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Anatomie - physiologie
I - LA CELLUE
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Site II : 10, Rue Moulay Driss, Apt n°2, Hassan, Rabat / Tél-Fax : 05 37 20 76 30
U.F 4Sciences biologiques- S. n° 1- Anatomie physiologie, Filière Infirmières Polyvalents(es) 1ère année
Institut Privé Mariam de Formation Paramédicale de Rabat : IMAFOP 3
I.Généralités- définition :
Tous les êtres vivants sont constitués d'éléments microscopiques appelés cellules.
1. moyens d'étude :
2. taille de la cellule :
3. forme de la cellule :
- ronde.
- ovoïde
- allongée.
4. structure de la cellule :
Toutes les cellules ont un certain nombre de propriétés et de structures communes dont :
- elle est dotée d'une perméabilité spécifique. Ce seront les échanges entre la cellule et le
milieu extérieur.
b. le cytoplasme : Constitué par des organites :
Le noyau :
a. les protides :
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Se composent de :
- carbone.
- hydrogène.
- oxygène.
- azote.
Leur combinaison forme des polypeptides et la combinaison de ces polypeptides forme les
protéines.
b. les lipides :
- carbone.
- hydrogène.
- oxygène.
c. les glucides :
- carbone.
- hydrogène.
- oxygène.
a. la nutrition :
b. le métabolisme :
C'est l'ensemble de modifications chimiques qui ont lieu dans l'organisme destinées à
subvenir à ses besoins en énergie, à la formation, à l'entretien et à l'élaboration de
certaines substances.
2. la respiration :
La mitose conduit à deux cellules filles génétiquement identiques à la cellule mère c'est à
dire que chacune des cellules filles contient le même nombre de chromosomes que la
cellule mère (2n).
2. La méiose :
II - LES TISSUS
I/Introduction/ définition :
Un tissu est un ensemble de cellules de même aspect et de même fonction. Les tissus sont le niveau
d'organisation intermédiaire entre les cellules et les organes.
Épithélial.
Conjonctif.
Musculaire.
Nerveux.
A ces 4 grandes familles de tissus, il faut ajouter les populations cellulaires libres et migratrices (hématies,
lymphocytes, mastocytes, etc..........) et les cellules de la lignée germinale.
Exemple : tégument (ou peau) formé de tissu épithélial (épiderme) et de tissu conjonctif (derme)
associés toujours innervé.
2. Les tissus conjonctifs: très variés. Selon l'importance relative de ses constituants, on distingue
plusieurs variétés de conjonctifs.
Fonctions :
B/Tissu conjonctif :
Les conjonctifs lâches très répandus (tissu conjonctif sous-cutané, tissu conjonctif entre les organes,
etc.....), vascularisés et innervés.
Les rôles des tissus conjonctifs lâches sont multiples (emballage, soutien, réactions inflammatoires,
phénomènes immunitaires, cicatrisation, etc..).
Les conjonctifs denses comprenant :
Les conjonctifs fibreux denses riches en fibres de collagène, Les fibres de collagène de ces tissus
sont non orientées (derme de la peau, capsule des reins), ou orientées (ligaments, tendons,
aponévroses)
Les tissus élastiques (dans paroi des artères de gros calibre) à prédominance de fibres élastiques.
Le tissu réticulaire, constituant une charpente fibreuse (fibres de collagène) dans des organes
comme le foie, la rate, etc...
Les tissus adipeux constitués de cellule (adipocytes) chargés en lipides, richement vascularisés et
innervés.
Le tissu cartilagineux, ni vascularisé ni innervé, constitués de cellule (chondrocytes).
le tissu osseux, vascularisé et innervé, constitué de plusieurs types cellulaires (ostéoblastes,
ostéocytes, ...).
III- LA PEAU
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A/ Définir la peau :
La peau est un organe qui recouvre toute l’étendue de la surface du corps et constitue son enveloppe de
revêtement. La surface totale chez l’adulte est de 1,70 m² et pèse 2 kg. L’épaisseur de la peau est 0.5 à 2
mm ; La plus fine est les paupières, la plus épaisse est la plante des pieds et les articulations.
Elle recouvre la surface extérieure de l’organisme et se transforme en muqueuse en
tapissant les orifices naturels. (Narines, bouche, vagin, anus.
La peau et ces structures complémentaires que sont les poils, cheveux, ongles et glandes, constituent le
système tégumentaire ou phanère.
B/Décrire les éléments constitutifs de la peau :
1. L’épiderme :
Un épiderme de revêtement, la partie la + superficielle, et composé de 4 couches de cellules :
Les keratinocytes: elles se superposent et se transforment pour aboutir à la couche cornée.
Les mélanocytes qui fabriquent la mélanine.
Les cellules de Langerhans : les cellules de la défense contre les infections. dans le sang ces
mêmes cellules s’appellent les macrophages.
2. Le derme :
Tissu nourricier de la peau grâce aux vaisseaux sanguins sous-jacents à l’épiderme.
3. L’hypoderme : C’est un tissu graisseux et aussi un tissu conjonctif.
Son rôle :
Energétique par la mobilisation des graisses de réserves.
Protection mécanique qui sert d’amortisseur entre le derme et les os.
Régulateur thermique car la graisse est isolante.
4. Les annexes :
l’ongle : les glandes sudorales eccrines : fabriquent la sueur.
- rôle : la régulation thermique
les glandes sudorales apocrines : Son rôle : l’odeur corporelle.
les glandes sébacées : Elles secrètent le sébum qui est chargée de lubrifier le poil et éviter le
desséchement de la peau. Le sébum contient des substances toxiques pour les bactéries.
les poils et les cheveux.
L’ongle : indispensable à la sensibilité tactile fine et a prendre des objets fins.
C-Faire le schéma annoté de la coupe longitudinale de la peau :
Le périoste, qui est une membrane conjonctive présente chez l'adulte comme chez l'enfant, permet la
croissance osseuse en épaisseur et d'autre part la fabrication des cals en cas de fracture.
G/Identifier sur un squelette les différentes parties du crâne de la face, de la colonne vertébrale ou
rachis, de la cage thoracique, des membres :
V - ARTHROLOGIE (Articulation)
Définition : En anatomie, une articulation est la jonction entre deux os. L’arthrologie est la partie de
l’anatomie qui traite les articulations.
1/Types d’articulation (classification):
On distingue quatre types d’articulation : les synostoses, les synarthroses, les amphiarthroses et les
diarthroses.
a-Articulations osseuses ou synostoses:
Il s'agit là des d'articulations où le périoste de deux os sont en continuité, ou des articulations où les os se
sont fusionnés. Ces articulations présentent une mobilité nulle.
Ex. : Les différentes vertèbres du sacrum ou du coccyx.
Les pièces osseuses d'une suture sont unies par du tissu fibreux formant un ligament sutural. Avec l’âge,
elles ont tendance à s’ossifier. La plupart des éléments constitutifs du crâne sont articulés par des sutures.
C'est le type d'articulation le plus connu, caractérisé par une grande mobilité. L'articulation est maintenue
solidement par des ligaments délimitant une cavité, la capsule articulaire. Pour éviter l'usure des extrémités
osseuses en contact, ces dernières sont recouvertes d'un cartilage articulaire. Les mouvements sont facilités
par la présence d'une substance visqueuse et lubrifiante, appelée synovie, produite par la membrane
synoviale qui tapisse la face interne de la capsule articulaire. D’autre part, des pièces complémentaires
peuvent exister au sein de la cavité, les ménisques articulaires.
2/Mobilité articulaire (physiologie des articulations):
Les articulations et les muscles permettent un certain nombre de mouvement qui s’effectue dans des
plans différents.
a- Mouvement de flexion – extension :
La flexion rapproche 2 segments, pour la flexion c'est l'inverse.
b- Mouvement d'abduction – adduction :
L'abduction : écarte le membre de l'axe médian.
L'adduction : mouvement de latéralité externe.
c- Rotation :
S'effectue par la diaphyse de l'os.
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Rotation interne : rotation du segment du membre en dedans vers l'axe médian du corps.
Rotation externe : mouvement inverse
4. Mouvement de prono-supination :
Pronation : pouce en dedans.
Supination : mouvement inverse.
4/Pathologie :
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Arthrose.
Arthrite.
Hyperlaxie.
5/ Les accidents des articulations :
L'entorse: il y a gonflement et les mouvements sont possibles mais douloureux. C'est un étirement ou
une déchirure du ligament.
La luxation: l'articulation est déboîtée; les surfaces articulaires ne sont plus en contact et les ligaments
sont arrachés.
6/ Hygiène des articulations :
Des exercices physiques permettent de conserver leur mobilité. Une bonne hygiène alimentaire, évitant le
surpoids et l'accumulation des déchets prévient l'apparition de rhumatismes.
VI – MYOLOGIE : muscles
I/Définition :
Les muscles sont une forme contractile des tissus,caractérisé par sa capacité à se contracter, généralement
en réponse à une stimulation venant du système nerveux. La contraction musculaire permet de mouvoir des
parties du corps, ou de mouvoir des substances à l'intérieur du corps.
II/Définition d’un muscle rouge :
Le muscle squelettique, est un organe strié à contraction volontaire qui présente une forme assez simple,
avec à ses extrémités un ou plusieurs tendons, et entre les tendons une partie qui constitue le corps charnu
du muscle
III/Schéma annoté de la coupe d'un muscle strié :
2- Schémas annotés :
* Appareil digestif
* Topographie abdominale
3- Physiologie de la digestion
* Phénomènes mécaniques de la digestion
* Phénomènes chimiques de la digestion
* Fonctions du foie
* Foncions du pancréas
ANATOMIE - PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL DIGESTIF
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1- Définition et description :
L’appareil digestif est formé de trois composantes:
La cavité buccale (les dents, langue, .. ) à laquelle sont associés le pharynx et les glandes salivaires.
Le tube digestif "proprement dit" formé de l’œsophage, de l’estomac, du duodénum, de l’intestin grêle,
du gros intestin et du rectum.
Les glandes annexes du tube digestif c’est-à-dire essentiellement le foie, le pancréas et la vésicule
biliaire.
