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Sous le thème:
ANNEE UNIVERSITAIRE :
2022-2023
II
DEDICACES
III
IV
REMERCIEMENTS
Ainsi, c’est avec beaucoup d’émotion et du fond du cœur que nous adressons toute notre
gratitude et nos remerciements à nos parents, frères et sœurs et toute la grande famille proche
et loin qui sont pour nous le symbole de dévouement qui n’a jamais cessé de nous encourager
depuis l’enfance et même à l’âge adulte, leurs prières et leurs bénédictions nous ont été d’un
grand secours pour mener à bien mes études.
V
VI
SOMMAIRE
DEDICACES..........................................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS............................................................................................................................................IV
SOMMAIRE.........................................................................................................................................................VI
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................................VII
LISTE DE FIGURES........................................................................................................................................VIII
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................................9
CHAPITRE 1 : COMMUNICATION FINANCIERE DES ENTREPRISES COTEES EN BOURSE :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE......................................................................................................11
INTRODUCTION DU PREMIER CHAPITRE :............................................................................................................12
1- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE : FONDEMENTS THÉORIQUES....................................................................12
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES CÔTÉS EN BOURSE :.....................................................21
CONCLUSION CHAPITRE 1 :.................................................................................................................................26
CHAPITRE 2 : LA COMMUNICATION FINANCIERE ET LE RENDEMENT BOURSIER :
RECENSION DES ECRITS................................................................................................................................27
INTRODUCTION DEUXIÈME CHAPITRE :...............................................................................................................28
1- COMMUNICATION FINANCIÈRE ET RENDEMENT BOURSIER : LECTURE THÉORIQUE........................................29
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE ET LE RENDEMENT BOURSIER : QUELLE RELATION..................................39
CONCLUSION CHAPITRE 2 :.................................................................................................................................47
CHAPITRE 3 : MULTIPLICITE DES ANNONCES ET FLUCTUATION DES COURS BOURSIERS
DES ENTREPRISES MAROCAINES : ETUDE EMPIRIQUE......................................................................48
I. CADRE ÉPISTÉMOLOGIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ADOPTÉE................................................49
1- LES DIFFÉRENTS PARADIGMES ÉPISTÉMOLOGIQUES.......................................................................................49
2- LE CHOIX D’UNE APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE QUANTITATIVE...................................................................53
3- PROBLÉMATIQUE, HYPOTHÈSES DE LA RECHERCHE ET MODÈLE CONCEPTUEL :............................................55
4. TERRAIN D’INVESTIGATION............................................................................................................................57
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................75
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................................76
TABLE DE MATIERES......................................................................................................................................78
VII
Liste des Tableaux
VIII
Liste de Figures
IX
INTRODUCTION GENERALE
Les marchés financiers sont des entités dynamiques et complexes où se déroulent des
échanges incessants de capitaux, d'actifs et d'informations. Au cœur de ces marchés se trouve
la multiplicité des annonces, qui font référence aux communiqués, aux déclarations et aux
informations divulguées par les entreprises, les gouvernements, les agences de régulation et
d'autres acteurs économiques. Ces annonces peuvent avoir un impact significatif sur les cours
boursiers et entraîner des fluctuations parfois spectaculaires.
De même, les annonces négatives, comme une révision à la baisse des prévisions de
bénéfices ou une enquête réglementaire, peuvent inciter les investisseurs à vendre leurs
actions, ce qui fait chuter les cours. Ces réactions peuvent être amplifiées par les
comportements de trading algorithmique et de haute fréquence, qui exécutent des transactions
en fonction d'algorithmes préétablis.
La fluctuation des cours boursiers est une réalité incontournable des marchés financiers.
Les prix des actifs peuvent varier en fonction d'une multitude de facteurs, tels que la
confiance des investisseurs, les conditions économiques, les taux d'intérêt, les flux de
capitaux, les tendances du marché et les nouvelles annonces. Ces fluctuations peuvent être
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brèves et volatiles, ou elles peuvent s'étendre sur une plus longue période et refléter des
tendances plus durables.
Les investisseurs doivent donc faire preuve d'une attention constante aux informations
et aux événements qui peuvent affecter les marchés. Il convient de souligner que la fluctuation
des cours boursiers présente à la fois des opportunités et des risques pour les investisseurs.
D'un côté, elle permet aux traders actifs de tirer profit des variations rapides des prix, en
utilisant des stratégies de trading à court terme. D'un autre côté, elle peut créer de l'incertitude
et de la volatilité, exposant ainsi les investisseurs à des pertes potentielles si leurs décisions
d'investissement ne sont pas bien fondées.
Dans ce contexte, il est crucial pour les investisseurs de comprendre les mécanismes
sous-jacents à la multiplicité des annonces et à la fluctuation des cours boursiers. Cela leur
permet de prendre des décisions éclairées, de gérer les risques de manière efficace et de saisir
les opportunités de gain sur les marchés financiers
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CHAPITRE I:
COMMUNICATION FINANCIERE DES
ENTREPRISES COTEES EN BOURSE : CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
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Introduction du premier chapitre :
La communication financière est un domaine crucial pour les entreprises, car elle leur
permet de maintenir une relation de confiance avec les parties prenantes du marché, telles que
les investisseurs, les analystes financiers, les médias et le grand public. Elle joue un rôle
essentiel dans la prise de décision des parties prenantes et influence leur perception de la
performance financière de l'entreprise. La communication financière vise à fournir des
informations claires, précises et fiables sur la situation financière de l'entreprise, ses résultats
opérationnels, sa stratégie et ses perspectives.
La communication financière est une pratique indispensable dans le monde des affaires.
Elle permet aux entreprises de présenter leur situation financière de manière transparente et
claire à différentes parties prenantes telles que les investisseurs, les actionnaires, les
créanciers, les régulateurs, etc. Dans cette section, nous avons abordé différentes notions clés
de la communication financière, notamment les définitions, les cibles, les objectifs, les
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typologies et les enjeux. En examinant chacun de ces éléments de manière approfondie, nous
avons pu comprendre comment la communication financière contribue à renforcer la
confiance et la crédibilité des entreprises tout en assurant une transparence accrue dans leur
gestion financière.
Imposée par la loi, la communication financière a été considérée comme une corvée
annuelle, actuellement elle est devenue une réelle préoccupation pour l’entreprise et ses
dirigeants. Limitée aux professionnels de la finance, elle s’adresse de plus en plus à un public
plus élargi. Plusieurs auteurs ont essayé de définir cette notion, (Elliott, 1994) 3 définit la
communication financière par rapport à son ultime objectif et qui est la construction de
l’image de l’entreprise. (De Teyssier, 1998), la définit comme un exercice qui participe au
dynamisme de la relation entre l’entreprise et ses différents publics (actionnaires et
communauté financière). Elle vise la création, le développement et le renforcement des liens
de l’entreprise avec ses environnements capitalistique, économique et financier. (Depoers,
2000) propose une définition de la communication financière comme « l’ensemble des
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obligations légales de publications ; la communication financière désignant alors un espace de
liberté, une marge de manœuvre, que le dirigeant peut exploiter afin de modifier l’image de
son entreprise ».
Les auteurs la définissent comme « un processus intégré dans la stratégie qui vise à
mieux faire connaître l’entreprise et ses dirigeants, promouvoir son image et exprimer ses
valeurs auprès des investisseurs et autres parties prenantes, en développant des outils de
communication qui permettent d’entretenir avec eux des relations à long terme ».
15
réglementaires et s’adressant à tous les partenaires de l’entreprise. Plusieurs facteurs ont
contribué à cette évolution ces dernières décennies, à savoir :
Tout investisseur, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une personne morale, a besoin de
savoir dans quoi, il investit, savoir si cet investissement est rentable, sécurisé, intéressant.
C’est pourquoi, investir dans une entreprise dont on connaît la situation financière, le projet et
perspectives, est essentiels. La demande d’information des investisseurs particuliers est
ponctuelle ; En effet, on observe des pics de demande à des moments clés de la vie de
l’entreprise tels que l’assemblée générale, le paiement de dividendes ou la publication des
résultats.
Les analystes ont pour mission d’évaluer et de faire des prévisions. La communication
financière est un outil de travail quotidien, en effet, ils sont en constante analyse
d’informations, afin de procéder aux meilleures opérations possibles.
Les créanciers :
Les créanciers, tels que les banques et les prêteurs, sont intéressés par la santé financière
de l'entreprise, car cela affecte leur capacité à être remboursés. La communication financière
peut aider à maintenir leur confiance en fournissant des informations précises et transparentes
sur les performances financières de l'entreprise.
