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ENTREPRENEURIAT
S'agissant des critères, parmi ceux les plus couramment utilisés, figurent les
suivants : Concept de soi - Engagement - Racine systémique - Vision - Système
relationnel – Délégation - Finalité - Autonomie - Internalité - Capacité d’adaptation –
Créativité – Innovation - Besoin de réalisation - Besoin de pouvoir - Besoin de
reconnaissance - Besoin de sécurité - Attitude face à la croissance - Attitude dans les
relations interpersonnelles - Attitude face aux profits - Attitude face au risque - Style
de leadership - Style de management - Style de prise de décision - Style stratégique.
stratégique
Tableau 1–Classification
ation de l’entrepreneuriat (liste illustrative recensée dans la littérature)
littérature
Miner (1997) a entrepris une recherche longitudinale, étalée sur une période de sept
ans, concernant les entrepreneurs
entrepreneurs et a appliqué toute une série de tests à un
échantillon de cent entrepreneurs
entreprene qui connaissent du succès.. Cette étude a donné
don lieu
à la mise sur pied d’une typologie des entrepreneurs en quatre catégories :
Timmons (1989) pour sa part identifie les quatre catégories suivantes : inventeur,
entrepreneur, promoteur, dirigeant-administrateur. Ces quatre dernières catégories
sont presque identiques, et même interchangeables, à celles de Miner comme
l’illustre la figure suivante :
Dans cette classification, on distingue les bâtisseurs, les opportunistes, les spécialistes et
les innovateurs.
− Les bâtisseurs ne sont motivés que par une seule chose : le nombre. Pour eux,
il faut créer un maximum d’entreprises possibles pour être considéré comme
un entrepreneur. Ils passent donc d’entreprises à entreprises.
− Les opportunistes, eux, ne sont motivés que par une seule chose : la réussite.
Ceux-là voient l’entrepreneuriat comme un véhicule pouvant les conduire à
une vie de nantis. Ils n’entreprennent que pour leur seul bien-être et, dans une
certaine mesure, pour celui de leurs proches.
− Les spécialistes ne sont motivés que par une seule chose : la valorisation
personnelle. Il s’agit de ces personnes qui sont allées apprendre de
nombreuses choses, la plupart du temps à l’étranger, où ils ont également
développé des compétences, et qui décident un beau jour de revenir chez eux
avec l’idée d’entreprendre. Ils se considèrent déjà comme des experts, pouvant
vous dire avec une quasi-certitude ce qui va marcher ce qui ne va pas
marcher.
− Les innovateurs ne sont motivés que par une seule chose : changer le monde.
Ce sont des entrepreneurs accidentels. Tout ce qu’ils veulent, c’est faire ce
qu’ils aiment. Quand vous leur parlez de business, ils vous répondent que ça
ne les intéresse pas. Ils ne veulent juste que faire ce qu’ils aiment : créer,
innover. L’argent n’est pas leur motivation. Ils sont motivés par leur passion.
3. Entrepreneuriat social
3.1 Définition
Chercher à définir l’entrepreneuriat social n’est pas chose aisée tant les définitions
foisonnent. On pourrait cependant considérer que l’entrepreneuriat social englobe les
activités et les processus entrepris pour découvrir, définir et exploiter les
opportunités afin d’augmenter la richesse sociale en créant de nouvelles entreprises
ou en gérant les organisations existantes d’une manière innovante.
L’entrepreneuriat social a pour principale vocation, outre la création d’entreprises à
finalité sociale, d’apporter des réponses à des besoins sociaux et sociétaux, non
encore satisfaits par l’État et/ou par le secteur marchand. Différemment d’une
économie marchande et capitaliste trop orientée vers la réalisation d’objectifs
strictement financiers, l’entrepreneuriat social s’inscrit dans une logique plus
solidaire privilégiant la cohésion sociale.
L’entrepreneuriat social va de pair avec une économie plus sociale et plus solidaire. Il
pourrait privilégier trois types de processus :
Un des mots clés de l’entrepreneurial social est la solidarité, mais la solidarité peut
s’envisager à différents niveaux : au sein d’une société tout entière ; entre les
générations ; entre différentes parties prenantes, à l’intérieur d’un groupe.
Le premier niveau de solidarité, au sein d’une société tout entière, dépend assez
largement des États et de leurs politiques. Mais dans tous les cas, ce sont très souvent
les agents de changement social et les entrepreneurs institutionnels qui vont, par
leurs initiatives et leurs actions, faire bouger les lignes et favoriser la mise en place de
nouveaux équilibres. D’une manière générale, les grandes causes humanitaires et les
organisations qui en sont devenues les porte-drapeaux, participent de cette forme de
solidarité en complément (ou substitution !) des actions gouvernementales.