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0. Introduction
0.1. Etat de la question

Le système comptable OHADA est un sujet d’actualité dans notre pays.


Plusieurs analystes ont déjà réalisé des études sur ce sujet. La plupart de ces études ont conclu
après analyse qu’il se dégage plusieurs points de convergences et de divergences entre le
SYSCOHADA et plusieurs autres référentiels comptables utilisés.

L'existence de toute organisation est justifiée par une mission fondamentale


bien déterminée. Ainsi, de même qu'une entreprise de grande distribution a comme mission
première de distribuer des produits aux consommateurs, L’hôtel a pour mission économico-
sociale d'offrir un beau service de logement et une restauration adéquate aux visiteurs, toutes
nationalités confondues.

Pourtant, pour mieux réaliser sa mission, chaque organisation cherche à se


retrouver dans son environnement propre afin de se procurer des ressources qu'elle va essayer
d'utiliser de la manière la plus conforme possible à cette mission, d’où la nécessité d’outil de
gestion adéquat dont la comptabilité qui est pour tout gestionnaire.

Ce devoir est beaucoup plus large et peut être exécuté au profit de l'ensemble
des partenaires de l'entreprise qui doivent être informé de sa gestion.

Afin de répondre à ces besoins d'informations, l'entreprise doit se doter d'une


comptabilité qui a le double but de produire d'informations synthétiques et d'aider la direction
générale à prendre des décisions et à contrôler à posteriori l'impact de ces décisions sur la
santé de l'entreprise.

Etant donné que le champ d’investigation scientifique est illimité et évolutif


dans son contenu et dans ses formes, toutes questions qui se poseraient pour y apporter
solution apparaissent comme une goutte d’eau dans l’immense d’eau de vérité scientifique.
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L’Etat de la question s’engage dans une démarche à deux dimensions


consistant d’une part à prendre connaissance des travaux qui ont été réalisés sur le thème
spécifique qui fait l’objet de sa recherche et d’autre part, à se forcer de mettre la main sur des
ouvrages de synthèse qui font le point sur les grandes questions qui encadrent l’état de la
question retenue.

C’est notamment le cas de :


 L’inspecteur des FINACES MIYAKUDI(2010) qui a parlé des innovations majeures de
l’OHADA par rapport au P.C.G.C. Son étude a relevé que les innovations apportées par
le nouveau système rendent possible la tenue des comptes plus transparentes et le plus
fidèles afin de faire de la comptabilité un véritable outil de développement social,
économique, du pays en particulier, et des états-membres en général.
 Florence KASONYA KAMBERE(2010), qui lors de la comparaison du système
comptable Congolais et du SYSCOHADA, a conclu après analyse qu’il se dégage entre
le PCGC et le SYSCOHADA des points de divergence et de convergence, le PCGC
accuse des faiblesse d’application car son application se limite au niveau national et il y a
lenteur dans le traitement des dossiers économiques. L’avantage de l’application de
SYSCOHADA est l’existence des normes uniques qui s’appliquent dans la région et
l’apport des innovations majeures intéressantes. Contrairement à la plus part d’études
théoriques sus évoquées, le présent travail représente une modeste contribution à l’effort
d’illustration concrète et pratique de la conversion effective des Etats financiers issus du
PCGC d’une société minière congolaise en SYSCOHADA.

Avec ces grands événements, plusieurs formes d’entreprises ont vu leurs jours
au fil du temps : les entreprises industrielles, d’exploitation, commerciale et des services, qui
chacune joue un rôle important pour la satisfaction des biens de l’humanité par la production
des biens et/ou services, leur circulation et leur distribution en vue de leur consommation
effective.

Les entreprises de prestation de services se placent en dernière position après


celles de production et des entreprises commerciales qui produisent et distribuent les biens.
Les entreprises des services quant à elles facilitent la circulation des biens, il s’agit
particulièrement de service de transport, assurance bureautique, logement…
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Pour ce qui concerne, le logement occupe une place de choix, car sans
logement les voyageurs ou touristes ne peuvent se déplacer librement. C’est ainsi que
l’hôtellerie offre un service de première nécessité permettant à toutes catégories de personnes
se trouvant en se déplaçant ou à celles qui manquent de logis ; le quel service est payable.
C’est ce qui soutient qu’en fait que l’hôtellerie est une entreprise de prestation de service dans
le cadre de logement.

0.2. Problématique

Certes, l’accueil de différente catégorie de personne dans la ville de Kindu est


en évolution croissante depuis plusieurs années. Il doit se servir de logement approprié afin
de permettre aux voyageurs ou touristes de se déplacer librement et paisiblement.

L’hôtel Maniema étant un établissement commercial du secteur privé qui organise


plusieurs services dans le cadre de logement facture ses services vendus qui nécessitent un
enregistrement logique des activités faisant suite de son objet social ; lesquelles demandent la
tenue des documents comptables pour raison de traçabilité ; de suivi et d’évaluation afin de
produire les états de synthèse dans une comptabilité. Ce qui nous a obligés de mener telle
étude pour vérifier si cet établissement tient à sa juste valeur le syscohada.

Ainsi, notre préoccupation dans ce travail consiste à étudier l’application du


système comptable OHADA au sein de l’hôtel Maniema au regard de la tenue des documents
comptables.

C’est pourquoi nous avons résumé notre problématique autour de ces deux
questions suivantes :

 L’hôtel Maniema applique –t-il le SYSCOHADA ?


 La comptabilité de l’hôtel Maniema est-elle régulière?

0.3. Hypothèses
Plusieurs définitions sont données au mot hypothèse, mais dans ce travail, nous
avons retenu quelques-unes telles que :
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Selon GDURNING (1995, p235), l’hypothèse est une conjecture douteuse


moins semblable par laquelle l’imagination anticipe sur la connaissance et est destinée à être
ultérieurement vérifié.

Pour DELAND SHEER cité par NGONGO Feza (2017-2018), l’hypothèse est
une affirmation provisoire concernant la réaction entre deux variables ou plusieurs variables
dont la recherche a pour mission d’infirmer, de confirmer ou de nuancer cette affirmation.

Selon ESISO ASIA AMANI cité par DJAMA ASENGO Joël (2018-2019),
elle est une idée directrice, une tentative d’explication, des faits formulés au début de la
recherche destinée à aider l’investigation et être abandonnée ou maintenue après l’obtention
des résultats de l’observation.

Par apport aux questions posées ci-haut en rapport avec notre problématique, nous
avons émis les hypothèses ci-après :
 L’hôtel Maniema applique le SYSCOHADA ;
 La comptabilité de l’hôtel Maniema est régulière durant notre période d’étude.
0.4. Objectif
Selon KIMENYA MUSALIWA (2017, p.26) l’objectif de la recherche est un
énoncé d’intuition qui indique des buts spécifiques que le chercheur projette d’atteindre dans
cette étude.
De manière globale ce travail vise à vérifier l’application de la tenue de la
comptabilité selon le SYSCOHADA dans cet établissement de droit privé.
De manière spécifique nous nous sommes fixés des objectifs ci-après :
 Analyser la conformité de la comptabilité tenue à l’hôtel Maniema par rapport aux
normes et documents de référence.
 Analyser la régularité de la tenue de la comptabilité au sein de cette même
organisation.
0.5. Méthodologie sommaire

Pour conclure cette étude, nous avons utilisé la méthode descriptive et


analytique appuyée par ces techniques documentaire, l’interview libre et l’analyse de contenu.
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0.6. Intérêt du sujet

Ce travail présente un double intérêt à savoir : théorique et pratique.

1. Dans le cadre théorique, ce travail servira aux chercheurs ultérieurs d’une documentation
de base lorsqu’ils aborderont une étude similaire à celle-ci.
2. Sur le plan pratique, ce travail cherche à apporter une solution à la matière de gestion de
l’entreprise hôtelière. Cas de l’hôtel Maniema. En visant à améliorer la qualité de la
gestion de la comptabilité adaptée aux réalités socio-économiques du monde actuel.

0.6. Délimitation du sujet


Afin de situer notre travail dans un cadre précis, il convient cependant de limiter
l’espace et le temps dans lesquels nous avons mené nos investigations.

Dans le souci de la clarté et de la concision de notre étude, nous avons choisi


l’HOTEL MANIEMA, une entreprise privée qui fait la prestation de service dans le domaine
de l’hôtellerie dans la ville de Kindu, pour le cadre spatial de notre expérimentation et dans le
temps, notre démarche s’étale sur une période allant de 2019 à 2021.
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0.8. Subdivision du travail


Hormis l’introduction et la conclusion, notre étude se subdivise en trois chapitres :
- Le premier chapitre est consacré aux généralités. Dans ce chapitre, nous avons d’une
part défini les concepts clés de ce travail et d’autres part présenté quelques aspects
généraux sur la comptabilité en général et le système comptable OHADA en
particulier ;
- Le second chapitre axé sur les aspects méthodologiques s’articule sur la présentation
du lieu de recherche, suivi de l’échantillonnage, de la méthode et technique ainsi que
des difficultés rencontrées tout au long de l’élaboration de notre travail ;
- Le troisième est centré sur l’étude de l’application du système comptable OHADA à
l’hôtel Maniema à Kindu où nous avons évalué l’applicabilité du système comptable
OHADA dans la gestion de cet hôtel dans le premier point et terminé par le constant.
Et dans le second point nous avons vérifié la régularité de la tenue de la comptabilité.
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CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE

1.1. Carde conceptuel

1.1. 1. Rétrospective
Selon MORAND (1993, p163) la rétrospective est une exposition présentant
suivant son développement chronologique l’œuvre d’un créateur, d’une école de peinture, les
réalisations d’une technique, etc.

Selon Larousse (2013, p711), exposition présentant de façon récapitulative les


œuvres d’un artiste, d’une école, d’une époque.

Selon SAND (1955, p26) en parlant d’une réaction psychologique ou


intellectuelle, la rétrospective est celle qui retrace des faits antérieurs au moment où elle se
produit, qui a lieu après coup.

Selon Anton (1828, 76p) la rétrospective est un regard tourné vers le passé qui
étudie les faits passé et le reliant au temps présent.

1.1.2. Application
 Selon boss journal, (1924 p62) Action par laquelle une chose est appliquée, mise,
étendue sur une autre.
 Selon « Wikipédia » En mathématique une application est une relation entre deux
ensembles pour laquelle chaque élément du premier (ensemble de départ ou
source) et relié à un unique élément du second (l’ensemble d’arrivée ou but).

1.1.3. Système
Ensemble d’éléments considérés dans leurs relations à l’intérieur d’un tout
fonctionnant de manière unitaire. (www.larousse.fr )

Etienne CONDILLAC, en (1749), dans son acception moderne remonte au XVIII e


siècle, défini « le système est ce qui permet l’esprit humain de saisir l’enchaînement des
phénomènes ». Il pose les bases de d’un concept qui aura un développement exceptionnel
dans les domaines des sciences exactes, puis dans tous les domaines de la connaissance. Le
système n’existe pas dans la nature, mais sont des projections de l’esprit humain pour la
modélisation et l’analyse des phénomènes naturels.
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1.1.4. Système comptable


Selon ASANI IMIDI AMZATI (2015, p), le système comptable est un ensemble
organisé qui englobe tous les moyens et procédure de saisie, de recherche et de traitement
d’informations permettant d’ atteindre les objectifs fixés par la comptabilité, l’élaboration des
Etats financiers.

MUTABAZI, M. BAHATI LUKWEBO, (2014, p.58), un système comptable


est ensemble organisé des données permettant l’enregistrement des faits comptables. Il doit
donc permettre à l’entreprise d’effectuer de manière plus efficace que possible
l’enregistrement chronologique et exhaustif des opérations réalisées.

