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SOUDAGE:

TECHNIQUES ET MOYENS DE
CONTROLE

Présenté par: Pr. B. Ouaki


Rappels: Connaissance et
caractérisation des matériaux
Les grandes Classes de matériaux

 On distingue 4 grandes familles:

 LES METAUX

 LES ORGANIQUES : Polymères, plastiques

 LES CERAMIQUES et les VERRES

 LES COMPOSITES
Les grandes Classes de matériaux

 Les métaux:
Les grandes classes de matériaux

 Les polymères:
Les grandes classes de matériaux

 Les céramiques:
Les grandes classes de matériaux

 Les verres:
Les grandes classes de matériaux
Propriétés recherchées
Les grandes classes de matériaux
Notes sur les aciers et fontes
(Elaboration)
Haut fourneau

 Préparation de la charge:
Élaboration des Matériaux

Haut fourneau
Haut fourneau
Haut fourneau
Coulée

 Exemple:
Coulée

 Exemple:
Coulée continue

 Exemple:
Élaboration et traitement des tôles
Élaboration et traitement des tôles

 Fours à Arc Electrique: ( Pour Aciéries et Fonderie)


Élaboration et traitement des tôles
 Fours à arc électrique: ( Pour Aciéries et Fonderie)
Exemple de Four à Arc Electrique
Élaboration et traitement des tôles

 Fours à induction: ( Pour Fonderies)


Exemple de Four à induction
METAUX ET ALLIAGES

Assemblage de cristaux: grains

1 grain = 1 cristal + 1 orientation Alliage Ni-20Cr

Vue en coupe

 Rupture le long des


interfaces entre grains
METAUX ET ALLIAGES

 Les alliages :

Un alliage : mélange de deux ou plusieurs métaux

 Si on mélange deux métaux à l’état liquide, on a :


 A l’état liquide : ils sont miscibles en toute proportion.
 Après solidification, on obtient une solution solide.

 Selon la solubilité réciproque des deux métaux


à l’état solide, on peut avoir:

 Une solution solide illimitée où la solubilité


réciproque est totale.

 Une solution solide limitée où la solubilité


réciproque est partielle
METAUX ET ALLIAGES

 Les solutions solides sont obtenues de deux manières :


 Par substitution  Solution solide de substitution.
 Par insertion  Solution solide d’insertion.

 En fonction du nombre de constituants formant l’alliage,


on parle de :
 Alliage binaire (2 éléments)
 Alliage ternaire (3 éléments)
 Alliage quaternaire (4 éléments)
…etc
METAUX ET ALLIAGES
Assemblage de cristaux

 Exemple : Acier inoxydable moulé


CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

A- PROPRIETES ET ESSAIS MECANIQUES DES MATERIAUX:

1°- Essai de traction:

 Déterminer les allongements d’une éprouvette en fonction d’un


effort de traction donné.
 Détermination des propriétés mécaniques d’un
matériau.

 Essai:
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

 A partir de la courbe enregistrée, on définit:

 Limite élastique : Re
 Charge maximale: Rm

 L’allongement total à la rupture exprimé par:

Lu  L0 Lu : Longueur de après rupture.


A%  100 Où:
L0 L0: Longueur initiale entre
repères
 La striction exprimée par :

S0 : section initiale
Où:
Su : section après rupture
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX
 Cas particulier:
 Dans le cas des aciers doux ou recuits  Phénomène
de palier correspondant à une déformation hétérogène.

