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Projet de fin d’études

en vue de l’obtention du diplôme de master


en Finance d’Entreprise et Ingénierie Financière (FEIF)

Sous le thème:

Multiplicité des annonces et fluctuations


des cours boursiers: Une étude sur
données de panel

Préparé par : Bachati Faissal

Sous la direction de : Mr. Bengrich Mustapha

ANNEE UNIVERSITAIRE :
2022-2023
II
DEDICACES

Nous dédions ce travail : A Dieu tout puissant, A


nos parents qui nous ont guidés depuis mes
premiers pas dans l’étude tout en nous présentant
le soutien moral et matériel, A mes frères et sœurs,
A mes amis (es) et collègues, Et à toutes les
personnes qui me sont chères.

III
IV
REMERCIEMENTS

La réalisation de ce mémoire a été grâce au concours de plusieurs personnes à qui je


voudrais témoigner toute ma gratitude. Cependant je

Voudrais exprimer ma gratitude et ma grande reconnaissance à notre encadrant, Professeur


Bengrich Mustapha, pour la confiance qu’il nous a accordée et pour m’avoir guidé et
suivi tout au long de ce travail de mémoire. Je suis également reconnaissante pour sa
disponibilité et ses qualités humaines qui m’ont permis de travailler dans les Meilleures
conditions.

Nous souhaitons manifester également toute notre reconnaissance au corps


professoral de la Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales d’Agadir pour les
conditions Impeccables d’une bonne formation académique au deuxième cycle.

Ainsi, c’est avec beaucoup d’émotion et du fond du cœur que nous adressons toute notre
gratitude et nos remerciements à nos parents, frères et sœurs et toute la grande famille proche
et loin qui sont pour nous le symbole de dévouement qui n’a jamais cessé de nous encourager
depuis l’enfance et même à l’âge adulte, leurs prières et leurs bénédictions nous ont été d’un
grand secours pour mener à bien mes études.

V
VI
SOMMAIRE
DEDICACES..........................................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS............................................................................................................................................IV
SOMMAIRE.........................................................................................................................................................VI
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................................VII
LISTE DE FIGURES........................................................................................................................................VIII
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................................9
CHAPITRE 1 : COMMUNICATION FINANCIERE DES ENTREPRISES COTEES EN BOURSE :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE......................................................................................................11
INTRODUCTION DU PREMIER CHAPITRE :............................................................................................................12
1- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE : FONDEMENTS THÉORIQUES....................................................................12
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES CÔTÉS EN BOURSE :.....................................................21
CONCLUSION CHAPITRE 1 :.................................................................................................................................26
CHAPITRE 2 : LA COMMUNICATION FINANCIERE ET LE RENDEMENT BOURSIER :
RECENSION DES ECRITS................................................................................................................................27
INTRODUCTION DEUXIÈME CHAPITRE :...............................................................................................................28
1- COMMUNICATION FINANCIÈRE ET RENDEMENT BOURSIER : LECTURE THÉORIQUE........................................29
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE ET LE RENDEMENT BOURSIER : QUELLE RELATION..................................39
CONCLUSION CHAPITRE 2 :.................................................................................................................................47
CHAPITRE 3 : MULTIPLICITE DES ANNONCES ET FLUCTUATION DES COURS BOURSIERS
DES ENTREPRISES MAROCAINES : ETUDE EMPIRIQUE......................................................................48
I. CADRE ÉPISTÉMOLOGIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ADOPTÉE................................................49
1- LES DIFFÉRENTS PARADIGMES ÉPISTÉMOLOGIQUES.......................................................................................49
2- LE CHOIX D’UNE APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE QUANTITATIVE...................................................................53
3- PROBLÉMATIQUE, HYPOTHÈSES DE LA RECHERCHE ET MODÈLE CONCEPTUEL :............................................55
4. TERRAIN D’INVESTIGATION............................................................................................................................57
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................75
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................................76
TABLE DE MATIERES......................................................................................................................................78

VII
Liste des Tableaux

TABLEAU 1: POSITIONS ÉPISTÉMOLOGIQUES..............................................................................53


TABLEAU 2: AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE L’APPROCHE QUANTITATIVE.......................54
TABLEAU 4: ECHANTILLON MANAGÉRIALE...............................................................................57
TABLEAU 5: ECHANTILLON FAMILIALE.....................................................................................59
TABLEAU 6: DESCRIPTIF DES ENTREPRISES CONSULTÉES.........................................................60
TABLEAU 7: CROSS SECTION POOL : NONE...............................................................................68
TABLEAU 8 CROSS-SECTION POOL : FIXED (A EFFET FIXE)......................................................69
TABLEAU 9: CROSS-SECTION POOL : RAMDOM.........................................................................70
TABLEAU 10 : TEST DU BPP......................................................................................................72

VIII
Liste de Figures

FIGURE 1: LES PRINCIPAUX OBJECTIFS DE LA COMMUNICATION FINANCIÈRE..........................17


FIGURE 2: COMPOSANTES DE LA POLITIQUE D’INFORMATION..................................................19
FIGURE 3: LES CARACTÉRISTIQUES D’UNE RELATION D’AGENCE..............................................36
FIGURE 4: LES COÛTS D’AGENCE..............................................................................................37
FIGURE 5: FORMULE DE CALCUL DU RENDEMENT BOURSIER...................................................40
FIGURE 6: PROCESSUS DE RECHERCHE SELON L’APPROCHE HYPOTHÉTICO-DÉDUCTIVE..........51
FIGURE 7: LE PROCESSUS GLOBAL DE NOTRE RECHERCHE EST LE SUIVANT :.........................55
FIGURE 8: MODÈLE CONCEPTUEL DE NOTRE RECHERCHE.........................................................56
FIGURE 9: RÉPARTITION DE TOUTES LES ENTREPRISES COTÉES EN BVC.................................57
FIGURE 10:LA NORMALITÉ DES RÉSIDUS...................................................................................72

IX
INTRODUCTION GENERALE

Les marchés financiers sont des entités dynamiques et complexes où se déroulent des
échanges incessants de capitaux, d'actifs et d'informations. Au cœur de ces marchés se trouve
la multiplicité des annonces, qui font référence aux communiqués, aux déclarations et aux
informations divulguées par les entreprises, les gouvernements, les agences de régulation et
d'autres acteurs économiques. Ces annonces peuvent avoir un impact significatif sur les cours
boursiers et entraîner des fluctuations parfois spectaculaires.

La multiplicité des annonces est une caractéristique fondamentale des marchés


financiers modernes. Les entreprises publient régulièrement des communiqués de presse pour
annoncer des résultats financiers, des décisions de fusion et d'acquisition, des lancements de
produits, des partenariats stratégiques et d'autres événements clés. Les gouvernements
peuvent publier des données économiques, des politiques fiscales et monétaires, ainsi que des
mesures réglementaires qui ont un impact sur les marchés.

Les agences de régulation peuvent annoncer des décisions relatives à la conformité, à la


surveillance et aux sanctions. En outre, les événements géopolitiques, les crises économiques,
les catastrophes naturelles et d'autres facteurs exogènes génèrent également des annonces qui
influencent les marchés. La réaction des investisseurs aux annonces est souvent immédiate et
peut provoquer des fluctuations rapides et importantes des cours boursiers. Lorsqu'une
entreprise annonce de bons résultats financiers, par exemple, les investisseurs peuvent être
encouragés à acheter des actions, ce qui entraîne une hausse des cours.

De même, les annonces négatives, comme une révision à la baisse des prévisions de
bénéfices ou une enquête réglementaire, peuvent inciter les investisseurs à vendre leurs
actions, ce qui fait chuter les cours. Ces réactions peuvent être amplifiées par les
comportements de trading algorithmique et de haute fréquence, qui exécutent des transactions
en fonction d'algorithmes préétablis.

La fluctuation des cours boursiers est une réalité incontournable des marchés financiers.
Les prix des actifs peuvent varier en fonction d'une multitude de facteurs, tels que la
confiance des investisseurs, les conditions économiques, les taux d'intérêt, les flux de
capitaux, les tendances du marché et les nouvelles annonces. Ces fluctuations peuvent être

10
brèves et volatiles, ou elles peuvent s'étendre sur une plus longue période et refléter des
tendances plus durables.

Les investisseurs doivent donc faire preuve d'une attention constante aux informations
et aux événements qui peuvent affecter les marchés. Il convient de souligner que la fluctuation
des cours boursiers présente à la fois des opportunités et des risques pour les investisseurs.
D'un côté, elle permet aux traders actifs de tirer profit des variations rapides des prix, en
utilisant des stratégies de trading à court terme. D'un autre côté, elle peut créer de l'incertitude
et de la volatilité, exposant ainsi les investisseurs à des pertes potentielles si leurs décisions
d'investissement ne sont pas bien fondées.

Dans ce contexte, il est crucial pour les investisseurs de comprendre les mécanismes
sous-jacents à la multiplicité des annonces et à la fluctuation des cours boursiers. Cela leur
permet de prendre des décisions éclairées, de gérer les risques de manière efficace et de saisir
les opportunités de gain sur les marchés financiers

11
CHAPITRE I:
COMMUNICATION FINANCIERE DES
ENTREPRISES COTEES EN BOURSE : CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE

12
Introduction du premier chapitre :

La communication financière est un domaine crucial pour les entreprises, car elle leur
permet de maintenir une relation de confiance avec les parties prenantes du marché, telles que
les investisseurs, les analystes financiers, les médias et le grand public. Elle joue un rôle
essentiel dans la prise de décision des parties prenantes et influence leur perception de la
performance financière de l'entreprise. La communication financière vise à fournir des
informations claires, précises et fiables sur la situation financière de l'entreprise, ses résultats
opérationnels, sa stratégie et ses perspectives.

Dans ce chapitre, nous allons examiner les différentes dimensions de la communication


financière. Tout d'abord, nous allons étudier les différentes définitions de la communication
financière et les différents objectifs qu'elle vise à atteindre. Nous allons également identifier
les différents publics cibles de la communication financière, tels que les actionnaires, les
analystes financiers, les médias et les régulateurs.

Ensuite, nous allons explorer les différentes typologies de la communication financière,


notamment les rapports financiers annuels et trimestriels, les communiqués de presse, les
conférences téléphoniques, les présentations d'analystes et les événements de relations
investisseurs. Nous allons également examiner les enjeux de la communication financière, tels
que les exigences réglementaires, la concurrence, la réputation de l'entreprise et l'impact sur le
marché boursier.

Durant ce chapitre nous allons également aborder la pratique de cette communication


financière par les entreprises cotées en bourse au Maroc ainsi que l’obligation nécessaire à
cette dernière.

En somme, ce chapitre sera une exploration approfondie de la communication financière


et de ses différentes dimensions, en offrant une perspective pratique pour aider les entreprises
à améliorer leur communication financière et à atteindre leurs objectifs stratégiques.

1- La communication financière : fondements théoriques

La communication financière est une pratique indispensable dans le monde des affaires.
Elle permet aux entreprises de présenter leur situation financière de manière transparente et
claire à différentes parties prenantes telles que les investisseurs, les actionnaires, les
créanciers, les régulateurs, etc. Dans cette section, nous avons abordé différentes notions clés
de la communication financière, notamment les définitions, les cibles, les objectifs, les

13
typologies et les enjeux. En examinant chacun de ces éléments de manière approfondie, nous
avons pu comprendre comment la communication financière contribue à renforcer la
confiance et la crédibilité des entreprises tout en assurant une transparence accrue dans leur
gestion financière.

1-1 Essaie de définition :

La communication financière est un processus par lequel une entreprise ou une


organisation communique des informations financières importantes à ses parties prenantes,
telles que les investisseurs, les actionnaires, les créanciers, les régulateurs et le public en
général. Cette communication peut prendre différentes formes, notamment des rapports
financiers annuels, des communiqués de presse, des présentations de résultats, des
conférences téléphoniques et des rencontres en personne.

L'objectif principal de la communication financière est de fournir aux parties prenantes


une compréhension claire et précise de la performance financière de l'entreprise. Cela peut
inclure des informations sur les revenus, les bénéfices, les flux de trésorerie, les actifs et les
passifs, ainsi que sur les stratégies financières et les plans futurs de l'entreprise. En fournissant
ces informations, l'entreprise cherche à renforcer la confiance de ses parties prenantes dans sa
santé financière et à favoriser un climat de transparence et de responsabilité.

La communication financière est souvent réglementée par les autorités de régulation et


doit respecter les normes comptables et les exigences de divulgation spécifiques. Les
entreprises peuvent également adopter des normes volontaires telles que les normes
internationales d'information financière (IFRS) pour améliorer la comparabilité et la
transparence de leurs informations financières.

Imposée par la loi, la communication financière a été considérée comme une corvée
annuelle, actuellement elle est devenue une réelle préoccupation pour l’entreprise et ses
dirigeants. Limitée aux professionnels de la finance, elle s’adresse de plus en plus à un public
plus élargi. Plusieurs auteurs ont essayé de définir cette notion, (Elliott, 1994) 3 définit la
communication financière par rapport à son ultime objectif et qui est la construction de
l’image de l’entreprise. (De Teyssier, 1998), la définit comme un exercice qui participe au
dynamisme de la relation entre l’entreprise et ses différents publics (actionnaires et
communauté financière). Elle vise la création, le développement et le renforcement des liens
de l’entreprise avec ses environnements capitalistique, économique et financier. (Depoers,
2000) propose une définition de la communication financière comme « l’ensemble des

14
obligations légales de publications ; la communication financière désignant alors un espace de
liberté, une marge de manœuvre, que le dirigeant peut exploiter afin de modifier l’image de
son entreprise ».

Pour (Léger, 2003), la communication financière est une véritable communication


économique qui a des obligations légales ou réglementaires ; mais elle devient de plus en plus
économique avec un objectif prioritaire : expliquer et illustrer la stratégie et les résultats de
l’entreprise, établir et souligner ses spécificités par rapport à ses concurrents. Pour (Declerck
et Martinez 2004), la communication financière se caractérise par son objectif, qui consiste à
satisfaire les enjeux stratégiques, et par la nature des informations communiquées au marché
qui peut être : soit obligatoires dans le cadre des informations légales et réglementaires, soit
volontaires à travers les réunions avec les analystes financiers, les communiqués de presse...
(Malaval et Décaudin 2005), présentent une particularité de la communication financière,
celle d’être encadrée par un contexte réglementaire afin de protéger les actionnaires en leur
garantissant une information « exacte, précise et sincère »... (Onnée et Chekkar 2006) ont
proposé une définition de la communication financière qui intègre une dimension stratégique.

Les auteurs la définissent comme « un processus intégré dans la stratégie qui vise à
mieux faire connaître l’entreprise et ses dirigeants, promouvoir son image et exprimer ses
valeurs auprès des investisseurs et autres parties prenantes, en développant des outils de
communication qui permettent d’entretenir avec eux des relations à long terme ».

(Nejjar, 2019), définit la communication financière comme « un système cohérent,


organisé et finalisé d’échange de flux d’informations financières et extra financières entre
l’entreprise, à travers ses porte-paroles, et ses parties prenantes par le biais d’outils de plus en
plus sophistiqués pour la transparence, la continuité, la réactivité de son discours ». A travers
cette définition, l’auteur a présenté la communication financière comme un système cadré par
un ensemble de réglementations et de lois, représenté par des informations financières et extra
financières, qui font partie intégrante de la communication financière et qui ont pour objectif
la transparence, la continuité et la réactivité du discours des dirigeants désignés comme porte-
paroles de l’entreprise.

La lecture des définitions citées ci-dessus montre que la communication financière a


connu une évolution considérable. Passant d’une simple publicité financière à une vraie
stratégie de communication financière, regroupant l’ensemble des informations

15
réglementaires et s’adressant à tous les partenaires de l’entreprise. Plusieurs facteurs ont
contribué à cette évolution ces dernières décennies, à savoir :

• L’internationalisation des marchés financiers ;

• Le nombre croissant des privatisations ;

• La désintermédiation du système financier ;

• La demande accrue d’information.

Cette évolution a permis à l’entreprise de comprendre qu’il ne suffisait plus d’être


connue, vue et lue, mais plutôt d’être plus crédible afin d’instaurer une communication de
confiance entre elle et un public de plus en plus exigeant.

1-2 Les cibles de la communication financière :

La communication financière s’adresse à de multiples cibles. Son utilisation peut être la


même ou bien différentes selon les acteurs. On peut citer :

Les actionnaires actuels ou potentiels :

Tout investisseur, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une personne morale, a besoin de
savoir dans quoi, il investit, savoir si cet investissement est rentable, sécurisé, intéressant.
C’est pourquoi, investir dans une entreprise dont on connaît la situation financière, le projet et
perspectives, est essentiels. La demande d’information des investisseurs particuliers est
ponctuelle ; En effet, on observe des pics de demande à des moments clés de la vie de
l’entreprise tels que l’assemblée générale, le paiement de dividendes ou la publication des
résultats.

