Vous êtes sur la page 1sur 44

QUESTIONS D’ENTRETIEN D’EMBAUCHE FINANCE DE MARCHE

Qu’est-ce qu’un contrat à terme ? Quel est le prix à terme ?

Un contrat à terme est simplement un accord entre deux parties pour acheter ou
vendre un actif à une date ultérieure, pour un prix fixé à l’avance. L’investisseur a l’obligation
de procéder à l’échange à la date fixée.

Contrat Forward ?

Engagement Ferme à acheter ou vendre un actif financier à une date futur donnée
pour un prix convenu. Échangé sur les marchés OTC.

Exemple d’utilisation de Forward : Un trésorier Américain qui souhaite décaisser 1M€ dans 6
mois et qui souhaite se protéger, peut s’engager à acheter 1€ dans 6 mois à 1,3471 (ask). Donc
il prend une position longue sur un forward à 6 mois au taux de 1,3471.

Payoff Long = ST – K
Payoff Courte = K - ST

Contrat Futures ?

Accord entre 2 parties pour acheter ou vendre un actif donné à une date future fixée
pour un prix convenu. Échangés sur les marchés organisés.

Différence entre un contrat Forward et un contrat Futures ?

Les contrats Forward sont établis directement entre les deux parties, tandis que les
contrats Futures sont établis via un marché organisé, ils sont standardisés.
Calcul d’un prix Forward ?

- Prix Forward Simple : F0 = S0erT avec r, le taux d’intérêt sans risque.

- Prix Forward avec dividende : Si le sous-jacent paye des dividendes au taux q : F0 =

S0e(r – q)T
- Prix Forward sur devises : F0 = S0e(r – rf)T avec rf : taux sans risque Français et r : taux
sans risque américain.

Notion de cash n Carry

Achat du sous-jacent (court) et vente du future (terme)

Qu’est-ce qu’un taux Repo ? Un dividende ?

Taux Repo : appelé aussi taux refi par la BCE, c’est le taux de refinancement. C’est le principal
taux directeur des banques centrales permettant de réguler l’activité économique par l’apport
ou le retrait de liquidités.

Dividendes : Correspond à l’argent que l’actionnaire d’une société reçoit chaque année. Le
dividende est une partie des bénéfices reversée aux actionnaires.

Qu’est-ce que le ratio de Sharpe ? Le beta et l’Alpha d’un titre ?

Ratio de Sharpe : permet de mesurer la rentabilité d’un portefeuille en fonction du risque


pris. Le but de ce ratio étant à terme de pourvoir constituer le portefeuille possédant le plus
faible taux possible de risque, pour un rendement maximum, son application repose sur
plusieurs.

Ratio négatif : Portefeuille sous-performe


Ratio compris entre 0 et 1 : L’excédent de rendement par rapport au taux sans risque est plus
faible que le risque pris.
Ratio supérieur à 1 : Le portefeuille surperforme un placement sans risque et donc il génère
une plus forte rentabilité

Qu’est-ce que le Alpha et le Beta ?

Beta : Volatilité ou coefficient de sensibilité


Alpha : Outperformance du portefeuille, plus le alpha est grand, plus c’est mieux.

Produits Structurés ?

C’est un produit d’épargne, de placement dans lequel le rendement est lié à un actif
sous-jacent avec des conditions prédéfinies (échéance, date de coupon, niveau de protection
du capital). Il a 3 composantes principales, une obligation, un sous-jacent et une option liée
au sous-jacent.

Une obligation ?

Les obligations sont des titres de créances, émises généralement par les sociétés et les Etats
pour emprunter des fonds sur les marchés.

Une obligation convertible ?

C’est une obligation pouvant être convertie en action pendant certaines périodes à
une parité déterminée. Il s’agit d’une obligation contenant une option d’achat sur les actions
de la société émettrice.
Swap de Taux ?

Contrat bilatéral dans lequel les parties s’accordent pour échanger des flux d’intérêts
fixes contre des flux variables, en général dans la même devise. Lorsqu’une l’une des deux
parties s’engage dans un swap dit « payeur », elle s’engage à verser un taux d’intérêt fixe,
appelé « taux de swap ». Elle obtient, en échange, le versement périodique de taux variables,
indexés sur une référence telle que le LIBOR

Swaption ?

Swaption est la contraction des mots swap et option. Il s’agit d’une option négociée de
gré à gré sur un swap : elle donne le droit de contracter un call swaption ou un put swaption,
selon les conditions prévues dans le contrat optionnel.

Un Cap ?

Procure une assurance contre une hausse des taux au-delà d’un seuil spécifié appelé
taux plafond.

Un Floor ?

Contrat de taux d’intérêt qui moyennant le paiement d’une prime permet à son
acheteur de se couvrir ou de tirer profit d’une baisse des taux en deçà d’un certain niveau.

Un collar ?

Permet d’assurer une protection contre une variation de taux en dehors d’un intervalle
définit. Combinaison d’une position longue sur un cap et une position courte sur un floor.
Un Caplet ?

Contrat pouvant être assimilé à une option d’achat, négocié de gré à gré et donnant la
possibilité à son détenteur de percevoir un flux financier si le niveau du taux de référence
excède un seuil fixé à l’avance

Un Flooret ?

Contrat pouvant être assimilé à une option de vente, négocié de gré à gré, et donnant
la possibilité à son détenteur de percevoir un flux financier si le niveau du taux de référence
est en-deçà d’un seuil fixé à l’avance

Les Warrants ?

Valeurs mobilières qui offrent contre paiement d’une prime, le droit d’acheter ou de
vendre à un cours déterminé à l’avance un actif jusqu’à une date prévu dès l’origine.

Report ?

Le marché est en report quand le future est supérieur au Spot.

Déport ?

Le marché est en déport quand le future est inférieur au spot.


LES OPTIONS

Une option donne le droit et non l’obligation d’acheter ou de vendre une certaine quantité
d’actif sous-jacent à un prix et une date convenue à l’avance.

Option Vanille ?

C’est une option « commune » comme un call ou un put.

Un Call ?