Le système comptable est l’ensemble des journaux et de grands livres auxiliaires


qui récoltent et analysent des données financières afin de rendre l’informatisation
compréhensible, utile et avantageuse pour permettre à l’utilisateur de comprendre ce qu’il
consulte. (www.comptabilitégénérale.com )

Pour Loko B’ETOR et S. ZAMAMBU (2003, p22), le système comptable est un


ensemble de registre permettant l’inscription chronologique des opérations dès que la
comptabilité en pris connaissance. C’est un tout complexe organisé disposant des moyens et
visant à élaborer les informations comptables.

1.1.5. Comptabilité
Selon COLASSE (2005, p.26), La comptabilité est une technique de mesure qui
constate, enregistre et mémorise l'activité économique d'un agent économique privé ou public,
ou de la nation.

La définition de la comptabilité a longtemps opposé les penseurs et différents


auteurs. Les uns la considèrent comme une science, les autres comme technique et d’autres la
considèrent encore comme un art.

A partir des éléments communs tirés de la conception de certains auteurs tels que
FAURE et BATARDON (1977, p.11). La comptabilité est une science qui permet
d’enregistrer les opérations économiques effectuées par les particuliers pu par les entreprises.

Pour VAES. (1978, p.9) Cité par A.I. AMZATI (2015, p4), la comptabilité est une
discipline qui a pour but d’imaginer, d’établir et de mettre en œuvre des méthodes
coordonnées de sélection, d’enregistrement, d’analyse, de synthèse et d’interprétation de
séries des faits exprimables par un nombre afin d’évaluer la considération du patrimoine.
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Elle est destinée à servir d'instrument d'information à l'agent économique lui-


même ou au public en vue soit de répondre à l'obligation légale et fiscale, soit de l'analyse de
la gestion et de la prévision.

L'article 120 du Plan Comptable français, cité par le couple GRANDGUILLOT


(Comptabilité générale, 5e édition, Galino Editeur, Paris, 2001), définit la comptabilité
comme un système d'organisation de l'information financière permettant de saisir, classer,
enregistrer des données de base et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat de l'entité à la date de clôture.

Pour Alain FAYEL et Daniel PERNOT (2004,p.13), la comptabilité n'est pas


seulement une technique ou un langage, mais avant tout un outil dont il est indispensable de
savoir se servir et qui doit être parfaitement adapté aux tâches qu'il doit remplir.

Ces deux auteurs attribuent à la comptabilité un rôle multiple à savoir :

 Un moyen de preuve entre les commerçants ;


 Un moyen d'information des associés, salariés et tiers en général ;
 Un moyen de calcul de l'assiette de différents impôts ;
 Un moyen d'obtention des informations homogènes sur le plan national, d'où la
nécessité d'être réglementée par l'élaboration d'un plan comptable général.

Selon Augustin MUTABAZI, BAHATI LUKWEBO, Martin CRHUZA (2014,


p.3), la comptabilité est définie comme :

 Un système d’identification et évaluation des faits juridique et économiques dans le


but de fournir des informations chiffrées susceptibles d’éclairer les jugements et les
décisions des partenaires de l’entreprise.
 Un système de collecte et de traitement de l’information économique, soumis à
l’application d’un ensemble de règle et de procédures et qui constitue un moyen
juridique de preuve entre les commerçants, et contre les commerçants ;

 Un système d’organisation de l’information financière permettant de :


a) Saisir, classer, enregistrer des données chiffrées ;
b) Fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations conforme aux
besoins de divers utilisateurs intéressés.
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Ainsi ces auteurs ont ajoutés que pour garantir la qualité et la compréhension de l’information
toute comptabilité implique :

 Le respect de principes ;
 Une organisation répondant aux exigences de collecte, de tenu, de contrôle, de
présentation, de communication et de vérification financière ;
 La mise en œuvre de méthodes et de procédures biens définies ;
 L’application d’une terminologie commune.

De ces différentes définitions, nous pouvons retenir que la comptabilité est une
technique qui consiste à constater et enregistrer les activités d'une entité économique dans le
but de présenter à une date déterminée, l'état du patrimoine et du résultat de cette entité.

Historique
La notion de la comptabilité remonte de la plus haute antiquité: les Sumériens et
Assyriens nous ont laissé de nombreuses tablettes d'inventaires (terres, bétails, hommes). La
Bible mentionne l'usage de la comptabilité simple dans l'Evangile selon Matthieu (parabole
des talents).

Luca PACIOLI (1494) est crédité comme l'auteur du premier livre sur la comptabilité (summa
de arithmetica, geometrica, proportionalita) publié à Venise en 1494. Ce livre est une synthèse
des connaissances mathématiques de son temps dont une partie décrit la méthode de tenue de
compte des marchands vénitiens de son temps, la comptabilité en partie double. Luca Pacioli
n'a fait que codifier plutôt que d'inventer ce système mais il est largement considéré comme le
« père de la comptabilité ».

Sa description comprend la plupart des éléments du cycle comptable tel que nous la
connaissons aujourd'hui ainsi qu'une recommandation précieuse de ne pas aller se coucher
avant que les débits n'égalent les crédits. Ses journaux comportent des comptes pour les actifs
(immobilisations, avoirs et inventaires), pour les dettes, pour le capital, pour les dépenses et
les recettes, toutes les catégories nécessaires à un bilan et un compte de résultat.

Il présente les écritures nécessaires à une clôture des comptes de fin d'année et n'oublie pas les
sujets relatifs comme l'éthique comptable et les centres de coût.
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1.1.6. Normes comptables


Les normes comptables sont des règles édictées par le régulateur comptable de
manière à permettre au système comptable de produire des informations comptables fiables et
sincère qui répondent aux exigences de l’économie.

Ces règles portent sur la tenue de la comptabilité, la présentation des états


financiers, la définition des concepts, la classification des comptes, etc.

Une norme comptable est une norme appliquée au domaine de la comptabilité.


Elle vise principalement à améliorer les méthodes de tenue comptable et à faciliter la
compréhension et le contrôle des comptabilités. De cette définition, il nous revient de dire que
les normes comptables regroupent des règles et principes qui fixent le mode de
fonctionnement de la comptabilité. (www.journaldunet.com consulté les 28 juillet 2022 à
19h22min).

Enfin, la normalisation comptable est un ensemble des règles et principes


appliqués par les entreprises dans le but de leur permettre de réaliser sur les mêmes bases la
tenue de la comptabilité et de l’établissement des documents des synthèses, principalement
annuels. (1192, p.149)

1.1.7. Plan comptable


Selon Gérard ENSELME (2007, p.7), le plan comptable est un texte d’origine
réglementaire adoptée par l’arrêté ministériel qui définit :

 L’objet et les principes de la comptabilité ;


 Les règles applicables en matière de comptabilité ; le plan des comptes, leurs
codification et leurs règles de fonctionnement ;
 Les normes applicables en matière de présentation des documents de synthèses (bilan,
compte de résultat, tableau des ressources et des emplois et l’état annexé).

André FOKO TOMENA (2009, p22), quant à lui, le Plan Comptable Général
Congolais (PCGC) est l’unique système comptable en vigueur en RDC pour la présentation
des états financiers et leur publication par tout agent économique exerçant une activité en
RDC, qu’en soit la nature ou la forme juridique.

Selon GUZARD et PEROCHON, cité par KIBONDO T. (2007 ; p.29), le plan


comptable est la liste des comptes tracés rationnellement et employée dans la comptabilité
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d’une entreprise pour permettre de fournir très rapidement au chef de l’entreprise les
renseignements comptables et statistiques dont il a besoin pour la prise de décision.

I.1.8. Cadre comptable


Daniel NGOMA-YA-NZUZI (2015, p.55), le résumé du plan des comptes qui
présente pour chaque classe la liste des comptes à deux chiffres constitue le cadre comptable.
 Présentation du cadre comptable

Le plan des comptes n’est pas synonyme de liste des comptes. Le plan comprend,
outre la liste détaillée des comptes à 2, 3 et 4 chiffres ;

La justification des critères retenue dans l’arborescence des classes, des comptes
principaux et divisionnaires.

Les indications sur la codification décimale, les constantes et le parallélisme


retenu.

1.1.9. Livres comptables obligatoires


Les documents obligatoires à conserver dans le cadre de la comptabilité sont les
suivants :

1) Le livre-journal, dans lequel sont inscrits les mouvements de l’exercice enregistrés en


comptabilité, opération par opération, dans l’ordre de leur date de valeur comptable. Cette
date est :
 Celle de l’émission par entreprise de l’apièce justificatives de l’opération ;
 Celle de la réception des pièces d’origine externe.

Les opérations de même nature réalisées en un même lieu et au cours d’une même
journée peuvent être récapitulées sur une justificative unique.

Les mouvements sont récapitulés par période préalablement déterminée qui ne


peut excéder un mois.

2) Le grand livre, constitué par l’ensemble des comptes de l’entreprise, où sont reportés ou
inscrits simultanément au journal, compte par compte, les différents mouvements de
l’exercice.
3) La balance générale des comptes, étant récapitulative faisant apparaitre, à la clôture de
l’exercice, pour chaque compte, le solde débiteur ou le solde créditeur, à l’ouverture de
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l’exercice, le cumul après l’ouverture de l’exercice de mouvements débiteurs et le cumul


des mouvements créditeurs, le solde débiteur ou le solde créditeur à la date considérée.
4) Le livre d’inventaire sur lequel sont inscrits le Bilan et le Compte de résultat de chaque
exercice, ainsi que le résumé de l’opération d’inventaire.
1.1.10. OHADA
Organisation pour l’Harmonisation en Afrique de droit des Affaires (OHADA) est
une organisation internationale de plein exercice, dotée d’une personnalité juridique
internationale, qui poursuit une œuvre d’intégration juridique entre les pays qui y en sont
membres (www.ohada.com )

1.1.11. Hôtel
Le dictionnaire encyclopédique définit l'hôtel comme étant un établissement
commercial qui met à la disposition d'une clientèle itinérante des chambres meublées pour un
prix journalier. (Dictionnaires et Encyclopédie)

Autrefois, le mot hôtel désignait une demeure urbaine d'un seigneur ou d'un grand
bourgeois.

Le terme hôtel s'emploie également pour désigner un édifice occupé par certaines
administrations (par exemple hôtel des monnaies) ou bien la mairie d'une localité assez
importante (par exemple hôtel de ville)

Dans le cadre de ce travail, nous retiendrons la définition de l'hôtel de tourisme qui est un
établissement commercial d'hébergement classé qui offre des chambres ou des appartements
meublés en location à une clientèle de passage ou à une clientèle qui effectue une séjour à la
journée, à la semaine ou au mois mais qui n'y élit pas domicile. (CDT-LES ARDENNES ; le
guide du créateur/hôtellerie, www.ardennes.com/ brochures/Schéma/hotellerie.pdf)

Il est exploité toute l'année en permanence ou seulement pendant une ou plusieurs


saisons. Dans ce dernier cas, il est qualifié d'hôtel saisonnier (durée d'ouverture n'excédant pas
neuf mois par an).

Dans un souci d'harmonisation des prix et des services, les établissements


hôteliers se regroupent et s'affilient, formant ainsi des chaînes hôtelières. Cette affiliation peut
être volontaire ou intégrée.
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Les chaînes hôtelières volontaires

Les chaînes volontaires sont constituées par des établissements hôteliers qui se
sont regroupés volontairement. Ils répondent à des critères communs et précis de confort, au
niveau de l’équipement et service.

Les chaînes intégrées

Elles sont composées d'établissements portant la même enseigne et standardisés.


Le client est certain d'y trouver, d'une région à une autre, des prestations semblables et un
même niveau d'équipement.

