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ISBN : 978-2-7029-2753-3
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Avertissement
une science,
un art de vivre.
éducatif et curatif.
de comprendre
le fonctionnement de l’organisme
L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
L’importance des muscles
S’échauffer avant l’effort
Programme d’échauffement
Programme hiit
Programme ventre plat
É
PRÉVENIR LA MALADIE
LES DÉCHETS
Les déchets mucosiques
Les déchets cristalloïdaux
LA CURE DE REVITALISATION
Manger bio, de saison, en fonction de ses besoins
Utiliser au minimum les aliments de tolérance
Combler les carences
Se reposer et dormir suffisamment
LA CURE DE STABILISATION
Manger bio et en fonction de sa faim
Organiser son rythme de vie
Soutenir les organes faibles
L’ACCOMPAGNEMENT DES MAUX DU
QUOTIDIEN
LES TROUBLES DU SYSTÈME DIGESTIF
Constipation
Ballonnements et flatulences
Diarrhée
Brûlures d’estomac (reflux gastro-œsophagien)
Nausées et vomissements
Digestion lourde et difficile
Maladie cœliaque
Intestin irritable
Sommeil
Stress et anxiété
RECETTES
PETIT DÉJEUNER
Smoothie bowl banane, fruits rouges
Pudding graines de chia, thé matcha
Chocolat chaud sans lactose
Granola maison
Porridge pomme-cannelle
Miam à la façon d’Hélène
Boules d’énergie
Avocat toast
UN PEU DE CRU...
Carpaccio végétal
Salade de betteraves
Velouté cru de carottes
Légumes marinés
Salade de lentilles germées
Tartare de saumon à la mangue
PLATS CHAUDS
Crème de lentilles corail
Légumes à la thaï
Soupe de légumes
Frittata de courge
Boulettes de sarrasin aux herbes
Chou-fleur crémeux
Gratin d’aubergines
Cake au poulet
Nouilles de sarrasin au pesto de roquette
Chakchouka
Soupe DE patate douce-cacahuète
Lasagne veggie
Nage végétale sauce cajou
Biryani
DESSERTS ET GOURMANDISES
Compote à la rhubarbe
Crème aux œufs
Poires pochées épicées
Banana bread
Clafoutis aux cerises
Mousse légère au chocolat
BOISSONS
Lait d’or
Green smoothie
Kéfir de fruits
Jus de betterave, pomme, chou rouge
Jus de pomme, carotte, fenouil
CONCLUSION
REMERCIEMENTS
LES BASES
DE LA
NATUROPATHIE
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme « un état de
une absence de maladie ». La santé est ainsi prise en compte dans sa globalité et
« une synthèse des méthodes naturelles de santé. Elle s’appuie sur les lois de la vie
d’un art de vivre qui permet de faire agir la force vitale pour rester en bonne santé
B
ien que le terme « naturopathie » ne date que de la fin des
années 1800, elle trouve ses racines dans la Grèce antique avec
Hippocrate, à l’origine de la « théorie des humeurs » et de la
notion d’autoguérison grâce à la force vitale. Ce dernier prônait déjà à
l’époque la pratique d’exercices physiques et une bonne hygiène
alimentaire pour accompagner les malades.
Les fondements de l’hygiène vitale sont énoncés au début du XIXe siècle, par
plusieurs observateurs des lois de la nature et du fonctionnement du vivant.
C’est l’émergence du courant hygiénisme. Ses pionniers, dont on peut citer
Sylvester Graham (un des pères du végétarisme), Russell Trall (travaux sur
l’hydrologie), John Tilden (père de la notion de toxémie : l’encrassement
des cellules), Herbert Shelton (travaux sur le jeûne), Raymond Dextreit
(travaux sur l’argile), aidaient les personnes à améliorer leur état de santé
naturellement. C’est dans cette mouvance que l’Allemand Benedict Lust,
médecin, ostéopathe et chiropracteur, émigré aux États-Unis, fonde
officiellement la naturopathie. Il inaugure en 1902 la première école de
naturopathie : l’American School of Naturopathy, ou l’on y enseigne
l’hydrothérapie, l’herboristerie, la psychologie, la nutrition, parmi une
multitude de techniques naturelles.
L
a naturopathie intègre quatre principes fondateurs tant dans sa
philosophie que dans ses pratiques.
LE CAUSALISME
Pourquoi sommes-nous malades ? Les symptômes ne sont que la
conséquence d’un dérèglement métabolique. Le causalisme consiste à
rechercher les causes premières des dysfonctionnements. Ces causes
peuvent être d’ordres physique, psycho-émotionnel ou encore spirituel. Ce
dernier point fait parfois polémique, car il peut conduire à des dérives sans
aucun rapport avec la naturopathie.
LE VITALISME
Philosophie qui conçoit que l’énergie vitale gère la matière et le corps pour
permettre à ce dernier de se rééquilibrer et de s’autoguérir. La plupart
d’entre nous sommes en manque d’énergie, de vitalité, à cause
essentiellement de notre hygiène de vie : manque de repos, alimentation
non adaptée, stress régulier… Et pourtant, c’est cette vitalité qui permet à
l’organisme d’avoir ses capacités d’autoguérison : la cicatrisation, la fièvre,
la diarrhée, la consolidation d’une fracture sont des exemples de réaction de
vitalité.
L’énergie se concentre dans deux réservoirs : les glandes endocrines et le
système nerveux. Elle se recharge au contact de la nature : la terre, l’air,
l’eau, la lumière, le magnétisme, les odeurs, les couleurs et le sommeil.
L’HUMORISME
L’humorisme envisage la santé par l’équilibre de la qualité des liquides qui
composent le corps. Ces liquides, que l’on appelle également « humeurs »,
sont le sang avec le plasma, la lymphe et le liquide intracellulaire et
extracellulaire. Les humeurs permettent de transporter toutes les molécules
(hormones, enzymes, neurotransmetteurs…), de véhiculer les déchets, et
alimentent les cellules en oxygène et en nutriments. Les cellules ne peuvent
pas se déplacer, elles dépendent complètement de leur milieu. Elles
baignent dans un océan intérieur qui permet à chacune d’elles de respirer,
de produire de l’énergie, d’éliminer ses déchets, de se reproduire, de se
nourrir, d’envoyer et de recevoir des messages.
L’HOLISME
Il s’agit de considérer l’être dans sa globalité physique, énergétique,
émotionnelle, psychique et sociale. L’Homme fait partie d’un tout et ne peut
pas simplement être résumé à un corps physique. Nous avons une âme, un
esprit, de l’énergie ; nous réagissons avec des émotions et vivons en lien
avec les autres. Dans l’approche naturopathique, il est nécessaire que
chacune de ces dimensions soit équilibrée par rapport à l’ensemble.
LES DIX TECHNIQUES UTILISÉES
EN NATUROPATHIE
L
a naturopathie met en œuvre une palette de différentes techniques
pour rééquilibrer les humeurs.
I
l existe différentes manières de se nourrir en fonction de son
environnement, de sa culture, de ses choix philosophiques… dans tous
les cas, les besoins du corps restent identiques. Les nutriments,
éléments de base de notre alimentation, sont indispensables à la vie. Ils
assurent le bon fonctionnement de l’organisme, servent à produire de
l’énergie et permettent différentes fonctions chimiques. Ils sont notre
carburant ! On distingue les macronutriments (glucides, lipides, protéines)
des micronutriments (vitamines, sels minéraux et oligoéléments).
LES GLUCIDES
Appelés autrefois « hydrates de carbone » ou « carbohydrates », les
glucides sont la principale source d’énergie du corps, dont une grande partie
sert à alimenter le cerveau. Ils peuvent avoir différentes origines :
monosaccharide, disaccharide et polysaccharide.
Les monosaccharides sont les unités de base des glucides. Ils n’ont pas
besoin de transformation pour être assimilés. Les principaux sont le glucose
et le fructose, présents dans les fruits, le miel et certains végétaux, et le
galactose, que l’on retrouve dans le lait.
Les disaccharides sont formés de l’union de deux monosaccharides.
Comme les polysaccharides, ils sont trop gros pour être absorbés
directement par la muqueuse intestinale, et doivent d’abord être scindés en
monosaccharides. Les principaux disaccharides sont le saccharose, formé
de glucose et de fructose, que l’on retrouve dans le sucre et la betterave. Le
lactose présent dans le lait et les produits laitiers est formé de glucose et de
galactose. Le maltose est formé de deux molécules de glucose – on le
retrouve dans les produits maltés.
Les aliments à IG bas sont digérés lentement et ont peu d’influence sur la
glycémie. Choisir une alimentation à IG bas à modéré favorise la satiété
tout en limitant les envies de grignotages. Les aliments à IG bas à
privilégier sont :
Les fruits et légumes
Les légumineuses
Le rôle de l’insuline
L’insuline régule la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang. Il
s’agit d’une hormone vitale que nous sécrétons naturellement. Son rôle :
transporter puis stocker le glucose pour éviter qu’il ne soit présent trop
longtemps dans le sang.
Les principales sources de glucides sont les céréales, les légumineuses, les
fruits et les légumes. En fonction de leur qualité, ils sont plus ou moins
bons pour notre santé. Les sucres et les céréales raffinés, par exemple,
augmentent fortement la glycémie tout en favorisant la production et le
stockage des graisses. Ces aliments sont vides de nutriments et n’ont
aucune valeur énergétique. Choisissez des sucres non raffinés comme le
sucre de coco, le rapadura ou le sucre moscovado, qui sont des sucres
complets. Préférez les céréales complètes ou semi-complètes, plus riches en
nutriments. Certes, les glucides fournissent la principale source d’énergie
nécessaire pour l’organisme, mais ils ne doivent pas représenter plus de
50 % de l’alimentation.
La maladie cœliaque touche aussi bien les enfants que les adultes. Le gluten
déclenche dans ce cas une réaction auto-immune qui attaque les intestins et
atrophie les villosités de la muqueuse intestinale. Or ces villosités sont
indispensables pour digérer et assimiler les nutriments. Une personne
atteinte de maladie cœliaque ne doit surtout pas consommer de gluten,
quelle que soit sa provenance. Les troubles liés à la maladie peuvent être :
perte de poids, anémie, nausée, vomissement, diarrhée, ballonnement,
ostéoporose, problèmes gynécologiques, malaise. Un rééquilibrage
alimentaire approprié s’impose pour soulager et restaurer les fonctions
digestives.
Même sans être atteints de maladie cœliaque, nous sommes tous affectés à
des degrés différents par la (sur)consommation de blé moderne. Attention à
la qualité du blé que vous choisissez : préférez des blés anciens – que
certains boulangers mettent à l’honneur – ou d’autres céréales comme le
seigle, l’orge ou l’avoine, pour ne citer que celles contenant du gluten.
Anticholestérol et satiétogène, cette céréale est bien plus digeste que le blé.
C’est l’alliée des petits déjeuners équilibrés. Un peu perdu entre flocons
d’avoine et son d’avoine ? Les flocons contiennent le grain entier alors que
le son n’a que l’enveloppe du grain d’avoine. Il existe des flocons d’avoine
sans gluten.
L’orge
Cette céréale ancienne est riche en protéines, en fibres, en vitamines A, B,
D, E, K, en fer, en magnésium et en phosphore. L’orge stimule le transit et
favorise la satiété. Sous forme de grains, on trouve l’orge mondé, dont la
première enveloppe extérieure a été retirée, mais auquel il reste le germe et
le son, le grain est dans ce cas entier. L’orge perlé a, quant à lui, subi de
multiples polissages et ne contient plus de germe.
Le kamut
Dans la famille des céréales à gluten, c’est le petit épeautre qui en contient
le moins, avec un taux de 7 %. Sa farine n’est donc pas idéale pour
confectionner un beau pain gonflé, mais il présente toutefois de nombreux
atouts santé. Il stimule le système immunitaire, améliore le transit, et,
contrairement à l’épeautre, on y retrouve la totalité des acides aminés
essentiels. C’est une céréale de premier choix.
