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PNC Fiscal Locale 17.04.2009 Projet
PNC Fiscal Locale 17.04.2009 Projet
DE NOTE CIRCULAIRE
Cette réforme s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les pouvoirs
publics, pour moderniser et améliorer l’organisation financière et comptable des
collectivités locales.
Basée sur un nombre limité d’impôts et taxes locaux et assise sur des
bases modernes et rénovées, la réforme de la fiscalité locale vise la modernisation,
la simplification et la rationalisation des impôts locaux dus par les entreprises et par
les ménages.
Par ailleurs, cette réforme est à même de faire bénéficier les collectivités
locales de ressources accrues, à même de financer leur effort en matière
d’infrastructure et d’équipements publics locaux et remplir ainsi leur mission de
développement économique et social, tant à l’échelle locale qu’à l’échelle nationale.
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P.N.C. concernant la Fiscalité des Collectivités Locales
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2- Loi de finances pour le deuxième semestre de l’année 2000
Taxe urbaine
- révision de la valeur locative par une augmentation de 2% tous les cinq ans
au lieu de chaque année ;
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Le nouveau texte,à savoir la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des
collectivités locales, s'articule donc autour de deux axes :
le premier concerne les taxes gérées par les collectivités locales elles-
mêmes et dont une note circulaire les concernant sera publiée par la
Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL), Direction des
finances locales, relevant du ministère de l'intérieur,
Les différentes mesures introduites depuis 1999 ont été couronnées par
l’adoption d’une nouvelle loi régissant la fiscalité des collectivités locales. Il s’agit de
la loi n° 47-06 promulguée par le Dahir n° 1-07-195 du 19 kaada 1428 ( 30
novembre 2007)1.
taxe professionnelle ;
taxe d’habitation ;
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B.O. n° 5584 du 6 décembre 2007.
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taxe de séjour ;
la taxe sur les terrains urbains non bâtis n'est due que dans les centres
délimités disposant d’un document d’urbanisme.
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PREMIERE PARTIE
ASSIETTE, RECOUVREMENT ET SANCTIONS
TITRE I
REGLES D’ASSIETTE
CHAPITRE I
LA TAXE PROFESSIONNELLE
La taxe professionnelle est une taxe qui s'applique du fait de l’exercice d’une
activité professionnelle au Maroc.
I- Territorialité
Ainsi, sont considérées exercer une profession au Maroc, les personnes qui
disposent de locaux professionnels permanents ou à défaut, exercent de façon
réelle et concrète leur activité sur le territoire national
A- Personnes imposables
Il découle des dispositions de l'article 5 de la loi n° 47-06 précitée, que la taxe
professionnelle s’applique à toutes les personnes physiques ou morales , quelle
que soit leur nationalité et qui exercent au Maroc une activité imposable.
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1- Personnes physiques
2- Personnes morales
les coopératives;
les fonds créés par voie législative ou par convention ne jouissant pas de
la personnalité morale et dont la gestion est confiée à des organismes de
droit public ou privé, lorsque ces fonds ne sont pas expressément exonérés
par une disposition d’ordre législatif . L’imposition est établie au nom de leur
organisme gestionnaire ;
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N.B. Les services publics ou établissements à caractère administratif ne sont pas
imposables. Néanmoins, la taxe professionnelle s’applique de plein droit à leurs
exploitations à caractère industriel ou commercial.
B- Activités imposables
Les professions sont classées d'après leur nature dans une nomenclature
divisée en trois classes (C1, C2 et C3).
1- Principe d’imposition
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L’exercice d’une profession se manifeste par l’exécution des actes qui la
caractérise. Toutefois, les critères ou éléments d’appréciation propres à définir
l’exercice d’une profession soumise à la taxe professionnelle sont précisés ci-
après.
2- Critères de qualification « d’activité professionnelle »
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Titre II du dahir n° 1-96-83 du 1er août 1996 formant code de commerce.
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En définitive, c'est la répétition, la fréquence ou l'importance des opérations
qui donne à l'activité exercée un caractère professionnel effectif et habituel.
Cette situation suppose que le redevable agisse pour son propre compte, à
ses risques et périls. Dans ce cas, c'est l'exploitant qui sera soumis à la taxe
professionnelle et non ses employés, quel que soit leur mode de rémunération.
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2- si la gestion est désintéressée, il y a lieu d’examiner si l'association
concurrence le secteur commercial.
Ce n'est que dans le cas où l’association exerce son activité selon des
méthodes similaires à celles des entreprises commerciales, que l'association sera
soumise à l’impôt dans les conditions de droit commun.
III- Exonérations et réductions
a- Exonérations permanentes
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1- Personnes pour qui, lesdites professions ne sont que
l’exercice d’une fonction publique
Il en est de même pour les employés du secteur privé, quel que soit leur
mode de rémunération (salaire, commission, pourboires et.), lorsque ces derniers
sont sous la dépendance d'un employeur (contrat de louage de services, contrat de
subordination).
Par contre, la taxe professionnelle est due lorsque les mêmes personnes ci-
dessus indiquées se livrent pour leur propre compte à une activité lucrative.
Par contre, les V.R.P. indépendants qui travaillent pour leur compte ou au
profit d'une ou de plusieurs maisons (multicartes) en contrepartie de
rémunérations non soumises à l’I.R./revenus salariaux, sont assujettis à la taxe
professionnelle.
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2- Exploitants agricoles
L’exploitant agricole est celui qui est engagé dans la mise en culture des
terrains à usage agricole à titre de propriétaire exploitant lui-même, d’usufruitier,
de locataire ou d’occupant.
Il s’agit de personnes qui, opérant pour leur propre compte, vivent des
produits des cultures, des forêts et de l'élevage (cultivateurs, horticulteurs,
viticulteurs, arboriculteur, sylviculteurs etc.).
La taxe professionnelle est due pour les travaux effectués avec du matériel
agricole chez un autre exploitant agricole en dehors de tout échange de services
(défrichages, labourages, moissonnages etc.).
La taxe professionnelle est due pour la vente des récoltes et des fruits
provenant d'un domaine agricole, si elle est effectuée dans une boutique ou un
magasin.
