droit est partout dans la mesure où il régit tous les aspects de notre vie quotidienne. La vie des êtres humains se trouve ainsi rythmée par la règle de droit. • Le vivre ensemble nécessite, en effet, la mise en place d’un certain nombre de règles de conduite. Ce sont ces règles à la fois diverses et éparses qui composent le droit. • Ceci nous pousse naturellement à nous interroger sur ce que l’on doit exactement entendre par le terme droit ? • Terme polysémique, le droit recouvre plusieurs significations. Il renvoie d’abord aux deux principales divisions juridiques à savoir le droit privé (régit les rapports entre particuliers, personnes privées physiques ou morales). • Cette branche du droit est généralement orientée vers la satisfaction d’intérêts individuels, et le droit public (il régit les rapports entre les particuliers et l’Etat). Cette branche du droit tend vers la satisfaction d’intérêts collectifs. • Ces deux branches connaissent elles mêmes différentes subdivisions leur permettant chacune de régir un domaine particulier. • Le terme droit renvoie également et le plus souvent à l’idée de contrainte voire d’empêchement … . • Pour autant, le terme droit doit ici être appréhendé comme une notion qui recouvre essentiellement deux significations distinctes : • Dans un premier temps, le mot droit désigne l’ensemble des règles juridiques qui permettent de régir l’ensemble des rapports sociaux. Le droit est ainsi défini à travers son objet qui n’est autre que l’organisation de la vie en société. C’est ce que l’on appelle ‘’droit objectif’’ puisque celui-ci se rattache à la règle de droit. • Le mot droit revêt dans un second temps un aspect subjectif. Celui-ci se traduit par l’ensemble des droits dont bénéficie une personne. Autrement dit l’ensemble des facultés reconnues à toute personne par la loi lui permettant d’accomplir des actes déterminés. On parle alors de ‘’droits subjectifs’’ puisque celui-ci se rattache au sujet du droit. • Le terme droit est donc tantôt défini par référence à son objet, tantôt par référence à son sujet. • Bien qu’il s’agisse de deux acceptions distinctes, celles- ci n’entretiennent pas de relations étanches. Bien au contraire, elles entretiennent des relations étroites voire complémentaires dans la mesure où les droits subjectifs dérivent et ont pour source le droit objectif qui les reconnaît et les règlemente. • Par exemple le droit civil (droit objectif), reconnaît à toute personne le droit d’être propriétaire (droit subjectif). • Cette distinction commande impérativement de passer en revue le droit objectif (Partie I) avant de nous attarder sur les droits subjectifs (Partie II).