Grâce à son goût neutre, le riz s’accorde avec tout. En grains pour
accompagner un plat en sauce ou sous forme de farine dans un gâteau, il est
la première céréale à laquelle on pense si l’on doit supprimer le gluten de
son alimentation. Riche en vitamines et en minéraux, le riz permet de lutter
contre les troubles du transit, mais il n’a pas que des avantages. À
l’exception du riz brun, son impact glycémique est fort, n’en abusez pas.
Le millet
Avec sa saveur de noisette, le teff est peu connu dans nos contrées. Cette
céréale minuscule, riche en fer, en magnésium, en calcium et en protéines,
avec une teneur pour cette dernière de 14 g pour 100 g, fait partie des rares
céréales qui contiennent la totalité des acides aminés essentiels. En bouillie
au petit déjeuner pour les grands et les petits, la farine de teff est aussi
idéale pour réaliser des pâtes à pizza sans gluten.
Le fonio
Céréale rustique, le fonio gagne de plus en plus les étals des épiceries
biologiques. Riche en sels minéraux et en acides aminés, il constitue une
bonne source de calcium et de magnésium. Parfait pour équilibrer un
régime amaigrissant, il se cuisine en semoule et en bouillie.
Le quinoa
Comme le sarrasin et l’amarante, le quinoa n’est pas une céréale mais une
graine faisant partie de la famille des légumes à feuilles. Excellente source
de protéine végétale, le quinoa contient la totalité des acides aminés
essentiels. Il est également riche en calcium, en fer, en magnésium et en
vitamines B. On le trouve sous forme de grains, de farine et de pâtes.
Le sarrasin
Également appelé « blé noir » alors qu’il n’y a aucun lien entre les deux, le
sarrasin a la particularité d’être reminéralisant et alcalinisant. Sa
composition nutritionnelle est beaucoup plus intéressante que celle du
froment. Très présente en Bretagne, la farine de sarrasin sert à la
préparation des galettes.
L’amarante
L’amarante est une petite graine semblable au quinoa. Nous n’avons pas
l’habitude de la cuisiner et, pourtant, elle regorge de vertus. Antioxydante et
anti-inflammatoire, elle constitue une excellente source de protéines
végétales. Elle est également riche en fibres, en vitamines A, B et C.
LES LIPIDES
Utiles au métabolisme et indispensables au bon fonctionnement des cellules
et du système nerveux, les lipides sont hydrophobes, c’est-à-dire insolubles
dans l’eau, mais solubles dans d’autres liquides. On les trouve dans les
huiles, le beurre, le saindoux, la viande, le poisson, les oléagineux et les
produits laitiers. Beaucoup souhaitent supprimer de leur alimentation toute
forme de gras pensant à tort retrouver la ligne. Quel dommage lorsque l’on
sait que, bien choisis, les lipides sont une excellente source d’énergie et
n’apportent que 9 kcal pour 1 g.
Tout comme les protéines, certains lipides sont dits essentiels, ce qui
signifie que notre organisme ne les fabrique pas. Ils doivent donc
impérativement être apportés par l’alimentation. Alors, stop aux régimes
hypocaloriques où bien souvent l’on se focalise sur la quantité et non la
qualité des aliments. Tournez-vous plutôt vers une alimentation
hypotoxique ou encore cétogène (moins de sucres et plus de gras), votre
corps vous en remerciera, car les lipides interviennent à de nombreux
niveaux.
Ils sont présents dans le lait, le beurre, la viande, l’huile de palme et la noix
de coco. Ils ont très mauvaise réputation, pourtant de récentes études
tendent à montrer qu’ils ne sont pas si néfastes pour notre santé. Les
produits contenant des graisses saturées deviennent solides à température
ambiante.
Les polyinsaturés
Ce sont les acides gras essentiels. Ils doivent impérativement être fournis
par l’alimentation. Il y a l’acide linoléique, dit « oméga 6 », et l’acide
alpha-
linoléique, que l’on retrouve également sous le nom « oméga 3 ». Mais,
attention, notre alimentation étant naturellement riche en oméga 6, il est
indispensable de trouver un bon équilibre entre oméga 3 et oméga 6. Une
alimentation trop riche en acide linoléique a pour conséquence de créer un
terrain inflammatoire, avec des risques de cancers et d’infarctus. Il faut
donc augmenter les apports en oméga 3 pour conserver au sang sa fluidité et
aider à réduire les phénomènes inflammatoires. Les aliments riches en
oméga 3 sont les poissons gras, le colza, le lin, les noix, le soja. Pour un
apport équilibré entre les oméga 6 et les oméga 3, mélangez cinq cuillerées
à soupe d’huile d’olive à une cuillerée à soupe d’huile de colza.
Les acides gras sont stockés dans le foie et les tissus graisseux sous forme
de triglycérides. Ils représentent la source d’énergie la plus concentrée du
corps. Une consommation de glucides et de protéines en excès est
transformée en triglycérides, ce qui explique parfois pourquoi chez certains
les analyses de sang révèlent un taux de triglycérides trop élevé.
LES PROTÉINES
Les protéines sont formées de longues chaînes d’acides aminés, ce sont les
unités de base. Parmi les vingt types d’acides aminés qui composent les
protéines, huit sont dits essentiels et doivent impérativement être apportés
par l’alimentation. Notre corps ne les fabrique pas et ne fait aucune réserve.
D’où l’intérêt d’un apport régulier.
45 à 50 % de glucides
10 à 15 % de protéines
35 à 40 % de lipides
LES MICRONUTRIMENTS
Présents en quantité variable dans la plupart des aliments, les
micronutriments sont les vitamines, les sels minéraux et les oligoéléments.
Ils sont indispensables pour la croissance et le fonctionnement normal du
métabolisme.
Les vitamines
Il existe treize vitamines réparties en deux groupes : quatre vitamines
liposolubles (A, D, E, K) et neuf vitamines hydrosolubles.
Le soufre est principalement stocké dans les os, les ongles et les cheveux.
Utilisé comme médicament depuis l’Antiquité, il entre dans la composition
des eaux de nombreuses stations thermales prenant en charge les maladies
chroniques. Détoxifiant, il contribue à éliminer les substances nocives de
l’organisme et permet de synthétiser deux acides aminés essentiels : la
méthionine et la cystéine.
Les oligoéléments
Les oligoéléments sont présents à l’état de traces dans l’organisme, mais ils
ont tout de même leur importance pour la santé.
Le chrome est un cofacteur de l’insuline, c’est-à-dire qu’il lui facilite le
travail pour abaisser le taux de sucre dans le sang. Préconisé pour les
troubles du métabolisme des sucres et des graisses, le chrome est idéal pour
accompagner les pertes de poids. Il régule les sensations de faim en
diminuant l’appétit. On évite ainsi les pulsions sucrées.
Le fer est présent en toute petite quantité dans l’organisme, et pourtant c’est
un oligoélément indispensable à son fonctionnement. Constituant majeur de
l’hémoglobine, il est impliqué dans le transport de l’oxygène au niveau des
globules rouges. Il intervient également comme composant dans la structure
de plusieurs enzymes, jouant un rôle dans des réactions métaboliques
essentielles, comme la synthèse d’ADN. Une surconsommation de théine
contribue à une malabsorption du fer, d’où certaines anémies.
L’EAU
L’eau représente 70 % du corps humain. C’est la boisson indispensable à la
vie. Nos besoins peuvent être couverts de trois façons : par notre organisme
(qui produit de l’eau lors de la digestion), par les aliments et, bien entendu,
par l’eau que nous buvons, environ un à deux litres par jour. Eau du robinet,
eau de source ou eau minérale, quelle eau consommer ?
L’eau du robinet est estimée potable, mais il peut lui arriver, suivant les
communes, de contenir des substances à éviter comme les nitrates, le chlore
ou encore le plomb.
L’eau minérale en bouteille devrait être bue uniquement dans le cadre de
cures sur des périodes courtes, 1 semaine ou 2, pas plus. Boire ce type d’eau
quotidiennement surcharge l’organisme en minéraux et épuise les reins.
L’eau de source en bouteille nous apporte exactement ce dont nous avons
besoin. Peu minéralisée, elle favorise les échanges et contribue à éliminer
les déchets métaboliques dans les urines sans surcharger les reins. Les eaux
de sources préconisées sont la Rosée de la reine, la Montcalm, la Mont
Roucous et la Volcania.
La mastication
Les dents permettent de broyer les aliments, et la langue les
enrobe de salive. Si la mastication est bien faite, les aliments sont
plus faciles à avaler, et dès lors le processus de digestion
s’amorce. Grâce à l’amylase salivaire, une enzyme sécrétée par la
salive, le processus de digestion de l’amidon débute durant la
mastication. Ne pas mastiquer correctement entraîne une
digestion plus lente et plus difficile : des douleurs au niveau de la
ceinture abdominale peuvent se faire sentir, il y a une moins
bonne assimilation des nutriments, des vitamines et des
minéraux.
La déglutition
Elle débute lorsque les aliments sont poussés vers l’arrière de la
bouche. Le larynx se referme pour empêcher les aliments
d’atteindre la trachée, et le sphincter supérieur de l’œsophage
s’ouvre pour favoriser leur passage. Une fois les aliments dans
l’œsophage, la déglutition du bol alimentaire se poursuit sous
l’effet de contractions qui favorisent la progression des aliments
jusqu’à l’estomac. En général, il faut quatre à huit secondes pour
que les aliments solides gagnent l’estomac. Pour les liquides, il
faut compter une ou deux secondes. Si l’on ne mâche pas
suffisamment en amont, la descente des aliments le long de
l’œsophage peut alors être douloureuse.
La digestion
Une fois le bol alimentaire dans l’estomac, il est aussitôt mélangé
au suc gastrique pour être réduit en une bouillie appelée
« chyme ». Ce dernier est ensuite évacué dans l’intestin grêle.
Mais pas n’importe comment ! La quantité de chyme libérée dans
l’intestin dépend de différents facteurs : la composition de
l’assiette, la température des aliments, leur homogénéité...
L’absorption
L’intestin grêle est le siège principal de l’absorption. À ce niveau,
les nutriments traversent la muqueuse intestinale pour passer
dans le sang et le système lymphatique afin d’être utilisés par
l’organisme.
1. Les AQR correspondent aux apports pour un adulte.
L’ACTIVITÉ
PHYSIQUE
N
ous bougeons de moins en moins et les conséquences de la
sédentarité sur l’organisme sont nombreuses : mauvaise
circulation, rétractation des muscles posturaux, ce qui entraîne
de nombreuses douleurs, manque de souplesse articulaire, déminéralisation
osseuse, moins bonne digestibilité, augmentation du stress. Bouger permet
de mettre en mouvement le système locomoteur et ainsi toutes les grandes
fonctions de l’organisme : la respiration, la digestion, la circulation, la
thermorégulation. C’est également le meilleur moyen pour mobiliser les
liquides et favoriser l’élimination. Les effets d’une activité sportive
pratiquée sans excès sont toujours positifs sur le corps et le mental. Mais,
bien souvent, le rythme de vie que l’on s’impose laisse peu de place au
sport. Sachez que le plus difficile est de s’y mettre, le plaisir et la
satisfaction se ressentent très rapidement. Les professionnels s’accordent à
dire qu’il est inutile de passer du tout au rien, et de s’infliger des séances
interminables : il est préférable de privilégier des séances courtes,
diversifiées
et régulières. Pensez au Hight Intensity Interval Training (HIIT ;
« entraînement par intervalles à haute intensité ») : ce type d’entraînements
courts et intensifs a l’avantage d’agir sur la masse musculaire et tout le
métabolisme.