 Sur l’éprouvette  Formation des lignes connues sous


le nom de : Lignes de Piobert-lüders

Charge
unitaire
 Deux limites élastiques :
- Inférieure: ReH
ReH
ReL - Supérieure : ReL

Ap%

A%
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX
 Éprouvettes d’essai : Eprouvettes proportionnelles telles que :

S0 L 0  K S0
 Cte Soit:
L0

 Selon les normes internationales en vigueur : K= 5.65

 La longueur calibrée ne doit pas dépasser : L0+2d ou L0+2l

 Exemple:

L0
SOLLICITATIONS SIMPLES
Essai de traction

 Exemples d’éprouvettes d’essai :


CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

 Courbe rationnelle de traction :

 Définition : Courbe réelle =f(ε) où:

F
 : contrainte vraie  S étant la section vraie
S

L dL L
 : déformation rationnelle vraie:  
L0 L
 ln
L0

 On montre que :

 A 
  ln 1  
 100 
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

 Équation de la courbe rationnelle:

 La partie parabolique de la courbe rationnelle peut être


approximée par :

0, k et n étant des


   0  k n constantes

 On montre que « n » est égal à l’allongement réparti


(n=ε).
 n=coefficient d’écrouissage :
 Effet de la ductilité du métal et de son aptitude
à répartir la déformation.
SOLLICITATIONS SIMPLES
Essai de traction

Exemple du comportement à la traction


des divers matériaux
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

2°- Essais de dureté :

 Dureté : Résistance à l’écrasement du métal désignée


par la lettre H suivie d’une lettre désignant le type d’essai.

 On distingue en général :

 Essai Brinell ( HB)


 Vickers (HV)
 Rockwell ( HRC ou HRB)
 Knoop
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

a- Essai Brinell

 La dureté est donnée par:


0.102  F 0.102  2F
ou HB 
HB 
S D(D  D 2  d 2

Avec : F : Charge appliquée


D : Diamètre de la bille en mm
d : Diamètre de l’empreinte en mm
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

b- Vickers :

 Pénétrateur = Pyramide de diamant à base carrée dont


l’angle de deux faces opposées est de 136°.

 Dureté = P/S

Soit : 2P sin(136 / 2)
HV 
d2
ou

HV  1.8544 P / d 2

 Essai excessivement intéressant pour la micro-mécanique


et d’investigation des phénomènes de surface.
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

c - Essai Rockwell :

 La dureté est donnée par l’enfoncement rémanent d’un


pénétrateur normalisé sous l’effet d’une charge déterminée.

 On distingue deux types d’essais :

 Essai Rockwell C (HRC):


- Pénétrateur = Cône en diamant de 120° d’angle au
sommet.
- Charge totale : 1471N.

 Essai Rockwell B (HRB):


- Pénétrateur : Bille de diamètre 1.5875mm.
- Charge totale : 981N.
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

c- Rockwell C :

F0 F0 F0

100
0 Échelle de dureté: e

0.20mm divisé en 100 parties HRC


CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

c- Rockwell C :
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

d- Rockwell B :

F0
F0
F0

130
0 e
Échelle de dureté:

0.26mm divisé en 130 parties HRB


CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

Paramètres pour Rockwell B ,C E et F:


CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

3°- Essais de micro-dureté :

 Dans les essais de micro-dureté, les charges sont très faibles.

 On distingue : - Essai Vickers.


- Essai Knoop.

 Dans l’essai knoop: Pénétrateur= Pyramide à base losange


dont les diagonales sont dans les rapports de 7 /1 .
(Les angles au sommet étant de 172°30’ et 130°).

 Empreintes très petites  meure avec plus de précision

 En général, les appareils sont montés sur des microscopes


métallographiques  Examen des empreintes sous forts
grossissements.
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

3°- Essais de micro-dureté :


CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX
4°- Résilience:

 Dans un essai de résilience, on combine:


 L’entaille.
 La vitesse d’impact.
 La température de l’essai (si TTambiante).

 Pour le métallurgiste, l’essai de résilience caractérise la fragilité


d’un acier ou d’un matériau
métallique.

 Essai :

Mouton pendule avec


éprouvette dite « Charpy ».
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX
Principe:
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

 Eprouvettes:
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

 Selon le type d’entaille (en V ou en U)  Résilience désignée


par KU ou KV (en J).

 Sous l’effet fragilisant de la température, l’essai permet de


délimiter les zones ductiles et fragiles du matériau

 D’où : Détermination de la température de transition entre les


deux domaines.
KV
Zone II
- Zone I : rupture fragile
Zone I Zone - Zone II : transition
III - Zone III : rupture ductile

T
Température
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

 Aspects des faciès de rupture:


CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX

5°- Essais dynamiques (Fatigue):

 Fissuration et rupture d’un élément de machine ou


de structure sous l’effet d’un chargement variable.

