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Cours : Sciences de l'opinion

Introduction :

L’étude de l’opinion doit être conçue non seulement comme un métier mais aussi comme une science à
part entière ou plus précisément comme une science humaine avec ses protocoles, ses règles, ses
limites, ses évolutions, ses débats, sa part de vertu et d’incertitudes. Au rang de ces dernières, on relève
trois contingences : tout d’abord un phénomène d’essor traduit par toujours plus de sondages
commandés par davantage de clients, davantage de secteurs d’activité, à tout propos et parfois hors de
propos. Cette massification (« toujours plus ») est en partie permise par une deuxième contingence : «
toujours plus vite ». Les nouvelles technologies entraînent notamment un raccourcissement des délais
de recueil et une normalisation des systèmes de traitement et d’analyse. Enfin, troisième rupture
majeure, il existe de nettes évolutions chez les acteurs (concentration des entreprises, rationalisation et
industrialisation des processus de production et contraintes économiques toujours plus prégnantes).
Aussi, l’augmentation du nombre de sondages, l’évolution des acteurs tendent à rendre flous les
principes et bases théoriques de l’étude de l’opinion et ainsi à minimiser la compétence nécessaire à sa
pratique. Comme telle, on doit alors en connaître le cœur, se pénétrer de sa doctrine pour pouvoir
l’exercer en bon docteur, en épigone ou en critique. Il importe ici de présenter à grands traits ce que
sont les études et sondages, en référence à une pratique bâtie sur la longue et riche expérience des
instituts de sondage, et au regard des théories dont elles procèdent…

Qu'est-ce que la science de l'option ?

Quelles sont ses méthodes et ses principes ?

La distinction entre science et opinion est, depuis Gaston Bachelard, une question philosophique
classique. On connaît sa formule célèbre « l'opinion pense mal, elle ne pense pas, elle traduit des
besoins en connaissance ».

Définition des concepts :

Opinions :

L’opinion est un jugement que l'on porte sur un individu, un être vivant, un phénomène, un fait, un
objet ou une chose. Elle peut être considérée comme bonne ou mauvaise. L'opinion peut influencer et
peut donner de bonnes ou mauvaises informations sur un sujet étudié au sein d'un groupe, d'une
personne, d'un objet. Une opinion (terme issu du verbe latin opinari) est un ensemble de jugements que
l’on se fait à propos d’un objet. Selon les Définitions du pseudo-Platon, l’opinion est la « conception que
la persuasion peut ébranler[1] ; fluctuation de la pensée par le discours[2],[3] ; pensée que le discours
peut mener aussi bien au faux qu’au vrai »[4],[3]. D’après Priscien de Lydie[5], Théophraste et Aristote
définissent l’intelligence comme une faculté différente de la sensibilité, aussi bien que de l’opinion et de
la raison. Selon Théophraste, une opinion est une déclaration concernant ce qu’il faut faire. Les opinions
peuvent être paradoxales, consensuelles ou douteuses.

Formes d'expression de l'opinion

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On parle d’« opinion personnelle » lorsqu'elle est émise par une personne considérée dans son
individualité et d’une « opinion publique » ou « populaire » quand elle est portée collectivement par la
société ou présentée comme telle. Similairement, une opinion est subjective si elle se base
essentiellement sur le ressenti ou la position personnelle plutôt que des faits ou raisons objectifs.

Le jugement d’un expert n'a pas la même portée qu'une « opinion profane ». Un jugement sur un savoir
canonique est par exemple requise en droit ou en science. Dans ce cas, l’opinion du commun des
mortels n’a pas la même valeur que le jugement d’un expert dans le domaine en question.
Contrairement à l’opinion populaire, l’expert peut produire un jugement qui dépasse sa propre
subjectivité.[réf. nécessaire]

L’opinion en philosophie

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Dans le texte célèbre sur l’analogie de la ligne de La République[6], Platon affirme que l’opinion ou doxa,
regroupe deux types de connaissances : la croyance et l’illusion. Dans ces deux cas, nos opinions
peuvent être influencées par notre milieu social, notre caractère affectif et nos préjugés. Dans l'allégorie
de la caverne, l'opinion est représentée par les ombres projetées au fond de la caverne et qui
maintiennent les esclaves dans leur « prison ». Toujours pour Platon, l'opinion s'oppose à la science,
c'est-à-dire la connaissance hypothétique ou anhypothétique.