2 - Schémas annotés :
Schémas annotés de l’Appareil digestif
a) Topographie abdominale
3- Physiologie de la digestion
I / Généralités :
La digestion débute dés l'instant où les aliments pénètrent dans la cavité buccale. Ils vont donc subir des
transformations progressives qui ont pour but de les réduire en substance absorbables et utilisables (les
nutriments). Ces transformations sont de deux ordres:
Mécaniques par une action de broyage et de brassage.
Chimique par l'utilisation des enzymes digestives.
b - Temps pharyngien :
Caractérisé par la fermeture des voies aériennes et abaissement de l'épiglotte (au niveau du pharynx)).
c-Temps œsophagien :
C'est le temps qui permet la progression du bol alimentaire par des mouvements péristaltiques.
e-Temps intestinal :
Le chyme gastrique acide est éjecté, à travers le pylore dans le duodénum. Là, le chyme est mélangé avec
les sécrétions duodénales, pancréatiques et biliaires.
f-Temps biliaire :
b) La bile, est sécrétée par le foie, puis collectée et concentrée dans la vésicule biliaire. Elle
est excrétée dans le duodénum et permettent la digestion et l'absorption des lipides.
c) Le foie a une action glycogénique. Il va stocker les glucides de l'alimentation sous forme
de glycogène et les libérer dans l'organisme selon les besoins du moment.
d) La sécrétion de suc pancréatique (riche en enzymes) est déclenchée par l'arrivée du
chyme.
g - Temps colique :
Il concerne le gros intestin. C'est le lieu où se passe le transit intestinal qui correspond à la progression des
alients depuis leur absorption jusqu'à leur expulsion de l'organisme.
La dégradation chimique des aliments est assurée par des enzymes qui sont déversées tout au long du tube digestif
par les glandes digestives
ACTION de la SALIVE
Elle assure le maintien de l'humidité buccale et la dilution des aliments
Elle contient de l'alpha-amylase (ou ptyaline), enzyme qui hydrolyse l'amidon
amidon + eau -----------------> dextrines + maltose = action de l’amylase
ACTION DES SÉCRÉTIONS GASTRIQUES
Le suc gastrique est essentiellement sécrété au niveau du fundus
Il contient:
de l'acide chlorhydrique (HCl)
des enzymes
du mucus
HCl active le pepsinogène :
pepsinogène (précurseur inactif) --------------------> pepsine (enzyme active)
La pepsine est une protéase :
protéine + eau ------------------> polypeptides = action d’enzyme
Elles constituent la portion sup des voies respiratoires et sont le siège de l’olfaction (paroi supérieure).
Bronches
Les bronches font partie du système respiratoire.
Les bronches sont impliquées dans le passage de l’air (inspiré ou expiré) entre l’extérieur et l’intérieur des
poumons. Elles se ramifient à partir de la trachée en plusieurs bronches et bronchioles (du diamètre le
plus grand vers le plus petit). Tout au bout se trouvent les alvéoles pulmonaires, lieu des échanges gazeux.
Anatomiquement, les bronches sont des conduits fibro-cartilagineux tapissés de muscles et d’un épithélium
qui sécrète le mucus bronchique. Le diamètre est d’environ 1 centimètre. La ramification des bronches est
hiérarchisée :
les bronches principales qui partent de la trachée sont au nombre de deux, chacune allant vers un
poumon ;
les bronches lobaires qui vont vers les lobes pulmonaires ;
les bronches segmentaires ;
les bronchioles.
Poumons
Les poumons appartiennent au système respiratoire.
Chez l’homme, les poumons sont au nombre de deux, un gauche et un droit, reliés aux voies aériennes
supérieures par la trachée. Le poumon droit est séparé en trois lobes (supérieur, moyen et inférieur), alors
que le poumon gauche ne possède que deux lobes (supérieur et inférieur). Il est aussi plus petit, laissant de
la place au cœur.
Les deux poumons ont pour rôle de réaliser les échanges gazeux entre le corps humain et l’air ambiant.
Ces échanges ont lieu au niveau des alvéoles, où le sang est alors enrichi en oxygène et appauvri en
dioxyde de carbone.
Le sang riche en dioxyde de carbone est apporté par l’artère pulmonaire directement depuis le ventricule
droit du cœur. Pour assurer l’oxygénation des tissus pulmonaires, des artères bronchiques apportent du
sang riche en oxygène.
L’inspiration est assurée par les muscles intercostaux et le diaphragme. La dépression en résultant produit
un appel d’air qui rempli les poumons.
L’expiration est un phénomène passif, consécutif au relâchement musculaire, même s’il est possible de
forcer l’expiration grâce aux muscles abdominaux et intercostaux.
Plèvres
En anatomie, la plèvre est une séreuse délimitant un espace virtuel (c'est-à-dire vide dans les situations
normales) situé entre les poumons en dedans et la paroi thoracique en dehors.
On distingue la plèvre pariétale, située contre la paroi thoracique, de la plèvre viscérale, accolée aux
poumons. Les deux cavités pleurales (droite et gauche) ne sont pas reliées entre elles.
Les feuillets des deux plèvres se rejoignent par différents sinus pleuraux.
Comme toutes séreuses, les plèvres ont un rôle pour diminuer les frottements occasionnés par les
mouvements (respiratoire en l'occurrence). Elles sont tapissées par un épithélium secrétant en petite
quantité un liquide lubrifiant : liquide pleural
Trachée
En anatomie, la trachée est un organe de l'appareil respiratoire permettant de conduire l'air.