Une option d’achat, donne le droit d’acheter un actif sous-jacent à un prix donné.
Long Call = max (ST – K ; 0) è option exercée si ST > K
Short Call = - max (ST – K ; 0) = min ( K – ST ; 0)

Un Put ?

Une option de vente, donne le droit de vendre un actif sous-jacent à un prix donné
Long Put = max (K – ST ; 0) è option exercée si K > ST
Short Put = min (ST – K ; 0)

Prime option ?

Valeur intrèsèque + valeur temps


Valeur intrèsèque : Différence entre le prix d’exercice et le cours du sous-jacent. Gain
immédiat en cas d’exercice de l’option.
Option asiatique ?

Contrat donnant droit à son détenteur de prendre comme référence le cours moyen d’un
sous-jacent, tout en ayant un prix d’exercice fixe.

Option Européenne ?

Option d’achat ou de vente ne pouvant être exercée qu’à sa date d’échéance.

Option Américaine ?

Option d’achat ou de vente pouvant être exercée à tout moment

Option Exotique ?

C’est un produit dérivé plus complexe que les options vanilles

Option Path-dependant ?

Options dont la valeur à l’échéance est fonction de la valeur prise par le sous-jacent au
cours de la vie de l’option, par opposition aux options vanille, dont la valeur de l’option à
échéance dépend uniquement de la valeur du sous-jacent à échéance.

Option Lookback ?

Une option lookback est une option dont la valeur sera fonction de la valeur minimum
ou maximum du prix du sous-jacent atteint pendant toute la durée de vie de l’option. Les
options lookback existent en deux variantes, avec un prix d’exercice fixe et avec un prix
d’exercice variable.
Option Barrière ?

Une option standard qui disparaît (knock-out) ou apparaît (knock-in) si le prix du sous-jacent
touche une certaine valeur définie.

Option Digitale

Une option qui confère à son acheteur une somme (A) fixe d’argent ou (M)unité du sous-
jacent si le cours du sous-jacent atteint ou franchit le prix d’exercice préalablement fixé.

Option Bermudéenne

Une option exerçable uniquement à certaines dates comprises entre ladate d’émission et la
date d’échéance.

L’Effet de Levier ?

L’effet levier défini en pourcentage permet d’apprécier la sensibilité d’une option ou


d’un warrant face à l’évolution des cours du sous-jacent. Il permet de renseigner l’investisseur
sur la performance potentielle du produit optionnel.
L’effet levier sur un Call est toujours positif. Il est négatif pour un Put

Modèle de Black & Scholes Merton

La formule de Black-Scholes permet de calculer la valeur théorique d'une option à partir des
cinq données suivantes :
• So la valeur actuelle de l'action sous-jacente
• T le temps qui reste à l'option avant son échéance (exprimé en années)
• K le prix d'exercice fixé par l'option
• r le taux d'intérêt sans risque
• s la volatilité du prix de l'action
Publié pour la première fois en 1973 sur la base des travaux réalisés par Paul Samuelson et
Robert Merton, le modèle de Black-Scholes établit une relation entre le prix implicite d’une
option européenne (ne pouvant être exercées qu’à échéance) et les variations de prix de son
actif sous-jacent.

Pour respecter les hypothèses du modèle de Black-Scholes, plusieurs conditions


techniques doivent être vérifiées : l’absence d’opportunité d’arbitrage, la possibilité
d’effectuer des ventes à découvert, ou encore l’absence de coût de transaction. L’ensemble
de ces conditions éloigne le modèle de la réalité des marchés financiers, et rend donc sa mise
en pratique risquée pour qui n’en connait pas les limites.

En ce qui concerne les limites du modèle :


La nécessité que les variations de l’actif sous-jacent suivent une distribution normale (loi de
Gauss) n’est pas vérifiée dans la réalité ; dans la pratique, les phénomènes de bulles ou de krachs
sont bien plus fréquents, et d’autres hypothèses comme l’absence de frais de courtage sont
encore plus facilement critiquables.

La formule du modèle Black-Scholes-Merton s’écrit comme suit :

L’équation C évalue le prix d’une option d’achat (call option) alors que l’équation P calcule le
prix d’une option de vente (put option). De plus, les variables d1 ainsi que d2 possèdent leur
propre formule dans ce modèle :
S = Prix actuel de l’action
X = Prix d’exercice de l’option
T = Temps restant avant l’expiration de l’option, en pourcentage d’une année
r = Taux d’intérêt sans risque
σ = volatilité implicite du prix de l’action, mesurée par un décima
Stratégies impliquant les options

Le Straddle

• L’achat d’un Straddle

Consiste en l’achat simultané d’un call et d’un put portant sur le même actif sous-jacent,
de même prix d’exercice (strike), et de même date d’échéance.
Le Straddle permet de parier sur une hausse ou une baisse du sous-jacent.
Si le cours de l’action est proche du prix d’exercice à la date d’échéance des options le Straddle
conduit à une perte.
On perçoit que plus le titre est volatile, plus l’achat d’un straddle peut s’avérer judicieux.

Achat d’un straddle strike 100 échéance 1 an, volatilité du sous-jacent 30%, taux d’intérêt sans
risque 5%.
• La vente d’un straddle

Consiste à une vente simultanée d’un call et d’un put portant sur le même actif sous-
jacent, de même strike et de même échéance.
La vente du straddle permet de parier contre une stagnation du sous-jacent, c’est une
stratégie dont le passage du temps peut être très rémunérateur.
Elle nécessite une stabilité du cours.
Donc moins le titre est volatile, plus la vente d’un straddle peut s’avérer appropriée.

Le Risk Reversal = Vol Call + Vol Put

L’écart de volatilité entre un call et un put de même Delta


Est une stratégie extrêmement simple à mettre en place et qu’elle était l’incarnation légitime
de la réplication d’une position longue (acheteuse) ou short (vendeuse) sur le sous-jacent.
Acheter un call de strike K et vendre un Put de même strike K è acheteur sur un contrat
future au prix K.
On a exactement le même payoff que sur le sous-jacent mais ce payoff est obtenu à l’échéance
comme un future (forward).
- On peut donc être "acheteur de future échéance T " en achetant un call de strike K
d'échéance T et en vendant un put de strike K et d'échéance T.
- On peut donc être "vendeur de future échéance T " en vendant un call de strike K
d'échéance T et en achetant un put de strike K et d'échéance T.

