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À l'origine, les classes d'amplificateurs permettaient de connaître la façon dont était polarisée
le tube électronique servant à amplifier un signal (classe A, B, AB et C). Par la suite, cette
façon de distinguer la polarisation a été reprise pour les transistors. Avec l'arrivée des
amplificateurs à découpage, d'autres classes ont été ajoutées, qui permettent d'inclure les
solutions techniques modernes utilisées pour amplifier un signal (classe D, E, etc.)1
Les amplificateurs électroniques sont utilisés dans quasiment tous les circuits électroniques :
ils permettent d’élever un signal électrique, comme la sortie d’un capteur, vers un niveau de
tension exploitable par le reste du système. Ils permettent aussi d’augmenter la puissance
maximale disponible que peut fournir un système afin d’alimenter une charge comme une
antenne ou une enceinte électroacoustique.
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Vue des zones ou le signal est utilisé pour les différentes classes d'amplificateurs.
Pour les amplificateurs linéaires, chaque classe définit la proportion du signal d’entrée qui est
utilisée par chaque composant actif pour arriver au signal amplifié (voir figure ci-contre), ce
qui est aussi donné par l’angle de conduction a2 :
Classe A
La totalité du signal d’entrée (100 %) est utilisée (a = 360°).
Classe B
La moitié du signal (50 %) est utilisée (a = 180°).
Classe AB
Plus de la moitié mais pas la totalité du signal (50–100 %) est utilisée (180° < a <
360°).
Classe C
Moins de la moitié (0–50 %) du signal est utilisée (0 < a < 180°).
Dans ce qui suit, afin de simplifier les illustrations, un transistor bipolaire est utilisé comme
composant amplificateur, mais il peut être remplacé par un transistor à effet de champ ou un
tube. Le montage utilisé ici pour illustrer les classes linéaires est un montage dit « émetteur
commun »3 (voir figure ci-contre). Toujours pour des raisons de simplification, il sera
représenté sans son circuit de polarisation (les résistances R1 et R2) et ses condensateurs de
liaison C1 et C2. Enfin, la fréquence du signal que l'on applique en entrée sera supposée
suffisamment grande pour considérer que le condensateur de découplage C3 « cour-circuite »
la résistance R4.
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Les Transistors
Composants actifs
Le transistor (inventé en 1948 par les physiciens américains John Bardeen, Walter Houser
Brattain et William Shockley) a remplacé, pratiquement partout, le tube électronique. C?est
celui dont les processus de fabrication ont été les premiers à être dominés industriellement. Il
a pour inconvénient majeur une consommation relativement importante, ce qui limite la
densité d?intégration. Formé par l'association de deux jonctions P-N placées en opposition
(transistor N-P-N ou P-N-P), il contrôle le déplacement de charges électriques à travers les
jonctions, entre un émetteur et un collecteur, le contrôle étant assuré par une troisième
électrode appelée base.
Symboles
Quelle que soit l’application, on distinguera toujours, lors de l’étude du fonctionnement d’un
transistor, la partie commande ( base ) et la partie effet de la commande (collecteur ,
émetteur ).
Le transistor bipolaire
Pour faire fonctionner un transistor il faut le polariser, c'est a dire qu’on lui applique des
tensions différentes sur ces broches E, B, C.
3
Pour un transistor NPN :
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La caractéristique de sortie à Ib constant donne
aussi dans sa partie linéaire la caractéristique de
transfert Ic ( Ib ) et permet de déterminer le gain
ou l'amplification en courant du transistor ß ( bêta )
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Le transistor est saturé lorsque ses deux jonctions sont en polarisation
directe (voir fig. 12).
Les montages
IE = IB + IC (mA.)
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Le collecteur est commun entre l'entrée et la sortie
du montage.
.Valeurs
Les valeurs des transistors sont inscrittent dessus sous forme de codes , il
existe une multitude de transistors sous de nombreuses formes ou " boîtier
" désignant le type d' en capsulage d' un transistor et en fin il y a des
brochages différents pour un même boîtier .Au fil des ans , les fabricants
ont commercialisé probablement plus de 100 000
transistors portant des noms distincts .Devant la
prolifération des codes maison quelques normes ont été
créées afin de standardiser le marché . Exemples de
transistors :
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1.4.6.Les brochages
Amplificateur de signal :
fonction amplification linéaire, en modulant le courant base autour d'une
valeur, on contient une modulation plus importante du courant collecteur
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Généralités
Dans les circuits électroniques, les
étages appelé amplificateurs sont
présents pratiquement à tous les
endroits de n'importe quel système, à
savoir :
Dans les étages d'entrées afin
d'amener très vite le signal utile à des
valeurs exploitables pour le
traitement que doit subir ledit signal.
Dans les étages intermédiaires pour
précisément traiter le signal tout en conservant une amplitude de
signal utile exploitable. Dans les étages de sorties pour délivrer aux
connexions une amplitude répondant généralement à une norme, et
juste avant les étages de puissance L'analyse des différents montages
amplificateurs proposée ici fait appel en premier lieu à une
considération générale par un schéma de principe, puis à une analyse
un peu plus détaillée par des exemples de montages à transistors ou à
amplificateurs linéaires intégrés (amplificateurs opérationnels ou
amplis OP).
Ces classes sont définies par la relation entre la forme du signal d’entrée et
celui de sortie, mais aussi par la durée pendant laquelle un composant actif
est utilisé lors de l’amplification d’un signal. Cette durée est mesurée en
degrés d’un signal sinusoïdal test appliqué à l’entrée de l’amplificateur,
360 degrés représentant un cycle complet.
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cette classe décrit uniquement le fonctionnement de l'étage de sortie de
l’amplificateur.