Les analystes financiers :

Les analystes ont pour mission d’évaluer et de faire des prévisions. La communication
financière est un outil de travail quotidien, en effet, ils sont en constante analyse
d’informations, afin de procéder aux meilleures opérations possibles.

Les créanciers :

Les créanciers, tels que les banques et les prêteurs, sont intéressés par la santé financière
de l'entreprise, car cela affecte leur capacité à être remboursés. La communication financière
peut aider à maintenir leur confiance en fournissant des informations précises et transparentes
sur les performances financières de l'entreprise.

16
Les concurrents :

Ils sont eux aussi, cible de la communication financière. Emetteur ou récepteur


d’informations, l’analyse de ces dernières correspond à des signaux, non négligeables pour
connaître la stratégie des concurrents. De par cette analyse des cibles, on constate que la
majorité des décideurs économiques, sont les cibles de la communication financière. On note
bien l’importance de cette dernière et par conséquent, l’ampleur des impacts qu’elle peut
engendrer, bons ou mauvais.

1-3 Les objectifs de la communication financière :

 Transparence et responsabilité : Les entreprises ont la responsabilité de


communiquer de manière transparente avec leurs parties prenantes, y compris les
investisseurs, les analystes financiers, les régulateurs, les actionnaires et le public en général.
La communication financière permet de fournir des informations claires et précises sur la
performance financière de l'entreprise, ce qui renforce la confiance et la crédibilité de
l'entreprise.
 Aide à la prise de décision : La communication financière fournit des informations
importantes sur la performance financière de l'entreprise, telles que les états financiers, les
rapports annuels et les prévisions financières. Ces informations aident les parties prenantes à
prendre des décisions éclairées sur l'investissement, le financement et la gestion des risques.
 Conformité réglementaire : La communication financière est essentielle pour se
conformer aux exigences réglementaires et légales, telles que les normes comptables et les
réglementations des marchés financiers. Les entreprises doivent être transparentes sur leur
performance financière pour éviter les sanctions réglementaires et les poursuites judiciaires.
 Valorisation de l'entreprise : La communication financière peut également aider à
valoriser l'entreprise et à renforcer sa réputation auprès des investisseurs. Les investisseurs
sont souvent à la recherche d'entreprises qui communiquent clairement et de manière
transparente sur leur performance financière, car cela peut être un indicateur de la qualité de
l'entreprise et de sa capacité à générer des rendements pour les investisseurs.
 Renforcer les relations avec les parties prenantes : La communication financière
peut aider à renforcer les relations avec les parties prenantes, telles que les actionnaires, les
investisseurs, les fournisseurs et les clients. En communiquant de manière transparente sur la
performance financière de l'entreprise, les parties prenantes sont mieux informées et peuvent

17
prendre des décisions plus éclairées, ce qui peut renforcer la confiance et la loyauté envers
l'entreprise.
 Améliorer la gestion de la réputation : La communication financière peut également
aider à améliorer la gestion de la réputation de l'entreprise. En communiquant régulièrement
sur la performance financière de l'entreprise, les parties prenantes sont mieux informées et
peuvent avoir une image plus positive de l'entreprise. Cela peut aider à renforcer la réputation
de l'entreprise et à atténuer les risques de réputation associés à une communication financière
insuffisante ou inexacte.

En résumé, la communication financière est essentielle pour fournir des informations


précises et fiables sur la performance financière d'une entreprise, renforcer la transparence et
la responsabilité, aider à la prise de décision, se conformer aux exigences réglementaires et
valoriser l'entreprise auprès des investisseurs.

Figure 1: Les principaux objectifs de la communication financière

Transparence et
responsabilité

Amélioration de
Aide à la prise de
la gestion de la
décision
réputation

Renforcement Conformité
des relations réglementaire

Valorisation de
l'entreprise

Source : Elaboration personnelle

1-4 Typologies de la communication financière :

Les entreprises publient régulièrement des informations financières qui peuvent être
classées en deux catégories: les informations réglementées et les informations non
réglementées. Les informations réglementées sont obligatoires tandis que les informations
non réglementées sont volontaires. Ces deux types d'informations peuvent fournir des
perspectives différentes sur l'entreprise et sa performance financière, ainsi que son

18
engagement envers la transparence et la responsabilité.

1-4-1 Les informations règlementées :

Les obligations d’information qui incombent aux émetteurs sont régies par des
dispositions légales et réglementaires. Il s’agit de :

- Informations occasionnelles :

Les informations occasionnelles sont des informations fournies par l’émetteur à


l’occasion des opérations financières, selon l’article 141 de loi 17-95 elles sont celles qui
doivent être mises à la disposition des actionnaires préalablement à la tenue d’une assemblée.
En effet, pour la tenue de l’assemblée générale ordinaire (AGO), l’actionnaire dans un délai
de 15 jours avant la réunion, peut solliciter certaines informations ou consulter divers
documents (Art 141 de la loi 17-95) à savoir : L’ordre du jour de l’assemblée, le projet du
texte des résolutions, la liste des administrateurs, l’inventaire, les états de synthèse de
l’exercice écoulé, le rapport de gestion, le rapport du commissaire aux comptes (CAC) soumis
à l’assemblée, le projet de l’affectation des résultats….

Dans ce type d’informations il y’a les opérations qui s’inscrivent dans le cadre d’un
Appel Public à l’Epargne (APE), ainsi en application du Dahir portant de la loi n° 1-93-2122
notamment ces articles n° 16,17 et 18 ces dernières doivent dans les 20 jours qui suivent la
tenue de l’AGO, publier dans un journal d’annonces légales : Les états de synthèse-le résumé
du rapport du ou des commissaires au comptes (CAC) avec l’obligation semestrielle de
publier au dit journal le chiffre d’affaire et la situation provisoire.

- Informations permanentes ou importante :

Selon A.Adary C.Mas et M-H.Westphalen (2020), l’information permanente est celle


diffusée par les émetteurs en application de l’obligation qui leur est faite de porter dès que
possible à la connaissance du public toute information précise non publique les concernant,
susceptible, si elle était rendu publique, d’avoir une influence sensible sur leur cours de
bourse. Les informations permanentes portent sur les événements importants marquant la
situation de l’émetteur et pouvant avoir une incidence significative sur le cours des titres en
bourse (en cas de cotation) ou sur le patrimoine des détenteurs de titres.

Ainsi que l’article 146 de la loi 17- 95 précité stipule que tout actionnaire peut, à toute
époque, consulter les documents listés par l’article 141, ainsi que pour les trois derniers
exercices, procès-verbaux et feuilles de présence des AG tenues au cours de ces exercices.

19
- Informations périodiques :

Selon Léger (2019), la notion de l’information périodique vise essentiellement


l’information comptable et financière initiale, lors de l’entrée en bourse par exemple, et
récurrente, pour la société cotée. Elle est destinée, en priorité, à consolider à intervalles
réguliers prévisibles et annoncés, la perception de l’activité et les résultats de l’entreprise
auprès des actionnaires, mais aussi des salariés, analystes financiers et presse économique et
financière.

1-4-2 Les informations non règlementées :

L’information non règlementée dite volontaire selon F Pourtier (2004) est : « Tout ce
qui n’est pas normé ou obligatoire est donc volontaire », ainsi l’absence des informations
obligatoires (réglementées) nous donnent automatiquement des informations volontaires (non
règlementée), dans ce cas F Pourtier précise « c’est l’absence qui devient un acte volontaire
comme la diffusion discrétionnaire peut l’être ».

Ainsi, toute démarche volontariste, délibérée permet donc de dépasser les informations
financières obligatoires (réglementées et légales) et caractérise donc l'acte de communication
par le choix libre à fournir des informations comptables ou d’autres jugées pertinentes et
importantes pour la prise des décisions par les dirigeants.

La communication volontaire est perçue par les chercheurs et les professionnels des
marchés financiers comme un outil stratégique qui permet de baisser le coût de capital,
améliorer la qualité des relations avec les partenaires, renforcer son image, se faire remarquer
par les analystes et les aider à faire des prévisions les plus justes possibles (GUYOT, 2010).

Enfin, la figure ci-dessous résume les deux composantes de la politique d’informations


des dirigeants :

Figure 2: Composantes de la politique d’information


Information règlementaire
(obligatoire) : jugée et figée par
la réglementation et le droit
découle des obligations légales de
Politique d’information publication

Information non règlementaire


(volontaire) : un espace de liberté
et une marge de manœuvre dont
jouit le comptable de l’entreprise

20
Source : Elaboré par nos propres soins

21
1-5 Les enjeux de la communication financière :

La communication financière est un enjeu majeur pour les entreprises cotées en bourse
et pour leurs investisseurs. Voici quelques-uns des principaux enjeux de la communication
financière :

Renforcer la transparence et la crédibilité de l'entreprise : La transparence est un


élément clé de la communication financière. Les investisseurs ont besoin d'informations
précises et détaillées sur la situation financière et les perspectives de l'entreprise pour prendre
des décisions d'investissement éclairées. La communication financière doit donc être honnête
et transparente, en fournissant des informations claires et détaillées sur les performances
financières de l'entreprise, sa stratégie, ses risques et opportunités. En renforçant la
transparence, l'entreprise peut renforcer la confiance des investisseurs dans sa capacité à gérer
efficacement ses activités, ce qui peut conduire à un soutien accru et à une valorisation
boursière plus élevée.

Fidéliser les actionnaires et attirer de nouveaux investisseurs : Les actionnaires sont des
parties prenantes essentielles de l'entreprise et leur soutien est crucial pour son développement
à long terme. La communication financière doit permettre de maintenir leur confiance et leur
loyauté, tout en attirant de nouveaux investisseurs potentiels. Pour fidéliser les actionnaires,
l'entreprise doit leur fournir des informations claires et régulières sur ses performances
financières, ses projets futurs et sa stratégie de développement. Pour attirer de nouveaux
investisseurs, l'entreprise doit communiquer efficacement sur ses avantages concurrentiels, sa
position sur le marché, sa rentabilité et son potentiel de croissance.

Influencer la valorisation boursière de l'entreprise : Les investisseurs évaluent les


entreprises cotées en bourse en fonction de leur potentiel de croissance et de leur rentabilité
future. La communication financière doit permettre à l'entreprise de présenter une image
positive et convaincante de son potentiel, afin d'influencer positivement la valorisation
boursière de l'entreprise. Pour cela, l'entreprise doit fournir des informations précises et
détaillées sur ses résultats financiers, sa stratégie de développement, ses projets futurs, ses
avantages concurrentiels, etc. En communiquant efficacement sur ces éléments, l'entreprise
peut convaincre les investisseurs de son potentiel et de sa valeur, ce qui peut conduire à une
valorisation boursière plus élevée.

Respecter les obligations réglementaires : Les entreprises cotées en bourse sont


soumises à des obligations réglementaires strictes en matière de communication financière. Le

22
non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions financières et nuire à la réputation
de l'entreprise. La communication financière doit donc respecter les normes et les règles en
vigueur, en fournissant des informations précises et à jour sur les résultats financiers de
l'entreprise, ses projets futurs, ses risques et opportunités, etc.

Gérer les risques de communication : La communication financière peut comporter des


risques, notamment celui de diffuser des informations erronées ou trompeuses. Les entreprises
doivent donc être très attentives à la qualité et à l'exactitude des informations communiquées
afin de minimiser ces risques. La communication financière doit être rigoureuse, fiable et
transparente.

2- La communication financière des entreprises côtés en bourse :

La communication financière des entreprises cotées en bourse est un aspect crucial de


leur fonctionnement. Elle permet de communiquer aux investisseurs et aux parties prenantes
des informations précises et pertinentes sur les performances financières de l'entreprise, les
projets futurs, les risques et les opportunités. Cette communication est réglementée par des
lois et des normes en matière de transparence et de gouvernance d'entreprise, et doit être
réalisée de manière honnête, complète et équitable.

Les entreprises cotées en bourse sont tenues de publier des rapports financiers réguliers,
tels que des rapports annuels, des rapports trimestriels et des rapports semestriels, qui
fournissent des informations financières détaillées sur leur performance passée et actuelle.
Ces rapports sont souvent accompagnés de présentations des différentes politique adoptés par
l’entreprise au cotés financier à savoir politique dividende, réduction des coûts, structure
financière etc.

En outre, les entreprises cotées en bourse doivent également être transparentes en ce qui
concerne les risques et les opportunités, ainsi que les pratiques de gouvernance d'entreprise.
Elles doivent également fournir des informations sur leur stratégie, leur planification à long
terme et leur performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).

Dans l'ensemble, la communication financière des entreprises cotées en bourse est


cruciale pour maintenir la confiance des investisseurs et des parties prenantes, ainsi que pour
garantir la transparence et la bonne gouvernance d'entreprise. A travers cette section on va a
essayer de mettre l’accent sur le rôle de la communication financière dans la bourse marocain
et les obligations à respecter.

23
2-1 Les entreprises cotées en bourse au Maroc :

Au Maroc, les entreprises cotées en bourse doivent répondre à certaines conditions pour
pouvoir y être admises. Les entreprises doivent être constituées sous forme de sociétés
anonymes, de sociétés en commandite par actions ou de sociétés en participation. En outre, les
entreprises doivent remplir les conditions suivantes pour être admises à la cote de la Bourse
de Casablanca :

Capital social minimum : Le capital social minimum exigé pour les entreprises
souhaitant être cotées en bourse au Maroc est de 20 millions de dirhams. Cela signifie que
l'entreprise doit disposer d'un capital minimum pour répondre aux besoins de son activité, tout
en ayant des fonds suffisants pour se développer. L'objectif est de s'assurer que les entreprises
qui sont cotées en bourse ont une base financière solide.

Régularité comptable : Les entreprises qui souhaitent être cotées en bourse doivent avoir
des états financiers audités pendant les trois dernières années. Cela signifie que les états
financiers de l'entreprise doivent être vérifiés par un commissaire aux comptes indépendant.
Cette exigence vise à garantir que les informations financières présentées par l'entreprise sont
précises et fiables.

Transparence : Les entreprises cotées en bourse au Maroc doivent respecter les


exigences de transparence et de gouvernance en matière d'information financière et
d'information aux actionnaires. Les entreprises doivent donc publier régulièrement des
rapports annuels, des rapports semestriels, des communiqués de presse et d'autres
informations importantes pour les investisseurs. Les entreprises doivent également fournir des
informations sur la structure de leur conseil d'administration, leurs politiques de rémunération
et leurs politiques en matière d'éthique. L'objectif est de garantir que les actionnaires et les
investisseurs disposent des informations nécessaires pour prendre des décisions éclairées sur
leurs investissements.

Plan d'affaires : Les entreprises qui souhaitent être cotées en bourse doivent avoir un
plan d'affaires clair et solide qui démontre leur capacité à croître et à générer des bénéfices
pour leurs actionnaires. Le plan d'affaires doit inclure une stratégie de croissance, une analyse
de marché et une description détaillée de la manière dont l'entreprise prévoit de réaliser ses
objectifs de croissance. L'objectif est de s'assurer que l'entreprise a une stratégie solide pour
maximiser les rendements de ses actionnaires.

24
Respect des règles de la Bourse : Les entreprises cotées en bourse doivent respecter les
règles et réglementations de la Bourse de Casablanca en matière de diffusion d'informations
financières et d'information aux investisseurs. Les entreprises doivent s'assurer que toutes les
informations qu'elles fournissent sont exactes et complètes, et doivent respecter les délais de
publication de ces informations. Les entreprises doivent également respecter les exigences en
matière de communication avec les actionnaires et de conduite des assemblées générales des
actionnaires. L'objectif est de garantir que les entreprises cotées en bourse respectent les
normes les plus élevées de transparence et de gouvernance, ce qui renforce la confiance des
investisseurs dans le marché boursier marocain.

2-2 L’importance de la communication financière des entreprises cotés en bourse :

La communication financière est essentielle pour les entreprises cotées en bourse car
elle leur permet de maintenir une relation de confiance avec leurs investisseurs et les parties
prenantes. Cette communication est un moyen de fournir aux investisseurs et aux analystes
financiers les informations nécessaires pour évaluer la performance financière de l'entreprise
et prendre des décisions d'investissement éclairées.