La trachée est le conduit élastique fibro-cartilagineux reliant le larynx aux bronches. Elle permet, lors de la
respiration, de conduire l'air depuis le larynx vers les bronches pendant l'inspiration, et inversement
pendant l'expiration.
La trachée peut être le siège de pathologies à retentissement respiratoire aigu, le plus souvent du fait d'un
traumatisme ou de la présence d'un corps étranger. Elle peut être aussi le siège de pathologie congénitale,
infectieuse, inflammatoire (trachéite) ou cancéreuse.
Larynx
Le larynx appartient au système respiratoire.
Le larynx est un conduit ostéo-cartilagineux qui se divise en trois parties :
le vestibule (larynx supérieur ou sus-glottique) ;
le larynx glottique (moyen) ;
le larynx sous-glottique (inférieur).
Le larynx est un organe situé dans la gorge, intermédiaire entre le pharynx et la trachée. Son rôle prioritaire
est d’assurer le passage de l’air vers les poumons lors de l’inspiration, ou vers l’extérieur lors de
l’expiration.
Le larynx a aussi un rôle important dans la phonation. Il contient les cordes vocales et des muscles
modifient l’ouverture de la lumière du larynx pour moduler les sons produits.
3 - Physiologie de la respiration:
Les poumons sont ventilés de par les mouvements thoraciques lors de l'inspiration et de l'expiration, qui
constituent un cycle respiratoire. En même temps, les alvéoles reçoivent du sang pompé par le cœur droit.
Au repos, 4 litres d'air et 5 litres de sang traversent les poumons par minute. Lors d'un effort, ces quantités
peuvent varier de manière importante (jusqu'à 160 litres d'air et 30 litres de sang par minute). Ces apports
permettent aux alvéoles de remplir leur rôle d'échanges gazeux, à travers de fines membranes qui séparent
les alvéoles des capillaires sanguins.
Le sang se recharge en dioxygène dans les poumons, au niveau des alvéoles pulmonaires.
Le coeur est logé dans la partie antérieure et médiane du thorax. De chaque côté, la région du coeur est
délimitée par les poumons, au-dessus par la trachée et les gros vaisseaux. A sa base il repose sur le
diaphragme.
Le système lymphatique est formé par la lymphe, qui est un liquide au même titre que le plasma
sanguin, et des vaisseaux chargés de son transport, les vaisseaux lymphatiques. Il contient également un
certain nombre d'organes annexes comme la rate, le thymus, les amygdales, les végétations adénoïdes et les
ganglions lymphatiques. La moelle osseuse fait aussi partie intégrante du système immunitaire, car c'est
elle qui produit des lymphocytes (globules blancs). Ces derniers détectent les cellules et les substances
étrangères, les microbes et les cellules cancéreuses.
La lymphe circule ensuite vers le cœur où elle rejoint la circulation sanguine par le canal thoracique et se
jette dans la veine sous-clavière gauche.
A la différence du réseau sanguin, le système lymphatique ne comporte pas d'organe assurant le rôle de
pompe. La circulation résulte des mouvements du corps, des contractions des muscles, des contractions des
fibres lisses des parois des vaisseaux lymphatiques, et le fait que les plus gros vaisseaux possèdent des
valvules pour empêcher le reflux. Si les mouvements du corps ou l'activité physique s'intensifient, la
lymphe circulera plus rapidement : il circule approximativement 100 ml de lymphe par heure dans le canal
thoracique d'un homme au repos alors que durant un exercice, ce flux peut être 10 à 30 fois plus élevé. Au
contraire, l'immobilité prolongée entrave le drainage de la lymphe.
Les métastases de certains cancers peuvent se diffuser dans le corps par la lymphe.
2- Physiologie du cœur et des vaisseaux
2 – 1 /Physiologie du cœur :
Le sang "bleu" appauvri en oxygène arrive dans l'oreillette droite (OD) par la veine cave supérieure
(ramenant le sang de la partie supérieure du corps) et par la veine cave inférieure (ramenant le sang de la
partie inférieure du corps). De l'oreillette droite, le sang passe à travers la valve tricuspide vers le ventricule
droit (VD).
Lorsque le ventricule se contracte, il éjecte le sang vers l'artère pulmonaire. La valve pulmonaire située
entre le ventricule droit et l'artère pulmonaire, s'ouvre pour laisser passer le sang puis se referme empêchant
le retour du sang vers le ventricule droit. L'artère pulmonaire permet au sang d'atteindre les poumons ou
celui -ci va être oxygéné. A la sortie des poumons, le sang oxygéné "rouge" rejoint l'oreillette gauche par
les quatre veines pulmonaires. Le sang accumulé dans l'oreillette gauche (OG) va remplir le ventricule
gauche (VG) à travers la valve mitrale. Le ventricule gauche éjecte le sang à haute pression (tension
artérielle) à travers la valve aortique dans l'aorte. Une fois fermée la valve aortique empêche le retour du
sang vers le ventricule. L'aorte (tuyau de sortie du coeur) est le vaisseau principal du corps qui va se diviser
en différentes branches qui vont apporter le sang "rouge" oxygéné aux différentes parties du corps (tête,
bras, abdomen, jambes..). Normalement, le sang "bleu"et le sang "rouge" ne se mélangent pas.