Le Strangle

Correspond à l’achat d’un call et d’un put de strike différents. Traditionnellement le


strikre du call est est au-dessus du strike du put.
L’investisseur parie cependant sur une variation plus importante du cours de l’action. Le profil
de gain d’un strangle dépend de la valeur séparant les deux prix d’exercice. Plus les prix
d’exercice sont éloignés, plus l’amplitude de la perte est faible et plus la variation du cours de
l’action devra être forte pour espérer un bénéfice.
La vente d’un strangle (vente du put et vente du call) si on estime qu’il y’aura peu de variations
du cours

Le call Spread (Bull Spread)

Le call spread appelé aussi écart haussier ou encore vertical spread est une stratégie simple
qui combine l'achat et la vente de deux options de même type, des calls, portant sur le même
sous-jacent, ayant même maturité, et qui ne diffèrent que par les prix d'exercice, les strikes.
L’intérêt majeur est qu’en achetant un call et en vendant un autre, le montant à débourser
est bien plus faible que l’achat sec, et dans l’éventualité ou le titre ne dépasse pas le niveau
K’, le gain est identique à celui qu’aurait procurer l’achat sec d’un call de strike.

Le Put Spread (Bear Spread)

Le put spread, appelé aussi écart baissier, est une stratégie qui combine L'achat D'option De
Vente - Achat De Put et La Vente D'option De Vente - Vente De Put, portant sur le même sous-
jacent, ayant même maturité, et qui ne diffèrent que par les prix d'exercice, les strikes.
L’intérêt majeur est qu’en achetant un put et en vendant un autre, le montant à débourser
est bien plus faible que l’achat sec, et dans l’éventualité où le titre ne descend pas en dessous
du niveau K’, le gain brut est identique à celui qu’aurait procurer l’achat sec d’un put de strike
K. On aurait alors, même performance pour un investissement (risque) bien moindre
=> gestion optimisée.

Le Calendar Spread : un arbitrage de volatilité implicite

On a vu que le calendar spread était une stratégie simple sur options, qui combine l'achat et
la vente d'options de même type, même sous jacent, même strike et qui ne diffèrent que de
l'échéance.
On a vu aussi que ce type de stratégie était un pari sur l’évolution du spot, plus ou moins loin
du strike selon que l’on était "long" (acheteur) ou "short" (vendeur) du calendar.

IRON CONDOR

L’iron condor est une stratégie qui nécessite une prise de position sur quatre options, deux
calls et deux puts, de strikes différents (4 strikes donc) mais de sous-jacent et de maturité
identique.
Soit 4 strikes différents S1, S2, S3 et S4 ; S1 étant le plus faible et S4 le plus élevé.
L’iron Condor consiste à :
• Achat un PUT de strike S1 (le plus faible) hors de la monnaie
• Vente PUT de Strike S2 hors de la monnaie
• Vente CALL de Strike S3 hors de la monnaie
• Achat CALL de strike S4 hors de la monnaie
Cette stratégie est assez proche de l’iron butterfly, mais elle se distingue par le fait que
les deux options vendues ont des strikes différents. La représentation graphique laisse alors
apparaître une « zone de gain maximum » en forme de plateau au lieu d’un pic (comme c’est
le cas de l’iron butterfly). L’iron condor est également assimilable à la vente d’un strangle dont
on limite le potentiel de perte par la prise de position à l’achat sur un call et un put. Il est
également possible de visualiser l’iron condor comme la combinaison d’un « bull put spread
» et d’un « bear call spread »

IRON BUTTERFLY

L’iron butterfly spread est une stratégie pour laquelle le potentiel de perte est limité
et l’espérance de gain (elle aussi limitée) repose sur un scénario de faible variation des cours
du sous-jacent. L’iron butterfly implique l’achat et la vente de quatre options, comme suit :
• Achat d’un PUT hors de la monnaie
• Vente d’un PUT à la monnaie (ou proche de la monnaie)
• Vente d’un CALL à la monnaie (de même strike que le PUT vendu)
• Achat d’un CALL hors de la monnaie
L’échéance et le sous-jacent sont identiques.
Le gain maximum est atteint lorsque les cours du sous-jacent finissent à l’échéance au niveau
du strike du PUT et du CALL vendus. A ce stade, toutes les options finissent sans valeur et le
trader conserve donc le montant des primes vendues moins le montant des primes achetées.
LA VOLATILITE

Volatilité : La volatilité est l’ampleur des variations du cours d’un actif financier. Elle sert de
paramètre de quantification du risque de rendement et de prix d’un actif financier. Lorsque la
volatilité est élevée, la possibilité de gain est plus importante, mais le risque de perte l’est
aussi.

Volatilité historique : quantité de variabilité du rendement d’un actif basée sur l’historique
des cours.

Volatilité implicite : utilisée uniquement sur les options. C’est la perception du marché
concernant le futur du sous-jacent. A savoir que la volatilité implicite a toujours tendance à
revenir vers sa moyenne.

Smile de volatilité : Afin de tenir compte des risques symétriques de certains actifs, les
marchés d’options s’adaptent et évaluent plus haute la volatilité implicite des options en
dehors de la monnaie de part et d’autre. Lorsqu’on représente graphiquement la volatilité en
fonction des prix d’exercice par exemple, elle forme une courbe en forme de parabole, de
« sourire ».
LES GRECS

Que sont les « greeks » ? Comment puis-je me Hedger ? Dans quel ordre ?

Les Greeks sont des outils de mesure pour calculer la performance d’un sous-jacent ou option

1- Le Delta

Le delta mesure la sensibilité du prix d’une option à une variation donnée du cours du
sous-jacent. C’est la dérivée de la prime (P) en fonction du prix du sous-jacent (S).

En effet, la prime d’un call (resp. put) est une fonction croissante (resp. décroissante) du prix
du sous-jacent. Autrement dit, plus le cours d’un actif sera élevé, plus la probabilité que
l’option attachée soit dans la monnaie sera grande. La prime d’un call étant une fonction
croissance, son delta (sa dérivée) est positif. Inversement, la prime d’un put étant une fonction
décroissante, son delta est négatif.

