gestion du personnel
Négociations
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Croissance de l’entreprise
V

1. Notion de croissance
2. Modalités de croissance de
l’entreprise
3. Pourquoi la croissance?
4. Les avantages attendus de la
croissance
5. Le différentes phases de croissance
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Croissance de l’entreprise
V
1. Notion de croissance

L'entrepreneuriat crée de la valeur. Cela signifie généralement :

créer une entreprise,


repérer une opportunité, l'adapter aux souhaits de l'entrepreneur et l'exploiter.

Sans vouloir sous-estimer le démarrage d'une entreprise, on ne peut parler de création de


valeur que lorsque l'entreprise se développe, crée des emplois, satisfait les besoins de
clients toujours plus nombreux et génère des dividendes pour les actionnaires. L'ensemble
produit effectivement de la valeur ajoutée pour la société.

Une entreprise en croissance génère toujours plus de valeur dès lors qu'elle multiplie les
produits ou services nouveaux, crée des emplois supplémentaires, paie plus d'impôts, etc.,
en un cycle toujours renouvelé.
II- Contexte Général de l’Entreprise

I Croissance de l’entreprise
V
2. Modalités de croissance de l’entreprise

Pour s'adapter au marché et parfois s'en émanciper, l'entreprise peut choisir différentes
stratégies de croissance:

la croissance interne : c’est l’augmentation de la taille de l’entreprise par elle-même. Elle
se fait par l’investissement, il y a création d'usines, de magasins... Cela nécessite des
moyens de financement.

la croissance externe : c’est l’augmentation de la taille d’une entreprise en faisant appel
à une autre entreprise. La procédure de croissance externe est la fusion-acquisition
(F&A).
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I Croissance de l’entreprise
V
3. Les avantages attendus de la croissance
dominer un marché, c’est-à-dire triompher de la concurrence, être plus compétitif (prix, hors-prix),
augmenter le pouvoir de négociation.

davantage de moyens financiers et humains pour investir et surtout pour innover. Le rapport (Coût
de l'innovation / quantité) baisse. L'innovation est ainsi favorisée. Cela est facteur de compétitivité.

la taille critique : la croissance de l’entreprise permet d’atteindre la taille critique de la production, c’est-
à-dire le niveau de production pour lequel le coût moyen est le plus faible. Cette marche vers la taille
critique est donc facteur d'économies d’échelle.

la concentration verticale : elle participe à la compétitivité d’une entreprise. En effet elle est facteur de
synergie en associant l'expertise d'une entreprise qui produit à celle d'une entreprise qui distribue.

 la concentration horizontale est facteur d’indépendance de l’entreprise.

 la concentration conglomérale diversifie les risques et augmente la rentabilité.

 les Fusions & Acquisitions créent de la valeur pour les actionnaires.


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V
3. Les différentes phases de
croissance

Une entreprise passe par six étapes de croissance pour atteindre la


maturité :

 La conception – création
 La survie
 La rentabilité stabilisation
 La rentabilité croissance
 Le décollage
 La maturité
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V
3. Les différentes phases de croissance

 Stade I: La conception – création

A ce stade, l'entreprise n'existe pas tout à fait. Elle est encore de l'ordre du
concept.

L'organisation est réduite à sa plus simple expression : le créateur fait tout et supervise directement
ses employés, qui sont pour la plupart dotés de compétences moyennes. La stratégie vise
simplement à survivre.

L'entrepreneur se confond avec son entreprise : il assume toutes les tâches importantes, fournit
l'essentiel de l'énergie, assure la direction et apporte, avec ses parents et amis, le capital nécessaire.

Beaucoup de ces entreprises ou produits ne parviennent jamais à toucher une clientèle assez large pour
garantir leur viabilité. Dans ce cas, l'entrepreneur cesse son activité lorsque le capital de départ est
épuisé et, avec un peu de chance, il peut vendre son entreprise pour une partie de la valeur des actifs.
Ou bien il ne peut supporter le poids des contraintes - temps, finances et énergie - et abandonne.

Les entreprises qui réussissent à passer le cap atteignent le stade II.


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3. Les différentes phases de
croissance
 Stade II: La survie

Atteindre ce stade est en soi une preuve de la viabilité de l'entreprise. Elle satisfait suffisamment de
clients par ses produits ou services.

