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Introduction

À l'origine, les classes d'amplificateurs permettaient de connaître la façon dont était polarisée
le tube électronique servant à amplifier un signal (classe A, B, AB et C). Par la suite, cette
façon de distinguer la polarisation a été reprise pour les transistors. Avec l'arrivée des
amplificateurs à découpage, d'autres classes ont été ajoutées, qui permettent d'inclure les
solutions techniques modernes utilisées pour amplifier un signal (classe D, E, etc.)1

Définition amplificateur électronique

Un amplificateur électronique (ou amplificateur, ou ampli) est un système électronique


augmentant la tension et/ou l’intensité d’un signal électrique. L’énergie nécessaire à
l’amplification est tirée de l’alimentation du système. Un amplificateur parfait ne déforme pas
le signal d’entrée : sa sortie est une réplique exacte de l’entrée mais d’amplitude majorée.

Les amplificateurs électroniques sont utilisés dans quasiment tous les circuits électroniques :
ils permettent d’élever un signal électrique, comme la sortie d’un capteur, vers un niveau de
tension exploitable par le reste du système. Ils permettent aussi d’augmenter la puissance
maximale disponible que peut fournir un système afin d’alimenter une charge comme une
antenne ou une enceinte électroacoustique.

Caractéristiques idéalisées d'un transistor bipolaire.

La nécessité de polariser un composant amplificateur (tube ou transistor) vient de leur forte


non-linéarité ainsi que de leur unilatéralité en courant. Par exemple, un transistor bipolaire ne
commence à conduire qu'au dessus d'une tension base-émetteur de seuil (voir la
caractéristique Ib = f(Vbe) sur la figure ci-contre). Si l'on veut que le transistor amplifie (la
courbe Ic = βIb), il faut donc imposer au transistor une tension supérieure à cette tension de
seuil. La tension de sortie est fixée par la droite de charge Ic = f(Vce) qui n'est pas représentée
sur le graphique ci-contre car dépendante du montage utilisé.

Afin de pallier à ces défauts, on « polarise » le composant amplificateur. La polarisation fixe


son état au repos (lorsque l'on ne lui applique aucun signal). Le choix de ce point de repos
influence beaucoup le comportement du composant lors de son fonctionnement. Les classes
d'amplification permettent de connaître la façon dont il a été polarisé et donc d'avoir des
informations sur les caractéristiques de l'amplificateur global.

1
Vue des zones ou le signal est utilisé pour les différentes classes d'amplificateurs.

Pour les amplificateurs linéaires, chaque classe définit la proportion du signal d’entrée qui est
utilisée par chaque composant actif pour arriver au signal amplifié (voir figure ci-contre), ce
qui est aussi donné par l’angle de conduction a2 :

Classe A
La totalité du signal d’entrée (100 %) est utilisée (a = 360°).
Classe B
La moitié du signal (50 %) est utilisée (a = 180°).
Classe AB
Plus de la moitié mais pas la totalité du signal (50–100 %) est utilisée (180° < a <
360°).
Classe C
Moins de la moitié (0–50 %) du signal est utilisée (0 < a < 180°).

Pour les amplificateurs « à découpage », le composant amplificateur est utilisé en


commutation, il est soit bloqué (aucun courant ne le traverse) soit saturé (la tension à ces
bornes est quasiment nulle). Son angle de conduction est donc nul. Pour les amplificateurs à
découpage, les classes servent à distinguer les technologies utilisées et non plus l'angle de
conduction.

schéma d'un montage émetteur commun.

Dans ce qui suit, afin de simplifier les illustrations, un transistor bipolaire est utilisé comme
composant amplificateur, mais il peut être remplacé par un transistor à effet de champ ou un
tube. Le montage utilisé ici pour illustrer les classes linéaires est un montage dit « émetteur
commun »3 (voir figure ci-contre). Toujours pour des raisons de simplification, il sera
représenté sans son circuit de polarisation (les résistances R1 et R2) et ses condensateurs de
liaison C1 et C2. Enfin, la fréquence du signal que l'on applique en entrée sera supposée
suffisamment grande pour considérer que le condensateur de découplage C3 « cour-circuite »
la résistance R4.