La communication financière est essentielle pour les entreprises cotées en bourse car
elle leur permet de maintenir une relation de confiance avec leurs investisseurs et les parties
prenantes. Cette communication est un moyen de fournir aux investisseurs et aux analystes
financiers les informations nécessaires pour évaluer la performance financière de l'entreprise
et prendre des décisions d'investissement éclairées.

- Transparence : Les entreprises cotées en bourse sont tenues de respecter les règles et
les réglementations établies par les organismes de réglementation, tels que les autorités de
marché et les bourses. La communication financière permet à l'entreprise de fournir des
informations précises et fiables sur ses résultats financiers, ses activités et ses projets en cours.
- Confiance des investisseurs : Les investisseurs ont besoin d'informations pour évaluer
l'entreprise et prendre des décisions d'investissement. La communication financière régulière
et transparente permet de renforcer la confiance des investisseurs dans l'entreprise.
- Réduction de la volatilité : Une communication financière efficace peut aider à réduire
la volatilité du marché. Lorsque les investisseurs ont une compréhension claire de la situation
financière de l'entreprise, ils sont moins susceptibles de réagir exagérément aux événements
qui peuvent avoir un impact sur l'entreprise.

25
- Image de marque : La communication financière peut également avoir un impact sur
l'image de marque de l'entreprise. Une communication efficace peut renforcer la perception
que les investisseurs ont de l'entreprise et aider à créer une image de marque positive.
- Accès aux marchés de capitaux : Les entreprises cotées en bourse ont accès aux
marchés de capitaux, ce qui leur permet de lever des fonds pour financer leur croissance et
leurs activités. Cependant, pour attirer les investisseurs, ces entreprises doivent fournir des
informations financières claires et précises. Les investisseurs veulent être sûrs que leur
investissement est bien placé et que l'entreprise est en mesure de rembourser ses dettes et de
verser des dividendes. La communication financière est donc un élément crucial pour attirer
les investisseurs et pour maintenir un accès aux marchés de capitaux.
- Réglementation : Les entreprises cotées en bourse sont soumises à de nombreuses
réglementations, notamment en matière de divulgation d'informations. Ces réglementations
imposent des normes strictes en matière de communication financière, ce qui permet de
garantir que les investisseurs ont accès à des informations claires et précises sur l'entreprise.
La communication financière est donc un moyen pour les entreprises de se conformer aux
réglementations et de démontrer leur engagement envers la transparence et l'éthique.
- Gestion des relations avec les investisseurs : La communication financière permet aux
entreprises cotées en bourse de gérer leurs relations avec les investisseurs et de maintenir un
dialogue ouvert avec eux. Cela peut aider à prévenir les malentendus et à résoudre rapidement
les problèmes potentiels. En répondant aux questions des investisseurs et en leur fournissant
des informations régulières, les entreprises peuvent également établir des relations de
confiance à long terme avec les investisseurs, ce qui peut se traduire par une augmentation de
la valeur des actions.
- Anticipation des tendances : La communication financière peut également aider les
entreprises cotées en bourse à anticiper les tendances du marché et à identifier les
opportunités d'investissement. En surveillant de près les réactions des investisseurs à leurs
communications financières, les entreprises peuvent mieux comprendre les préoccupations et
les attentes des investisseurs et ajuster leur stratégie en conséquence.

Enfin, la publication de l’information financière et de la politique financière adopté par


l’entreprise est un élément crucial pour les entreprises cotées en bourse. Elle leur permet de
maintenir la confiance des investisseurs, de se conformer aux réglementations, d'accéder aux
marchés de capitaux, de gérer leurs relations avec les investisseurs et d'anticiper les tendances
du marché. En fournissant des informations financières claires et précises, les entreprises

26
peuvent maintenir une image de marque positive et maximiser la valeur pour leurs
actionnaires.

2-3 Les obligations de communication financière des entreprise marocaines cotées


en bourse :

Publication régulière d'informations financières : Les entreprises cotées doivent publier


régulièrement des informations financières afin de maintenir les investisseurs et le public
informés sur la performance et les perspectives de l'entreprise. Ces informations doivent être
claires, précises et suffisantes pour permettre aux investisseurs de prendre des décisions
éclairées. Les entreprises doivent respecter les délais de publication fixés par la COB et
utiliser les normes comptables et de présentation d'informations financières en vigueur au
Maroc. Les informations publiées doivent également être disponibles sur le site web de
l'entreprise et sur le site web de la COB afin de garantir une diffusion la plus large possible.

Divulgation de l'information privilégiée : Les entreprises cotées sont tenues de divulguer


rapidement toute information privilégiée qui pourrait avoir une incidence sur le cours de leurs
actions. Les informations privilégiées peuvent inclure des changements dans la direction de
l'entreprise, des acquisitions ou des cessions importantes, des évolutions significatives dans
les perspectives financières ou des problèmes juridiques. La COB exige que les entreprises
établissent des procédures internes pour identifier et divulguer rapidement les informations
privilégiées. Les entreprises doivent également tenir un registre des informations privilégiées
divulguées et de la manière dont elles ont été communiquées.

Respect des règles de gouvernance d'entreprise : Les entreprises cotées doivent respecter
les règles de gouvernance d'entreprise établies par la COB. Ces règles visent à garantir une
gestion saine et transparente de l'entreprise, ainsi que la protection des intérêts des
actionnaires et des investisseurs. Les règles de gouvernance d'entreprise incluent des
exigences relatives à la composition du conseil d'administration, à la rémunération des
dirigeants, à l'audit interne et externe et à la gestion des conflits d'intérêts. Les entreprises
doivent également respecter les principes de transparence et de responsabilité et publier un
code de conduite pour les administrateurs et les dirigeants.

Communication avec les actionnaires : Les entreprises cotées doivent communiquer


avec leurs actionnaires de manière régulière et transparente. Les actionnaires doivent être
informés des développements importants de l'entreprise, des décisions stratégiques et des
projets en cours. Les entreprises doivent également organiser des assemblées générales

27
annuelles pour permettre aux actionnaires de poser des questions et de voter sur les
résolutions importantes. La COB exige que les entreprises respectent des normes de
transparence et de qualité dans leur communication avec les actionnaires, y compris
l'utilisation de médias électroniques pour diffuser des informations.

Publication d'un rapport annuel : Les entreprises cotées sont tenues de publier un rapport
annuel qui présente les activités de l'entreprise au cours de l'année écoulée, ainsi que les
perspectives pour l'avenir. Ce rapport doit inclure des informations sur la performance
financière, les activités opérationnelles, la stratégie de l'entreprise, les risques et les
opportunités, la gouvernance d'entreprise et la responsabilité sociale et environnementale. La
COB exige que les rapports annuels soient clairs, complets et conformes aux normes
internationales de présentation d'informations.

Conclusion chapitre 1 :

Enfin, la communication financière est un élément clé de la relation entre les entreprises
cotées en bourse et leurs parties prenantes, en particulier les investisseurs. La qualité de la
communication financière peut influencer positivement ou négativement le rendement
boursier d'une entreprise, car les investisseurs ont besoin d'informations précises et fiables
pour prendre des décisions d'investissement éclairées. Dans ce chapitre, nous avons examiné
les différents aspects de la communication financière des entreprises cotées en bourse, en
explorant les théories et les cadres conceptuels qui peuvent aider à comprendre la relation
entre la communication financière et le rendement boursier. Nous avons également souligné
l'importance de la transparence et de l'exactitude des informations financières communiquées,
ainsi que l'impact des réglementations sur la communication financière des entreprises cotées
en bourse. Enfin, nous avons souligné l'importance de la communication financière pour la
gestion de la réputation de l'entreprise et la confiance des investisseurs.

28
CHAPITRE 2 :

LA COMMUNICATION FINANCIERE ET LE
RENDEMENT BOURSIER : RECENSION DES
ECRITS

29
Introduction deuxième chapitre :

La communication financière est un élément clé de la stratégie des entreprises pour


informer les investisseurs sur leur performance et leur perspective. Les informations
financières divulguées par les entreprises peuvent avoir un impact significatif sur le
comportement des investisseurs et, par conséquent, sur le rendement boursier. La relation
entre la communication financière et le rendement boursier a été l'objet de nombreuses études
empiriques et de recherches théoriques. Dans ce chapitre, nous examinerons cette relation en
utilisant quatre théories : la théorie de signalisation, la théorie de l'arbitrage, l'effet clientèle et
la théorie d'agence.

La théorie de signalisation suggère que les entreprises communiquent des informations


financières pour signaler leur qualité à un marché d'investisseurs. Selon cette théorie, les
entreprises ayant une meilleure qualité ou de meilleures perspectives sont susceptibles de
communiquer des informations positives, tandis que celles ayant une qualité moindre ou des
perspectives moins favorables sont plus susceptibles de communiquer des informations
négatives.

La théorie de l'arbitrage suppose que les investisseurs surveillent les informations


financières divulguées par les entreprises pour identifier les opportunités d'investissement
sous-évaluées ou surévaluées. Selon cette théorie, les investisseurs ajustent leurs portefeuilles
en conséquence pour profiter de ces opportunités, ce qui peut affecter le rendement boursier.

L'effet clientèle est une autre théorie qui suggère que les investisseurs ont des
préférences spécifiques en matière de risque et de rendement. Selon cette théorie, les
investisseurs préfèrent investir dans des entreprises qui correspondent à leur profil de risque et
de rendement. Par conséquent, les entreprises qui communiquent des informations financières
qui correspondent aux préférences des investisseurs sont plus susceptibles de voir leur
rendement boursier augmenter.

Enfin, la théorie d'agence suppose qu'il existe une relation conflictuelle entre les
actionnaires et les dirigeants d'une entreprise. Selon cette théorie, les dirigeants peuvent agir
dans leur propre intérêt plutôt que dans l'intérêt des actionnaires. Les informations financières
communiquées par les entreprises peuvent être utilisées pour surveiller les performances des
dirigeants et garantir qu'ils agissent dans l'intérêt des actionnaires.

30
En explorant ces différentes théories, ce chapitre contribue à notre compréhension de la
relation complexe entre la communication financière et le rendement boursier.

1- Communication financière et rendement boursier : lecture théorique

La communication financière est un élément clé de la stratégie des entreprises pour


communiquer leurs performances et leurs perspectives aux investisseurs et aux analystes
financiers. Les informations financières divulguées par les entreprises peuvent avoir une
influence significative sur le comportement des investisseurs et le rendement boursier. C'est
pourquoi, la relation entre la communication financière et le rendement boursier a été l'objet
de nombreuses études empiriques et de recherches théoriques.

Dans cette section, nous explorerons la relation existante entre la communication


financière et le rendement boursier à travers des théories. Nous commencerons par examiner
la théorie de signalisation, l’arbitrage, l’effet clientèle, théorie d’agence.

1-1 Théorie de signalisation et le rendement boursier : (Michael Spence 1973)

La théorie des signaux est une branche de la théorie économique qui cherche à
comprendre comment les agents économiques communiquent et s'informent les uns les autres
dans des situations asymétriques d'information. Dans le contexte de la relation entre la
publication des états financiers et le rendement boursier, la théorie des signaux est pertinente
car elle nous aide à comprendre comment les entreprises communiquent avec les investisseurs
en publiant des informations financières.

Tout d'abord, il est important de comprendre que les investisseurs ont des informations
asymétriques par rapport aux entreprises. Les entreprises ont accès à des informations
privilégiées sur leur propre performance financière, tandis que les investisseurs n'ont qu'un
accès limité à ces informations. Par conséquent, lorsque les entreprises publient leurs états
financiers, elles fournissent des signaux aux investisseurs qui leur permettent d'évaluer la
performance financière de l'entreprise.

Deuxièmement, la publication des états financiers peut avoir un effet sur le


comportement des investisseurs sur le marché boursier. Lorsqu'une entreprise publie des états
financiers positifs, cela peut inciter les investisseurs à acheter des actions de l'entreprise, ce
qui peut faire augmenter le prix des actions et générer un rendement boursier positif. De
même, lorsque des états financiers négatifs sont publiés, cela peut inciter les investisseurs à

31
vendre des actions de l'entreprise, ce qui peut faire baisser le prix des actions et générer un
rendement boursier négatif.

Enfin, la qualité des informations financières publiées par une entreprise peut également
influencer le rendement boursier. Les investisseurs accordent généralement plus de valeur aux
informations financières de haute qualité, car elles leur permettent de prendre des décisions
d'investissement plus éclairées.

Par conséquent, les entreprises qui publient des informations financières de haute
qualité peuvent être récompensées par des investisseurs qui achètent des actions de
l'entreprise, ce qui peut entraîner une augmentation du prix des actions et un rendement
boursier positif.

En résumé, la théorie des signaux nous aide à comprendre comment les entreprises
communiquent avec les investisseurs en publiant des informations financières. La publication
des états financiers peut avoir un effet sur le comportement des investisseurs sur le marché
boursier, et la qualité des informations financières peut influencer le rendement boursier. Les
entreprises qui publient des informations financières de haute qualité peuvent être
récompensées par des investisseurs qui achètent des actions de l'entreprise, ce qui peut
entraîner une augmentation du prix des actions et un rendement boursier positif.

La théorie des signaux est basée sur le principe que les informations sont coûteuses à
produire et à obtenir, et que les individus ont des connaissances inégales. Dans un marché
financier, les entreprises ont généralement un avantage en matière d'information sur les
investisseurs, car elles ont des informations privilégiées sur leur performance financière. Les
investisseurs ont donc besoin de signaux pour comprendre la qualité des opportunités
d'investissement.

La publication des états financiers est l'un des moyens utilisés par les entreprises pour
communiquer des signaux aux investisseurs. Les états financiers fournissent des informations
sur la performance financière de l'entreprise, notamment ses revenus, ses coûts, ses bénéfices
et ses flux de trésorerie. Les investisseurs peuvent utiliser ces informations pour évaluer la
qualité de l'entreprise et prendre des décisions d'investissement éclairées.

La publication des états financiers peut avoir un effet sur le comportement des
investisseurs sur le marché boursier. Lorsqu'une entreprise publie des états financiers positifs,
cela peut inciter les investisseurs à acheter des actions de l'entreprise, ce qui peut faire
augmenter le prix des actions et générer un rendement boursier positif. De même, lorsque des

32
états financiers négatifs sont publiés, cela peut inciter les investisseurs à vendre des actions de
l'entreprise, ce qui peut faire baisser le prix des actions et générer un rendement boursier
négatif.

Cependant, la qualité des informations financières publiées par une entreprise peut
également influencer le rendement boursier. Les investisseurs accordent généralement plus de
valeur aux informations financières de haute qualité, car elles leur permettent de prendre des
décisions d'investissement plus éclairées. Par conséquent, les entreprises qui publient des
informations financières de haute qualité peuvent être récompensées par des investisseurs qui
achètent des actions de l'entreprise, ce qui peut entraîner une augmentation du prix des actions
et un rendement boursier positif.

La qualité des informations financières peut être évaluée selon plusieurs critères, tels
que la précision, la pertinence et la comparabilité. Les états financiers doivent être précis et
refléter fidèlement la performance financière de l'entreprise.

Ils doivent également être pertinents pour les investisseurs, c'est-à-dire qu'ils doivent
fournir des informations importantes pour l'évaluation de l'entreprise. Enfin, les états
financiers doivent être comparables, ce qui signifie que les investisseurs peuvent les comparer
facilement à ceux des autres entreprises.

En résumé, la théorie des signaux nous aide à comprendre comment les entreprises
communiquent avec les investisseurs en publiant des informations financières. La publication
des états financiers peut avoir un effet sur le comportement des investisseurs sur le marché
boursier, et la qualité des informations financières peut influencer le rendement boursier.

Les entreprises qui publient des informations financières de haute qualité peuvent être
récompensées par des investisseurs qui achètent des actions de l'entreprise, ce qui peut
entraîner une augmentation du prix des actions et un rendement boursier positif. En revanche,
les entreprises qui publient des informations financières de mauvaise qualité ou trompeuses
peuvent être sanctionnées par des investisseurs qui vendent leurs actions, ce qui peut entraîner
une baisse du prix des actions et un rendement boursier négatif.

Il convient de noter que la publication des états financiers n'est pas la seule source de
signaux pour les investisseurs. Les entreprises peuvent également communiquer des signaux
par d'autres moyens, tels que des communiqués de presse, des présentations aux investisseurs,
des annonces de fusion-acquisition ou de changement de direction, etc. Les signaux peuvent

33
également provenir d'autres sources, telles que les analystes financiers, les régulateurs, les
médias, etc.

