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Le cadre formel
1) Structure de la CDE
- Préambule
o Les grands principes
- Première partie : Articles 1er–41 : Articles de fond qui définissent les droits de l’enfant et imposent des obligations aux États
Préambule
Les États parties à la présente Convention, (...)
Reconnaissant que les Nations Unies, dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et dans les pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme, ont proclamé et sont convenues que chacun peut se
prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine
nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation,
Rappelant que, dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, les Nations Unies ont proclamé que l'enfance a droit à une aide et à une assistance spéciale,
(...)
Convaincus que la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l'assistance dont elle a
besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté,
Reconnaissant que l'enfant, pour l'épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de bonheur, d'amour et de compréhension,
(...)
(...)
Ayant à l'esprit que la nécessité d'accorder une protection spéciale à l'enfant a été énoncée dans la Déclaration de Genève de 1924 sur les droits de l'enfant et dans la Déclaration des droits de l'enfant adoptée par
l'Assemblée générale le 20 novembre 1959, et qu'elle a été reconnue dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (en particulier aux articles
23 et 24), dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (en particulier à l'article 10) et dans les statuts et instruments pertinents des institutions spécialisées et des organisations
internationales qui se préoccupent du bien-être de l'enfant,
Ayant à l'esprit que, comme indiqué dans la Déclaration des droits de l'enfant, « l’enfant » en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une protection spéciale et de soins spéciaux,
notamment d'une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance »,
Préambule
(...)
Reconnaissant qu'il y ait dans tous les pays du monde des enfants qui vivent dans des conditions particulièrement difficiles, et qu'il est nécessaire d'accorder à ces enfants une attention particulière,
Tenant dûment compte de l'importance des traditions et valeurs culturelles de chaque peuple dans la protection et le développement harmonieux de l'enfant,
– Respecter les droits humains signifie que les États évitent d’intervenir ou d’entraver l’exercice des droits humains.
– Protéger signifie que les États doivent protéger les individus et les groupes contre les violations des droits humains.
– Instaurer signifie que les États doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits humains
a) La non-discrimination (art. 2)
b) L’intérêt supérieur de l’enfant (art. 3)
c) Le droit à la vie, à la survie et au développement (art.
d) Le respect des opinions de l’enfant (art. 12)
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Les États parties s'engagent à̀ respecter les droits qui sont énoncés 1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants,
dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées
de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de
toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de de protection sociale, des tribunaux, des autorités
religion, d'opinion politique ou autre de l'enfant ou de ses parents administratives ou des organes législatifs, l'intérêt
ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou supérieur de l'enfant doit être une considération
sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité́, de leur
naissance ou de toute autre situation. primordiale.
Applicable « à tout enfant relevant de [la] juridiction – Dans toutes les décisions qui concernent les enfants (...)
[de l’État] » l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération
> Mesures législatives afin d’interdire toute primordiale
discrimination, ainsi que des remèdes en cas de – Groupes d’enfants + enfants individuels
violation ; – Observation générale n° 14 (2013) sur le droit de l’enfant
>Mesures sociales et d’autres mesures appropriées à ce que son intérêt supérieur
afin de prévenir et de combattre la discrimination Soit une considération primordiale
dans les faits (p.ex. mesures éducatives,
sensibilisation) ISE :
>Différences entre enfants dans des zones rurales et 1. Un droit de fond
urbains 2. Un principe juridique interprétatif
>Situation des enfants vulnérables, p.ex. enfants 3. Une règle de procédure
avec handicap, enfants appartenant à des minorités
ou familles pauvres.