PROGRAMME D’ÉCHAUFFEMENT
Les rotations
Lorsque vous commencez une séance d’échauffement, surtout par temps
froid, effectuez des petits mouvements de rotation de toutes les
articulations, en commençant par la tête et en allant vers le bas du corps.
Consacrez 10 à 20 secondes par articulation.
Les étirements
Une grande majorité de personnes pensent que les étirements sont surtout
bénéfiques en fin de séance. Attention aux fausses croyances ! Les
étirements de fin de séance doivent être très souples, on ne doit ressentir
aucune douleur sous peine d’augmenter les microdéchirures musculaires
entraînées par les contractions importantes durant l’effort. Effectués en
début de séance, les étirements permettent aux muscles d’être plus
élastiques et de réduire les risques de blessure. Le but est de réaliser de
légers mouvements d’étirements musculaires.
EXEMPLE D’ÉTIREMENTS
Le genou-poitrine
Debout, les jambes parallèles écartées d’environ la largeur du bassin, levez
le genou gauche vers la poitrine, en accompagnant le mouvement avec le
bras opposé. Alternez les genoux en cherchant à avoir un mouvement
relâché mais dynamique. Le contact du pied avec le sol doit être léger,
maîtrisez l’impact. Restez le dos bien droit durant l’exercice pour éviter les
déséquilibres. Faites attention également à ne pas vous pencher en arrière,
vous risqueriez de cambrer le dos et d’augmenter le risque de blessure.
Gardez la tête droite et le regard vers l’horizon. Répétez l’exercice pendant
20 secondes puis prenez 10 secondes de récupération complète.
Recommencez deux fois de suite.
PROGRAMME HIIT
Deux ou trois séances par semaine.
Squats
Debout, le dos droit, les jambes écartées de la même largeur que les
épaules. Fléchissez les jambes en tirant les fessiers vers l’arrière, et
descendez jusqu’à ce que vos cuisses soient perpendiculaires aux mollets.
Remontez en position debout et recommencez pendant 1 minute. Serrez
bien le ventre pour garder votre équilibre.
30 secondes de récupération.
Starting-block
En position comme si vous étiez dans des starting-blocks. Les mains au sol
à la hauteur des épaules, une jambe tendue et l’autre pliée sous la poitrine.
Sautez pendant 1 minute d’une jambe sur l’autre en gardant la position.
30 secondes de récupération.
Jumping jacks
Debout, jambes serrées, les bras le long du corps. En appui sur les jambes,
prenez un petit élan et sautez en écartant les pieds et en ramenant les bras
tendus au-dessus de la tête pour frapper et joindre les mains. Sautez à
nouveau pour reprendre la position initiale. Recommencez pendant
1 minute.
30 secondes de récupération.
Stomach vacuum
Sur le dos, les jambes fléchies, les bras le long du corps, prenez une grande
inspiration en rentrant le ventre. Respirez doucement par le nez tout en
gardant le ventre contracté quelques secondes puis relâchez.
Recommencez le circuit quatre fois de suite.
PROGRAMME VENTRE PLAT
Pour les exercices nécessitant des répétitions, vos objectifs peuvent évoluer
avec le temps. En début de programme, faites 3 séries de 5 répétitions de
chaque côté et augmentez pour arriver à 10 séries de 30 répétitions de
chaque côté. Pour les exercices de gainage, les objectifs sont de 15
secondes à 1 minute pour les plus expérimentés.
Exercice n° 2 « Le latéral »
Pour réaliser cet exercice, placez-vous face au sol, appuyez-vous sur un
coude fléchi, idéalement sur un tapis ou une surface souple pour éviter toute
douleur d’appui. Soulevez le bassin tout en contractant vos abdominaux
ainsi que vos muscles fessiers. Restez immobile en cherchant la stabilité.
Les jambes sont tendues, et le corps bien droit. Appliquez-vous à maintenir
votre hanche en hauteur. Ne la laissez pas descendre, le corps doit rester
rectiligne. Faites attention également à ne pas creuser le dos. Maintenez
cette position entre 15 secondes et 1 minute environ, de chaque côté.
Exercice n° 4 « L’essuie-glace »
Allongez-vous sur le dos, les jambes fléchies, les pieds écartés au sol, le
menton rentré. Décollez légèrement les épaules en contractant au maximum
les abdominaux. Les bras doivent être tendus le long du corps. Venez
toucher votre talon gauche avec la main gauche puis le talon droit avec la
main droite. Expirez sur chaque mouvement. La vitesse d’exécution doit
être lente, contrôlez vos mouvements.
Exercice n° 5 « La balance »
Cet exercice se pratique en étant debout, jambes écartées de la largeur des
épaules. Munissez-vous d’un poids (une bouteille d’eau, par exemple).
Tenez-le dans une de vos mains, et gardez les deux bras tendus le long du
corps. Effectuez une flexion latérale du buste, en laissant glisser votre main
vide le long de votre cuisse, puis remontez-le en position initiale. Une fois
que vous avez effectué l’ensemble de vos répétitions du même côté, prenez
le poids dans l’autre main et recommencez l’exercice avec 3 autres séries
du côté opposé.
LA GESTION
DU STRESS ET
DES ÉMOTIONS
F
ace à une situation considérée comme agressante, le cerveau doit
interpréter et s’adapter en quelques secondes : la lutte ou la fuite !
La différence varie d’un individu à l’autre, en fonction de
l’interprétation que le cerveau fait de la situation. C’est notre histoire, notre
vécu, les aléas de la vie qui font la différence. Chaque expérience vécue
laisse une empreinte dans notre mémoire, qui en parvenant au cortex
cérébral devient consciente. Cependant, face à des situations agressantes
régulières et constantes, l’organisme ne parvient plus à s’adapter, car les
périodes de récupération entre deux ne sont pas suffisantes. Cette
stimulation constante inhibe notre capacité d’analyse et de réaction. C’est
ce que nous interprétons comme étant du stress.
La phase d’alerte
L’objectif de cette phase est de mobiliser toutes les ressources de
l’organisme, notamment par une augmentation de la glycémie et de la
pression artérielle. Cette phase est brève.
La phase de résistance
Elle suit la phase d’alerte quand celle-ci dure un peu trop longtemps.
Lorsque l’on ne peut pas fuir face au stress, la phase de résistance se
déclenche. Le corps essaie de s’adapter, et met en route plusieurs
mécanismes. Cette phase active la sécrétion de cortisol et entraîne la
libération d’autres hormones, dont la dopamine, la sérotonine, et des
endorphines. Si le stress se prolonge dans le temps et que le corps ne
parvient pas à évacuer ses effets délétères par du repos, de la méditation ou
de l’exercice physique, l’organisme peut alors entrer dans la phase dite
d’épuisement.
La phase d’épuisement
Elle suit la phase de résistance. Le corps s’affaiblit, il n’arrive plus à
s’adapter au stress. Le stress devient chronique, les capacités énergétiques
de l’organisme s’épuisent et le métabolisme se dérègle. Le corps, soumis à
un excès de cortisol, puise dans ses réserves énergétiques en continu, pour
produire de l’énergie. Les réserves de minéraux, d’oligoéléments et de
vitamines baissent et les échanges au niveau des synapses se font moins
bien. Des troubles cognitifs et émotionnels apparaissent. Le système
nerveux perturbé impacte le système digestif, entraînant une faiblesse du
système immunitaire, une baisse de la production de sérotonine et laissant
place aux infections, aux maladies auto-
immunes, à l’insomnie et aux troubles de l’humeur.
QUELQUES TECHNIQUES
POUR SE DÉTENDRE
Le training autogène de Schultz
Installez-vous confortablement dans une pièce au calme. Fermez les yeux et
répétez mentalement : « Je suis calme, tout à fait calme. »
Restez immobile et concentrez-vous sur vos muscles.
Imaginez que tout votre corps est devenu lourd, très lourd. Répétez
mentalement plusieurs fois : « Mon bras droit est lourd, de plus en plus
lourd. »
Répétez mentalement cette phrase en y associant chacune son tour les
parties de votre corps (bras, jambes, cuisses, muscles du ventre, fesses et
dos).
À mesure que vous vous détendez, respirez de plus en plus lentement et
plus profondément. Sentez votre cœur battre plus lentement.
Ouvrez les yeux. Après quelques secondes, respirez profondément, bougez
un peu et reprenez vos activités.
La cohérence cardiaque
La cohérence cardiaque est un état d’harmonie, obtenu lors de l’inspiration
et l’expiration, en particulier via la respiration abdominale. Elle est réglée
par le diaphragme, un muscle situé à la base des poumons en liaison directe
avec le système nerveux. Ses mouvements réflexes peuvent être contrôlés et
amenés à un rythme de six respirations par minute.
Idéalement pratiqué le matin au réveil et le soir au coucher, la cohérence
cardiaque est à intégrer à son quotidien, en prévision ou à la suite de
moments de tension et d’émotions fortes vécues dans la journée.
La respiration profonde
Installez-vous confortablement sur une chaise le dos bien droit, ou allongez-
vous si vous le pouvez. Ne croisez pas les jambes et fermez les yeux.
Concentrez-vous d’abord sur la respiration abdominale. Posez une main sur
l’abdomen, et essayez de ressentir son gonflement lorsque vous inspirez.
Faites-le plusieurs fois. Ensuite, positionnez vos mains au niveau des côtes
et ressentez l’écartement à chaque inspiration. Faites-le plusieurs fois. Pour
finir, placez le bout des doigts au niveau des clavicules pour sentir que
l’inspiration permet de gonfler les poumons jusqu’en haut du corps.
P
our le naturopathe, la maladie résulte essentiellement d’un
encrassement des humeurs, dû à différents types de déchets : les
résidus de l’activité cellulaire et du métabolisme (les déchets
métaboliques), ceux issus de la digestion (les déchets alimentaires) et les
déchets des substances chimiques (médicaments, pesticides, colorants…).
Ces déchets sont classés en deux groupes : les déchets mucosiques et les
déchets cristalloïdaux.
L
a peau, les poumons, les reins, le foie et les intestins sont nos
émonctoires, nos organes d’élimination. Ce sont les portes de
sorties naturelles pour éliminer les déchets de l’organisme.
LA PEAU
Lorsque les émonctoires foie, poumons, intestins, reins sont saturés par une
trop grande quantité de déchets à gérer, c’est la peau qui prend le relais pour
« sauver » l’organisme du mal qui se développe. Cela signifie que c’est le
début des problèmes cutanés, quelle que soit la forme : acné, plaques,
furoncles… Mais, pas de panique : les boutons et autres éruptions sont le
signe que la vitalité est suffisamment présente pour nous guérir. La peau
permet d’éliminer à la fois les déchets colloïdaux et les déchets
cristalloïdaux. Elle reflète l’état
de nos organes et de nos humeurs, mais aussi celui de nos émotions. Ce que
l’on n’arrive pas à formuler avec des mots s’exprime souvent au niveau
cutané.
La peau est composée de trois parties successives : l’épiderme, le derme,
l’hypoderme.
L’épiderme
C’est la partie superficielle de la peau, celle que l’on peut toucher.
L’épiderme ne contient ni vaisseaux sanguins ni vaisseaux lymphatiques et
est composé de différentes couches de cellules.
La couche basale
La deuxième couche
C’est à ce niveau que l’on retrouve les mélanocytes, les cellules bronzantes
qui, sous l’action du soleil, produisent de la mélanine – le pigment qui nous
fait bronzer. Nous avons tous le même nombre de mélanocytes. Les
différences de couleur de peau d’un individu à un autre proviennent de la
variation de quantité de mélanine produite. Plus il y a de mélanine et plus la
peau est foncée. Les personnes à la peau claire ont moins de mélanine que
les personnes à la peau foncée.
