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transactions justificatives contrôles comptable financiers
internes
L’approche par les risques privilégie une méthodologie basée sur l'estimation du
risque d'audit au quel se trouve confronter le professionnel ; c'est à dire le risque
que l'auditeur exprime une opinion favorable sur des états financiers contenant des
erreurs significatives.
La norme ISA 200 traite des objectifs généraux de l’auditeur qui réalise un audit
d’états financiers, dont celui qui consiste à recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés pour ramener le risque d’audit à un niveau suffisamment
faible (ISA 315.2).
Pour exposer d'une manière méthodologique l'approche d'audit par les risques il
convient donc de répondre à la question suivante : quelles sont les situations qui
présentent ou qui favorisent l'existence de risques que l'auditeur n'exprime pas une
opinion non appropriée sur une information comportant des inexactitudes
significatives ?
Le risque d'audit peut donc être défini comme étant une association entre les
risques afférents à l'entreprise et celui afférent à l'auditeur. L’auditeur doit
planifier et réaliser la mission de manière à ramener le risque de mission à un
niveau suffisamment faible pour être acceptable et compatible avec l’objectif
d’une certification.
Le risque de mission peut donc être formulé comme suit : RA = (RI * RNC) * RND
Etant donné que le niveau de risque de mission est défini par les normes
professionnelles d’une manière chiffrée (il est généralement à un niveau inférieur
ou égal à 5% et donc sous forme de constante), cette relation entre les différentes
composantes du risque nous permet de formuler l'équation suivante :
RND = RA / (RI*RNC).
RI*RNC
1.2.1 Définition
L'auditeur emploie des assertions pour évaluer les risques en considérant les
différents types de d’erreurs significatives qui peuvent se produire, et en utilisant
de ce fait les procédures d'audit qui sont sensibles aux risques évalués.
ISA 200.A36 précise que les risques d’anomalies significatives peuvent se situer à
deux niveaux :
Selon ISA 315.A190, les assertions auxquelles l’auditeur se réfère lorsqu’il prend en
considération les différents types d’anomalies potentielles peuvent entrer dans les
catégories suivantes :
b) les assertions concernant les soldes de comptes en fin de période, ainsi que les
informations connexes :
Tel est le cas lorsque l’entité peut être tenue, selon le référentiel d’information
financière applicable, de décrire son exposition aux risques découlant
d’instruments financiers et de préciser l’origine des risques, les objectifs,
politiques et processus relatifs à la gestion des risques, et les méthodes suivies
pour évaluer ces risques.
Selon ISA 315.12h, les assertions pertinentes sont les assertions portant sur une
catégorie d’opérations, un solde de compte ou une information à fournir pour
lesquelles il y a un risque d’anomalies significatives identifié. Lorsque l’auditeur
Un risque d’anomalies significatives peut toucher plus d’une assertion, auquel cas
toutes les assertions à l’égard desquelles il existe un tel risque sont des assertions
pertinentes.
Une assertion pour laquelle aucun risque d’anomalies significatives n’est identifié
ne constitue pas une assertion pertinente.
2.1.1. Définition
Selon ISA 315.4, le risque inhérent est défini comme la possibilité qu’une assertion
portant sur une catégorie d’opérations, un solde de compte ou une information à
fournir comporte une anomalie qui pourrait être significative, individuellement ou
cumulée avec d’autres, avant prise en considération des contrôles y afférents ;
Selon ISA 315.12f, les facteurs de risque inhérent sont les caractéristiques des
événements ou situations ayant une incidence sur la possibilité qu’une assertion
portant sur une catégorie d’opérations, un solde de compte ou une information à
fournir comporte une anomalie, que celle-ci résulte d’une fraude ou d’une erreur,
avant prise en considération des contrôles.
Des facteurs internes peuvent rendre ce risque plus élevé pour certaines assertions,
ainsi que pour les catégories d’opérations, soldes de comptes et informations
fournies auxquels elles se rapportent, que pour d’autres.
Ainsi, les calculs complexes sont plus susceptibles de comporter des inexactitudes
que les calculs simples. Les comptes constitués de montants obtenus au moyen
d’estimations comptables et pouvant être marqués par une incertitude de mesure
significative présentent des risques plus élevés que les comptes constitués de
données factuelles de nature relativement courante.