 Stades de rupture par fatigue: 3 stades


 Amorçage d’une fissure.
 Propagation.
 Rupture brutale.

 Exemple d’un faciès de


rupture par fatigue:
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX
 Types de faciès de rupture par fatigue:
Fatigue des matériaux
 Essais de fatigue normalisés:
But: Déterminer le nombre de cycles à la rupture

 Essais effectués pour:

 Différents matériaux

 Différents chargements
Fatigue des matériaux
 Exemples d’essais de fatigue :

 Flexion rotative:

 Flexion alternée:

 Traction- compression/
Fatigue des matériaux

 Représentation des résultats :


 Diagramme d’endurance connu sous le nom :
 Diagramme S/N ( Amérique du Nord)
 Courbe de Wöhler ( Europe)
R
(MPa)
  
120
  
  
60 Limite     
Eprouvettes
Rd d’endurance non rompues
0
103 104 105 106 107 108 N cycles à
la rupture
Problème : Dispersion des résultats
 Traitement statistique
Fatigue des matériaux
Aspect probabiliste de la courbe de Wöhler

 Dispersions des résultats

 Nécessité de construction des courbes


d’équiprobabilités PSN (probabilistics, Stresses, Number of
cycles)
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES
MATERIAUX
 Représentation des résultats :

 Diagramme d’endurance connu sous le nom :


 Diagramme S/N ( Amérique du Nord)
 Courbe de Wöhler ( Europe)
Soudage: Procédés et contrôles
métallurgiques
Assemblages soudés

 Définitions:
 Le soudage = Procédé d’assemblage dans lequel les métaux
des pièces assemblées participent directement à la formation
du joint

 Autres procédés limités:


 Vissage
 Rivetage
 Serrage
 Collage…etc

Exemples: Risque de corrosion galvanique Discontinuité de chargement


Assemblages

Assemblage mécanique Assemblage par diffusion

Assemblage par soudage

Assemblage par brasage


Symboles
Classification générale des procédés de soudage

 Les différents procédés d’assemblage par soudage peuvent être


classés en fonction de l’énergie mise en œuvre:

 Énergie thermo-chimique

 Énergie électro-thermique

 Énergie mécanique

 Énergie focalisée
Classification générale des procédés de soudage

 Énergie thermo-chimique:

 Soudage aux gaz


 Soudage aluminothermique
Classification générale des procédés de soudage

Flamme normale
a=1

Vol.O 2
a a<1 Flamme carburante
Vol.C2 H 2

a>1 Flamme oxydante


Classification générale des procédés de soudage

 Énergie électro-thermique:

A- Soudage par résistance:


o Par points
o A la molette
o Sur bossage
o En bout par résistance pure
o Par étincelage
o Vertical sous laitier
o Par induction
Classification générale des procédés de soudage

 Énergie électro-thermique:
B- Soudage A l’arc électrique:
o Manuel avec électrodes enrobées
o Sous protection gazeuse ( TIG, MIG et MAG)
o A l’arc sous flux
o Autres:
 Au plasma d’arc
 A H2 atomique
 En moule sous gaz
 A l’arc tournant
Classification générale des procédés de soudage

 Énergie mécanique:
o Par friction
o Par explosion
o Aux ultra-sons
o A froid

 Énergie focalisée: Par bombardement électronique


 Exemple de génération d’un arc électrique:
Description des phénomènes d’arc électrique

 Entre les extrémités de deux électrodes, un arc électrique


peut être amorcé et persister

Anode
Cathode

M
+ -

 Observation de l’arc:
Tâche brillante au niveau de la cathode
Tâche d’un plus grand éclat au niveau de l’anode
 Colonne gazeuse à haute température dans la colonne d’arc
Description des phénomènes d’arc électrique