Enfin, il est important de noter que la relation entre la publication des états financiers et
le rendement boursier n'est pas toujours claire et linéaire. Les investisseurs peuvent réagir
différemment à la publication des états financiers en fonction de divers facteurs, tels que les
attentes du marché, la qualité des informations financières, les conditions économiques et
politiques, etc. Par conséquent, il est important d'analyser la relation entre la publication des
états financiers et le rendement boursier dans un contexte plus large et de tenir compte de
divers facteurs qui peuvent influencer cette relation.

En conclusion, la théorie des signaux nous permet de comprendre comment les


entreprises communiquent avec les investisseurs en publiant des informations financières, et
comment ces signaux peuvent influencer le comportement des investisseurs sur le marché
boursier et le rendement des actions. La qualité des informations financières publiées par une
entreprise est un facteur important pour les investisseurs, car elle leur permet de prendre des
décisions d'investissement plus éclairées. Toutefois, la relation entre la publication des états
financiers et le rendement boursier peut être complexe et dépendre de divers facteurs.

1-2 Théorie de l’arbitrage et le rendement boursier : (Harry Markowitz 1952)

La théorie de l'arbitrage est une théorie financière qui postule que les investisseurs
cherchent à tirer profit des incohérences sur le marché en achetant des actifs sous-évalués et
en vendant des actifs surévalués. Cette théorie est pertinente dans le contexte de la relation
entre la structure financière et le rendement boursier, car elle suggère que les investisseurs
peuvent chercher à identifier les entreprises sous-évaluées en raison de leur structure
financière solide.

Lorsqu'une entreprise dispose d'une structure financière solide, cela peut se traduire par
un faible niveau d'endettement, une forte liquidité et une capacité à générer des bénéfices
réguliers. Ces facteurs peuvent attirer les investisseurs, car ils sont perçus comme des signaux
positifs de la qualité de l'entreprise et de sa capacité à générer des rendements futurs.

Cependant, il est important de noter que la théorie de l'arbitrage suppose que les
investisseurs disposent d'une information complète et précise sur le marché, ce qui peut ne pas
toujours être le cas dans la réalité. En effet, les investisseurs peuvent avoir des informations
différentes ou incomplètes sur les entreprises, ce qui peut conduire à des évaluations
différentes de la qualité de la structure financière.

34
De plus, la théorie de l'arbitrage suppose que les investisseurs peuvent facilement
acheter et vendre des actions pour profiter des incohérences du marché. Cependant, cela peut
ne pas toujours être le cas en raison de facteurs tels que les coûts de transaction, les
restrictions réglementaires ou les contraintes de liquidité.

Malgré ces limites, la théorie de l'arbitrage reste pertinente pour comprendre la relation
entre la structure financière et le rendement boursier. En effet, les investisseurs peuvent être
attirés par les entreprises qui disposent d'une structure financière solide, car cela peut leur
donner un avantage compétitif sur le marché en termes de rentabilité. De même, les
entreprises qui ont une structure financière saine peuvent attirer les investisseurs en raison de
leur potentiel de croissance à long terme, ce qui peut se traduire par un rendement boursier
élevé.

En somme, la théorie de l'arbitrage est une théorie financière importante dans le


contexte de la relation entre la structure financière et le rendement boursier. Elle suggère que
les investisseurs cherchent à profiter des incohérences sur le marché en achetant des actifs
sous-évalués et en vendant des actifs surévalués, ce qui peut conduire à une évaluation
différente de la qualité de la structure financière des entreprises. Cette théorie peut aider les
investisseurs et les entreprises à mieux comprendre la façon dont la structure financière peut
influencer le rendement boursier.

La théorie de l'arbitrage est souvent utilisée en conjonction avec d'autres théories


financières, telles que la théorie de la finance comportementale, pour aider à expliquer les
comportements d'investissement sur le marché. La théorie de la finance comportementale
suggère que les investisseurs peuvent être influencés par des facteurs psychologiques et
émotionnels lorsqu'ils prennent des décisions d'investissement, ce qui peut conduire à des
erreurs d'évaluation des actifs. Par conséquent, il est important de considérer les biais
comportementaux lors de l'application de la théorie de l'arbitrage à la relation entre la
structure financière et le rendement boursier.

En outre, la théorie de l'arbitrage peut également être utilisée pour expliquer les
phénomènes tels que les bulles spéculatives et les krachs boursiers. Dans une bulle
spéculative, les investisseurs achètent des actifs surévalués dans l'espoir de réaliser un profit
rapide, ce qui peut conduire à une inflation artificielle des prix et à une évaluation excessive
des actifs. Lorsque la bulle éclate, les investisseurs peuvent subir des pertes importantes. La
théorie de l'arbitrage suggère que les investisseurs peuvent être plus susceptibles de participer

35
à une bulle spéculative s'ils sont influencés par des biais comportementaux tels que l'excès de
confiance ou la peur de manquer une opportunité.

Enfin, il convient de souligner que la théorie de l'arbitrage peut être appliquée à


différents types d'actifs financiers, tels que les actions, les obligations, les devises et les
matières premières. Cependant, les stratégies d'arbitrage peuvent varier en fonction de la
nature de l'actif et des conditions du marché. Par exemple, les stratégies d'arbitrage pour les
actions peuvent impliquer la recherche d'entreprises sous-évaluées en raison de leur structure
financière solide, tandis que les stratégies d'arbitrage pour les devises peuvent impliquer
l'achat de devises sous-évaluées et la vente de devises surévaluées.

En conclusion, la théorie de l'arbitrage est une théorie financière importante pour


comprendre la relation entre la structure financière et le rendement boursier. Elle suggère que
les investisseurs cherchent à profiter des incohérences sur le marché en achetant des actifs
sous-évalués et en vendant des actifs surévalués. Cependant, il est important de considérer les
biais comportementaux et les conditions du marché lors de l'application de cette théorie.

1-3 Théorie de l’effet clientèle et le rendement boursier : (Franco Modigliani et


Richard Brumberg 1954)

La théorie de l'effet de clientèle est une théorie financière qui postule que la politique de
distribution des dividendes d'une entreprise peut être utilisée pour attirer des investisseurs
ayant des préférences différentes. Selon cette théorie, les investisseurs ont des préférences
différentes en matière de politique de distribution des dividendes en fonction de leur profil
d'investissement, tel que leur âge, leur situation financière, leurs objectifs de placement, etc.
Les entreprises qui adaptent leur politique de distribution des dividendes aux préférences de
leurs investisseurs peuvent attirer une clientèle plus large et donc augmenter leur base
d'investisseurs, ce qui peut entraîner une hausse du cours de bourse et du rendement boursier.

La théorie de l'effet de clientèle suggère que les investisseurs ont des préférences
différentes en matière de politique de distribution des dividendes en fonction de leur profil
d'investissement. Par exemple, les investisseurs à la retraite ou ceux qui cherchent des revenus
stables peuvent préférer les entreprises qui versent des dividendes élevés et réguliers. En
revanche, les investisseurs plus jeunes et à la recherche de croissance peuvent préférer les
entreprises qui retiennent les bénéfices pour financer de nouveaux projets ou pour racheter des
actions.

36
Les entreprises peuvent adapter leur politique de distribution des dividendes pour
répondre aux préférences de leurs investisseurs. Par exemple, une entreprise qui a
traditionnellement versé des dividendes élevés peut décider de réduire les versements de
dividendes et de réinvestir les bénéfices dans des projets de croissance si elle cherche à attirer
des investisseurs plus jeunes et à la recherche de croissance. À l'inverse, une entreprise qui a
retenu des bénéfices pendant un certain temps peut décider de verser des dividendes élevés
pour attirer des investisseurs à la retraite ou ceux qui cherchent des revenus stables.

En adaptant leur politique de distribution des dividendes, les entreprises peuvent attirer
de nouveaux investisseurs et fidéliser les investisseurs existants. Cette fidélisation peut se
traduire par une augmentation de la demande pour les actions de l'entreprise, ce qui peut
entraîner une hausse du cours de bourse et du rendement boursier.

Cependant, il y a aussi des limites à l'effet de clientèle. Les investisseurs peuvent être
réticents à investir dans une entreprise qui modifie sa politique de distribution des dividendes
trop souvent ou de manière imprévisible. De plus, une entreprise qui verse des dividendes
élevés pendant une longue période peut créer des attentes chez les investisseurs, qui peuvent
devenir mécontents si l'entreprise décide de réduire les versements de dividendes ou de les
supprimer.

En conclusion, la théorie de l'effet de clientèle suggère que les entreprises peuvent


adapter leur politique de distribution des dividendes pour répondre aux préférences de leurs
investisseurs. Cette adaptation peut attirer de nouveaux investisseurs et fidéliser les
investisseurs existants, ce qui peut se traduire par une hausse du cours de bourse et du
rendement boursier. Cependant, les entreprises doivent être prudentes dans la modification de
leur politique de distribution des dividendes pour éviter de créer des attentes chez les
investisseurs de manière que la modification de la politique de distribution des dividendes ne
crée pas de déséquilibre dans les attentes des investisseurs et n'entraîne pas une baisse de
confiance dans l'entreprise.

En outre, les entreprises doivent également prendre en compte leur propre situation
financière et leurs projets futurs avant de décider de la politique de distribution des
dividendes, car une distribution de dividendes trop élevée peut compromettre leur capacité à
investir dans la croissance future de l'entreprise.

Enfin, il convient de noter que l'effet de clientèle ne s'applique pas seulement aux
dividendes, mais aussi aux autres politiques de distribution de richesse, telles que les rachats

37
d'actions. Les entreprises peuvent utiliser des rachats d'actions pour répondre aux préférences
de certains investisseurs qui préfèrent une augmentation du prix de l'action plutôt qu'un
versement de dividendes. Cependant, comme pour les dividendes, les rachats d'actions
peuvent être perçus de manière différente selon les investisseurs et leur profil
d'investissement.

En résumé, la théorie de l'effet de clientèle suggère que la politique de distribution des


dividendes d'une entreprise peut être utilisée pour attirer et fidéliser des investisseurs ayant
des préférences différentes. Cela peut conduire à une augmentation de la demande pour les
actions de l'entreprise et donc à une hausse du cours de bourse et du rendement boursier.
Cependant, les entreprises doivent être prudentes dans la modification de leur politique de
distribution des dividendes et prendre en compte leur propre situation financière et leurs
projets futurs avant de prendre des décisions.

1-4 Théorie d’agence et le rendement boursier : (Jensen et Meckling en 1976)

La théorie de l'agence est l'une des principales théories financières qui explique la
relation entre les actionnaires et les dirigeants d'une entreprise. Selon cette théorie, les
actionnaires ont confié la gestion de l'entreprise aux dirigeants, mais ils ne peuvent pas
contrôler toutes les actions des dirigeants. Les dirigeants peuvent être tentés de poursuivre des
intérêts personnels plutôt que les intérêts des actionnaires. La théorie de l'agence étudie les
moyens par lesquels les actionnaires peuvent s'assurer que les dirigeants agissent dans leur
intérêt.

La théorie de l'agence identifie deux types de coûts pour les actionnaires : les coûts de
surveillance et les coûts d'agence. Les coûts de surveillance sont les coûts encourus par les
actionnaires pour superviser les dirigeants et s'assurer qu'ils agissent dans l'intérêt des
actionnaires. Les coûts d'agence sont les coûts encourus lorsque les intérêts des dirigeants
diffèrent des intérêts des actionnaires. Ces coûts d'agence peuvent prendre la forme de
comportements opportunistes tels que la prise de décisions qui favorisent les intérêts
personnels des dirigeants plutôt que les intérêts des actionnaires.

Figure 3: les caractéristiques d’une relation d’agence

38
Source : Elaboré par nos propres soins

Ces coûts sont principalement de trois catégories : les dépenses de surveillance et


d’incitation qui ont pour but de motiver les employés (systèmes d’évaluation par objectifs,
etc.), les coûts d’obligation qui Le principal L’agent Asymétrie Aléa moral Coût d’agence
découragent l’agent à agir contre son principal, puisqu’il sera obligé de le dédommager par
exemple. Et enfin, les coûts des pertes résiduelles, qui constituent les coûts des écarts entre les
objectifs et le résultat réel, et qui est donc, dû aux écarts du comportement de l’agent. Alors,
pour réduire ces coûts d’agence, il est nécessaire d’appliquer les principes de bonne
gouvernance.

Figure 4: Les coûts d’agence

Source : Elaboré par nos propres soins

Bien que cette théorie d’agence identifie également que les mécanismes de gouvernance
d'entreprise comme moyen de réduire les coûts d'agence. Les mécanismes de gouvernance
d'entreprise sont les processus, les pratiques et les structures qui permettent de superviser les
dirigeants et de s'assurer qu'ils agissent dans l'intérêt des actionnaires.

39
Les mécanismes de gouvernance d'entreprise incluent notamment :

La structure du conseil d'administration : Le conseil d'administration est chargé de


superviser la gestion de l'entreprise et de s'assurer que les dirigeants agissent dans l'intérêt des
actionnaires. Le conseil d'administration doit être composé de membres indépendants et
compétents qui peuvent remettre en question les décisions des dirigeants.

La rémunération des dirigeants : La rémunération des dirigeants doit être alignée sur les
intérêts des actionnaires. Les dirigeants doivent être rémunérés en fonction des résultats
financiers de l'entreprise et de la création de valeur pour les actionnaires.

La transparence financière : Les entreprises doivent fournir des informations financières


claires et précises aux actionnaires afin de leur permettre de comprendre la performance de
l'entreprise et de prendre des décisions d'investissement éclairées.

Le marché des capitaux : Les marchés financiers fournissent un mécanisme pour


surveiller la gestion de l'entreprise et évaluer sa performance. Les actionnaires peuvent vendre
leurs actions s’ils considèrent que les dirigeants n'agissent pas dans leur intérêt, ce qui peut
conduire à une baisse du cours de l'action et une pression sur les dirigeants pour améliorer la
performance de l'entreprise.

Cependant, la théorie de l'agence reconnaît également que les mécanismes de


gouvernance d'entreprise ne sont pas parfaits et peuvent ne pas suffire à aligner les intérêts
des dirigeants sur ceux des actionnaires. Par exemple, les dirigeants peuvent dissimuler des
informations ou prendre des décisions qui favorisent leurs intérêts personnels au détriment de
ceux des actionnaires. De plus, les actionnaires peuvent avoir des intérêts divergents, ce qui
peut compliquer la supervision de la gestion de l'entreprise.

Cela peut conduire à des conflits entre les actionnaires et les dirigeants, ainsi qu'à des
inefficacités dans la gestion de l'entreprise. Par exemple, les dirigeants peuvent être tentés de
poursuivre des projets qui n'ont pas de valeur ajoutée pour l'entreprise, mais qui leur
permettent d'obtenir des avantages personnels, tels que des salaires et des bonus élevés. Cela
peut entraîner une allocation inefficace des ressources de l'entreprise et une baisse du
rendement des actionnaires.

La théorie de l'agence souligne également l'importance de la culture d'entreprise et des


normes éthiques. Une culture d'entreprise qui valorise l'intégrité et la responsabilité peut
réduire les comportements opportunistes des dirigeants et favoriser la création de valeur pour
les actionnaires.

40
Enfin, la théorie de l'agence reconnaît que les intérêts des actionnaires ne sont pas
nécessairement alignés sur ceux de la société dans son ensemble. Les dirigeants peuvent être
tentés de poursuivre des stratégies qui sont bénéfiques pour les actionnaires à court terme,
mais qui ont des conséquences néfastes pour la société à long terme. Par exemple, une
entreprise peut réduire ses coûts en délocalisant ses activités dans des pays à faible coût, mais
cela peut avoir des conséquences négatives pour les travailleurs et les communautés locales.

En résumé, la théorie de l'agence est une théorie importante dans la finance qui explique
les conflits d'intérêts entre les actionnaires et les dirigeants d'une entreprise. Les mécanismes
de gouvernance d'entreprise sont un moyen de réduire les coûts d'agence, mais ils ne sont pas
parfaits et peuvent être contournés par des dirigeants opportunistes. Une culture d'entreprise et
des normes éthiques solides peuvent aider à réduire les comportements opportunistes, mais il
est important de reconnaître que les intérêts des actionnaires ne sont pas nécessairement
alignés sur ceux de la société dans son ensemble.

2- La communication financière et le rendement boursier : quelle relation

La communication financière est un aspect crucial pour les entreprises cotées en bourse,
car elle leur permet de communiquer avec les investisseurs et les parties prenantes sur leur
performance financière et leur stratégie à long terme. La qualité de la communication
financière peut avoir un impact significatif sur le rendement boursier d'une entreprise.