2
Les Transistors
Composants actifs

Le transistor (inventé en 1948 par les physiciens américains John Bardeen, Walter Houser
Brattain et William Shockley) a remplacé, pratiquement partout, le tube électronique. C?est
celui dont les processus de fabrication ont été les premiers à être dominés industriellement. Il
a pour inconvénient majeur une consommation relativement importante, ce qui limite la
densité d?intégration. Formé par l'association de deux jonctions P-N placées en opposition
(transistor N-P-N ou P-N-P), il contrôle le déplacement de charges électriques à travers les
jonctions, entre un émetteur et un collecteur, le contrôle étant assuré par une troisième
électrode appelée base.

Symboles

Comme une diode, le transistor utilise les propriétés des


semi-conducteurs qui le composent (silicium et
anciennement le germanium).

Un transistor comprend 3 éléments :

- l’Émetteur E qui émet les électrons


- le Collecteur C qui recueille les
électrons
- la Base B qui contrôle le passage
des électrons entre E et C

Quelle que soit l’application, on distinguera toujours, lors de l’étude du fonctionnement d’un
transistor, la partie commande ( base ) et la partie effet de la commande (collecteur ,
émetteur ).

Le transistor bipolaire

(Bipolar Junction Transistor) est un dispositif à semi-conducteur présentant trois couches à


dopages alternés npn ou pnp

.Modes de Fonctionnements d' un transistors NPN

Pour faire fonctionner un transistor il faut le polariser, c'est a dire qu’on lui applique des
tensions différentes sur ces broches E, B, C.

3
Pour un transistor NPN :

pour une tension Vce constante, si Vbe varie alors Ib varie


suivant une courbe analogue aux caractéristiques d’une
diode .Cela donne la caractéristique d’entrée Ib( Vbe ) :

Etat bloqué : ouvert de telle sorte que le


collecteur est isolé de l'émetteur.
Si le transistor est polarisé en
inverse Veb , aucun courant ne Etat saturé :
circule dans le transistor et il est
bloqué .De même si la tension En saturation, les deux jonctions
Vbe est inférieur à la tension de du transistor conduisent
seuil du transistor ou si le courant
de base est à zero , le transistor se Ib > Ibsat
comporte comme un circuit Vce = Vcesat
Ic > 0

4
La caractéristique de sortie à Ib constant donne
aussi dans sa partie linéaire la caractéristique de
transfert Ic ( Ib ) et permet de déterminer le gain
ou l'amplification en courant du transistor ß ( bêta )

Ic = ß Ib et de plus Ie = Ic + Ib et Vce = Vcb + Vbe

Le transistor est bloqué lorsque ses deux jonctions sont en polarisation


inverse (voir fig. 12).

Le transistor est en fonctionnement normal direct lorsque la jonction de


commande BE est en polarisation directe et que la jonction BC est en
polarisation inverse (voir fig. 12).

Le transistor est en fonctionnement normal inverse lorsque la jonction de


commande BE est en polarisation inverse et que la jonction BC est en
polarisation directe (voir fig. 12).

5
Le transistor est saturé lorsque ses deux jonctions sont en polarisation
directe (voir fig. 12).

Figure 12: fonctionnements

Les montages

IE = IB + IC (mA.)

Exemple : IE = 6.06 mA.; IB = 60 µA., IC = 6.00 mA.

a) Montage Base Commune (BC)

La base est commune entre l'entrée et la sortie


du montage.

VCB = 9.3 V. VEB = - VBE = - 0.7 V

Gain en courant du montage :

IC/IE = 6.00 mA/6.06 mA = 0.99


montage BC

b) montage émetteur commun (EC)

L'émetteur est commun entre l'entrée et la sortie du


montage.