La couche cornée
Le derme
Fait de fibres de collagène et d’élastine, le derme protège et nourrit
l’épiderme. On y trouve de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques,
des nerfs, des transmissions nerveuses telles que les thermorécepteurs, les
glandes sudoripares et les glandes sébacées. C’est la partie la plus vivante
de la peau.
L’hypoderme
C’est la couche la plus profonde de la peau. Essentiellement constitué de
cellules graisseuses, l’hypoderme protège contre les chocs physiques, les
variations de températures et sert de réserve énergétique.
LES POUMONS
Organes de la respiration où se font les échanges gazeux entre l’air et le
sang, les poumons appartiennent au système respiratoire. La respiration est
une fonction organique capitale tout le temps en activité, même durant le
sommeil. On peut rester plusieurs jours sans manger ni boire, mais on ne
peut rester que quelques minutes sans respirer. L’air est notre premier
aliment, l’oxygène étant à la base de tous les métabolismes cellulaires.
Le pharynx
Le pharynx relie les fosses nasales et la cavité buccale au larynx et à
l’œsophage. Il s’étend de la base du crâne à la partie supérieure du cou et
sert de passage à l’air et à la nourriture. Au niveau du pharynx, on trouve
les amygdales, qui participent à la défense immunitaire et forment le
premier rempart contre les virus et les bactéries qui pénètrent dans
l’organisme par l’intermédiaire de la bouche et du nez.
Le larynx
Le larynx relie le pharynx à la trachée. C’est l’organe essentiel pour parler
et émettre des sons, c’est là que sont fixées les cordes vocales.
La trachée
La trachée suit le larynx. Elle assure le passage de l’air des voies aériennes
supérieures aux bronches principales et assure également une fonction de
drainage en permettant l’évacuation des sécrétions lors d’épisodes de toux.
Les bronches
Les bronches partent de la division de la trachée et s’enfoncent dans les
poumons. Elles se divisent ensuite en bronches lobaires puis en bronches
segmentaires.
Les poumons
Les poumons s’étendent du diaphragme à un point situé un peu en dessous
des clavicules. Ils permettent de respirer, de filtrer et d’évacuer les déchets.
LES REINS
Les reins font partie de l’appareil urinaire. Ils sont composés de néphrons,
des millions d’unités filtrantes, composées elles-mêmes d’un minuscule
filtre, appelé « glomérule ». Le sang passe par les glomérules et se
débarrasse des déchets et excédents d’eau grâce à l’urine excrétée. En
moyenne, un adulte produit 1,5 litre d’urine par jour, mais le volume varie
en fonction de l’état d’hydratation ou de déshydratation de l’organisme. Les
reins ne servent pas uniquement à éliminer l’urine, ils occupent également
un rôle clé dans la régulation de l’homéostasie, en réglant la composition
chimique, le volume et la pression du sang, et en évacuant les déchets.
Les urines doivent être peu odorantes. Leur couleur jaune clair en fin de
journée est légèrement plus foncée le matin. Pour stimuler les reins, la
première des choses à faire est de boire de l’eau. Il est possible également
d’utiliser des plantes diurétiques.
LE FOIE
Associé au drainage de printemps, le foie a une fonction antitoxique. Il
transforme les molécules toxiques, les neutralise et permet leur élimination
par la voie biliaire ou la voie rénale. La voie biliaire permet d’éliminer les
déchets comme les graisses, le cholestérol, les hormones de synthèse. Et la
voie rénale élimine les sels, les cristaux, les acides et les alcaloïdes.
Pour stimuler le foie, on peut poser dessus une bouillotte chaude ou utiliser
des plantes hépatiques comme l’artichaut, le pissenlit, le romarin, le
desmodium, le chardon-marie.
La barrière intestinale
L’intestin constitue une frontière entre l’environnement extérieur et notre
organisme. Il nous protège des infections et des éléments potentiellement
dangereux. Son rôle est crucial ! Un microbiote déséquilibré remet en cause
l’efficacité de la barrière intestinale, qui devient perméable et nous expose
directement aux mauvaises bactéries. Une perméabilité intestinale fragilise
le système immunitaire et favorise le développement de maladies
inflammatoires chroniques et les phénomènes allergiques.
Probiotiques et prébiotiques
Les probiotiques
Les prébiotiques
Les prébiotiques sont des fibres végétales solubles, non digestibles, qui
servent de repas aux bonnes bactéries du microbiote intestinal. Ils
augmentent la croissance et l’activité des probiotiques. En revanche, une
alimentation riche en sucres raffinés et en mauvaises graisses favorise le
développement de bactéries pathogènes. La quantité de fibres (solubles et
insolubles) recommandée est d’environ 30 g/jour.
2. La lactofermentation est une méthode de conservation qui consiste à laisser macérer des aliments
avec du sel ou de la saumure pour les faire fermenter. Le mot « lactofermenté » vient des
« lactobacilles », les bactéries qui agissent pendant le processus de fermentation.
SE MAINTENIR
EN SANTÉ AVEC L’HYGIÈNE DE
VIE
A
vec notre rythme de vie, nous prenons de moins en moins le
temps de cuisiner. L’alimentation essentiellement transformée et
très peu variée impacte fortement notre santé. Les excitants, les
céréales raffinées, le sucre blanc, les plats préparés bourrés d’additifs
alimentaires… sont des aliments pauvres en substances nutritives et n’ont
aucun intérêt nutritionnel. C’est ce que l’on appelle les « faux aliments ».
Peu rassasiants et hyperglycémiants, ils stimulent les envies de grignotage
et sursollicitent l’organisme. Conséquences : fatigue, inflammation,
dépression, problèmes digestifs, prise de poids…
La stévia est une plante originaire d’Amérique du Sud. Avec zéro calorie,
zéro glucide et un index glycémique proche de zéro, elle a l’avantage de
« sucrer » sans risquer de vous faire prendre du poids. Choisissez une stévia
bio pure à 100 %.
Attention au sel
Le sel est indispensable à la vie, mais nous en consommons beaucoup trop.
Environ 10 g par jour alors que l’OMS en recommande 5 g. Tout comme le
sucre, le sel ajouté est présent partout. Les plats préparés, la charcuterie, le
pain, les pizzas, les biscuits secs… À des doses aussi élevées, il favorise la
rétention d’eau, l’œdème, les insuffisances cardiaques et rénales. Pour
diminuer sa consommation, remplacez-le par :
● des herbes aromatiques : basilic, estragon, citronnelle, coriandre, persil,
romarin… ;
● des épices : un peu de cumin, quelques grains de poivre, une pincée de
curcuma, de paprika… les épices stimulent nos papilles et nous font
bénéficier en plus de nombreuses vertus ;
● des algues fraîches ou déshydratées sous forme de paillettes à saupoudrer
sur une salade.
● du sel de céleri (mélange de sel et de graines de céleri) ou encore du
gomasio (mélange de sel et graines de sésame). On peut s’en procurer
facilement dans les épiceries biologiques ou le faire maison.
Un fruit
ou une compote
ou 5 à 10 oléagineux.
Le déjeuner
1
. Déterminer son type solaire, c’est-à-dire la rapidité à laquelle se
développe votre mélanine : les peaux claires allant du blond au roux sont
des peaux qui brûlent facilement. Les peaux mates et foncées ont une
coloration plus rapide, mais attention quand même aux coups de soleil.
2
. S’exposer progressivement en commençant par se mettre à l’ombre, de
préférence le matin, car l’énergie y est plus positive, donc plus
revitalisante.
3
. S’assurer une bonne protection solaire pour éviter les coups de soleil et
les brûlures.
4
. Bouger pour éviter la surchauffe et stimuler les fonctions de la peau. En
étant actif, le corps est mieux protégé, car ce ne sont pas toujours les
mêmes cellules qui captent les rayons. L’activité va également stimuler la
production de sébum, ce qui va permettre de protéger la peau
naturellement.
5
. Se brosser la peau pour une meilleure pénétration des rayons.
La peur
➡Abattement, désespoir…
Crab apple : la fleur des excès de sensibilité aux influences et aux idées.
Elm : la fleur de la responsabilité.
Larch : la fleur de la confiance en soi.
Oak : la fleur de l’endurance.
Pine : la fleur du pardon.
Star of Bethlehem : la fleur des états de choc.
Sweet chestnut : la fleur de la délivrance.
Willow : la fleur de la destinée.
La préoccupation excessive
Le footing
Le Pilates
Le Pilates tient son nom de son créateur, Joseph Pilates. Il a développé une
pratique avec pour objectif de muscler le corps de manière harmonieuse, de
rectifier les mauvaises postures, d’apporter de l’énergie, de stimuler l’esprit
et de l’élever. Le Pilates est une gymnastique douce qui s’inspire du yoga,
de la danse et de la gymnastique. Cette discipline sollicite tout le corps et
permet de travailler les muscles profonds. La pratique du Pilates assouplit,
améliore la posture et renforce le corps en le gainant.
La corde à sauter
La corde à sauter est l’un des exercices les plus complets pour muscler
l’ensemble du corps et faire travailler le cœur. Mais la coordination peut
parfois compliquer les choses les premières fois. Avec un peu
d’entraînement, on acquiert très vite le pas.
Pour effectuer correctement une séance, munissez-vous d’une bonne paire
de baskets afin de réduire les chocs et d’une corde à sauter ajustée à votre
taille. Le dos bien droit, sautez par-dessus la corde à chacun de ses passages
en réalisant des bonds sur la pointe des pieds. Commencez par des séances
courtes et, une fois la bonne coordination trouvée, lancez-vous dans des
séances longues. Pour augmenter le travail de sollicitation au niveau de la
ceinture abdominale, sautez à la corde en alternant des montées de genoux.
Faites cet exercice entre 5 et 20 minutes.
Le sauna
Le sauna stimule les glandes sudoripares et contribue à éliminer les
substances cristalloïdales. Il se pratique dans une cabine en bois où
l’atmosphère est très sèche, et où la température varie aux alentours des
90 °C. La condition pour profiter pleinement des bienfaits du sauna est de
transpirer correctement, car la sueur refroidit le corps en s’évaporant. Sans
transpiration, le corps surchauffe et la température corporelle s’élève.
Protocole du sauna
Le hammam
Contrairement au sauna, le hammam se pratique dans un endroit saturé de
vapeur d’eau. Il stimule les glandes sébacées, permet de drainer les déchets
colloïdaux. Il n’y a pas d’évaporation de la sueur. Sa température ne
dépasse pas les 60 °C. Un hammam traditionnel est constitué de trois salles
de plus en plus chaudes qui permettent à chacun d’évoluer à son rythme
entre les différentes salles.
Protocole du hammam
C
es cures ont pour objectif de drainer nos humeurs, de faire le
grand nettoyage. Elles permettent d’éliminer les surcharges, les
déchets et d’assainir l’organisme. Une cure détox peut durer de
24 heures à plusieurs jours, cela dépend de chacun et de sa vitalité.
MANGER MOINS
ET DE MEILLEURE QUALITÉ
L’objectif est de supprimer la source des surcharges par une alimentation
hypotoxique en mettant en place une monodiète ou une cure de jus de
légumes, par exemple.
SE RELAXER
Il est indispensable d’être zen et relaxé lorsque l’on entreprend une cure
détox. En effet, si l’énergie est entièrement mobilisée par le cerveau
cortical, le cerveau physiologique n’a plus assez d’énergie pour assurer les
fonctions physiologiques du reste du corps. En se relaxant, l’objectif est de
court-circuiter le système nerveux cérébral du reste du corps, d’une part,
pour que l’énergie disponible se mette au service du système organique, et
d’autre part, pour lâcher le mental et éviter les idées fixes.