Classe A [modifier]
Dans un amplificateur de classe A, le ou les composants actifs sont
toujours en conduction. Ces amplificateurs amplifient tout le signal
d’entrée, limitant ainsi les distorsions sur le signal de sortie. Ils n’ont pas
un bon rendement : ils dissipent une puissance constante quelle que soit
l'amplitude du signal d'entrée. Ainsi, ces amplificateurs atteignent leur
rendement maximum lorsque l'amplitude du signal de sortie est aux
limites de ce que peut fournir l'amplificateur.
Fonctionnement en classe A
Amplificateur de classe A
pour un transistor bipolaire
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schéma d'un montage émetteur commun.
Classe B [modifier]
Les amplificateurs de classe B n’amplifient que la moitié du signal
d’entrée. Ils créent donc beaucoup de distorsion, mais leur rendement est
grandement amélioré. Le rendement maximum théorique d'un
amplificateur de classe B est de 78,5 %, mais le rendement des
amplificateurs réels ne dépasse pas les 70 %12. Les amplificateurs de classe
B sont généralement utilisés pour réaliser des amplificateurs de basse et
moyenne fréquence13. Dans ce cas, ils sont utilisés dans des configurations
dites « push-pull ». Les montages push-pull disposent de deux transistors :
un pour amplifier la partie négative du signal et un second pour sa partie
positive. Chaque transistor fonctionne en « classe B ». La totalité du signal
étant amplifiée, les montages push-pull possèdent un taux de distorsion
plus faible que les amplificateurs classe B « de base » tout en gardant un
bon rendement.
Fonctionnement en classe B
Amplificateur de classe B
pour un transistor bipolaire
Classe AB écrêtage
La classe AB est un compromis entre la classe A et la classe B : le point
de repos de l'amplificateur se situe entre celui d'un amplificateur de classe
A et celui d'un amplificateur de classe B. Une telle méthode de
polarisation permet à la classe AB de fonctionner en classe A pour les
signaux de faibles amplitudes puis de se comporter comme un
amplificateur de classe B pour les signaux de forte amplitudes. Tout
comme pour les amplificateurs de classe B, les amplificateurs de classe
AB sont souvent utilisés en configuration push-pull afin de diminuer le
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taux de distorsion lors de l'amplification de signaux de forte amplitude.
Classe C [
Les amplificateurs de classe C amplifient moins de 50 % du signal
d’entrée. Le taux de distorsion est important, mais leur rendement
maximum théorique est compris entre 78 %17 et 100 %18 suivant l'angle de
conduction de l'amplificateur.
Classe D [modifier]
Articles détaillés : Hacheur, Onduleur et Modulation de largeur
d'impulsion.
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Schéma de principe d'un amplificateur audio de classe D.
De tels étages de sortie sont utilisés, par exemple, dans les générateurs
d’impulsions. Cependant, la plupart du temps, ce terme s’applique à des
amplificateurs qui doivent reproduire des signaux dont la bande passante
est plus faible que la fréquence de commutation. C'est cette obligation
d'utiliser une fréquence de commutation élevée afin d'obtenir un taux de
distorsion acceptable qui a bloqué le développement des amplificateurs de
classe D pendant plus de vingt ans21. Leur développement c'est fait en deux
étapes : une première à la fin des années 1960 avec l'apparition des
transistors de puissance à effet de champs puis une seconde dans les
années 1980 avec l'introduction sur le marché de circuits intégrés dédiés à
la réalisation d'amplificateurs de classe D21.
Classe E
Les amplificateurs de classe E sont des amplificateurs à haut rendement.
Ils sont généralement utilisés pour amplifier les fréquences radio. Le
principe des amplificateurs de classe E a été publié pour la première fois
en 1975 par Nathan O. Sokal et Alan D. Sokal 23,24.
13
Forme d'ondes recherchées dans l'interrupteur d'un amplificateur de classe
E.
Classe F]
Comme les amplificateurs de classe E, les amplificateurs de classe F sont
également à haut rendement. Ils sont aussi généralement utilisés pour
amplifier les fréquences radio. Cette classe d’amplificateurs est
uniquement utilisée pour la gamme de fréquences radioélectriques, où
l’analyse de l’amplificateur se fait dans le domaine fréquentiel et non dans
le domaine tension/courant.
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Effet sur le courant de l'ajout de l'harmonique de rang 2.
Amplificateurs de classe F
Classe G
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Schéma de principe d'un amplificateur de classe G
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les amplificateurs opérationnels sont constitués de transistors, tubes
électroniques ou de n’importe quels autres composants amplificateurs et
ils sont implémentés dans des circuits discrets ou intégrés.
L’oscilloscope
Définition :
Le mot « oscilloscope » désigne un appareil servant à rendre visibles les
variations temporelles d’une grandeur physique.
Dans le lexique de la physique, l’oscilloscope permet de visualiser
simultanément l’évolution dans le temps de deux tensions électriques.
Exemple : On visualise la figure d’un oscillogramme sur l’écran d’un
oscilloscope.
-oscillomètre :
a) voir infra : oscillographe
b) instrument servant à mesurer des oscillations artérielles (domaine
médical)
-oscillatoire : qui a rapport aux oscillations
-oscillant : qui change de sens périodiquement
-oscillographe : instrument servant à mesurer l’action de la houle et du
roulis sur un avire
Utilisation de l’oscilloscope
Période et fréquence:
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Il suffit de lire sur l'oscillogramme le
nombre d de divisions correspondant à une
période de la tension et de multiplier ce
nombre par le coefficient de balayage b.
T=bxd
Tension maximale:
Um = s x y
Voltmètre
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grandeur physique à mesurer étant convertie en tension à l'aide d'un
capteur approprié.
ampèremètre
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moduler avec un autre signal. L'ajout d'une composante continue est
également souvent possible.
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