Des facteurs externes à l’origine peuvent aussi influer sur le risque inhérent. Par
exemple, les progrès technologiques peuvent rendre obsolète un produit donné, et
augmenter de ce fait le risque d’une surévaluation des stocks.
Outre les facteurs qui peuvent être propres à une assertion particulière, des
facteurs caractérisant l’entreprise et son environnement et concernant l’ensemble
ou une partie des catégories d’opérations, des soldes de comptes ou des
Complexité La complexité découle de la nature de l’information o lorsqu’on calcule les provisions pour les remises
exigée ou de la manière dont elle est préparée, accordées par des fournisseurs, car il faut parfois
notamment lorsque les processus entourant sa prendre en considération différentes modalités
préparation présentent des difficultés inhérentes. Ainsi, commerciales convenues avec un grand nombre de
il peut y avoir de la complexité. fournisseurs ou tenir compte de nombreuses
modalités commerciales interreliées qui sont toutes
pertinentes pour le calcul des remises à verser ;
o lorsqu’on établit une estimation comptable pour
laquelle il existe un grand nombre de sources de
données possibles qui présentent chacune des
caractéristiques différentes, et que le traitement de
ces données comporte de nombreuses étapes
interreliées, ce qui augmente les difficultés
inhérentes à l’identification, à la saisie, à
l’obtention, à la compréhension ou au traitement
des données.
subjectivité Les contraintes inhérentes qui limitent la capacité de S’il y a plus d’une façon de préparer l’information
préparer l’information exigée avec objectivité, telles exigée, on peut arriver à différents résultats tout en
que le manque de connaissances ou d’informations, respectant les exigences du référentiel
peuvent obliger la direction à faire un choix ou à porter d’information financière applicable.
des jugements subjectifs quant à l’approche qu’il
convient d’adopter et aux informations à inclure dans Sélection, par la direction, d’une technique ou d’un
les états financiers, ce qui implique une part de modèle pour l’évaluation d’actifs non courants,
subjectivité. comme des immeubles de placement.
Informatique :
• Changements dans l’environnement informatique.
• Installation de nouveaux systèmes informatiques
importants liés à l’information financière.
Perte de clients : Problèmes de continuité de
Modèle d’entreprise :
Structure de l’entité :
• Changements au sein de l’entité tels que
d’importantes acquisitions ou restructurations ou
d’autres événements inhabituels.
• Vente probable d’entités ou de branches
d’activité.
Incertitude Il y a de l’incertitude lorsqu’il n’est pas possible de Lorsque le montant en numéraire exigé ne peut être
préparer l’information exigée en se fondant uniquement déterminé avec précision et que le dénouement de
sur des données qui sont suffisamment précises et l’estimation n’est pas connu avant la date de
complètes et qui sont vérifiables au moyen d’une finalisation des états financiers, il y a de
observation directe. l’incertitude d’estimation.
Vulnérabilité aux La vulnérabilité aux anomalies résultant de partis pris de Informations : Occasions pour la direction et les
anomalies la direction découle de situations pouvant amener la employés de présenter des informations financières
résultant de partis direction à manquer de neutralité, intentionnellement mensongères (par exemple, omission ou
pris de la ou non, au moment de préparer l’information exigée. obscurcissement d’informations importantes dans les
direction ou informations à fournir).
d’autres facteurs Les partis pris de la direction sont souvent associés à des
de risque de situations (indices d’un parti pris possible de la Opérations :
fraude direction) qui peuvent donner lieu à un manque de
neutralité dans les jugements de la direction et, par Opérations importantes avec des parties liées.
conséquent, à une anomalie significative qui, si elle est Volume important d’opérations non courantes ou
intentionnelle, constitue une fraude. non systématiques, notamment des opérations
intragroupe et des opérations générant
L’existence de motifs ou de pressions qui influent sur le d’importants montants de produits en fin de
risque inhérent (dont la volonté d’atteindre un objectif, période.
comme un résultat net ou un ratio de fonds propres Opérations enregistrées en fonction des
attendu) en incitant la direction à manquer de intentions de la direction (par exemple,
neutralité, et l’existence de circonstances favorables à refinancement de la dette, actifs destinés à la
un tel manque sont des exemples de tels indices. vente et classement des titres négociables).