Classement des hôtels

Les hôtels sont classés en différentes catégories suivant les normes de confort. Ce
classement s'exprime en étoile. Il commence par la catégorie sans étoile pour aller jusqu'à
cinq étoiles (quatre étoiles luxent pour certains pays). En terme de confort, le classement se
définit comme suit :

- 0 étoile : confort limité

- 1 étoile : confort moyen

- 2 étoiles : bon confort

- 3 étoiles : grand confort

- 4 étoiles : très grand confort

- 5 étoiles (ou 4 étoiles luxe) : haut de gamme.

En République Démocratique du Congo, c'est le Ministère du Tourisme, par le


biais de ses Divisions Provinciales, qui est habilité au classement des hôtels. La procédure de
classement s'appelle homologation.

De manière générale, les hôteliers associent la restauration à leurs activités. On


trouve ainsi, en dehors de l'hébergement, les services de restaurant et du bar.

A l'instar du classement de l'hébergement, les restaurants sont également classés et


leur classement s'exprime en fourchette (0 fourchette, 1 fourchette, etc.)
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Ayant défini l'entreprise et l'hôtel, nulle est la nécessité de préciser qu'une


entreprise hôtelière est celle qui exploite l'hébergement et éventuellement la restauration de
manière commerciale.

Selon la rousse de poche (2013, p398), un Hôtel est un établissement commercial


qui loue des chambres ou des appartements meublés par un prix journalier.

1.2. Finalité de la comptabilité


Selon MUTABAZI, M. BAHATI LUKWEBO (2014, p.58) la comptabilité
poursuit six finalités essentielles qu’on peut résumer ç travers le schéma suivant :

Constituer un instrument de
régularisation sociale

Fournir un moyen Fournir un


de preuve dans la outil d’aide
vie des affaires à la

Finalité de la
comptabilité

Mesurer la richesse Fournir une base


créée par pour le diagnostic
l’entreprise et économique et
contrôler sa financier

Fournir une base fiable pour


la synthèse de prévisions
macro-économique

1.2.1. Fournir un outil d’aide à la décision


Les informations fournies par la Comptabilité de Gestion aident les dirigeants des
entreprises à prendre des décisions liées au pilotage et à la gestion des activités exercées.

En effet, les données fiables fournies par la comptabilité permettent de réduire


l’incertitude des décideurs, dirigeants de l’entité et partenaires (bailleurs, banques,
fournisseurs, Etat, Associés, …)
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1.2.2. Fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires


La comptabilité, en tant que mémoire écrite des transactions et événements
affectants la vie de l’entreprise, peut être utilisée comme moyen de preuve en cas de différents
entre commerçants.

En effet, l’obligation de tenir des livres comptables conformément aux


dispositions légales confère à la comptabilité une valeur probante en droit OHADA.

1.2.3. Mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler sa répartition


La Comptabilité sert d’instrument de mesure de la richesse générée par
l’entreprise et de moyen de contrôle de son partage entre les parties prenantes, notamment :

 Les droits des associés ou actionnaires de percevoir leurs dividendes au terme de


l’exercice comptable ;
 Les droits de l’Etat et autres collectivités de percevoir leurs rémunérations liées au travail
presté ;
 Les droits des organismes sociaux de percevoir les cotisations prévues par les
dispositions légales et réglementaires (cotisations, (CNSS, INPP).

En effet, l’enjeu de la comptabilité a conduit le législateur à protéger les intérêts


que l’ensemble des tiers en imposant aux entreprises au-delà de la présentation des comptes
de synthèse, la publication d’information sur leur situation financière.

Ainsi, toute personne, associée ou non, peut obtenir une communication de


certaines informations ; soit au siège de l’entreprise, soit au greffe du tribunal de commerce.
Aussi pour informer les salariés, les chefs d’entreprises doivent remettre au comité
d’entreprise, lorsqu’ils existent, les états financiers, le rapport d’activités de l’entreprise, le
compte prévisionnel et les documents comptables.

1.2.4. Fournir une base pour le diagnostic économique et financier


La comptabilité permet de facilité non seulement la prise de décision, mais aussi
des mesurer et d’analyser le risque économique ‘Analyse de la structure financière et de la
rentabilité de l’entreprise).
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Ainsi, les demandes des crédits introduites auprès des banques doivent souvent
être accompagnées des états financiers (Bilan, compte de résultat TAFIRE, Etat annexé) pour
permettre aux bailleurs de fonds d’analyser la situation financière de l’entreprise et à préciser
le degré de solvabilité de celle-ci.

1.2.5. Constituer un instrument de régularisation sociale


La comptabilité remplit de manière implicite, la fonction de régulation sociale car
les acteurs économiques ont confiance à la capacité des chiffres à représenter l’image fidèle
de la situation financière et des résultats réalisés par l’entité.

Comme la comptabilité produit une information fiable, elle apporte la confiance


nécessaire à toute relation d’affaires ; c’est pour cette raison qu’elle est dite normalisée,
réglementée et contrôlée.

1.2.6. Fournir une base fiable pour la synthèse de prévisions macro-


économique
Les déclarations fiscales et les Etats financiers annuels des entreprises sont
utilisées par les organismes spécialisés et le pouvoir publics pour réaliser des synthèses des
prévisions macro-économiques (Banque Centrale du Congo, Institut Nationale de Statistique,
Ministère de l’Economie, de Budget, du Plan, …).

1.3. Généralités sur le SYSCOHADA

1.3.1. brève historique


En décembre 1967, les Etats membres de l’UDEAC (Union Douanière et
Economique des Etats de l’Afrique Centrale) avaient décidé d’élaborer un plan comptable qui
devrait reprendre aux nouvelles exigences de la gestion de l’entreprise sans oublier la
politique nationale de développement.

En janvier 1968, la conférence des Chefs d’Etat de l’OCAM (Organisation


Commune Afrique Malgache) qui s’était tenue à NIAMEY a jeté les bases de la conception
d’un plan comptable pouvant faciliter l’intégration des Etats membres en édictant des règles
communes à respecter dans la tenue d’une comptabilité.

Du 28 au 30 janvier 1970, la conférence des Chefs d’Etat de l’OCAM qui s’est


tenue à YAOUNDE a adopté le plan comptable initié à NIAMEY.
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En 1972, à la suite de plusieurs critiques formulées à l’encontre du nouveau plan


comptable par les comptables, les enseignants, les gestionnaires, les contrôleurs, et sur
proposition des secrétaires généraux de l’OCAM et de l’UDEAC, une commission mixte
OCAM-UDEAC fût mise sur pied avec comme mission la mise à jour du dit plan comptable.

La comptabilité mixte ainsi créée, s’est réunie du 08 au09 octobre 1978 à Bangui
et a formulé des recommandations qui furent adaptées par les chefs d’Etat et des gouverneurs
de l’OCAM à Cotonou le 26 juin 1979.

Enfin, sur base des travaux d’interprétation faits par les experts de la BCEAO
(Banque Centre des Etats d’Afrique de l’Ouest) et de l’UEMOA (Union Economique et
Monétaire des Ouest-Africaine), il fut signé à Port-Louis, à île Maurice, le 17 octobre 1993
par certains Etats Africains, un traité à l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des
Affaires, OHADA, en sigle.

Depuis lors, plusieurs actes uniformes ont été adoptés, dont l’acte uniforme
portant l’harmonisation des comptabilités des entreprises dans la région de l’OHADA. Le
Droit Comptable OHADA était donc né en regroupant plusieurs pays d’Africains
francophones qui souhaitaient moderniser leur droit des affaires. (OHADA n’est pas née de
seule initiative des seuls chefs d’Etat) Africains de la zone Franc ; elle est aussi et surtout une
idée, voire une exigence, des opérations économiques Africaines qui revendiquent
l’amélioration de l’environnement juridique et judiciaire des entreprises afin de sécuriser leurs
investissements.

Il s’agit de redonner confiance aux investissements étrangers afin de favoriser le


développement de l’esprit d’entreprise et attirer les investissements extérieurs.

OHADA, l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires est une


organisation née le 17 octobre 1993 à Port-Louis, Ile Maurice et regroupant plusieurs pays
d’Afrique francophone qui souhaitaient moderniser leur droit des affaires.

L’OHADA n’est pas née de seule initiative des seuls chefs d’Etat) Africains de la
zone Franc ; elle est aussi et surtout une idée, voire une exigence, des opérations économiques
Africaines qui revendiquent l’amélioration de l’environnement juridique et judiciaire des
entreprises afin de sécuriser leurs investissements. En effet, devant le ralentissement des
investissements consécutifs dû à la réception économique et à l’insécurité juridique et
judiciaire qui sévissaient dans cette région à partir des années, il s’agissait de redonner
19

confiance aux investisseurs, tant nationaux qu’étrangers, afin de favoriser le développement


de l’esprit d’entreprise et attirer les investissements extérieurs. (doingbusiness.org)

1.3.2. Objectifs du SYSCOHADA


Outre l’institution de la sécurité juridique et judiciaire en faveur des activités
économiques, en vue d’attirer la confiance des investisseurs et de faciliter les échanges entre
Etats partis, les objectifs poursuivis par le traité sont essentiellement :

Mettre à la disposition de chaque Etat des textes juridiques simples et claires


techniquement quelles que soient les ressources humaines ;
Facilité les échanges internationaux ;
Promouvoir l’arbitrage comme instrument du règlement des conflits ;
Préparer l’intégration économique ;

Les autres objectifs de l’OHADA sont :

Instauration de pratique comptable uniforme ;


Fiabilité de l’information comptable et financière ;
Adaptation du modèle comptable à la mode internationale ;
Mise à la disposition des entreprises d’un outil moderne de gestion ;
Image fidèle du patrimoine, de la situation financière des entreprises ;
Pertinence partagée des informations financières ;
Alimentation d’une centrale de bilan en information comptable ;
Mettre à la disposition du secteur informel les outils adaptés ;
Assurer une plus grande efficacité de contrôle des comptes.

En effet, l’OHADA a pour principal objectif de remédier à l’insécurité juridique et


judiciaire existant dans les Etats Partis. L’insécurité juridique s’explique notamment la vétusté
des textes juridiques en vigueur : la plus part d’entre eux datent en effet de l’époque de la
colonisation et ne correspondent manifestement plus à la situation économique et aux rapports
internationaux actuels. (www.fr.allafrica.com)

1.3.3. Caractéristique du Système Comptable OHADA


Outre les traits caractéristiques de tout plan ou système comptable ; les systèmes
comptable OHADA se distingue par un certain nombre d’options regroupées dans les thèses
ci-après :
20

a. Une formation de la réglementation comptable


L’acte uniforme de l’OHADA relatif à la comptabilité, édicte une réglementation
comptable qui formalise, dans seul document, les règles appliquées jusque-là par les
professionnels et les praticiens de la comptabilité.
b. Une date de clôture des exercices unique imposée aux entreprises
L’acte uniforme de l’OHADA relatif à la comptabilité précise que l’exercice
coïncide avec l’année civile, elle part du 1 er Janvier au 31 décembre. Sa durée peut,
exceptionnellement, être inférieure ou supérieur à 12 mois.
c. La référence aux principes comptables fondamentaux et aux normes
internationales
Le système comptable énonce les principes comptables fondamentaux auxquels il
se réfère et fait référence aux normes comptables internationales.
d. Les comptes combinés
L’établissement et la présentation des comptes combinés tels que prescrits par
l’acte uniforme de l’OHADA relatif à la comptabilité des entreprises participent de la
volonté de mettre à la disposition des tous les acteurs économiques de la région une vie
complète à un même centre de décision, en raison de la cohésion stratégique et
économique de cet ensemble.

e. Un modèle d’analyse des activités et de la structure de l’entreprise et de


son environnement, basé sur la distinction entre opérateurs relevant
d’activités ordinaires et celles hors activités ordinaires.
Le système comptable OHADA fait la distinction entre les opérations relevant
d’activités ordinaires, hors activités ordinaires, tant au niveau des charges et des produits
(compte des résultats que de l’actif et du passif du bilan.
f. L’adaptation des états financiers à la dimension des entreprises et à leur
activité
Les informations comptables sont regroupées, une sois au moins par exercice,
dans des tableaux de synthèse appel (selon Oumar SAMBE et Mamadou Ibra Diallo, p.)