16
Les concurrents :
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prendre des décisions plus éclairées, ce qui peut renforcer la confiance et la loyauté envers
l'entreprise.
Améliorer la gestion de la réputation : La communication financière peut également
aider à améliorer la gestion de la réputation de l'entreprise. En communiquant régulièrement
sur la performance financière de l'entreprise, les parties prenantes sont mieux informées et
peuvent avoir une image plus positive de l'entreprise. Cela peut aider à renforcer la réputation
de l'entreprise et à atténuer les risques de réputation associés à une communication financière
insuffisante ou inexacte.
Transparence et
responsabilité
Amélioration de
Aide à la prise de
la gestion de la
décision
réputation
Renforcement Conformité
des relations réglementaire
Valorisation de
l'entreprise
Les entreprises publient régulièrement des informations financières qui peuvent être
classées en deux catégories: les informations réglementées et les informations non
réglementées. Les informations réglementées sont obligatoires tandis que les informations
non réglementées sont volontaires. Ces deux types d'informations peuvent fournir des
perspectives différentes sur l'entreprise et sa performance financière, ainsi que son
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engagement envers la transparence et la responsabilité.
Les obligations d’information qui incombent aux émetteurs sont régies par des
dispositions légales et réglementaires. Il s’agit de :
- Informations occasionnelles :
Dans ce type d’informations il y’a les opérations qui s’inscrivent dans le cadre d’un
Appel Public à l’Epargne (APE), ainsi en application du Dahir portant de la loi n° 1-93-2122
notamment ces articles n° 16,17 et 18 ces dernières doivent dans les 20 jours qui suivent la
tenue de l’AGO, publier dans un journal d’annonces légales : Les états de synthèse-le résumé
du rapport du ou des commissaires au comptes (CAC) avec l’obligation semestrielle de
publier au dit journal le chiffre d’affaire et la situation provisoire.
Ainsi que l’article 146 de la loi 17- 95 précité stipule que tout actionnaire peut, à toute
époque, consulter les documents listés par l’article 141, ainsi que pour les trois derniers
exercices, procès-verbaux et feuilles de présence des AG tenues au cours de ces exercices.
19
- Informations périodiques :
L’information non règlementée dite volontaire selon F Pourtier (2004) est : « Tout ce
qui n’est pas normé ou obligatoire est donc volontaire », ainsi l’absence des informations
obligatoires (réglementées) nous donnent automatiquement des informations volontaires (non
règlementée), dans ce cas F Pourtier précise « c’est l’absence qui devient un acte volontaire
comme la diffusion discrétionnaire peut l’être ».
Ainsi, toute démarche volontariste, délibérée permet donc de dépasser les informations
financières obligatoires (réglementées et légales) et caractérise donc l'acte de communication
par le choix libre à fournir des informations comptables ou d’autres jugées pertinentes et
importantes pour la prise des décisions par les dirigeants.
La communication volontaire est perçue par les chercheurs et les professionnels des
marchés financiers comme un outil stratégique qui permet de baisser le coût de capital,
améliorer la qualité des relations avec les partenaires, renforcer son image, se faire remarquer
par les analystes et les aider à faire des prévisions les plus justes possibles (GUYOT, 2010).
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Source : Elaboré par nos propres soins
21
1-5 Les enjeux de la communication financière :
La communication financière est un enjeu majeur pour les entreprises cotées en bourse
et pour leurs investisseurs. Voici quelques-uns des principaux enjeux de la communication
financière :
Fidéliser les actionnaires et attirer de nouveaux investisseurs : Les actionnaires sont des
parties prenantes essentielles de l'entreprise et leur soutien est crucial pour son développement
à long terme. La communication financière doit permettre de maintenir leur confiance et leur
loyauté, tout en attirant de nouveaux investisseurs potentiels. Pour fidéliser les actionnaires,
l'entreprise doit leur fournir des informations claires et régulières sur ses performances
financières, ses projets futurs et sa stratégie de développement. Pour attirer de nouveaux
investisseurs, l'entreprise doit communiquer efficacement sur ses avantages concurrentiels, sa
position sur le marché, sa rentabilité et son potentiel de croissance.
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non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions financières et nuire à la réputation
de l'entreprise. La communication financière doit donc respecter les normes et les règles en
vigueur, en fournissant des informations précises et à jour sur les résultats financiers de
l'entreprise, ses projets futurs, ses risques et opportunités, etc.
Les entreprises cotées en bourse sont tenues de publier des rapports financiers réguliers,
tels que des rapports annuels, des rapports trimestriels et des rapports semestriels, qui
fournissent des informations financières détaillées sur leur performance passée et actuelle.
Ces rapports sont souvent accompagnés de présentations des différentes politique adoptés par
l’entreprise au cotés financier à savoir politique dividende, réduction des coûts, structure
financière etc.
En outre, les entreprises cotées en bourse doivent également être transparentes en ce qui
concerne les risques et les opportunités, ainsi que les pratiques de gouvernance d'entreprise.
Elles doivent également fournir des informations sur leur stratégie, leur planification à long
terme et leur performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).
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2-1 Les entreprises cotées en bourse au Maroc :
Au Maroc, les entreprises cotées en bourse doivent répondre à certaines conditions pour
pouvoir y être admises. Les entreprises doivent être constituées sous forme de sociétés
anonymes, de sociétés en commandite par actions ou de sociétés en participation. En outre, les
entreprises doivent remplir les conditions suivantes pour être admises à la cote de la Bourse
de Casablanca :
Capital social minimum : Le capital social minimum exigé pour les entreprises
souhaitant être cotées en bourse au Maroc est de 20 millions de dirhams. Cela signifie que
l'entreprise doit disposer d'un capital minimum pour répondre aux besoins de son activité, tout
en ayant des fonds suffisants pour se développer. L'objectif est de s'assurer que les entreprises
qui sont cotées en bourse ont une base financière solide.
Régularité comptable : Les entreprises qui souhaitent être cotées en bourse doivent avoir
des états financiers audités pendant les trois dernières années. Cela signifie que les états
financiers de l'entreprise doivent être vérifiés par un commissaire aux comptes indépendant.
Cette exigence vise à garantir que les informations financières présentées par l'entreprise sont
précises et fiables.
Plan d'affaires : Les entreprises qui souhaitent être cotées en bourse doivent avoir un
plan d'affaires clair et solide qui démontre leur capacité à croître et à générer des bénéfices
pour leurs actionnaires. Le plan d'affaires doit inclure une stratégie de croissance, une analyse
de marché et une description détaillée de la manière dont l'entreprise prévoit de réaliser ses
objectifs de croissance. L'objectif est de s'assurer que l'entreprise a une stratégie solide pour
maximiser les rendements de ses actionnaires.
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Respect des règles de la Bourse : Les entreprises cotées en bourse doivent respecter les
règles et réglementations de la Bourse de Casablanca en matière de diffusion d'informations
financières et d'information aux investisseurs. Les entreprises doivent s'assurer que toutes les
informations qu'elles fournissent sont exactes et complètes, et doivent respecter les délais de
publication de ces informations. Les entreprises doivent également respecter les exigences en
matière de communication avec les actionnaires et de conduite des assemblées générales des
actionnaires. L'objectif est de garantir que les entreprises cotées en bourse respectent les
normes les plus élevées de transparence et de gouvernance, ce qui renforce la confiance des
investisseurs dans le marché boursier marocain.
La communication financière est essentielle pour les entreprises cotées en bourse car
elle leur permet de maintenir une relation de confiance avec leurs investisseurs et les parties
prenantes. Cette communication est un moyen de fournir aux investisseurs et aux analystes
financiers les informations nécessaires pour évaluer la performance financière de l'entreprise
et prendre des décisions d'investissement éclairées.
La communication financière est essentielle pour les entreprises cotées en bourse car
elle leur permet de maintenir une relation de confiance avec leurs investisseurs et les parties
prenantes. Cette communication est un moyen de fournir aux investisseurs et aux analystes
financiers les informations nécessaires pour évaluer la performance financière de l'entreprise
et prendre des décisions d'investissement éclairées.
- Transparence : Les entreprises cotées en bourse sont tenues de respecter les règles et
les réglementations établies par les organismes de réglementation, tels que les autorités de
marché et les bourses. La communication financière permet à l'entreprise de fournir des
informations précises et fiables sur ses résultats financiers, ses activités et ses projets en cours.
- Confiance des investisseurs : Les investisseurs ont besoin d'informations pour évaluer
l'entreprise et prendre des décisions d'investissement. La communication financière régulière
et transparente permet de renforcer la confiance des investisseurs dans l'entreprise.