VCE = 10 V. ; VBE = 0.7 V

Gain en courant du montage :

IC/IB = 6.00 mA/60 µA = 100


montage EC

c) montage collecteur commun (CC)

6
Le collecteur est commun entre l'entrée et la sortie
du montage.

VEC = - VCE = -10 V. ; VBC = - VCB = - 9.3 V

Gain en courant du montage :

IE/IB = 6.06 mA/60 µA = 101

.Valeurs

Les valeurs des transistors sont inscrittent dessus sous forme de codes , il
existe une multitude de transistors sous de nombreuses formes ou " boîtier
" désignant le type d' en capsulage d' un transistor et en fin il y a des
brochages différents pour un même boîtier .Au fil des ans , les fabricants
ont commercialisé probablement plus de 100 000
transistors portant des noms distincts .Devant la
prolifération des codes maison quelques normes ont été
créées afin de standardiser le marché . Exemples de
transistors :

1Mp boîtier SOT23 = BC848 NPN équivalent à BC548


fabriquant Philips

LG boîtier SOT23 = BF775A NPN fabriquant Siemens

.Les Boîtiers ( Package )

Il existe au moins 200 types de boîtiers


de base plus ou moins différent suivant
le fabriquant pour les transistors , mais
beaucoup sont très peut utilisé .Voici
les principaux boîtiers

7
1.4.6.Les brochages

Pour un même boîtier TO


92 , on trouve 5 brochages
différents suivants les
modèles de transistors .

.Description: transistor au repos

La figure montre les barrières de potentiel énergétique pour les


électrons et pour les trous. Au repos, elles sont telles que ni les
électrons de l'émetteur, ni les électrons du collecteur, ni les
trous de la base ne peuvent les franchir

Amplificateur de signal :
fonction amplification linéaire, en modulant le courant base autour d'une
valeur, on contient une modulation plus importante du courant collecteur

8
Généralités
Dans les circuits électroniques, les
étages appelé amplificateurs sont
présents pratiquement à tous les
endroits de n'importe quel système, à
savoir :
Dans les étages d'entrées afin
d'amener très vite le signal utile à des
valeurs exploitables pour le
traitement que doit subir ledit signal.
Dans les étages intermédiaires pour
précisément traiter le signal tout en conservant une amplitude de
signal utile exploitable. Dans les étages de sorties pour délivrer aux
connexions une amplitude répondant généralement à une norme, et
juste avant les étages de puissance L'analyse des différents montages
amplificateurs proposée ici fait appel en premier lieu à une
considération générale par un schéma de principe, puis à une analyse
un peu plus détaillée par des exemples de montages à transistors ou à
amplificateurs linéaires intégrés (amplificateurs opérationnels ou
amplis OP).

Classes de fonctionnement d'un amplificateur


électronique
Le système de lettres, ou classes de fonctionnement d'un amplificateur,
est un classement utilisé pour caractériser les amplificateurs, il assigne une
lettre pour chaque schéma d’amplificateur électronique.

Ces classes sont définies par la relation entre la forme du signal d’entrée et
celui de sortie, mais aussi par la durée pendant laquelle un composant actif
est utilisé lors de l’amplification d’un signal. Cette durée est mesurée en
degrés d’un signal sinusoïdal test appliqué à l’entrée de l’amplificateur,
360 degrés représentant un cycle complet.

Il arrive que l'on décrive un amplificateur contenant plusieurs étages


amplificateurs de classes différentes par une seule classe. Dans ce cas,

9
cette classe décrit uniquement le fonctionnement de l'étage de sortie de
l’amplificateur.

Classe A [modifier]
Dans un amplificateur de classe A, le ou les composants actifs sont
toujours en conduction. Ces amplificateurs amplifient tout le signal
d’entrée, limitant ainsi les distorsions sur le signal de sortie. Ils n’ont pas
un bon rendement : ils dissipent une puissance constante quelle que soit
l'amplitude du signal d'entrée. Ainsi, ces amplificateurs atteignent leur
rendement maximum lorsque l'amplitude du signal de sortie est aux
limites de ce que peut fournir l'amplificateur.

Fonctionnement en classe A
Amplificateur de classe A
pour un transistor bipolaire

Pour un montage à émetteur commun, une polarisation en classe A signifie


que les tensions de repos et ont été choisies de façon à ce que
l'amplificateur ne sature pas (n'écrête pas le signal) lorsqu'on lui applique
un signal d'entrée d'amplitude maximale. Le point de polarisation est
généralement choisis plus important que le strict minimum afin de
travailler dans la partie la plus linéaire possible des caractéristiques du
composant amplificateur7.