L'organisation est encore simple avec, par exemple, un nombre restreint de salariés dirigés par un
directeur des ventes ou un contremaître. Ni l'un ni l'autre ne peut prendre de décision importante sans en
référer au dirigeant dont ils sont les exécutants.

Les systèmes sont sommaires. La planification se limite généralement aux prévisions de trésorerie et à la
définition de projets.

L'objectif principal demeure la survie et l'entrepreneur se confond encore avec son entreprise.

Lorsqu'elle a atteint le stade II, l'entreprise peut grandir, accroître sa rentabilité et passer à l'étape
suivante. Mais elle peut aussi, comme c'est souvent le cas, rester longtemps au stade II.
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V
3. Les différentes phases de
croissance
 Stade III: La rentabilité - stabilisation

A ce stade, l'entreprise est économiquement saine. Elle a atteint une taille convenable et une pénétration
du marché suffisante pour connaître la réussite ; elle enregistre des bénéfices qui peuvent être
supérieurs à la moyenne.

Sur le plan de l'organisation, la taille de l'entreprise justifie, dans la plupart des cas, la présence de
cadres prenant en charge une partie des tâches jusqu'alors assumées par le fondateur.

Le fondateur et, dans une moindre mesure, les managers doivent se préoccuper principalement de
préserver le statu quo. Avec sa maturation, l'entreprise se détache progressivement de son
fondateur, notamment du fait de la présence d'autres managers.

Beaucoup d'entreprises demeurent longtemps au stade de la stabilisation. La niche qu'elles ont choisie ne
leur permet pas toujours de croître - c'est le cas de beaucoup d'entreprises de services établies sur des
populations relativement stables et restreintes et des franchisés dont le territoire est limité.
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croissance
 Stade IV: La rentabilité - croissance

A ce stade, l'entrepreneur consolide son entreprise et rassemble les ressources nécessaires à sa


croissance, à savoir la trésorerie et la capacité d'emprunt de l'entreprise.

Ses préoccupations majeures : veiller à maintenir une situation bénéficiaire pour ne pas tarir la source
principale de trésorerie, engager - suffisamment à l'avance - et former des managers que leurs
compétences placent au- dessus des simples gestionnaires d'une entreprise stabilisée. Ces cadres
devront en effet s'attacher à développer un haut niveau d'activité et à bien le gérer.

Si tout se passe bien, l'entreprise peut se fixer un objectif de croissance plus élevé et envisager le
passage au stade V, celui du décollage. Le stade IV est souvent, en effet, la première tentative de
croissance, « locale », avant l'engagement total vers la croissance.
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3. Les différentes phases de
croissance
 Stade V: Le décollage

A ce stade, il faut déterminer comment accélérer la croissance et assurer son financement. Les
problèmes à régler ensuite concernent la délégation, la gestion de la trésorerie et le contrôle des
coûts.

La structure de l'entreprise est décentralisée et divisée en départements. Les principaux directeurs


doivent avoir les compétences nécessaires pour gérer la croissance d'une entreprise de cette ampleur.

C'est une période cruciale dans la vie d'une entreprise. Si le fondateur relève le défi de la croissance, tant
sur le plan financier que sur celui de la gestion, son entreprise peut entrer dans la cour des grandes.
Sinon, elle risque d'être vendue, avec une plus-value, à condition que son propriétaire sache reconnaître
à temps ses limites.
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3. Les différentes phases de croissance

 Stade VI: La maturité

Une entreprise au stade VI dispose des ressources humaines et financières nécessaires pour passer à
une planification précise des opérations et de la stratégie.

Le management est décentralisé et rassemble les compétences et l'expérience voulues. Les


systèmes sont extensifs et bien développés. L'entreprise est désormais une entité tout à fait distincte
de son fondateur.

Elle est devenue une grande entreprise, avec les avantages de la taille, des ressources financières et des
qualités managériales. Si elle arrive à préserver son esprit entrepreneurial originel, elle disposera d'une
puissance considérable sur le marché.
Synthèse
Naissance d’une entreprise
Typologies d’entreprises
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L’environnement de l’Entreprise
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Exercice : L’environnement de l’Entreprise
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Analyse PESTEL de l’environnement pharmaceutique
Choisissez une société marocaine et établir l’analyse PESTEL ?

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