 Deux types de caractéristiques sont en général utilisées:

Caractéristique plongeante Caractéristique horizontale

U U
Arc
Arc
Us
Us

I
I

 Courant: Continu ou alternatif


Soudage à l’arc avec électrodes enrobées

 Principe:
Désignation
des électrodes
Procédé semi-automatique MIG et MAG
Procédé semi-automatique MIG et MAG
TIG
Soudage à l’arc avec électrodes enrobées
Réglage de l’intensité
Epaisseur Ø 1.6mm Ø 2.0mm Ø 2.5mm Ø 3.2mm Ø 4.0mm Ø 5.0mm

3 mm x 60 A 70 A 90 A x x

4 mm x x 80 A 100 A 120 A x

5 mm x x 90 A 110 A 130 A 160 A

6 mm x x 90 A 120 A 140 A 160 A

8 mm x 90 A 125 A 150 A 170 A


x
10 mm x x X 130 A 160 A 190 A

12 mm x x X 130 A 170 A 190 A

15 mm x x X 130 A 170 A 200 A

20 mm x x X x 190 A
Les gaz de protection

 Gaz pour MIG et MAG

 L’Argon pur ou mélangé avec l’He est souvent utilisé


Pour le soudage de l’Aluminium, du cuivre et alliages.

 Les mélanges les plus souvent utilisés sont:

 Ar+O2 à 1 à 2%

 Ar+CO2 à 25%

 Ar+O2 +CO2 ( Ar+5%O2+15%CO2)


Les gaz de protection

 Gaz pour TIG:

 Ar pur:
 Pureté: 99.995% pour le soudage de qualité supérieure de
l’AL et ses alliages
 Pureté: 99.99% pour le soudage des aciers inox, du Cu et
des alliages légers

 Ar+He:
 Contribue à une meilleure stabilité de l’arc
 Améliore la pénétration pour le soudage des aciers inox
 Permet une grande vitesse en soudage automatique

 Ar+He+H2:
 Le mélange augmente la tension de l’arc
 Permet une grande vitesse de soudage
MIG-MAG

Choix du diamètre des fils

Diamètre du fil Gamme d’intensité Type de soudure

Ø 0,6mm 40 à 100 ampères Carrosserie automobile

Ø 0,8mm 60 à 180 ampères Tuyauterie faible épaisseur

Ø 1,0mm 100 à 300 ampères Toutes positions, passe de pénétration

Ø 1,2mm 150 à 350 ampères A partir de 8mm d’épaisseur

Ø 1,6mm 200 à 700 ampères A partir de 12mm d’épaisseur


TIG

Paramètres de soudage pour les aciers


Epaisseur des Ø du fil d’apport Ø électrode Ampérage A Débit gaz Vitesse soudage
tôles

0,6mm Sans ou 1mm 1mm 10 à 25 4 L/mn 30 à 40 cm/mn

0,8mm Sans ou 1mm 1mm 15 à 40 4 L/mn 30 à 40 cm/mn

1,0mm 1,2mm 1,0 à 1,6mm 25 à 65 4 L/mn 25 à 30 cm/mn

1,5mm 1,2 à 1,6mm 1,6mm 45 à 95 5 L/mn 25 à 30 cm/mn

2,0mm 1,6 à 2,0mm 1,6 à 2,0mm 60 à 100 5 L/mn 20 à 25 cm/mn

2,5mm 2,0 à 2,5mm 2,0mm 90 à 130 5 L/mn 20 à 25 cm/mn

3,0mm 2,0 à 2,5mm 2,0 à 2,4mm 100 à 150 6 L/mn 20 à 25 cm/mn

4,0mm 3,0mm 2,4mm 120 à 200 6 L/mn 15 à 20 cm/mn

5,0mm 3,0 à 4,0mm 2,4 à 3,0mm 150 à 250 6 L/mn 10 à 20 cm/mn

6,0mm 4,0mm 3,0 à 4,0mm 200 à 300 8 L/mn 10 à 20 cm/mn


TIG
Paramètres de soudage des Aluminiums
Epaisseur des Ø du fil d’apport Ø électrode Ampérage A Débit gaz Vitesse soudage
tôles