2- Le Gamma

La variation du delta par rapport au cours du sous-jacent. C’est la dérivée seconde de la


valeur du portefeuille par rapport au cours de l’actif. Représente l’accélération
Il indique si le prix de l’option évolue plus ou moins vite que le prix du sous-jacent. En résumé,
si le delta représente la vitesse, le gamma représente l’accélération. Un acheteur de call ou
de put sera long gamma. Inversement, un vendeur sera short gamma.
A savoir : Le gamma d’un portefeuille d’options est égal à la somme des gammas des options
qui le composent, c’est une fonction décroissante de la maturité.
3- Le Vega

Taux de variation de la valeur du portefeuille en fonction de la volatilité de l’actif sous-jacent.


Un acheteur de call ou de put sera long Véga. Inversement, un vendeur sera short Vega.

4- Thêta

Taux de variation de la valeur du portefeuille par rapport à la durée de vie de l’option. Le


thêta est le coût du temps (T) qui passe sur un portefeuille d’options. Ainsi, une position
longue (gamma positif) aura un thêta négatif. Thêta est généralement négatif car la valeir de
l’option baisse lorsqu’on se rapproche de l’échéance.

5- Rhô

Le rhô est le taux de variation de la valeur de la prime en fonction du taux d’intérêt sans
risque (r).

Se hedger c’est-à-dire couvrir sa position. Plusieurs étapes :

- On se Véga-hedge en vendant des actions pour réduire le risque de volatilité


- On se gamma-hedge, trouver une option sur le marché dans des proportions qui
permettent de compenser le gamma de la position originelle.
- On se delta hedge en prenant une position opposée sur le sous-jacent de quantité
delta afin de construire un portefeuille delta-neutre
- ON NE PEUT PAS SE THETA-HEDGE car on ne peut pas contrôler la notion de temps,
elle est toujours la même

Le delta d'une option varie en fonction de plusieurs paramètres et de plusieurs variables


(temps, le cours du sous-jacent de l'option, la volatilité, …). S'il est exact que pour de petites
variations du sous-jacent il correspond à un ratio de couverture, cette couverture en delta
n'est pas toujours efficace, en particulier pour des positions short gamma, vendeuses
d'options. Ces types de stratégies nécessitent en effet de vendre de plus en plus de sous-
jacents quand les cours baissent et d'en acheter de plus en plus lorsqu'ils montent. On est
toujours en retard lors de larges mouvements.

Pour avoir un delta le plus stable possible, il faut avoir un gamma neutre.

Tableau des lettres Grecques


LES SWAPS

Les swaps de taux

C’est un contrat de gré à gré qui permet d’échanger, sur la base d’un montant nominal,
les flux d’intérêts calculés sur un taux fixe contre les flux d’intérêts calculés sur un taux
variable. Les swaps de taux permettent de se couvrir contre le risque de taux mais peuvent
aussi être des instruments de spéculation pour le trader.
Une société anticipant une baisse des taux peut transformer un endettement à taux fixe en
un endettement à taux variable.

Qu’est-ce qu’un cross currency swap ?

C’est un swap de taux dans lequel les deux jambes sont libellées dans des devises
différentes. C’est un produit dérivé de taux, contrairement au swap de change (FX swap) qui
est un dérivé de change.

Qu’est-ce qu’un OIS (Overnight Indexed Swap) ?

C’est un swap de taux dans lequel la jambe variable est indexée sur le taux au jour le
jour (EONIA pour l’Euro) et les intérêts capitalisés sur la jambe variable. Généralement d’une
durée beaucoup plus courte que les swaps de taux dis «classiques».

Qu’est-ce qu’un Swaption ou option sur swap ?

C’est une option, donc un contrat donnant à l’acheteur, le droit, mais non l’obligation,
contre le paiement d’une prime, de mettre en place un swap avec le vendeur ayant des
caractéristiques définies lors de la signature du contrat.
Qu’est-ce qu’un CFD ?

« contract for difference » = “contrat sur différence ». Il repose sur un sous-jacent.


Ils sont cotés en continu, et les courtiers qui les crées suivent en permanence l’évolution de
leur sous-jacent et répliquent son évolution.

Que sont les warrants ?

Instrument financier émis par un établissement bancaire et non par des cocontractants
comme dans le cas d’une option. En revanche contrairement aux options, la vente à découvert
des warrants est impossible.
Rappel : une vente à découvert est la vente d’un actif financier qu’on ne possède pas dans le
but de le racheter moins cher dans le futur et ainsi faire des bénéfices.
LES OBLIGATIONS D’ETATS INDEXEES SUR L’INFLATION

Les obligations indexées sur l’inflation (OII) sont des titres conçus pour aider les
investisseurs à se protéger contre l’inflation. Essentiellement émis par des Etats, comme les
Etats-Unis et le Royaume-Uni, ces titres sont indexés sur l’inflation, si bien que le principal et
les d’intérêts varient en fonction du taux d’inflation. L’inflation peut considérablement éroder
le pouvoir d’achat des investisseurs, ce qui fait des obligations indexées sur l’inflation un
bouclier contre les effets de la hausse des prix. Les obligations indexées sur l’inflation peuvent
également offrir des avantages supplémentaires dans le contexte d’un portefeuille global.

Quel est l’impact de l’inflation sur un portefeuille d’investissement ?