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Cependant, la taxe professionnelle est due lorsque certaines transformations
sont effectuées à l'aide d'installations et d'outillages importants leur attribuant un
caractère industriel.
2-4- Élevage
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5- la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-
vasculaires créée par le dahir portant loi n° 1-77-334 du 25
chaoual 1397 (9 octobre 1977) ;
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14- Bank Al-Maghrib, pour les terrains, constructions, matériels
et outillage servant à la fabrication des billets et des
monnaies .A préciser toutefois, que les éléments d’exploitation
servant à l’exercice d’autres activités de Bank Al-Maghrib sont
imposables dans les conditions de droit commun ;
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23-la société nationale d’aménagement collectif
(S.O.N.A.D.A.C.), au titre des activités se rapportant à la
réalisation de logements sociaux afférents aux projets
« Annassim », situés dans les communes de "Dar Bouazza"
et "Lyssasfa" et destinés au recasement des habitants de
l’ancienne médina de Casablanca ;
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Avant les modifications introduites par l’article 8 de la loi de finances n° 38-07 pour l’année budgétaire 2008.
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26- les promoteurs immobiliers qui réalisent pendant une
période maximum de trois (3) ans courant à compter de la
date de l’autorisation de construire, des opérations de
construction de cités, résidences et campus universitaires
constitués d’au moins cinq cent (500) chambres, dont la
capacité d’hébergement est au maximum de deux (2) lits
par chambre, dans le cadre d’une convention conclue avec
l’Etat assortie d’un cahier des charges.
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31- les personnes physiques ou morales titulaires d’un permis
de recherche ou d’une concession d’exploitation des
gisements d’hydrocarbures, régies par la loi n°21-90
relative à la recherche et à l’exploitation des gisements
d’hydrocarbures promulguée par le dahir n°1-91-118 du 27
ramadan 1412 (1er avril 1992) ;
100 millions de dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée, pour les terrains,
constructions et leurs agencements, matériels et outillages acquis par les
entreprises de production de biens, à compter du 1er juillet 1998 ;
50 millions de dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée, pour les mêmes biens
acquis par les entreprises de production de biens et services à compter
du 1er janvier 2001.
du matériel de transport ;
B- Exonérations temporaires
Conformément aux dispositions de l’article 6-II de la loi n° 47-06 précitée,
bénéficient de l’exonération totale temporaire les activités et entités suivantes :
activités nouvelles ;
le changement d’exploitant ;
le transfert d’activité.
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En ce qui concerne le matériel et outillage, l’exonération n’est accordée
qu’aux éléments neufs acquis à l’intérieur ou à l’importation. Par contre, le
matériel d’occasion est exclu de l’exonération qu’il soit acquis à l’intérieur
ou importé.
Lorsque le matériel acquis neuf est cédé durant les cinq (5) premières
années d’acquisition, le nouveau propriétaire ne peut bénéficier de l’exonération
totale durant la période restante des cinq années précitées, du fait qu’il est
considéré, pour ce nouveau propriétaire comme, un matériel d’occasion.
Exemple : Pour une activité entamée le 1er mars de l’année 2008, la période
d’exonération va s’étaler jusqu’au 31 décembre 2012 et l’imposition va commencer à
partir du 1er janvier de l’année 2013.
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Exemple :
On entend par valeur locative brute normale, d'une façon générale, le prix
réel ou virtuel de location. C’est le loyer brut obtenu par le propriétaire d'un local,
d'un outillage, loués dans des conditions normales ou celui qu'il obtiendrait, s’il les
louait, dans les mêmes conditions.
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Promulguée par le dahir n° 1-95-1 du 24 chaâbane 1415 (26 janvier 1995)
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Par ailleurs, en vertu des dispositions de l’article 7 précité, la taxe
professionnelle est établie sur la valeur locative annuelle brute, normale et
actuelle. En effet, la valeur locative doit être actualisée pour prendre en
considération l’évolution de la valeur des éléments servant à l’exercice de l’activité.
Pour les biens loués ou acquis par voie de crédit - bail, la valeur locative est
déterminée sur la base du prix de revient desdits biens figurant au contrat initial de
crédit bail, même après la levée de l’option d’achat par le redevable.
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Dans la pratique, pour les entreprises d'une certaine importance, il existe
très souvent des locaux affectés en propre à chaque "département", identifié à la
taxe professionnelle sous une rubrique, ce qui permet d’opérer une ventilation
aisée de la valeur locative pour l'application de taux différents de la taxe
professionnelle.
Exemple :
Par contre, si c’est l’activité de raffinage des huiles alimentaires qui est
considérée comme étant son activité principale, il sera imposé sur l’ensemble de
ses activités sur la base du taux correspondant à son activité principale, soit au
taux de 10%.
Le redevable qui exerce plusieurs professions dans des locaux distincts doit
être soumis à la taxe professionnelle pour chaque local, d'après le taux prévu pour
l'activité qui y est spécialement exercée.
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Exemple :
Toutefois, pour les locaux à usage mixte, c'est-à-dire utilisé à la fois pour
l'habitation et pour l'exercice d’une activité professionnelle, la taxe professionnelle
est exigible sur la valeur locative totale desdits locaux.
Les locaux partiellement utilisés doivent être retenus dès lors que, faisant
partie intégrante de l'établissement, ils ne sont pas susceptibles d'une exploitation
séparée et restent à la disposition du redevable.
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La gestion déléguée (ou concession) est un contrat par lequel une personne morale de droit public, dénommée
"délégant" (ou concédant) délègue ou concède, pour une durée limitée, la gestion d'un service public dont elle a
la responsabilité à une personne morale de droit public ou privé, dénommée "délégataire" (ou concessionnaire)
en lui reconnaissant le droit de percevoir une rémunération sur les usagers et/ou de réaliser des bénéfices sur
ladite gestion. La gestion déléguée est régie par les dispositions du dahir n° 1-06-15 du 15 moharrem 1427 (14
février 2006) portant promulgation de la loi n° 54-05 relative à la gestion déléguée des services publics.