La vasomotricité se manifeste soit par une vasoconstriction (diminution du diamètre des vaisseaux), soit
par une vasodilatation (augmentation du diamètre des vaisseaux). La vasoconstriction s'associe à une
réduction de la circulation sanguine ; la vasodilatation, à l'inverse, entraîne une augmentation du flux
sanguin. Ces phénomènes intéressent essentiellement les artères, plus précisément celles de moyen et
surtout de petit calibre (artérioles).
La vasomotricité permet d'assurer de façon continue l'équilibre interne de l'organisme. Dans la régulation
de la pression artérielle, la vasoconstriction permet de faire remonter une pression trop basse, tandis que
la vasodilatation atténue un excès de pression. En ce qui concerne la régulation de la température du
corps (thermorégulation), la vasoconstriction des vaisseaux cutanés empêche les pertes de chaleur par la
peau, qui devient pâle et froide, alors que la vasodilatation les accroît, la peau devenant rouge et chaude.
Au cours de l'effort physique, il se produit une vasodilatation dans les muscles mis en action et une
vasoconstriction dans les secteurs inutiles à l'effort.
2 - 3 / Rôle de la lymphe
Si ce système de drainage se bouche, le liquide interstitiel va s'accumuler dans les tissus situés en amont de
la zone obstruée ce qui va conduire à la formation d'un œdème. L'image ci-dessous montre un cas extrême
où les ganglions de l'aine droite (g. aortique latéral, g. iliaque externe et g. inguinal profond) sont
totalement bouchés. L'œdème qui en résulte porte le nom d'éléphantiasis.
3 - Le sang :
3 - 1 / Introduction (Définition):
Le sang est un tissu fluide circulant dans les vaisseaux. Bien qu'à l'œil nu le sang, fraîchement prélevé,
paraisse totalement liquide il est en fait composé de cellules qui flottent dans une substance liquide jaune :
le plasma.
Le volume sanguin total est d'environ 5 litres chez l'adulte et 250 ml chez le nouveau-né.
L'Hématologie étudie la physiologie et la pathologie du sang.
Sa composition est la suivante :
45% de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes.
55% de plasma (partie liquide du sang).
3 - 2 / Composition :
a. Plasma : En très grande partie constitué d'eau (92%) le plasma contient:
Des électrolytes et des sels minéraux (Na, K, Ca ...), des enzymes, des hormones, des nutriments (glucides, lipides),
des protides…..
b. Les éléments figures :
Les éléments figurés du sang sont de trois types. On distingue :
a- Globules rouges:
La durée de vie moyenne des globules rouges est de 120 jours.
b-Globules blancs:
La fonction principale des globules blancs est de protéger l’organisme contre les agressions de l'extérieur
(bactériologiques, chimiques, immunologiques..).
c. Plaquettes sanguines :
Elles participent de manière importante à l’hémostase qui aboutit à l’arrêt des hémorragies. Leur durée de vie est
d'environ une semaine.
c. Le sérum :
C’est la partie du plasma qui reste liquide après coagulation.
3 - 3 / La coagulation sanguine (description simplifiée)
Ensemble des mécanismes physiologiques qui assurent l’arrêt des saignements en cas de rupture de la paroi
vasculaire.
A l’état normal le sang reste fluide à l’intérieur des vaisseaux mais au contact de l’air, le sang va coaguler avec
formation d’un caillot en une dizaine de minutes.
3 - 4 / Groupes sanguins :
Règles de transfusion :
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Les groupes sanguins des donneurs doivent être compatibles avec ceux des receveurs, surtout lors de la transfusion
de globules rouges.
Ainsi les AB+ sont receveurs universels, et les O- sont donneurs universels de globules rouges.
Le système Rh, se superpose au système ABO. 85 % des sujets sont porteurs d’un autre antigène, appelé D.
Ces sujets sont dits Rh positifs (Rh+).
Les sujets ne possédant pas cet antigène sont dits (Rh-).
Dans les cas d’extrême urgence cependant, et si on est en dehors du milieu hospitalier, on doit se contenter
d’une transfusion respectant les groupes.
Ce sont des éléments qu’on retrouve dans la Moelle osseuse et dans les organes lymphoïdes (amygdales,
ganglions lymphatiques, rate, appendice vermiculaire et le thymus) : organes du système immunitaire
o Amygdales : situées dans la cavité buccale, les amygdales servent à détruire la plus grande partie
des microbes envahisseurs qui entrent par l'air ou les aliments.
o Ganglions lymphatiques : situés dans tout le corps le long des vaisseaux lymphatiques, les
ganglions filtrent la lymphe et en éliminent les microbes envahisseurs.
o Moelle osseuse : site de maturation des lymphocytes B.
o Rate : située sur le côté gauche du corps humain, la rate est un siège de prolifération des
lymphocytes. C'est le plus gros des organes lymphoïdes.
o Thymus : situé dans le bas du cou, le thymus est le site de maturation des lymphocytes T. Surtout
actif pendant l'enfance, le thymus s'atrophie avec l'âge.
X - L’APPAREIL URINAIRE
1. Décrire sommairement les différents organes de l'appareil urinaire :
On peut considérer le système urinaire comme une succession d'organes rétro- et sous- péritonéaux qui
sont : les deux reins, les deux uretères, la vessie, l'urètre.
L'appareil urinaire comporte :
Deux reins.
Deux uretères.
La vessie.
L’urètre.
Le néphron est l'unité structurale et fonctionnelle du rein, visible qu'au microscope. La majeure partie du
néphron se trouve dans le cortex rénal. Il se compose : corpuscule de Malpighi, tube contourné proximal,
anse de Henlé, tube contourné distal.
* Ajustement tubulaire :
une fois que l'urine aura parcourue le néphron, elle va finir sa modification et donner l'urine définitive.
Elle va alors pouvoir passer dans les uretères, la vessie et être évacuée par l'urètre au moment de la miction
5. Citer les différents constituants de l'urine :
Constituée en majeure partie d'eau (environ 96%), elle est plus ou moins concentrée en déchets (environ
4%).
Fraîchement émise est claire, d'une couleur allant du jaune pâle au jaune intense.
Son nom vient d'une molécule issue de la dégradation des protéines: l'urée. Celle-ci est en partie
responsable de la couleur jaunâtre de l'urine.
XI - LE SYSTEME NERVEUX
1) La cellule nerveuse
a) Définir la cellule nerveuse :
Nous en possédons près de quinze milliards à notre naissance, dont neuf milliards pour le seul cerveau.
Un neurone détruit n'est jamais remplacé. Il s'agit donc d'un tissu précieux dont les altérations sont toujours
graves.
La cellule nerveuse est formée par une partie principale, le corps de la cellule, duquel sont issus des
prolongements.
b) Faire le schéma annoté du neurone :
Les neurones ont pour rôle de faire circuler les informations entre l'environnement et l'organisme, ou au
sein de l'organisme.
Un neurone est une cellule excitable, c'est-à-dire qu’un stimulus peut entraîner la formation dans la cellule
d’un signal bioélectrique ou influx nerveux, qui pourra être transmis à d’autres neurones ou à d’autres
tissus pour les activer (des muscles, des glandes sécrétrices…).
Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des nerfs, du cerveau, de la
moelle épinière, etc. Il coordonne les mouvements musculaires, contrôle le fonctionnement des organes,
véhicule les informations sensorielles et motrices vers les effecteurs.
a. Le système nerveux central est profondément situé dans des cavités osseuses (boîte crânienne et canal
vertébral) et entouré de membranes appelées méninges (la dure mère, la pie-mère, l’arachnoïde). . Cette
partie, comprend deux segments:
On y trouve, comme dans l'encéphale, une substance blanche et une substance grise.
C'est une tige cylindrique de 40 cm de long et de 1 cm de diamètre. La moelle est de couleur blanchâtre.
Elle fait suite au bulbe, son origine se situe entre l'occipital et l'atlas
Ces structures contiennent des faisceaux de fibres nerveuses qui s'étendent jusqu'aux extrémités du corps,
innervant même la peau de la pointe des orteils.
La moelle épinière est aussi le centre d'intégration des réflexes. Tout le long de la moelle épinière se
trouvent des nerfs rachidiens. Chaque nerf comprend une partie motrice et une partie sensitive. L'influx
arrive donc à la moelle par les neurones de la branche sensitive du nerf rachidien. Ces neurones font
synapse avec un interneurone situé dans la substance grise de la moelle. Cet interneurone renvoie l'influx
vers un neurone moteur qui quitte la moelle par la branche motrice du nerf rachidien pour se diriger vers un
effecteur.
Si l’un des trois organes vitaux subit une lésion, les deux autres ne tardent pas à présenter des troubles
graves.
Citer les nerfs crâniens :
L'Homme possède 12 paires de nerfs périphériques dont les deux premiers prennent leur origine dans le
cerveau et les autres dans le tronc cérébral. On les appelle les nerfs crâniens.
Trois sont sensoriels, cinq sont moteurs et les quatre autres ont à la fois une fonction sensorielle et motrice,
et sont dits mixtes.
Les quatre premiers nerfs sont le nerf olfactif (1er), innervant la muqueuse nasale et intervenant
dans l'odorat, le nerf optique (2e) innervant la rétine et intervenant dans la vision, le nerf moteur
L'appareil génital féminin regroupe un ensemble d'organes situés dans la cavité pelvienne :
Les ovaires, les trompes de Fallope, l'utérus et le vagin (organes génitaux internes).
L'appareil génital féminin assure la reproduction : production des gamètes féminins ou ovules, accueil et
acheminement des gamètes masculins ou spermatozoïdes, fécondation de l'ovule, transit et implantation de
l'oeuf fécondé, développement de l'embryon puis du foetus pendant la grossesse et expulsion de ce dernier
lors de l'accouchement.
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En dehors de la grossesse, de la puberté à la ménopause, les organes génitaux sont soumis à des
modifications cycliques rythmées par le cycle génital de la femme. Ces phénomènes sont sous contrôle
neuro-hormonal, hypothalamo-hypophysaire et ovarien.
II/Anatomie :
L'appareil génital féminin est constitué par :
a- Les ovaires :
Les ovaires sont deux petits organes pairs ovoïdes aplatis en forme d'amande, de 4cm de long sur 1,5cm
d'épaisseur, situés latéralement à gauche et à droite dans la cavité pelvienne.