1.3.4. Actes Uniformes de l’OHADA


L’acte uniforme est un ensemble des dispositions légales qui réglementent un
domaine déterminé du droit OHADA, lesquelles s’appliquent dans tous les pays africains
21

signataires du traité de l’OHADA. Autrement dit, l’acte uniforme est une loi harmonisée
supranationale. L’acte uniforme est adopté par conseil des ministres et l’OHADA. (Daniel
NGONGO YA-NZUZI, p.06).

Les règles de droit matériel communes aux Etats membres de l’OHADA sont
contenues dans des Actes Uniformes, adoptés par le Conseil des Ministres. A ce jour, neuf
(09) Actes uniformes ont déjà été adoptés et, pour certains, révisés. Sont concernées, les
disciplines suivantes :

a) Droit commercial général

Avant l’intervention du législateur OHADA, la matière était soumise à des règles


souvent anciennes et extrêmement diversifiées, tant dans leurs sources (lois, décrets,
ordonnances…) que dans leur objet. Afin de faciliter et de sécuriser les échanges entre les
opérateurs économiques, le conseil des Ministres a adopté, le 17 avril 1997, l’acte uniforme
relatif au Droit Commercial Général (AUDCG). Ce texte de 289 articles a été remplacé, après
plus d’une décennie d’application, par un nouvel Acte uniforme du 15 décembre 2010.

Encore plus moderne que le précédent, l’AUDCG du 15 décembre 2010


réglemente :

 Le statut du commerçant et celui, nouveau, de l’entreprenant, institué pour favoriser le


passage des acteurs de l’économie informelle vers le secteur formel ;
 Le registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) qui reçoit mes
immatriculations des personnes physiques et personnes morales commerçantes, mais
aussi les inscriptions de sûretés mobilières et dont l’informatisation permettra
d’accéder, en temps réel) une information fiable sur les agents économiques de
l’espace OHADA ;
 Le bail à usage professionnel qui, substituant au bail commercial, organise une
protection spécifique de tout professionnel exerçant son activité un local dont il n’est
pas propriétaire ;
 Le fonds de commerce, constitué de l’ensemble de moyens qui permettent au
commerçant d’attirer et de conserver une clientèle ;
L’intermédiaire de commerce (commissionnaire, courtier ou agent de commerce),
personne physique ou morale agissant professionnellement pour le compte d’une autre
personne afin de conclure avec un tiers un acte juridique à caractère commercial ;
22

 La vente commerciale, contrat de vente de marchandises entre commerçants, y


compris les contrats de fournitures de marchandises destinées à des activités de
fabrication ou de production.
b) Droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique
Le 30 janvier 2014, le Conseil des Ministres a adopté un nouvel Acte uniforme
relatif au Droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d’intérêt Economique
(AUSCGIE), en substitution à celui de 17 avril 1997. La première partie du texte énonce
des dispositions générales, communes à toutes les formes de sociétés commerciales :
règles de constitution et de fonctionnement, responsabilité des dirigeants, liens de droit
entre sociétés, transformation, fusion, scission, apports partiels d’actifs, dissolution,
liquidation, liquidation, nullité de la société et des actes sociaux formalités diverses et
règles de publicité. Outre les importantes clarifications apportées, le nouvel AUSCGIE
consacre les conventions extrastatutaires, devenus d’usage courant dans la vie des
affaires, de même qu’il prévoit la nomination d’un administrateur provisoire, en cas de
crise entre associés rendant impossible le fonctionnement normal de la société. La
deuxième partie règlemente les diverses formes de sociétés commerciales : Société non
Collectif (SNC), Société en Commandité Simple (SCS), Société à Responsabilité Limitée
(SARL), Société Anonyme (SA), Société en participation, société de fait, groupement
d’intérêt économique (GIE) et, innovation majeure, société par actions simplifier (SAS).
Le niveau texte introduit également d’importantes dispositions de droits boursier, de
même qu’il améliore le traitement des conventions réglementées afin d’améliorer la
gouvernance des sociétés. Par ailleurs, la possibilité pour les actionnaires et les
administrateurs de participer par visioconférence aux réunions de instituée ou du conseil
d’administration est troisième partie édicte, enfin, des incriminations relatives à la
constitution, à la vie, à la dissolution et à la liquidation des sociétés commerciales, étant
précisé que par la loi nationale de chaque Etat Parti.
c) Droits des sûretés
Se substituant à l’acte uniforme du 17 avril 1997, le nouvel Acte uniforme portant
Organisation des Sûretés (AUS) adopté le 15 décembre 2010 traduit la volonté des Etats
de l’OHADA de renforcer la confiance des acteurs économiques, notamment les
banquiers et les et les investisseurs.
Le nouveau texte institue l’agent des sûretés, professionnel chargé de la gestion
des sûretés d’autrui, de leur constitution à leur réalisation.
23

L’AUS organise également les différentes sûretés (définies comme affections au bénéfice
d’un créancier de biens ou d’un patrimoine afin de garantir l’exécution d’une obligation ou
d’un ensemble d’obligations), et règlemente :

 Les sûretés personnelles (cautionnement, garanti et contre-garantie autonomes) ;


 Les sûretés mobilières (droit de rétention, propriété retenue ou cédée à titre de
garantie, gage, nantissements et privilèges) ; les hypothèques, sûretés réelles
immobilières.
d) Procédures simplifiées de recouvrement et des vois d’exécution
Adopté à Libreville (Gabon) le 10 Avril 1998, l’Acte uniforme portant
organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution
(AUVE) organise, en matière de recouvrement, deux procédures judiciaires simples à
mettre en œuvre par un créancier, afin de contraindre son débiteur à exécuter ses
engagements : l’injonction de payer et l’injonction de délivrer ou de restituer un bien,
cette dernière étant assortie de deux saisies correspondantes que sont la saisie-
appréhension et la saisie-revendication.
Dans le domaine de voies d’exécution, l’AUVE aménage les données de base de

l’exécution forcée, et réglemente les différents procédés de contrainte : les saisies

conservatoires (de biens meubles corporels, de créances, de droits d’associé et valeurs

mobilières), et les saisies exécutoires (saisi-vente, saisie-attribution de créances, saisie ds

rémunérations saisies immobilière).

e) Procédure collective d’apurement du passif

Adopté à Libreville (Gabon) le 10 Avril 1998, l’Acte uniforme portant


organisation des procédures collectives d’apurement du passif (AUPC) organise des
procédures collectives de traitement de l’insolvabilité sur décision et sous contrôle
judiciaires (règlement préventif, avant cessation des paiements ; redressement judiciaire
ou liquidation des biens, après cessation des paiements) et définit les actions
patrimoniales, professionnelles, civiles et pénales, applicables au débiteur et aux
dirigeants de l’entreprise défaillante.
Les procédures collectives s’appliquent aux commerçants (personnes physiques et
morales), aux personnes morales de droit privé non commerçantes, ainsi qu’aux
entreprises publiques revêtant la forme de personnes morales de droit privé.
24

Eprouvé par quinze ans d’application, l’AUVE a fait l’objet d’une étude de

diagnostic au terme desquelles le Conseil des Ministres a, lors de sa session du 3 janvier

2014, tenue à Ouagadougou ou Burkina Faso, autorisé sa révision. Le processus

d’actualisation et de modernisation de cet important texte est en cours.

f) Droit de l’arbitrage

Adopté le 11 mars 1999, l’Acte uniforme relatif au droit de l’arbitrage (AUA)


constitue le droit commun de l’arbitrage pour l’ensemble des Etats membres de
l’OHADA. Il pose les principes du droit de l’arbitrage, règle les différentes phases de la
procédure, fixe les conditions de la voies de recours ouvertes contre les sentences :
recours en annulation, recours en révision et tierce opposition.
L’arbitrage organisé par l’Acte uniforme cohabite, dans le système OHADA, avec
l’arbitrage institutionnel spécifique administré par la CCJA.

g) Organisation et harmonisation de la comptabilité des entreprises


Adopté le 24 mars 2000, l’Acte uniforme portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises, auquel est annexé le système comptable OHADA,
établit les normes comptables, le plan des comptes, et de l’information financière. Il vise
les comptes personnels des entreprises, personnes physiques ou morales, les comptes
consolidés et comptes combinés, et comporte, en outre, des dispositions pénales.

h) Contrats de transport de marchandise par route


Adopté le 22 mars 2003, l’Acte uniforme relatif aux contrats de transport de

marchandises par route (AUTM) s’applique à tout contrat de transport de marchandise

par route lorsque le lieu de prise en charge de la marchandise et le lieu prévu pour sa

livraison, tels qu’ils sont indiqués au contrat, sont situés soit sur le territoire d’un Etat

membre de l’OHADA, soit sur le territoire de deux Etats différents dont l’un au moins est

membre de l’OHADA, à l’exclusion des transports d marchandises dangereuses, des

transports funéraires, des transports de déménagement, ou des transports effectués en

vertu des conventions postales internationales.


25

L’AUTM uniforme s’applique indépendamment du domicile et de la nationalité des parties au

contrat de transport. Il règle la conclusion, l’exécution, la responsabilité et le contentieux

découlant du transport.

i) Sociétés coopératives

Adopté à Lomé (Togo) le 15 décembre 2010, l’Acte uniforme relatif au droit des
sociétés coopératives (AUSCOOP) répond à une demande fortement exprimée par les
coopérateurs de l’espace OHADA qui, n’étant pas soumis aux règles des sociétés
commerciales, souhaitaient des règles spécifiques harmonisées à l’échelle régionale.
L’AUSCOOP s’applique à toutes les coopératives, sous réserve des règles nationales ou
régionales spécifiques, applicables aux sociétés coopératives exerçant une activité
bancaires ou financière.
Il prévoit deux types de coopératives au choix des entreprises ; la société
coopérative simplifiée et la société coopérative avec conseil d’administration. Il distingue
clairement les règles communes aux deux ainsi que les règles spécifiques à chaque type
de coopérative. Quelques traits caractéristiques de ces formes d’organisation de
l’entreprise méritent d’être soulignés : l’adhésion volontaire et ouverte à tous sans
discrimination, le pouvoir démocratique exerce par les coopérateurs, l’autonomie et
l’indépendance, l’éducation, la formation et l’information du coopérateur l’engagement
volontaire envers la communauté, la coopération entre organisations à caractère
coopératif.

1.3.5. Principes comptables OHADA


La comptabilité est fondée sur des principes comptables qui doivent être
respectés. Ces principes comptables sont primordiaux car ils permettent de répondre à un
objectif essentiel de la comptabilité.
Les principes comptables aident aux praticiens de la comptabilité d’élaborer des
états financiers qui suivent les normes du système comptable adopté. Ils existent plusieurs
principes comptables parmi lesquels la majorité d’entre eux sont repris dans différents plans
comptables qui existent. La différence entre ces principes comptables réside dans l’évaluation
de l’information comptable.
26

1. le principe de la Continuité de l’exploitation

Ila été admis dans le cadre de la convention comptable qu’il était possible de
procéder à un découpage de l’activité économique, de la vie de l’entreprise en exercice
successif, étant entendu que les états financiers annuels devaient être arrêtés en retenant de la
poursuite de l’activité de l’entreprise.