- Réduction de la volatilité : Une communication financière efficace peut aider à réduire
la volatilité du marché. Lorsque les investisseurs ont une compréhension claire de la situation
financière de l'entreprise, ils sont moins susceptibles de réagir exagérément aux événements
qui peuvent avoir un impact sur l'entreprise.
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- Image de marque : La communication financière peut également avoir un impact sur
l'image de marque de l'entreprise. Une communication efficace peut renforcer la perception
que les investisseurs ont de l'entreprise et aider à créer une image de marque positive.
- Accès aux marchés de capitaux : Les entreprises cotées en bourse ont accès aux
marchés de capitaux, ce qui leur permet de lever des fonds pour financer leur croissance et
leurs activités. Cependant, pour attirer les investisseurs, ces entreprises doivent fournir des
informations financières claires et précises. Les investisseurs veulent être sûrs que leur
investissement est bien placé et que l'entreprise est en mesure de rembourser ses dettes et de
verser des dividendes. La communication financière est donc un élément crucial pour attirer
les investisseurs et pour maintenir un accès aux marchés de capitaux.
- Réglementation : Les entreprises cotées en bourse sont soumises à de nombreuses
réglementations, notamment en matière de divulgation d'informations. Ces réglementations
imposent des normes strictes en matière de communication financière, ce qui permet de
garantir que les investisseurs ont accès à des informations claires et précises sur l'entreprise.
La communication financière est donc un moyen pour les entreprises de se conformer aux
réglementations et de démontrer leur engagement envers la transparence et l'éthique.
- Gestion des relations avec les investisseurs : La communication financière permet aux
entreprises cotées en bourse de gérer leurs relations avec les investisseurs et de maintenir un
dialogue ouvert avec eux. Cela peut aider à prévenir les malentendus et à résoudre rapidement
les problèmes potentiels. En répondant aux questions des investisseurs et en leur fournissant
des informations régulières, les entreprises peuvent également établir des relations de
confiance à long terme avec les investisseurs, ce qui peut se traduire par une augmentation de
la valeur des actions.
- Anticipation des tendances : La communication financière peut également aider les
entreprises cotées en bourse à anticiper les tendances du marché et à identifier les
opportunités d'investissement. En surveillant de près les réactions des investisseurs à leurs
communications financières, les entreprises peuvent mieux comprendre les préoccupations et
les attentes des investisseurs et ajuster leur stratégie en conséquence.
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peuvent maintenir une image de marque positive et maximiser la valeur pour leurs
actionnaires.
Respect des règles de gouvernance d'entreprise : Les entreprises cotées doivent respecter
les règles de gouvernance d'entreprise établies par la COB. Ces règles visent à garantir une
gestion saine et transparente de l'entreprise, ainsi que la protection des intérêts des
actionnaires et des investisseurs. Les règles de gouvernance d'entreprise incluent des
exigences relatives à la composition du conseil d'administration, à la rémunération des
dirigeants, à l'audit interne et externe et à la gestion des conflits d'intérêts. Les entreprises
doivent également respecter les principes de transparence et de responsabilité et publier un
code de conduite pour les administrateurs et les dirigeants.
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annuelles pour permettre aux actionnaires de poser des questions et de voter sur les
résolutions importantes. La COB exige que les entreprises respectent des normes de
transparence et de qualité dans leur communication avec les actionnaires, y compris
l'utilisation de médias électroniques pour diffuser des informations.
Publication d'un rapport annuel : Les entreprises cotées sont tenues de publier un rapport
annuel qui présente les activités de l'entreprise au cours de l'année écoulée, ainsi que les
perspectives pour l'avenir. Ce rapport doit inclure des informations sur la performance
financière, les activités opérationnelles, la stratégie de l'entreprise, les risques et les
opportunités, la gouvernance d'entreprise et la responsabilité sociale et environnementale. La
COB exige que les rapports annuels soient clairs, complets et conformes aux normes
internationales de présentation d'informations.
Conclusion chapitre 1 :
Enfin, la communication financière est un élément clé de la relation entre les entreprises
cotées en bourse et leurs parties prenantes, en particulier les investisseurs. La qualité de la
communication financière peut influencer positivement ou négativement le rendement
boursier d'une entreprise, car les investisseurs ont besoin d'informations précises et fiables
pour prendre des décisions d'investissement éclairées. Dans ce chapitre, nous avons examiné
les différents aspects de la communication financière des entreprises cotées en bourse, en
explorant les théories et les cadres conceptuels qui peuvent aider à comprendre la relation
entre la communication financière et le rendement boursier. Nous avons également souligné
l'importance de la transparence et de l'exactitude des informations financières communiquées,
ainsi que l'impact des réglementations sur la communication financière des entreprises cotées
en bourse. Enfin, nous avons souligné l'importance de la communication financière pour la
gestion de la réputation de l'entreprise et la confiance des investisseurs.
28
CHAPITRE 2 :
LA COMMUNICATION FINANCIERE ET LE
RENDEMENT BOURSIER : RECENSION DES
ECRITS
29
Introduction deuxième chapitre :
L'effet clientèle est une autre théorie qui suggère que les investisseurs ont des
préférences spécifiques en matière de risque et de rendement. Selon cette théorie, les
investisseurs préfèrent investir dans des entreprises qui correspondent à leur profil de risque et
de rendement. Par conséquent, les entreprises qui communiquent des informations financières
qui correspondent aux préférences des investisseurs sont plus susceptibles de voir leur
rendement boursier augmenter.
Enfin, la théorie d'agence suppose qu'il existe une relation conflictuelle entre les
actionnaires et les dirigeants d'une entreprise. Selon cette théorie, les dirigeants peuvent agir
dans leur propre intérêt plutôt que dans l'intérêt des actionnaires. Les informations financières
communiquées par les entreprises peuvent être utilisées pour surveiller les performances des
dirigeants et garantir qu'ils agissent dans l'intérêt des actionnaires.
30
En explorant ces différentes théories, ce chapitre contribue à notre compréhension de la
relation complexe entre la communication financière et le rendement boursier.
La théorie des signaux est une branche de la théorie économique qui cherche à
comprendre comment les agents économiques communiquent et s'informent les uns les autres
dans des situations asymétriques d'information. Dans le contexte de la relation entre la
publication des états financiers et le rendement boursier, la théorie des signaux est pertinente
car elle nous aide à comprendre comment les entreprises communiquent avec les investisseurs
en publiant des informations financières.
Tout d'abord, il est important de comprendre que les investisseurs ont des informations
asymétriques par rapport aux entreprises. Les entreprises ont accès à des informations
privilégiées sur leur propre performance financière, tandis que les investisseurs n'ont qu'un
accès limité à ces informations. Par conséquent, lorsque les entreprises publient leurs états
financiers, elles fournissent des signaux aux investisseurs qui leur permettent d'évaluer la
performance financière de l'entreprise.
31
vendre des actions de l'entreprise, ce qui peut faire baisser le prix des actions et générer un
rendement boursier négatif.
Enfin, la qualité des informations financières publiées par une entreprise peut également
influencer le rendement boursier. Les investisseurs accordent généralement plus de valeur aux
informations financières de haute qualité, car elles leur permettent de prendre des décisions
d'investissement plus éclairées.
Par conséquent, les entreprises qui publient des informations financières de haute
qualité peuvent être récompensées par des investisseurs qui achètent des actions de
l'entreprise, ce qui peut entraîner une augmentation du prix des actions et un rendement
boursier positif.
En résumé, la théorie des signaux nous aide à comprendre comment les entreprises
communiquent avec les investisseurs en publiant des informations financières. La publication
des états financiers peut avoir un effet sur le comportement des investisseurs sur le marché
boursier, et la qualité des informations financières peut influencer le rendement boursier. Les
entreprises qui publient des informations financières de haute qualité peuvent être
récompensées par des investisseurs qui achètent des actions de l'entreprise, ce qui peut
entraîner une augmentation du prix des actions et un rendement boursier positif.
La théorie des signaux est basée sur le principe que les informations sont coûteuses à
produire et à obtenir, et que les individus ont des connaissances inégales. Dans un marché
financier, les entreprises ont généralement un avantage en matière d'information sur les
investisseurs, car elles ont des informations privilégiées sur leur performance financière. Les
investisseurs ont donc besoin de signaux pour comprendre la qualité des opportunités
d'investissement.
La publication des états financiers est l'un des moyens utilisés par les entreprises pour
communiquer des signaux aux investisseurs. Les états financiers fournissent des informations
sur la performance financière de l'entreprise, notamment ses revenus, ses coûts, ses bénéfices
et ses flux de trésorerie. Les investisseurs peuvent utiliser ces informations pour évaluer la
qualité de l'entreprise et prendre des décisions d'investissement éclairées.