LA TECHNIQUE DE JACOBSON
POUR SE RELAXER
LA MONODIÈTE
Le principe de la monodiète est de consommer un seul aliment cru, cuit et
en jus pendant une période plus ou moins longue. Que ce soit sur plusieurs
jours ou sur un seul repas, chacun choisi et adapte la monodiète à son
rythme de vie, son encrassement et sa vitalité. Le système digestif mis au
repos, le foie
et les reins sont moins sollicités, les fermentations intestinales disparaissent
et les surcharges sont déstockées.
Pour bien réussir sa monodiète, il faut choisir l’aliment en fonction de sa
composition et de sa digestibilité. Il est important de manger sans dégoût au
risque de se faire plus de mal que de bien. Généralement, on conseille des
fruits et des légumes. Riches en nutriments, leur glucose est directement
assimilable, leurs fibres permettent de nettoyer le tube digestif et ils sont
générateurs de peu de déchets dans l’organisme.
La monodiète de raisin
Très efficace sans pour autant être agressive, la cure de raisin est souvent
préconisée à l’automne. Le foie et les reins sont drainés, les intestins
soulagés des fermentations et des putréfactions, le teint s’éclaircit et la peau
s’assainit. Détoxifiante et revitalisante, la monodiète de raisins est
cependant à éviter pour les personnes diabétiques insulinodépendantes.
En pratique : utilisez du raisin biologique. Consommez 1 ou 2 kg par jour,
répartis en quatre prises.
É
LA CURE DE JUS DE LÉGUMES
Les jus sont excellents pour la santé. Riches en vitamines et en minéraux,
ils permettent de couvrir une partie de nos besoins nutritifs, sans subir les
désagréments des fibres, qui peuvent parfois être irritables pour les intestins
fragiles.
Les fruits et les légumes sont formés de fibres et de cellulose. Les vitamines
et les minéraux sont emprisonnés dans cette cellulose et les fibres donnent
au végétal sa rigidité. Plus le légume est rigide, plus il contient de fibres.
Pour extraire les nutriments, les végétaux doivent être mâchés puis digérés.
Outre le fait que nous ne mâchons pas assez longtemps pour extraire les
nutriments, les jus sont digérés facilement et assimilés en quelques minutes.
Ils permettent d’alimenter nos cellules et les tissus de notre organisme en
enzymes nutritives.
En monodiète (pas d’autres apports alimentaires que les jus) : buvez 1 verre
de jus, cinq à huit fois par jour, soit 1 litre ou 1,5 litre par jour.
En supplémentation : 1 verre de jus au réveil et 30 minutes avant les repas
pendant 3 semaines.
LE JEÛNE
Le jeûne est la méthode détox la plus curative ! Cependant, il n’est pas
conseillé à tout le monde. Deux conditions sont indispensables : avoir une
bonne vitalité et que les organes d’élimination puissent faire face aux
déchets mis en circulation pendant cette période.
On distingue deux types de jeûne : le jeûne sec et le jeûne hydrique.
Le jeûne hydrique
Il consiste à éliminer tous les aliments pour ne consommer que de l’eau. Le
jeûneur boit en moyenne 1 à 3 litres d’eau pure, ou très peu minéralisée
pour ne pas épuiser les reins. Il est tout à fait possible d’inclure des tisanes
pour profiter de leurs vertus. Choisissez plutôt des plantes diurétiques
comme le bouleau ou encore le pissenlit. Elles facilitent l’élimination des
déchets.
Le jeûne sec
Il consiste à ne rien absorber du tout. C’est une très grosse détox qui va
déloger les déchets de notre organisme en profondeur. C’est la méthode de
nettoyage la plus curative.
La durée du jeûne, qu’il soit sec ou hydrique, va dépendre des objectifs du
jeûneur et de son hygiène de vie. Elle peut varier d’une journée à plusieurs
jours. Si vous n’avez pas l’habitude de pratiquer, dans tous les cas, faites-
vous accompagner.
Avant le jeûne
Préparez le corps en amont ; il doit être dans les meilleures conditions pour
éliminer. Un jeûne ne s’improvise pas. Pendant deux jours, consommez
uniquement des légumes vapeur. Stimulez le foie avec des plantes telles que
le radis noir, l’artichaut, le chardon-marie, ou encore la fumeterre, et faites
un lavement intestinal afin de commencer le jeûne l’intestin vide.
Après le jeûne
À la sortie du jeûne, la reprise alimentaire se fait avec une monodiète de
légumes cuits. Ensuite, sur deux jours, réintroduisez tout doucement les
légumes crus, les fruits frais et les œufs. Il faut prendre soin de son corps
avant le jeûne, mais aussi après. Ne réintroduisez pas tout au même repas et
évitez le plus longtemps possible les faux aliments (alimentation
industrielle ultratransformée) et les excitants (thé, café, chocolat, alcool) qui
bloquent la digestion.
LAVEMENT ET HYDROTHÉRAPIE
DU CÔLON
E
lle succède généralement à la cure de détox, mais, en cas de
manque d’énergie vitale, il est conseillé de faire précéder une cure
détox d’une cure de revitalisation.
L’objectif de la cure de revitalisation est de combler les carences, de
recharger les batteries et de faire le plein de vitalité.
Les amidons
Sucres complexes, ils sont présents dans les céréales, les pommes de terre et
les légumineuses. Ils ont l’avantage d’avoir une digestion qui va durer
plusieurs heures et produire de la chaleur pendant toute la durée de celle-ci.
Mais leurs inconvénients sur l’organisme sont nombreux : ils demandent
beaucoup d’énergie de par leur digestion longue. Lorsqu’ils sont mal
assimilés, ils fermentent et produisent des molécules toxiques. Ils
surchargent le sang en substances colloïdales, lesquelles sont évacuées sous
forme de crachats, rhume, pertes vaginales, ou restent dans le corps sous
forme d’adhérence. La consommation d’amidon doit être adaptée en
fonction de la saison et de sa dépense énergétique.
La viande
Les protéines animales permettent entre autres de fixer les minéraux, mais
une consommation excessive n’est pas adaptée au tube digestif et provoque
des putréfactions. Les déchets des protéines des viandes s’éliminent sous
forme d’urée et d’acide urique. Ils nécessitent un travail important des reins.
Privilégiez les œufs, les fromages de chèvre, de brebis, les poissons gras et
les viandes blanches. Attention au végétalisme sur une longue durée : les
régimes à base de protéines végétales (légumineuses) et de levures
présentent les mêmes inconvénients que la viande. Les légumineuses et le
soja entraînent la production d’autant de purine que la viande, et par
conséquent une quantité importante d’acide urique. Les levures contiennent
plus de purine que la viande.
SE REPOSER
ET DORMIR SUFFISAMMENT
Le sommeil doit être suffisant et de bonne qualité pour que le corps puisse
se recharger et éliminer correctement.
LA CURE DE STABILISATION
E
lle consiste à maintenir la vitalité au plus haut niveau. Cette cure
n’est possible qu’après avoir éliminé les déchets de l’organisme.
Difficile à réaliser compte tenu de notre environnement pollué, du
stress quotidien et des conditions sociales qui ne s’y prêtent pas, mais elle
peut être appliquée durant certaines périodes plus propices, comme en
vacances, au soleil, la tête reposée, sans souci.
Cette cure comprend trois étapes :
● Manger bio et en fonction de sa faim.
● Organiser son rythme de vie.
● Soutenir les organes les plus faibles.
CONSTIPATION
P
resque une personne sur deux ne va pas quotidiennement à la
selle, et ce sont majoritairement les femmes. L’alimentation trop
pauvre en fibres, le manque d’hydratation plus le manque
d’activité physique : voilà le trio gagnant pour bloquer l’évacuation des
selles. Outre les douleurs, un état de constipation régulier favorise le terrain
pour développer d’autres soucis tels que des hémorroïdes.
Dans l’assiette
Augmentez l’apport en fibres, c’est-à-dire plus de légumes cuits et plus de
céréales complètes ou semi-complètes.
Consommez 1 verre de jus de légumes, à base de betterave rouge, avant les
repas.
Hydratez-vous plus. Pour se former, les selles ont besoin de fibres et d’eau.
Commencez la journée avec un verre d’eau et ensuite buvez de l’eau et des
infusions tout au long de la journée. En pleine crise, privilégiez une eau
riche en magnésium.
Mastiquez correctement, n’oubliez pas que la digestion de certains aliments
commence dans la bouche.
Le soir, faites tremper trois pruneaux dans un verre d’eau, puis, le
lendemain matin, à jeun, buvez l’eau et mangez les pruneaux.
Bouger
Pratiquez une activité physique cardiovasculaire et d’endurance régulière :
la marche, la course à pied, le vélo, la natation.
Aroma
Le matin et le soir, massez le ventre délicatement, dans le sens des aiguilles
d’une montre avec deux gouttes d’huile essentielle de gingembre diluées
dans 1 cuillerée à café d’huile végétale.
Phyto
Buvez des infusions de plantes laxatives comme la mauve, l’hibiscus et la
guimauve.
Le psyllium blond
BALLONNEMENTS
ET FLATULENCES
Qu’ils soient intestinaux ou au niveau de l’estomac, les ballonnements
peuvent être très douloureux. Ils sont dus à une accumulation de gaz, et
l’organisme s’en débarrasse sous forme d’éructations et de flatulences.
Dans l’assiette
Supprimez les crudités et les fruits en fin de repas.
Remplacez les céréales par du quinoa, du sarrasin et du millet.
Évitez les légumineuses ou pas plus de 1 cuillerée à soupe par jour.
Évitez également l’oignon, les brocolis et les choux.
Ne consommez pas de sodas ni de boissons gazeuses : leur gaz n’arrange
pas les choses et rien ne vaut l’eau plate.
On dit non aussi au chewing-gum : sa mastication provoque de
l’aérophagie.
Bouger
Le Pilates fait particulièrement appel aux muscles profonds. Cette activité
basée sur la respiration, stimule la contraction des muscles de l’intestin,
deux éléments clés pour soulager les ballonnements.
Phyto
Buvez des tisanes de plantes carminatives. Elles soulagent les
ballonnements et favorisent l’expulsion des gaz. Parmi ces plantes, on peut
citer le cumin, le carvi, l’aneth, la menthe, le fenouil, l’estragon.
DIARRHÉE
La diarrhée peut avoir différentes causes : intoxication alimentaire, stress,
prise d’antibiotiques, côlon irritable, allergies… Dans tous les cas, le
système digestif doit être mis au repos, pendant 48 heures.
Dans l’assiette
Attention à la déshydratation, surtout chez les enfants.
Supprimez le gluten et le lactose, et évitez les crudités le temps de la crise.
Privilégiez la purée de pommes de terre, la purée de carottes et les carottes
cuites, sans oublier le riz.
En ce qui concerne les fruits, favorisez la banane, la pomme râpée, la
compote de coing et le jus de myrtille.
Aroma
Massez délicatement le ventre, dans le sens des aiguilles d’une montre, trois
à six fois par jour pendant trois jours.
Û
BRÛLURES D’ESTOMAC
(REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN)
Les brûlures d’estomac surviennent lorsque l’acidité de l’estomac remonte
dans l’œsophage. Bien souvent, ce dysfonctionnement est dû à une
alimentation inadaptée : les desserts sucrés en fin de repas, un excès de
viande ou de charcuterie, trop de féculents, l’alcool.
Dans l’assiette
Pendant trois mois, adoptez une alimentation dissociée. Ce qui signifie que,
durant cette période, les protéines animales se consomment accompagnées
de légumes uniquement, et les céréales (et tubercules) de protéines
végétales et/ou de légumes.
Pour activer les enzymes digestives, commencez les repas par un verre de
jus de légumes, il apaisera le tube digestif.
Limitez les excitants et les aliments pro-inflammatoires tels que le gluten et
le lactose.
Dînez minimum 3 heures avant d’aller vous coucher.
Phyto
Il est connu pour ses qualités et ses bienfaits pour la peau et les cheveux,
mais il agit également sur le système digestif. Ses vertus cicatrisantes et
réparatrices soulagent les sensations de brûlure au niveau de l’œsophage.