Un montage à émetteur commun est un montage à liaison capacitive. En


classe A, la puissance qu'il absorbe est constante et vaut :

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schéma d'un montage émetteur commun.

Classe B [modifier]
Les amplificateurs de classe B n’amplifient que la moitié du signal
d’entrée. Ils créent donc beaucoup de distorsion, mais leur rendement est
grandement amélioré. Le rendement maximum théorique d'un
amplificateur de classe B est de 78,5 %, mais le rendement des
amplificateurs réels ne dépasse pas les 70 %12. Les amplificateurs de classe
B sont généralement utilisés pour réaliser des amplificateurs de basse et
moyenne fréquence13. Dans ce cas, ils sont utilisés dans des configurations
dites « push-pull ». Les montages push-pull disposent de deux transistors :
un pour amplifier la partie négative du signal et un second pour sa partie
positive. Chaque transistor fonctionne en « classe B ». La totalité du signal
étant amplifiée, les montages push-pull possèdent un taux de distorsion
plus faible que les amplificateurs classe B « de base » tout en gardant un
bon rendement.

Fonctionnement en classe B
Amplificateur de classe B
pour un transistor bipolaire

Classe AB écrêtage
La classe AB est un compromis entre la classe A et la classe B : le point
de repos de l'amplificateur se situe entre celui d'un amplificateur de classe
A et celui d'un amplificateur de classe B. Une telle méthode de
polarisation permet à la classe AB de fonctionner en classe A pour les
signaux de faibles amplitudes puis de se comporter comme un
amplificateur de classe B pour les signaux de forte amplitudes. Tout
comme pour les amplificateurs de classe B, les amplificateurs de classe
AB sont souvent utilisés en configuration push-pull afin de diminuer le

11
taux de distorsion lors de l'amplification de signaux de forte amplitude.

Le principal inconvénient des push-pull de classe AB survient lorsque l'on


amplifie des signaux de forte amplitude : une partie du signal est amplifiée
par deux transistors (zone de fonctionnement en classe A) tandis que le
reste du signal est amplifié par un seul transistor (zone de fonctionnement
en classe B).

Classe C [
Les amplificateurs de classe C amplifient moins de 50 % du signal
d’entrée. Le taux de distorsion est important, mais leur rendement
maximum théorique est compris entre 78 %17 et 100 %18 suivant l'angle de
conduction de l'amplificateur.

Pour un montage à émetteur commun, un polarisation en classe C signifie


que la tension de repos a été choisie inférieure à la tension seuil de
conduction du transistor. Ainsi, le signal ne sera pas amplifié tant qu'il ne
porte pas la tension base-émetteur du transistor ou dessus de sa tension
limite de conduction (voir figure ci-dessus).

Les amplificateurs de classe C sont plus couramment utilisés dans les


émetteurs radio, où le taux de distorsion peut être réduit grâce à
l’utilisation d’une charge accordée dans l’amplificateur.

Classe D [modifier]
Articles détaillés : Hacheur, Onduleur et Modulation de largeur
d'impulsion.

12
Schéma de principe d'un amplificateur audio de classe D.

Tension de sortie « sinusoïdale » non filtrée d'un onduleur à trois niveaux.

Un amplificateur de classe D est un amplificateur dont tous les


composants de puissance sont utilisés comme des interrupteurs : les
composants amplificateurs sont soit bloqués (aucun courant ne les
traversent) soit saturés (la tension a leurs bornes est quasi-nulle). Les
premiers amplificateurs de classe D datent du début des années 195021.