Ainsi, on ne peut considérer l’opinion (individuelle) comme reposant sur quelque chose d’assez solide
pour relever de la connaissance : elle repose sur un jugement que l’individu porte sans prendre
nécessairement garde à le fonder. Pour accéder à un savoir suffisant pour que l'on puisse parler de
connaissance, l’individu doit selon Descartes (comme il l’explique dans ses Méditations métaphysiques
et son Discours de la méthode) remettre en cause ce qu’il croit savoir pour, en quelque sorte,
reconstruire consciemment son savoir, en en examinant chaque partie.

Opinions publiques
La question de l’opinion publique est indissociablement liée à la question démocratique et aux
processus qui la renforcent ou la dévoient. Sans cesse invoquée, inlassablement traquée et mesurée,
l’opinion publique est davantage une dynamique qu’un résultat chiffré, scénarisé en graphes,
camemberts et autres nuages de points.

La notion d’opinion publique est une notion particulièrement controversée, d’un sens apparemment
évident et cependant éminemment complexe. L’ambivalence du terme, chargé tour à tour de
connotations négatives ou positives, est historique et structurante : référée par la pensée antique à
l’ignorance et aux préjugés (Platon), prise au sérieux par Aristote qui dans Les Topiques l’assimile aux
lieux communs, expressions de la pensée populaire avec laquelle il convient de traiter, socle à partir de
quoi peut se construire une rhétorique, art de l’exposition et de (trans)formation d’une opinion dans le
cadre d’une relation avec autrui.

Un concept fondateur de la modernité

La notion prend son sens moderne au xviiie siècle. Alors que Locke évoque – aux côtés de la loi divine et
de la loi civile – la loi de l’opinion, dont il souligne à la fois la force et la versatilité, la notion d’opinion
intervient dans le cadre d’une critique morale ou moraliste qui dénonce le pouvoir et ce que Pascal
nomme les grandeurs de cour ou d’établissement. L’opinion assimilée par Pascal à la « reine du monde »
se situe au cœur de la dichotomie grandeur d’établissement-grandeur naturelle. Elle renvoie à deux
mondes, à deux espaces et à deux rapports à soi : d’une part, la vie mondaine et son cortège de vanités
et de fantaisies changeantes à travers lesquelles le pouvoir « impressionne » et façonne les opinions ;
d’autre part, le for intérieur, indépendant des signes de force et dans lequel se joue l’estime c’est-à-dire
la mesure du monde et des autres. On attribue à Rousseau la première utilisation du terme d’opinion
publique dans son sens contemporain : « l’empire du jugement des autres » est une réalité puissante et
à double face, renvoyant tantôt à la vanité de ceux qui n’existent que dans/par l’opinion des autres,
tantôt à la volonté générale qui fonde le lien politique. Le siècle des Lumières fait de l’opinion publique
l’instance du jugement social, l’instance critique par excellence. Kosolleck (1959) conçoit ce siècle
comme le « siècle de la critique », titre de son ouvrage célèbre, qui renvoie à « la dilatation du for
intérieur de chacun » dans lequel s’opère un examen public de l’état du monde.

L’opinion publique s’écrit ainsi autant au pluriel qu’au singulier. Parler des opinions publiques comme on
tend à le faire aujourd’hui, c’est reconnaître la pluralité irréductible et nécessaire des avis en présence.
Parler d’opinion publique au singulier suppose l’adoption d’une autre perspective, celle du sens
commun et d’un travail commun d’évaluation, de délibération grâce à une même activité de jugement
ouverte en droit à tous. Opiner, ce n’est pas acquiescer benoîtement, c’est juger. Renoncer à cette
activité de jugement, c’est – comme l’a montré Arendt au sujet d’Eichmann, présenté comme l’homme
moderne qui a abdiqué de son pouvoir de jugement – s’installer dans un monde de préjugés, de clichés
et de propos convenus qui est le berceau du totalitarisme.