Prendre 2 cuillerées à soupe de gel d’aloe vera matin et soir en dehors des
repas pendant vingt jours.
Le bourgeon de figuier
Pour les petits et les grands, le bourgeon de figuier va pouvoir soulager les
reflux de toute la famille. Il est idéal pour lutter contre les troubles digestifs
dûs à l’alimentation ou au stress en rééquilibrant aussi le système nerveux.
Bouger
Faites une activité physique pour renforcer le diaphragme, l’un des
composants de la barrière antireflux.
Bougez pendant 30 minutes plusieurs fois par semaine pour réduire les
crises.
Posture
Ne vous allongez surtout pas immédiatement après le repas.
Surélevez la tête du lit.
Ne vous penchez pas après les repas.
NAUSÉES ET VOMISSEMENTS
Mal des transports, infection intestinale, intoxication alimentaire : il peut y
avoir différentes raisons pour que l’organisme expulse le contenu du bol
alimentaire. Pas grand-chose à faire à part boire régulièrement pour éviter
de se déshydrater, stimuler le foie, et mettre le système digestif au repos
pendant 48 heures.
Dans l’assiette
Évitez les repas copieux. Mangez en petites quantités (il vaut mieux faire
trois repas et deux collations).
Favorisez les légumes cuits, associés à du poisson ou à de la viande
blanche.
Durant la crise, évitez le café, l’alcool.
Phyto
Le gingembre
Le chardon-marie
Dans l’assiette
Supprimez les crudités, remplacez-les par un verre de jus de légumes en
début de repas. Ce dernier active les enzymes et facilite la digestion.
Diminuez les céréales, particulièrement le blé, et remplacez-les par du
quinoa, du millet et du sarrasin.
Remplacez la charcuterie et la viande rouge par du poisson et de la viande
blanche.
Dites non aux sodas et aux boissons gazeuses.
Le lait et les produits laitiers : pas plus d’une fois par semaine, en préférant
les produits laitiers à base de chèvre ou de brebis.
Faites le plein de légumes verts, poireaux, carottes, betteraves, salade verte,
asperges, fenouil…
Les fruits doivent être consommés en petites quantités, en dehors des repas.
Seuls la compote et les fruits cuits se consomment en fin de repas.
Bouger
Après le repas, le corps a besoin d’énergie pour brasser et assimiler les
aliments. Une activité trop intense peut nuire au processus, mais une
promenade digestive en marchant est vivement conseillée.
Phyto
MALADIE CŒLIAQUE
La maladie cœliaque est un trouble dû à l’absorption du gluten. Sa
consommation déclenche une réaction auto-immune qui attaque les intestins
et la muqueuse intestinale. Conséquences : des carences en vitamines et en
minéraux, un système immunitaire fragilisé et un dérèglement général de
l’organisme. Dans ce cas, il est impératif d’arrêter complètement le gluten
et pas uniquement le blé.
Dans l’assiette
Supprimez totalement les céréales contenant du gluten : le blé, l’épeautre, le
petit épeautre, l’orge, l’avoine et le kamut. Vous pouvez les remplacer par le
riz, le maïs, le quinoa, le sarrasin, le millet, l’amarante, le sorgho et le teff.
Faites attention aux aliments transformés, ils contiennent souvent du
gluten : gruyère râpé, saucisson, bouillon cube, plat tout prêt, levure, sauce
soja… Regardez bien les étiquettes, il est présent partout.
INTESTIN IRRITABLE
Le syndrome de l’intestin irritable est un trouble de plus en plus fréquent.
Les crises peuvent être extrêmement intenses et douloureuses, et le plus
souvent elles sont alternées d’épisodes de constipation ou de diarrhée,
parfois les deux.
Dans l’assiette
Adopter un régime FODMAP, c’est-à-dire sans glucides fermentescibles.
Aliments
Aliments déconseillés
autorisés
FÉCULENTS,
PAINS ET
CÉRÉALES
É
PROTÉINES
PRODUITS
LAITIERS
LÉGUMES
FRUITS
SUCRE,
PRODUITS
SUCRÉS
MATIÈRES
GRASSES
BOISSONS
CONDIMENTS
Cure de probiotiques
Une des causes récurrentes du syndrome de l’intestin irritable est un
microbiote perturbé. Les probiotiques favorisent son équilibre, et soulagent
les intestins irrités. Mais tous les probiotiques n’ont pas la même utilité,
seules certaines souches de bactéries ont démontré leur efficacité sur le
syndrome de l’intestin irritable. Ce sont les souches : Lactobacillus
rhamnosus GG, Lactobacillus plantarum, Streptococcus fæcium,
Streptococcus thermophilus, Bifidobacterium infantis et Saccharomyces
boulardii.
Phyto
Recette de tisane pour les intestins irrités
SOMMEIL
Le manque de sommeil a des conséquences importantes sur l’organisme.
Anxiété, dépression, perte de mémoire, baisse de la vigilance, de la
motivation, augmentation des maladies cardiovasculaires, surpoids,
diabète… En France, un tiers de la population ne dort pas correctement. Le
bruit, la lumière, les angoisses, le mode de vie non adapté, la sédentarité,
l’alimentation déséquilibrée… : les troubles du sommeil peuvent être
multifactoriels.
Dans l’assiette
Dans la journée, le cerveau et les intestins libèrent des neurotransmetteurs
(sérotonine, dopamine, noradrénaline, mélatonine) qui influent sur notre vie
physiologique et psychologique. Certains de ces neurotransmetteurs
augmentent notre vigilance et notre attention (sérotonine, noradrénaline),
tandis que d’autres ont un effet plus apaisant et favorisent la détente, voire
l’endormissement (mélatonine). Ce sont les nutriments contenus dans les
aliments qui permettent d’agir sur la synthèse de ces neurotransmetteurs :
céréales complètes ou semi-complètes, oléagineux, fruits, légumes et
légumineuses.
Dînez au moins 2 heures avant d’aller vous coucher.
Évitez la viande rouge et la charcuterie, et privilégiez les protéines
végétales, la viande blanche et le poisson pour les repas du soir.
Supprimez les excitants : café, thé, alcool.
Supprimez les plats préparés.
Bouger
L’activité physique provoque la libération d’endorphines, les hormones du
bonheur, bénéfiques pour le sommeil. Avant 18 heures, vous pouvez
pratiquer des activités physiques intenses ; après 18 heures, optez plutôt
pour des exercices physiques doux tels que le yoga.
Gérer le mental
Le soir, faites quelques exercices de respiration pour lâcher prise. Vous
pouvez également écouter une relaxation guidée pour vous évader et vous
déconnecter du quotidien.
Les fleurs de Bach
L’aigremoine.
Le marronnier blanc.
L’hélianthème.
Phyto
Le bourgeon de tilleul
NUTRIMENTS
Le magnésium contribue aux fonctions nerveuses et musculaires.
Les vitamines B3 et B6 participent à la synthèse de la sérotonine en
mélatonine.
Le 5-MOP augmente le taux circulant de mélatonine.
STRESS ET ANXIÉTÉ
Dans l’assiette
Adoptez une alimentation riche en oméga 3 : huile de colza, huile de lin,
huile de germe de blé, oléagineux, œufs bio.
Évitez les boissons excitantes et les sodas.
Évitez les sucreries et le grignotage.
Supprimez la malbouffe et les plats préparés.
Faites le plein de fruits et de légumes.
Bouger
Faites une activité physique modérée mais régulière, au minimum trois fois
par semaine.
Gérer le mental
Dormez suffisamment. Couchez-vous de préférence avant minuit, le
sommeil est plus réparateur.
Phyto
Infusion de mélisse-passiflore
● 20 g de mélisse
● 20 g de passiflore
Faites infuser 2 cuillerées à café de ce mélange, 8 minutes dans 250 ml
d’eau bouillante.
Filtrez et consommez 2 à 3 tasses par jour en fonction des besoins.
Les autres plantes ayant une action sur l’anxiété, le stress et l’humeur.
Nutriments
Le magnésium.
Les vitamines A, C et les vitamines du groupe B.
LES PROBLÈMES
DE PEAU
L’ACNÉ
L
’acné touche généralement les adolescents, mais pas uniquement.
Dans l’assiette
Supprimez le lait et les produits laitiers.
Supprimez les céréales raffinées. Préférez les complètes ou semi-complètes.
Évitez les fritures et les aliments panés.
Limitez la consommation de charcuterie et de viande rouge. Préférez le
poisson, la viande blanche ou les protéines végétales comme les
légumineuses.
Faites le plein de légumes crus, cuits et en jus.
Des fruits, oui, mais pas en excès.
1 citron pressé dans un verre d’eau tiède le matin.
Arrosez l’assiette du midi ou du soir avec 1 cuillerée à soupe d’huile de
colza (ou une autre huile riche en oméga 3).
Bouger
Faites une activité physique modérée mais régulière, au minimum trois fois
par semaine.
Phyto
20 gouttes trois fois par jour pendant 3 semaines, diluées dans un ½ verre
d’eau ou pures sous la langue.
Aroma
Nutriments
Zinc-cuivre : en cas de dérèglement hormonal.
Gerer le mental
Le stress peut engendrer des poussés d’acné. Détendez-vous en mettant en
place des techniques de relaxation dans votre quotidien (voir encadré « La
technique de Jacobson pour se relaxer » p. 110).
L’ECZÉMA
L’eczéma est une réaction de défense de la peau, due à au moins deux des
trois facteurs suivants :
● des agents d’irritation externe : détergents, médicaments, cosmétiques… ;
● des agents d’irritation interne : médicaments, intolérance alimentaire,
alimentation déséquilibrée, infection microbienne… ;
● des prédispositions héréditaires.
Dans l’assiette
Réduisez la viande, la charcuterie, les aliments contenant de la levure…
Consommez du poisson et des protéines végétales.
Supprimez le lait et les produits laitiers.
Supprimez le gluten.
Diminuez les aliments ayant une charge glycémique élevée.
Supprimez les fritures et évitez les plats préparés.
Adoptez une alimentation riche en fruits, en légumes et en bonnes graisses,
c’est-à-dire des oléagineux et des huiles vierges bio de première pression à
froid.
Bouger
Pratiquez une activité physique modérée mais régulière, au minimum trois
fois par semaine.
Massage
Faites des drainages lymphatiques régulièrement, ils sont bénéfiques pour
soulager les inflammations des tissus.
Phyto
Cataplasme d’argile
Nutriment
Cure d’oméga 3 pendant un mois renouvelable si besoin.
PSORIASIS
Le psoriasis est un trouble chronique qui se manifeste par une éruption et
qui évolue par poussées.
Dans l’assiette
Réduisez la viande, la charcuterie, les aliments contenant de la levure…
Consommez du poisson et des protéines végétales.
Supprimez le lait et les produits laitiers.
Diminuez les aliments ayant une charge glycémique élevée.
Supprimez les fritures et évitez les plats préparés.
Adoptez une alimentation riche en fruits, en légumes et en bonnes graisses,
c’est-à-dire des oléagineux et des huiles vierges bio de première pression à
froid.
Bouger
Pratiquez une activité physique modérée mais régulière, au minimum trois
fois par semaine.
Phyto
Appliquez du gel d’aloe vera sur la peau lésée.
Dans l’assiette
S
upprimez les aliments raffinés, les sucres industriels et les graisses
saturées.
Supprimez les produits laitiers.
Supprimez l’alcool.
Pendant la crise, faites une monodiète de pommes pendant 48 heures ou de
bouillon de légumes pour les crises les plus sévères, puis reprenez une
alimentation dissociée pendant quelques jours.
Aroma
Diluez 25 gouttes de gouttes aux essences à diluer dans un verre d’eau, trois
ou quatre fois par jour.
Phyto
Infusion de thym
Nutriments
Cuivre-or-argent pour stimuler les défenses immunitaires.
Vitamine C en cure de 3 semaines.
LES TROUBLES
OSTÉO-
ARTICULAIRES
ARTHRITE
Dans l’assiette
S
upprimez les aliments favorisant les inflammations : le gluten, les
produits laitiers, les aliments raffinés, la charcuterie et la viande
rouge.
Privilégiez une alimentation riche en oméga 3 : les huiles de colza, de lin,
de germe de blé et aussi les petits poissons gras tels que le maquereau, la
sardine, l’anchois sont une bonne source d’apport. Arrosez quotidiennement
vos assiettes avec 1 cuillerée à soupe d’huile riche en oméga 3.
Faites le plein d’aliments antioxydants, c’est-à-dire les fruits et les légumes.
Buvez régulièrement des jus de légumes.
En cas de surpoids, perdez quelques kilos, ils peuvent être lourds pour les
articulations.
Bouger
Optez pour une activité sans impact (la marche et la natation sont des
activités douces compatibles avec l’arthrite).
La marche, plus douce que la course, permet d’étirer les muscles et les
articulations du dos et des jambes, qui se raidissent lorsque l’on reste assis.
La natation, ou plus précisément les exercices aquatiques, permettent de se
(re)mettre en activité tout en évitant les mouvements brusques. L’eau offre
une résistance supérieure à celle de l’air, ce qui permet d’éviter les chocs
pour les articulations.
Hydrologie
Le sauna (voir « Protocole du sauna », p. 103) et les bains chauds
hypercaloriques (voir le protocole ci-dessous) sont destinés uniquement aux
personnes qui transpirent. Si la sudation ne se fait pas correctement, la
température de l’organisme augmente et le corps surchauffe. La chaleur va
permettre d’éliminer les toxines responsables des problèmes arthritiques
grâce à la sueur.
Phyto
Le bourgeon de cassis
ARTHROSE
L’arthrose touche environ 17 % de la population et représente la pathologie
articulaire la plus fréquente. Les articulations la plupart du temps impactées
sont celles des mains, des hanches, des genoux et des pieds.
Dans l’assiette
Supprimez le gluten, les produits laitiers, les aliments raffinés, la
charcuterie et la viande rouge, qui sont pro-inflammatoires.
Adoptez une alimentation de type régime méditerranéen : un maximum de
bon gras avec des petits poissons gras, des huiles de qualité et des
antioxydants avec des légumes variés et quelques fruits.
En cas de surpoids, perdez quelques kilos, ils peuvent être lourds pour les
articulations.
Bouger
Les exercices de souplesse et le yoga sont particulièrement recommandés
pour soulager l’arthrose. Ils permettent d’étirer les articulations qui se
rigidifient et de renforcer les muscles.
Pratiquez 1 heure de yoga deux ou trois fois par semaine.
Hydrologie
Voir « Hydrologie », p. 158.
Nutriments
La chondroïtine soulage les douleurs articulaires et ralentit l’évolution de
l’arthrose.
La glucosamine inhibe le processus de dégénérescence articulaire et stimule
la synthèse du collagène.
OSTÉOPOROSE
Dans l’assiette
Diminuez le sel.
Diminuez les protéines animales et remplacez-les par des légumineuses ou
du tofu.
Supprimez le lait et les produits laitiers, et, pour l’apport en calcium,
préférez les légumes verts feuillus, les algues, les crucifères, les oléagineux
(amandes, noisettes, sésame, tournesol), le persil.
Bouger
Favorisez les exercices d’étirements comme le yoga, le stretching, et de
renforcement musculaire global, avec des poids ou des élastiques pour
développer la force et la résistance musculaires, afin de protéger les os et de
stimuler leur apport nutritif. Il est important que l’activité soit régulière :
bougez deux ou trois fois par semaine.
Phyto
Hydro
Une séance de sauna (voir « Protocole du sauna », p. 103) et/ou des bains
chauds hypercaloriques (voir « Protocole des bains hypercaloriques »,
p. 158) chaque semaine pendant trois mois. À renouveler régulièrement.
Uniquement pour les personnes dont la sudation se fait correctement.
Nutriments
Vitamine D.
LES TROUBLES
AU FÉMININ
CYSTITE
L
a cystite est une infection de la vessie et de l’urètre. Les femmes y
sont plus sujettes que les hommes.
Dans l’assiette
Supprimez les féculents. Remplacez-les par du quinoa, du sarrasin, et du
millet.
Supprimez le grignotage et les sucreries. Préférez un fruit une ou deux fois
dans la journée.
Diminuez la viande et les produits carnés et supprimez les produits laitiers.
Consommez 1 verre de jus de légumes avant les repas pendant un mois.
Faites le plein de fruits riches en tanins : cranberries, myrtilles, cassis…
Attention au jus, beaucoup trop sucré ! Préférez les fruits frais ou faites
vous-même vos boissons.
Adoptez une alimentation riche en plantes aromatiques : cannelle, clou de
girofle, cumin, coriandre, genièvre, romarin, thym.
Évitez les excitants : thé, café, alcool.
Aroma
1 capsule Confort Voies urinaires, de chez Pranarom, à chaque repas
pendant sept jours.
Phyto
Bourgeon de myrtillier
Infusion de busserole
Hygiène intime
Après avoir uriné, essuyez-vous de l’avant vers l’arrière.
Ne vous introduisez pas d’eau dans le vagin ! Respectez l’équilibre de votre
flore.
N’utilisez ni éponge ni gant de toilette, qui sont des nids à microbes. Lavez-
vous avec la main et un savon au pH neutre ou simplement à l’eau.
Changez de sous-vêtement tous les jours.
N’utilisez pas de déodorants intimes ni de lingettes.
Utilisez des serviettes hygiéniques plutôt que des tampons et changez-les
régulièrement.
RÈGLES ET DOULEURS
MENSTRUELLES
Dans l’assiette
Consommez des céréales, mais en petites quantités.
Supprimez le sucre raffiné et les sucreries. Remplacez-les par du sucre de
coco, du sirop d’agave et des fruits.
Diminuez le lait et les produits laitiers.
Adoptez une alimentation de type régime méditerranéen : un maximum de
bon gras avec des petits poissons gras, des huiles de qualité, des vitamines
antioxydantes avec des légumes variés et quelques fruits.
Évitez les excitants : café, alcool, thé, tabac.
Phyto
Bourgeon de framboisier
Hydro
Le bain dérivatif
MYCOSES VAGINALES
Dans l’assiette
Consommez des céréales sans gluten, mais en petites quantités.
Supprimez le sucre raffiné et les sucreries et remplacez-les par du sucre de
coco, du sirop d’agave et des fruits.
Évitez les aliments transformés et tous ceux qui vont favoriser les
fermentations intestinales (voir le tableau des glucides fermentescibles
p. 141).
Stop au lait et aux produits laitiers.
Arrêtez tout ce qui est à base de levure, comme le pain, les gâteaux, les
pizzas… Procurez-vous plutôt du pain au levain et utilisez de la poudre à
lever à la place de la levure dans les gâteaux. Les levures ont la même
action que les sucres sur les mycoses : elles stimulent la croissance des
champignons.
Faites le plein de vitamines et de minéraux en augmentant votre ration de
légumes crus et cuits.
Probiotiques
Tout comme la flore de l’intestin, la flore vaginale abrite des micro-
organismes, des bactéries, des levures, qui protègent la muqueuse vaginale
et garantissent l’équilibre de la flore. On parle là aussi de microbiote, mais
cette fois il s’agit du microbiote vaginal. Il est recommandé de faire une
cure de probiotiques pour restaurer naturellement l’équilibre de la flore,
composée à 90 % de différentes espèces de lactobacilles. Les lactobacilles
sont des bactéries amies, qui inhibent le développement des bactéries
pathogènes et assurent la protection de la zone.
Hygiène intime
Après avoir uriné, essuyez-vous de l’avant vers l’arrière, afin d’éviter que
les bactéries intestinales ne provoquent des infections vaginales.
Ne vous introduisez pas d’eau dans le vagin, arrêtez de vous décaper les
parties intimes, il n’est absolument pas nécessaire de pratiquer des douches
vaginales ! Respectez l’équilibre de votre flore.
N’utilisez ni éponge ni gant de toilette, qui sont des nids à microbes. Lavez-
vous plutôt avec la main et un savon au pH neutre. Les savons sont toujours
plus naturels que les gels liquides. L’idéal restant le simple rinçage à l’eau.
Changez de sous-vêtement tous les jours et évitez de porter des protège-
slips. On les garde des heures : pas terrible pour l’hygiène.
N’utilisez pas de déodorants intimes ni de lingettes.
Utilisez des serviettes hygiéniques plutôt que des tampons et changez-les
régulièrement.
MÉNOPAUSE
La ménopause est un changement d’état hormonal qui, dans certains cas,
peut provoquer des désagréments. L’hygiène de vie est primordiale si l’on
veut vivre cette période sans troubles.
Dans l’assiette
Diminuez la viande et remplacez-la par du poisson, des produits de la mer,
des légumineuses ou du tofu.
Supprimez le lait et les produits laitiers, et pour l’apport en calcium préférez
les légumes verts feuillus, les algues, les crucifères, les oléagineux
(amandes, noisettes, sésame, tournesol), le persil.
Adoptez une alimentation de type régime méditerranéen : un maximum de
bon gras avec des petits poissons gras, des huiles de qualité, c’est-à-dire bio
et de première pression à froid, des vitamines antioxydantes avec des
légumes variés et quelques fruits.
Bouger
La ménopause entraîne une chute des œstrogènes, ce qui ralentit le
métabolisme et favorise le stockage des graisses, en particulier au niveau de
la ceinture abdominale. Il n’est pas rare de prendre quelques kilos. Pour
pallier ce phénomène, mettez-vous au sport, si ce n’est pas déjà fait.
L’activité physique permet de stimuler les organes d’élimination, de
s’oxygéner, d’améliorer la fixation du calcium sur les os, et fait du bien au
moral.
Pour le sommeil
Extrait de houblon-valériane
Pour l’humeur
Les sautes d’humeur concernent surtout les femmes en périménopause.
Durant cette période, les émotions sont mises à rude épreuve. La baisse
hormonale entraîne parfois des sautes d’humeur, qui font passer certaines
femmes du rire aux larmes, et inversement. Sans parler de l’acceptation
parfois difficile de cette nouvelle tranche de vie que nous assimilons trop
souvent à la vieillesse. Or aujourd’hui les femmes d’une cinquantaine
d’années sont superbes et, avec une bonne hygiène de vie, les désagréments
liés à la ménopause peuvent être minimes, voire inexistants parfois.
Accepter les changements de votre corps est la première étape.
Durant la journée, buvez 2 ou 3 tasses d’infusion à base de plantes comme
la lavande, la camomille, la passiflore, l’aubépine, la verveine.
Cure onagre-bourrache
L’acide hyaluronique
Le collagène
L’acide hyaluronique et le collagène n’ont pas qu’un rôle esthétique : ils ont
une action sur les maladies inflammatoires et permettent également de
protéger les articulations en apportant de l’élasticité au cartilage.
Recettes
En fonction de la saison,
Petit déjeuner
Plats chauds
Desserts et gourmandises
Boissons
PETIT
DÉJEUNER
Ingrédients
Ingrédients
Ingrédients
Ingrédients
30 g d’huile de coco
6 cl de sirop d’érable
1 c. à soupe de sucre complet
100 g d’amandes
250 g d’un mélange de flocons cinq céréales (Vous pouvez choisir
les flocons de votre choix avec ou sans gluten.)
