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Bulletin Monumental

Etude sur la paléographie des inscriptions lapidaires de la fin de


l'époque mérovingienne aux dernières années du XIIe siècle
Paul Deschamps

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Deschamps Paul. Etude sur la paléographie des inscriptions lapidaires de la fin de l'époque mérovingienne aux dernières
années du XIIe siècle. In: Bulletin Monumental, tome 88, année 1929. pp. 5-88;

doi : https://doi.org/10.3406/bulmo.1929.10056

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1929_num_88_1_10056

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ÉTUDE SUR LA PALÉOGRAPHIE

DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

DE LA

FIN DE L'ÉPOQUE MÉROVINGIENNE

AUX DERNIÈRES ANNÉES DU XII«SIÈCLE

étend
semble
lité,
etbien
elle
à «selui
J'ai
en
fasse
notre
des
qu'une
lui
donne
plaisir
ruines,
entendre
montrant
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le sentiment
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(Bernardin
bien
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lire
à qu'une
travers
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une
champ
empires.
de
pensée
sorte
de
inscription
les
son
Saint-Pierre.)
siècles
de
deaimmorta¬
» l'infini
la
survécu
pierre
; ;elle
il;

Edmond Le Blant a consacré d'importants et excellents

ouvrages aux inscriptions du haut moyen âge jusqu'à la


fin du vne siècle (1). Il a étudié en détail leur langage,

leur style et leurs formules, les principales formes de

leurs caractères paléographiques (2). Une étude d'en¬


semble pour les siècles suivants serait fort utile. Castel

lane (3) a tenté ce travail, mais son recueil où l'on trouve

2
chrétiennes
vne
et vol.
(1)
(2)
1897.
siècle,
Inscriptions
Paléographie
in-4°.dans
deParis,
la laGaule
chrétiennes
Revue
1856
des antérieures
et
inscriptions
archéologique,
1865.
de la
—au Gaule
Nouveau
latines
viue
tomes
antérieures
siècle;
du
29,
recueil
30,
me
Paris,
31,
des
au
à années
in-4°,
inscriptions
vme
la finsiècle
1892
1896
du
6 PALÉOGRAPHIE

des inscriptions relevées dans toute la France


d'assez nombreuses erreurs et les dessins qui a
gnent son texte sont souvent inexacts.
Des archéologues régionaux ont publié des recu
certaines provinces et quelques-uns d'entre eux
des opinions sur les variations des caractères des
tions du moyen âge. Les publications de l'abbé
sur les inscriptions du Limousin (1), de Longuem
l'épigraphie du Haut-Poitou (2), d'A. Allmer e
de Terrebasse sur les inscriptions de Vienne (3)
nent là-dessus des remarques intéressantes. Mais l
de leurs études était trop étroit et le nombre des
tions examinées pour chaque siècle trop restrein
leur permettre de concevoir dans ses grandes lign
lution des caractères paléographiques des ins
lapidaires pendant la période médiévale.
Nous tenterons d'aborder ce difficile problèm
plutôt une partie de celui-ci dans le présent m
en étudiant brièvement dans les inscriptions la fo
lettres depuis le temps où s'arrêta Le Blant jusqu
du xne siècle.

Avec l'aide des inscriptions publiées soit d

quaires
Limousin
Mémoires
par
2
du
Auguste
tiers,
criptions
surtout
vol.
(1)
(2)
(3)
moyen
A.1864),
Manuel
Epigraphie
Inscriptions
formant
de
Allmer
à et
par
du
l'Ouest,
de
âge
A.
Adrien
p.la
moyen
M.
de
les
(Vépigraphie
43-399.
Société
et du
Texier,
année
Terrebasse.)
Vienne
antiques
Alfred
tomes
Allmer.
âge
Haut-Poitou,
des
1850
V
antérieures
endans
et
de
Antiquaires
etsuivi
JDauphiné
(Poitiers,
du
VI
Terrebasse
Etles
moyen
dupar
Atlas
Mémoires
du
auM.
recueil.
1852),
Recueil
de
âge
reproduites
xvne
des
de
V ;de
Ouest,
(Cette
p.
inscriptions
de
Deuxième
Longuemar
siècle
Vienne
1-380
des
la année
Société
2e
en
; inscri
et
Vien
part
fac-
en
pa
26a1
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

recueils auxquels nous faisions allusion, soit séparémen


dans les revues archéologiques, avec l'aide aussi de pho
tographies et d'estampages recueillis dans toute la Franc
soit par d'obligeants correspondants (1) soit par nou
même, nous avons pu réunir un certain nombre d'obser
vations faites sur des inscriptions bien datées grâce aux
quelles nous tâcherons de montrer comment se transfor
mèrent les caractères des inscriptions et comment o
peut, d'un siècle à l'autre, et parfois même d'une périod
plus restreinte à la suivante, distinguer ces caractères e
fixer de la sorte l'âge des inscriptions.
Nos remarques pourront peut-être présenter un intérê
particulier pour le xue siècle. Ce siècle est pour l'art un
période d'évolution constante et très rapide. Il offre a
critique bien des problèmes difficiles. On y constate de
courants artistiques variés qui tantôt se combinent, tan
tôt s'opposent. Alors qu'en architecture l'art roman s
perfectionne et continue dans certaines provinces à s
développer jusque dans les dernières années de ce siècl
d'autres régions l'abandonnent dès les environs de l'a
1120 pour l'art gothique. En ce qui concerne la sculptur
c'est avec les premières années de ce siècle ou la fin d
siècle précédent que les hauts reliefs à personnages d
grandes dimensions exécutés dans la pierre réapparais
sent ; ici, les artistes, n'ayant pas à obéir autant aux lo

Boüard,
devons
Chartes,
nous
lières
malgré
bien
sont
dévouement
des
M. (1)Maurice
Chartes,
membres
voulu
al'œuvre
nous
et
Nous
donnés.
les
un
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l'accueillir
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Nous
guidé
Aubert,
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Directeurs
encouragé
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recherches,
de
archivistes
aussi
revue.
d'archéologues,
Chartes,
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de
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maître
l'Ecol
A.
Nou
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qu
on
qu
de
d
a
8 PALÉOGRAPHIE

de la construction que les architectes, se laissent


au gré de leur fantaisie ; d'où une grande variété
la décoration de leurs œuvres selon les provinces.
l'étude du dé\ eloppement de cet art les archéologue

loin
demi-d'être
siècle. d'accord et leurs opinions varient parfois

Ainsi le style des figures sculptées, les éléments


décoration d'un édifice joints à ceux de sa constru
ne suffisent pas toujours à permettre aux critiqu
formuler le même avis sur la date d'exécution

moyens de contrôle ne seront jamais trop nombre


l'épigraphie pourrait être une nouvelle source d'obs
tions. C'est pourquoi nous nous sommes efforcé de
ger les caractères essentiels de la paléographie des in
tions de ce xne siècle où les formules artistiques s
mouvantes et diverses.

Mais l'épigraphie présente elle aussi ses écueils


rencontrera une inscription composée dans un style
raire qu'un philologue attribuera à une haute ép
or un examen approfondi prouvera qu'un texte a
a été conservé pour être gravé sur pierre plusieurs
plus tard. Une autre inscription signalera un événe
important, une consécration d'église par exemple d
date sera connue d'autre part. L'étude des cara
amènera à penser que cette inscription n'a été g
que longtemps après (1).
Nous montrerons dans les pages qui vont suivr
telle forme de lettre ne se répand qu'à partir d'un
taine date et devient très rare ou même disparaît à
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 9

de telle autre date. Mais nous avons constaté que les


lapicides romans avaient dû très souvent prendre leurs
modèles dans les majuscules des manuscrits de l'époque ;
par conséquent les formes adoptées par les calligraphes
ont dû précéder d'un certain laps de temps celles qu'exécu¬
tèrent les graveurs par imitation. Il se pourra, dans des
cas très rares, qu'une forme de lettre qui n'est vraiment
adoptée par les lapicides qu'à dater d'une certaine époque
a pu, par une fantaisie de l'un d'eux qui l'avait vue dans
les manuscrits, être gravée plusieurs années avant cette
époque. C'est pourquoi il serait imprudent de dater une
inscription en se fondant sur la forme particulière d'une
seule lettre à un seul exemplaire.
On constatera que c'est souvent l'aspect général de
l'inscription entière qui permet, avec quelque chance
d'être dans le vrai, de lui assigner une date. Mais il fau¬
dra encore compter avec l'adresse plus ou moins grande
de l'artiste, avec son goût plus ou moins prononcé pour
une mode nouvelle, car tel vieux lapicide pourra con¬
server plus longtemps que d'autres des formes déjà
anciennes. Il faudra prendre garde aussi à l'espace dont
disposait le graveur, l'écartement ou le rapprochement
parfois exagéré des lettres dépendant de cet espace ; tel
lapicide ayant été obligé de couvrir d'une longue inscrip¬
tion un champ trop restreint, on aura des combinaisons
de lettres resserrées, liées les unes aux autres à une époque
où l'on cherchait en général à donner de la clarté à l'épi¬
graphe et à séparer normalement les mots et les lettres (1).
Enfin il faudra compter avec la qualité de la pierre
employée (2), peut-être aussi avec la région, quoique les
10 PALÉOGRAPHIE

examens que nous avons faits en diverses provinc


que celles de Languedoc, Poitou, Dauphiné, Pr
Bourgogne, aussi bien que les Asturies, la Galice et
du nord, nous aient permis de reconnaître que d'un
générale l'évolution des caractères des inscription
sait à peu près pareillement dans toutes ces régio
Cependant nous avons observé qu'en des lieux
inscriptions antiques étaient particulièrement nom
à Rome notamment, certains lapicides se ref
l'usage des formes onciales dont la variété nous
à dater les monuments du xne siècle, ont gravé
criptions où presque seules les capitales romaines
employées ; il sera donc à peu près impossible de
la date de ces inscriptions aux caractères classiqu
graveur n'a admis, pour ainsi dire, aucune fantais
Malgré toutes ces difficultés, nous sommes persu
Fépigrapbie du moyen âge mériterait d'être étud
qu'on n'a fait jusqu'ici, que la connaissance de
éléments de cette science serait fort utile aux arch

et que ces derniers pourraient, en joignant les ind


de l'épigraphie à d'autres éléments de preuve, se
cher davantage de la vérité.

Inscriptions mérovingiennes. — Dans son étude

inscriptions mérovingiennes Edmond Le Blant s'es


qué à examiner non seulement les caractères int
ces inscriptions, mais aussi les détails les plus rema
de leur aspect paléographique. Rappelons que la
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 1

de ces inscriptions sont des épitaphes généralement gra


vées sur des pierres de dimensions restreintes ; les lettre
sont d'assez petite taille et la gravure en est peu profon
dément creusée. Les caractères, sont grêles, allongés, le
barres transversales notamment des E sont très courtes :

Parmi les formes de lettres particulièrement curieuse


signalées par Le Blant nous retiendrons les B, E, F, P
Q, R, dont la haste dépasse les membres transversaux
mu*; le savant épigraphiste en cite des exemple
pour le vie et le vne siècle ; le c carré : C signalé au
vie et vne siècles et dont on verra l'emploi fréquent jus¬
qu'à la fin du xne siècle ; le D dont la pansé a sa parti
supérieure aplatie : D , la même lettre en forme de delt
grecAet aussi le oncial. L'E oncial { que Le Blant appell
E lunaire. L' b oncial. L'M aux hastes écartées M A\

et 1' (D oncial. L'N dont la barre diagonale n'atteint pa


l'extrémité des hastes N . L'O plus petit que les lettre
qui l'entourent o ét l'O en losange O qu'on remarque
la fin du vie et au vne siècle. A ces deux formes il fau

ajouter l'ô piriforme et l'O en forme de navette, point


en haut et en bas, qui disparaîtra à l'époque carolin
gienne et réapparaîtra à l'époque romane. Le Q qui s
présente avec des formes variées QQ 2 CQ. L' U arrond
à la base. Notons enfin les formes particulières de l'F
dont la barre supérieure est relevée : f , du G : , e
de l'L dont la barre est tombante

La plupart des inscriptions du vne siècle, sinon l


totalité, ont un aspect négligé, avec des caractères for
irréguliers ; tout souci du parallélisme des lignes et de
traits est abandonné. Citons à titre d'exemple :
Une inscription portant la date de la quatrième anné
12 PALÉOGRAPHIE

bert II, 612) (1) : une inscription trouvée


(Isère), du règne de Dagobert (Dagobert I
629) (2) ; une inscription trouvée dans l'ég
Pierre de Vienne et conservée dans le musée
installé, datée de la troisième année du règne

(Clotaire II, vers 616, ou Clotaire III, 660) (f


une inscription de Narbonne de 689 (2e ann
visigoth Egica) (4) ; une inscription de Toulaud
datée du règne de Clovis (Clovis III, 695) (5).
Le Blant a constaté que les inscriptions chr
vne siècle étaient moins nombreuses que celles
cle, et s'il a arrêté son étude à la fin du vne s
dit-il, qu'«à compter de cette date extrême,
ments font presque entièrement défaut jusqu'
de la renaissance carolingienne » (6).
En effet, les inscriptions appartenant aux
miers tiers du vme siècle sont rares ; on pourr
cependant quelques-unes en Italie, notamment
(v. 744), à Ferentillo (v. 739) et une fort longu
avec soin à Ravenne et datant de 731. On p
relever davantage à la fin du siècle, c'est-à-dire

des temps carolingiens : signalons l'épitaphe, c

Inscripi.
pl.
(juil.-sept.
chrét.
inveda
obiit
phie
p.
p.
Hic(1)
(2)
(4)
Voir
(3)
(5)
(6)
CXXII.
26-27.
51.
requiescit
ka
chrétienne
(1892),
Allmer,
Le
Instructions
cujus/infancia
aussi
madias/
de
Blant,
Blant,
1888),
Vienne...,
p.
du
Revue
inen
ibid.,
126-127,
Inscr.
ibid.,
indic.
pace
même
adressées
p.
Gaule
épigraphique


380,
bona
Moyen

bone/memorius
chrét...,
ni.
397a,
477,
561,
auteur

et

an.
fuit
107.
par
f.-s.,
dans
âge,
7*28.
f.-s.,
ni.
tome
qui
le
Voici
du
lor
400.
Inscriptions
rig.
Le
281.
448.
Comité
l'Afrique
vi/xit
II,
vol.,
midi
Blant,
Dom.
Maurolenus

le
n° texte
p.
Allmer
annus
621,
des
de
/nost.
117-118,
romaine
Nouv.
la
chrét...,
trav.
f.-s.,
deplus
et
Franc
Clotta
quim
cette
A.
his
51

Bed
m
t(
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 13

Saint-Maurice d'Agaune, de saint Yultchaire, mort vers


l'année 780 (1), l'épitaphe de 783 de Paulus levita con¬
servée à Rome à Saint-Laurent-in-Lucina (2) ; l'inscrip¬
tion de Saint-Pierre du Vatican, datée de 784 (3), et que
de Rossi cite comme un témoignage de l'état de déca¬
dence où était tombée l'épigraphie à Rome à la fin du
vme siècle ; l'inscription de Saint-Pons hors Nice datant
des premières années du règne de Charlemagne signalée
récemment par M. Robert Latouche (4) ; l'épitaphe que
l'on voit au musée de Foix de l'évêque Arricius, mort en
791 (5), etc.

IXe siècle. — Il est incontestable que la renaissanc


carolingienne provoqua des résultats importants dans l
gravure des inscriptions :
De même que dans la calligraphie des manuscrits, un
renouvellement se produisit dans cet art. Les graveur
s'efforcèrent de se rapprocher des modèles de l'antiquité
Il est certain que Charlemagne surveilla non seulemen
la rédaction, mais aussi l'exécution des belles inscriptions
l'annaliste de Lorsch nous l'apprend ; il nous dit que l
roi Charles fit graver en France, sur une plaque d
marbre, l'épitaphe du pape Hadrien Ier (f 795) et qu'i
l'envoya à Rome : « Ebitaffium aureis litteris in marmor
conscriptum jussit in Francia fieri, ut eum in partibu
Romae transmitteret ad sepultura (sic) summi Pontific

tion
mérovingien
(1)funéraire,
Pierre àBourban
Saint-Maurice,
Fribourg,
: L'archevêque
1900, Fribourg,
PlancheSaint
VII.
1900,—
Vullchaire
fig.
Jules
p. 6.Michel,
el son Un
inscrip
aute

(2) J.-B. de Rossi, dans Bull, délia Commissione archeologic


municipale, 1872-1873, p. 42-53, et tav. II.
(3) J.-B. De Rossi, dans Ecole française de Rome ; Mélange
14 PALÉOGRAPHIE

Adriani ornandam (1). » Cette épitaphe se trouve a


lement à Saint-Pierre de Rome encastrée dans le m

portique entre la première et la seconde porte de ga


elle est gravée sur une plaque de marbre noir. J.
Rossi a pensé que les vers latins qui la composaient é
l'œuvre d'Alcuin, que ce monument avait été exécut
un graveur de l'école de Saint-Martin de Tours, enf
le marbre devait venir de la carrière de Port-Etroit

Sarthe (2).
Léopold Delisle, dans son étude sur l'école callig
phique de Tours au ixe siècle (3), a remarqué q
lettres des plus beaux manuscrits carolingiens étaien
sinées à l'imitation des types classiques des monu
épigraphiques du temps de l'Empire, spécialeme
IIe siècle et de l'époqu£ des premiers Antonins.
C'est aux mêmes modèles que se sont adressés le
veurs sur pierre carolingiens : l'imitation des type
siques, le souci de donner à l'ensemble de la compo
une grande régularité, de respecter le parallélism
traits dans le sens horizontal et dans le sens verti
reconnaissent pendant tout le ixe siècle et se retr
dans un certain nombre d'inscriptions du xe siècle,
que l'on pressente déjà dans quelques inscriptions
fin de l'époque carolingienne l'adoption d'un no
style paléographique.
La comparaison entre des inscriptions du vne
ixe siècle montre les transformations considérables
sont produites : dans les inscriptions carolingienn
lettres sont plus profondément et plus largement gr
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 1

On choisit alors la matière ; on n'utilise pas comme


l'époque précédente des pierres tendres (1) où le graveu
ne peut exécuter qu'une œuvre médiocre ; le marbre es
fréquemment utilisé.
L'imitation des modèles romains provoque un goût trè
marqué pour les formes arrondies : les O et les Q trè
ronds apparaissent. Parfois on voit un point au centr
de 1' O (2) et dans ce cas l'artiste a dû faire usage du com
pas et c'est une preuve nouvelle du souci des graveurs d
cette époque d'exécuter des formes rondes et en mêm
temps de soigner leur travail. Les graveurs gallo-romain
avaient employé eux aussi ce procédé, comme on le vo
dans deux inscriptions de Bordeaux du commencemen
du ier siècle où les O très ronds ont un point au milieu (3
Nous trouvons aussi dans un (TO oncial (4) d'une ins
cription carolingienne la présence de deux points a
centre des deux arcs de cercle formés par les boucles d
cette lettre.

Un autre témoignage de l'imitation des modèles ant


ques se reconnaît dans l'usage des o et des i (5) plu
petits que les autres lettres qu'on remarque déjà sur l
inscriptions de la Gaule du commencement du ier siècle (6
Enfin on constate que les inscriptions carolingienn

les plus soignées ont les creux de leurs lettres remplis d


Saint

bilis
Etymologiarum,
et
p.
Poitiers.
(3)
(4)
(5)
(6)
(1)
(2)
464
Pl.
épitaphe
le in
graveur
C.
Bazouges
C.
Epitaphe
Léonien
Isidore
II,
; Cf.
opere
Jullian,
Longuemar,
n° inscr.
Jullian,
8.
dede
travaillait
est,
àSalomon
(876)
de
de
lib.
Vienne
Inscriptions
Sévilie
n°"
Inscriptions
ita
814
814
XIX,
4(fig.s5)
article
ut
(T.
(?)
(?)
(x»
sans
(t
in
àde
cap.
I,
de
;Poitiers
636)
eo,
s.)
—el
romaines
Madalfredus
1827,
effort
Madalfredus.
romaines
Saint-Ambroise
(fig.
10,
recueil
quasi
nous
p.
de
:14).
(ap.
«construclione.
18,
in
de
cités,
Albus
parle
dëBordeaux,
ligno
969)
Bordeaux
pl.
à Saint-Hilaire
inscr
II)
lapis...
de
de
(flg.
litterae
et
ces
Milan
. n°
10)
19
t.mollis...
43,
pierres
II,
;(Ibid.,
T.
scribuntur.
(882)
—le
p.II
Grand
inscr.
436.
171-17
tendr
(fig.
trae
(1890
p. 566
16 PALÉOGRAPHIE

plomb (1) et cet usage se répandit peut-être par im


des lettres de bronze des inscriptions des temples
Les formes très arrondies se retrouvent dans
D et le G (2) qui a dans les inscriptions soig

traverse
IXe siècle
horizontale.
la forme que nous venons d'indique

Le C carré : C et le G carré : G souvent em


l'époque mérovingienne se verront encore sous l
lingiens, mais en moins grand nombre toutefois
Cet les G . Tous deux au contraire seront extrê

fréquents au xie siècle et se verront alors à de pl


breux exemplaires que le C et le G arrondis.
Aux ixe et xe siècles les lettres onciales (3) sont
plus fréquemment employées qu'aux siècles an
mais ne sont pas encore très répandues. On re
plus souvent que pendant la période précédente
des d , des €. , des h , des CD .
L'N affecte deux formes N et N dont la barr

versale n'atteint pas l'extrémité des hastes (in


de Gérone, 906), et une troisième forme H (inscri
Montflans (Hérault), 972) (fig. 12).
Les lettres conjointes n'existent qu'à de rare
plaires ; on ne pourrait citer aussi que très peu d
enclavées alors qu'on en verra un grand nombre au
cle. Ces procédés auraient nui à la clarté du texte
monie de la composition que recherchaient les

(fig-
(1) 8).
(2) Voir
Epitaphe
l'inscription
d' Adelberge
de S.
à Saint-Martin
Pau del Campde Tours
de Barcel
(840

sous
(3) leLes
nompaléographes
d'onciales les désignaient
9 lettres suivantes
jusqu'à: A,ces
b, dernièr
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

du temps de Charlemagne, de Louis le Débonnai


Charles le Chauve.

Mentionnons quelques inscriptions du ixe siècl


rappelons la longue épitaphe du pape Hadrien Ie
sans doute par un artiste de l'école de Saint-M
Tours, d'autres inscriptions carolingiennes prove
la même abbaye et dont la mieux conservée est
épitaphe d'Adelberge (840) (fig. 2) (1), l'épita
Frodberta, à Estoublon (Basses-Alpes), de style a
et encore mérovingien, publiée par le comte d
Ricard et attribuée par celui-ci à l'année 806 (2
A Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) sont conserv
monuments funéraires fort curieux du ixe siècle
voit les épitaphes encadrées d'entrelacs de deux
de Viviers, l'un, Aurélien, et l'autre, plus conn
noin, mort en 873 (3) (fig. 4).

(Tours,
teur
(1)est
Mgrdatée
1888),
G. du
planche
Chevalier,
règne de
V. Louis
Les
L'unefouilles
le des
Débonnaire.
inscriptions
de Saint-Martin
signalées

L'épitaphe d'Adelberge est généralement attribuée à 8


de Rossi,
avec raison
dans
nous
l'article
semble-fc-il,
que nousla date
avonsde signalé
840. ci-dessus, lu
Voir notre Fig. 2.
(2) Epitaphe carolingienne de l'église d' Estoublon ( Bass
dans le Bulletin archéologique du Comité des trav. hist. e
1909, p. 272-276, et pl. XXIX.
Cf. aussi l'examen fait par le comte de Gérin-Ricard d
tions de Saint-Savournin et de Ventabren dans les Antiqu
Vallée de l'Arc ; Aix, 1907, p. 281 à 284.
(3) Cf. Abbé Paradis, Inscriptions chrétiennes du Vivar
la Bibliothèque de V Ecole des Chartes, 1853, 3° série, t. IV, p.
et 1886, t. XLVII, p. 280 à 283.
Voir notre Fig. 4 qui ne permet malheureusement p
tous les détails des inscriptions. Nous empruntons à l'abb
le texte de ces deux épitaphes :
X P Signum
XPI et tumu tur
t le tumulos
inveni
los Aure
liani epi[scopi] B[er]nuini ep
qui invenit
18 PALÉOGRAPHIE

Poitiers conserve un certain nombre d'épitaph


lingiennes : celle d'un clerc de Saint-
Hilaire de
Madalfredus, mort probablement vers 814 (1
d'Amélius, frère lai de la même abbaye, qu'il fa
d'avril 874 (2) (fig. 3) ; l'épitaphe d'Adda, femme d
de Poitiers Ramnulphe II, mort vers 890 (3),
encore.

Citons aussi la très belle inscription sur ard


Bazouges, près de Château-
Gonti er (Mayenne), por
date précise correspondant au 30 mars 876 (4) (f
Vienne l'épitaphe malheureusement mutilée du ro
mort en 887 (5).
A Saint-Ambroise de Milan est conservée l'épi

sit
to
vu
riarum.
pie corpore
lxxxvin
Klendaru[m]
recordacionis
.om[n]i
. . . et
annos
obiit
s[an]c[t]itate
febroa
qui vie cas tu[m]
rexit
a[ml
mu[m]
it
dm Decimbris
xxni
V. annos
pacifice
ecclesi
Viva
erexit
etetobi
fun
[r
i

(1) Cf. Longuemar, article et recueil cilés, inscr. n° 43, p


et Planche II, n° 8. Le dessin de cette planche est inexac
L'épitaphe donne la date suivante: In anno XLVII regna
KROLO IMP in Ids Api sic obbiit Madalfredus Cls... O
magne n'a régné que quarante-cinq ans, du 9 octobre 768
vier 814. On a supposé que le graveur avait compté à partir
du sacre à Saint-Denis de Pépin le Bref et de ses deux fils
Garloman le 28 juillet 754. Ainsi la mort de Madalfredus aur
le 11 avril 801. On ne connaît aucun exemple de ce point
pour compter les années de Charlemagne. Il faut plutôt sup
erreur de calcul de la part du graveur. M. G. Debicn a fait
plusieurs estampages en Poitou. Nous l'en remercions vive
(2) Longuemar, ibid., n° 45, p. 173, Pl. II, n° 10.
(3) Longuemar, ibid., n° 47, p. 175, Pl. II, n° 11.
Citons aussi dans cette même région de Poitiers le fragm
inscription, portant de très beaux caractères, qui paraît
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIBES 1

l'évêque Anspertus, mort en 882 (fîg. 6). On remarqu


dans cette dernière inscription les formes larges, régulière
et très arrondies qui sont les caractéristiques essentielles d
la paléographie des inscriptions carolingiennes et qui dis
tinguent le style de cette époque d'une part de celui d
temps mérovingiens et d'autre part de celui du début d
l'époque romane. On trouve en effet dans ces deu
périodes, l'une qui précède et l'autre qui suit immédiate
ment l'époque carolingienne, le même manque de soin
la même incapacité de tracer des lettres d'un mêm
module, le même emploi fréquent des formes carrées o
anguleuses au détriment des formes courbes.

Xe siècle. — Le xe siècle présente encore de fort bell


inscriptions, mais un certain nombre sont négligées
cette négligence se remarquera davantage encore a
début du xie siècle. Notons la belle gravure des fragmen
d'inscriptions du xe siècle de l'église Saint-Remy
Reims (fig. 11) (1) ; l'épitaphe d'un évêque, mort en 90
conservée dans l'église Saint-Félix de Gérone et l'épitap
conservée à Sant Pau del Camp de Barcelone du com
Wifred II, mort en 913 (fig. 8) (2). Signalons aussi le fra
ment d'inscription du xe siècle conservé à la bibliothèq
d'Auxerre, l'épitaphe, conservée au musée de Chalo
sur-Saône, d'Argrimus, évêque de Langres, mort moine
Saint-Bénigne de Dijon, vers 910 (fig.7) et l'inscripti
de la dédicace en 972 de l'église Saint-
Michel deMontfla
(près Olonzac, Hérault), avec des caractères larges
épatés (3) (fig. 12) ; l'inscription de la dédicace en 977
20 PALÉOGRAPHIE

l'église de Tannay (Ardennes) (1) (fig. 13) en


très arrondis qui sont d'un style identique
l'inscription, plus ancienne d'un siècle, de Sain
de Milan (fig. 6), l'épitaphe de Teucinde, fon
l'abbaye de Montmajour, morte vers 977 (2).
A côté de ces inscriptions d'une exécution ass
nous en pourrions relever un certain nombre
tères irréguliers et gravés sans soin telles que l
conservée dans l'église d'Err (Pyrénées-Orie
(fig. 9) et rappelant sa consécration en 930, et l'

famule
VII
ecclés.
sulis
DCCCGLXXI
conrtr.
Monuments
Recueil
nore
/sua[m]
«Viviers,
HaecNarbo/ne
s[an]c[t]i
K et
aula
des
(?)
VII,
nove[m]
seu
d'archéol.
inscriptions
in
qui
deIgenitori[s]
1886-1887,
Michahelis
convocavitq[ue]
(?)
+
l'Hérault
e[st]fundata/in
ber/
indicione
relig.
adjutoriu[m]
die
dup.
(Montpellier,
inu[n]cta/p[er]
des
v[e]l
diocèse
112-116.
VII
I diocèses
+
Rodbertu[s]
genitrice
vila
feria,
diderunt/
Girallus
deVoici
Montifelnense
Valence,
1905),
de
anno
manu[m]
le
v[e]l
p[res]b[ite]r
Valence,
p[res]b[ite]r
texte
co[n]secrata
p.
dominice
dans
335.
parent[u
de
Aimer
conse
le
Gap,
cett
—Bs

(1) Dr H. Vincent, Inscriptions anciennes de V ar


de Vouziers,
graphie ardennaise,
Reims, dans
1892, le
p. Bulletin
390-392.fig.
Monumental,
— H. Menu,1893

Citée aussi par H. Jadart et L. Demaison, les inscrip
moratives de la construction d'églises dans la région rém
naise du xe au xvii0 siècle, Caen, 1899, p. 3-4.
(2) Cette inscription a été signalée en 1927 à la Socié
des Antiquaires de France par M. Fernand Benoît,
de la Bibliothèque de la ville d'Arles. Voy. Bull, de la
Antiquaires de France, 1927, p. 110-111.
(3) Cf. Bonnefoy, Epigraphie roussillonnaise, n° 318, p

département
vir
Puig
p.
D[omi]nice
132.
reverentissimus/
y —
Cadafalch...
Fig.
incanationis
des Pyrénées-Orientales.
dans L'
Pierre
domnus
Arquitectura
anno/
Vidal
DCCCCXXX
Radulfus
:Cette
romanica
Guideinscription
s[anc]te
histor.
indicione
a Catalun
etUrg
estpI
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 21

de l'autel de Çapestang (Hérault) (1) gravée sous le règne


de Charles le Simple.
Les différences de style entre les inscriptions du ixe siè¬
cle et celles du xe sont en réalité peu sensibles ; cependant
on trouvera dans un certain nombre de monuments de la

fin de l'époque carolingienne les marques de la transition


entre l'épigraphie du ixe siècle et celle du xie où les traits
à angle aigu ou à angle droit seront employés de préfé¬
rence aux formes arrondies.

Cette transition entre le style du ixe siècle et celui du


début de Fépoque romane, nous la remarquerons particu¬
lièrement dans l'épitaphe de Salomon, sous-doyen de
Saint-Hilaire le Grand de Poitiers, mort après 969 (2)
(fig. 10) où les traits à angle droit remplacent les traits
courbes des premiers temps carolingiens, où tous les C et
tous les G sont carrés : C , G , où l'on ne voit pas d' €
oncial, où l'on aperçoit à côté d' 0 ronds des O en losange
dont nous ne connaissons aucun exemple au ixe siècle,
et où apparaissent des S aux traits à angle droit 5 .
Les mêmes observations doivent être faites pour l'ins¬
cription du tombeau de saint Léonien à Vienne que de
sérieuses raisons ont fait attribuer par Terrebasse au
x® siècle (fig. 14) (3).

XIe siècle. — Les inscriptions du xie siècle présentent


en France, surtout pendant les deux premiers tiers de ce
siècle, un aspect très particulier. Délaissant les belles
lettres arrondies de forme classique du temps de Charle
magne et de ses successeurs, les graveurs sont revenus
insensiblement aux capitales formées de lignes brisées,
aux caractères à angle aigu ou à angle droit qui auront
22 PALÉOGRAPHIE

fréquemment des hastes allongées avec des barre


traverses très courtes.

Les traits seront, dans la plupart des cas, grêl


creusés, en sorte que l'aspect général de certain
inscriptions les rappTochera quelque peu de l'ép
mérovingienne. De plus, un certain nombre d'en
seront tracées sans soin, sans le moindre souci d

des lettres régulières aux traits égaux et parallèl


Alors que dans les inscriptions carolingiennes l
tères étaient disposés largement avec des interv
fisants, ici ils seront serrés et pour ainsi dire ét
le sens vertical, comme si le graveur avait vou
miser de la place : ainsi verra-t-on des [ et de
haste longue et aux barres étroites comme au
mérovingiens ; on verra réapparaître aussi le
rencontre dans l'épigraphie du ier siècle (1) e
aussi à l'époque mérovingienne, un T plus lon
autres lettres
voisines : et dont la traverse couvrira les de

EÏA SjVBJ S. Victor de Marseille, 1048


ISfi Eine, 1069 (fig. 26).

Le même souci de ménager la place ou pl


mode du temps qui consistait à rendre le text
en en faisant une sorte de rébus difficile à déchi

du xie siècle par excellence l'époque, :

1° des lettres conjointes ;


2° des lettres enclavées ;
3° des lettres entrelacées.

On ne voyait guère de lettres conjointes et


enclavées - aux époques antérieures et elles se
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 23

nous n'en connaissons que de très rares exemples avant


le xie siècle et elles ne sont pas fréquentes non plus au
xne siècle.
Nous avons donc là les caractéristiques les plus notables
de l'épigraphie du début de l'époque romane.
On verra ci-dessous quelques dessins de mots aux carac¬
tères ainsi liés, superposés ou entrelacés.

ytEKEIlS
1001
Af/caÀe/is
"Trets (B.-atRj /Wt
É'îWti#
AdjutorduXl's. MXÈGÊI
Maxencïus
Autels de £?
tIS/S
Locu&
Savin (Vienne;
HONPt
ffonore

•1-F.L
2."?*
Et moitié
L aurencio.
/Vf\du VIe s Arehtdiecono
Autel» de f/eenon
S* 5av\n (Vi<nne)
£°P.C/
Georqio :

flJKK, AW BIMlNR
Ai
3u tare
XlïS. S*Sawir Altart
. 1036 Monticmeuf
Pu/cro
10IÎ■ Conduntur
Vienne (Isère;

AM/- Siß/tf&SIÄ NMK


Monachorum
1032 Vienne
Sîbirnei
( Is«--«)
Simplex Sed A mon s Sol Sexto Lumine
1052Carier
Vienne
um WirejNotantur

M»SW- .1ES-B0DWS; - rHSTtPiT


Durannt
Ad. 106Î Moissac
Suurri Très Dvodenis
Ap 1063 Moissac Instïtu/i

(îRfio
Wäsmm

MtJfestmo Ceniesimo
I-(WIITB
1100 . Moissac
/äctum . est Cfeustrt/m /stuc/

Ce tableau montrera l'aspect de la majorité des ins¬


criptions pendant la plus grande partie du xie siècle en
France. On trouvera pourtant dans la seconde moitié du
siècle des inscriptions beaucoup plus claires, aux carac¬
tères de dimensions égales et disposés avec ordre et ne
présentant pas les bizarreries de composition que nous
venons de relever.
L'inscription d'Éguilles (Bouches-du-Rhône) (% 17),
24 paléographie

de 1026 (1), avec son ordonnance régulière qui


l'épigraphie carolingienne est donc une exceptio
notre pays.
A Rome, au contraire, les inscriptions sont
avec régularité pendant tout le cours du xie si
Latran en conserve un certain nombre que M. Ph
a publiées dans son livre sur le palais de Latran
y verra les épitaphes des papes Silvestre II (f 1
et Serge IY (f 1013) (4), une épitaphe datant du
ficat de Léon IX (1049-1054) (5) et une inscrip
temps d'Alexandre 'II (1061-1073) (6). Citons aus
cription très soignée, datant de l'an 1010, de
Saint-Cosme et Saint-Damien, où l'on voit des
conjointes en assez grand nombre TMLOj et l
tion datant de 1030 conservée à Saint-Paul h
murs.

Certaines de ces inscriptions gardent l'aspect


criptions de l'antiquité ; et l'exécution en est inf
meilleure que celle de la grande majorité des insc
gravées en France à la même époque et les mots
disposés avec clarté et symétrie.
Si nous examinons quelques détails de la com
de la plupart des inscriptions gravées en France
les deux premiers tiers du xie siècle, nous remar
que parfois presque toutes les lettres d'un mot so
entre elles, formant ainsi une sorte de monogramm
les mots monachorum et lumine (Vienne, 1032) (
On trouve quelquefois des lettres retournées

de
gique,
(1)
(2)
la vallée
Philippe
Comte
Paris,de de
1911,
l'Arc
Lauer,
Gérin-Ricard
in-fol.
enI.e
Provence
Palais
et,de
abbé
p.Latran,
165,
Arnaud
n° élude
42. d'Agnel,
historique
Les et
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 25

Saint-Savin (Vienne) T ( et ) à Montierneuf de Poitiers


(fig. 27) (1096) (1).
On voit d'une façon particulièrement fréquente la
lettre I coupant une lettre égale ou plus petite, et la
lettre 0 coupant une lettre plus grande.
NI (in et ni) à Saint-Savin (Vienne) et à Moissac (1063
et
1090.
1100) (fig. 23 et 28), Rome, Sainte-Maria in Cuppella,

$$ (si et is), à Marseille (1048) (fig. 19), Eine (1069)


(fig. 26), Moissac (1100) (fig. 28).
W Vienne (1032), Waha (1050), Moissac (1063), Mon¬
tierneuf de Poitiers (1096). t Saint-Savin.
t. Saint-Savin, Marseille (1048), N Vienne (1032). Nk|
Saint-Savin, Moissac (1063).
T Vienne (1032). Sens (1068) (fig. 25), Arles (v. 1063)
(fig. 21).
Le goût pour les caractères à angle aigu ou a angle
droit au détriment des formes arrondies fera rencontrer

beaucoup de C et de G , plus nombreux que les C et


les G. Les O en losange déjà signalés au xe siècle se ren¬
contreront quelquefois. Les larges O du ixe siècle devien¬
dront beaucoup plus rares pour être remplacés le plus
°ouvent par des 0 en forme de navette.
Les S auront parfois la forme X (Marseille, 1048)
(fig. 19) ; Reims, vers 1050 (fig. 24) ; Les Pennes (Bou
ches-du-Rhône), 1056 (fig. 20) ; Arles, v. 1063 (fig. 21) ;
Eine, 1069 (fig. 26).
On ne fera pas fréquemment en ce temps usage des
lettres onciales : celles qu'on verra surtout seront les
d, les e et les h toujours moins nombreuses que les D,
les E et les H capitales. On verra aussi quelques exem¬
26 PALÉOGRAPHIE

rares et n'apparaîtront guère que dans la seco


du siècle. Nous pouvons signaler l'emploi de l
inscriptions de Saint-Savinien de Sens (v. 106
rencontrera sur deux de ces inscriptions e
quatrième inscription de la même église (fig.
trouvons le C à Saint-Savin (Vienne) et à Moi
(fig. 23) et la forme T, à Reims (1067).
Dans la seconde moitié et surtout au cours

tiers du siècle apparaissent en France les tém


nouvelle phase de l'épigraphie romane ; cette
prolonge jusque vers la fin du premier quart du
Certains graveurs de cette période, très soigne
chent une composition sobre, où les lignes et
tères sont groupés avec beaucoup d'ordre, où
sont réguliers et suffisants pour donner au t
clarté et un aspect harmonieux ; ils écartent
bizarres des lettres telles que celles qu'on voit
1069, à Eine (fig. 26), les groupements confus
tères liés les uns aux autres qui rendaient
lecture de l'épigraphe.
Les caractères carrés ou anguleux sont encore
mais on voit se propager les formes arrondies
fois que les lettres onciales soient encore souven
On verra donc des inscriptions d'une compos
uniforme avec une majorité de lettres capita
prochant du type classique, quoique souvent
gées, plus élancées.
Puis à mesure qu'on avancera dans le xne
lettres onciales se propageront et seront adopt
en plus à côté des lettres capitales et ensuite
seconde moitié du siècle, ces onciales se trans
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 27

gression insensible, apparaîtront très différentes des épi¬


graphes aux belles lettres très simples, mais gravées avec
une grande précaution et une parfaite netteté par d'excel¬
lents graveurs de la fin du règne de Philippe Ier (1060-
1108) ou du règne de Louis VI (1108-1137).
Mais revenons au xie siècle.

La première inscription qui se présente à nous, celle


de Saint-Michel de Trets (Bouches-du-Rhône) (fig. 15) (1),
datée de l'an 1001, doit être une exception : le graveur,
en ce temps de barbarie artistique où l'on devait graver
bien peu d'inscriptions, a certainement imité un modèle
mérovingien et l'on remarque des traces de cette imitation
dans les b à la panse écrasée, dans les ô piriformes, dans
les Q à queue interne et dans la feuille de lierre ( hedera)
mal dessinée qui termine une ligne j C? (2).
On remarquera les S en ligne brisée X qu'on voit fré¬
quemment au xie siècle particulièrement dans le sud-est.
Signalons en passant la courte inscription du linteau de
Saint-Genis-des-Fontaines (Pyrénées-Orientales), datée de
la 24e année du règne de Robert (1020-21) (3), et qui est
si intéressante pour l'histoire de la sculpture romane; elle
possède plusieurs lettres liées (fig. 16).
Les inscriptions datées de 1012 et de 1032 conservées o
Vienne (4), la première au musée Saint-
Pierre, la seconde

on
qui
tion
(1026
séparatifs
Cours
berto
s[an]c[.t|i
et (2)
(1)
(3)
Saint-Damien
remarquera
sépare
du
Nous
n.
rege
On
Elle
d'épigraphie
st.)
nombre
Genesii
adans
Let.l
Willelmus
est
trouvons
donné
d'Eguilles
ainsi
le
une
de
alors
cenobii
millesimo
signe
parfois
latine,
Rome.
conçue
des
inscription
graftia]
qu'il
(Bouches-du-Rhône)
abréviatif
feuilles
que
C'est
4e
à: n'y
«se
cette
édit.,
Dei
vocant
anno

en
de
de
retrouve
une
aba/ista
lierre-0~-employées
a■■
inscription
Paris,
videsimo
l'an
pas
Fontanas».
tradition
au-dessus
entreMet
1010
1914,
sur
opéra
: ML
quarto
_
àla
antique.
l'inscription
XXV
l'église
p.
deML"let
fieri
date_de
L.renna[n]te
28. iussit
Cette
Cf.
comme
Saint-Cosme
1051,
R.in
abrévia¬
de
Ie
Cagnat,
signes
onore
point
Rot-
mais
1025
28 PALÉOGRAPHIE

en l'église Saint-André-le-Bas (fig. 18), sont tout à fa


téristiques du style du xie siècle. Il convient de
l'abondance de lettres liées, enclavées et en
qui rendent si difficile la lecture des inscriptions
époque et que nous avons signalées comme les
essentiels de l'épigraphie du début de la période
On trouve dans l'inscription de 1012 des souv
l'épigraphie mérovingienne notamment les petits ra
qui terminent chaque ligne et les G à la barre tom
Il faut noter dans les deux inscriptions la prése
plus petits cfue les lettres voisines, que nous av
rencontrés dans l'épigraphie mérovingienne et da
graphie carolingienne ; observons, surtout dans
tion de 1032, outre les o , un certain nombre d
plus petites que les lettres normales et qui ne son
jointes ni enclavées, mais dont la petite taille
cependant une économie de place. Observons au
cette inscription de 1032 la forme assez rare de
dont la traverse dépasse le jambage de gauche, fo
se rencontre dans les manuscrits mérovingiens.
Notons enfin l'CD oncial très orné qui comm
date au début de la dernière ligne. On constatera
le seul CD oncial de l'inscription et que tous l
sont des capitales romaines. Ceci nous permet de
l'observation que nous avons faite que le à
ro> oncial sont employés au xie et au xne siècl
il s'agit d'un chiffre, de préférence aux capitales r
Le Blant avait fait la même observation pou
oûcial dans les inscriptions mérovingiennes : « Je
dit-il, que sur plusieurs marbres, l'un de Narbo
autres d'Espagne, où le D garde, comme lettré,
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 2

capitale ordinaire, il devient oncial lorsqu'il représent


un chiffre (1). »
L'inscription funéraire d'Isarn (fig. 19); abbé de Sain
Victor de Marseille, mort en 1048, mérite un exame
attentif. On observera l'allongement des caractères, les

en forme de navette 0 , les S en ligne brisée X , les I 'dépas


sant les autres lettres, la grande quantité de lettres entre
lacées, la rareté des lettres arrondies ou onciales C , €
b , les C les E , et les H étant en plus grand nombre. Cepen
dant tous les G sont de forme arrondie. Signalons la form
particulière d'un B : B .
Les S en ligne brisée, les caractères étroits et anguleu
se retrouvent dans l'inscription datée de 1056 de 1 églis
des Pennes (Bouches-du-Rhône) (fïg. 20), dont nous avon
eu connaissance grâce au comte de Gerin-Ricard qui do
l'étudier prochainement dans le Regeste des vicomtes d
Marseille
Isnard. publié par ce savant en collaboration avec M. E

L'inscription funéraire du comte Geoffroy de Provenc


(fig. 21), mort vers 1063 et inhumé dans le cloître d
l'abbaye de Montmajour, est particulièrement curieus
Elle est aujourd'hui, conservée au musée archéologiqu
d'Arles, et M. G. de Manteyer l'a publiée et étudiée ave
le plus grand soin (2). Elle présente certains caractère

p. (2)
(1)
292-291.
Instructions...
G. de Planche.
Manteyer,p.En
La
31.
voici
Provence
le texte:
du ier au xnc siècle-, Paris, 190

Hic, contemplator,
compunctus mente viator ;
Nam quod
Nunc memor
es esto
iste sui.
fuit,

Si foret hoc justum,


quemquam lugere tuorum ;
30 PALÉOGRAPHIE

de l'épitaphe d'isarn, les S en ligne brisée


lettres se coupant* W, mais dans cette épi

veur
Geoffroy,
a cherché
beaucoup
à rendre
plusle que
texte
dans
presque
la précédent
indéchif

faisant des mots, aux lettres liées et entrela


monogrammes compliqués.
Les inscriptions rappelant la consécration du
autel de la cathédrale d'Elne en .1069 (fig. 26)
les caractères étroits, grêles et allongés de la pl
inscriptions du xie siècle, les lettres conjointes

lacées, les T dépassant les autres lettres (1). O


en outre des formes bizarres de lettres : Jl(A),0(°) R(

Mais dès le milieu du xie siècle on voit appar


inscriptions d'un aspect tout à fait différent o
veur cherche à composer soigneusement son œu
rendre claire la lecture du texte.

11 convient de signaler et de rapprocher deu


tions, les plus belles peut-être que nous ait con
xie siècle, l'une rappelant la dédicace de l'église

aujourd'hui
drale,
la (1)
restauration
Les
à la deux
place
sur inscriptions
de
les
qu'elles
cet
deux
autel
occupaient
petits
rappelant
en côtés
1724.
sans
cette
du
Ledoute
maître-autel
docteur
consécration
primitive
Louis
d

a bien voulu nous en faire un estampage, Cf. Bonnefoy,


roussillonnaise ; — J.-A. Brutails, Élude archéol. sur la c
le cloître d' Eine, dans Bull, de la Soc. agricole, scientif.
Pyrénées-Orientales, vol. XXVIII, Perpignan, 1887 ; — P
falch, A. de Falguera, J. Goday, V aquileclura romanica a
(Barcelone,
ment lisibles1911),
nous en
vol.donnons
II, p. 191
le texte
. — Ces
ci-dessous
inscriptions
: éta

Anno LXVI1II post millesimo incar/nacione d[omi]nica


VII, reverentisi/m[us] ep[iscop]us istius ecclesie Raimu
Gaucefredfus] /cornes simulq[ue] Azalaiz comitissapariterq[u
b[us] istius t[er]re potentes mediocres/ atq[ue] minores
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 31

(Luxembourg belge) en 1050 (fig. 22), l'autre la dédicace


de l'église de l'abbaye de Moissac en 1063 (fig. 23).
Toutes deux ont le môme aspect général, et avec leurs
grandes lettres largement tracées par une main experte,
elles forment de magnifiques morceaux d'épigraphie.
On remarquera dans ces inscriptions quelques lettres
onciales. un b , deux OD et des Ü dans la première, un
h et un U dans la seconde ; on y verra des lettres con¬
jointes : 7E./R (Waha) ; T (Moissac); ISE,"R (Waha et
Moissac) ; des lettres enclavées : D. , (Waha et.
Moissac) ; des lettres entrelacées W.W, (Waha et Mois¬

sac), (ç (Waha), € (Moissac).


A Moissac quelques lettres se groupent d'une manière
particulièrement curieuse :
G) R AKNE ( Du ranne), sw ( suum ) ; notons que sur l'ef¬
figie en relief de l'abbé Durand, sculptée vers l'an 1100
sur un des piliers du cloître, les deux N du nom du per¬
sonnage sont réunis de la même façon.

Reims, Sens et la florissante abbaye de Fleury, aujour¬


d'hui Saint-Benoît-sur-Loire, furent à la fin du xie siècle

des foyers de culture littéraire et artistique où les lapi-


cides durent exercer leur talent. Quelques-unes de leurs
œuvres parvenues jusqu'à nous le prouvent.
L'épitaphe de l'archevêque de Heims, Gervais, mort en
1067 (1), formée de mots séparés par de larges intervalles
et composée de lettres capitales d'égales proportions
montre, comme les inscriptions du Waha et de Moissac,

l'aspect
daires. nouveau que vont prendre les inscriptions lapi¬

Nous avons noté dans cette inscription un H avec une


32 PALÉOGRAPHIE

traverse en """que nous retrouverons dans les in


de Saint-Savinien de Sens et dans d'autres in
de la fin du xie et de la première moitié du x
Nous y avons remarqué aussi un C oncial à la

sinueuse
xne siècle.
qui ne deviendra fréquent qu'après le

Deux autres inscriptions de Reims, mutilé


l'épitaphe d'Hubert, dont le Nécrologe de Sai
signale la mort au milieu du siècle (fig. 24), et l
d'Isembard, mort après 1089, sont comme celle
chevêque Gervais en avance sur leur temps et fo
qu'il existait alors à Reims un atelier de graveu
quables.
Exécutées dans un milieu où les monuments de
gallo-romaine étaient abondants, où des souven
haute antiquité chrétienne étaient vivaces, les in
de Saint-Savinien de Sens, qui datent au plu
1068 (1), font penser de prime abord, tant par l
sition savante de leurs vers que par le soin av
les caractères sont gravés, à quelque belle inscri
premiers siècles de notre ère (fig. 25), mais en
style du xie siècle est bien marqué dans les cara
ces inscriptions de Saint-Savinien :
On y voit le C et le G sous deux formes C et
E , 1' 0 en forme de navette, les lettres conjoin
lettres entrelacées les I plus petits que l
lettres. Remarquons deux formes de lettres
xie siècle : 1' A oncial et 1' R oncial ; cette
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 33

lettre est très rare au xie siècle ; nous les retrouvons


sur l'épitaphe de Vrain (f 1085) et sur celle de Josse¬
rand (f 1096), tous deux abbés de Saint-Benoît-sur-Loire.
L' f? est la lettre onciale qui se répand le plus tardive¬
ment dans l'épigraphie romane et ne se voit fréquem¬
ment que dans la seconde moitié du xne siècle.

Le monastère de Fleury ou de Saint-Benoît-sur-Loire


possède quelques inscriptions de la fin du xie et du début
du xne siècle d'un style très avancé, qu il faut rapprocher
de celles de Saint-Remy et de Saint-Savinien de Sens.
Elles ont été publiées et étudiées par Boucher de Molan-
don en 1884 (1).

On sait que cette abbaye de Fleury fut pendant


longtemps célèbre par la science de ses moines. Plusieurs
d'entre eux furent des poètes, des écrivains, des savants
réputés. Les manuscrits qu'on y exécutait étaient
renommés. Or il semble que les artistes qui gravèrent ces
épitaphes s'inspirèrent beaucoup des œuvres qu'exé¬
cutaient les calligraphes dans le scriptorium du monas¬
tère.

Nous noterons encore quelques inscriptions intéres¬


santes de la fin du xie siècle.

L'épitaphe de la reine Mathilde (f 1083) placée dans


le chœur de l'église de la Trinité de Caen est gravée sur
une longue dalle ayant la forme d'un couvercle de cer¬
cueil ; elle court sur une ligne encadrant cette dalle et
s'achève par deux lignes parallèles formant une bande
médiane sur la longueur de la dalle.

Cette longue inscription a des caractères étroits et


allongés dans la hauteur, mais bien calibrés et disposés
34 paléographie

avec soin (1). On y voit, comme à Saint-Savinien d


C et le G sous ses deux formes C C , GG . , e

forme de navette. On y remarque l'I plus pet


T : 7i ; les lettres conjointes sont peu nom
STRNCT/RÄ ( structura ) ; et les onciales sont rares

barres
et un €courtes
; tous EJes. autres E sont en capitale e

Signalons pour ses dimensions extraordinaires


tion de dédicace de l'église de Saint-Maurin p
datant de 1098 (2). Elle occupe deux côtés du mur
du croisillon sud de cette église et est disposé
seule ligne sur onze mètres de longueur avec d
de 0 m. >10 à 0 m. 11 de haut. Elle a les amples c
des inscriptions du Waha et de Moissac, les let
jointes, enclavées et entrelacées y sont encore as
breuses et on. n'y voit que trois onciales, un*D e
L'inscription de la dédicace de l'église de Mo
de Poitiers (fig. 27), à laquelle présida Urbain 11
est disposée sur une pierre de dimensions itiod
onciales y sont encore rares. Les caractères, m
surface restreinte pour la longueur du texte, so
allongés, moins resserrés que dans les inscriptio
première moitié du siècle.
On ne voit plus de lettres entrelacées et l
enclavées sont en très petit nombre. