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INTRODUCTION…………………………………………………………………………….2
1. Les valeurs………………………………………………………………………….5
2. Les mythes……………………………………………………………………….….5
3. Les symboles………………………………………………………………………...5
4. Les rites………………………………………………………………………...……6
IV. FACTEURS DE FORCE DES CULTURES ORGANISATIONNELLES……..…6
2. Fusion d’entreprise……………………………………………………………….…7
3 .Internationalisation de la firme………………………………………………….....7
CONCLUSION……………………………………………………………..…..8
Bibliographie …………………………………………………….……………9
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Introduction
Vues de l’extérieur, toutes les entreprises se ressemblent : des ateliers, des entrepôts,
des bureaux, des mouvements incessants d’hommes et de marchandises. Pourtant un examen
approfondi montre qu’aucune entreprise n’est comparable à une autre. Chacune a sa
personnalité, possède une identité et une image propres. Rechercher la spécificité d’une
entreprise conduit à analyser sa culture.
D’autre part, l’entreprise est naturellement un lieu de conflits car des individus des
groupes aux aspirations différentes, aux intérêts divergents doivent travailler
ensemble. Ces conflits se résolvent par la négociation, voire la confrontation mais aussi
par l’organisation, notamment au travers d’une planification stricte du travail. C’est la
culture d’entreprise qui crée la cohésion entre ses membres et la convergence vers des
objectifs communs.
Les analyses en termes de culture d’entreprise sont relativement récentes, puisqu’elles ne sont
apparues qu’à partir des années 80.
Le concept de culture d’entreprise, corporate culture, s’est notamment développé aux Etats-
Unis pour assurer la cohérence du fonctionnement de l’entreprise et pour gérer les
changements organisationnels. Le système de prévision et de planification ne permet plus
d’assurer une cohérence satisfaisante de l’entreprise quand :
-L’environnement est de plus en plus marqué par la complexité et surtout l’incertitude qui
exige de la flexibilité ;
-La qualité devient prépondérante sur la quantité (nécessité d’intégrer le contrôle de
chaque poste de travail et non pas de le rejeter en fin de processus).
La cohérence des actions doit alors être assurée par une vision commune de l’avenir
partagée par tous les acteurs de l’organisation. La culture d’entreprise forme cette vision
commune qui assure la pertinence des initiatives prises par chacun des acteurs face à
l’environnement.
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I. DEFINITION DE LA CULTURE D’ENTREPRISE
Le terme culture n’admet pas une définition unanimement acceptée.
Plusieurs définitions sont proposées :
La culture crée du sens pour tous ceux qui y adhère. La culture d’entreprise est un ensemble
complexe, qui permet à chaque individu de s’identifier à son organisation.
La culture d’entreprise est son identité collective et la manière dont elle se traduit dans
ses actions.
Le projet est une dynamique volontariste, il peut être décidé par une négociation ou
un consensus interne, ou encore décidé par la direction de l'entreprise en fonction de ses
publics, il joue sur l'avenir de l'entreprise.
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II. LES FONCTIONS DE LA CULTURE D’ENTREPRISE
La culture d’entreprise permet de :
-Concilier les parties prenantes
-Améliorer l’adaptation à l’environnement
-Impliquer pour motiver les salariés
-Augmenter la compétitivité et la performance des entreprises.
De plus cette culture n’est pas tant imposée au salariés que construite socialement
par eux Par conséquent leur motivation et leur moral sont meilleurs que lorsque les contrôles
sont exercés par un supérieur selon la voie de l’autorité hiérarchique le cout du travail est
aussi moins élevé les économies ainsi réalisées grâce a une forte culture d’entreprise peuvent
donc permettre à cette firme d’espérer de meilleures performances financières.
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III. ELEMENTS CONSTITUTIFS DE LA CULTURE D’ENTREPRISE
Chaque entreprise a sa culture propre, façonnée à partir d’un ensemble de facteurs qui
peuvent être :
1. Les valeurs:
Ce sont des idées et croyances partagées par les différents acteurs de l’entreprise qui
apparaîtront dans les discours des dirigeants, les supports de communication écrits ou visuel;
En fait, ce sont les normes qui fournissent le cadre de référence et de fonctionnement
d'un groupe social (ce qui est bon, ce qui ne l'est pas).
Les normes qui définissent les façons d’agir et de penser
Plus concrètement, les valeurs forment la philosophie de l’entreprise.
Elles déterminent sa charte de conduite exprimée par
le règlement intérieur, les descriptifs des postes, ainsi que par le système de récompense et
de sanctions adoptés.
2. les mythes:
Ce sont les croyances communes, la personnalité du fondateur, les événements
marquants de l'histoire de l'entreprise (création, privatisation, fusion) qui créent sa légende.
Autrement, les mythes sont les légendes, les histoires associées au passé de
l’entreprise. Ils servent à renforcer les valeurs communes. Le mythe du fondateur, du père de
l’entreprise, est très exploité, en particulier dans les PME.
3. Les symboles:
Ce sont des objets possédant une signification organisationnelle et se sont des
Signes chargés d’informations culturelles :
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4. Les rites :
Ce sont des pratiques qui découlent des valeurs partagées. Ce sont les ensembles
d'activités consolidant diverses formes d'expressions culturelles dans un événement, effectués
par des interactions sociales. Ce sont les rituels qui rythment la vie de l’entreprise. Citant par
exemple;
[SCHEIN 1981] a affirmé que: « Si un groupe stable a eu une histoire longue, variée,
intense, s’il a eu à faire face à de nombreuses difficultés de survie et a réussi, il adoptera une
culture forte et différenciée. De la même manière, si un groupe a connu
des changements constants de membres, ou si les membres sont
ensemble depuis seulement peu de temps, ou s’ils n’ont pas fait face à des difficultés, le
groupe aura par dentition une culture faible. Bien que
les individus au sein de ce groupe peuvent avoir des présupposés forts, ils n’auront pas
assez d’expériences partagées du groupe dans son ensemble pour pouvoir définir une culture »
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V. LES PROBLEMATIQUES ACTUELLES
La culture d’entreprise rencontre, dans son application, de nombreux obstacles souvent
liés à l’évolution de notre environnement économique et international.
– les entreprises, dans un souci de flexibilité, accentuent leur recours aux contrats précaires
(CDD, intérim…). Comment créer chez les salariés précaires un sentiment d’appartenance
aux valeurs de cette entreprise qui a le pouvoir de mettre fin, unilatéralement, à leur contrat de
travail ?
– comment faire partager aux salariés les valeurs de ces entreprises qui licencient ou décrètent
la suspension momentanée des chaînes de production ?
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CONCLUSION
Toute collectivité crée un patrimoine de codes qui sont à la fois le résultat de
l’expérience et les références pour traiter les situations futures. La culture d’entreprise est un
ensemble de références partagées dans l’organisation et construites tout au long de son
histoire en réponse aux problématiques rencontrées par l’entreprise. Elle est un processus
social en développement continu et s’attache à ce que les gens font et à comment ils le font,
consciemment ou pas La culture s’adapte aux contextes et garde la trace des changements.
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BIBLIOGRAPHIE :
• La Culture d'entreprise de Maurice Thévenet, Que sais-je ?
• La Culture d'entreprise pour manager autrement d’Eric Delavallée, Elsa Joly & Anne
Yoldjian • Anthropologie de l'entreprise : Gérer la culture comme un actif stratégique d’Alain
Simon & Marc Lebailly
• Culture d'entreprise et histoire / ; sous la dir. d’Alain Beltran et Michèle Ruffat. - les Ed.
D’Organisation, 1991. - 158 p
Liens internet :
•http://www.utc.fr/~poyen/pb_culture.htm
• http://culture.entreprise.free.fr/
•http://campus.hec.fr/strategor/chap20.htm
• http://perso.wanadoo.fr/nathalie.diaz/html/Introduction%20culture%20entrep.htm