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1- les biens et équipements mis dans la gestion déléguée par l’autorité
délégante ainsi que ceux financés par cette autorité au cours de la durée de la
gestion déléguée ;
Il est à préciser que les aménagements sont imposables, qu'ils soient le fait
du propriétaire ou du locataire.
La diversité de ces aménagements fait qu’il n'est pas possible d’en donner
une énumération limitative, mais on peut citer, à titre d'exemples : Menuiserie,
maçonnerie, chauffage central, ascenseurs, les fauteuils des salles de cinéma, et
de spectacles, et les lavabos de ces établissements, les fours électriques, les
chambres froides des bouchers et des charcutiers, certaines vitrines décoratives ou
d'exposition etc.
4- Agencements
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2-Cas du matériel roulant
Il est à rappeler que, conformément aux dispositions de l’article 6-33° de la
loi n° 47-06 précitée, bénéficient de l’exonération totale permanente les
redevables, pour la valeur locative des immobilisations utilisées comme moyen de
transport et de communication, notamment :
le matériel de transport;
les canalisations servant à l’adduction et à la distribution
publique d’eau potable ou à l’évacuation des eaux usées;
les lignes servant au transport et à la distribution de l’électricité
et aux réseaux de télécommunications;
les routes, autoroutes et voies ferrées.
Doit être écarté également un bail qui, dans les mêmes conditions, serait
manifestement exagéré.
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Ainsi, lorsque la valeur locative figurant au bail est écartée ou corrigée, la
valeur locative sera déterminée par voie de comparaison ou, à défaut, par voie
d’appréciation directe.
pour les locaux faisant l'objet d'une location normale mais ancienne ;
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B- Les usines, établissements industriels ou de prestation de
services
Par ailleurs, il est à préciser que la valeur locative est déterminée sur la
base de l’ensemble des moyens matériels de production, que ceux-ci soient la
propriété de la société et faisant partie de ses immobilisations ou bien loués ou
acquis par voie de crédit bail.
100 millions de dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée, pour les terrains,
constructions et leurs agencements, matériels et outillages acquis par les
entreprises de production de biens à compter du 1er juillet 19986;
50 millions de dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée, pour ceux acquis par
les entreprises de production de biens ou de services à compter du 1er
janvier 20017.
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Mesure introduite par l’article 15 de la loi de finances pour l’année budgétaire 1998-1999
7
Mesure introduite par la loi de finances pour la période allant du 1er juillet au 31 décembre 2000. Par la suite,
les dispositions de l’article 14 de la loi de finances pour l’année 2001 ont étendu la mesure du plafonnement de
l’investissement imposable aux entreprises prestataires de services.
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Toutefois, ne sont pas pris en considération pour la détermination du montant
dudit plafond les biens bénéficiant de l’exonération permanente ou temporaire
ainsi que les éléments non imposables.
son identification ;
l'indication pour chaque établissement :
A- Établissements éligibles
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C- Exemples d’application
Valeur d'acquisition
Nature des biens imposables (en DH) Cœfficient V.L.
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Pour obtenir la valeur locative imposable compte tenu du plafond, il suffit de
multiplier la valeur locative normale de chaque établissement par le rapport suivant :
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ETABLISSEMENT A ETABLISSEMENT B ETABLISSEMENT C TOTAL
3°/-Matériels et outillages
(fixes et mobiles) 15.000.000 3% 450.000 10.000.000 3% 300.000 5.000.000 3% 150.000 30.000.000
VL compte tenu du
plafonnement de 50 982.760 310.350 206.900 1.500.000
millions
Droits correspondants 98.276 31.035 20.690 150.000
Total des investissements imposables est égal à = (95 000 000 DH + 30 000 000 DH + 20 000 000 DH) = 145 000 000 DH
Calcul de la valeur locative et des droits dus par l’Etablissement A (à titre d’exemple):
- Valeur locative imposable = 2.850.000 x (50 000 000/145 000 000) = 982.758,60DH arrondie à 982760
- Taxe professionnelle due : 982760 X 10%= 98.276 DH
La valeur locative retenue au titre de l’année 2003, s’élève à 180 000 DH.
A- Exposé de la mesure
En ce qui concerne les établissements hôteliers et conformément aux
dispositions de l’article 7-II de la loi n° 47-06 précitée, la valeur locative servant de
base au calcul de la taxe est déterminée par application au prix de revient des
constructions, matériel, outillage, agencements et aménagements de chaque
établissement, des coefficients fixés en fonction du coût global des éléments
corporels de l’établissement considéré, qu’il soit exploité par son propriétaire ou par
le locataire.
N.B. : Les terrains sont exclus de l’application de ces coefficients réduits, leur
valeur locative est déterminée par application du coefficient normal de 3%.
B- Exemples d’application
Exemple 1:
Nature des biens imposables Coût de revient (en DH) coefficients VL(en DH)
Exemple 2:
Exemple 3:
Nature des biens imposables Coût de revient coefficients V.L (en DH)
(en DH)
1°/- Terrains 20.000.000 3% 600.000
2°/- Bâtiments industriels 55.000.000 1% 550.000
3°/-Agencements et aménagements 27.000.000 1% 270.000
4°/- Matériels et outillages (fixes et 23.000.000 1% 230.000
mobiles)
Total 125.000.000 1.650.000
Exemple 5:
A- Lieu d'imposition
L’établissement est défini comme une entité pouvant faire l’objet d’une
exploitation distincte, constituant un centre d'affaires où s'effectuent, d'une
manière régulière et continue, les actes essentiels de la profession.
B- Période d’imposition
1- Principe de l’annualité
que l'imposition est établie, en raison de ces faits, pour une période de
12 mois (année entière).
Ainsi, dès l'instant qu'un redevable exerce une profession imposable au mois
de janvier d'une année déterminée, la taxe professionnelle correspondante est due
en principe pour l’année entière même si la profession n'est pas, en fait, exercée
pendant toute l'année.
g- Chômage d’entreprise
La taxe est due pour l’année entière à raison des faits existant au mois de
janvier. Ainsi, sont imposables pour l'année entière (c'est à dire dans les mêmes
conditions que s'ils avaient exercé normalement au mois de janvier) les redevables
qui entreprennent en cours d'année l'exercice d'une profession qu'ils ont déjà exercé
l'année antérieure. (Ceci pour éviter les cessations fictives d'activités).
j- Décès du redevable
k- Expropriation
A- Taux d’imposition
CLASSES TAUX
Classe 3 (C3) 10%
Classe 2 (C2) 20%
Classe 1 (C1) 30%
Les droits dus sont calculés par application, à la valeur locative retenue, du
taux correspondant à la profession exercée par le redevable figurant à la
nomenclature des activités annexée à la présente note circulaire. A défaut, la
profession exercée est assimilée à celle de même nature figurant à ladite
nomenclature.
