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Process complet
Note : j’intègre Bain :-)
Nicolas Dumas, Associate Partner depuis 2 ans chez Bain, spécialisé pharma,
précédemment 4 ans chez Sanofi et industrie pharma après 9 ans initialement chez
BCG
Cas
Clarification :
Approche proposée :
1. Sélection méthode pricing entre benchmark concurrentiel, basée sur les coûts,
basée sur le profit maximal ?
Les consommateurs sont inélastiques au prix, mais la clé est ici l’autorité de
santé avec laquelle nous devons négocier pour lui proposer le prix le plus élevé
risque AVC passent de 0,3% à 0,5% par patient atteint de cholestérol par an
20k infarctus
10k AVC
Pour revenir à notre problématique de prix, il faut comparer les 64M€ d’économies
additionnelles au nombre d’individu : 64M/800k = 80€ / an / patient
Enfin, il faut comparer le coût annuel de chaque médicament. Pour cela il faut
comprendre que
Notre médicament est injectable, une dose toutes les 2 semaines, donc 26
doses par an par patient = 234€ / an de coût de revient
Le générique s’avale une fois par jour, donc il faut 360 doses par patient par an.
360x0,5 = 180€/an/patient
Donc on a encore 80-54€ = 26€ /an dans notre marge de négociation soit
26€/26 doses dans l’année = 1€
Avec ce raisonnement on peut donc pricer 1€ de plus par rapport à notre coût de
revient soit 9+1€ = 10€ soit une marge de 10%
“Est-ce que c’est une bonne marge en pharma ?”
Pas exceptionnelle. On peut chercher d’autres leviers pour augmenter notre prix.
“Lesquels ?”
Car les effets sur cette sous-population seront disproportionnés. Les cas sévères
concentrent les risques et l’évolution des coûts n’est pas linéaire dans les soins.
Conclusion :
On recommande à notre client d’opter pour la négociation d’un prix supérieur à 10€
auprès de l’autorité de santé, en préconisant de cibler la sous-population la plus
sévèrement atteinte. 10€ maximise le prix si nous étions sur toute la population,
mais nous pensons que nous pouvons augmenter le prix étants données les
bénéfices pour les autorités de santé si l’on se focalise sur la sous-population
sévèrement atteinte.
En next step → Quantifier les bénéfices possibles sur cette sous-population pour
déterminer le prix de remboursement à proposer à l’autorité de santé
Risque → négociations avec l’autorité de santé
Fit
Pourquoi conseil, pourquoi Bain
Entretien 3 : Fit
Mathilde Haemmerlé, 18 ans chez Bain, spécialité Télécoms et plus récemment
retail et luxe, focus expérience client, transfo digitale. En charge du recrutement.