Selon ISA 315, l’évaluation du risque inhérent doit être faite d’une manière séparé
du risque lié au contrôle.
Les différents degrés que peut atteindre le risque inhérent forment une échelle
qui, dans la norme ISA, est désignée par l’expression "échelle de risque inhérent".
Pour qu’un risque soit évalué comme étant élevé sur l’échelle de risque inhérent, il
n’est pas nécessaire que l’anomalie ait à la fois une grande ampleur et une
probabilité élevée selon l’évaluation que fait l’auditeur. C’est plutôt le point
d’intersection de l’ampleur et de la probabilité de l’anomalie significative qui
détermine où se situe le risque inhérent sur l’échelle de risque inhérent (risque
élevé ou faible). Différentes combinaisons de probabilité et d’ampleur peuvent
donc donner lieu à un risque inhérent élevé (par exemple, une faible probabilité,
combinée à une très grande ampleur, peut donner lieu à un risque élevé).
Plus l’importance de cette combinaison est élevée, plus le risque inhérent sera
évalué comme étant élevé ; plus elle est faible, plus le risque inhérent sera évalué
comme étant faible.
Impact
Faible Moyen Elevé
Fréquence
Faible Faible Moyen Elevé
Moyen Faible Moyen Elevé
Elevé Faible Elevé Elevé
Selon ISA 315.31, pour les risques d’anomalies significatives qu’il a identifiés au
niveau des assertions, l’auditeur doit évaluer le risque inhérent en déterminant la
probabilité et l’ampleur des anomalies. Ce faisant, l’auditeur se demande
comment, et dans quelle mesure :
a) les facteurs de risque inhérent ont une incidence sur la possibilité que les
assertions pertinentes comportent des anomalies ;
b) les risques d’anomalies significatives au niveau des états financiers ont une
incidence sur l’évaluation du risque inhérent pour ce qui est des risques
d’anomalies significatives au niveau des assertions. (Réf. : par. A215 et A216)
2.2.1. Définition
Selon ISA 315.4, le risque lié au contrôle est défini comme le risque qu’une
anomalie qui pourrait se produire au niveau d’une assertion portant sur une
catégorie d’opérations, un solde de compte ou une information à fournir et qui
pourrait être significative, individuellement ou cumulée avec d’autres, ne soit ni
prévenue ni détectée et corrigée en temps opportun par le système de contrôle
interne de l’entité.
Il ressort de cette définition qu'il existe deux types de contrôles internes à savoir
les contrôles de prévention et les contrôles de détection.
Ces contrôles sont ceux qui sont mis en œuvre avant ou en cours d'exécution d’une
opération, d’un ensemble d'opérations, d’une tâche ou d’un traitement donné.
Un contrôle de détection est un contrôle instauré par l'entreprise pour détecter les
erreurs, anomalies ou irrégularités qui se sont produites malgré l’existence au non
des contrôles de prévention.
Les contrôles de détection sont généralement des contrôles à posteriori qui sont
ceux mis en œuvre après l’exécution d’une opération, d’un ensemble
d'opérations, d’une tâche ou d’un traitement donné.
Ils sécurisent les entrées de données, qu'elles soient des créations de données
nouvelles, des modifications ou des suppressions de données existantes effectuées
selon des périodicités prédéfinies. Ils sécurisent aussi les sorties de données, selon
des moyens de contrôles de cohérence croisés de totaux ou d'index de fichiers.
Ce risque peut avoir plusieurs causes dont les principales sont les suivantes :
Elles concernent :
Bien que les composantes du risque de mission (risque inhérent, risque lié au
contrôle et risque de non-détection) puissent varier d’une assertion à l’autre, le
risque de mission qui est rattaché à chacune des assertions dans les diverses
opérations, soldes de comptes et informations ne doit pas dépasser le niveau de
risque qui est acceptable pour les états financiers pris dans leur ensemble.
La façon dont l’auditeur détermine et combine ces risques, est une affaire de
jugement professionnel et dépend de sa stratégie d’audit.
3.1.1. Utilité du seuil de signification pour les utilisateurs des états financiers
Pour les utilisateurs des états financiers le seuil de signification permet tout
d'abord d’élaborer des normes comptables sur l’information comptable et
financière en effectuant des simulations auprès de ceux-ci sur l'information devant
être incluse dans les états financiers et détermine donc les informations dont
l'omission risquerait d'influencer les décisions économiques prises par les
utilisateurs se fondant sur les états financiers.