B- Droit minimum
Etant précisé que les redevables visés à l’article 10 (I-2°-b)sus- visé, sont
les voyageurs, représentants , placiers de commerce ou d'industrie qui ne sont pas
passibles de l'impôt sur le revenu au titre de leurs revenus salariaux et revenus
assimilés, les marchands ambulants sur la voie publique, les redevables qui
n'exercent pas à demeure au lieu de leur domicile, les personnes qui font acte de
commerce ou d'industrie dans une ville sans y être domiciliées et d'une manière
plus générale tous ceux qui exercent une profession en dehors des locaux pouvant
servir de base au calcul de la taxe professionnelle.
NB :
Le droit minimum s’applique uniquement aux redevables visées à
l’article 10 (I-2°-b) précité. Les autres redevables de la taxe
professionnelle ne sont pas soumis à ce droit minimum.
La taxe professionnelle est recouvrée par voie de rôle. Ces rôles, sont
élaborés à l'aide de pré- matrices ou de matrices dans lesquelles sont consignées
toutes les indications permettant d'établir l'imposition, principalement le nom et
l’adresse du redevable, libellé et classe de la profession, valeur locative base de la
taxe, montant des droits dus.
Ces redevables doivent être porteurs d’une pièce justifiant leur inscription
personnelle à la taxe, qu’il leur appartient de se faire délivrer par l’administration
fiscale, avant d’entreprendre leurs opérations et après paiement par anticipation de
la taxe.
Les redevables exerçant sur les marchés ruraux. Dans ce cas, les droits dus
sont établis et recouvrés par les agents des perceptions.
C- Franchise de la taxe
Conformément aux dispositions de l’article 10-II de la loi n° 47-06 précitée,
la taxe dont le montant est inférieur à cent (100) dirhams n’est pas émise.
IV- Répartition du produit de la taxe
A- Contenu de la déclaration
Les obligations en matière de cette déclaration sont régies par les
dispositions de l’article 12 de la loi n°47-06 précitée qui dispose que toute
personne soumise à la taxe professionnelle doit, souscrire au service local des
impôts, dans le ressort duquel se trouve son siége social, son principal
établissement ou son domicile fiscal, une déclaration d’inscription à la taxe
professionnelle établie sur ou d’après un imprimé modèle fourni par
l’Administration fiscale.
A- Contenu de la déclaration
Les obligations en matière de cette déclaration sont régies par les
dispositions de l’article 13 de la loi n° 47-06 précitée qui dispose que les
redevables tenant une comptabilité doivent produire une déclaration récapitulative
faisant ressortir, par établissement exploité, les terrains et constructions,
agencements, matériels et outillages, indiquant la date de leur acquisition, mise en
service ou installation, le lieu d’affectation et leur prix de revient.
Remarques :
B- Date de la déclaration
N.B. :
Il est à préciser , qu’il n’y a pas lieu de produire la déclaration
prévue à l’article 13 de la loi n° 47-06 précitée lorsque les éléments
imposables à la taxe professionnelle n’ont pas subi de modification en plus
ou en moins.
L’affiche prévue à cet effet doit être placardée de manière à être apparente
et parfaitement lisible.
Il s’agit :
des personnes qui font acte de commerce ou d'industrie dans une ville
sans y être domiciliées, et d'une manière plus générale tous ceux qui
exercent une profession en dehors des locaux pouvant servir de base
de calcul de la taxe professionnelle.
B- Date de la déclaration
Conformément aux dispositions de l’article 15 susvisé, la déclaration
précitée doit être produite au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle du
chômage de l’établissement, au service local des impôts dans le ressort duquel se
trouve son siége social, son principal établissement ou son domicile fiscal.
A- Contenu de la déclaration
Les dispositions de l’article 16 de la loi n° 47-06 précitée précisent qu’en cas
de cession, cessation, transfert d’activité ou transformation de la forme juridique de
l’établissement, les redevables doivent souscrire une déclaration auprès du service
local des impôts du lieu de situation de leur siége social, leur principal établissement
ou leur domicile fiscal.
B- Date de la déclaration
La déclaration sus- visée doit être souscrite dans un délai de quarante cinq
(45) jours, à compter de la date de la réalisation de l’un des événements précités.
En cas de décès du redevable, le délai de déclaration par les ayants droit est
de trois (3) mois à compter de la date du décès.
I- Recensement
La visite des lieux ne revêt pas un caractère obligatoire, elle n'est effectuée
que si les agents la jugent utile. La plus grande latitude est donc laissée à ces
derniers pour exercer leur contrôle. Par contre, l'investigation devient impérative
lorsqu'il s'agit:
Les visites peuvent être effectuées à toute époque de l'année pendant les
heures légales correspondant aux heures de service des fonctionnaires ou
d’ouverture des bureaux des redevables en question.
1-Bâtiment et sol
Les terrains attenants aux constructions sont imposables dès lors qu'ils en
constituent des dépendances immédiates.
les terrains, quelle que soit leur superficie, attenant ou servant de voie
d'accès ou de dégagement aux constructions tels que cours, passages,
jardins, parcs de stationnement, etc. ;
les terrains qui, dans certaines zones des villes, sont frappés
d'interdiction de construire dans le cadre de la législation relative à
l'urbanisme.
Exemple:
Dans un quartier donné, les lots sont au minimum de 2.000 mètres carrés
avec une superficie constructible maximum du tiers ou du quart.
Dés l’instant où le propriétaire légal d’un immeuble n’est pas connu, la taxe
est établie au nom du possesseur ou occupant et ce, en vertu de la théorie de la
propriété apparente. A noter toutefois, qu’il n y a pas lieu de confondre cette
situation avec celle de la disparition de longue durée du propriétaire connu.