1,0mm 1,6mm 1,6mm 30 à 55 7 L/mn 20 à 25 cm/mn

1,5mm 1,6 à 2,0mm 1,6 à 2,0mm 60 à 80 7 L/mn 15 à 25 cm/mn

2,0mm 2,0 à 2,5mm 2,0 à 2,4mm 70 à 120 7 L/mn 15 à 20 cm/mn

2,5mm 2,5 à 3,0mm 2,4mm 110 à 140 8 L/mn 10 à 20 cm/mn

3,0mm 3,0mm 2,4 à 3,0mm 130 à 150 8 L/mn 10 à 15 cm/mn

4,0mm 3,0 à 4,0mm 3,0mm 140 à 160 8 L/mn 10 à 15 cm/mn

5,0mm 4,0mm 4,0mm 150 à 190 9 L/mn 5 à 15 cm/mn

6,0mm 4,0 à 4,5mm 4,0 à 5,0mm 180 à 240 9 L/mn 5 à 10 cm/mn


Energie de soudage

 Énergie nominale :
 C’est l’énergie fournie au niveau du bain de fusion donnée
par:
60 . U . I U: Tension de soudage (V)
En =
1000 . v
Où: I: Intensité de soudage (A)
En (K J/cm)
V: La vitesse d’avance (cm/mn)

 Énergie Equivalente : Eq = En  . k

 C’est l’énergie réellement absorbée par la pièce


 Elle est obtenue par correction de En en fonction de :

 Du procédé de soudage : facteur 


 De la forme et du type de joint : facteur k
Coefficients de correction du chanfreinage
Enrobages des électrodes

 On distingue différents types d’enrobages:


 Enrobage rutile:
 Produit de support: TiO2 avec faible proportion de cellulose
 Electrode d’emploi général (CC ou CA)

 Enrobage volatil ou cellulosique:

 Il est de type rutile mais fortement chargé en cellulose


 La présence de cellulose
 Atmosphère réductrice par combustion dans l’arc
Enrobages des électrodes

 Enrobage acide et oxydant:

 Formé à base de silicates de K (A) et de l’oxyde de fer (O)


 Augmentation de la stabilité de l’arc

 Enrobage basique:

 A base de carbonate de chaux et de fluorure de calcium


La laitier calcaire  excellent désulfurant
Meilleures caractéristiques mécaniques (Résilience)

 Enrobages spéciaux:

Ils sont souvent du type basique


Chaque type correspond à une nuance particulière
Aspects métallurgiques

 Examen métallographique d’une section polie et attaquée:

-
Défauts de soudage

Discontinuités et défauts d’alignement:


Défauts de soudage

Misalignement:
Défauts de soudage

Excès de pénétration
Défauts de soudage

Pénétration incomplete:
Défauts de soudage

Projection de métal ou problèmes dus à l’amorçage de l’arc


Défauts de soudage

Inclusions non métalliques ou de laitier


Défauts de soudage

Fissures à froid
Défauts de soudage

Fissures à chaud
Défauts de soudage

Porosités
PREVENTION DES DEFORMATIONS ET DE
FISSURATION

 Exemples de préventions:
 Déformation préalable:
 Exemples: Avant Après

 Solutions:

 Contre position
avant soudage:

F F
 Pré-déformation:
PREVENTION DES DEFORMATIONS ET DE
FISSURATION

 Pointage:

6
4
2
1
3
5

 Espacement des points : 20.e si e5mm


30.e si e 5mm
e =épaisseur de la pièce
PREVENTION DES DEFORMATIONS ET
DE FISSURATION

 Utilisation d’un talon:

Talon (système de
guidage)