En effet, les investisseurs ont besoin d'informations précises et fiables pour prendre des
décisions d'investissement éclairées. Dans cette section, nous examinerons donc de plus près
la relation entre la communication financière et le rendement boursier, en explorant les
différents aspects de la communication financière qui peuvent influencer les investisseurs et
les facteurs qui peuvent affecter le rendement boursier d'une entreprise.

2-1 Rendement boursier :

Le rendement boursier est un concept clé en finance qui permet aux investisseurs de
mesurer la performance de leur portefeuille d'actions ou d'un investissement individuel en
actions. Il se réfère au bénéfice ou à la perte réalisée sur une période donnée et est exprimé en
pourcentage.

Le rendement boursier est influencé par de nombreux facteurs, notamment les


événements économiques mondiaux, les décisions de politique monétaire, les fluctuations du

41
marché boursier et les dividendes versés par les entreprises. Les investisseurs peuvent utiliser
ces facteurs pour prédire les tendances du marché et prendre des décisions d'investissement
éclairées.

Pour calculer le rendement boursier d'un investissement, l'investisseur doit prendre en


compte le prix d'achat de l'action, le prix de vente de l'action, les dividendes reçus et les frais
de courtage. Le calcul du rendement boursier peut être effectué pour une période donnée, telle
qu'un mois, un trimestre ou une ann ée.

Figure 5: Formule de calcul du rendement boursier

(Valeur finale – Valeur Initiale)


Taux de rendement = X 100
Valeur finale

Source : Elaboré par nos propres soins

Le rendement boursier est souvent utilisé pour évaluer la performance d'un portefeuille
d'actions. Par exemple, un investisseur peut comparer le rendement de son portefeuille à celui
d'un indice boursier tel que le S&P 500 pour déterminer si son portefeuille a surperformé ou
sous-performé le marché.

Le rendement boursier peut également être utilisé pour comparer les rendements entre
différents investissements. Par exemple, un investisseur peut comparer le rendement d'une
action à celui d'une obligation pour déterminer quel investissement est le plus rentable.

Cependant, il est important de noter que le rendement boursier n'est pas la seule mesure
de la performance d'un investissement. D'autres facteurs, tels que le risque et la liquidité,
doivent également être pris en compte. Par conséquent, les investisseurs doivent utiliser le
rendement boursier en conjonction avec d'autres mesures pour prendre des décisions
d'investissement éclairées.

Bien que le rendement boursier est un concept important en finance qui permet aux
investisseurs de mesurer la performance de leur portefeuille d'actions ou d'un investissement
individuel en actions. Il est influencé par de nombreux facteurs et peut être utilisé pour
évaluer la performance d'un portefeuille d'actions ou comparer les rendements entre différents
investissements. Cependant, il doit être utilisé en conjonction avec d'autres mesures pour
prendre des décisions d'investissement éclairées.

42
2-1 La prépondérance du rendement boursier dans la gestion du risque
d'investissement :

Le rendement boursier est un concept clé pour tout investisseur qui cherche à faire
fructifier son argent en achetant des actions sur les marchés financiers. En effet, le rendement
boursier représente le bénéfice qu'un investisseur peut réaliser sur ses investissements en
actions, en fonction de l'évolution des cours de ces actions. Dans cet article, nous allons
expliquer en détail l'importance du rendement boursier pour l'investisseur.

Le rendement boursier est le profit réalisé par un investisseur sur une action, exprimé en
pourcentage. Ce rendement est généralement calculé en fonction de l'évolution du cours de
l'action et des dividendes versés par la société émettrice de l'action. Les dividendes sont les
sommes d'argent que les entreprises versent à leurs actionnaires pour récompenser leur
investissement.

Le rendement boursier est donc un indicateur clé de la performance d'un investissement


en actions. Un investisseur qui achète des actions à un certain prix et les revend plus tard à un
prix plus élevé réalise un gain en capital. Si l'investisseur détient également des actions qui
versent des dividendes, il bénéficiera d'un rendement supplémentaire sur ses investissements.

L'importance du rendement boursier pour l'investisseur réside dans plusieurs aspects.


Tout d'abord, le rendement boursier est un élément clé pour mesurer la performance des
investissements en actions. Il permet aux investisseurs de suivre l'évolution de leur
portefeuille d'actions et de savoir s'ils réalisent des gains ou des pertes.

De plus, le rendement boursier est un indicateur important pour la prise de décision des
investisseurs. En effet, le rendement boursier peut influencer la décision d'un investisseur
d'acheter ou de vendre des actions. Si un investisseur constate que le rendement de ses actions
est faible, il peut décider de vendre ces actions et d'investir dans des actions offrant un
rendement plus élevé.

Le rendement boursier permet également à l'investisseur de diversifier son portefeuille


d'investissement. En achetant des actions de différentes entreprises, l'investisseur peut répartir
les risques et minimiser les pertes potentielles en cas de baisse du cours d'une seule action.
Cela permet également de maximiser le potentiel de gain en capital en profitant des
opportunités offertes par différents secteurs.

43
Enfin, le rendement boursier peut constituer une source de revenus complémentaires
pour l'investisseur. Les dividendes versés par les entreprises peuvent représenter une somme
d'argent régulière, qui peut être réinvestie pour générer des gains en capital supplémentaires.
Les investisseurs peuvent également utiliser les dividendes pour financer d'autres projets,
comme l'achat de biens immobiliers ou le financement de leur retraite.

Cependant, il est important de noter que le rendement boursier comporte également des
risques. Les investisseurs peuvent subir des pertes importantes en cas de baisse du cours d'une
action, et les fluctuations du marché peuvent être imprévisibles. Il est donc essentiel pour les
investisseurs de comprendre les risques associés à l'investissement en actions et de diversifier
leur portefeuille pour minimiser les pertes potentielles.

De plus, le rendement boursier peut être influencé par de nombreux facteurs externes,
tels que les changements économiques, les événements politiques, les guerres ou les
catastrophes naturelles. Ces facteurs peuvent avoir un impact significatif sur les cours des
actions et, par conséquent, sur le rendement boursier.

Cela signifie qu'il est important pour les investisseurs de surveiller régulièrement les
marchés financiers et de comprendre les facteurs qui influencent le rendement boursier. Les
investisseurs doivent également être prêts à ajuster leur portefeuille d'investissement en
fonction des tendances du marché et des changements économiques.

En outre, il est important de comprendre que le rendement boursier peut varier


considérablement d'une entreprise à l'autre. Certaines entreprises peuvent offrir un rendement
boursier élevé, tandis que d'autres peuvent ne pas offrir de dividendes du tout. Les
investisseurs doivent donc effectuer des recherches approfondies sur les entreprises dans
lesquelles ils souhaitent investir afin de comprendre leur performance financière et leur
potentiel de croissance.

Il est important de noter que le rendement boursier peut être affecté par les frais et les
taxes associés à l'investissement en actions. Les investisseurs doivent tenir compte de ces
coûts lorsqu'ils prennent des décisions d'investissement et doivent veiller à ce que les
rendements générés par leurs investissements compensent ces coûts.

44
En conclusion, le rendement boursier est un élément clé pour tout investisseur qui
cherche à faire fructifier son argent en achetant des actions sur les marchés financiers. Le
rendement boursier est un indicateur important de la performance d'un investissement en
actions et peut influencer les décisions d'investissement des investisseurs. Toutefois, il est
important de comprendre que le rendement boursier comporte également des risques, et les
investisseurs doivent être prêts à ajuster leur portefeuille en fonction des tendances du marché
et des changements économiques. Les investisseurs doivent également tenir compte des frais
et des taxes associés à l'investissement en actions pour assurer la rentabilité de leurs
investissements

2-2 Les déterminants des valeurs boursières :

Le rendement boursier d'une entreprise est influencé par une multitude de facteurs
internes et externes. Les facteurs internes sont liés aux caractéristiques propres de l'entreprise,
tels que sa structure financière, ses performances opérationnelles et ses décisions stratégiques.

La structure financière de l'entreprise : la structure financière de l'entreprise est


importante car elle influe sur son coût de financement. Si l'entreprise a une structure
financière solide, elle peut obtenir des financements à un coût plus bas, ce qui améliore son
rendement boursier.

Les performances opérationnelles : les performances opérationnelles de l'entreprise,


telles que sa croissance des ventes, sa rentabilité et son chiffre d'affaires, ont une influence sur
son rendement boursier. Les entreprises performantes attirent les investisseurs et les
actionnaires, ce qui peut se traduire par une hausse du cours de l'action.

Les décisions stratégiques : les décisions stratégiques prises par l'entreprise, telles que le
choix des produits à développer ou des marchés à cibler, peuvent avoir un impact sur son
rendement boursier. Si l'entreprise prend de bonnes décisions stratégiques, elle peut
augmenter son chiffre d'affaires et sa rentabilité, ce qui peut se traduire par une hausse du
cours de l'action.

La qualité de la gestion : la qualité de la gestion de l'entreprise peut avoir une influence


sur son rendement boursier. Une bonne gestion peut mener à des performances
opérationnelles supérieures, tandis qu'une mauvaise gestion peut entraîner des performances
décevantes, ce qui peut se traduire par une baisse du cours de l'action.

La culture d'entreprise : la culture d'entreprise peut influencer le rendement boursier en


créant une image positive de l'entreprise auprès des investisseurs et des actionnaires. Une

45
culture d'entreprise forte et positive peut mener à des performances opérationnelles
supérieures, tandis qu'une culture négative peut entraîner des performances décevantes.

Les compétences des employés : les compétences des employés peuvent influencer le
rendement boursier de l'entreprise. Des employés compétents peuvent améliorer les
performances opérationnelles de l'entreprise, ce qui peut se traduire par une hausse du cours
de l'action.

La recherche et développement : la recherche et développement peut avoir une influence


sur le rendement boursier en permettant à l'entreprise de développer de nouveaux produits ou
services qui peuvent améliorer sa position concurrentielle et augmenter son chiffre d'affaires.

Les investissements en capital : les investissements en capital peuvent avoir une


influence sur le rendement boursier en permettant à l'entreprise de se développer et de croître.
Des investissements judicieux peuvent améliorer les performances opérationnelles de
l'entreprise, ce qui peut se traduire par une hausse du cours de l'action.

La politique de dividendes : la politique de dividendes de l'entreprise peut influencer le


rendement boursier. Si l'entreprise verse des dividendes élevés, cela peut attirer les
investisseurs et les actionnaires, ce qui peut se traduire par une hausse du cours de l'action.

Les coûts de production : les coûts de production de l'entreprise peuvent influencer son
rendement boursier. Si l'entreprise est capable de réduire ses coûts de production, elle peut
améliorer sa rentabilité et son cours de l'action.

Les partenariats et alliances stratégiques : les partenariats et alliances stratégiques


peuvent influencer le rendement boursier. Si l'entreprise est capable de conclure des
partenariats stratégiques, cela peut améliorer sa position concurrentielle et augmenter son
chiffre d'affaires.

La communication avec les investisseurs et les actionnaires : la communication avec les


investisseurs et les actionnaires peut influencer le rendement boursier. Une communication
transparente et efficace peut améliorer la perception des investisseurs et des actionnaires, ce
qui peut se traduire par une hausse du cours de l'action.

La gestion de la trésorerie : la gestion de la trésorerie de l'entreprise peut influencer son


rendement boursier. Une bonne gestion de la trésorerie peut améliorer la liquidité de
l'entreprise et réduire ses coûts de financement, ce qui peut améliorer son cours de l'action.

2-3 L’impact de la qualité d’information financière sur le rendement boursier :

46
La qualité de l'information financière joue un rôle crucial dans la prise de décision
d'investissement des investisseurs. L'information financière fournie par une entreprise doit
être complète, fiable, pertinente et transparente pour permettre aux investisseurs d'évaluer
correctement la performance de l'entreprise et de prendre des décisions d'investissement
éclairées. Dans cette partie, nous allons examiner comment la qualité de l'information
financière peut impacter le rendement boursier.

Transparence de l'information financière : La transparence de l'information financière


est un élément important pour les investisseurs. Les entreprises qui fournissent des
informations transparentes sur leurs finances, leurs opérations et leur stratégie peuvent attirer
plus d'investisseurs. La transparence permet aux investisseurs de comprendre les risques et les
opportunités liés à l'entreprise, ce qui peut les aider à prendre des décisions d'investissement
plus avisées. Les entreprises qui manquent de transparence peuvent être perçues comme peu
fiables et risquent de subir une baisse de leur cours de bourse.

Fiabilité de l'information financière : La fiabilité de l'information financière est un autre


élément clé pour les investisseurs. Les données financières doivent être précises, vérifiables et
conformes aux normes comptables en vigueur. Les investisseurs ont besoin d'informations
financières fiables pour évaluer correctement la performance de l'entreprise et prendre des
décisions d'investissement éclairées. Les entreprises qui fournissent des informations
financières inexactes ou trompeuses risquent de perdre la confiance des investisseurs, ce qui
peut entraîner une baisse de leur cours de bourse.

Pertinence de l'information financière : La pertinence de l'information financière est


également importante pour les investisseurs. Les investisseurs cherchent des informations qui
leur permettent de comprendre la performance actuelle de l'entreprise et ses perspectives
futures. Les entreprises qui fournissent des informations financières pertinentes peuvent aider
les investisseurs à prendre des décisions d'investissement plus éclairées. Les entreprises qui
fournissent des informations financières qui ne sont pas pertinentes risquent de perdre l'intérêt
des investisseurs, ce qui peut se traduire par une baisse de leur cours de bourse.

La qualité de l'information financière peut avoir un impact significatif sur le rendement


boursier d'une entreprise. Les entreprises qui fournissent une information financière de qualité
peuvent attirer plus d'investisseurs et bénéficier d'une meilleure perception du marché
boursier, ce qui peut se traduire par une hausse de leur cours de bourse. Les investisseurs sont

47
également plus susceptibles d'investir dans une entreprise qui fournit une information
financière de qualité, ce qui peut entraîner une hausse de son cours de bourse.

D'un autre côté, les entreprises qui fournissent une information financière de mauvaise
qualité peuvent subir une baisse de leur cours de bourse. Les investisseurs peuvent être
réticents à investir dans une entreprise qui ne fournit pas une information financière de
qualité, ce qui peut se traduire par une baisse de son cours de bourse.

Alors on peut dire que la qualité de l'information financière est un élément essentiel
pour la prise de décision d'investissement des investisseurs. Les entreprises qui fournissent
une information financière de qualité peuvent bénéficier d'un impact positif sur leur
rendement boursier, tandis que les entreprises qui fournissent une information financière de
mauvaise qualité risquent de subir une baisse de leur cours de bourse.

Les entreprises qui cherchent à améliorer la qualité de leur information financière


doivent s'assurer que celle-ci est complète, fiable, pertinente et transparente. Elles doivent
fournir des informations financières qui respectent les normes comptables en vigueur et être
transparentes quant à leurs finances, leurs opérations et leur stratégie. Les entreprises peuvent
également chercher à obtenir des certifications telles que la norme ISO 9001:2015, qui atteste
de la qualité de leur système de gestion de la qualité.

En fin de compte, la qualité de l'information financière est un élément clé pour la


réussite à long terme d'une entreprise. Les entreprises qui fournissent une information
financière de qualité peuvent attirer plus d'investisseurs et bénéficier d'une meilleure
perception du marché boursier, tandis que les entreprises qui fournissent une information
financière de mauvaise qualité risquent de perdre la confiance des investisseurs et subir une
baisse de leur cours de bourse. Les investisseurs doivent donc être attentifs à la qualité de
l'information financière fournie par les entreprises dans lesquelles ils investissent afin de
prendre des décisions d'investissement éclairées.

48
Conclusion Chapitre 2 :

En guise de conclusion, la communication financière des entreprises cotées en bourse


joue un rôle important dans la détermination du rendement boursier de l'entreprise. Dans ce
chapitre, nous avons examiné une série d'études et d'écrits qui ont porté sur la relation entre la
communication financière et le rendement boursier. Nous avons constaté que la qualité de la
communication financière, telle que la transparence, la précision et l'opportunité des
informations communiquées, avait un impact significatif sur le rendement boursier de
l'entreprise.

Nous avons également constaté que la réglementation avait un impact sur la


communication financière, car elle peut améliorer la qualité de l'information financière et la
transparence pour les investisseurs. En outre, nous avons souligné l'importance de la
communication financière pour la gestion de la réputation de l'entreprise, la confiance des
investisseurs et la réduction de l'incertitude sur les marchés financiers.

Enfin, nous avons noté que malgré les avancées significatives dans la compréhension de
la relation entre la communication financière et le rendement boursier, il reste encore des
lacunes dans les connaissances et des questions en suspens. Des recherches supplémentaires
au niveau empirique sont nécessaires pour explorer les mécanismes sous-jacents à cette
relation, en particulier dans un contexte de marché en constante évolution.