8
Article 87 du Code Foncier du 2 juin 1915.
9
Dahir n° 1-02-298 du 25 rejeb 1423 (3 octobre2002) portant promulgation de la loi n° 18-00 relative au statut
de la copropriété des immeubles bâtis.
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DGI le 17/04/2009 (4me version) 54
Conformément aux dispositions de l’article 20 de la loi n° 47-06 précitée, en
cas d’indivision, la taxe d’habitation est établie au nom de l’indivision , à moins que
les indivisaires ne demandent que la taxe soit établie séparément pour chacune des
unités à usage d’habitation, faisant l’objet d’une utilisation distincte.
N.B. : Les mêmes règles visées ci- dessus sont applicables aux propriétés
possédées suite à une succession ou à un héritage.
Par terrain destiné à cette fin, il faut entendre la parcelle de terrain destinée
à la construction d’une unité de logement qui devra être réservée en totalité ou en
majeure partie à l’habitation personnelle des membres de la société ou de certains
d’entre eux.
Il s’agit des sociétés visée à l’article 3-3° du C.G.I. qui ont exclusivement pour
objet l’acquisition ou la construction d’immeubles collectifs ou d’ensembles
immobiliers en vue d’accorder statutairement à chacun de leurs membres
nommément désignés, la libre disposition de la fraction d’immeuble correspondant à
ses droits sociaux.
La division de l’immeuble doit faire l’objet d’une clause statutaire qui délimite
les diverses parties de l’immeuble social, en distinguant celles qui sont communes de
celles qui sont privées et s’il y a lieu la quote- part des parties communes afférentes
à chaque lot. Cette clause statutaire doit être adoptée avant tout commencement
des travaux de construction, ou s’il s’agit d’une société d’acquisition avant toute
attribution, en libre disposition, aux associés.
III- Territorialité
A- communes urbaines
10
Promulguée par le Dahir n° 1-92-31 du 17 juin 1992
P.NC concernant la Fiscalité des Collectivités Locales
DGI le 17/04/2009 (4me version) 56
B- Zones périphériques des communes urbaines
Les zones périphériques des communes urbaines et des centres délimités sont
définies par l’article premier de la loi n° 12-90 sus- visée relative à l'urbanisme,
comme étant des territoires ruraux avoisinant ces agglomérations. Les zones
périphériques des villes s'étendent sur quinze (15) kilomètres à compter du
périmètre municipal. Elles correspondent généralement à des communes rurales.
D- Centres délimités
IV- Exonérations
1- Demeures royales
Les demeures royales bénéficient de l'exonération totale permanente de la
taxe d’habitation.
L'exonération ainsi prévue ne porte que sur les locaux où sont installées des
institutions charitables à but non lucratif.
Notons que du fait que les biens sont destinés dans un avenir indéterminé, à
revenir aux habous publics, l'administration des habous dispose d’un droit de regard
sur la régularité de leur gestion.
Gérés par les nadirs, agents publics, les Habous privés de famille constitués
au profit des descendants du constituant sont destinés à devenir habous publics à
l'extinction de sa descendance.
11
Art 73 : « Les habous sont des biens immobilisés par le fondateur musulman et dont la jouissance
profite aux catégories de bénéficiaires qu’il désigne. »
Art 74 : « Il existe des habous publics gérés par l’administration générale des habous et des habous
de zaouias et privés, sur lesquels cette même administration exerce un droit de surveillance. »
Art 75 : « Les habous restent soumis aux lois, règlements spéciaux et coutumes musulmanes qui les
régissent.»
et aux locaux possédés par des Etats étrangers, dans lesquels aucune
activité diplomatique habituelle n’est exercée.
L’exonération ainsi prévue porte sur les immeubles utilisés en tant que locaux
de la mission diplomatique ou consulaire dont l’Etat accréditant ou le chef de la
mission sont propriétaires ou locataires en vertu de l’article 23 de la convention de
Vienne du 18-04-1961 sur les relations diplomatiques.
Par contre, les édifices ou parties d'édifices servant au logement des chefs
religieux (Imam, pasteur, rabbin...), des professeurs ou maîtres d'école sont soumis
à la taxe d’habitation.
C - Exonération temporaire
Sont visées par cette exonération temporaire les constructions nouvelles. Par
constructions nouvelles, il faut entendre les immeubles neufs ou les immeubles
reconstruits après démolition totale.
2- Durée de l'exonération
Ainsi une construction achevée en mars 2008 par exemple ne sera imposée
qu'à partir du 1erjanvier 2014.
Il convient de signaler que les constructions nouvelles sont achevées pour les
locaux à usage d'habitation, lorsque les conditions d'habitabilité sont réunies.
Remarques :
2)- Les immeubles dont le permis d’habiter a été délivré avant le 1er
janvier 2008 continueront de bénéficier de l’exonération quinquennale
pour la période restant à courir même pour les immeubles affectés à
l’habitation secondaire.
La valeur locative est révisée tous les cinq (5) ans par une augmentation de
2%.
L'évaluation doit reposer sur des critères objectifs, en tenant compte des
loyers les plus anciens et les plus récents, avec la pondération nécessaire et en
éliminant les cas extrêmes des loyers trop bas ou excessifs.
Exemples:
En ce qui concerne le genre
A titre indicatif, pour établir les grilles de loyers moyens lors de l’opération de
recensement prévue à l’article 32 de la loi n° 47-06 précitée, deux méthodes
peuvent être utilisées : comparaison entre des logements identiques ou
détermination de la valeur locative moyenne du mètre carré.
Exemple:
Cette deuxième méthode peut s'appliquer dans le cas des habitations conçues
selon un plan d'ensemble ou appartenant à une même catégorie.
Exemple:
La moyenne des loyers est obtenue à l'aide d'un tableau du modèle ci-
dessous :
Nombre de en m2.
logements.
Elle reste applicable pendant cinq (5) années consécutives, même en cas de
mutation à l'intérieur de cette période et à la seule condition que le nouveau
propriétaire affecte l'immeuble en cause à son habitation personnelle ou à celle de
son conjoint ou de ses ascendants et descendants.