L’inflation est un terme économique qui désigne la hausse générale des prix des biens
de consommation et des services. Avec l’augmentation des prix, chaque dollar épargné
permet d’acheter moins de biens et de services. En d’autres termes, les investisseurs perdent
du pouvoir d’achat sur leur dollar. Pour tenir compte des effets de l’inflation, les investisseurs
doivent prendre en considération le rendement « réel », autrement dit, corrigé de l’inflation.
Les investissements qui ciblent des rendements supérieurs au taux d’inflation peuvent
protéger voire augmenter le pouvoir d’achat futur des investisseurs.
L’inflation mondiale baisse depuis le début des années 1990. Au cours de la dernière décennie
au Royaume-Uni, l’indice des prix à la consommation s’est établi entre 2 et 3%, un niveau
globalement conforme à l’objectif d’inflation de la Banque d’Angleterre. Cependant, même
sur la base d’un taux relativement faible de 2,5%, un panier de biens et services qui coûtait
100 livres il y a dix ans coûterait aujourd’hui 128 livres. Au fil du temps, l’inflation érode donc
le pouvoir d’achat.
L’effet de l’inflation sur les performances des investissements peut se révéler tout
aussi destructeur. Imaginons un portefeuille d’actions hypothétique enregistrant un
rendement annuel de 4% pour un taux d’inflation de 2,5%. Le rendement réel de ce
portefeuille, à savoir le rendement moins le taux d’inflation, est de 1,5%. Dans ce cas, cet
investissement limiterait l’amélioration annuelle du pouvoir d’achat de l’investisseur à 1,5%.
Un investissement dans un fonds du marché monétaire, un compte épargne ou tout autre
placement en GBP offrant un rendement inférieur au taux d’inflation de 2,5% éroderait donc
le pouvoir d’achat. Dans ce cas, l’objectif le plus basique, à savoir le maintien de la qualité de
vie, ne serait même pas atteint.

Qu’est-ce qu’une obligation indexée sur l’inflation, ou oii ?

Les obligations indexées sur l’inflation sont conçues pour aider les investisseurs à se
protéger face à l’impact négatif de l’inflation en indexant contractuellement leur principal et
les intérêts à un instrument de mesure de l’inflation reconnu à l’échelle nationale, comme
l’indice des prix au détail au Royaume-Uni, l’indice harmonisé des prix à la consommation hors
tabac en Europe ou l’indice des prix à la consommation aux États-Unis.

Les premières obligations indexées sur l’inflation ont été émises par le Commonwealth
du Massachusetts en 1780, pendant la guerre d’indépendance. Bien plus tard, dans les années
1960, les pays émergents ont commencé à émettre des OII. Dans les années 1980, le
Royaume-Uni a été le premier grand pays développé à introduire des « linkers » sur le marché.
Plusieurs autres pays lui ont emboîté le pas, parmi lesquels l’Australie, le Canada, le Mexique
et la Suède. En janvier 1997, les États-Unis ont commencé à émettre des TIPS (Treasury
Inflation-Protected Securities), qui constituent aujourd’hui la composante la plus importante
du marché international des OII. A l’heure actuelle, les obligations indexées sur l’inflation sont
généralement vendues par les États dans le but de réduire leurs coûts d’emprunt et d’élargir
leur population d’investisseurs. Certaines sociétés ont également émis des obligations
indexées sur l’inflation pour les mêmes raisons, mais le montant total de ces émissions a été
relativement faible.

Comment fonctionnent les oii ?

Par le jeu du lien explicite entre une OII et un instrument de mesure de l’inflation
reconnu à l’échelle nationale, toute hausse des prix se traduit directement par une
augmentation du principal. Prenons l’exemple hypothétique d’un TIPS de 1.000 dollars à 20
ans offrant un coupon de 2,5% (1,25% sur une base semestrielle) pour un taux d’inflation de
4%. Le principal du TIPS va être corrigé à la hausse sur une base quotidienne afin de refléter
le taux d’inflation de 4%. A l’échéance, la valeur du principal sera de 2.208 dollars (soit une
augmentation annuelle de 4% calculée sur une base semestrielle). En outre, si le taux du
coupon reste fixe à 2,5%, la valeur en dollars de chaque versement d’intérêts va quant à elle
augmenter, dans la mesure où le coupon sera payé par rapport à la valeur du principal corrigée
de l’inflation. Le premier coupon semestriel de 1,25% payé sur un principal ajusté de l’inflation
de 1.020 dollars est de 12,75 dollars ; le dernier paiement d’intérêts semestriel s’élèvera à
27,60 dollars, soit 1,25% de 2.208 dollars.
Si le mécanisme de calcul des paiements peut varier en fonction des émetteurs, toutes
les OII sont conçues pour apporter aux investisseurs des performances contractuellement
indexées sur l’inflation, ce qui peut constituer un outil pour se protéger contre la hausse des
prix.
La couverture contre l’inflation offerte par les OII est précieuse car l’ensemble des
investisseurs et des consommateurs sont exposés à la hausse des prix ; ils doivent donc veiller
à protéger leur portefeuille contre ce phénomène. Dans la mesure où les classes d’actifs
traditionnelles telles que les actions et les obligations – qui ont tendance à occuper une place
prépondérante dans de nombreux portefeuilles – peuvent être négativement affectées par
des périodes d’inflation persistante, les OII, de par leur corrélation explicite à l’inflation,
représentent un moyen efficace d’exposer un portefeuille aux rendements réels.

Quels facteurs influent sur la performance et les risques des oii ?

Avec l’évolution de l’inflation et les paiements de coupon, le troisième moteur de la


performance totale des OII provient de la fluctuation des prix due aux variations des
rendements réels. Si l’obligation est conservée jusqu’à son échéance, la composante
correspondant à la variation du prix n’a plus d’effet. Toutefois, avant l’expiration du titre, la
valeur de marché de l’obligation navigue au-dessus ou au-dessous de sa valeur nominale.
A l’instar des obligations nominales, dont les prix réagissent aux variations des taux d’intérêt
nominaux, les prix des OII vont évoluer dans la direction inverse des rendements réels. Si une
économie subit une période de déflation – c’est-à-dire une baisse soutenue des prix – au cours
de la durée de vie d’une OII, le principal corrigé de l’inflation peut chuter au-dessous de sa
valeur nominale. Par conséquent, les paiements de coupon seront alors basés sur ce montant
corrigé de la déflation. Toutefois, de nombreux pays émetteurs d’OII, tels que les Etats-Unis,
l’Australie, la France et l’Allemagne, offrent des planchers de déflation à l’échéance : si la
déflation entraîne le montant du principal au-dessous du pair, l’investisseur récupérera
malgré tout sa valeur nominale à l’échéance. Donc, même si les coupons versés sont
déterminés sur la base d’un principal corrigé de l’inflation ou de la déflation, un investisseur
reçoit à l’échéance le montant le plus élevé entre le principal ajusté de l’inflation et la valeur
nominale initiale.
Comment la valeur relative des oii est-elle déterminée ?