Selon ISA 320.6, lors de la planification de l'audit, l'auditeur porte des jugements
quant à l'ordre de grandeur des anomalies qui seront considérées comme
significatives. Ces jugements lui servent de fondement pour :
A la fin de la mission :
Il existe deux seuils de signification, l’un au niveau des états financiers dans leur
globalité qu’on appelle le seuil de signification global et l’autre au niveau de
opérations, soldes et informations.
La question de savoir s’il convient de prévoir des critères quantitatifs pour aider les
auditeurs à déterminer le seuil de signification est matière à controverse. Les
partisans d'une telle thèse sont d’avis que ces critères quantitatifs peuvent
contribuer à uniformiser les jugements en matière de seuil de signification, à
réduire le nombre de jugements erronés, à mieux faire comprendre les limites du
processus 'audit et à fournir une base de référence utile lors des discussions sur
l’importance relative avec les clients.
Ceux qui s’opposent font valoir que ces mêmes critères peuvent donner
l’impression que la détermination de l’importance relative est un processus
mécanique et, par conséquent, de minimiser le rôle du jugement professionnel et
les aspects qualitatifs du seuil de signification, et, enfin, qu’elles peuvent faire
l’objet d’interprétations ou d’applications erronées.
L'examen des avantages et inconvénients de chacune des deux thèses révèle que
les avantages que présente l’inclusion de certains critères quantitatifs en les
La plus part de ces organismes précisent que la fixation de tels critères quantitatifs
ne doit en aucun cas se substituer au jugement professionnel que le l'auditeur est
appelé à exercer dans son appréciation du seuil de signification mais doivent servir
uniquement à faciliter l’exercice de ce jugement. Ces critères sont présentés sous
la forme de fourchettes de pourcentages, appliquées à une base de référence
donnée. Toutefois, l’applicabilité des fourchettes de pourcentages suggérées doit
toujours être évaluée dans le contexte de chaque mission d’audit.
Les bases qui sont couramment prises comme référence sont : les capitaux propres
ou la situation nette, le résultat, le total actif et le chiffre d'affaires.
a. Le résultat
Le résultat est retenu comme base de 1er niveau pour la détermination du seuil
de signification par les comptes de résultat.
Par exemple, la norme 14 de l’OECT retient, lorsque le résultat net n’est pas
récurrent, la base du résultat net théorique qui est égale au produit entre les
capitaux propres et le taux d’intérêt du marché (le taux de placement des
obligations à taux fixe).
Il est à remarquer sur ce point que les deux notions de situation nettes et de
capitaux propres ne sont pas complètement indépendantes puisque la situation
nette n’est autre que la différence entre les capitaux propres et l’actif fictif.
Les critères retenus peuvent être le total actifs, les produits, les capitaux
propres et la marge bénéficiaire (bilan et compte de résultat).
Ainsi les inexactitudes intentionnelles sont considérées plus importantes que celles
commises par erreur ou encore des déclarations volontairement faussées par la
direction générale dans le but de fausser les états financiers.
Ainsi, un élément est parfois non significatif en lui-même, mais peut le devenir par
ses implications sur d'autres éléments qui, eux, le sont.
Les critères qualitatifs peuvent être classés en critères liés à l'entreprise auditée et
des critères liés aux pratiques comptables.
Ainsi on peut penser qu’un auditeur choisit une composante des états financiers
comme base de référence pour le calcul du seuil de signification parce qu’il croit
que cette composante souffre d’une mauvaise application de la loi ou d’un
principe comptable.
Les bases qui les sont plus influencées par les méthodes comptables appliquées
sont les capitaux propres et les bénéfices, d’où lors du choix d’un de ces deux
critères l’auditeur pourrait juger d’effectuer un ajustement du seuil de
signification pour tenir compte de la méthode comptable choisie.
Par contre, le total actif et le chiffre d’affaires sont peu influençables par le
choix des méthodes comptables.