Exemple:
Au titre de l’année 2013, une révision de 2% est appliquée sur ladite valeur.
Soit une nouvelle valeur locative de 42 000 X 1,02= 42 840 DH.
Cette nouvelle valeur locative est à comparer avec la valeur locative annuelle
déterminée par voie de comparaison.
Dans ce cas, la valeur locative à retenir par le service pour la taxation est
celle correspondant à la valeur locative obtenue suite à la révision de 2%, soit
42.840 DH.
Dans ce cas, la valeur locative à retenir par le service pour la taxation est
celle correspondant à la valeur locative déterminée par voie de comparaison, soit :
45 600 DH.
N.B. :
Les habitations secondaires situées dans l’ex province de Tanger ne
sont pas éligibles à l’abattement de 75% mais bénéficient de la réduction
de 50% prévue à l’article 22-I-B de la loi n° 47-06 précitée.
A- Lieu d'imposition
La taxe est établie au lieu de situation des biens immeubles quelle que soit la
qualité juridique du propriétaire (personne physique ou personne morale) et
indépendamment de son lieu de résidence effectif ou de son domicile fiscal.
Toutefois, lorsque pour une raison quelconque un immeuble n’est pas recensé
au cours d’une année déterminée, la taxe d’habitation le concernant est établie
d’après la dernière imposition émise.
B- Période d’imposition
A- Changement de propriété
B- Vacance d’immeuble
La vacance est établie par tout moyen de preuve dont dispose le redevable,
notamment :
0 – 5 000 0% Néant
Ainsi les droits dus compte tenu uniquement de l’abattement de 75% sont de
910 DH (cf. exemple précédant),
Les côtes dont le montant est inférieur à 100 dirhams ne sont pas émises.
A- Contenu de la déclaration
A- Contenu de la déclaration
B- Délai de la déclaration
SECTION V- RECENSEMENT
A- Périodicité du recensement
1- Commission de recensement
Au termes des dispositions de l’article 32 de la loi n°47-06 sus visée, le
recensement est effectué dans chaque commune par une commission dont les
membres sont nommés pour six (6) ans par décision du gouverneur de la préfecture
ou de la province.
2- Sous-commissions
A cet effet, le chef de la subdivision prend l'attache des autorités locales dès
le début du mois de septembre en vue de la réunion de la commission de
recensement et leur propose, en temps opportun et pour chaque secteur, la date de
l'ouverture des opérations.
Le programme des travaux de recensement intéresse l'ensemble de la
P.NC concernant la Fiscalité des Collectivités Locales
DGI le 17/04/2009 (4me version) 73
subdivision. Il doit être établi par secteurs et présenté suivant les indications ci-
après :
Une fois fixée, cette date est portée, trente jours à l'avance au moins, à la
connaissance des redevables par voie d'affiches, d'insertions dans les journaux et
par tout autre mode de publicité en usage dans la localité.
N.B. L’émission des impositions est assurée au niveau régional par les
Centres Régionaux d’Informatiques alors que l’administration centrale
effectue le suivi et centralise les statistiques des émissions.
des grilles de valeurs locatives sur la base de la moyenne des loyers des
immeubles similaires dans le quartier.
Les grilles des valeurs locatives élaborées sur la base des locaux
professionnels types similaires doivent être approuvées et signées par les membres
des commissions ou des sous-commissions de recensement.
I- Territorialité
dans les zones périphériques desdites communes telles que ces zones
sont définies par les dispositions de la loi n° 12-90 relative à
l'urbanisme;
A- Biens imposables
N.B. Les immeubles figurant au stock des entreprises, et qui ne sont pas
affectés à l’exercice de l’activité professionnelle ne sont pas soumis
à la taxe de services communaux.
B- Personnes imposables
Ainsi cette taxe est émise au nom des personnes suivantes, propriétaires
ou usufruitiers et à défaut, possesseurs ou occupants:
III- Exonérations
A- Redevables exonérés
1- les banques offshore et les sociétés holding offshore pour les immeubles
occupés par leur siège ou agences ;
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2- les entreprises installées dans la zone franche du port de Tanger régie par les
dispositions du dahir n° 1-61-426 précité, pour les activités effectuées à
l’intérieur de ladite zone ;
7- Bank Al-Maghrib ;
soit sur le montant global des loyers lorsque lesdits immeubles sont
P.NC concernant la Fiscalité des Collectivités Locales
DGI le 17/04/2009 (4me version) 79
donnés en location,
soit sur leur valeur locative, déterminée suivant l’une des méthodes
prévues à l’article 7 de la loi n° 47-06 précitée, lorsqu’ils sont mis
gratuitement à la disposition de tiers.
Au niveau du propriétaire
Au niveau du locataire
I- Taux de la taxe
6,5 % de ladite valeur locative pour les biens situés dans les zones
périphériques des communes urbaines.
12
Réponse de la DGI n° 144/09 DLECI en date du 10 avril 2009
13
Les nouveaux taux proviennent de la fusion des anciens taux de la taxe d’édilité (10% et 6%) et de la taxe
additionnelle à la taxe d’édilité (0,5%).
P.NC concernant la Fiscalité des Collectivités Locales
DGI le 17/04/2009 (4me version) 80
II- Répartition du produit de la taxe
Dans un quartier donné, situé dans une commune urbaine, la valeur locative
moyenne retenue par le service comme base de taxation pour les habitations
occupées par leurs propriétaires au cours de l’année 2008 est de 56 400 DH.
CHAPITRE I
PROCEDURE DE RECOUVREMENT
SECTION I- COMPTABLES CHARGES DU RECOUVREMENT
14
Loi n° 15-97 promulguée par le dahir n° 1-00-175 du 3 mai 2000.
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DGI le 17/04/2009 (4me version) 84
En effet, aux termes des dispositions de l'article premier de la loi
n°15-97 précitée, le recouvrement s'entend de l'ensemble des actions et opérations
entreprises pour obtenir des redevables envers l'Etat, les collectivités locales et leurs
groupements et les établissements publics, le règlement des créances mises à leur
charge par les lois et règlements en vigueur ou résultant de jugements et arrêts ou
de conventions15.