Pour comparer les OII avec les obligations d’État nominales et déterminer leur valeur
relative, les investisseurs analysent la différence entre les rendements nominaux et les
rendements réels, appelée point mort d’inflation. Cette différence illustre les prévisions
d’inflation reflétées dans les cours de marché ; il s’agit du différentiel de taux auquel les
performantes attendues des OII et des obligations nominales sont égales. Si le taux d’inflation
réelle au cours du cycle de vie de l’obligation est plus élevé que le point mort d’inflation, les
investisseurs obtiendront un rendement supérieur en détenant des OII, tout en s’exposant à
un risque inflationniste moins élevé.
Si le taux d’inflation réelle est inférieur aux prévisions, l’obligation nominale de même
échéance apportera un rendement supérieur, assorti toutefois d’un risque inflationniste plus
élevé. Par exemple, si un Gilt britannique à 10 ans rapporte 2,5% et une obligation indexée
sur l’inflation britannique à 10 ans rapporte 0,25%, alors le point mort d’inflation sera situé à
2,25%. Si un investisseur estime que le taux d’inflation britannique se situera au-dessus de
2,25% sur les 10 prochaines années, alors l’obligation indexée sur l’inflation sera plus
intéressante.

Quels sont les risques ?

Comme pour les autres investissements, le prix des OII peut fluctuer et si les
rendements réels augmentent, la valeur de marché d’une OII baissera. Les rendements réels
peuvent augmenter en raison d’une hausse de l’inflation sans que les rendements nominaux
affichent une hausse similaire. Toutefois, si une OII est détenue jusqu’à son échéance, les
fluctuations de la valeur de marché seront sans effet et l’investisseur recevra la valeur
nominale. En théorie, cette dernière peut baisser en période de déflation. Dans la pratique,
cependant, la plupart des OII sont assorties d’un « plancher de déflation » afin de limiter ce
risque.
ACTUALITES FINANCIERES

C’est quoi le LIBOR ? EURIBOR ?

LIBOR: London InterBanking Offer Rate. C’est le taux auxquels les banques Londonienne se
prête de l’USD.

EURIBOR: European InterBanking Offer Rate. C’est le taux auxquels les banques Européennes
se prêtent de l’EURO.

L’EURIBOR 3 MOIS ? LE LIBOR 3 MOIS ?

Le cours du Pétrole Brent (référence Européenne) ?

Le cours du WTI (référence Américaine) ?

Spot Euro Dollars ?

Le CAC ?

Le taux 10 ans Français ?

Les taux directeur de la BCE ?

Les taux directeur de la FED ?

Président de la FED ? de la BCE ?


Citez plusieurs indices
- FTSE 100 : 100 plus grosses valeurs à Londres
- DAX 30 : 30 valeurs les plus importantes en Allemagne
- S&P 500 : 500 plus grosses valeurs au États-Unis sur le NYSE
- Dow Jones : 30 valeurs principales aux USA sur le NYSE (secteur industriel)
- Dow Jones Euro Stoxx 50 : 50 plus fortes capitalisations boursières de la zone euro
- Nasdaq : Toutes les valeurs technologiques
- Nikkei 225 : 225 valeurs au Japon
- AEX : Amsterdam
- SBF 80 : 80 plus fortes capitalisations après le CAC 40
- SBF 120 : CAC 40 + SBF 80

• Quelle est l’influence d’une baisse des taux directeur sur le marché equity ?

Les investisseurs n’auront aussi aucun intérêt à placer leur épargne. Les investisseurs
préféreront donc investir directement sur les marchés actions. Ce transfert de liquidités des
placements à court terme vers les actions se traduit automatiquement par une augmentation
des cours. Une offre stable mais une envolée de la demande. Mais ce n’est pas la seule raison
qui pousse le cours des actions à s’accroître. En effet, une hausse de la consommation et des
investissements des entreprises vont mécaniquement améliorer les perspectives de
croissance des sociétés. Les cours d’une action étant liés à la croissance à venir, les cours
augmenteront donc.
• Que pensez-vous de l’économie actuelle ? De son évolution à court terme ?
• Que pensez-vous de l’OPEP ?
• Quelles sont les différentes crises de marché financier que vous connaissez ? Quelles
en étaient les raisons ?
• Vous avez 1 million d’euros. Qu’en faites-vous ?
• Dans les accords de Bâle III, combien une banque doit-elle détenir en fond propre ?-
Exigence minimale de fonds propres réglementaires (Tier 1 et Tier 2) en regard des
risques pondérés reste inchangée et égale à 8 %. (ratio de McDonough*). Le tier 1
étant le « noyau dur » des fonds propres (contient entre autre le capital social et les
résultats mis en réserve) et le tier 2 étant le tier 1 + des fonds de garantie ou encore
des provisions.
– Augmentation du ratio de fonds propres durs, ratio Core Tier One, à 4,5% + un matelas de
sécurité de 2,5% soit 7%.
PRODUITS STRUCTURES

Quelles sont les grandes familles de produits structurés ?

Protection du capital

Les produits à capital garanti sont des structures où le remboursement du capital à


maturité est garanti (hormis le risque émetteur) tout en donnant une certaine exposition à la
performance du sous-jacent.

Optimisation de performance

Les produits à optimisation de performance sont des produits où le remboursement


du capital à maturité n’est pas garanti, où la participation à la performance positive est limitée,
mais où la participation à la performance négative peut être entière.
L’objectif est alors d’obtenir un rendement plus élevé.

Participation

Les produits à participation sont des produits où le remboursement du capital à


maturité est peu garanti, où la participation à la performance positive est généralement
incluse.

Levier

Les produits à levier sont des produits où le remboursement du capital à maturité n’est pas
garanti, et où la participation à la performance du sous-jacent peut être supérieure à 1.
Pouvez-vous expliquer le fonctionnement d’un Barrier Reverse Convertible ?

Le payoff d’un Barrier Reverse Convertible s’écrit :


Sous jacent + Short Put Down and In
Il existe 3 cas à maturité :
– Barrière non franchie : Capital intacte + coupons
⁃ Barrière franchie : Put Down and In activé
Si le cours de l’actif sous-jacent remonte au-dessus de la barrière à maturité : Capital intacte
+ coupons
– Si le cours de l’actif sous-jacent ne remonte pas au-dessus de la barrière à maturité : Capital
tronqué du pourcentage de chute du sous-jacent + coupons

Savez-vous ce qu’est une barrière européenne ?

Barrière européenne = « observation in fine » ou « observation à maturité ».


On observe le niveau du sous-jacent pour déclarer si un évènement de barrière a eu lieu
uniquement le dernier jour.

Une barrière américaine ?

Barrière américaine = « observation en continu ».


On observe tous les jours le niveau du sous- jacent pour déclarer si un évènement de barrière
a eu lieu.
En plus : Observation au close = « observation discrète ». On observe tous les jours à la clôture
le niveau du sous-jacent pour déclarer si un évènement de barrière a eu lieu.

Laquelle des deux est la plus risquée pour un investisseur ? Barrière américaine

Qu’est-ce qu’un termsheet ?

De manière générale, un term sheet est un document court synthétisant les principaux termes
d’un contrat : sous-jacent, nominale, maturité, taux appliqués …
Un code ISIN ?

Le code ISIN est le code d’identification d’une valeur boursière car une société peut avoir
plusieurs valeurs placées sur différents marchés.
Ce code ISIN comporte 12 caractères dont les 2 premières lettres correspondent à la
nationalité de l’entreprise.

Savez-vous ce qu’est une option quanto ?

Option quanto est un produit dérivé dont le payoff est payé dans une devise particulière mais
dont les sous-jacents sont issus d’un marché étranger, donc libellés dans une autre devise,
avec un taux de change à maturité fixé à l’avance, permettant aux investisseurs de limiter leur
exposition au risque de change.
La plupart du temps, ce taux de change est fixé à 1:1.
Exemple : un call à la monnaie sur Apple, en quanto euros. Si Apple termine en hausse de $10,
l’investisseur recevra 10€.
Inverse d’une Option Composite qui, elle, laisse l’investisseur exposé à l’évolution du taux de
change à maturité.

Quelle différence entre une cotation clean et dirty sur le marché secondaire ?

Pour compliquer le tout, il existe deux méthodes de présentation du prix de cotation


en pour-cent. L’une d’entre elles donne le prix d’un produit structuré en y incluant les intérêts
accumulés jusque-là. Cette méthode est connue sous le nom de «dirty pricing».
Dans la seconde le coupon n’est pas intégré dans le prix du produit structuré, mais traité
séparément, comme pour les obligations. Cette manière de déterminer le prix est appelée «
clean pricing».

Phoenix Autocall
Obligation zero coupon + option digitale + short put down and in
• Tant que le sous-jacent est au-dessus d’un certain niveau A : l’investisseur perçoit
uncoupon.
• Si le sous-jacent est au-dessus d’un certain niveau B, alors le produit
estautomatiquement rappelé: l’investisseur perçoit son coupon, mais le produit
s’arrête.
Enfin, si le sous-jacent est en-dessous d’un certain niveau C, l’investisseur risque alors d’être
exposé à terme à la performance négative du sous-jacent.

Barrière Coupon : Si garantir le coupon, à la fin de période il faut mettre une Barrière Coupon
à 0%. Ce qui augmente le coût du produit structuré, et donc diminue le niveau de coupon.

Autocall Trigger : Si on veut s’assurer que le produit arrive à maturité, il faut placer la barrière
autocall à un niveau infiniment positif. L’impact sur le coût du produit est alors incertain. En
effet cela augmente les chances de l’investisseur de percevoir des coupons jusqu’à maturité
mais cela l’expose plus au franchissement de la barrière de protection, et donc cela augmente
son risque d’entamer son capital.

Effet mémoire : Le vendeur du produit peut proposer une caractéristique « Effet mémoire »
à l’investisseur, cela permettra alors à l’investisseur de percevoir un coupon raté (dû au
franchissement à la baisse de la barrière coupon) au prochain trimestre si le sous-jacent
franchi la barrière à la hausse.

Single ou Worst of : Augmentation du nombre de sous-jacents présents dans le produit..


C’estalors la plus mauvaise performance des trois sous-jacent que l’on retiendra (worst of)
pour déterminer le franchissement des barrières.

Autres produits : Athéna, certificat bonus, certificat outperformance, certificat airbag …

Donnez la définition du Contango

Contango correspond à une situation où le prix comptant d’une valeur, qu’il s’agisse d’une
action ou d’une matière première, est inférieur à son prix futur. Techniquement, cela signifie
qu’il y a une prime au propriétaire d’un stock.
Donnez la définition du Backwardation

Backwardation est, à l’inverse, la situation où le prix comptant est inférieur au prix futur.
VBA

Que veut dire Option Explicit ? Option Base 1 ?

Option Explicit : Cela veut dire « déclarer toutes les variables dans le code du module » pour
que le code soit plus propre et qu’on puisse détecter certaines erreurs plus facilement.

Option Base 1 : spécifie la limite inférieur de la dimension des tableaux à 1 et non pas 0.

• Comment tracer un graphique ? Imprimer ?

Tracer un graphique : il faut tout d’abord définir des valeurs pour ce graphique dans les
colonnes d’un fichier Excel. Sélectionner ces valeurs puis utiliser la fonction « ActiveChart
». Imprimer : « print »

• Comment fait-on une structure ?

1. Créer le début de la structure avec la procédure «Private Structure» ou «Public


Structure »
2. Ajouter des éléments dans le corps de la structure. Une structure doit obligatoirement
avoir un élément à l’intérieur où chaque élément doit être déclaré et spécifié avec un
chemin d’accès

• Qu’est qu’un module de classe ?

Une classe permet de définir les propriétés, les méthodes et les événements propres à un
domaine.
En VB, le code correspondant est stocké dans un module d’un type particulier, le module de
classe (extension .cls).
• Quelle est la différence entre une procédure (sub) et une fonction ?