30 g de graines de sésame
30 g de graines de courge
1 c. à café de vanille liquide
1 pincée de sel
Ingrédients
1 pomme
250 ml de boisson végétale d’amande
50 g de flocons d’avoine
1 pincée de cannelle
1 c. à soupe de miel
Coupez la pomme en deux. Enlevez le cœur puis râpez-en une
moitié et détaillez l’autre en morceaux.
Dans une casserole, faites chauffer à feu doux la boisson végétale,
la pomme râpée et les flocons d’avoine. Remuez régulièrement.
Le porridge est cuit lorsque les flocons d’avoine ne croquent plus
sous la dent
et que le liquide est presque totalement absorbé.
Versez le porridge dans un bol. Saupoudrez la cannelle, arrosez de
miel
et ajoutez les morceaux de pomme restants.
MIAM À LA FAÇON D’HÉLÈNE
(Tiré de la recette de France Guillain)
Ingrédients
Ingrédients
Ingrédients
CARPACCIO VÉGÉTAL
Ingrédients
Pour la vinaigrette
Ingrédients
400 g de betterave crue
1 cm de curcuma frais
1 cm de gingembre frais
1 échalote
Pour la vinaigrette
1 c. à café de moutarde
1 c. à soupe de colza
4 c. à soupe d’huile d’olive
2 c. à soupe de vinaigre de cidre
Sel, poivre du moulin
Ingrédients
Ingrédients
Pour la marinade
Ingrédients
150 g de lentilles
1 carotte
3 c. à soupe d’huile de noix
1 c. à soupe de vinaigre balsamique
1 orange
Sel, poivre du moulin
Faites tremper les lentilles pendant une nuit.
Égouttez-les, rincez-les et placez-les dans un saladier couvert en
prenant soin
de laisser passer un peu d’air. Laissez-les germer trois jours.
Matin et soir, rincez les lentilles pendant leur germination.
Râpez la carotte.
Dans un saladier mélangez l’huile, le vinaigre, le jus de l’orange.
Salez, poivrez,
ajoutez la carotte, les lentilles germées, puis laissez reposer au
réfrigérateur 30 minutes.
TARTARE DE SAUMON
À LA MANGUE
Ingrédients
Ingrédients
1 grosse tomate
1 oignon
1 gousse d’ail
150 g de lentilles corail
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à café de cumin en poudre
50 cl de bouillon de légumes
10 cl de crème de coco
Sel, poivre du moulin
Coupez la tomate en morceaux en prenant soin de bien conserver le
jus.
Épluchez l’oignon, coupez-le en petits cubes. Épluchez l’ail et
émincez-le finement.
Dans une cocotte, mettez à chauffer l’huile. Faites revenir l’oignon 3
ou 4 minutes
et ajoutez le cumin, l’ail et la tomate. Mélangez.
Versez les lentilles, recouvrez de bouillon de légumes, portez à
ébullition.
Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 20 à 30 minutes.
Lorsque les lentilles sont cuites, mixez à l’aide d’un mixeur
plongeant.
Salez, poivrez, ajoutez la crème de coco et mélangez bien avant de
servir.
LÉGUMES À LA THAÏ
Ingrédients
Ingrédients
Ingrédients
Ingrédients
100 g de sarrasin
1 gousse d’ail
1 échalote
1 œuf
20 g de parmesan
3 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à soupe de farine
1 branche de thym frais
1 c. à café de basilic
1 c. à soupe de coriandre fraîche
1 c. à café de menthe
1 c. à café de persil
Ingrédients
1 chou-fleur
1 kg de blettes
2 pommes de terre
2 gousses d’ail
45 cl de soya cuisine
1 pincée de muscade
Sel, poivre du moulin
Coupez le chou-fleur en deux et
séparez les bouquets.
Rincez les blettes et coupez-les en tronçons d’environ 2 cm.
Épluchez les pommes de terre et détaillez-les en rondelles.
Faites cuire le chou-fleur, les blettes et les pommes de terre à la
vapeur 15 minutes.
Pendant ce temps, émincez finement les gousses d’ail puis mettez-
les à chauffer
dans une casserole avec la soya cuisine.
Faites préchauffer le four à 180 °C.
Lorsque les légumes sont cuits, mélangez-les à la sauce. Salez,
poivrez et versez
le tout dans un plat allant au four. Enfournez 25 minutes.
Pour un plat complet, vous pouvez l’accompagner d’un peu de blanc
de poulet.
GRATIN D’AUBERGINES
Ingrédients
2 aubergines
80 g de parmesan
3 brins de basilic
1 branche de thym (qui servira aussi
pour la sauce tomate)
2 c. à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre du moulin
Ingrédients
Ingrédients
Ingrédients
Ingrédients
1 l de bouillon de légumes
400 g de tomates
3 patates douces
100 g de purée de cacahuète
40 g de cacahuètes
1 oignon
3 gousses d’ail
2 cm de gingembre frais
1 c. à soupe d’huile de coco
1 pincée de piment en poudre
Sel, poivre du moulin
Diluez la purée de cacahuète dans le bouillon chaud. Réservez.
Épluchez les patates douces et coupez-les en morceaux. Coupez
les tomates en morceaux. Mixez l’ail, l’oignon et le gingembre.
Dans une cocotte, faites revenir l’ail, l’oignon et le gingembre dans
l’huile de coco.
Ajoutez les patates douces et faites revenir l’ensemble 2 minutes.
Incorporez les tomates et versez le bouillon à la cacahuète.
Salez, poivrez, ajoutez la pincée de piment et laissez cuire
15 minutes à feu moyen
en remuant régulièrement.
Mixez la soupe et, au moment de servir, parsemez de cacahuètes
entières.
LASAGNE VEGGIE
Ingrédients
Feuilles de lasagnes
1 courgette
1 carotte
1 cube de bouillon de légumes
20 cl de soya cuisine
100 g de mozzarella di bufala
1 gousse d’ail
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à soupe d’estragon
Sel, poivre du moulin
Ingrédients
4 carottes
1 patate douce (ou 2 petites)
2 poireaux
2 courgettes
1 fenouil
1 oignon frais
1 étoile de badiane
2 clous de girofle
1 bâton de cannelle
3 feuilles de laurier
100 g de noix de cajou
1 c. à soupe de graines de moutarde
1 c. à soupe d’huile de colza
1 c. à café de vinaigre de cidre
Sel, poivre du moulin
Ingrédients
COMPOTE À LA RHUBARBE
Ingrédients
Ingrédients
4 œufs
1 gousse de vanille
50 cl de boisson végétale de soja
70 g de sucre de coco
Ingrédients
2 poires
50 cl d’eau
50 g de sucre
1 bâton de cannelle
1 clou de girofle
1 étoile de badiane
1 gousse de vanille
Pour la sauce au chocolat
60 g de chocolat noir à plus de
70 % cacao
1 c. à soupe de crème d’amande
Pelez les poires et tranchez-les
en rondelles épaisses.
Faites chauffer l’eau avec le
sucre, la cannelle,
le clou de girofle, la badiane et la
gousse de vanille
fendue en deux.
Lorsque le mélange commence à entrer
en ébullition, ajoutez les poires et laissez-les cuire
5 à 10 minutes. Elles doivent être fondantes.
Laissez-les refroidir dans leur sirop.
Préparez la sauce au chocolat : dans une petite casserole,
faites fondre le chocolat avec un peu de jus de cuisson
des poires. Lorsque le chocolat est fondu, délayez la crème
d’amande.
Dressez les poires sur une assiette et nappez-les de sauce au
chocolat.
BANANA BREAD
Ingrédients
2 œufs
2 bananes
80 g de sucre
180 g de farine d’épeautre
80 g de purée de noix de cajou
1 sachet de poudre à lever
2 c. à soupe de boisson végétale au
choix
1 pincée de sel
Ingrédients
300 g de cerises
3 œufs
50 g de sucre de coco
30 g de farine d’épeautre
2 c. à soupe de purée d’amande
300 ml de boisson végétale d’amande
Ingrédients
170 g de chocolat noir
2 blancs d’œuf
250 g de tofu soyeux
1 c. à soupe de sirop d’agave
Sel
Cassez le chocolat en morceaux puis faites-le fondre au bain-marie.
Pendant ce temps, montez les blancs en neige avec une pincée de
sel.
Réservez-les au réfrigérateur afin qu’ils ne retombent pas.
Dans le bol d’un robot, placez le chocolat fondu, le tofu et le sirop
d’agave.
Mixez afin d’obtenir une consistance onctueuse.
Versez le chocolat au tofu dans un saladier et incorporez
délicatement les blancs
en neige. Répartissez la mousse dans de petits ramequins
et laissez prendre 2 heures au réfrigérateur avant de déguster.
BOISSONS
LAIT D’OR
Ingrédients
400 ml de lait de coco
2 gousses de cardamone
2 grains de poivre
4 cm de curcuma frais
Ingrédients
Épluchez le concombre et
coupez-le en morceaux.
Pelez le kiwi et la banane
et coupez-les en morceaux.
Lavez les épinards.
Dans un blender, placez le concombre,
le kiwi, la banane et les épinards.
Mixez et ajoutez progressivement
la boisson de riz.
En fonction de la texture désirée,
vous pouvez ajouter plus ou moins de liquide.
KÉFIR DE FRUITS
Ingrédients
Ingrédients
1 pomme
1 betterave crue
5 feuilles de chou rouge
Coupez la pomme en quartier.
Épluchez la betterave et coupez-la en morceaux.
Coupez grossièrement les feuilles de chou rouge.
Munissez-vous de votre extracteur et mettez-le en route.
Commencez par y mettre le chou rouge, puis la pomme et pour
terminer la betterave rouge.
Si vous n’avez pas d’extracteur, vous pouvez utiliser une
centrifugeuse,
mais le jus perdra une partie de ses vertus.
JUS DE POMME,
CAROTTE, FENOUIL
Ingrédients
Cuisiner les céréales, coll. « Les inventives », Éditions marie claire, 2022.
Naturopathie : 200 recettes équilibrées au fil des saisons, 2022.
Lentilles, légumineuses & compagnie, Éditions marie claire, 2021.
150 recettes de naturopathe, Éditions marie claire, mai 2020.
Céréales et oléagineux, Éditions marie claire, janvier 2020.
Programme détox en 21 jours, coll. « Les inventives », Éditions marie
claire, 2019.
Je me soigne avec la naturopathie, Éditions Larousse, 2019.
Mon ventre et moi, Éditions marie claire, 2019.
Quinoa, sarrasin et autres céréales, coll. « Les inventives », Éditions marie
claire, 2019.
Les 50 Règles d’or pour des intestins en forme, coll. « Les 50 règles d’or »,
Éditions Larousse, 2019.
Spécial ventre plat, coll. « Petit carnet bien-être », Éditions Larousse, 2019.
Cuisiner les fruits secs & les oléagineux, coll. « Les inventives », 2019.
Recettes à index glycémique bas, coll. « Les inventives », Éditions marie
claire, 2019.
21 Jours de détox, coll. « Les inventives », Éditions marie claire, 2018.
Tisanes aux 1 000 vertus, coll. « Les inventives », Éditions marie claire,
2017.
Crédits iconographiques
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Pimpay (p. 8, 75, 76, 78 et 108) ;
VectorGoods (p. 18, 25, 26, 28, 107, 118, 202 et 214-215) ;
Homunkulus28 (p. 21, 154, 162 et 213) ;
Hein Nouwens (p. 22 et 178-179) ;
geraria (p. 58, 105 et 205) ;
lightkitegirl (p. 68) ;
DiViArt (p. 73, 127, 128 et 181) ;
Ievgeniia Lytvynovych (p. 90 et 122) ;
khudoliy (p. 183) ;
Epine_art (p. 184) ;
pleshko74 (p. 190, 196 et 199) ;
Alhontess (p. 194 et 210) ;
MarinaVorontsova (p. 207) ;
Anastasia_Stoma (p. 208) ;
logaryphmic (p. 209) ;
DenPotisev (p. 212).