De tels étages de sortie sont utilisés, par exemple, dans les générateurs
d’impulsions. Cependant, la plupart du temps, ce terme s’applique à des
amplificateurs qui doivent reproduire des signaux dont la bande passante
est plus faible que la fréquence de commutation. C'est cette obligation
d'utiliser une fréquence de commutation élevée afin d'obtenir un taux de
distorsion acceptable qui a bloqué le développement des amplificateurs de
classe D pendant plus de vingt ans21. Leur développement c'est fait en deux
étapes : une première à la fin des années 1960 avec l'apparition des
transistors de puissance à effet de champs puis une seconde dans les
années 1980 avec l'introduction sur le marché de circuits intégrés dédiés à
la réalisation d'amplificateurs de classe D21.

Les amplificateurs de classe D utilisent la modulation de largeur


d'impulsion,

Classe E
Les amplificateurs de classe E sont des amplificateurs à haut rendement.
Ils sont généralement utilisés pour amplifier les fréquences radio. Le
principe des amplificateurs de classe E a été publié pour la première fois
en 1975 par Nathan O. Sokal et Alan D. Sokal 23,24.

13
Forme d'ondes recherchées dans l'interrupteur d'un amplificateur de classe
E.

Classe F]
Comme les amplificateurs de classe E, les amplificateurs de classe F sont
également à haut rendement. Ils sont aussi généralement utilisés pour
amplifier les fréquences radio. Cette classe d’amplificateurs est
uniquement utilisée pour la gamme de fréquences radioélectriques, où
l’analyse de l’amplificateur se fait dans le domaine fréquentiel et non dans
le domaine tension/courant.

Amplificateur poly-harmoniques [modifier]

Effet sur la tension de l'ajout de l'harmonique de rang 3.

14
Effet sur le courant de l'ajout de l'harmonique de rang 2.

Si l'on ne doit amplifier qu'un signal purement sinusoïdal, il est possible


d'augmenter le rendement d'un amplificateur classique en ajoutant des
harmoniques au signal à amplifier. Ce signal est ensuite filtré de façon à ce
que la charge ne « voit » que le fondamental.

Amplificateurs de classe F

Schéma de principe d'un amplificateur de classe F.

Un amplificateur de classe F idéal est un amplificateur à


découpage générant une tension en créneaux aux bornes du
composant amplificateur, absorbant un courant en arche de sinusoïde
déphasé de 180° par rapport à la tension aux bornes du composant actif et
délivrant un courant sinusoïdal à la charge. Un tel amplificateur dispose
d'un rendement unitaire. Un amplificateur de classe F idéal est l'équivalent
d'un amplificateurs poly-harmoniques disposant d'une infinité de filtre
sélectif de rang impair.

Amplificateurs de classe F inverse

Un amplificateur de classe F inverse idéal est un amplificateur à


découpage générant une tension sinusoïdale aux bornes du composant
amplificateur, absorbant un courant en créneau déphasé de 180° par
rapport à la tension aux bornes du composant actif et délivrant un courant
sinusoïdal à la charge. Un tel amplificateur dispose d'un rendement
unitaire. Un amplificateur de classe F inverse idéal est l'équivalent d'un
amplificateurs poly-harmoniques disposant d'une infinité de filtre sélectif
de rang pair.

Classe G

15
Schéma de principe d'un amplificateur de classe G

Le classe G a été inventée en 1976 par Hitachi afin d'augmenter le


rendement des amplificateurs29. Ces amplificateurs possèdent plusieurs bus
de tensions différents et ils n'utilisent que le bus de tension ayant la
tension la plus faible permettant de fournir la tension désirée en sortie. En
agissant ainsi, ces amplificateurs limitent la puissance « perdue » dans les
transistors de sortie augmentant de par là même le rendement.

Les amplificateurs opérationnels [modifier]


Articles détaillés : Amplificateur opérationnel et Montages de base de
l'amplificateur opérationnel.

Des amplificateurs opérationnels.

Les amplificateurs opérationnels (aussi dénommé ampli-op ou ampli op,


AO, AOP, ALI ou AIL) ont été initialement conçus pour effectuer des
opérations mathématiques en utilisant la tension comme image d’une autre
grandeur. C’est le concept de base des calculateurs analogiques dans
lesquels les amplificateurs opérationnels sont utilisés pour modéliser les
opérations mathématiques de base (addition, soustraction, intégration,
dérivation, …). Cependant, un amplificateur opérationnel idéal est
extrêmement souple d’utilisation et peut effectuer bien d’autres
applications que les opérations mathématiques de base 43,44,45,46. En pratique,

16
les amplificateurs opérationnels sont constitués de transistors, tubes
électroniques ou de n’importe quels autres composants amplificateurs et
ils sont implémentés dans des circuits discrets ou intégrés.