La publication des états financiers peut avoir un effet sur le comportement des
investisseurs sur le marché boursier. Lorsqu'une entreprise publie des états financiers positifs,
cela peut inciter les investisseurs à acheter des actions de l'entreprise, ce qui peut faire
augmenter le prix des actions et générer un rendement boursier positif. De même, lorsque des
32
états financiers négatifs sont publiés, cela peut inciter les investisseurs à vendre des actions de
l'entreprise, ce qui peut faire baisser le prix des actions et générer un rendement boursier
négatif.
Cependant, la qualité des informations financières publiées par une entreprise peut
également influencer le rendement boursier. Les investisseurs accordent généralement plus de
valeur aux informations financières de haute qualité, car elles leur permettent de prendre des
décisions d'investissement plus éclairées. Par conséquent, les entreprises qui publient des
informations financières de haute qualité peuvent être récompensées par des investisseurs qui
achètent des actions de l'entreprise, ce qui peut entraîner une augmentation du prix des actions
et un rendement boursier positif.
La qualité des informations financières peut être évaluée selon plusieurs critères, tels
que la précision, la pertinence et la comparabilité. Les états financiers doivent être précis et
refléter fidèlement la performance financière de l'entreprise.
Ils doivent également être pertinents pour les investisseurs, c'est-à-dire qu'ils doivent
fournir des informations importantes pour l'évaluation de l'entreprise. Enfin, les états
financiers doivent être comparables, ce qui signifie que les investisseurs peuvent les comparer
facilement à ceux des autres entreprises.
En résumé, la théorie des signaux nous aide à comprendre comment les entreprises
communiquent avec les investisseurs en publiant des informations financières. La publication
des états financiers peut avoir un effet sur le comportement des investisseurs sur le marché
boursier, et la qualité des informations financières peut influencer le rendement boursier.
Les entreprises qui publient des informations financières de haute qualité peuvent être
récompensées par des investisseurs qui achètent des actions de l'entreprise, ce qui peut
entraîner une augmentation du prix des actions et un rendement boursier positif. En revanche,
les entreprises qui publient des informations financières de mauvaise qualité ou trompeuses
peuvent être sanctionnées par des investisseurs qui vendent leurs actions, ce qui peut entraîner
une baisse du prix des actions et un rendement boursier négatif.
Il convient de noter que la publication des états financiers n'est pas la seule source de
signaux pour les investisseurs. Les entreprises peuvent également communiquer des signaux
par d'autres moyens, tels que des communiqués de presse, des présentations aux investisseurs,
des annonces de fusion-acquisition ou de changement de direction, etc. Les signaux peuvent
33
également provenir d'autres sources, telles que les analystes financiers, les régulateurs, les
médias, etc.
Enfin, il est important de noter que la relation entre la publication des états financiers et
le rendement boursier n'est pas toujours claire et linéaire. Les investisseurs peuvent réagir
différemment à la publication des états financiers en fonction de divers facteurs, tels que les
attentes du marché, la qualité des informations financières, les conditions économiques et
politiques, etc. Par conséquent, il est important d'analyser la relation entre la publication des
états financiers et le rendement boursier dans un contexte plus large et de tenir compte de
divers facteurs qui peuvent influencer cette relation.
La théorie de l'arbitrage est une théorie financière qui postule que les investisseurs
cherchent à tirer profit des incohérences sur le marché en achetant des actifs sous-évalués et
en vendant des actifs surévalués. Cette théorie est pertinente dans le contexte de la relation
entre la structure financière et le rendement boursier, car elle suggère que les investisseurs
peuvent chercher à identifier les entreprises sous-évaluées en raison de leur structure
financière solide.
Lorsqu'une entreprise dispose d'une structure financière solide, cela peut se traduire par
un faible niveau d'endettement, une forte liquidité et une capacité à générer des bénéfices
réguliers. Ces facteurs peuvent attirer les investisseurs, car ils sont perçus comme des signaux
positifs de la qualité de l'entreprise et de sa capacité à générer des rendements futurs.
Cependant, il est important de noter que la théorie de l'arbitrage suppose que les
investisseurs disposent d'une information complète et précise sur le marché, ce qui peut ne pas
toujours être le cas dans la réalité. En effet, les investisseurs peuvent avoir des informations
différentes ou incomplètes sur les entreprises, ce qui peut conduire à des évaluations
différentes de la qualité de la structure financière.
34
De plus, la théorie de l'arbitrage suppose que les investisseurs peuvent facilement
acheter et vendre des actions pour profiter des incohérences du marché. Cependant, cela peut
ne pas toujours être le cas en raison de facteurs tels que les coûts de transaction, les
restrictions réglementaires ou les contraintes de liquidité.
Malgré ces limites, la théorie de l'arbitrage reste pertinente pour comprendre la relation
entre la structure financière et le rendement boursier. En effet, les investisseurs peuvent être
attirés par les entreprises qui disposent d'une structure financière solide, car cela peut leur
donner un avantage compétitif sur le marché en termes de rentabilité. De même, les
entreprises qui ont une structure financière saine peuvent attirer les investisseurs en raison de
leur potentiel de croissance à long terme, ce qui peut se traduire par un rendement boursier
élevé.
En outre, la théorie de l'arbitrage peut également être utilisée pour expliquer les
phénomènes tels que les bulles spéculatives et les krachs boursiers. Dans une bulle
spéculative, les investisseurs achètent des actifs surévalués dans l'espoir de réaliser un profit
rapide, ce qui peut conduire à une inflation artificielle des prix et à une évaluation excessive
des actifs. Lorsque la bulle éclate, les investisseurs peuvent subir des pertes importantes. La
théorie de l'arbitrage suggère que les investisseurs peuvent être plus susceptibles de participer
35
à une bulle spéculative s'ils sont influencés par des biais comportementaux tels que l'excès de
confiance ou la peur de manquer une opportunité.
La théorie de l'effet de clientèle est une théorie financière qui postule que la politique de
distribution des dividendes d'une entreprise peut être utilisée pour attirer des investisseurs
ayant des préférences différentes. Selon cette théorie, les investisseurs ont des préférences
différentes en matière de politique de distribution des dividendes en fonction de leur profil
d'investissement, tel que leur âge, leur situation financière, leurs objectifs de placement, etc.
Les entreprises qui adaptent leur politique de distribution des dividendes aux préférences de
leurs investisseurs peuvent attirer une clientèle plus large et donc augmenter leur base
d'investisseurs, ce qui peut entraîner une hausse du cours de bourse et du rendement boursier.
La théorie de l'effet de clientèle suggère que les investisseurs ont des préférences
différentes en matière de politique de distribution des dividendes en fonction de leur profil
d'investissement. Par exemple, les investisseurs à la retraite ou ceux qui cherchent des revenus
stables peuvent préférer les entreprises qui versent des dividendes élevés et réguliers. En
revanche, les investisseurs plus jeunes et à la recherche de croissance peuvent préférer les
entreprises qui retiennent les bénéfices pour financer de nouveaux projets ou pour racheter des
actions.
36
Les entreprises peuvent adapter leur politique de distribution des dividendes pour
répondre aux préférences de leurs investisseurs. Par exemple, une entreprise qui a
traditionnellement versé des dividendes élevés peut décider de réduire les versements de
dividendes et de réinvestir les bénéfices dans des projets de croissance si elle cherche à attirer
des investisseurs plus jeunes et à la recherche de croissance. À l'inverse, une entreprise qui a
retenu des bénéfices pendant un certain temps peut décider de verser des dividendes élevés
pour attirer des investisseurs à la retraite ou ceux qui cherchent des revenus stables.
En adaptant leur politique de distribution des dividendes, les entreprises peuvent attirer
de nouveaux investisseurs et fidéliser les investisseurs existants. Cette fidélisation peut se
traduire par une augmentation de la demande pour les actions de l'entreprise, ce qui peut
entraîner une hausse du cours de bourse et du rendement boursier.
Cependant, il y a aussi des limites à l'effet de clientèle. Les investisseurs peuvent être
réticents à investir dans une entreprise qui modifie sa politique de distribution des dividendes
trop souvent ou de manière imprévisible. De plus, une entreprise qui verse des dividendes
élevés pendant une longue période peut créer des attentes chez les investisseurs, qui peuvent
devenir mécontents si l'entreprise décide de réduire les versements de dividendes ou de les
supprimer.
En outre, les entreprises doivent également prendre en compte leur propre situation
financière et leurs projets futurs avant de décider de la politique de distribution des
dividendes, car une distribution de dividendes trop élevée peut compromettre leur capacité à
investir dans la croissance future de l'entreprise.