Ce principe suppose la présomption de la poursuite de l’activité de l’entreprise


dans un avenir prévisible en ce sens qu’elle n’a ni l’intention, ni la nécessité de procéder à sa
liquidation, ni de réduire de façon importante l’étendue de ses activités. De ce fait, la
continuité de l’exploitation est un principe comptable de base pour l’établissement des états
financiers censés représenter l’entreprise en continuité d’activité, c’est-à-dire dire dans
l’hypothèse de non cessation ou de non réduction sensible de ses activités. En outre, Les états
financiers sont normalement préparés selon l’hypothèse qu’une entité est en situation de
continuité d’exploitation et poursuivra ses activités dans un avenir prévisible. S’il existe une
telle intention ou une telle nécessité, les états financiers peuvent devoir être préparés sur une
base différente, et, le cas échéant, la base utilisée doit être indiquée. Cela étant, lorsque la
continuité de l’exploitation est comprise, en tout ou en partie, la permanence des méthodes.

Le fait que l’entreprise supporte des charges immobilisées montre que


l’entreprise n’a pas l’intention d’arrêter ses activités en ce sens que ces charges constituent un
investissement pour l’entreprise et ont une importance que si l’entreprise continue ses
activités. Cela étant, on s’attend à ce que ces actifs immobilisés soient utilisés dans plusieurs
exercices jusqu’à leur amortissement. Ce qui suppose une continuité des activités pour
l’entreprise.

2. le principe d’évaluation monétaire au coût historique

Ce principe qui est universellement connu et pratiqué, présente l’avantage


d’être relativement simple même s’il ne peut être logiquement dissocié de principe de la
prudence, particulièrement lors de l’inventaire.

En OHADA, le coût historique est le coût constaté auquel sont enregistrés, en


unités monétaires courantes, les biens à leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise.
Cette valeur n’est pas remise en cause (n’est pas modifiée) lorsque du fait de l’inflation (ou de
la déflation), ou de variations de prix spécifiques à la catégorie de biens, la nouvelle valeur
27

courante s’avère supérieure ou inférieure à ce coût historique. Le coût historique est l’un des
principes comptables fondamentaux retenus par le système comptable OHADA (principe du
nominalisme monétaire). Cependant, il en résulte le problème de surévaluation et de sous-
évaluation en ce sens qu’après une période donnée, un bien peut augmenter ou diminuer sa
valeur.

Ce principe comporte en fait deux notions complémentaires, celle d’évaluation


monétaire nominale et celle de coût historique.

3. Importance de sincérité

La sincérité est l’application de bonne foi des règles de prudence, de régularité et


de procédure en fonction de la connaissance que les responsables des comptes doivent
normaliser avoir de la réalité et de l’importance des opérations, événements et situation.

Le principe de sincérité peut interpréter de manière subjective ou objective, selon


ce qu’on l’apprécie en fonction de la personne qui présente l’information ou en fonction de
l’information elle-même.

Plutôt que de proposer une définition du principe de sincérité, l’ordre des experts
comptables français, lors de son 33ème congrès a indiqué la démarche permettant d’obtenir la
sincérité des comptes.

Les conditions ci-après étaient édictées à cet effet :

Obtention des comptes suivant une procédure et une organisation comptable adaptée à
la nature et à la dimension de l’entreprise ;
Révision des comptes par des vérifications externes, conformément aux règles de
diligence normale, ainsi qu’aux usages professionnels universellement admis,
permettant de contrôler la réalisation de la condition précédente.
Publication des comptes de façon claire et complète en respectant, s’il y a lieu, la
règlementation et usage avec le souci de permettre de l’entreprise ; c’est-à-dire
rechercher les caractères non trompeurs de l’information.
28

4. le principe d’Intangibilité du bilan d’ouverture

Il s'agit d'une autre expression du troisième principe du système comptable


OHADA selon lequel le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de clôture
de l'exercice précédent. En application intégrale de ce principe, il ne peut être imputé
directement sur les capitaux propres, ni les incidences de changement de méthodes
comptables, ni les produits et les charges sur exercices antérieurs. Lesdites corrections doivent
transiter par le compte de résultat de l'exercice au cours duquel les omissions ont été
constatées.

Toutefois, il est admis, dans le cadre du système comptable OHADA comme


dans d'autres plans comptables, que l'incidence d'un changement de réglementation comptable
soit imputée directement sur les capitaux propres. Ce principe n'est pas d'application
internationale unanime.

Le système comptable OHADA prévoit cependant deux ou l’imputation se fait


directement sur les capitaux propres sans passer par les comptes de résultat :

 Cas de l’incidence d’un changement de réglementation comptable, passage des plans


comptables au système comptable OHADA par exemple ;
 Correction d’une erreur fondamentale.
 Ce principe est rappelé à l’article 34 du règlement relatif au droit comptable
SYSCOA. Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de
l’exercice précédent. Ce principe classique mais d’application délicate, a pour
principale conséquence le fait que l’on ne puisse imputer directement :
 Ni les incidences (gains ou pertes) des changements des méthodes comptables.
 Ni les produits et les charges relatifs à deux exercices par le compte de résultat du
nouvel exercice. (http://www.twobirds.com/newsarticle)

5. le principe de spécialisation des exercices

L’activité de l’entreprise est de couper en périodes comptables appelées


exerces.

La spécialisation ou l’indépendance des exercices trouve son fondement dans


le principe d’établissement des comptes périodiques.
29

La loi relative aux droits des sociétés précise que les résultats de la société sont
appréciés par des comptes tenus et arrêtés à la fin de chaque exercice comptable. A la clôture
de chaque exercice, le gérant ou le conseil d’administration ou l’administrateur général, selon
le cas, établit et arrête les états financiers de synthèse conformément aux dispositions de l’acte
uniforme portant et harmonisation de comptabilité comptable,

A cet effet, il convient de rappeler que les charges et produits de l’entreprise


sont constatés de façon continue et confrontés périodiquement afin de dégager le résultat de
ces opérations. Le système comptable OHADA dispose que cet arrêté des comptes est annuel.

Règle conventionnelle de fonctionnement des comptes en vertu de laquelle tout


mouvement ou variation enregistré dans la comptabilité de l’entreprise est représenté par une
écriture qui établit une équivalence entre ce qui est porté au crédit et ce qui est porté au débit
des différents comptes affectés par cette écriture. Par convention, les comptes de l'actif du
bilan et les comptes de charges sont des emplois augmentant par inscription au débit et
diminuant par inscription à leur crédit. De même, les comptes du passif du bilan et les
comptes de produits sont des ressources augmentant par inscription au crédit et diminuant par
inscription à leur débit.

6. le principe de permanence des méthodes

Egalement appelé principe de fixité, le principe de la permanence de méthodes


vise spécialement à assurer la comptabilité dans le temps.

Le problème le concernant se pose toujours aux entreprises. C’est dans ce sens


qu’il est précisé qu’il est essentiel, pour la comptabilité des exercices entre eux, la cohérence
des informations comptables au cours des périodes successives et la fiabilité des états
financiers, que les méthodes soient observées de façons constante dans le temps.

En cas de modification d’une méthode ou d’un principe comptable au cours


d’un exercice, les états financiers doivent refléter les effets de ce changement.

Le principe de la permanence est indispensable aux comparaisons des états


financiers dans le temps (articles 40 et 41 du droit comptable OHADA). Il consiste à ne pas
changer de méthodes peuvent intervenir (modification de la législation ou de la
réglementation comptable, fiscale, modification d’un plan d’amortissement, passage de la
méthode (PEPS) au (CMUP), etc.
30

Dans tous les cas, les changements de méthodes ayant une incidence sur le
résultat doivent être indiqués dans l’état annexé.

Principe comptable selon lequel l'application d'évaluation et de présentation


des méthodes comptables doit être constante d’un exercice à l'autre, sauf changement
exceptionnel dans la situation de l'entreprise ou de son environnement économique, juridique
ou financier.

La comptabilité des états financiers annuels susceptibles nécessaires à l'analyse


des utilisateurs repose sur cette permanence. La dérogation à ce principe est soumise à des
conditions exceptionnelles et strictes.

7. le principe de prééminence de la réalité économique sur l’apparence

Ce principe résulte d’un arbitrage entre un choix juridique l’apparence


juridique et un choix économique (la réalité économique). L’apparence juridique n’est plus un
critère absolu et unique d’enregistrement en comptabilité des opérateurs. Cela se traduit par
la possibilité d’inscrire au bilan des biens détenus dans le cadre de contrats de crédit-bail, de
concession et de clause de réserve de propriété, et d’inscrire dans les charges de personnel les
prestation payées au titre des services fournis par le personnel extérieur, non lié à l’entreprise
par un contrat de travail.

Il est le deuxième principe le plus critiqué. Pour satisfaire à la finalité d'image


fidèle du patrimoine, de la situation financière, priorité doit être donnée à la réalité
économique sur la forme ou l'apparence juridique dans l'établissement des états financiers.

8. le principe de Prudence

Le principe de prudence est définie comme l’appréciation raisonnable des


événements et opérations afin d’éviter de transférer, sur des exercices ultérieurs, des risques
nés dans l’exercice et susceptibles d’entrainer des pertes futures. Son application permet de
protéger les utilisateurs externes des états financiers (et aussi les dirigeants) contre les
illusions qui pourraient résulter d'une image non prudente ou trop flatteuse de l'entreprise. La
règle de prudence crée une dissymétrie de traitement des charges et des produits: toute perte
probable est systématiquement enregistrée en charge alors que les gains potentiels ne le sont
jamais. Cela étant, ce principe implique que les actifs ou les produits ne soient pas surévalués
et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués.
31

9. le principe de la régularité ou transparence

Principe en vertu duquel les informations importantes doivent être présentées et


communiquées clairement, sans intention de dissimuler la réalité derrière l’apparence. Ce
principe se trouve sous des applications diverses telles que clarté, bonne information,
régularité et sincérité objective.

Le principe de régularité est défini comme la conformité aux règles et


procédures en vigueur, et l’application de bonne foi, de règle de prudence, de régularité et de
procédure.

Pour qu’une comptabilité soit régulière, il faut qu’elle satisfasse aux


obligations prévues par le droit et réglementation, mais également qu’elle respecte les
conditions propres au fonctionnement de l’entreprise. Ce caractère régulier doit en outre une
certaine permanence.

Ce principe est capital pour l’obtention d’une information loyale. L’information


fournie par les états financiers doit être compréhensible, conforme aux règles et conventions
du SYSCOHADA, suffisante et claire. On peut rattacher à ce principe les deux règles
suivantes :

1.3.6. Modalité d’enregistrement des opérations

1.3.6.1. Modalité d’enregistrement des opérations

Il s’agit de flux entrants ou sortants qui traduisent les relations de l’entreprise


avec son environnement.

Pour chaque opération, il faut indiquer les noms des comptes nécessaires et enregistrer les
montants.

1.1. Flux réels sortants et flux financiers entrants.

Le plus souvent, ils concernent des ventes de marchandises ou de produits finis


ou prestations de services destinés à des clients. Les créances détenues par l’entreprise sur ces
clients peuvent faire l’objet d’encaissements à crédit (ou à échéance) ou immédiatement (au
comptant).
32

1.2. Flux réels entrants et flux financiers sortants.


Les opérations portent sur des achats de services ou de matières premières ou de
marchandises à des
« Fournisseurs de biens et services ».
Les dettes de l’entreprise peuvent être exigibles (ou payables) à échéance ou au comptant.
1.4. Acquisitions de biens durables : les immobilisations.
Pour réaliser leurs activités, les entreprises doivent disposer de biens d’équipements.
Ces opérations d’acquisitions ou d’investissements en matériel, outillage, terrains,
constructions, véhicules,... sont réalisées auprès de fournisseurs spécialisés dits
«fournisseurs d’immobilisations».

1.3.7. Cadre des comptes


Classe 1 : Compte de Ressource Durables (Capitaux propres et dettes financiers

Les comptes de la classe 1 enregistrent les ressources de financement mises à la


disposition de l’entreprise de façon durable et permanente par les associés et les tiers

10 Capital
11 Réserves
12 Report à nouveau
13 Résultat net d’exploitation
14 Subvention d’investissement
15 Provisions réglementées et fonds assimilés
16 Emprunt et dette assimilées
17 Dette de Crédit-bail et contrat assimilé
18 Dette à de participation et compte de liaison des établissements et sociétés en
participations
19 Provisions financières pour risques et charges

Classe 2 : Comptes d’Actif Mobilisé (charge immobilisée et immobilisations incorporelles et


financières)
Les charges immobilisées se composent des frais d’établissement et des charges à
repartir.
33

Les immobilisations représentent les biens et valeurs destinées à rester


durablement dans les entreprises : les immobilisations incorporelles, corporelles et
financières. Ce sont principalement :

20 charges immobilisées
21 Immobilisations incorporelles
22 Terrain
23 Bâtiment, Installations techniques et agencements
24 Matériels
25 Avances et Acomptes versés sur immobilisations
26 Titres de participation
27 Autres immobilisations Financières
28 Amortissement
29 Provisions pour dépréciation
Classe 3 : Comptes de Stocks
On entend par stocks, l’ensemble des marchandises, des matières premières et
fournitures liées, des produits intermédiaires, des produits finis ainsi que les produits et
services en cours qui sont la propriété de l’entreprise à la date de l’inventaire.

Les comptes de stocks peuvent être assortis de comptes de provisions pour


dépréciation. La comptabilisation des stocks repose sur la tenue soit d’un inventaire
permanent, soit d’un inventaire intermittent. Le système comptable OHADA dispose toutefois
que les entreprises qui n’ont pas les moyens de tenir l’inventaire permanant peuvent recourir
au système de l’inventaire intermittent. Dans ce cas, en fin de période, elles doivent passer les
écritures faisant apparaitre les variations de stocks de cette période, pour retrouver le schéma
comptable demandé. Ce sont principalement :

31 Marchandises
32 Matières premières et fournitures liées
33 autres approvisionnements
34 Produit en cours
35 Service en Cours
36 Produits finis
37 Produits intermédiaires et résiduels
38 Stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt
39 Dépréciation des stocks
34

Classe 4 : Comptes de Tiers


Ils retracent les relations de l’entreprise avec les tiers. Ils servent donc à
comptabiliser les dettes et les créances de l’entreprise à l’exécution de celles inscrites
respectivement dans les comptes de ressources stables et les comptes d’actif figurent
également dans la classe 4, les comptes de régularisation qui sont utilisés pour repartir les
charges et les produits dans le temps, de manière à rattacher à un exercice déterminer toutes
les charges et tous les produits qui le concernent effectivement.

Ce sont principalement :

40 Fournisseurs et comptes rattachés


41 Client et comptes rattachés
42 Personnels
43 Organismes sociaux
44 Etat et collectivités publiques
45 Organismes internationaux
46 Associés-groupes
47 Débiteurs et créditeurs divers
48 créances et dettes hors activités ordinaires
49 dépréciation et risque provisionnées (tiers)
Classe 5 : comptes des trésoreries (titres de placement, valeurs à encaisser, comptes
bancaires et caisse)
Enregistrent les opérations relatives aux valeurs en espèces, aux chèques, aux effets
de commerce, aux titres de placement, aux coupons ainsi qu’aux opérations faites avec les
établissements de crédit. Aucune compensation ne doit être effectuée au bilan entre solde
débiteurs et solde créditeurs des coptes de la classe 5. Les comptes de la classe 5 peuvent être
assortis de comptes de dépréciation des titres de placement ; ces dernières provisions doivent
résulter de l’évaluation comptable des moins-values constatées sur les éléments d’actif
considérés.
35

Ce sont principalement :

50 Titres déplacements
51 Valeurs à encaisser
52 Banque
53 Etablissements financiers et assimilés
54 Instruments des trésoreries
55
56 Banques, crédits des trésoreries et d’escomptes
57 Caisse
58 Régies d’avances, d’accréditifs et virements internes
59 Dépréciations et risques provisionnés

Classe 6 : Comptes des charges Activités ordinaires

Ces comptes sont destinés à enregistrer les charges liées à l’activité ordinaire de
l’entreprise. Ces charges entrent dans la composition des coûts des produits de l’entreprise.
Les charges doivent être comptabilisées dans l’exercice au cours duquel elles ont pris
naissance. Elles donnent éventuellement lieu à l’abonnement ou à la régularisation à la clôture
de l’exercice. Ce sont principalement :

60 Achats et variation de stocks


61 Transport
62 Services intérieurs A
63 Services intérieurs B
64 Impôt et taxe
65 Autres charges
66 Charges de personnel
67 Frais financiers et charges assimilées
68 Dotations aux amortissements
69 Dotations aux provisions
36

Classe 7 : Comptes des Produits Activités ordinaires

Enregistre les produits liés à l’activité ordinaire de l’entreprise. Ces comptes


résultent en principe de la vente de biens de services, de la production de biens ou de services
non encore vendus ou livrés à soi-même et qui doivent être rattachés à l’exercice, ces produits
donnent éventuellement lieu à régularisation. Ce sont principalement :

70 Ventes
71 Subventions d’exploitation
72 Production immobilisée
73 Variations de stocks de biens et services produits
75 Autres produits
77 Revenus financiers et assimilés
78 Transferts de charges

Classe 8 : comptes des autres charges et autres produits

Permettent d’enregistrer les charges, et les produits correspondant à des opérations


qui ne se rapportent pas à l’activité ordinaire de l’entreprise. Figurent également dans cette
classe la participation des travailleurs aux bénéfices et l’impôt sur le résultat. Les chiffres
impairs sont des charges hors activités ordinaires (charges extraordinaires) et les chiffres
pairs, des produits hors activités ordinaires (produits extraordinaires).

81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations


82 Produits des cessions d’immobilisations
83 Charges hors activités ordinaires
84 Produits hors activités ordinaires
85 Dotations hors activités ordinaires
86 Reprises hors activités ordinaires
87 Participations des travailleurs
88 Subvention d’équilibre
89 Impôt sur le résultat
37

Classe 9 : Compte des engagements hors bilan et comptes de la comptabilité analytique

de gestion

 Comptes des engages hors bilan

90 Engagement obtenus et engagements accordés


91 Contreparties des engagements
 Compte de la comptabilité analytique de gestion
92 Comptes réfléchis
93 Comptes des reclassements
94 Comptes des coûts
95 Comptes des stocks
96 Comptes d’écarts sur coût rétablis
97 Comptes différences de traitement comptable
98 Comptes des résultats
99 Comptes de liaisons internes
38

Chapitre deuxième : ASPECTS METHODOLOGIQUES

2.1. Présentation de l’hôtel


2.1.1. Localisation
L’hôtel Maniema est une entreprise commerciale de prestations des services situé
sur l’avenue LUMUMBA N° 17, commune de Kasuku, ville de Kindu à la province du
Maniema en République Démocratique du Congo.

A titre descriptif, cette entreprise comprend quatre bâtiments séparés dont un à


étage (un niveau). Au sein de bâtiment nous trouvons six appartements contenant chacun un
balcon, un salon, une chambre et une toilette. Six chambres simples avec douche et toilette et
une salle de réunion.

Il est limité à l’Est par le complexe scolaire FURAH des sœurs immaculées de
Kongolo et l’immeuble ex cyber Horizon, à l’Ouest par l’avenue Maniema au Nord la rivière
Canon et au Sud par l’avenue Lumumba.

2.1.2. Aperçu historique


L’hôtel Maniema a été créé en 1940 par un Européen pour le compte de la sœur
Mme BAHATI MUNYANGE de monsieur NGENGELE MUNYANGE qui, à son tour le
cédera à Mr FAUSTIN LWANGA en 2002. Ce dernier est celui qui en jouit de la propriété
jusqu’à nos jours.

Après quelques années plus tard, Mr FAUSTIN LWANGA avait créé d’autres
unités de production dans le bâtiment de l’hôtel Maniema entre autre : bar, boutique,
chambres à louées, boites de nuit etc.

2.1.3. Nature juridique


2.1.3.1. Raison sociale

La dénomination de cet établissement « est l’hôtel Maniema ».

2.1.3.2. Objet sociale

Départ sa création, l’hôtel Maniema a pour objectif d’organiser un meilleur


service ou centre d’accueil, bon marché pour les personnes en voyage au service de logement
dans le cadre de l’hôtellerie.
39

2.1.4. Structure et fonctionnement


a) Structure organique

La structure organique de l’hôtel Maniema se présente comme suit :

 Entrepreneur
 Coordonnateur
 Gérant
 Comptable
 Auditeur
 Réceptionniste
 Filles des chambres
 Sentinelles

Cette structure est résumée à travers l’organigramme ci-dessous :


40

Organigramme de l’hôtel Maniema Kindu

Entrepreneur

Coordonnateur (trice)

Comptable Gérant Auditeur

Réceptionniste Filles des chambres Sentinelles

Source : Rapport administratif du gérant de 2021


41

b) Fonctionnement
L’Entrepreneur : Il donne une ligne de conduite au Coordonnateur (trice)
Coordonnateur (trice) : coordonne toutes les activités de cet établissement,
reçoit les rapports de ses subalternes et donne le rapport à son chef hiérarchique
qui est l’entrepreneur.
Comptable : il s’occupe de la comptabilité ; la réception de l’argent des locateurs,
paiement des taxes et tous mouvements qui concerne la comptabilité ou la caisse
de l’hôtel Maniema.
Gérant : est celui qui est chargé de gérer les avoirs et les exigences de l’hôtel
Maniema.
Auditeur : il joue le rôle de contrôle e d’audit ; il contrôle la gestion de cette
entreprise et en fin, il audite sur l’autorisation du coordonnateur (trice) qui est son
chef hiérarchique en lui donnant le rapport de son audit.
Réceptionniste : il est chargé de réceptionner tous les clients et visiteurs de
l’extérieur ayant besoin à l’hôtel. Il est chargé aussi de faire la réception des
documents et toutes choses venant de l’extérieur pour les faires entrées à l’hôtel
Maniema.
Filles des chambres : elles font l’entretien de l’hôtel, balayage, nettoyage, etc.
Sentinelle : est chargé de maintenir la sécurité des installations de l’hôtel
Maniema la nuit comme la journée.

2.1.5. Ressource
Les ressources de l’hôtel Maniema son principalement constituées des fonds
propres de l’entreprise et les versements locatifs des clients catégorisés en :

 Recettes nuitées et,


 Recettes des loyers mensuels.

2.2. L’échantillonnage
La notion e l’échantillonnage est centre même de la recherche quantitative.

A.Masandi Mikondo (2016, 1111) précise que l’échantillonnage conduit à des


opérations par lesquelles s’effectue la recherche à la solution d’un projet ou des projets
intervenants dans une expérimentation pour pouvoir généraliser les conclusions à la
population globale.
42

Selon L. d’HAÏNAUT (1975, p.32), l’échantillonnage est l’opération qui consiste


à préparer un certain nombre d’élément, c’est-à-dire un échantillon dans l’ensemble des
éléments à observer ou à traiter qu’on appelle « population »

Luc Albarello (1999, p108) affirme que c’est grâce à l’échantillonnage que
chercheur doit délimiter précisément sa population.

Pour bien apprendre la notion l’échantillonnage nous avons proposé d’étudier tour
à tour la population et de l’échantillonnage.

2.2.1. Population

La population est selon A.Masandi Milonondo (2016, p111) théoriquement


ensemble d’éléments parmi lesquels on aurait pu choisir l’échantillon. La population est donc
l’ensemble d’individus ou ensemble des éléments à observer à partir desquels le chercheur tire
son échantillon.

