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Les modalités de cette visibilité en ligne sont variées, ça peut être par le biais d’un site web,
par le biais d’une présence sur les réseaux sociaux, par le biais de politiques de
référencement sur le web… Cette transition numérique ne peut pas s'effectuer de façon
brutale, il faut suivre une démarche qui va débuter notamment par un diagnostic permettant
de répondre à 3 questions essentielles : quelle est la visibilité de l’entreprise actuelle sur le
web ? Quelles exploitations l’entreprise fait actuellement des réseaux sociaux ? Comment
les attentes des clients dans ce domaine sont actuellement prises en compte ?
Après avoir répondu à ces questions, l’organisation peut identifier les besoins en matière de
numérique. On va ensuite réorganiser les service en fonctions des décisions prises en
fonction des besoins identifiées et ensuite mettre en place les actions nécessaires pour
accompagner la transition digitale en particulier ne terme de communication et de formation
A- Définition
Lorsqu’une entreprise, notamment lorsqu'elle est de petite taille, ne possède pas les
compétences internes dans différents domaines, elle a recours à l’externalisation de
prestations qui généralement sont très faiblement liées à son métier de base. Par
externalisation (outsourcing) on entend le transfert de toutes ou parties d’une fonction d’une
organisation vers un ou plusieurs prestataires indépendants. Dans le domaine des SI,
l’externalisation est qualifiée d'infogérance (IT facilities management) et donc c’est une
décision stratégique majeure puisque l’on va confier de façon durable une partie ou
l’ensemble des services nécessaires au fonctionnement du SI à d’autres entreprises. Ces
entreprises sont qualifiées d’esn (entreprise du service numérique) ou SS2I ( société de
service d’ingénierie informatique). Elles ont pour objectif d’améliorer le fonctionnement des
SI de leurs client via leur savoir faire en digitale
B- L’organisation de l’externalisation
Le périmètre d’une infogérance peut être extrêmement varié. Cela peut être la simple
utilisation du salarié d’un prestataire sur un projet spécifique mais cela peut aller jusqu’à la
prise ne charge complète du SI par le prestataire ce qui veut dire que l’entreprise n’a plus
aucune activité ni de développement ni de maintenance de son SI en passant par la gestion
globale d’une fonction de l’organisation et donc d’une application spécifique par le
prestataire, on appelle ça la TMA (tierce maintenance applicative).
1- Les objectifs
Le premier risque est lié à la défaillance d’un prestataire si celui ne plus assurer toute ou
parties de sa mission cela peut entraîner des dysfonctionnement grâce au niveau du SI
parfois cela conduit à une interruption du contrat ce qui va poser le problème du transfert
des compétences entre l’infogérant défaillant entre soit les équipes internes soit le nouveau
prestataire.
Le troisième risque est lié au deuxième puisque si l'entreprise perd des compétences
informatiques elle augmente sa dépendance vis à vis du prestataire et donc il se retrouve en
position de force et risque d’en profiter pour augmenter le coût de ses interventions lors du
règlement du contrat et parfois même va limiter ses efforts compte tenue de sa position
dominante
Le quatrième risque est lié à la sécurité et surtout à la confidentialité des données puisqu’on
confie des données à un intervenant externe et donc il convient de mettre en place des
règles de sécurité spécifiques.
Le cinquième risque concerne la gestion sociale puisque lorsqu’on fait travailler ensemble
des consultants externes et des personnels internes qui n’ont pas forcément le même statut
et les mêmes salaires cela peut poser quelques problèmes.
L’externalisation peut être une solution satisfaisante pour les organisations mais elle n’est
pas sans risques, il faut donc qu'elles évitent de se placer dans des situations de
dépendances irréversibles et qu’elles prennent des précautions contractuelles. Quand une
entreprise qui avait opté pour l’externalisation décide de revenir en arrière et donc de
prendre le contrôle de ses activités on appelle ça la réinternalisation ou back sourcing.
De plus en plus les entreprises contractualisant leurs relations qu’ils s'agissent de relation
externe avec des prestataire (c’esta dire d’une infogérance) ou qu’il s'agisse de relation
interne entre la DSI et la direction métier. Ce type de contrat est qualifié de contrat de
service ou SLA (service level agreement)
A- Les modalités générales du contrat de services
1- Définitions
C’est la formalisation des engagements d’un prestataire vis-à- vis de son client, cela précise
donc qui va fournir un service, quand il va être fourni et avec quel délai de réalisation, où il
va être exécuté et enfin quel niveau de qualité sera garanti. Un contrat de prestation
informatique comporte les mêmes mentions qu’un contrat classique. Il y a seulement
certains éléments sur le plan juridique doivent faire l’objet d’une attention particulière.
- Tout d’abord pour la sécurité des données, le prestataire va s’engager par rapport à
leur intégrité, leur confidentialité et leur pérennité.
- Pour la propriété et le transfert de propriété des matériels et logiciels le contrat doit
préciser comment les matériels existant avant le contrat seront mis à disposition du
prestataire (3 possibilités : prêt, location ou vente) et devra indiquer les droits
d’utilisation des logiciels par le prestataire.
- Pour le transfert de personnel, le code du travail; prévoit que le prestataire doit
embaucher les informaticiens internes qui était la avant le contrat
- Pour les modalités de révision du prix des prestations, si le contrat s’inscrit sur
plusieurs années, on peut prévoir un pourcentage d’augmentation automatique
chaque année. Mais le plus souvent on précise que les prix sont indexés par rapport
à un indice de référence qui s’appelle le syntec qui mesure l’évolution du coût de la
main d'œuvre informatique.
- Pour les modalités de fin de contrat, les conditions du transfert des compétences
entre l’ancien prestataire et le nouveau prestataire ou le service informatique interne
doivent être précisés, il faut indiquer ce qui doit être restitué par le prestataire ou ce
qu’il peut conserver.
Un SLA transforme l’obligation de moyen d’un prestataire ce qui va induire normalement une
meilleur qualitée de service, une baisse des coûts informatique et une amélioration de la
performance informatique
Il est fréquent que lorsque ce sont les services informatiques internes qui gèrent un SI il y ait
une faible qualité de service aussi bien en termes de temps de réponse aux demandes
qu’en termes de fonction fournie. Du coup certaine désorganisation mettent en place des
contrats de services en interne entre la DSI et les autres directions. La DSI devient donc un
vrai prestataire l’obligeant à faire des efforts de compétitivité et à s'améliorer en termes de
professionnalisation et d’industrialisation des services. Elle doit donc être plus productive et
fournir des services de meilleure qualité. Cela nécessite la mise en place d’une facturation
en interne et cela a pour conséquence que la DSI devient un centre de service c'est-à- dire
un centre de profit et un centre d'investissement. Elle pourra donc être évaluée par la DG
sur les resultats degages et sur le rendements de ses investissements.