49
CHAPITRE 3 :

MULTIPLICITE DES ANNONCES ET


FLUCTUATION DES COURS BOURSIERS DES
ENTREPRISES MAROCAINES : ETUDE
EMPIRIQUE

50
I. Cadre épistémologique et méthodologie de la recherche adoptée

1- Les différents paradigmes épistémologiques

 Le paradigme positiviste

La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui


permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses
précises à partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique
et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. Les fonctions de la
recherche sont de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des
phénomènes et des conduites.

Afin de mieux cerner la nature de l’apport du contrôle de gestion à la performance


environnementale des entreprises marocaine, il est impératif de définir une méthodologie de
recherche adoptée.

La méthodologie de recherche est donc un plan d’action sur le terrain, qui permet de
confronter les acquis théoriques à la réalité et permet de confirmer ou infirmer les hypothèses
avancées quant à la problématique de la recherche.

En sciences de gestion, Chai (2002) considère que la recherche scientifique est une
activité de création de connaissances qui ressemble à la fabrication de produit ou de service.
Pour rendre un bon produit scientifique, le chercheur est amené à :

Orienter la philosophie du chercheur, qui est à la place de la technologie choisie lors


de la fabrication d’un produit.

La méthode de recherche adoptée par le chercheur à la méthode de production du bien


ou du service.

Les connaissances qui sont la matière première de sa recherche.

Les capacités de production qui sont les capacités du chercheur.

S’agissant de l’orientation philosophique du chercheur, il s’agit de définir la posture et


le positionnement épistémologique de recherche, et qui va engager notre choix
méthodologique, la conduite de notre recherche, ainsi que la nature des résultats à obtenir.

Traditionnellement, on distingue trois paradigmes de perception de la science et de la


connaissance et qui traduisent trois grands courants épistémologiques. Le choix d’une

51
position épistémologique émane d’un apprentissage des différents courants mais également de
la problématique, du contexte de la recherche et des choix méthodologiques.

Pour le positivisme, il s’agit d’une approche déduite des sciences naturelles et exactes,
où l’objectif est l’étude des phénomènes naturelles et la recherches des relations causales et de
prédire les événements. Le positivisme est un paradigme qui se concentre sur l’empirisme sur
les analyses statistiques dans la poursuite et l’interprétation des résultats d’une enquête. Les
positivistes admettent qu’il n’existe qu’une et une seule réalité que le chercheur essaye de
restituer de la manière la plus neutre et la plus objective. Cette objectivité découle d’un
certain nombre d’hypothèses neutres où la réalité est indépendante du chercheur qui l’observe
ou l’expérimente (Perret et Séville, 2003). Selon Lapointe (1996, p. 10), cette posture suppose
« l’existence d’une réalité stable, extérieure et indépendante du sujet. Cette réalité peut être
appréhendée par l’expérience scientifique ou la méthode expérimentale. La connaissance qui
en résulte est alors considérée comme étant le miroir de la réalité. Le critère de fidélité entre
les savoir ainsi générés et la réalité extérieure devient l’indicateur de validité ou de
scientificité de la connaissance ».

Nous pouvons dire alors, que les tenants du courant positivistes vont dans le sens ou la
réalité existe en soi et elle est extérieure et indépendante du chercheur qui essaye de la
vérifier ; l’objet étant la réalité et le sujet l’observateur ou l’expérimentateur. (Perret et
Séville, 2015).

Par ailleurs, les positivistes adoptent comme approche qu’ils appellent l’approche
hypothético-déductive. Cette approche consiste à émettre des hypothèses, les tester,
rassembler des données et obtenir des résultats. La construction de cette approche va du
général au particulier. Le chercheur formule une question de recherche sur la base d’une
théorie générale. Ensuite, il émet des hypothèses à vérifier à la lumière de la théorie en
question.

Igalens J. et Roussel. (1998, p. 20) exposent le processus de recherche selon l’approche


hypothético-déductive comme suit :

52
Figure 6: Processus de recherche selon l’approche hypothético-déductive

Détermination du domaine de recherche

Revue de littérature sur les recherches


antérieures

Formation des hypothèses

Dessin de l’étude pour tester les hypothèses

Conduite de l’étude

Analyse des résultats

Les résultats
vérifient-ils
Développer une les Compte rendu des
Non Oui
explication hypothèses ? résultats
alternative

53
 Le paradigme interprétativiste :

Selon les interprétativistes, L’objectif est de « comprendre la réalité au travers des


interprétations qu’en font les acteurs » (Perret et Seville, 2003, p. 23). L’intreprétativisme,
permet de dire que ce qui est connaissable chez un individu est relatif à son expérience vécue.
Il postule aussi, que la connaissance produite est inséparable du sujet connaissant vis-à-vis des
phénomènes perçus dans la mesure où nous n’en pourrons faire que des représentations. De
même, la troisième hypothèse de nature téléologique stipule que la production de la
connaissance dépend de l’environnement, des pensées et les actions des individus guidées par
les intentions et les finalités de ces derniers.

Nous pouvons constater alors, que les données sont interprétées de la réalité, ces
interprétations sont pour quelques auteurs objectifs (Miles et Huberman, 1991), comme elles
peuvent être subjectives.

 Le paradigme constructiviste :

Ce paradigme soutient la réalité d’un point de vue autre que celui du positivisme. En
effet, il n’existe pas une seule réalité mais plusieurs qui sont construites par l’individu suite à
se expériences, la réalité est donc subjective et dépend du sujet lui-même.

Quant à l’approche, les constructivistes privilégient l’approche holistico-inductive.


Cette approche va du particulier au général et le phénomène à étudier fait appel à des théories
qui préexistent. Ainsi, cette approche insiste sur l’interaction entre le sujet et l’objet repose
sur l’intentionnalité du chercheur. Cette approche renvoie à l’idée que tout est possible, dans
la mesure où chaque chercheur pourrait prétendre à une vision de la réalité qui est la sienne.

Dans la littérature, on trouve deux types de constructivisme, l’un appartient au champ


des sciences de l’éducation et l’autre est appelé le constructivisme radical, suite aux travaux
de Piaget (1967), conceptualisé par Glasersfeld (1988 ; 2001) et théorisé par Le Moigne (1995
; 2001 ; 2007).

Ce paradigme de constructivisme radical repose essentiellement sur trois hypothèses


principales :

-La première hypothèse ne repose que sur ce qui est connaissable par l’être humain. La
réalité connaissable est « perçue ou définie par l'expérience que s'en construit chaque sujet
prenant conscience ou connaissant » (Le Moigne, 1995).

54
-la deuxième hypothèse est phénoménologique dans le sens ou le sujet connaissant est le
seul capable de construire la connaissance. Dans cette perspective, on considère que le monde
est construit, et nous ne pouvons que se représenter la réalité ou la construire (Martinet,
1990).

- la troisième hypothèse est téléologique. Piaget (1967) considère que la connaissance se


produit, et le processus de la production de cette connaissance repose sur l’hypothèse de
faisabilité cognitive (raisonnabilité). Dès lors, cette hypothèse postule une interaction entre le
sujet connaissant et l’objet étudié.

Le tableau suivant expose les différents paradigmes épistémologiques :

Tableau 1: Positions épistémologiques

Positivisme Intreprétativisme Constructivisme

Hypothèse ontologique
Hypothèse phénoménologique
Statut de la Existence d’une essence
L’essence de l’objet ne peut être atteinte
connaissance propre à l’objet de
ou n’existe pas
connaissance

Indépendance du sujet Dépendance du sujet et de l’objet


Neutralité de la réalité et de l’objet Hypothèse intentionnaliste
Hypothèse déterministe

Production de la
La découverte L’interprétation La construction
connaissance

Statut privilégié
Chemin de la Statut privilégié de Statut privilégié de
de la
connaissance l’explication la construction
compréhension

Vérification
Idiographie Adéquation
Critères de validité Confirmabilité
Empathie Enseingnabilité
réfutabilité

Source : Perret et Séville, 2007

2- Le choix d’une approche méthodologique quantitative

La posture épistémologique de cette recherche est hypothético-déductive. Les


hypothèses sont formulées sur la base de l’analyse des champs théoriques mobilisés, et testées
pour validation lors des phases empiriques. Les réflexions sur l’apport de la multiplicité des
annonces sur la fluctuation des cours boursiers au Maroc.

55
Ce postulat nous a conduit a reposé sur une approche quantitative, qui reste la plus
dominante en sciences de gestion. En effet, cette approche permet de quantifier les résultats,
ce qui leur donne plus de sens et elle va nous aider à répondre sur notre problématique.

L’avantage de cette approche se résume aussi dans le fait qu’elle va permettre de


trouver els relation entre les variables à expliquer et les variables explicatives. Elle permet
d’énumérer de nombreux cas et tend à compter des unités, à dénombrer des objets à étudier ou
à décrire, à relever la fréquence d’apparition d’un phénomène (Grawitz, 1993).

Le tableau ci-dessous récapitule les principaux avantages et limites de l’approche


quantitative que nous adoptons lors de la phase confirmatoire :

Tableau 2: Avantages et inconvénients de l’approche quantitative

Avantages Inconvénients
Objectif : Tester et vérifier la réalité d’un objet théorique
- La possibilité de s’appuyer sur une
- Les mesures qui tendent à être peu
certaine tradition cumulative des
flexibles d’utilisation et parfois
connaissances
artificielles
- La collecte rapide et économique
- Faible capacité à expliquer les
des données
processus et le sens que les gens
- La mise en évidence de résultats
attribuent à leurs actions
directement pertinents pour
- Les difficultés des méthodologies
l’action managériale
quantitatives à générer une théorie
- Objectivité des résultats
- Peu de flexibilité dans le recueil des
- Possibilité de généralisation des
Données
résultats

Source : Usunier et al, (2000) ; Thiétart et coll., (2007)

Nous pouvons conclure, alors que l’approche confirmatoire vise à établir des relations
de cause à effet ayant trait à un phénomène social. Partant d’hypothèses, le chercheur tente de
dégager à partir de questionnaires, inventaires, analyses démographiques voire d’autres
sources, des données quantitatives qu’il soumet à une analyse statistique (Naguib, 2004). Les
résultats de l’analyse servent alors à confirmer ou infirmer des relations supposées entre les
variables.

56
Figure 7: Le processus global de notre recherche est le suivant :

Revue de littérature

Détection de parallèle entre les


concepts

Formulation des hypothèses de


recherche

Etude confirmatoire :
Etude empirique via la procédure
PANEL (POOL)

Résultat et interprétation des


sorties issues du logiciel EVIEWS

Source : Elaboré par nous même

3- Problématique, hypothèses de la recherche et modèle conceptuel :

Concernant la problématique, et afin de l’annoncer de manière claire et pertinente, il est


indéniable de la délimiter avec un cadre général de la recherche. En effet, Les entreprises
évoluent de jour à l’autre dans un environnement en plein changement, complexité et
incertitude. La mondialisation pousse aujourd’hui celles-ci à penser vivement à leurs
structures et leurs composantes, à analyser de manière prudente et continue les possibilités
d’évolution via la mise en place d’une multitude de fonctions permettant cette évolution et de
préserver sa continuité face à la concurrence et chercher les véritables sources de
perfectionnement et d’avantage concurrentiel, afin d’assurer sa survie face à un
environnement qui change en permanence.

57
La multiplicité des annonces se présente comme un mécanisme permettant l’entreprise
d’atteindre ces objectifs, et particulièrement des objectifs en matière d’attractivité, et ce, dans
le cadre d’une performance qui s’impose fortement dans ce contexte caractérisé par cette
grande turbulence, en utilisant une panoplie d’outils permettant son pilotage et son évaluation.

Par ailleurs, cette performance se présente sous différentes approches : financière,


économique, sociale, environnementale et globale. Notre travail a pour objectif principale de
répondre sur la problématique suivante :

Dans quelle mesure la multiplicité des annonces impacte-t-elle les cours boursiers
des entreprises marocaines cotées en bourse ?

A cet égard, et sur la base d’une revue de littérature concernant notre champ de travail,
nous avons proposé le modèle conceptuel suivant qui va nous permettre par la suite de
répondre sur ladite problématique.

Figure 8: Modèle conceptuel de notre recherche

Lapolitique des
dividendes (PD)
X1

La structure financière
(SF)
X2
le rendement des titres
boursiers - Yi -
Les états financiers et
comptable (EFC)
X3

Le programme de
réduction des coùts (PRC)
X4

Source : Elaboration personnelle

Après la présentation de notre modèle objet de l’étude, nous mettons en exergue les
principales hypothèses que nous chercherons via une procédure économétrique de confirmer
ou d’infirmer :

H1. L’annonce de la politique de dividende a un impact positif et significatif sur le


rendement des titres boursiers

H2. L’annonce de la structure financière a un impact négatif et significatif sur le


rendement des titres boursiers

58
H3. L’annonce des états financiers et comptables à un effet négatif et significatif sur le
rendement des titres boursiers

H4. L’annonce du programme de réduction des couts impacte positivement le rendement


des titres boursiers

4. Terrain d’investigation

Mener cette étude au succès voulue, nous a exigé de chercher des données quantitatives
chez des entreprises marocaines. Les résultats escomptés de cette recherche sont comme suit :

Figure 9: Répartition de toutes les entreprises Cotées en BVC

33%

67%

Entreprises managériales Entreprises familailes

Source : Elaboration personnelle

De cette figure ci-dessus, 33% des entreprises consultées sont de nature familiale, tandis
que la proportion restante est de nature managériale. Nous mettrons à votre disposition les
tableaux suivants qui présente les entreprises objet de notre étude.

Tableau 3: Echantillon managériale


Entreprises managériales Secteur d’activité managériale
Centrale Danone Agroalimentaire/ Production

Cosumar Agroalimentaire/ Production

DISWAY Matériels, Logiciels et Services Informatiques

HPS Matériels, Logiciels et Services Informatiques

INVOLYS Matériels, Logiciels et Services Informatiques

ITISSALAT AL-MAGHRIB Télécommunications

LESIEUR CRISTAL Agroalimentaire/ Production

AFMA Services aux Collectivités

M2M Group Matériels, Logiciels et Services Informatiques

59
COMPAGNIE MINIERE DE TOUISSIT Mines

MUTANDIS SCA Agroalimentaire et Production

NEXANS MAROC Equipements Electroniques et Electriques

REBAB COMPANY Mines

RISMA Loisirs et Hôtels

Société Maghrébine de Monétique - S2M Matériels, Logiciels et Services Informatiques

SODEP-Marsa Maroc SODEP

SONASID Bâtiment et Matériaux de Construction

STOKVIS NORD AFRIQUE Distributeurs

TAQA MOROCCO Electricité

TOTAL MAROC Pétrole et Gaz

CIMENTS DU MAROC Bâtiment et Matériaux de Construction

ALUMINIUM DU MAROC Bâtiment et Matériaux de Construction

BALIMA Immobilier

ENNAKL Distributeurs

IB MAROC Matériels, Logiciels et Services Informatiques

Bâtiment et Matériaux de Construction


JET CONTRACTORS

LAFARGEHOLCIM MAR Bâtiment et Matériaux de Construction

PROMOPHARM S.A Industrie Pharmaceutique

RES DAR SAADA Immobilier

SOCETE DES BOISSONS DU MAROC Boissons

FENIE BROSSETTE Distributeurs

SMI Mines

SNEP Chimie

MANAGEM Mines

AGMA Assurances

BCP Banques

BMCI Banques

CIH Banques

CDM Banques

DIAC SALAF Sociétés de financement et Autres Activités Financières

ATTIJARI Banques

EQDOM Sociétés de financement et Autres Activités Financières

IMMORENTE Sociétés de placement immobilier

LYDEC Services aux Collectivités

MAGHREBAIL Sociétés de financement et Autres Activités Financières

MAROC LEASING Sociétés de financement et Autres Activités Financières

60
SAHAM Assurances

SALAFIN Sociétés de financement et Autres Activités Financières

WAFA ASSURANCE Assurances

ZELLIDJA Sociétés de Portefeuilles / Holdings

Source : Elaboration personnelle

Tableau 4: Echantillon familiale

Entreprises familiales Secteur d'activité

AFRIC INDUSTRIES SA Bâtiment et Matériaux de Construction

AFRIQUIA GAZ Pétrole et Gaz

ALLIANCES Immobilier

AUTO HALL Distributeurs

AUTO NEJMA Distributeurs

CARTIER SAADA Agroalimentaire/ Production

CTM Transport

DARI COUSPATE Agroalimentaire/ Production

DELATTRE LEVIVIER MAROC Ingénieries et Biens d'Equipement Industriels

DOUJA PROM ADDOHA Immobilier

COLORADO Bâtiment et Matériaux de Construction

LABEL VIE Distributeurs

MAGHREB OXYGENE Chimie

UNIMER Agroalimentaire et Production

TIMAR Transport

MED PAPER Sylviculture et Papier

MICRODATA Matériels, Logiciels et Services Informatiques

Boissons
OULMES

61
SOCIETE DE REALISATIONS MECANIQUES Distributeurs

SAMIR Pétrole et Gaz

SOTHEMA Industrie Pharmaceutique

STROC INDUSTRIE Ingénieries et Biens d'Equipement Industriels

ATLANTA Assurances

BMCE BANK Banques

DELTA HOLDING Sociétés de Portefeuilles / Holdings

Source : Elaboration personnelle

Tableau 5: Descriptif des entreprises consultées


Nom de Secteur Propriétaire % de contrôle Président du conseil
DG Membres du conseil
l'ESE d'activité familiale de capital d'ADM

Mme Malika EL
ALAMI/M. Mourad EL
BIED/M. Taoufiq
AFRIC Bâtiment et BOUZOUBAA/M.
Mme Malika EL Bilal BENHI
INDUSTR Matériaux de EL ALAMI 51% Abdeslam EL ALAMI/
ALAMI, MA
IES SA Construction la société ALUMINIUM
DU MAROC SA
représenté par M. Sharif
EL ALAMI

AFRIQUI Pétrole et AKHNOUC 68% Ali WAKRIM Taoufik HAM M. Ali WAKRIM/Mme
A GAZ Gaz H/ WAKRIM OUMI Sanae MADDAH/M.
Mohamed Saad
BERRADA/M.
Mohamed
CHAOUKI/M.
Mohammed Rachid
IDRISSI KAITOUNI/M.
Mohamed Bouzaid
OUAISSI/M. Majid EL
YACOUB/AFRIQUIA
SMDC SA » représentée
par M. Adil ZIADY/ «
AKWA GROUP SA »,
représentée par M.