15
Pour plus de commentaires sur le recouvrement, voir l’instruction de la TGR sur le code de recouvrement des
créances publiques.
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CHAPITRE II
EXIGIBILITE
Exemple :
Une taxe mise en recouvrement le 5 mai 2005 devra être payée au plus tard
le 31 juillet de la même année.
II -Moyens de paiement
versement d’espèces ;
remise de chèque ;
virement ou versement à un compte ouvert au nom du comptable chargé du
recouvrement ;
tout autre moyen prévu par la réglementation en vigueur.
• frais de recouvrement ;
• majorations de retard ;
• pénalités et amendes ;
Il est rappelé par ailleurs que l’imputation donnée au montant versé doit
être, en vertu des dispositions de l’article 28 du CRCP précité, portée sur la quittance
ou la déclaration de versement délivrée à la partie versante.
- recouvrement forcé ;
Dans tous les cas, le montant de la majoration ne peut être inférieur à cinq
cent (500) dirhams.
Aux termes des dispositions de l’article 141 de la loi n° 47-06 précitée, en cas
de défaut ou de retard dans le dépôt de la déclaration des éléments imposables ou
des modifications y afférentes, prévue à l’article 13 de ladite loi, ou de déclaration
insuffisante ou incomplète, l’imposition est établie d’après les éléments en
possession de l’administration avec application d’une majoration de 15% calculée sur
le montant de la taxe due ou qui aurait été due en l’absence de toute exonération
ou réduction, sans préjudice de l’application de la pénalité et des majorations pour
paiement tardif de la taxe prévues à l’article 147 de la loi n° 47-06 précitée.
Dans le cas où les personnes visées à l’article 10- I- 2°-b) de la loi précitée
ne se trouvent pas en mesure de produire leur identification à la taxe professionnelle
en la forme prescrite audit article, il sera procédé, à leurs frais, à la saisie ou au
séquestre des marchandises mises par elles en vente ainsi que des moyens matériels
servant à l'exercice de leur profession, à moins qu'elles ne donnent caution
suffisante jusqu'à présentation de l’identification à la taxe professionnelle.
Aux termes des dispositions de l’article 145 de la loi n° 47-06 sus visée,
les propriétaires ou usufruitiers qui n’ont pas répondu à la convocation de
l’inspecteur prévue à l’article 26 de ladite loi, ou qui n’ont pas produit dans les délais
prescrits la déclaration de vacance prévue à l’article 31 de la même loi perdent le
bénéfice de la décharge de la taxe établie au titre de la vacance.
TITRE I
LE CONTROLE
CHAPITRE I
GENERALITES
taxe de séjour ;
les insuffisances, les erreurs et les omissions totales ou partielles constatées dans
la détermination de la base d’imposition ou le calcul de la taxe suite au
recensement ou suite au défaut de déclaration des redevables, de déclaration
incomplète ou insuffisante ou de déclaration déposée hors délai ;
CHAPITRE I
GENERALITES
La réclamation doit être écrite et individuelle. En plus, elle doit, sous peine
d'irrecevabilité, permettre l'identification de la taxe mise en cause. A cet effet elle
doit porter mention de l'article ou des articles de l'imposition ou des impositions
contestées, ainsi que le numéro de la carte d'identité nationale du redevable
réclamant.
Par ailleurs, tout redevable réclamant est tenu d'invoquer par tous les
moyens de preuve admis, les circonstances de fait et les moyens légaux lui
permettant de justifier sa demande écrite.
Les réclamations déposées dans les conditions précitées sont examinées par
l’administration.
Après instruction par le service compétent, il est statué sur les réclamations
des redevables par le Ministre chargé des Finances ou la personne déléguée par lui à
cet effet conformément aux dispositions de l'article 161 de la loi n° 47-06 précitée.
I- Cas général
soit sur la demande du véritable propriétaire qui n'a pas été imposé.
dans les conditions fixées, pour l'admission en non valeur des cotes
irrécouvrables, conformément au code recouvrement des créances
publiques et de la loi n° 47-06 précitée.
Les cotes indûment imposées c'est à dire formant faux ou double emploi
peuvent être également inscrites sur les états de cotes irrécouvrables.
Au vue de ces états, l'Inspecteur des impôts s'assure que les cotes portées
sur les états sont bien irrécouvrables compte tenu des justifications produites à
l'appui et de la situation actuelle des redevables en question.
Enfin, il est à préciser que sont admis en atténuation les majorations et les
pénalités calculées sur le montant de la taxe ou la fraction de la taxe ayant fait
l'objet d'un dégrèvement.
Sur un autre plan, les dispositions de l’article 164 de la loi précitée précisent
que, nonobstant toute disposition contraire, l’administration est valablement
représentée en justice en tant que demandeur ou défendeur par la Direction des
Impôts ou les personnes désignées par lui à cet effet qui peuvent, le cas échéant,
mandater un avocat.
CHAPITRE I
SOLIDARITE
S’il s’agit de cession partielle, la solidarité ne porte que sur la quote-part des
taxes afférentes à la part cédée.
Tout acte relatif à la cession d’un immeuble qui serait présenté directement
par les parties à l’inspecteur des impôts chargé de l’enregistrement doit être retenu
par celui-ci jusqu’ à production de l’attestation prévue à l’alinéa précédent.
Les délais relatifs aux procédures prévues par ladite loi sont des délais
francs, en ce sens que le premier jour du délai et le jour de l’échéance n’entrent pas
en ligne de compte.
Ainsi, selon les termes de l’article 175 précité, une dérogation à l’obligation
du secret professionnel est admise. Mais, cette levée de l’obligation au secret
professionnel reste une mesure exceptionnelle et sa mise en œuvre est
subordonnée à l’existence préalable d’une ordonnance prononcée par le juge
compétent.
Les références aux lois citées ci-dessus, contenues dans des textes
législatifs et réglementaires sont remplacées par les dispositions correspondantes de
la loi n° 47-06 précitée.
Enfin, toute disposition relative à la fiscalité des collectivités locales doit être
prévue par la loi n° 47-06 précitée.