Enfin, il convient de noter que l'effet de clientèle ne s'applique pas seulement aux
dividendes, mais aussi aux autres politiques de distribution de richesse, telles que les rachats
37
d'actions. Les entreprises peuvent utiliser des rachats d'actions pour répondre aux préférences
de certains investisseurs qui préfèrent une augmentation du prix de l'action plutôt qu'un
versement de dividendes. Cependant, comme pour les dividendes, les rachats d'actions
peuvent être perçus de manière différente selon les investisseurs et leur profil
d'investissement.
La théorie de l'agence est l'une des principales théories financières qui explique la
relation entre les actionnaires et les dirigeants d'une entreprise. Selon cette théorie, les
actionnaires ont confié la gestion de l'entreprise aux dirigeants, mais ils ne peuvent pas
contrôler toutes les actions des dirigeants. Les dirigeants peuvent être tentés de poursuivre des
intérêts personnels plutôt que les intérêts des actionnaires. La théorie de l'agence étudie les
moyens par lesquels les actionnaires peuvent s'assurer que les dirigeants agissent dans leur
intérêt.
La théorie de l'agence identifie deux types de coûts pour les actionnaires : les coûts de
surveillance et les coûts d'agence. Les coûts de surveillance sont les coûts encourus par les
actionnaires pour superviser les dirigeants et s'assurer qu'ils agissent dans l'intérêt des
actionnaires. Les coûts d'agence sont les coûts encourus lorsque les intérêts des dirigeants
diffèrent des intérêts des actionnaires. Ces coûts d'agence peuvent prendre la forme de
comportements opportunistes tels que la prise de décisions qui favorisent les intérêts
personnels des dirigeants plutôt que les intérêts des actionnaires.
38
Source : Elaboré par nos propres soins
Bien que cette théorie d’agence identifie également que les mécanismes de gouvernance
d'entreprise comme moyen de réduire les coûts d'agence. Les mécanismes de gouvernance
d'entreprise sont les processus, les pratiques et les structures qui permettent de superviser les
dirigeants et de s'assurer qu'ils agissent dans l'intérêt des actionnaires.
39
Les mécanismes de gouvernance d'entreprise incluent notamment :
La rémunération des dirigeants : La rémunération des dirigeants doit être alignée sur les
intérêts des actionnaires. Les dirigeants doivent être rémunérés en fonction des résultats
financiers de l'entreprise et de la création de valeur pour les actionnaires.
Cela peut conduire à des conflits entre les actionnaires et les dirigeants, ainsi qu'à des
inefficacités dans la gestion de l'entreprise. Par exemple, les dirigeants peuvent être tentés de
poursuivre des projets qui n'ont pas de valeur ajoutée pour l'entreprise, mais qui leur
permettent d'obtenir des avantages personnels, tels que des salaires et des bonus élevés. Cela
peut entraîner une allocation inefficace des ressources de l'entreprise et une baisse du
rendement des actionnaires.
40
Enfin, la théorie de l'agence reconnaît que les intérêts des actionnaires ne sont pas
nécessairement alignés sur ceux de la société dans son ensemble. Les dirigeants peuvent être
tentés de poursuivre des stratégies qui sont bénéfiques pour les actionnaires à court terme,
mais qui ont des conséquences néfastes pour la société à long terme. Par exemple, une
entreprise peut réduire ses coûts en délocalisant ses activités dans des pays à faible coût, mais
cela peut avoir des conséquences négatives pour les travailleurs et les communautés locales.
En résumé, la théorie de l'agence est une théorie importante dans la finance qui explique
les conflits d'intérêts entre les actionnaires et les dirigeants d'une entreprise. Les mécanismes
de gouvernance d'entreprise sont un moyen de réduire les coûts d'agence, mais ils ne sont pas
parfaits et peuvent être contournés par des dirigeants opportunistes. Une culture d'entreprise et
des normes éthiques solides peuvent aider à réduire les comportements opportunistes, mais il
est important de reconnaître que les intérêts des actionnaires ne sont pas nécessairement
alignés sur ceux de la société dans son ensemble.
La communication financière est un aspect crucial pour les entreprises cotées en bourse,
car elle leur permet de communiquer avec les investisseurs et les parties prenantes sur leur
performance financière et leur stratégie à long terme. La qualité de la communication
financière peut avoir un impact significatif sur le rendement boursier d'une entreprise.
En effet, les investisseurs ont besoin d'informations précises et fiables pour prendre des
décisions d'investissement éclairées. Dans cette section, nous examinerons donc de plus près
la relation entre la communication financière et le rendement boursier, en explorant les
différents aspects de la communication financière qui peuvent influencer les investisseurs et
les facteurs qui peuvent affecter le rendement boursier d'une entreprise.
Le rendement boursier est un concept clé en finance qui permet aux investisseurs de
mesurer la performance de leur portefeuille d'actions ou d'un investissement individuel en
actions. Il se réfère au bénéfice ou à la perte réalisée sur une période donnée et est exprimé en
pourcentage.
41
marché boursier et les dividendes versés par les entreprises. Les investisseurs peuvent utiliser
ces facteurs pour prédire les tendances du marché et prendre des décisions d'investissement
éclairées.
Le rendement boursier est souvent utilisé pour évaluer la performance d'un portefeuille
d'actions. Par exemple, un investisseur peut comparer le rendement de son portefeuille à celui
d'un indice boursier tel que le S&P 500 pour déterminer si son portefeuille a surperformé ou
sous-performé le marché.
Le rendement boursier peut également être utilisé pour comparer les rendements entre
différents investissements. Par exemple, un investisseur peut comparer le rendement d'une
action à celui d'une obligation pour déterminer quel investissement est le plus rentable.
Cependant, il est important de noter que le rendement boursier n'est pas la seule mesure
de la performance d'un investissement. D'autres facteurs, tels que le risque et la liquidité,
doivent également être pris en compte. Par conséquent, les investisseurs doivent utiliser le
rendement boursier en conjonction avec d'autres mesures pour prendre des décisions
d'investissement éclairées.
Bien que le rendement boursier est un concept important en finance qui permet aux
investisseurs de mesurer la performance de leur portefeuille d'actions ou d'un investissement
individuel en actions. Il est influencé par de nombreux facteurs et peut être utilisé pour
évaluer la performance d'un portefeuille d'actions ou comparer les rendements entre différents
investissements. Cependant, il doit être utilisé en conjonction avec d'autres mesures pour
prendre des décisions d'investissement éclairées.
42
2-1 La prépondérance du rendement boursier dans la gestion du risque
d'investissement :
Le rendement boursier est un concept clé pour tout investisseur qui cherche à faire
fructifier son argent en achetant des actions sur les marchés financiers. En effet, le rendement
boursier représente le bénéfice qu'un investisseur peut réaliser sur ses investissements en
actions, en fonction de l'évolution des cours de ces actions. Dans cet article, nous allons
expliquer en détail l'importance du rendement boursier pour l'investisseur.
Le rendement boursier est le profit réalisé par un investisseur sur une action, exprimé en
pourcentage. Ce rendement est généralement calculé en fonction de l'évolution du cours de
l'action et des dividendes versés par la société émettrice de l'action. Les dividendes sont les
sommes d'argent que les entreprises versent à leurs actionnaires pour récompenser leur
investissement.
De plus, le rendement boursier est un indicateur important pour la prise de décision des
investisseurs. En effet, le rendement boursier peut influencer la décision d'un investisseur
d'acheter ou de vendre des actions. Si un investisseur constate que le rendement de ses actions
est faible, il peut décider de vendre ces actions et d'investir dans des actions offrant un
rendement plus élevé.
43
Enfin, le rendement boursier peut constituer une source de revenus complémentaires
pour l'investisseur. Les dividendes versés par les entreprises peuvent représenter une somme
d'argent régulière, qui peut être réinvestie pour générer des gains en capital supplémentaires.
Les investisseurs peuvent également utiliser les dividendes pour financer d'autres projets,
comme l'achat de biens immobiliers ou le financement de leur retraite.
Cependant, il est important de noter que le rendement boursier comporte également des
risques. Les investisseurs peuvent subir des pertes importantes en cas de baisse du cours d'une
action, et les fluctuations du marché peuvent être imprévisibles. Il est donc essentiel pour les
investisseurs de comprendre les risques associés à l'investissement en actions et de diversifier
leur portefeuille pour minimiser les pertes potentielles.
De plus, le rendement boursier peut être influencé par de nombreux facteurs externes,
tels que les changements économiques, les événements politiques, les guerres ou les
catastrophes naturelles. Ces facteurs peuvent avoir un impact significatif sur les cours des
actions et, par conséquent, sur le rendement boursier.