Ils assurent deux fonctions essentielles : la production d'ovocytes matures (ovules), fonction assimilée à
une fonction exocrine, et la sécrétion d'hormones stéroïdes (oestrogènes et progestérone), fonction
endocrine.
b- Les trompes de Fallope :
Constituées de 2 canaux d'une longueur de 10 cm et dont une extrémité s'ouvre sur un pavillon permettant
de recueillir les ovules libérés par les ovaires vers le 14e jour du cycle menstruel. L'autre extrémité
débouche dans la cavité utérine.
c-L'utérus :
Organe creux dans lequel, pendant la grossesse, se développe l'embryon qui deviendra le fœtus à partir du
troisième mois, le nouveau-né à la naissance et enfin le nourrisson. A sa partie la plus basse, l'utérus
s'ouvre dans le vagin par l'intermédiaire du col. L'utérus est formé par un muscle épais et massif mais
cependant petit. Il possède la taille d'une petite poire creuse recouverte à l'intérieur par l'endomètre. Les
cellules de cet endomètre sont destinées à desquamer (tomber) à la fin du cycle menstruel : la menstruation.
d-Le vagin : constitué, chez la femme adulte par un conduit dont la longueur varie habituellement de 7,5
cm à 12,5 cm. Son ouverture extérieure est protégée des deux côtés par deux invaginations (replis de la
peau) de la vulve, comprenant les grandes lèvres à l'extérieur et les petites lèvres à l’intérieur (organes
génitaux externes).
e - La vulve, qui constitue l'extrémité inférieure de l'appareil génital féminin. Chez la femme (à la
différence de l'homme), l'appareil génital et l'appareil urinaire débouchent par deux orifices différents
situés non loin l'un de l'autre, sous les lèvres.
III/ Physiologie:
-Il entoure l’ovaire de ses nombreuses franges mobiles, l’enserre plus ou moins au moment de l’ovulation
et récupère l’ovule pendu.
- la captation de l’ovule par la trompe est facilitée par l’existence d’un courant séreux d’origine péritonéale
guidant l’ovule vers l’ouverture du pavillon ( ostium abdominal) ; cette sérosité retourne ensuite vers la
cavité péritonéale par les fentes lymphatiques de la muqueuse tubaire.
-C’est à son niveau que se réalise la fécondation, c. à. d. la pénétration dans l’ovule de l’un des
spermatozoïdes émis lors de l’éjaculation, l’ovule fécondé prend le nom d’œuf zygote.
se fait grâce aux mouvements des flagelles des spermatozoïdes, mais aussi grâce au péristaltisme de la
paroi tubaire ; de plus , le liquide tubaire assure la survie et l’achèvement de la capacitation des
spermatozoïdes( l’acquisition de leur pouvoir fécondant).
4) La trompe de Fallope assure aussi le transit tubaire de l’œuf ou zygote en met tant en jeu
plusieurs facteurs specifiques
b) L’utérus est un muscle creux qui permet la nidation et la gestation jusqu’ à la fin de la grossesse.
C’est un organe destiné à contenir l’œuf fécondé pendant son développement, et l’expulser quand il arrive
à terme
Autrement dit, c’est un organe dans lequel se développent l’embryon, puis le fœtus avec ses annexes
Avant la puberté et après la ménopause, l’endomètre est réduit à une seule couche mince atrophique
comportant quelques glandes éparses qui ont tendance à s’enkyster après la ménopause.
c. Ovulation : Elle a lieu au 14ème jour du cycle. C'est l'éjection de l'ovule dans la cavité pelvienne.
II/les testicules :
1/ Description :
Les deux testicules, comme les ovaires chez la femme, sont des glandes sexuelles, logés dans les bourses,
dont le revêtement cutané est le scrotum.
2/ Physiologie fonction endocrine du testicule :
Le testicule sécrète la principale hormone mâle: la testostérone. Le développement et le fonctionnement
du testicule sont sous le contrôle de l'hormone hypophysaire, elle même contrôlée par l'hormone
hypothalamique. Les hormones hypophysaires sont appelées gonadostimulines et on distingue F.S.H. et
L.H. l'hormone hypothalamique c'est la L.H.R.H.
* L'hypophyse : La glande hypophysaire est une glande endocrine de petite taille, pesant moins de 1 g, et
est appendue à l'hypothalamus.
Elle produit des hormones qui gèrent une large gamme de fonctions corporelles.
* La thyroïde : est la plus volumineuse des glandes endocrines (sécrétant des hormones).
Elle est située à la face antérieure du cou, elle est superficielle
* Les parathyroïdes :
Les glandes parathyroïdes sont en général au nombre de quatre. Leur siège est également variable. Il existe
en général deux parathyroïdes supérieures et deux inférieures.
Ce sont de petites lentilles.
* Les surrénales :
Il y a deux glandes surrénales, situées chacune au dessus d'un rein. Elles sont formées de deux glandes,
associées anatomiquement, mais dont l'origine et la fonction sont différentes : lorsqu'on coupe
transversalement une glande surrénale, on voit à la périphérie une zone jaunâtre assez ferme, le cortex
surrénalien, ou "cortico-surrénale "et une zone centrale rougeâtre, très vascularisée: la "médullo-surrénale
".
2) Citer les principales hormones secrétées par les glandes suivantes et leurs
principales actions physiologiques :
* La thyroïde : Elle sécrète :
La T3.
La T4.
La calcitonine
* Les parathyroïdes :
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La parathormone sécrétée par les parathyroïdes élève le taux de calcium dans le sang.
La calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde abaisse le taux de calcium.
* L'anté- hypophyse :
Hormone de croissance (GH) : agit sur la croissance du squelette.
Prolactine : entretient la lactation.
Hormone folliculo-stimulante (FSH) : entraîne la maturation des spermatozoïdes.
Hormone lutéinisante (LH) : favorise la synthèse de la testosterone, les oestrogènes et la progestérone.
Thyréostimuline (TSH).
Hormone adrénocorticotrope (ACTH) : stimule la sécrétion de cortisone.
*La post – hypophyse :
Ocytocine : elle agit au cours de l'accouchement en déclenchant la contraction utérine. Elle permet
également l'éjection du lait lors de l'allaitement.
Et vasopressine (L'hormone antidiurétique ADH) : a une activité antidiurétique et de rétention d'eau.
* La corticosurrénale :
Synthétise principalement des minéralocorticoïdes, à savoir l'aldostérone : hormone réglant les variations
du sodium et du potassium au niveau rénal, et par la même occasion la tension artérielle
Aussi des glucocorticoïdes, à savoir le cortisol (dont l’action anti-inflammatoire est importante).
Et des gonadocorticoïdes, les stéroïdes sexuels (androgènes chez l’homme, œstrogènes chez la femme).
* La médulo – surrénale :
Elle sécrète l’adrénaline, qui interviennent dans les états d’urgence (stress) et maintiennent
l’homéostasie
Chaque oeil est abrité dans une orbite : c'est une cavité creusée dans le squelette de la face.
L’œil, ou globe oculaire, est une structure sphérique d’environ 2,5 cm de diamètre.
La paroi du globe oculaire est composée de trois couches de tissus :
➨ La couche périphérique est une enveloppe protectrice appelée couche scléro-cornéenne,
constituée de deux éléments :
La sclérotique (ou sclère), de couleur blanche, recouvre environ les cinq sixièmes de la
surface de l’œil.
En avant, la couche périphérique est constituée de la cornée.
➨ La couche moyenne est appelée uvée, elle aussi est divisée en deux éléments :
La choroïde en arrière, riche en vaisseaux et nourricière, est appliquée contre la
sclérotique.
L’iris, en avant, est un petit disque pigmenté, contenant du tissu musculaire dans son
épaisseur, percé en son centre d’un orifice de diamètre variable, la pupille.C'est un
diaphragme.
➨ La couche la plus profonde de la paroi oculaire est la rétine.
Elle tapisse toute l’uvée, mais n’est sensible à la lumière que dans sa partie postérieure.
L’œil est composé de structures annexes, qui ont pour principal but de protéger et de préserver l'oeil. Les
principales structures annexes de l'oeil sont :
Le sourcil, qui protège l'oeil de la lumière et des gouttes de sueur pouvant couler sur le front;
Les paupières qui protègent et lubrifient l'oeil par des clignements réflexes;
Au fond de l’œil, une petite tache se trouve sur la rétine : c’est la tache jaune, qui représente la zone
d’acuité visuelle maximale de l’œil.
Il existe un autre petit disque sur la rétine, situé légèrement en dedans de la macula (du côté du nez),
correspondant à la naissance du nerf optique. Cette papille optique est dépourvue de photorécepteurs.
Les voies optiques permettant la transmission des impressions lumineuses rétiniennes aux centres
corticaux de la vision.
E - Expliquer le fonctionnement optique de l'œil :
Chaque oeil est relié à un nerf optique. Le nerf optique, né des neurones de la rétine, s'éloigne du globe
oculaire et se termine au niveau d'une structure en forme de X, le chiasma optique, où se croisent une
partie des fibres de chacun des deux nerfs.
Après le nerf optique et le chiasma, la voie se continue par la bandelette optique, passe par différents
centres nerveux, et se termine sur le lobe occipital (postérieur) de l'hémisphère cérébral du même côté.
Si on regarde quelque chose de lointain (au-delà de 5 m environ), l’image tombe exactement sur la rétine.
Quand on regarde un objet qui se rapproche, si l’œil gardait ses caractéristiques optiques, l’image
reculerait et deviendrait de plus en plus floue. Mais le cristallin s’arrondit progressivement sous l’action
du muscle ciliaire, et maintient l’image sur la rétine. Ce processus est appelé accommodation.
Décrire le phénomène de la perception visuelle :
C’est une cavité remplie d'air. Elle contient les trois os les plus petits du corps humain (le marteau,
l'enclume et l'étrier) et sont reliés entre eux.
L'oreille moyenne est un organe de transmission des vibrations sonores du tympan à l'oreille interne.
Elle se présente comme une cavité prolongée en avant par la trompe d'Eustache qui aboutit dans le pharynx
et en arrière elle communique avec les cellules mastoïdiennes creusées dans l'os temporal, la mastoïdite
correspond à leur infection.