Par ailleurs, les dispositions des textes abrogés cités ci-dessus demeurent
applicables pour les besoins d’assiette, de contentieux, de contrôle et de
recouvrement des impôts et taxes concernant la période antérieure à la date
d’entrée en vigueur de la loi n° 47-06 précitée conformément aux dispositions de
l’article 178-I de ladite loi.
PREMIERE PARTIE......................................................... 6
ASSIETTE, RECOUVREMENT ET SANCTIONS ................. 6
TITRE I.................................................................................... 6
REGLES D’ASSIETTE ................................................................ 6
CHAPITRE I.............................................................................................6
LA TAXE PROFESSIONNELLE ..................................................................6
SECTION I- CHAMP D’APPLICATION DE LA TAXE ................................................................................ 6
SECTION II- BASE IMPOSABLE.............................................................................................................. 22
I- Définition de la valeur locative........................................................................................................... 22
II- Détermination de la valeur locative ................................................................................................. 23
III- Cas particuliers de détermination de la valeur locative ............................................................... 23
IV- Eléments constitutifs de la valeur locative..................................................................................... 26
V- Méthodes d’évaluation de la valeur locative ................................................................................... 28
VI- Plafonnement de la valeur locative ................................................................................................. 31
VIII- Cas de détermination de la valeur locative des établissements hôteliers .............................. 36
SECTION III- LIQUIDATION DE LA TAXE............................................................................................. 40
I- Lieu et période d’imposition ............................................................................................................... 40
II- Taux d’imposition et droit minimum ................................................................................................ 44
III- Paiement et franchise de la taxe .................................................................................................... 45
IV- Répartition du produit de la taxe .................................................................................................... 46
SECTION IV- OBLIGATIONS DES REDEVABLES .................................................................................. 46
I- Déclaration d’inscription à la taxe professionnelle .......................................................................... 46
II- Déclaration des éléments imposables ............................................................................................. 47
III- Affichage du numéro d’identification et présentation de la pièce justifiant l’inscription à la
taxe ............................................................................................................................................................ 48
IV- Déclaration de chômage d’établissement....................................................................................... 49
V- Déclaration de cession, cessation, transfert d’activité ou transformation de la forme juridique
.................................................................................................................................................................... 49
SECTION V- RECENSEMENT ET CONSTATATION SUR PLACE .......................................................... 49
I- Recensement ........................................................................................................................................ 49
II- Constatation sur place ....................................................................................................................... 50
CHAPITRE II .........................................................................................52
LA TAXE D’HABITATION .......................................................................52
SECTION I- CHAMP D’APPLICATION DE LA TAXE .............................................................................. 52
TITRE II ................................................................................ 84
REGLES DE RECOUVREMENT................................................. 84
CHAPITRE I ................................................................................................................. 84
PROCEDURE DE RECOUVREMENT ...................................................................... 84
SECTION I- COMPTABLES CHARGES DU RECOUVREMENT............................................................... 84
SECTION II - MODES DE RECOUVREMENT DES CREANCES PUBLIQUES ....................................... 84
SECTION III - RECOUVREMENT DES ORDRES DE RECETTES .......................................................... 84
SECTION IV – AVIS D’IMPOSITION ...................................................................................................... 85
SECTION V – INFORMATION DE LA DATE DE MISE EN RECOUVREMENT ..................................... 85
TITRE III............................................................................... 88
SANCTIONS........................................................................... 88
CHAPITRE I ................................................................................................................. 88
SANCTIONS EN MATIERE D’ASSIETTE ............................................................. 88
SECTION I- SANCTIONS DE PORTEE GENERALE................................................................................ 88
SECTION II- SANCTIONS SPECIFIQUES............................................................................................... 88
I – Sanctions spécifiques à la taxe professionnelle ............................................................................. 88
II- Sanctions spécifiques à la taxe d’habitation ................................................................................... 90
III- Sanctions applicables à la taxe de services communaux ............................................................ 90
CHAPITRE II ............................................................................................................... 92
SANCTIONS EN MATIERE DE RECOUVREMENT............................................. 92
SECTION I- SANCTIONS POUR PAIEMENT TARDIF DE LA TAXE ..................................................... 92
SECTION II- MAJORATION DE RETARD EN CAS DE PAIEMENT TARDIF DES ORDRES DE
RECETTES ET DE REGULARISATION .................................................................................................... 92
GENERALITES ..........................................................................................93
CHAPITRE II ............................................................................................94
PRESCRIPTION ........................................................................................94
TITRE II ................................................................................... 95
PROCEDURES DE CONTENTIEUX ............................................. 95
CHAPITRE I ..............................................................................................95
GENERALITES ..........................................................................................95
PROCEDURE ADMINISTRATIVE...............................................................97
SECTION I- OBJET DES RECLAMATIONS ............................................................................................. 97
SECTION II- DELAI DE RECLAMATION ET REGLES DE FORME....................................................... 97
I- Délai de réclamation ............................................................................................................................ 97
II- Règles de forme.................................................................................................................................. 98
SECTION III- INSTRUCTION DE LA RECLAMATION ........................................................................... 98
I- Examen des faits .................................................................................................................................. 98
II- Examen des motifs ............................................................................................................................. 99
SECTION IV- DECISION DE L’ADMINISTRATION ............................................................................... 99
SECTION V- DEGREVEMENT D’OFFICE................................................................................................. 99
I- Cas général ........................................................................................................................................... 99
II- Cas particuliers.................................................................................................................................. 100
SECTION VI – RECOURS GRACIEUX ................................................................................................... 101
SECTION VII – COMPENSATION ......................................................................................................... 102
SOLIDARITE.......................................................................................... 106
SECTION I – SOLIDARITE EN CAS DE CESSION D'IMMEUBLE ....................................................... 106
SECTION II – SOLIDARITE DES ADOULS ET NOTAIRES ................................................................. 106
SECTION III– SOLIDARITE EN CAS DE CESSION DE FONDS DE COMMERCE ............................. 106
SECTION IV– SOLIDARITE DU PROPRIETAIRE AVEC L’EXPLOITANT DU FONDS DE COMMERCE
.................................................................................................................................................................. 107