Cela signifie qu'il est important pour les investisseurs de surveiller régulièrement les
marchés financiers et de comprendre les facteurs qui influencent le rendement boursier. Les
investisseurs doivent également être prêts à ajuster leur portefeuille d'investissement en
fonction des tendances du marché et des changements économiques.
Il est important de noter que le rendement boursier peut être affecté par les frais et les
taxes associés à l'investissement en actions. Les investisseurs doivent tenir compte de ces
coûts lorsqu'ils prennent des décisions d'investissement et doivent veiller à ce que les
rendements générés par leurs investissements compensent ces coûts.
44
En conclusion, le rendement boursier est un élément clé pour tout investisseur qui
cherche à faire fructifier son argent en achetant des actions sur les marchés financiers. Le
rendement boursier est un indicateur important de la performance d'un investissement en
actions et peut influencer les décisions d'investissement des investisseurs. Toutefois, il est
important de comprendre que le rendement boursier comporte également des risques, et les
investisseurs doivent être prêts à ajuster leur portefeuille en fonction des tendances du marché
et des changements économiques. Les investisseurs doivent également tenir compte des frais
et des taxes associés à l'investissement en actions pour assurer la rentabilité de leurs
investissements
Le rendement boursier d'une entreprise est influencé par une multitude de facteurs
internes et externes. Les facteurs internes sont liés aux caractéristiques propres de l'entreprise,
tels que sa structure financière, ses performances opérationnelles et ses décisions stratégiques.
Les décisions stratégiques : les décisions stratégiques prises par l'entreprise, telles que le
choix des produits à développer ou des marchés à cibler, peuvent avoir un impact sur son
rendement boursier. Si l'entreprise prend de bonnes décisions stratégiques, elle peut
augmenter son chiffre d'affaires et sa rentabilité, ce qui peut se traduire par une hausse du
cours de l'action.
45
culture d'entreprise forte et positive peut mener à des performances opérationnelles
supérieures, tandis qu'une culture négative peut entraîner des performances décevantes.
Les compétences des employés : les compétences des employés peuvent influencer le
rendement boursier de l'entreprise. Des employés compétents peuvent améliorer les
performances opérationnelles de l'entreprise, ce qui peut se traduire par une hausse du cours
de l'action.
Les coûts de production : les coûts de production de l'entreprise peuvent influencer son
rendement boursier. Si l'entreprise est capable de réduire ses coûts de production, elle peut
améliorer sa rentabilité et son cours de l'action.
46
La qualité de l'information financière joue un rôle crucial dans la prise de décision
d'investissement des investisseurs. L'information financière fournie par une entreprise doit
être complète, fiable, pertinente et transparente pour permettre aux investisseurs d'évaluer
correctement la performance de l'entreprise et de prendre des décisions d'investissement
éclairées. Dans cette partie, nous allons examiner comment la qualité de l'information
financière peut impacter le rendement boursier.
47
également plus susceptibles d'investir dans une entreprise qui fournit une information
financière de qualité, ce qui peut entraîner une hausse de son cours de bourse.
D'un autre côté, les entreprises qui fournissent une information financière de mauvaise
qualité peuvent subir une baisse de leur cours de bourse. Les investisseurs peuvent être
réticents à investir dans une entreprise qui ne fournit pas une information financière de
qualité, ce qui peut se traduire par une baisse de son cours de bourse.
Alors on peut dire que la qualité de l'information financière est un élément essentiel
pour la prise de décision d'investissement des investisseurs. Les entreprises qui fournissent
une information financière de qualité peuvent bénéficier d'un impact positif sur leur
rendement boursier, tandis que les entreprises qui fournissent une information financière de
mauvaise qualité risquent de subir une baisse de leur cours de bourse.
48
Conclusion Chapitre 2 :
Enfin, nous avons noté que malgré les avancées significatives dans la compréhension de
la relation entre la communication financière et le rendement boursier, il reste encore des
lacunes dans les connaissances et des questions en suspens. Des recherches supplémentaires
au niveau empirique sont nécessaires pour explorer les mécanismes sous-jacents à cette
relation, en particulier dans un contexte de marché en constante évolution.
49
CHAPITRE 3 :
50
I. Cadre épistémologique et méthodologie de la recherche adoptée
Le paradigme positiviste
La méthodologie de recherche est donc un plan d’action sur le terrain, qui permet de
confronter les acquis théoriques à la réalité et permet de confirmer ou infirmer les hypothèses
avancées quant à la problématique de la recherche.
En sciences de gestion, Chai (2002) considère que la recherche scientifique est une
activité de création de connaissances qui ressemble à la fabrication de produit ou de service.
Pour rendre un bon produit scientifique, le chercheur est amené à :
51
position épistémologique émane d’un apprentissage des différents courants mais également de
la problématique, du contexte de la recherche et des choix méthodologiques.
Pour le positivisme, il s’agit d’une approche déduite des sciences naturelles et exactes,
où l’objectif est l’étude des phénomènes naturelles et la recherches des relations causales et de
prédire les événements. Le positivisme est un paradigme qui se concentre sur l’empirisme sur
les analyses statistiques dans la poursuite et l’interprétation des résultats d’une enquête. Les
positivistes admettent qu’il n’existe qu’une et une seule réalité que le chercheur essaye de
restituer de la manière la plus neutre et la plus objective. Cette objectivité découle d’un
certain nombre d’hypothèses neutres où la réalité est indépendante du chercheur qui l’observe
ou l’expérimente (Perret et Séville, 2003). Selon Lapointe (1996, p. 10), cette posture suppose
« l’existence d’une réalité stable, extérieure et indépendante du sujet. Cette réalité peut être
appréhendée par l’expérience scientifique ou la méthode expérimentale. La connaissance qui
en résulte est alors considérée comme étant le miroir de la réalité. Le critère de fidélité entre
les savoir ainsi générés et la réalité extérieure devient l’indicateur de validité ou de
scientificité de la connaissance ».
Nous pouvons dire alors, que les tenants du courant positivistes vont dans le sens ou la
réalité existe en soi et elle est extérieure et indépendante du chercheur qui essaye de la
vérifier ; l’objet étant la réalité et le sujet l’observateur ou l’expérimentateur. (Perret et
Séville, 2015).
Par ailleurs, les positivistes adoptent comme approche qu’ils appellent l’approche
hypothético-déductive. Cette approche consiste à émettre des hypothèses, les tester,
rassembler des données et obtenir des résultats. La construction de cette approche va du
général au particulier. Le chercheur formule une question de recherche sur la base d’une
théorie générale. Ensuite, il émet des hypothèses à vérifier à la lumière de la théorie en
question.
52
Figure 6: Processus de recherche selon l’approche hypothético-déductive
Conduite de l’étude
Les résultats
vérifient-ils
Développer une les Compte rendu des
Non Oui
explication hypothèses ? résultats
alternative
53
Le paradigme interprétativiste :
Nous pouvons constater alors, que les données sont interprétées de la réalité, ces
interprétations sont pour quelques auteurs objectifs (Miles et Huberman, 1991), comme elles
peuvent être subjectives.
Le paradigme constructiviste :
Ce paradigme soutient la réalité d’un point de vue autre que celui du positivisme. En
effet, il n’existe pas une seule réalité mais plusieurs qui sont construites par l’individu suite à
se expériences, la réalité est donc subjective et dépend du sujet lui-même.
-La première hypothèse ne repose que sur ce qui est connaissable par l’être humain. La
réalité connaissable est « perçue ou définie par l'expérience que s'en construit chaque sujet
prenant conscience ou connaissant » (Le Moigne, 1995).
54
-la deuxième hypothèse est phénoménologique dans le sens ou le sujet connaissant est le
seul capable de construire la connaissance. Dans cette perspective, on considère que le monde
est construit, et nous ne pouvons que se représenter la réalité ou la construire (Martinet,
1990).
Hypothèse ontologique
Hypothèse phénoménologique
Statut de la Existence d’une essence
L’essence de l’objet ne peut être atteinte
connaissance propre à l’objet de
ou n’existe pas
connaissance
Production de la
La découverte L’interprétation La construction
connaissance
Statut privilégié
Chemin de la Statut privilégié de Statut privilégié de
de la
connaissance l’explication la construction
compréhension
Vérification
Idiographie Adéquation
Critères de validité Confirmabilité
Empathie Enseingnabilité
réfutabilité
55
Ce postulat nous a conduit a reposé sur une approche quantitative, qui reste la plus
dominante en sciences de gestion. En effet, cette approche permet de quantifier les résultats,
ce qui leur donne plus de sens et elle va nous aider à répondre sur notre problématique.