Pour qu’une recherche soit originale et authentique, il faut que sa population


perçue ou population de référence soit représentative.

C’est pourquoi Luc Albarello (1999, p107) précise que la caractéristique


essentielle qui procure à la recherche quantitative son originalité et sa spécificité est en effet
sa représentativité par apport à la population de référence.

Dans le cas, notre travail de fin de cycle, notre étude, notre population est
constituée de :

1. Différents documents comptables tenue à l’hôtel Maniema


2. Le personnel du service de comptabilité de l’hôtel Maniema
3. L’acte uniforme portant Harmonisation de la comptabilité OHADA
2.2.2. Echantillon
L’échantillon est un ensemble d’éléments tirés de la population mère ou
population de référence.
L. d’HAINAUT (1995, p.33) précise qu’un échantillon est dit représentatif d’une
population de référence. Si il n’y a aucune raison de penser que la valeur de ses caractères
puisse différer dans l’échantillon et de la population. Il faut donc que tous les individus de la
population aient la chance d’être sélectionner.
En effet, dans le cadre de notre étude, notre échantillon est constitué de :
43

Documents comptables tels que :


 Le journal
 Le grand-livre
 La balance
 Les pièces justificatives
 Les agents du service de comptabilité
 Les états financiers
2.3. Méthodes et techniques
2.3.1. Méthodes
Pour conduire tout travail, le chercheur doit se choisir une ou deux méthodes.
La méthode étant définie selon A.M. MILONGO (2016, p.69). Comme un
procédé régulier, explicite et reproductible, une suite d’étapes intellectuelles et des règles
opératoires à suivre, résoudre le problème.
A cet effet, pour ce qui nous concerne nous avons fait appel à la méthode
descriptive complétée par la méthode analytique.
2.3.2. Techniques

Les techniques de recherche apparaissent donc comme des instruments qui sont à
la disposition des méthodes de la méthode par le chercheur en vue de lui permettre de bien
jouer efficacement son rôle de chercheur ce techniques diffèrent selon le rôle à jour dans le
processus de la recherche. Selon qu’il s’agisse de l’étape de la réalité des données ou de
l’analyse et traitement des données.

Dans ce travail, pour la récolte des données, nous avons recouru principalement
aux techniques suivantes :

 La technique documentaire
 La technique d’interview-libre

Pour le traitement et l’analyse des données, nous avons recouru à l’analyse du


contenu.
44

2.4. Difficultés rencontrées

Pour réaliser ce travail, nous avons rencontré plusieurs difficultés dont en voici les
plus remarquables.

1) Un mauvais classement des documents comptables ayant entrainé de report multiple de


rendez-vous lors de notre investigation ;
2) L »absence régulière du comptable au service qui avait entrainé le retard dans la
communication des données ;
3) L »absence des certains documents des nases tels que les documents des manuels de
procédure, la liste de compte, le journal, etc.
4) Insuffisance d’information sur certaines questions pausé pour céloucer les zones
d’ombres constantes dans la gestion.

Malgré ses difficultés, nous avons usé de tout notre mieux pour le contourner et
arriver à atteindre nos objectifs assignés.
45

Chapitre III. ANALYSE DE LA TENUE DE LA COMPTABILITE

Notre analyse sur la tenue de la comptabilité à l’hôtel Maniema de Kindu pour


cette période d’étude de trois ans allant de 2018 à 2021, consiste à vérifier si l’hôtel Maniema
applique le SYSCOHADA autrement dit, vérifié si la comptabilité tenue à l’hôtel Maniema
est conforme aux normes du SYSCOHADA d’une part et vérifier la régularité de la tenue de
la comptabilité par rapport aux flux réels et financiers. Observés pendant cette période d’autre
part.
3.1. Conformité de la tenue de la comptabilité

L’examen de la conformité de la tenue de la comptabilité à l’hôtel Maniema nous


a conduits à analyser les différents articles de l’acte uniforme OHADA portant organisation et
harmonisation de la comptabilité des entreprises dans les Etats parties.

Il s’agit principalement des articles :

Six (6), sept, (7) huit (8), dix(10), onze(11), dix-sept(7), dix-huit(18), et dix-neuf (19)

Cette analyse a porté sur la comparaison de ce qui est par rapport à ce qui devrait
être, dans sa 1ère partie.

C’est ainsi que pour clôturer cette étude nous avons passé en revue les différents
documents qui doivent en réalité être tenue avant de donner notre appréciation ou constat.

3.1.1. Etude comparative de la tenue de la comptabilité

Dans ce point, nous avons présenté notre tableau de comparaison ou de


conformité ci-dessous reprenant à gauche les mesures à suivre article par article de l’acte
uniforme suscité et à droite les réalités reçus au cours de notre descente. Les éléments
comparés ont permis de faire un jugement de valeur sur la tenue de la comptabilité OHADA à
l’hôtel Maniema de Kindu.
46

Tableau I. Comparaison de l’existent sur la comptabilité à l’hôtel Maniema


Normes Réalités Appréciation
Art 6. l’application du système 1. A l’hôtel Maniema la structure Il y a manque de rigueur
comptable OHADA implique : comptables n’est clairement dans le traitement des
 La règle de prudence soit en tout définit. données ou information
cas observée à partir d’une Les opérations étant très comptables.
appréciation raisonnable des diversifiées par rapport aux Mauvaise coordination
évènements et des opérations à activités organisées. des informations.
enregistrer du titre de l’exercice ;  Location des chambres ;
 L’entreprise se conforme aux  Location des boutiques et
règles et procédures en vigueur en autres activités commerciales
les appliquant de bonne foi ;  Restaurant
 Les responsables des comptes  Location des salles
mettent en place et encouvre des  Bar, etc….
procédures de contrôles interne La gestion de la comptabilité
indispensables à la connaissance est détenue par une seule
qu’ils doivent normalement avoir personne le comptable qui fait
de la réalité et de l’importance des office du caissier.
événements, opérations et
situations liées à l’activité de
l’entreprise ;
 Les informations soient présentées
et communiquées clairement sans
intention de dissimuler la réalité
derrière d’apparence.

Art 7. des Etats financiers de synthèse 2. L’Hôtel Maniema n’établit Ces états sont présentés
regroupent les informations pas les états financiers au uniquement pour des
comptables au moins une fois l’an sur sens de syscohada. raisons fiscales et non
une période de douze mois appelée pas pour des raisons
exercice comptable…. comptables, ni moins
47

encore pour des raisons


économiques.
Art 8. les Etats financiers comptables Malgré sa taille, son volume Cette disposition n’est
comprennent le bilan, le compte du intense d’activités, cette jamais observée.
résultat, le tableau financier des organisation ne présente pas les
ressources emplois ; ainsi que l’Etat états financiers au sens du
annexé. syscohada.

Art 10. Toute entreprise qui applique L’absence des états financiers Les informations
correctement le SYSCOHADA est réels, ne laisse pas la chance communiquées paraissent
réputée dormé, dans ses Etats d’évoluer dans cette logique, inadaptées et
financiers l’image fidèle de sa situation parce que l’hôtel Maniema doit à insignifiantes
et ses opérations exigée en application chaque instant connaitre toutes Il y a toujours mauvaises
de l’article 8. ci-dessous…. les obligations et ses droits il y a ou absence du respect
donc rupture de communication des normes syscohada.
comptable.

Art 16. Pour maintenir la continuité Par rapport à cet article, l’Hôtel Déjà l’absence de ces
dans le temps de l’accès à Maniema de Kindu n’a ni le documents rend floue
l’information toute entreprise établit document ou manuel des toute démarche
une documentation décrivant les procédures ni celui de comptable. Celle-ci n’est
procédures et l’organisation comptable l’organisation comptables pas un bon signe pour
l’Hôtel Maniema.
Art 17. L’organisation comptable doit La pratique de la comptabilité en
au moins respectés les conditions de partie double reste inconnue à
régularité et suscité : l’Hôtel Maniema, juste il
- L’emploi de la technique en partie n’existe même pas la liste des
double qui se traduit par écriture comptes.
affectant au moins deux comptes.
L’un débité et l’autre crédité
- Le respect de l’enregistrement
chronologique
Art 19. Les livres comptables et autres A l’Hôte Maniema de Kindu, le Le livre-journal doit être
supports dont la tenue est obligatoire livre journal est tenu de façon présenté selon les normes
48

sont : archaïque tracé dans un cahier du syscohada en vigueur


 Le livre-journal registre où on y enregistre y compris les autres
 Le grand-livre uniquement les mouvements en documents.
 La balance générale quantité et non-valeur, hormis les
 Le livre d’inventaire articles en date de valeur.

Après analyse de ces quelques articles de référence sur la tenue de la comptabilité


à l’Hôtel Maniema selon le syscohada, il ressort que, l’hôtel Maniema n’a pas appliqué ce
système comptable, tout se fait de façon obligatoire.

C’est pourquoi avant de donner un point de vue sur la tenue de la comptabilité


selon les syscohada, nous avons pensé analyser le mode de présentation des quelques
documents de base couramment usités dans le monde des Affaires dans le point qui suit.

3.1.2. Analyse des documents comptable


Par rapport à la tenue des documents comptable, nous avons fait une comparaison
du point de vue forme et fond
C’est ainsi, il nous a fallu comparer premièrement les documents à partir de sa
présentation classique.
a. Le Journal

 Présentation du journal

Montant
Date Imp Libellés
Débit Crédit

1 2 3 4
5

Commentaire :
49

Le document a cinq colonnes n’existe pas à l’hôtel Maniema, seul au niveau de la


caisse où il désigne le livre de caisse qui n’est pas aussi correctement utilisé. Le livre de
caisse est un journal financier qui n’enregistre que les données transaction financière, jamais
les mouvements des biens et services effectués. Il est tenu par le caissier-comptable de l’hôtel
qui effectue les opérations d’entrée et sortie de fonds.

En principe ce document est tenu pour enregistrer tous les mouvements ou


opérations effectués par l’entité au cours de la période de douze mois (exercice comptable) de
façon chronologique, c’est-à-dire le jour au jour au respect des dates. Il est clôturé
journellement. Cas du livre de caisse ou de la fiche de stock.

b. Le grand livre.

Celui-ci étant définit comme un ensemble des comptes ouverts dans une entité ou
entreprise, regroupe tous les comptes opérationnels au sein de l’organisation.

Il se présente de la manière suivante :

 Grand-livre

D 31 stocks Mses C D 40 Fsseur C C


D 41 Client

D 57 Caisse C D 671 Intérêt C D 776 Gain de C


charge

Par rapport à ce document de grande importance, vu l’absence du journal qui


devrait reproduire toutes les opérations effectuées à partir desquelles on doit identifier les
comptes débités et ceux crédités avec leur valeur ; le grand livre n’est pas tenu à l’hôtel
Maniema de Kindu.

Cependant, au cours de notre séjour d’investigation, nous avons constaté que le


comptable tient un registre où il note les différents manuels de certaines opérations selon le
cas dans un ordre dispersé qu’il appelle « cahier de mouvement »
50

 Pour les achats fournitures (savons, insecticide, déodorant et autres produits


fournitures
 Pour les paiements de clients (cahier recouvrement.

Ce qui prête à confusion entre le journal et le grand livre auxiliaire.

L’absence de ce document renforce d’avantage la non applicabilité de la comptabilité selon le


syscohada à l’hôtel Maniema.

c. La balance

Elle se présente de la manière suivante :

 Modèle de la balance

Mouvement Soldes
Intitulé des comptes
Débit Crédit Débit Crédit

L’avance des autres documents précédents ne permet pas à l’hôtel Maniema de


présenter la balance qui du reste n’existe pas.

d. Les états financiers

Les états financiers dont le bilan apparaît comme document principal, ne sont pas
établit par manque d’informations cohérentes et coordonnées. Il apparait donc que pour de
raisons de l’exigence fiscale que l’on établisse un bilan fictif à justifier au « fisc ».