62
Youssef IRAQI
HOUSSEINI.

Monsieur Abdellatif
GUERRAOUI//Lalla
Zoubida EL
YACOUBI/Lalla Noufi
ssa EL
AUTO ELYACOUB Abdellatif Abdellatif YACOUB/Moulay Omar
Distributeurs 55%
HALL I GUERRAOU GUERRAOUI CHERKAOUI/Monsieur
Khalid
CHEDDADI/Monsieur
Mohammed Saad
HASSAR/Monsieur
M’hamed SAGOU

Monsieur Abdellatif
HAKAM/ Madame
Naoual HAKAM/
AUTO ABDELLATIF Adil BENNA Monsieur Hamza
Distributeurs HAKAM 51%
NEJMA HAKAM NI HAKAM/ Monsieur El
Abbès HAKAM/
Monsieur Abdelkrim
HAKAM

BERRADA AZIZI EL
HADI/Aicha
Agroalimenta DEBBAGH/PIERRE
CARTIER CARTIER/ Pierre CARTI
ire/ 6338% Hassan DEBBARH CARTIER/ BENIDER
SAADA DEBBAGH ER
Production OMAR /DEBBARH
MOUNIR MY
HASSAN/

BENJELLO
UN/ Ezzoubeir Ezzoubeir
CTM Transport 77% Non précisés
HAKAM/ ERRHAIMINI ERRHAIMINI
JOUMANI

DARI Agroalimenta
Mohammed
COUSPAT ire/ KHALIL 71% El Hassan KHALIL Non précisés
KHALIL
E Production

DELATTR Ingénieries et BOUVEUR 51% Jean Eric CECCO Non précisés


E Biens Claude BOUVEUR NELLO
LEVIVIER d'Equipement

63
MAROC Industriels

DOUJA
Anas SEFRIO
PROM Immobilier SEFRIOUI 64% Anas SEFRIOUI Non précisés
UI
ADDOHA

Bâtiment et
COLORA Soleiman Soleiman
Matériaux de BERRADA 73% Non précisés
DO BERRADA BERRADA
Construction

LABEL Zouhair
Distributeurs BENNANI 51% Zouhair BENNANI Non précisés
VIE BENNANI

M. Youssef
GUENNOUN/Mme
Sanae MADDAH/M. Ali
WAKRIM/M. Majid EL
YACOUBI/M.
Mohammed Youssef
MAGHRE ALAOUI/M.
AKHNOUC
B Youssef GUENNOU Youssef GUE Mohammed
Chimie H/ 69%
OXYGEN N NNOUN BOUTALEB/M.
WAKRIM
E Mohamed Bouzaid
OUAISSI /M. Abdellah
HAMZA/La Société «
AKWA GROUP SA »
représentée par M.
Youssef IRAQI
HOUSSEINI

Matériels,
Logiciels et
MICRODA Hassane AM
Services AMOR 60% Hassane AMOR Non précisés
TA OR
Informatique
s

Boissons BENSALEH 58% MIRIEM BENSALAH Mohamed Hassan Bensaleh/ Latifa


Hassan BENS Bensaleh/ Miriem
ALAH Bensaleh / Mustapha
OULME Faris /Abdeltif Tahiri/
S Frannie A. Leautier/
Hamid Bouidar/
Holmarcom représentée
par Mohamed Hassan
Bensaleh /OMI

64
représentée par Karim
Chiouar/ SANAD
représentée par
Abdelilah Laamarti/
ATLANTA représentée
par Jalal Benchekroun

SOCIETE
DE
REALISA LEFORT/ Sidi M'chich ALAMI
Distributeurs 78% Eric LEFORT Non précisés
TIONS ANEKRIF HASSANI
MECANIQ
UES

Industrie
SOTHEM
Pharmaceutiq TAZI 52,82% Lamia TAZI Lamia TAZI Non précisés
A
ue

Mr
TIMAR Transport PUECH 55% Mr Olivier PUECH Olivier PUEC Non précisés
H

Agroalimenta
UNIMER ire et ALIJ 79% Saïd ALJ Saïd ALJ Non précisés
Production

Source : Elaboration personnelle

En définitive, après consultation nous avons pu extraire les informations suivantes qui
vont servir comme data base ayant pour objectif de répondre sur notre problématique. Cette
base de données est comme suit :

PDI
Nom de l'entreprise Id Année RTB V SF EFC C AGE

AFRIC INDUSTRIES 1 2013 2,60892304 20 0,1713176 0,17287123 22,762916 1,51851394

AFRIC INDUSTRIES 1 2014 2,83756367 20 0,17705938 0,18144085 24,7538731 1,53147892

AFRIC INDUSTRIES 1 2015 2,805668 20 0,18101339 0,17002947 23,8519738 1,54406804

AFRIC INDUSTRIES 1 2016 2,49051854 15 0,1803247 0,13342657 18,5197643 1,5563025

AFRIC INDUSTRIES 1 2017 2,70845418 20 0,18408771 0,15775985 23,1893516 1,56820172

65
AFRIC INDUSTRIES 1 2018 2,8652651 20 0,17085445 0,14609608 21,7272154 1,5797836

SRM 2 2013 3,85503624 15 0,09609919 0,0859299 36,8622473 1,80617997

SRM 2 2014 1,85659 0 0,04904566 -0,0424818 -16,869962 1,81291336

SRM 2 2015 3,869554 20 0,12906266 0,13887636 64,0433691 1,81954394

SRM 2 2016 2,94416736 10 0,0760945 0,07096852 33,6996473 1,8260748

SRM 2 2017 3,817952 13 0,09876825 0,08053378 40,7153694 1,83250891

SRM 2 2018 3,82154847 13 0,04646746 0,02493388 12,595714 1,83884909

AFRIQUA GAZ 3 2013 0,803845 105 0,08002316 0,18762152 111,533218 1,14612804

AFRIQUA GAZ 3 2014 0,9238536 105 0,08187929 0,18634473 112,096643 1,17609126

AFRIQUA GAZ 3 2015 0,69891871 105 0,09259815 0,18987751 116,383219 1,20411998

AFRIQUA GAZ 3 2016 0,94097525 105 0,11277815 0,20666324 132,31733 1,23044892

AFRIQUA GAZ 3 2017 0,9825552 125 0,11765395 0,22800078 158,08141 1,25527251

AFRIQUA GAZ 3 2018 0,9834565 125 0,10152925 0,24060962 180,075221 1,2787536

Cartier Saada 4 2013 5,10757054 0,4 0,07130714 0,07041678 1,1259562 1,8260748

Cartier Saada 4 2014 5,10757055 0,6 0,05518216 0,05758558 0,92078682 1,83250891

Cartier Saada 4 2015 6,18700822 1 0,06566706 0,06354718 1,05488827 1,83884909

Cartier Saada 4 2016 6,2396484 1 0,12083326 0,12977488 2,3949009 1,84509804

Cartier Saada 4 2017 6,36980558 1 0,06500406 0,06755169 1,26554128 1,85125835

Cartier Saada 4 2018 6,59277975 1 0,08191159 0,07431715 1,42495433 1,8573325

AUTO HALL 5 2013 2,26979826 3,5 0,10203368 0,13716966 4,0298389 1,96848295

AUTO HALL 5 2014 2,18972319 3,5 0,08823598 0,1350374 4,04013482 1,97312785

AUTO HALL 5 2015 2,80876512 6 0,08587086 0,15296307 4,31937248 1,97772361

AUTO HALL 5 2016 2,8931958 6 0,09334666 0,13817448 4,21499931 1,98227123

AUTO HALL 5 2017 2,16879565 3,5 0,07431776 0,13217379 3,73220596 1,98677173

66
AUTO HALL 5 2018 2,1978488 3,5 0,07091902 0,11268628 3,70799807 1,99122608

CTM 6 2013 1,51573959 30 0,04882433 0,11394425 26,4597641 1,97312785

CTM 6 2014 1,5598885 32 0,06621974 0,14413062 34,053826 1,97772361

CTM 6 2015 1,638741 43 0,08570137 0,18124531 45,2187765 1,98227123

CTM 6 2016 1,6587422 45 0,0932782 0,21029454 54,9870658 1,98677173

CTM 6 2017 1,658893 45 0,10805759 0,19497448 52,4298663 1,99122608

CTM 6 2018 1,66398789 47 0,11575445 0,1879123 51,8105941 1,99563519

DARI 7 2013 1,71614716 50 0,14194608 0,14637842 70,6269664 1,2787536

DARI 7 2014 2,47786976 55 0,16510304 0,16206852 83,6511672 1,30103

DARI 7 2015 2,14920956 65 0,20834371 0,21693845 127,755599 1,32221929

DARI 7 2016 2,74261156 80 0,28905212 0,27277127 196,507026 1,34242268

DARI 7 2017 3,10712003 140 0,18002795 0,26776072 234,180991 1,36172784

DARI 7 2018 3,0598798 110 0,25518866 0,22497101 213,232772 1,38021124

DELATTRE LEV 8 2013 1,23180495 5 0,04502671 0,07732053 13,6633683 1,79239169

DELATTRE LEV 8 2014 1,3611428 5 0,05482074 0,05325106 9,65808282 1,79934055

DELATTRE LEV 8 2015 1,62855813 5,5 0,04855621 0,05686957 10,6348167 1,80617997

DELATTRE LEV 8 2016 1,52278418 5,5 0,03527451 0,04841409 9,23440862 1,81291336

DELATTRE LEV 8 2017 1,47020185 5,5 0,03836682 0,04822916 9,38658174 1,81954394

DELATTRE LEV 8 2018 1,0965642 0 -0,1029567 -0,33544 -143,92211 1,8260748

Colorado 9 2013 1,498956 5,4 0,14750102 0,1441198 5,33681156 1,74818803

Colorado 9 2014 1,6689885 5,5 0,14836965 0,14091069 5,25805033 1,75587486

Colorado 9 2015 1,4098921 4,25 0,16007901 0,21421605 8,05630789 1,76342799

Colorado 9 2016 1,3989858 4,25 0,14728466 0,23774673 6,63291921 1,77085201

Colorado 9 2017 1,4197985 4,65 0,13607665 0,14441461 3,99174096 1,77815125

67
Colorado 9 2018 2,04516807 2,9 0,11932706 0,11612491 3,02057278 1,78532984

ADDOHA 10 2013 3,65063824 1,8 0,01848292 0,08530954 2,81230012 1,39794001

ADDOHA 10 2014 3,74053623 2 0,01768365 0,07041113 2,36179619 1,41497335

ADDOHA 10 2015 3,86449854 2,25 0,02795514 0,08236741 2,83284503 1,43136376

ADDOHA 10 2016 3,89593734 2,4 0,04202967 0,07976988 2,78794696 1,44715803

ADDOHA 10 2017 3,71754657 1,2 0,02635007 0,05301331 1,82331841 1,462398

ADDOHA 10 2018 3,58955964 0 0,0072079 0,00808622 0,27068214 1,47712125

Auto NEJMA 11 2013 2,49944651 50 0,16645294 0,1576355 91,4936492 1,70757018

Auto NEJMA 11 2014 2,8590508 50 0,15033483 0,13855535 85,3119462 1,71600334

Auto NEJMA 11 2015 2,98694138 60 0,16850934 0,15144254 100,965204 1,72427587

Auto NEJMA 11 2016 2,33085565 73 0,16619726 0,16558768 120,396552 1,73239376

Auto NEJMA 11 2017 2,27067517 77 0,15635868 0,1639582 128,27448 1,74036269

Auto NEJMA 11 2018 2,3536719 66 0,13908293 0,1347441 109,844058 1,74818803

LABEL VIE 12 2013 0,88677284 0 0,02115337 0,04025601 19,9619253 1,44715803

LABEL VIE 12 2014 0,99501247 31,43 0,02513374 0,06043683 31,5469286 1,462398

LABEL VIE 12 2015 0,9878954 31,43 0,02687065 0,08000044 42,938323 1,47712125

LABEL VIE 12 2016 0,998784 31,43 0,02403619 0,1293338 64,6596457 1,49136169

LABEL VIE 12 2017 1,09507247 52,84 0,04184016 0,14199471 84,8443652 1,50514998

LABEL VIE 12 2018 1,0987965 52,84 0,05696857 0,15744786 101,586779 1,51851394

Maghreb Oxygene 13 2013 2,19659336 4,5 0,03213026 0,04815769 10,8278098 1,5563025

Maghreb Oxygene 13 2014 2,21451108 4,5 0,03544117 0,04348776 10,0405067 1,56820172

Maghreb Oxygene 13 2015 2,005295 4 0,03245087 0,03122382 7,31241982 1,5797836

Maghreb Oxygene 13 2016 2,147845 4,5 0,04331523 0,04761033 11,5074696 1,59106461

Maghreb Oxygene 13 2017 2,17475199 5 0,05178926 0,06129221 15,5205131 1,60205999

68
Maghreb Oxygene 13 2018 2,1874848 4 0,04386389 0,05980269 15,8521224 1,61278386

MICRO DATA 14 2013 3,9462589 12,5 0,27054038 0,3807297 18,0099352 1,34242268

MICRO DATA 14 2014 3,959566 12,5 0,27980973 0,3210647 16,4584888 1,36172784

MICRO DATA 14 2015 3,9459458 12,5 0,20837638 0,2579797 13,4765389 1,38021124

MICRO DATA 14 2016 3,99895989 16,5 0,26286837 0,37418062 23,7600072 1,39794001

MICRO DATA 14 2017 3,9995965 16,5 0,21869923 0,33628458 23,8128567 1,41497335

MICRO DATA 14 2018 4,959845 20 0,29636048 0,35213135 29,5196018 1,43136376

OULMES 15 2013 1,09751124 35 0,1253639 0,15347719 40,0883455 1,89762709

OULMES 15 2014 1,3716488 50 0,16929461 0,18996334 53,0467811 1,90308999

OULMES 15 2015 1,45468421 60 0,17294434 0,23034968 68,6117786 1,9126598

OULMES 15 2016 1,46875151 75 0,20250773 0,26318274 84,9606126 1,91381385

OULMES 15 2017 1,4798552 84 0,18210105 0,28462399 98,5991621 1,91907809

OULMES 15 2018 1,0289484 0 0,04339981 0,03848079 10,5022258 1,92427929

SOTHEMA 16 2013 2,22951863 45 0,21975186 0,22866071 65,2168367 1,61278386

SOTHEMA 16 2014 2,2185478 40 0,19366412 0,17565448 51,1852833 1,62324929

SOTHEMA 16 2015 2,258784 48 0,19146133 0,20635012 65,3637267 1,63346846

SOTHEMA 16 2016 2,45189798 56 0,21281247 0,2349784 82,5507306 1,64345268

SOTHEMA 16 2017 2,45878965 56 0,21588805 0,22032327 83,450105 1,65321251

SOTHEMA 16 2018 3,1098765 67 0,21519124 0,27224755 120,743244 1,62324929

UNIMER 17 2013 3,91343665 3 0,0463172 0,05569802 6,3465253 1,60205999

UNIMER 17 2014 3,47916888 3 0,04167246 0,05610103 6,59407817 1,61278386

UNIMER 17 2015 3,65022067 3 0,05346198 0,0602843 7,34788582 1,62324929

UNIMER 17 2016 5,33797459 4 0,03245819 0,05601779 7,05500548 1,63346846

UNIMER 17 2017 2,85015521 3,5 0,03104807 0,05523681 7,66978451 1,64345268

69
UNIMER 17 2018 2,99837893 3 0,0474456 0,04036281 5,60493014 1,65321251

TIMAR 18 2013 1,85109742 8 0,06789211 0,08241535 30,2755709 1,51851394

TIMAR 18 2014 1,8692965 8 0,06334276 0,02152484 7,9051849 1,53147892

TIMAR 18 2015 1,6088792 0 0,0436172 -0,1485948 -46,630288 1,54406804

TIMAR 18 2016 1,5984235 0 0,01190352 0,02388908 7,6800625 1,5563025

TIMAR 18 2017 1,8192222 4 0,02363741 0,02508948 8,27355576 1,56820172

TIMAR 18 2018 1,8122965 4 0,00767002 0,03471662 11,7160981 1,5797836

Avec :