Avantages Inconvénients
Objectif : Tester et vérifier la réalité d’un objet théorique
- La possibilité de s’appuyer sur une
- Les mesures qui tendent à être peu
certaine tradition cumulative des
flexibles d’utilisation et parfois
connaissances
artificielles
- La collecte rapide et économique
- Faible capacité à expliquer les
des données
processus et le sens que les gens
- La mise en évidence de résultats
attribuent à leurs actions
directement pertinents pour
- Les difficultés des méthodologies
l’action managériale
quantitatives à générer une théorie
- Objectivité des résultats
- Peu de flexibilité dans le recueil des
- Possibilité de généralisation des
Données
résultats
Nous pouvons conclure, alors que l’approche confirmatoire vise à établir des relations
de cause à effet ayant trait à un phénomène social. Partant d’hypothèses, le chercheur tente de
dégager à partir de questionnaires, inventaires, analyses démographiques voire d’autres
sources, des données quantitatives qu’il soumet à une analyse statistique (Naguib, 2004). Les
résultats de l’analyse servent alors à confirmer ou infirmer des relations supposées entre les
variables.
56
Figure 7: Le processus global de notre recherche est le suivant :
Revue de littérature
Etude confirmatoire :
Etude empirique via la procédure
PANEL (POOL)
57
La multiplicité des annonces se présente comme un mécanisme permettant l’entreprise
d’atteindre ces objectifs, et particulièrement des objectifs en matière d’attractivité, et ce, dans
le cadre d’une performance qui s’impose fortement dans ce contexte caractérisé par cette
grande turbulence, en utilisant une panoplie d’outils permettant son pilotage et son évaluation.
Dans quelle mesure la multiplicité des annonces impacte-t-elle les cours boursiers
des entreprises marocaines cotées en bourse ?
A cet égard, et sur la base d’une revue de littérature concernant notre champ de travail,
nous avons proposé le modèle conceptuel suivant qui va nous permettre par la suite de
répondre sur ladite problématique.
Lapolitique des
dividendes (PD)
X1
La structure financière
(SF)
X2
le rendement des titres
boursiers - Yi -
Les états financiers et
comptable (EFC)
X3
Le programme de
réduction des coùts (PRC)
X4
Après la présentation de notre modèle objet de l’étude, nous mettons en exergue les
principales hypothèses que nous chercherons via une procédure économétrique de confirmer
ou d’infirmer :
58
H3. L’annonce des états financiers et comptables à un effet négatif et significatif sur le
rendement des titres boursiers
4. Terrain d’investigation
Mener cette étude au succès voulue, nous a exigé de chercher des données quantitatives
chez des entreprises marocaines. Les résultats escomptés de cette recherche sont comme suit :
33%
67%
De cette figure ci-dessus, 33% des entreprises consultées sont de nature familiale, tandis
que la proportion restante est de nature managériale. Nous mettrons à votre disposition les
tableaux suivants qui présente les entreprises objet de notre étude.
59
COMPAGNIE MINIERE DE TOUISSIT Mines
BALIMA Immobilier
ENNAKL Distributeurs
SMI Mines
SNEP Chimie
MANAGEM Mines
AGMA Assurances
BCP Banques
BMCI Banques
CIH Banques
CDM Banques
ATTIJARI Banques
60
SAHAM Assurances
ALLIANCES Immobilier
CTM Transport
TIMAR Transport
Boissons
OULMES
61
SOCIETE DE REALISATIONS MECANIQUES Distributeurs
ATLANTA Assurances
Mme Malika EL
ALAMI/M. Mourad EL
BIED/M. Taoufiq
AFRIC Bâtiment et BOUZOUBAA/M.
Mme Malika EL Bilal BENHI
INDUSTR Matériaux de EL ALAMI 51% Abdeslam EL ALAMI/
ALAMI, MA
IES SA Construction la société ALUMINIUM
DU MAROC SA
représenté par M. Sharif
EL ALAMI
AFRIQUI Pétrole et AKHNOUC 68% Ali WAKRIM Taoufik HAM M. Ali WAKRIM/Mme
A GAZ Gaz H/ WAKRIM OUMI Sanae MADDAH/M.
Mohamed Saad
BERRADA/M.
Mohamed
CHAOUKI/M.
Mohammed Rachid
IDRISSI KAITOUNI/M.
Mohamed Bouzaid
OUAISSI/M. Majid EL
YACOUB/AFRIQUIA
SMDC SA » représentée
par M. Adil ZIADY/ «
AKWA GROUP SA »,
représentée par M.
62
Youssef IRAQI
HOUSSEINI.
Monsieur Abdellatif
GUERRAOUI//Lalla
Zoubida EL
YACOUBI/Lalla Noufi
ssa EL
AUTO ELYACOUB Abdellatif Abdellatif YACOUB/Moulay Omar
Distributeurs 55%
HALL I GUERRAOU GUERRAOUI CHERKAOUI/Monsieur
Khalid
CHEDDADI/Monsieur
Mohammed Saad
HASSAR/Monsieur
M’hamed SAGOU
Monsieur Abdellatif
HAKAM/ Madame
Naoual HAKAM/
AUTO ABDELLATIF Adil BENNA Monsieur Hamza
Distributeurs HAKAM 51%
NEJMA HAKAM NI HAKAM/ Monsieur El
Abbès HAKAM/
Monsieur Abdelkrim
HAKAM
BERRADA AZIZI EL
HADI/Aicha
Agroalimenta DEBBAGH/PIERRE
CARTIER CARTIER/ Pierre CARTI
ire/ 6338% Hassan DEBBARH CARTIER/ BENIDER
SAADA DEBBAGH ER
Production OMAR /DEBBARH
MOUNIR MY
HASSAN/
BENJELLO
UN/ Ezzoubeir Ezzoubeir
CTM Transport 77% Non précisés
HAKAM/ ERRHAIMINI ERRHAIMINI
JOUMANI
DARI Agroalimenta
Mohammed
COUSPAT ire/ KHALIL 71% El Hassan KHALIL Non précisés
KHALIL
E Production
63
MAROC Industriels
DOUJA
Anas SEFRIO
PROM Immobilier SEFRIOUI 64% Anas SEFRIOUI Non précisés
UI
ADDOHA
Bâtiment et
COLORA Soleiman Soleiman
Matériaux de BERRADA 73% Non précisés
DO BERRADA BERRADA
Construction
LABEL Zouhair
Distributeurs BENNANI 51% Zouhair BENNANI Non précisés
VIE BENNANI
M. Youssef
GUENNOUN/Mme
Sanae MADDAH/M. Ali
WAKRIM/M. Majid EL
YACOUBI/M.
Mohammed Youssef
MAGHRE ALAOUI/M.
AKHNOUC
B Youssef GUENNOU Youssef GUE Mohammed
Chimie H/ 69%
OXYGEN N NNOUN BOUTALEB/M.
WAKRIM
E Mohamed Bouzaid
OUAISSI /M. Abdellah
HAMZA/La Société «
AKWA GROUP SA »
représentée par M.
Youssef IRAQI
HOUSSEINI
Matériels,
Logiciels et
MICRODA Hassane AM
Services AMOR 60% Hassane AMOR Non précisés
TA OR
Informatique
s
64
représentée par Karim
Chiouar/ SANAD
représentée par
Abdelilah Laamarti/
ATLANTA représentée
par Jalal Benchekroun
SOCIETE
DE
REALISA LEFORT/ Sidi M'chich ALAMI
Distributeurs 78% Eric LEFORT Non précisés
TIONS ANEKRIF HASSANI
MECANIQ
UES
Industrie
SOTHEM
Pharmaceutiq TAZI 52,82% Lamia TAZI Lamia TAZI Non précisés
A
ue
Mr
TIMAR Transport PUECH 55% Mr Olivier PUECH Olivier PUEC Non précisés
H
Agroalimenta
UNIMER ire et ALIJ 79% Saïd ALJ Saïd ALJ Non précisés
Production
En définitive, après consultation nous avons pu extraire les informations suivantes qui
vont servir comme data base ayant pour objectif de répondre sur notre problématique. Cette
base de données est comme suit :
PDI
Nom de l'entreprise Id Année RTB V SF EFC C AGE
65
AFRIC INDUSTRIES 1 2018 2,8652651 20 0,17085445 0,14609608 21,7272154 1,5797836
66
AUTO HALL 5 2018 2,1978488 3,5 0,07091902 0,11268628 3,70799807 1,99122608
67
Colorado 9 2018 2,04516807 2,9 0,11932706 0,11612491 3,02057278 1,78532984
68
Maghreb Oxygene 13 2018 2,1874848 4 0,04386389 0,05980269 15,8521224 1,61278386
69
UNIMER 17 2018 2,99837893 3 0,0474456 0,04036281 5,60493014 1,65321251
Avec :
2. Résultats et interprétation
Pendant cette section, notre objectif est de déceler les principaux résultats visant à nous
aider pour confirmer ou infirmer les hypothèses objet de notre recherche. A cet égard, via la
procédure panel et à travers l’utilisation du logiciel EVIEWS, les résultats obtenus sont
comme suit :
Via la sortie suivante, les coefficients relatifs à nos variables explicatives prennent un
signe négatif sauf le cas de la variable « structure financière » ainsi que la variable « coût ».