Selon ISA 320.12, l'auditeur doit modifier le seuil de signification pour les états
financiers pris dans leur ensemble (et, le cas échéant, le ou les seuils de
Cette méthode suppose que les erreurs dans les rubriques, postes et comptes se
produisent avec la même fréquence et nie de ce fait que les risques inhérents et de
non contrôle sont plutôt propres à chaque rubrique, poste et compte et ne peuvent
pas être les mêmes du fait qu'ils logent des opérations qui n'ont pas les mêmes
natures, caractéristiques et nombre et fréquence de traitement.
Une allocation du seul de signification ne peut donc pas être basée sur cette
méthode.
En plus de la prise en compte du risque d'audit càd les risques inhérents et de non
contrôle associés aux opérations, soldes de comptes et informations, l'auditeur
prend en considération :
Selon ISA 320.12, " Planifier l'audit à seule fin de détecter les anomalies
individuellement significatives, c'est perdre de vue que, cumulées, les anomalies
individuellement non significatives peuvent aboutir à une anomalie significative
dans les états financiers et ne laisser aucune marge pour d'éventuelles anomalies
non détectées…..La détermination du seuil de signification pour les travaux n'est
pas un simple calcul mécanique; elle nécessite l'exercice du jugement
professionnel. Elle est influencée par la compréhension de l'entité qu'a l'auditeur —
et qu'il actualise lors de la mise en œuvre des procédures d'évaluation"
L'auditeur doit déterminer un seuil de signification pour les travaux afin d'évaluer
les risques d'anomalies significatives et de déterminer la nature, le calendrier et
l'étendue des procédures d'audit complémentaires (ISA 320.11). Ce seuil est aussi
appelé l’erreur tolérable.
Elle représente le montant des erreurs qui peuvent exister dans un compte sans
pour autant que le montant de ces erreurs ne soit significatif au niveau des états
financiers dans leur globalité.
Compte X
Solde d’ouverture
Contrôle des …………… ………………….
Eléments clés ……………… ………………….
par leur montant ……………… ……………………..
Seuil de travail ou
erreur Tolérable
Contrôle …………… ………………….
des …………… …………………. Contrôle d’un
Eléments …………… ………………….. échantillon
clés par leur ……………. …………………. représentatif
pour le reste de
nature ……………. ………………….
la population
Solde de clôture
L’erreur tolérable est fixée de façon à ce qu’il y ait très peu de chance que la
somme des inexactitudes relevées dans le compte pour lequel on fixe l'erreur
tolérable ainsi que les inexactitudes relevées dans les autres opérations, soldes de
comptes et informations seraient supérieurs au seuil de signification global.
D’un côté, il n’est pas judicieux de planifier les procédures d’audit pour
déterminer les erreurs dont le montant serait égal au seuil de signification car cela
peut nous conduire à ne pas lever les inexactitudes d’un montant inférieur à
l'erreur tolérable au niveau des opérations, solde de comptes et informations tel
que leur total serait supérieur ou égal au seuil de signification.
(a) le seuil de signification pour les états financiers du groupe pris dans leur
ensemble au moment de la définition de la stratégie générale d'audit du groupe ;
(b) si, dans les circonstances spécifiques du groupe, il existe des flux particuliers
d'opérations, soldes de comptes ou informations fournies dans les états financiers
du groupe pour lesquels on pourrait raisonnablement s'attendre à ce que des
anomalies de montants inférieurs au seuil de signification fixé pour les états
financiers du groupe pris dans leur ensemble influencent les décisions économiques
des utilisateurs prises sur la base des états financiers du groupe.
Par ailleurs, ces états financiers peuvent être utilisés pour prendre des décisions
autres que de nature économique. Par conséquent, la détermination du seuil de
signification pour les états financiers pris dans leur ensemble (et, le cas échéant,
du ou des seuils de signification pour certaines catégories d'opérations, certains
soldes de comptes et certaines informations à fournir) aux fins de l'audit des états
financiers d'une entité du secteur public est influencée par les textes légaux et
réglementaires ou d'autres textes émanant d'une autorité, ainsi que par les besoins
d'information financière du législateur et du public sur les programmes du secteur
public.
Ainsi, pour l'audit d'une entité du secteur public, le coût total ou le coût net
(charges moins produits ou dépenses moins recettes) peuvent être des éléments de
référence appropriés pour les activités liées aux programmes.
Lorsqu'une entité du secteur public a la garde de biens publics, ces biens peuvent
constituer un élément de référence approprié.