PDIV Politique de dividende Variable explicative


SF Structure financière Variable explicative
EFC Etat financier et comptable Variable explicative
C Cout Variable explicative
Age Age / historique de l’e/se Variable de contrôle
RTB Rentabilité des titres boursiers Variable à expliquer

2. Résultats et interprétation

Pendant cette section, notre objectif est de déceler les principaux résultats visant à nous
aider pour confirmer ou infirmer les hypothèses objet de notre recherche. A cet égard, via la
procédure panel et à travers l’utilisation du logiciel EVIEWS, les résultats obtenus sont
comme suit :

Etape 1 : Choix du modèle le plus adéquat

Tableau 6: Cross section pool : none


Dependent Variable: RENTABILIT E_DES_TITRE
Method: Panel Least Squares
Date: 07/02/23 Time: 21:09
Sample: 2013 2018
Periods included: 6
Cross-sections included: 18
Total panel (balanced) observations: 108

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

C 3.260863 0.962981 3.386218 0.0010


PDIVIDENDE -0.033741 0.008413 -4.010706 0.0001
STRUCT URE_FINANCIER 5.847299 2.805765 2.084030 0.0397
ETAT_FINANCIER_ET_COMPTABLE -0.957620 2.275549 -0.420830 0.6748
COUT 0.010530 0.005570 1.890526 0.0615
AGE -0.435848 0.550211 -0.792148 0.4301

R-squared 0.245774 Mean dependent var 2.515044


Adjusted R-squared 0.208803 S.D. dependent var 1.306492
S.E. of regression 1.162115 Akaike info criterion 3.192314
Sum squared resid 137.7522 Schwarz criterion 3.341321
Log likelihood -166.3849 Hannan-Quinn criter. 3.252731
F-statistic 70
6.647610 Durbin-Watson stat 0.339094
Prob(F-statistic) 0.000021
Source : Eviews version 22

Via la sortie suivante, les coefficients relatifs à nos variables explicatives prennent un
signe négatif sauf le cas de la variable « structure financière » ainsi que la variable « coût ».
Concernant la significativité au seuil de 5%, les coefficients relatifs aux trois dernières
variables sont non significatifs au seuil de 5%. La question qui se pose est comme suit : Est-ce
qu’on va opter pour ses résultats obtenus via cette première tentative ? La réponse est non car
le R-squared ou le coefficient de détermination est de 24,5774%, c’est-à-dire que nos
variables explicatives expliquent environ 25% de notre variable à expliquer, chose qui
demeure insuffisante.

Tableau 7 Cross-section pool : Fixed (A effet fixe)


Dependent Variable: RENTABILITE_DES_TITRE
Method: Panel Least Squares
Date: 07/02/23 Time: 21:00
Sample: 2013 2018
Periods included: 6
Cross-sections included: 18
Total panel (balanced) observations: 108

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

C -0.593995 3.505576 -0.169443 0.8659


PDIVIDENDE 0.004099 0.004913 0.834341 0.4064
STRUCTURE_FINANCIER 2.121519 2.083357 1.018318 0.3114
ETAT_FINANCIER_ET_COMPTABLE -0.002317 1.596801 -0.001451 0.9988
COUT 0.002164 0.003837 0.563981 0.5743
AGE 1.627240 2.117039 0.768639 0.4442

Effects Specification

Cross-section fixed (dummy variables)

R-squared 0.934816 Mean dependent var 2.515044


Adjusted R-squared 0.917944 S.D. dependent var 1.306492
S.E. of regression 0.374249 Akaike info criterion 1.058657
Sum squared resid 11.90531 Schwarz criterion 1.629851
Log likelihood -34.16746 Hannan-Quinn criter. 1.290255
F-statistic 55.40880 Durbin-Watson stat 2.192725
Prob(F-statistic) 0.000000

Source : Eviews version

Via la sortie suivante, les coefficients relatifs à nos variables explicatives prennent un
signe positif sauf le cas de la variable « Etat financier et comptable ». La question qui se pose

71
est comme suit : Est-ce qu’on va opter pour ses résultats obtenus via cette première tentative ?
La réponse est oui car le R-squared ou le coefficient de détermination est de 93,4816%, c’est-
à-dire que nos variables explicatives expliquent environ 94% de notre variable à expliquer,
chose qui demeure très suffisante en théorie économétrique et statistique. Eventuellement, le
modèle à effet fixe demeura notre choix, mais on mettra en exergue l’approche Random pour
objectif d’obtenir éventuellement un résultat meilleur.

72
Tableau 8: Cross-section pool: Random

Source : Eviews version

D’après les résultats issus de cette sortie Random, le coefficient de détermination est de
13%, chose qui nous mène vers le choix de l’approche à effet fixe en vue de répondre sur
notre problématique.

73
Or, en vue de procéder à la validation de nos hypothèses, il est obligatoire de confirmer
notre choix via l’approche de de Hausman. Les résultats obtenus sont comme suit :

Source : Eviews 22

D’après la P-value tributaire du test de Hausman, elle est inférieure au seuil de 5%.
Alors, d’après Hausman, le modèle retenu est le modèle – POOL FIXED -, autrement dit c’est
le panel à effet fixe.

Il nous manque maintenant que de confirmer la robustesse de notre résultat via


l’approche de la normalité des erreurs et à travers la procédure de « BPP ».

74
Etape 2 : Confirmation de la robustesse du résultat obtenu

Confirmation de la robustesse via la normalité des résidus :

Figure 10:la normalité des résidus


14
Series: Standardized Residuals
12 Sample 2013 2018
Observations 108
10
Mean -3.48e-16
8 Median -0.369555
Maximum 4.014193
6 Minimum -1.780190
Std. Dev. 1.356879
4 Skewness 1.048347
Kurtosis 3.558358
2
Jarque-Bera 21.18552
0 Probability 0.000025
-2 -1 0 1 2 3 4

Source : Eviews 22

Selon la théorie économétrique la robustesse de notre modèle est confirmée si et


seulement si le P-value est inférieure au seuil de signification de 5%. Selon notre sortie, la
probabilité est de 0,000025, donc elle est inférieure au seuil de 5%. Alors selon la normalité
des erreurs, les résultats obtenus sont robustes et ils peuvent faire l’objet de la confirmation
des hypothèses.

Confirmation de la robustesse via la BPP :

Tableau 9 : test du BPP

Source : Eviews 22

Selon cette sortie, les deux premiers tests confirment la robustesse de nos résultats, par
contre le tes de Pesaran CD l’infirme. Donc le résultat est que d’après cette procédure on peut
dire que nos résultats sont robustes.

75
Test Robuste Non robuste
Breusch-Pagan LM
Pesaran scaled LM
Pesaran CD

Etape 3 : Confirmation des hypothèses

Les hypothèses objet de notre recherche sont comme suit :

H1. L’annonce de la politique de dividende a un impact positif et significatif sur le


rendement des titres boursiers
H2. L’annonce de la structure financière a un impact négatif et significatif sur le
rendement des titres boursiers
H3. L’annonce des états financiers et comptables à un effet négatif et significatif sur
le rendement des titres boursiers
H4. L’annonce du programme de réduction des couts impacte positivement le
rendement des titres boursiers

Les résultats obtenus via l’approche à effet fixe sont comme suit :

Dependent Variable: RENTABILITE_DES_TITRE


Method: Panel Least Squares
Date: 07/02/23 Time: 21:00
Sample: 2013 2018
Periods included: 6
Cross-sections included: 18
Total panel (balanced) observations: 108

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

C -0.593995 3.505576 -0.169443 0.8659


PDIVIDENDE 0.004099 0.004913 0.834341 0.4064
STRUCTURE_FINANCIER 2.121519 2.083357 1.018318 0.3114
ETAT_FINANCIER_ET_COMPTABLE -0.002317 1.596801 -0.001451 0.9988
COUT 0.002164 0.003837 0.563981 0.5743
AGE 1.627240 2.117039 0.768639 0.4442

Effects Specification

Cross-section fixed (dummy variables)

R-squared 0.934816 Mean dependent var 2.515044


Adjusted R-squared 0.917944 S.D. dependent var 1.306492
S.E. of regression 0.374249 Akaike info criterion 1.058657
Sum squared resid 11.90531 Schwarz criterion 1.629851
Log likelihood -34.16746 Hannan-Quinn criter. 1.290255
F-statistic 55.40880 Durbin-Watson stat 2.192725
Prob(F-statistic) 0.000000

Source : Eviews 22

76
Alors de ce fait, il en découle :

Coefficient Non
Variables Hypothèses Confirmé
s confirmé
L’annonce de la politique de dividende
PDIVIDENDE + 0,004099 a un impact positif et significatif sur
le rendement des titres boursiers
L’annonce de la structure financière a
STRUCTURE
+ 2,121519 un impact négatif et significatif sur le
FINANCIERE
rendement des titres boursiers
L’annonce des états financiers et
ETAT
comptables à un effet négatif et
FINANCIER ET -0,002317
significatif sur le rendement des titres
COMPTABLE
boursiers
L’annonce du programme de réduction
COUT + 0,002164 des couts impacte positivement le
rendement des titres boursiers

Source : Elaboration personnelle

Selon le tableau ci-dessus, Trois hypothèses ont été validées, sauf le cas de l’hypothèse
concernant la structure financière. D’après notre étude et sur le terrain d’investigation
marocain, la politique de dividende ainsi que l’annonce du programme de réduction des coûts
impactent positivement la rentabilité des cours boursiers des entreprises cotées en bourse.
Cependant l’annonce des Etat financière et comptable est corrélé négativement avec la
rentabilité des titres boursiers.

77
CONCLUSION GENERALE
La multiplicité des annonces et la fluctuation des cours boursiers sont des phénomènes
incontournables sur les marchés financiers. Les annonces, qu'elles proviennent d'entreprises,
de gouvernements ou d'autres acteurs économiques, ont un impact significatif sur les cours
des actifs financiers. Les réactions des investisseurs aux annonces peuvent créer des
fluctuations rapides et parfois importantes des prix, reflétant ainsi la dynamique et la volatilité
des marchés.

Cette relation complexe entre les annonces et les fluctuations des cours boursiers
soulève des défis et des opportunités pour les investisseurs. Comprendre les facteurs qui
influencent les marchés, analyser les annonces de manière critique et adopter des stratégies
d'investissement et de gestion des risques appropriées sont des éléments clés pour naviguer
avec succès dans cet environnement changeant.

Il est important de souligner que la fluctuation des cours boursiers comporte à la fois
des risques et des opportunités. Les investisseurs peuvent tirer profit des variations des prix en
mettant en œuvre des stratégies de trading à court terme, mais ils doivent également être
conscients des risques de pertes potentielles si leurs décisions ne sont pas fondées sur des
informations solides.

En outre, les régulateurs jouent un rôle crucial dans la supervision et la réglementation


des marchés financiers pour assurer la transparence des informations, prévenir les
manipulations de marché et maintenir la stabilité des marchés. La multiplicité des annonces et
la fluctuation des cours boursiers font partie intégrante du paysage des marchés financiers.
Comprendre ces phénomènes complexes, analyser les facteurs qui les influencent et adopter
des stratégies d'investissement et de gestion des risques appropriées sont des éléments
essentiels pour les investisseurs qui souhaitent prendre des décisions éclairées et réussir dans
cet environnement dynamique.

78
BIBLIOGRAPHIE

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announcement on share prices in nigeria’’, african development review, vol. 15 nos. 2&3 pp.
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sous et/ou sur-reaction ou phenomene hasardeux? Application cas du marché financier
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l'annonce d'une opra» memoire dess finance d'entreprise, universite de rennes 1

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Pp. 1575-1617.

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«l'effet annonce de benefice revisite sur le marché financier français» irg univ paris 12.

80
TABLE DE MATIERES

DEDICACES..........................................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS............................................................................................................................................IV
SOMMAIRE.........................................................................................................................................................VI
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................................VII
LISTE DE FIGURES........................................................................................................................................VIII
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................................9
CHAPITRE 1 : COMMUNICATION FINANCIERE DES ENTREPRISES COTEES EN BOURSE :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE......................................................................................................11
INTRODUCTION DU PREMIER CHAPITRE :............................................................................................................12
1- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE : FONDEMENTS THÉORIQUES....................................................................12
1-1 Essaie de définition :...............................................................................................................................13
1-2 Les cibles de la communication financière :...........................................................................................15
1-3 Les objectifs de la communication financière :......................................................................................16
1-4 Typologies de la communication financière :.........................................................................................17
1-5 Les enjeux de la communication financière :.........................................................................................20
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES CÔTÉS EN BOURSE :.....................................................21
2-1 Les entreprises cotées en bourse au Maroc :..........................................................................................22
2-2 L’importance de la communication financière des entreprises cotés en bourse :..................................23
2-3 Les obligations de communication financière des entreprise marocaines cotées en bourse :...............25
CONCLUSION CHAPITRE 1 :.................................................................................................................................26
CHAPITRE 2 : LA COMMUNICATION FINANCIERE ET LE RENDEMENT BOURSIER :
RECENSION DES ECRITS................................................................................................................................27
INTRODUCTION DEUXIÈME CHAPITRE :...............................................................................................................28
1- COMMUNICATION FINANCIÈRE ET RENDEMENT BOURSIER : LECTURE THÉORIQUE........................................29
1-1 Théorie de signalisation et le rendement boursier : (Michael Spence 1973).........................................29
1-2 Théorie de l’arbitrage et le rendement boursier : (Harry Markowitz 1952)..........................................32
1-3 Théorie de l’effet clientèle et le rendement boursier : (Franco Modigliani et Richard Brumberg 1954)
.......................................................................................................................................................................34
1-4 Théorie d’agence et le rendement boursier : (Jensen et Meckling en 1976)..........................................36
2- LA COMMUNICATION FINANCIÈRE ET LE RENDEMENT BOURSIER : QUELLE RELATION..................................39
2-1 Rendement boursier :..............................................................................................................................39
2-1 La prépondérance du rendement boursier dans la gestion du risque d'investissement :.......................41
2-2 Les déterminants des valeurs boursières :..............................................................................................43
2-3 L’impact de la qualité d’information financière sur le rendement boursier :........................................44
CONCLUSION CHAPITRE 2 :................................................................................................................................47
CHAPITRE 3 : MULTIPLICITE DES ANNONCES ET FLUCTUATION DES COURS BOURSIERS
DES ENTREPRISES MAROCAINES : ETUDE EMPIRIQUE......................................................................48
I. CADRE ÉPISTÉMOLOGIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ADOPTÉE................................................49
1- LES DIFFÉRENTS PARADIGMES ÉPISTÉMOLOGIQUES.......................................................................................49
2- LE CHOIX D’UNE APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE QUANTITATIVE...................................................................53
3- PROBLÉMATIQUE, HYPOTHÈSES DE LA RECHERCHE ET MODÈLE CONCEPTUEL :............................................55
4. TERRAIN D’INVESTIGATION............................................................................................................................57

81
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................75
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................................76
TABLE DE MATIERES......................................................................................................................................78

82

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