L’analyse de la conformité sur la tenue des documents comptables à l’hôtel


Maniema selon le système comptable OHADA nous laisse voir le remarque cet hôtel
n’applique pas le système comptable OHADA.

Cela nous permet d’atteindre notre objectif celui d’analyser la conformité de la


tenue de la comptabilité selon le syscohada dans cet établissement de droit privé (Hôtel
Maniema la tenue des documents de référence selon les dispositions légal.

Ainsi, nous avons vérifié notre première hypothèse selon laquelle « l’hôtel
Maniema de Kindu applique syscohada » qui n’est pas confirmée, elle est alors infirmée.
51

3.2. Analyse de la régularité de la tenue de la comptabilité

Dans ce point, nous avons tenté de vérifier la régularité de la tenue de la


comptabilité à l’hôtel Maniema de Kindu pendant cette période de trois ans.

Notre analyse a consisté à :

 Constater la tenue régulière des documents comptables régalements établis par la


législation comptable tels que présentés au point précédent, notamment :
 Le journal
 Le grand livre
 La balance
 Les états financiers.

En effet, l’enregistrement au journal est subordonné à l’analyse préalable des


pièces justificatives et l’existence d’une liste des comptes.

Etant donné que l’hôtel Maniema est soumis au système classique vue sa taille, sa
comptabilité doit se tenir le jour au jour à partir des inscriptions au journal sur base des pièces
justificative disponible. En suite ses opérations sont reportées de manière périodique dans le
compte dont l’ensemble forme le grand livre, la balance et les états financiers sont établis à
partir des informations tirés du journal. Précise A.M. MBANGALA (2015, p.24)

Au regard de ce qui précède, nous avons constaté que l’absence du journal des
opérations effectuées justifie en premier lieu l’irrégularité dans la tenue de la comptabilité, en
suite pendant notre investigation, nous avons noté l’absence régulière du comptable qui vient
aussi la caisse et qui a la charge de suivi de la comptabilité. En outre, l’inexistence des
documents de base à savoir :

 Le manuel de procédure
 La liste de compte adapté à la taille de l’entreprise ; …

A cela s’ajoute la formation scientifique du comptable et du gérant qui sont


respectivement économiste et juriste auxquels les notions de comptabilité semblent échapper.

Après ces analyses, nous avons constaté que la comptabilité de l’hôtel Maniema
est une comptabilité irrégulière parce que :
52

 Elle n’est pas tenue dans le respect des normes comptables ;


 Les documents de base ne sont pas tenues et sont inexistants de façon générale ;
 Il n’y a pas analyse d’une législation comptable.

Avec cela, nous avons atteint notre deuxième objectif celui d’analyser la
régularité de la tenue de la comptabilité, et ainsi nous avons vérifié notre seconde hypothèse
selon laquelle, « la comptabilité de l’hôtel Maniema est régulière » qui n’est pas confirmée,
elle est infirmé.

3.3. Suggestions

Par rapport au constat selon lequel l’hôtel Maniema tient une comptabilité
irrégulière, non conforme aux dispositions du système comptable OHADA, il y a lieu de
suggérer ce qui suit :

1) Le responsable devra penser à former d’abord son personnel de tous les secteurs
administratifs, technique et financier pour produire les éléments nécessaire à la
gestion ;
2) Structurer le secteur financier et mettre en place un système comptable fondé sur
les bases de l’organisation comptable (organisation matérielle) fonctionnel.
3) Mettre en place un système de contrôle capable de permettre la surveillance,
l’exécution du travail comptable.
53

Conclusion
Au terme de notre étude intitulée « Rétrospective de l’Application du Syscohada à
l’hôtel Maniema de Kindu (2019-2021), nous avons circonscrit notre problématique autour
des deux questions suivants :

1. L’hôtel Maniema applique –t-il le SYSCOHADA ?


2. La comptabilité de l’hôtel Maniema est-elle régulière?

Para rapport à ces questions, nous avons émis des hypothèses telles que :

1. L’hôtel Maniema applique le SYSCOHADA ;


2. La comptabilité de l’hôtel Maniema est régulière durant notre période d’étude.

Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes fixés les objectifs ci-dessous :

a. Analyser la conformité de la comptabilité tenue à l’hôtel Maniema par rapport aux


normes et documents de référence ;
b. Analyser la régularité de la tenue de la comptabilité au sein de cette organisation

Cependant, pour atteindre ces objectifs et vérifier nos hypothèses, nous avons
utilisé les méthodes descriptive et analytique, qui ont été appuyées par les techniques
documentaires, l’interview-libre et l’analyse du contenu.

Après analyser, nous avons abouti aux principaux résultats suivants :

1. Après analyser de la conformité de la tenue de la comptabilité à l’hôtel Maniema selon


le syscohada, nous avons constaté que l’hôtel Maniema n’applique pas le système
comptable OHADA, car sa comptabilité est en dehors de normes du syscohada. Ce
résultat nous a permis d’atteindre notre 1 er objectif et de vérifier notre 1 ère hypothèse
qui est infirmée.
2. L’examen de la régularité de la tenue de la comptabilité donné le résultat tel que. La
comptabilité de l’hôtel Maniema est irrégulière, puisque non seulement parce que elle
ne se conforme pas aux normes, et que les documents comptables ne sont pas tenus
selon les normes de la comptabilité en vigueur, mais aussi et surtout qu’il n’y a pas
une organisation comptable et que les acteurs en présence ne sont pas toujours
permanent. Cela étant, nous avons atteint notre deuxième objectif.
Celui d’analyser la régularité de la tenue de la comptabilité c’est pourquoi nous avons
aussi vérifié notre deuxième hypothèse selon laquelle « la comptabilité de l’hôtel
54

Maniema est régulière durant notre période d’étude de 2019-2021 ». Qui est aussi
infirmée elle n’est pas confirmée.

Ainsi donc, avec ce résultat, nous disons que ce travail n’a nullement pas la
prétention d’avoir épuisé tous les aspects de la comptabilité OHADA, ce domaine étant très
vaste, nous accordons la chance à d’autres personnes d’aborder ces aspects pour nous
compléter
55

Bibliographie :
 Albarello L. (1999) Apprendre à chercher éd. de back Université, Bruxelles.
 ASENGO DJAMA (2018-2019) Etude de la performance du recouvrement à la
DGI/MMA, Mémoire inédit, ISC-KINDU, Kindu.
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 Boss journal, éd. Brabra, 1924
 COLASSE.B (2015), Comptabilité Générale, 9e éd. économica, Paris
 D’Haïnaut L. (1975), Concept et méthodologie de la statistique, éd. laba, Bruxelle.
 Durning G. (1995) les mémoires en formation, éd. ce Harmateur, Paris.
 ENSELME. (2007)
 FAYEL.A & All (2004) La comptabilité, éd Kool, Pariis.
 FEZA NGONGO (2017-2018) contrôle fiscal face à la mobilisation des recettes
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 IMIDI A. A. (2015), Cours de Système Comptable Comparé, cours inédit L1
Comptabilité, ISC-Kindu, Kindu
 LUKWEBO.M.B. et All, (2014) Système Comptable OHADA, éd. USB, T1,
BUKAVU
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Européen, Allemagne.
 MUSAILWA K.D. (2017) cours de Méthodologie de la recherche , Inédit, G2 ISC-
KINDU, Kindu
 NZUNZI A. M (2015) Manuel Pratique du Système Comptable OHADA, éd.
Bruyant, Bruxelles
 PATIOLLI. L. (1494) SUMMA DE ARITHMETICA, GEOMETRICA,
PROPORTIONALITA, éd. Olas venisia ; VENISE.
56

Webographie
www.larousse.fr
www.comptabilitégénérale.com
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57

Table des Matières


Dédicace…………………………………………………………………………………………..……i
Remerciement …………………………………………………………………………………………ii
Sigles et Abréviations …………………………………………………………………………………iii
0. Introduction................................................................................................................................1
0.1. Etat de la question......................................................................................................................1
0.2. Problématique.............................................................................................................................3
0.3. Hypothèses.................................................................................................................................3
0.4. Objectif.......................................................................................................................................4
0.5. Méthodologie sommaire.............................................................................................................4
0.6. Intérêt du sujet............................................................................................................................5
0.6. Délimitation du sujet.......................................................................................................................5
0.8. Subdivision du travail......................................................................................................................6
CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE..................................................................................................7
1.1. Carde conceptuel.............................................................................................................................7
1.1. 1. Rétrospective...............................................................................................................................7
1.1.2. Application...................................................................................................................................7
1.1.3. Système........................................................................................................................................7
1.1.4. Système comptable.......................................................................................................................8
1.1.5. Comptabilité.................................................................................................................................8
Historique.............................................................................................................................................10
1.1.6. Normes comptables....................................................................................................................11
1.1.7. Plan comptable...........................................................................................................................11
I.1.8. Cadre comptable.........................................................................................................................12
1.1.9. Livres comptables obligatoires...................................................................................................12
1.1.10. OHADA...................................................................................................................................13
1.1.11. Hôtel.........................................................................................................................................13
1.2. Finalité de la comptabilité.............................................................................................................15
1.2.1. Fournir un outil d’aide à la décision...........................................................................................15
1.2.2. Fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires..................................................................16
1.2.3. Mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler sa répartition..........................................16
1.2.4. Fournir une base pour le diagnostic économique et financier.....................................................16
1.2.5. Constituer un instrument de régularisation sociale.....................................................................17
1.2.6. Fournir une base fiable pour la synthèse de prévisions macro-économique................................17
1.3. Généralités sur le SYSCOHADA..................................................................................................17
58

1.3.1. brève historique..........................................................................................................................17


1.3.2. Objectifs du SYSCOHADA.......................................................................................................19
1.3.3. Caractéristique du Système Comptable OHADA......................................................................19
1.3.4. Actes Uniformes de l’OHADA...................................................................................................20
1.3.5. Principes comptables OHADA...................................................................................................25
1.3.6. Modalité d’enregistrement des opérations..................................................................................31
1.3.7. Cadre des comptes......................................................................................................................32
Chapitre deuxième : ASPECTS METHODOLOGIQUES...................................................................38
2.1. Présentation de l’hôtel...................................................................................................................38
2.1.1. Localisation................................................................................................................................38
2.1.2. Aperçu historique.......................................................................................................................38
2.1.3. Nature juridique..........................................................................................................................38
2.1.4. Structure et fonctionnement........................................................................................................39
Organigramme de l’hôtel Maniema Kindu...........................................................................................40
2.1.5. Ressource...................................................................................................................................41
2.2. L’échantillonnage..........................................................................................................................41
2.2.1. Population.............................................................................................................................42
2.2.2. Echantillon............................................................................................................................42
2.3. Méthodes et techniques............................................................................................................43
2.3.1. Méthodes..............................................................................................................................43
2.3.2. Techniques............................................................................................................................43
2.4. Difficultés rencontrées..............................................................................................................44
Chapitre III. ANALYSE DE LA TENUE DE LA COMPTABILITE.................................................45
3.1. Conformité de la tenue de la comptabilité................................................................................45
3.1.1. Etude comparative de la tenue de la comptabilité.................................................................45
Tableau I. Comparaison de l’existent sur la comptabilité à l’hôtel Maniema.......................................46
3.1.2. Analyse des documents comptable.......................................................................................48
3.2. Analyse de la régularité de la tenue de la comptabilité.............................................................51
3.3. Suggestions...............................................................................................................................52
Conclusion...........................................................................................................................................53
Bibliographie :......................................................................................................................................55
Webographie........................................................................................................................................56
Table des Matières……………………………………………………………………………………………………………………………57

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