Les amplificateurs opérationnels ont été initialement développés à l’ère


des tubes électroniques, ils étaient alors utilisés dans les calculateurs
analogiques. Actuellement, les amplificateurs opérationnels sont
disponibles sous forme de circuits intégrés, bien que des versions sous
forme de composants discrets soient utilisés pour des applications
spécifiques.

L’oscilloscope

Définition :
Le mot « oscilloscope » désigne un appareil servant à rendre visibles les
variations temporelles d’une grandeur physique.
Dans le lexique de la physique, l’oscilloscope permet de visualiser
simultanément l’évolution dans le temps de deux tensions électriques.
Exemple : On visualise la figure d’un oscillogramme sur l’écran d’un
oscilloscope.

Sur les mêmes racines

oscill- oscillomètre oscillatoire


osciller oscillant oscillographe

-oscillomètre :
a) voir infra : oscillographe
b) instrument servant à mesurer des oscillations artérielles (domaine
médical)
-oscillatoire : qui a rapport aux oscillations
-oscillant : qui change de sens périodiquement
-oscillographe : instrument servant à mesurer l’action de la houle et du
roulis sur un avire

Utilisation de l’oscilloscope

Période et fréquence:

17
Il suffit de lire sur l'oscillogramme le
nombre d de divisions correspondant à une
période de la tension et de multiplier ce
nombre par le coefficient de balayage b.

T=bxd

Dans l'exemple ci-dessus, une période de la tension correspond à 5 divisions,


d'où:
T = 5 x 0,5.10-3 => T = 2,5.10-3s.
La fréquence de cette tension est donc:
f = 1 / T => f = 1 / 2,5.10-3 => f = 400Hz.

Tension maximale:

Définitio On appelle tension maximale ou amplitude d'une tension


n: périodique la plus grande valeur que prend cette tension au
cours du temps. On la note Um.

Pour déterminer Um, il suffit de lire sur


l'oscillogramme la déviation verticale y du
spot correspondant à la valeur maximale de
la tension et de multiplier ce nombre par la
sensibilité verticale s.

Um = s x y

Dans l'exemple ci-dessus, La valeur maximale de la tension correspond à 3


divisions, d'où:
Um = 2 x 3 => Um = 6V.

Voltmètre

le voltmètre est un appareil qui permet de mesurer la tension (ou


différence de potentiel électrique) entre deux points, grandeur dont
l'unité de mesure est le volt (V). La grande majorité des appareils de
mesure actuels est construite autour d'un voltmètre numérique, la

18
grandeur physique à mesurer étant convertie en tension à l'aide d'un
capteur approprié.

ampèremètre

Un ampèremètre est un appareil de mesure de


l'intensité d'un courant électrique dans un circuit.
L'unité de base de l'intensité d'un courant électrique est l'ampère symbole
"A" .

Générateur de basses fréquences


Equivalents ou assimilés : GBF

Appareil utilisé dans le domaine de l'électronique à des fins de test ou de


dépannage de cartes électroniques. Un GBF permet de délivrer un signal
avec la fréquence désirée sous forme de sinusoïdes, de créneaux, ou de
triangles. Ce signal peut être observé grâce à un oscilloscope en effectuant
un simple montage électrique.

De nombreux paramètres de réglage permettent de modifier la forme du


signal général. En effet, il est possible de modifier la fréquence et le
rapport cyclique mais aussi de modifier l'amplitude du signal, voire de le

19
moduler avec un autre signal. L'ajout d'une composante continue est
également souvent possible.

Les générateurs numériques constitués sur la base de DSP peuvent être


programmables et générer des formes de signal quasi quelconques. Pour
cela, il suffit de créer une table de fonction polynomiale et de la rentrer
comme une table d'échantillon à fournir au CNA.

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