Concernant la significativité au seuil de 5%, les coefficients relatifs aux trois dernières
variables sont non significatifs au seuil de 5%. La question qui se pose est comme suit : Est-ce
qu’on va opter pour ses résultats obtenus via cette première tentative ? La réponse est non car
le R-squared ou le coefficient de détermination est de 24,5774%, c’est-à-dire que nos
variables explicatives expliquent environ 25% de notre variable à expliquer, chose qui
demeure insuffisante.
Effects Specification
Via la sortie suivante, les coefficients relatifs à nos variables explicatives prennent un
signe positif sauf le cas de la variable « Etat financier et comptable ». La question qui se pose
71
est comme suit : Est-ce qu’on va opter pour ses résultats obtenus via cette première tentative ?
La réponse est oui car le R-squared ou le coefficient de détermination est de 93,4816%, c’est-
à-dire que nos variables explicatives expliquent environ 94% de notre variable à expliquer,
chose qui demeure très suffisante en théorie économétrique et statistique. Eventuellement, le
modèle à effet fixe demeura notre choix, mais on mettra en exergue l’approche Random pour
objectif d’obtenir éventuellement un résultat meilleur.
72
Tableau 8: Cross-section pool: Random
D’après les résultats issus de cette sortie Random, le coefficient de détermination est de
13%, chose qui nous mène vers le choix de l’approche à effet fixe en vue de répondre sur
notre problématique.
73
Or, en vue de procéder à la validation de nos hypothèses, il est obligatoire de confirmer
notre choix via l’approche de de Hausman. Les résultats obtenus sont comme suit :
Source : Eviews 22
D’après la P-value tributaire du test de Hausman, elle est inférieure au seuil de 5%.
Alors, d’après Hausman, le modèle retenu est le modèle – POOL FIXED -, autrement dit c’est
le panel à effet fixe.
74
Etape 2 : Confirmation de la robustesse du résultat obtenu
Source : Eviews 22
Source : Eviews 22
Selon cette sortie, les deux premiers tests confirment la robustesse de nos résultats, par
contre le tes de Pesaran CD l’infirme. Donc le résultat est que d’après cette procédure on peut
dire que nos résultats sont robustes.
75
Test Robuste Non robuste
Breusch-Pagan LM
Pesaran scaled LM
Pesaran CD
Les résultats obtenus via l’approche à effet fixe sont comme suit :
Effects Specification
Source : Eviews 22
76
Alors de ce fait, il en découle :
Coefficient Non
Variables Hypothèses Confirmé
s confirmé
L’annonce de la politique de dividende
PDIVIDENDE + 0,004099 a un impact positif et significatif sur
le rendement des titres boursiers
L’annonce de la structure financière a
STRUCTURE
+ 2,121519 un impact négatif et significatif sur le
FINANCIERE
rendement des titres boursiers
L’annonce des états financiers et
ETAT
comptables à un effet négatif et
FINANCIER ET -0,002317
significatif sur le rendement des titres
COMPTABLE
boursiers
L’annonce du programme de réduction
COUT + 0,002164 des couts impacte positivement le
rendement des titres boursiers
Selon le tableau ci-dessus, Trois hypothèses ont été validées, sauf le cas de l’hypothèse
concernant la structure financière. D’après notre étude et sur le terrain d’investigation
marocain, la politique de dividende ainsi que l’annonce du programme de réduction des coûts
impactent positivement la rentabilité des cours boursiers des entreprises cotées en bourse.
Cependant l’annonce des Etat financière et comptable est corrélé négativement avec la
rentabilité des titres boursiers.
77
CONCLUSION GENERALE
La multiplicité des annonces et la fluctuation des cours boursiers sont des phénomènes
incontournables sur les marchés financiers. Les annonces, qu'elles proviennent d'entreprises,
de gouvernements ou d'autres acteurs économiques, ont un impact significatif sur les cours
des actifs financiers. Les réactions des investisseurs aux annonces peuvent créer des
fluctuations rapides et parfois importantes des prix, reflétant ainsi la dynamique et la volatilité
des marchés.
Cette relation complexe entre les annonces et les fluctuations des cours boursiers
soulève des défis et des opportunités pour les investisseurs. Comprendre les facteurs qui
influencent les marchés, analyser les annonces de manière critique et adopter des stratégies
d'investissement et de gestion des risques appropriées sont des éléments clés pour naviguer
avec succès dans cet environnement changeant.
Il est important de souligner que la fluctuation des cours boursiers comporte à la fois
des risques et des opportunités. Les investisseurs peuvent tirer profit des variations des prix en
mettant en œuvre des stratégies de trading à court terme, mais ils doivent également être
conscients des risques de pertes potentielles si leurs décisions ne sont pas fondées sur des
informations solides.
78
BIBLIOGRAPHIE
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«l'effet annonce de benefice revisite sur le marché financier français» irg univ paris 12.
80
TABLE DE MATIERES
DEDICACES..........................................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS............................................................................................................................................IV
SOMMAIRE.........................................................................................................................................................VI
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................................VII
LISTE DE FIGURES........................................................................................................................................VIII
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................................9
CHAPITRE 1 : COMMUNICATION FINANCIERE DES ENTREPRISES COTEES EN BOURSE :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE......................................................................................................11
INTRODUCTION DU PREMIER CHAPITRE :............................................................................................................12
1- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE : FONDEMENTS THÉORIQUES....................................................................12
1-1 Essaie de définition :...............................................................................................................................13
1-2 Les cibles de la communication financière :...........................................................................................15
1-3 Les objectifs de la communication financière :......................................................................................16
1-4 Typologies de la communication financière :.........................................................................................17
1-5 Les enjeux de la communication financière :.........................................................................................20
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES CÔTÉS EN BOURSE :.....................................................21
2-1 Les entreprises cotées en bourse au Maroc :..........................................................................................22
2-2 L’importance de la communication financière des entreprises cotés en bourse :..................................23
2-3 Les obligations de communication financière des entreprise marocaines cotées en bourse :...............25
CONCLUSION CHAPITRE 1 :.................................................................................................................................26
CHAPITRE 2 : LA COMMUNICATION FINANCIERE ET LE RENDEMENT BOURSIER :
RECENSION DES ECRITS................................................................................................................................27
INTRODUCTION DEUXIÈME CHAPITRE :...............................................................................................................28
1- COMMUNICATION FINANCIÈRE ET RENDEMENT BOURSIER : LECTURE THÉORIQUE........................................29
1-1 Théorie de signalisation et le rendement boursier : (Michael Spence 1973).........................................29
1-2 Théorie de l’arbitrage et le rendement boursier : (Harry Markowitz 1952)..........................................32
1-3 Théorie de l’effet clientèle et le rendement boursier : (Franco Modigliani et Richard Brumberg 1954)
.......................................................................................................................................................................34
1-4 Théorie d’agence et le rendement boursier : (Jensen et Meckling en 1976)..........................................36
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE ET LE RENDEMENT BOURSIER : QUELLE RELATION..................................39
2-1 Rendement boursier :..............................................................................................................................39
2-1 La prépondérance du rendement boursier dans la gestion du risque d'investissement :.......................41
2-2 Les déterminants des valeurs boursières :..............................................................................................43
2-3 L’impact de la qualité d’information financière sur le rendement boursier :........................................44
CONCLUSION CHAPITRE 2 :................................................................................................................................47
CHAPITRE 3 : MULTIPLICITE DES ANNONCES ET FLUCTUATION DES COURS BOURSIERS
DES ENTREPRISES MAROCAINES : ETUDE EMPIRIQUE......................................................................48
I. CADRE ÉPISTÉMOLOGIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ADOPTÉE................................................49
1- LES DIFFÉRENTS PARADIGMES ÉPISTÉMOLOGIQUES.......................................................................................49
2- LE CHOIX D’UNE APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE QUANTITATIVE...................................................................53
3- PROBLÉMATIQUE, HYPOTHÈSES DE LA RECHERCHE ET MODÈLE CONCEPTUEL :............................................55
4. TERRAIN D’INVESTIGATION............................................................................................................................57
81
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................75
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................................76
TABLE DE MATIERES......................................................................................................................................78
82