Vous êtes sur la page 1sur 2

CLAUSE RELATIVE A LA POLITIQUE DROGUE ET ALCOOL

1. Mesures générales applicables à l’ensemble du personnel


a) Boissons alcoolisées et substances illicites

La société informe le personnel qu’il est interdit d’introduire, de distribuer et de consommer des
boissons alcoolisées dans les locaux de travail, et plus généralement d’avoir de l’alcool en sa
possession pendant les horaires de travail sauf circonstances exceptionnelles avec l’accord de la
Direction.

L’introduction et l’usage de drogue à l’intérieur des locaux de la société, dans les véhicules de
service et des lieux de travail sont strictement interdits.

Il est interdit de pénétrer ou de demeurer dans les locaux de l’entreprise, ou en dehors des locaux
de l’entreprise dans le cadre d’un déplacement professionnel, en été d’ébriété et/ou sous l’emprise
de produits stupéfiants.
Il en est de même pour la conduite à l’occasion des déplacements professionnels, la société informe
le personnel qu’en toute circonstance et comme le stipule le code de la route, la conduite sous
emprise d’alcool ou de drogue est strictement interdite.
Cette interdiction s’entend aussi bien dans les agences que sur les lieux d’intervention, notamment
les sites des clients.
Tout manquement à l’une de ces obligations est de nature à justifier une sanction disciplinaire
pouvant aller jusqu’au licenciement.
Dans certaines circonstances particulières, l’employeur pourra accorder des dérogations en matière
de consommation modérée d’alcool et en fixera les modalités.

b) Test d’alcoolémie
En raison de l’obligation faite à la Direction d’assurer la sécurité dans la société, il pourra être
recouru au contrôle par éthylotest d’un salarié dont le comportement en service laisse supposer un
état d’imprégnation alcoolique de nature à constituer un danger pour lui-même, pour autrui et pour
les biens.
La Direction, les responsables d’agence et le personnel d’encadrement pourront effectuer ce
contrôle.
Le contrôle de l’alcoolémie du salarié est réalisé en présence d’un tiers (un témoin de son choix
appartenant à l’entreprise), lequel participera aux opérations de contrôle.
En cas de refus du salarié, il sera fait appel, si nécessaire, aux services de gendarmerie ou de police
judiciaire compétents.
Le salarié pourra demander une contre-expertise, à la charge de la société, qui se matérialisera par la
réalisation d’un second test.
Tout état d’ébriété dûment constaté fera l’objet d’une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au
licenciement.

c) Test salivaire de dépistage de stupéfiants


La consommation de produits stupéfiants constituant un facteur aggravant de risque pour le salarié
lui-même et pour les tiers, en raison de la nature de leur travail et notamment de la conduite de
véhicules mis à disposition ou personnels, l’utilisation de machines dangereuses ou la manipulation
de produits dangereux, la Direction a la possibilité de faire effectuer des tests salivaires de dépistage
de drogues dans les mêmes conditions que celles prévues pour le dépistage du taux d’alcoolémie.
Les tests devront être pratiqués par la Direction, les responsables d’agence et le personnel
d’encadrement. A ce titre, ils devront respecter la notice d’utilisation rédigée par le fournisseur,
s’assurer que le test de dépistage se trouve en parfait état (validité et conservation) et veiller à
éviter toute circonstance susceptible d’en fausser le résultat.
Le test de dépistage ne pourra s’effectuer qu’en cas d’accord au préalable de la ou les personnes
concernées.
En cas de refus, le salarié s’expose à une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement.
Le salarié faisant l’objet d’une mesure de dépistage pourra solliciter librement la présence d’un tiers
(un témoin de son choix appartenant à l’entreprise), lequel participera aux opérations de contrôle.
Les résultats de ce test ne sont pas couverts par le secret médical, la société et le tiers présent sont
tenus au secret professionnel sur son résultat.
Dans l’hypothèse d’un contrôle positif, le salarié pourra faire l’objet d’une sanction disciplinaire
pouvant aller jusqu’au licenciement.

2. Mesures générales applicables aux entreprises extérieures


L’entreprise extérieure s’engage à ce que les employés, agents et sous-traitants, n’effectuent aucun
travail ou prestation de service sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue. Ils n’auront en leur
possession ni ne consommeront ni ne distribueront ni ne vendront de drogue et/ou alcool dans les
locaux de notre société et/ou sur les installations et/ou sur les navires à leur consignation.
La possession, la consommation, la distribution ou la vente d’alcool par l’entreprise extérieure, ses
employés, agents ou sous-traitants dans les installations de notre société et/ou à bord des navires
sont interdits, sauf accord écrit d’un Directeur de la société. L’entreprise extérieure adoptera et fera
respecter ces règles et politiques auprès de son personnel.

La société se réserve le droit de procéder à des inspections sur les biens, les véhicules et autres
équipements de l’entreprise extérieure utilisés par ses employés, agents ou sous-traitants lorsqu’ils
se trouvent dans nos locaux ou sur nos installations ou à bord des navires. Toute personne qui
refuserait de se soumettre à ces contrôles sera expulsée et se verra refuser tout accès ultérieur à
nos installations et/ou à bord des navires.

Dans le cadre de la discipline qu’a instauré l’entreprise extérieure, elle veillera à ce que ses
employés n’aient pas des agissements dans le domaine alcool/drogue contraires ou néfastes aux
intérêts de la société.
Si notre société venait à demander qu’un employé de l’entreprise extérieure ou un des employés de
ses sous-traitants soit expulsé, ou suspende un travail contractuel en raison du non-respect de cette
politique, l’entreprise extérieure devra accéder à notre requête et trouver du personnel de
remplacement équivalent sans coût ou délai supplémentaire pour notre société.

Si l’entreprise extérieure ne pouvait honorer ces obligations relatives à la politique Alcool et Drogue,
notre société aurait alors le droit d’annuler tout contrat ou engagement, écrit ou non. Dans ce cas,
l’entreprise extérieure serait rétribuée pour le travail accompli ou les services rendus au jour de
l’interruption du contrat et ne pourrait prétendre à aucune compensation au titre de perte de
profit, matériels inutilisés si tel était le cas, ou autre préjudice.

Vous aimerez peut-être aussi