 Préchauffage: Le préchauffage est appliqué localement ou sur


l’ensemble de la pièce
PREVENTION DES DEFORMATIONS ET
DE FISSURATION

 Choix du procédé: Choix de l’apport thermique et de la vitesse


d’avancement de la source de chaleur

 Chauffage antagoniste: Chauffage local appliqué sur une portion de


la pièce opposée à celle que l’on assemble
But : annuler les retraits du soudage

 Choix de l’ordre d’exécution des soudures


Interactions entre les états thermiques, métallurgiques
et mécaniques

‫الحالة الحرارية‬ ‫الحالة المعدنية‬

‫الحالة المكانيكية‬
MERCI DE VOTRE
ATTENTION
Compléments

- Choix des températures de préchauffage


- Abaques utiles
Aspects métallurgiques
Choix des températures de préchauffage

 Détermination de (500-800)

 Méthodes utilisant des


abaques expérimentaux:
Choix des températures de préchauffage

 Détermination de (500-800)
Soudabilité métallurgique

 Méthode BWRA ( Bristich Welding Ressearch Association)


BRWA
Elle tient compte de

Indice de sévérité thermique (Thermal Severity Number (TSN))


défini par l’épaisseur des pièces et la forme de l’assemblage
suivant leur disposition

 Indice de soudabilité défini par le carbone équivalent, la nature et


le diamètre de l’électrode
 L’indice TSN est donné par:

TSN= Épaisseur moyenne des tôles  le nombre de voies de dispersion


6
 6 étant pris comme unité d’épaisseur
Soudabilité métallurgique

 Détermination de l’indice de sévérité thermique (TSN):


Soudabilité métallurgique

 Détermination de l’indice de soudabilité:

 Avec un carbone équivalent donné par:

 L’ indice de soudabilité des aciers est donnée sur le tableau suivant:


Soudabilité métallurgique des aciers

 Tableau des préchauffages:


Soudabilité métallurgique des aciers
Exemple de calcul

 Assemblage de deux tôles d’acier (35CrMo4) de 10mm d’épaisseur


bout à bout avec une électrode basique de 3.2

 Détermination du CE:
CE=C+Mn/20+Ni/15+(Cr+Mo+V)/10

 Pour cet acier: - C: 0.35%


- Chrome: 1%
- Molybdène: 0.3%
 D’où: CE=0.48%

 Détermination de l’indice de soudabilité:

- Électrode: 3.2
 Lettre: F
Soudabilité métallurgique des aciers
Exemple de calcul

 Détermination du chiffre de sévérité thermique:

Type d’assemblage: Bout à bout 2 chemins de dispersion de chaleur


 Épaisseur: 10mm

 TSN=3.33 soit 3 environ

 Détermination de la température de préchauffage:

TSN=3
 Indice: F
 Température de préchauffage: 150°C
Soudabilité métallurgique des aciers

 Diagramme de SEFERIAN:
 Diagramme de détermination des températures de préchauffage
des aciers au carbone et faiblement alliés
PREVENTION DES DEFORMATIONS ET
DE FISSURATION
Exemples de choix des intensités de soudage

Intensité moyenne de soudage pour la position à plat

Ø 4,0
Epaisseur Ø 1,6 mm Ø 2,0 mm Ø 2,5 mm Ø 3,2 mm Ø 5,0 mm
mm

3 mm 60 A 70 A 90 A

4 mm 80 A 100 A 120 A

5 mm 90 A 110 A 130 A 160 A

6 mm 90 A 120 A 140 A 160 A

8 mm 90 A 125 A 150 A 170 A

10 mm 130 A 160 A 190 A


Exemples de choix des intensités de soudage

QUELQUES PRÉPARATIONS DE JOINTS

Epaisseur en mm Fourchette d'intensité Ø électrode Préparation

De 1,0 à 2,5 mm 30 à 60 ampères Ø 1,6 mm

De 2,0 à 4,0 mm 50 à 90 ampères Ø 2,0 à 3,2 mm

De 4,0 à 20 mm 60 à 200 ampères Ø 2,5 à 5,0 mm

De 4,0 à 20 mm 70 à 200 ampères Ø 2,5 à 5,0 mm

Ø 3,2 à 5,0 mm
De 8,0 à 30 mm 80 à 200 ampères

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