A) Libertés et droits civils (art. 7, 8 et 13 à 17, 37a)) D) Handicap, santé et bien-être de base (art. 6, 18
(par. 3), 23, 24, 26, 27 (par. 1 à 3) et 33)
Le nom et la nationalité́ (art. 7) ; Les enfants handicapent (art. 23)
La préservation de l’identité́ (art. 8) ; La santé
La liberté́ d’expression (art. 13) ; a) La survie et le développement (art. 6, par. 2)
La liberté́ de pensée, de conscience et de religion (art. 14) ; b) La santé et les services de santé (art. 24)
La liberté́ d’association et la liberté́ de réunion pacifique (art. 15) ; c) La santé publique
La protection de la vie privée (art. 16) ; d) La santé procréative des adolescents
L’accès à une information appropriée (art. 17) e) La protection contre l’usage de substances (art. 33)
Interdiction d’être soumis à la torture ni à̀ des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, y. c. Le bien-être de base
les châtiments corporels (art. 37 a) a) La sécurité́ sociale et les services et établissements de
garde d’enfants (art. 26 et art. 18, par. 3)
b) Le niveau de vie (art. 27, par. 1 à 3)
B) Violence à l’égard des enfants (art. 19, 24 (par. 3), 28 (par. 2), 34, 37 a) et 39)
a) Les enfants se trouvant hors de leur pays d’origine qui cherchent à̀ obtenir une protection en tant que refugies (art. 22),
les enfants non accompagnés demandeurs d’asile, les enfants déplaces à l’intérieur de leur pays, les enfants migrants et
les enfants touches par les migrations
d) Les enfants exploités, y compris les mesures de réadaptation physique et psychologique et de réinsertion sociale prises
en leur faveur
i. L’exploitation économique, notamment le travail des enfants (art. 32)
ii. L’utilisation d’enfants aux fins de la production illicite et du trafic de stupéfiants et de substances psychotropes (art. 33)
iii. L’exploitation sexuelle et les sévices sexuels (art. 34)
iv. La vente, la traite et l’enlèvement(art.35)
v. Les autres formes d’exploitation (art. 36)
e) Les enfants en conflit avec la loi, les enfants victimes ou témoins d’infraction et la justice pour mineurs :
i. L’administration de la justice pour mineurs (art. 40)
ii. La privation de liberté́ des enfants (art. 37 b) à d))
iii. L’interdiction de la peine capitale et de l’emprisonnement à vie (art. 37 a)) et le principe de la justice réparatrice
iv. La réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale (art. 39)
v. La formation des professionnels qui interviennent dans le système de justice pour mineurs
f) Les enfants dans les conflits armes (art. 38), y compris la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion
sociale (art. 39).
Comité des Droits de l’Enfant (2015) Observations finales concernant les deuxième à quatrième rapports périodiques de la
Suisse, soumis en un seul document (CRC/C/CHE/CO/2-4)
Droit à l’identité
34. Le Comité́ est vivement préoccupé par l’absence de règlementation et par le nombre croissant de boites à bébé permettant l’abandon
anonyme d’enfants dans l’État partie, ce qui est contraire, entre autres, aux dispositions des articles 6 à 9 et 19 de la Convention.
35. Le Comité invite instamment l’État partie à interdire l’utilisation des boites à bébé, à renforcer et promouvoir les solutions
de remplacement déjà existantes et à envisager d’introduire, en dernier recours, la possibilité́ de naissances confidentielles à
l’hôpital.
Comité des Droits de l’Enfant (2021) Observations finales concernant le cinquième et sixième rapports périodiques de la Suisse,
soumis en un seul document (CRC/C/CHE/CO/5-6)
Droit à l’identité́
22. S’il salue les mesures législatives adoptées en 2018 pour garantir les droits des enfants adoptes, et le fait que les enfants conçus par
procréation médicalement assistée ont désormais accès aux informations concernant leurs origines biologiques, le Comité́ recommande
à l’État partie :
a) ... ;
b) D’élaborer une procédure normalisée permettant aux services compétents de garantir la préservation des informations sur les origines
biologiques de ces enfants, et d’encourager l’application de cette procédure dans tous les cantons, en vue de mettre fin à l’utilisation des
boites à bébé.