Procédure : forme d’instruction dont l’exécution dépend de paramètres mais qui ne


retourne rien
Fonction : forme d’instruction composée dont l’exécution dépend de paramètres

Comment faire une boucle « while » ?

On traduit la boucle « while » par le « tant que… ». En d’autres termes, tant qu’on a une
certaine condition, on exécute une certaine instruction. Si la condition n’est pas plus
respectée, on arrête la boucle.

Comment faire une boucle « For » ?

On traduit la boucle « for » par « pour de …à… ». En d’autres termes, tant qu’on a une
certaine condition, on exécute une certaine instruction pour chaque terme jusqu’au dernier.
GESTION DE D’ACTIFS

Gestion alternative : Contrairement à la gestion traditionnelle, elle est décorrélée des marchés
financiers et vise un objectif de performance « absolue », et non relative à un benchmark. L’investisseur
n’est donc plus exposé à l’orientation du marché, mais directement à la performance du gérant du fonds.
Ce dernier a pour but d’exploiter l’inefficience des marchés pour améliorer les performances de son
portefeuille, grâce à des stratégies d’arbitrages mais également à un éventail de produits financiers plus
importants qu’en gestion traditionnelle. Un fonds alternatif pourra ainsi utiliser tous types de produits
dérivés à effet de levier mais également la vente à découvert.

Gestion classique : Regroupe les types de gestion « benchmarkés », c’est à dire visant à investir dans un
type d’actif financier défini et à comparer la performance du fond à un actif de référence tel qu’un indice.
L’orientation du marché de référence jouera donc un rôle prépondérant dans de tels fonds, qu’ils soient
gérés de manière « passive » ou indicielle, ou bien de manière « active » à travers des stratégies de stock
picking par exemple.

• Qu’est-ce qu’un Hedge Fund ?

Le terme Hedge Funds correspond aux fonds spéculatifs. Ils sont un des piliers de la gestion
alternative, tout comme le private equity et l’investissement immobilier. Leurs stratégies
d’investissement reposent sur des prises de risques élevées et donc des espérances de gain
élevées.

• Qu’est-ce que la gestion coussin ? Un CPPI ? Un OBPI ?

Gestion coussin : une gestion où on minimise le risque sans remettre en cause le niveau de la
protection. Le « coussin » est évalué par la différence entre la valeur initiale du produit et la
valeur actuelle minimum nécessaire pour offrir la garantie en capital à échéance.
CPPI : Constant Proportion Portfolio Insurance. Technique de gestion dynamique qui permet
d’assurer une garantie minimale à l’échéance à l’investisseur. Le gérant ajuste de façon
régulière et dynamique l’exposition aux actifs risqués

Avantages :
– Le niveau d’indexation peut dépasser 100% en cas de performance immédiate du sous-
jacent risqué, et générer un meilleur rendement global pour le fonds
Inconvénients :
– Risque de monétarisation (le niveau d’exposition à l’actif risqué devient nul) si le sous-jacent
risqué sous- performe dès le lancement du fonds

OBPI: Option Based Portfolio Insurance. Le point commun avec la méthode CPPI est que l’on
base la « sûreté » du montage sur l’acquisition d’obligations. Le gérant achète, à l’origine du
montage, la quantité d’obligations nécessaires pour avoir la garantie de retrouver le capital
originel en ne tenant compte que de ces obligations. Ensuite, avec la liquidité dégagée
nommée « coussin » (ce qui n’a pas été investi en obligations) le gérant va, à l’instar de la
méthode CPPI, acheter des actifs risqués. La différence entre les deux méthodes réside dans
le fait que, dans le cas présent, le gérant va acheter des options, en essayant d’anticiper des
hausses et des baisses de valeur de coupons. Dans le cadre de notre site, les options sont des
droits d’acheter ou de vendre des actions du CAC40. Ainsi si le CAC40 monte, le droit d’acheter
des actions CAC40gagne de la valeur !

• Qu’est-ce qu’un tracker ?

Un tracker est un fonds indiciel coté, qui est un type de fonds de placement en valeurs
mobilières reproduisant un indice boursier (un « fonds indiciel »), un actif ou tout simplement
une stratégie et négociable en bourse.
• Citez-moi différents types d’OPCVM et d’instruments à effet de levier.

SICAV : Société d’Investissement à Capital Variable. Elle gère un portefeuille de valeurs


mobilières et qui émet des actions au fur et à mesure des demandes de souscriptions.
L’acheteur d’actions de la SICAV devient donc actionnaire de celle-ci avec les droits qui y sont
attachés (droit de vote, droit aux dividendes…)

FCP : Fonds Communs de Placement. C’est une copropriété de valeurs mobilières qui émet
des parts. En achetant des parts, l’investisseur devient membre d’une copropriété de valeurs
mobilières mais ne dispose d’aucuns des droits liés à la qualité d’actionnaire. La gestion du
FCP est assurée par une société commerciale dite « société de gestion » qui agit dans l’intérêt
des porteurs de parts ou actionnaires.
Instruments à effet de levier :
• CFD : contract for the difference.
• Forex : marché des devises
• Options

Avez-vous déjà pris position sur des actions ? Si oui laquelle ou lesquelles ? Pourquoi ?

Ici l’objectif est clairement de montrer que vos choix sont logiques et que vous connaissez la
gestion active. Vous devez pouvoir expliquer que vous avez pris une position (réelle ou fictive)
sur une certaine entreprise car par exemple elle annonce un nouveau produit qui est
révolutionnaire, que vous allez shorter parce que les résultats sont en constantes baisses etc…
L’objectif ici est d’argumenter. Le mieux étant de fournir une fiche détaillée avant l’entretien
de vos prises de position (réelles ou fictives) à votre recruteur pour qu’il jauge de vos
compétences en gestion active.
D’autres Questions à apprendre

CDS ?

Pricing d’un CDS ?

Lemme Ito ?

Un Athéna ?

Cotation au certain ? à l’incertain ?

Brainteaser ?

Monte carlo ?

Mouvement Browniens ?

Autocall ?

Delta d’un call à la monnaie ?

3 méthodes de Pricing ?

Vous aimerez peut-être aussi