La construction moderne de l’opinion publique repose sur un principe de raison, d’examen et de


discussion reconnu à chacun. Un corollaire important concerne la protection de ce principe, notamment
par un travail d’éducation destiné à favoriser le libre examen individuel et collectif et à prévenir, autant
que faire se peut, toute technique de dévoiement. L’histoire de l’instruction publique est nourrie de ce
principe : des propositions de Condorcet sur l’éducation à l’éducation contemporaine aux médias via
l’interdiction de l’enseignement de la rhétorique en France par la Troisième République.

La notion d’opinion publique est complexe, renvoyant tour à tour à un public, à un espace et à une
volonté. Penser le public qui fait l’opinion, c’est penser la production d’une communauté politique
capable de jugement, de discussions et de débat. À côté de cette dimension politique du public se sont
développées des approches culturelles et économiques des publics conçus comme cibles catégorisables
ou comme audiences à capter, signes du renforcement d’une logique mercantile de la demande. Dans
ce cas de figure, ce n’est pas le public qui donne la mesure, mais il devient objet de mesure. Penser
l’espace public, c’est aussi analyser les conditions de formation de lieux stabilisés d’échange et de
discussion où s’élaborent les modalités du vivre ensemble. Dans cette perspective, il s’agit d’analyser
l’existence garantie d’espaces dédiés à l’exposition-confrontation des opinions, de s’interroger sur leur
mode de fonctionnement, sur la garantie qu’ils peuvent porter, sur la dialectique de l’accord et du
conflit qui s’y déroule parfois sur un mode dramatique (manifestations de rue), parfois sur un mode
régulé (principes d’organisation d’un débat public tel que l’a par exemple codifié la Commission
nationale du débat public). Les lieux de l’opinion sont fondamentalement pluriels : des médias anciens
et nouveaux aux institutions telle l’Assemblée nationale via ces lieux physiques d’échanges importants
que sont par exemple les cafés et la rue. Il convient enfin d’envisager la volonté de rendre public, à mi-
chemin entre refus du secret et culte de la transparence : volonté contemporaine forte de rendre
accessibles et discutables les décisions concernant le cours du monde et souci de publicisation et de
circulation des opinions qui ne supporte pas d’entrave.

L’opinion au prisme des médias

Dans cette perspective, les médias représentent une question importante. Que leur place soit centrale
ou non, il est clair que l’opinion publique est étroitement liée au système médiatique. La qualification de
journalisme d’opinion référée par les historiens à la presse du xixe siècle nous met sur la voie. Dans une
perspective médiacentrique et contemporaine telle que la soutient Champagne dans son livre Faire
l’opinion (1990), l’opinion publique n’existerait que dans et par des médias qui la façonneraient ou
l’orienteraient à leur manière. La relation de l’opinion et des médias n’est faite ni de linéarité (les
médias, reflets ou porteurs d’une opinion toute faite) ni de surplomb (des médias tout puissants dictant
ce qui est à penser). Cette relation dans laquelle se joue une partie de l’agenda setting est plus complexe
qu’annoncé, faite autant de méfiance que de domination, dessinant un espace de discussion, exposition-
imposition marqué par une grande plasticité et par un jeu permanent des acteurs dont on ne saurait
présupposer la passivité. Il serait intéressant en ce sens d’envisager conjointement opinion publique et
conversation publique.

La logique de l’opinion-raison publique accessible à tous et ayant droit de regard sur tout, en quoi
Habermas voit le projet (inachevé) des Lumières, ne cesse d’être interpellée par une approche
psychologique et sociale qui met l’accent sur la psychologie des publics, sur les phénomènes de
contagion et de façonnage de l’opinion qu’analysent de part et d’autre de l’Atlantique des auteurs
comme Le Bon, Tarde, Bernays, Lippman ou Tchakhotine. Bernays, par ailleurs neveu de Freud, est un
praticien et un théoricien de l’opinion dont les écrits et l’activité de public relations posent avec
insistance la question de la propagande, de la rumeur et autres phénomènes d’opinion. Dans ce même
contexte nord américain du xxe siècle, Lippman auteur de l’ouvrage Public Opinion (1922) met en
évidence la force des images et des stéréotypes qui animent la formation-transformation de l’opinion.
Le livre de Tchakhotine paru en 1939 Le viol des foules par la propagande politique reprend en la
radicalisant la thèse de la passivité des foules, interrogeant ainsi de manière intense son articulation
avec la perspective démocratique. Ce faisant, se développe l’idée d’une démocratie d’opinion fondée
sur l’écoute d’une supposée demande sociale.

Mesure pour mesure

La principale dérive de la réflexion menée sur l’opinion publique consiste peut-être dans la question des
sondages. Il n’est pas interdit de penser dans la foulée de Blondiaux que la dimension instrumentale a
anesthésié la dimension théorique malgré quelques appels tel celui de Blumer (1947), la pratique
généralisée des sondages ayant, au cours du xxe siècle et de part et d’autre de l’Atlantique, mis sous le
boisseau un courant de recherche que Habermas et Bourdieu ont réanimé fortement. L’invention du
sondage, au départ dans une perspective de renforcement du processus démocratique, se transforme
au fil du temps en culte incontesté de la connaissance de l’état de l’opinion : mesure pour mesure… Le
règne des sondages repose sur une logique du nombre et sur une construction statistique qui fait ainsi
évoluer la question de l’opinion publique : activité de jugement versus multiplicité des opinions,
dynamique qualitative et interprétative versus mesure et quantification des opinions.

L’invention des sondages et le rôle décisif de Gallup (1935) marquent l’invention d’un instrument dont
son concepteur estime qu’il permet l’accès direct à un phénomène supposé préexistant (l’opinion des
citoyens) dont les gouvernants et le peuple doivent avoir connaissance. Si la statistique sociale existe
bien dès le xixe siècle en tant qu’outil d’information et de décision des gouvernants, la nouveauté que
représentent les sondages consiste dans leur publicisation : les informations données sur l’état de
l’opinion ne sont plus confinées mais exposées en public, rendant ainsi possible une réflexivité
collective. En ce sens le sondage est fondamentalement une opinion publiée. Au tournant du xxe siècle
s’affirme avec force aux États-Unis la volonté de connaître précisément l’opinion, de la mesurer dans la
perspective d’améliorer l’art de gouverner et de renforcer le processus démocratique. Après Bryce
(1888), prophète des sondages dans lesquels il voit un outil capable de renforcer le processus
démocratique (éclairer les décideurs en dehors des moments d’élection), et Dewey (1927), réfléchissant
sur « le public et ses problèmes », Gallup invente la technique qui permet selon lui de retrouver la
pratique ancienne des Town Meetings fondateurs de la nation américaine : rêve d’une démocratie
directe ou de proximité dans laquelle les habitants se rassemblent pour échanger librement leurs
opinions sur le vivre ensemble. Gallup opère une conjonction réussie entre un idéal et un outil de
mesure, entre une construction politique et une construction technique. Le succès de la technique des
sondages, très tôt consacrée aux États-Unis puis importée en France notamment par Stoetzel (créateur
de l’Ifop puis de la Sofres), est – malgré quelques déconvenues – à la hauteur des espoirs. La
généralisation des sondages et son cortège d’enquêtes régulières scandent la vie nationale et
internationale, l’eurobaromètre créé en 1973 donnant à voir les tendances d’une opinion publique
élargie. La vie politique et le fonctionnement des médias sont les principaux commanditaires de
sondages, animant une véritable industrie dont les principaux protagonistes sont l’État, les médias et les
entreprises. Wolton (1996) voit dans ce mouvement la disparition d’une valeur et l’avènement d’une
marchandise courtisée par des décideurs en mal d’influence.

Critique des sondages

La critique des sondages rebondit ainsi et se situe désormais sur plusieurs plans.

La critique technique met l’accent sur le dispositif statistique mobilisé par les instituts de sondage et vise
une plus grande rigueur et une meilleure fiabilité des sondages notamment en situation électorale.
Quelques échecs flagrants (cf. les élections présidentielles françaises de 1995 et 2002) ont invité à
revisiter la méthodologie des sondages et, partant, d’un pan des sciences sociales interrogées sur la
constitution d’échantillons dits représentatifs, sur la construction de modes de questionnement et de
relation. Le recueil d’opinions via Internet pose un certain nombre de problèmes non résolus tandis que
l’analyse de la blogosphère suscite des méthodologies spécifiques. Il existe aujourd’hui différents
instruments permettant de cartographier la blogosphère (tel Lexis Nexis), reposant sur le scan et le
filtrage des opinions en circulation à partir de mots-clés qui servent d’indicateurs d’une préoccupation
croissante ou d’une controverse en cours.

La critique philosophique
Elle rappelle la dimension spéculative et artefactuelle de sondages qui invitent à prendre la carte pour le
territoire et confondent avis et comportement. Noelle-Neumann a souligné la dynamique de
l’anticipation du jugement des autres en présence et donc la pression muette mais forte du point de vue
dominant susceptible de conduire à une spirale du silence. D’autres penseurs interrogent la force
supposée du déclaratif et invitent à s’intéresser à d’autres matériaux d’analyse (tracts, gestes).

La critique politique.

Le règne des sondages selon certains contribue à désamorcer la force de la critique sociale et autorise
son utilisation voire sa récupération à d’autres fins. D’autres voient dans la généralisation des sondages
une manière de circonscrire les objets d’attention, et partant, d’exclure du champ de l’interrogation des
préoccupations fondamentales.

La critique sociologique.

L’article de Bourdieu paru en 1973, « L’opinion publique n’existe pas », ne contient pas toute la critique
sociologique mais exprime avec force la critique d’une fiction organisée (les sondages) qui repose sur
trois présupposés majeurs. D’une part, les sondages présupposent que chacun est susceptible d’avoir
une opinion sur tout. D’autre part, ils reposent sur le principe que toutes les opinions se valent. Enfin, ils
présupposent un consensus sur l’opportunité de poser telle question à tel moment.

Ni totalement apathique ni mobilisée en permanence, l’opinion publique est autant mesurée que
mesurante, objet et sujet de jugement. Sa dynamique est faite de paroles et de silences, d’inclusion et
d’exclusion, de publics et de contre-publics. Retrouver la force d’une puissance de jugement derrière
des pourcentages affinés et des outils sophistiqués, revenir à la question de l’opinion publique en la
dissociant de celle de l’audience, interroger les pratiques de débat et modes délibératifs contemporains,
remettre au centre la question de l’échange entre les hommes, telles sont les voies d’analyse
contemporaines

Qu'est ce que le sondage

Un sondage est une méthode statistique visant à évaluer les proportions de différentes caractéristiques
d'une population à partir de l'étude d'une partie seulement de cette population, appelée échantillon.
Les proportions sont déterminées avec des marges d'erreur, dans lesquelles se situent les proportions
recherchées avec telle ou telle probabilité.
Par métonymie, le mot sondage désigne également le document présentant les résultats de l'étude par
sondage.

Les sondages les plus connus du grand public portent sur des populations humaines. Ce sont en
particulier les sondages d'opinion réalisés par des entreprises de sondage. Mais il ne s'agit là que d'une
application particulière de la technique du sondage, dont l'usage est beaucoup plus général (voir aussi
échantillonnage).

Le sondage d'opinion :

Un sondage d'opinion, ou une enquête d'opinion, est une application de la technique des sondages à
une population humaine visant à déterminer les opinions probables via l'étude d'un échantillon
confectionné par les entreprises de sondages.

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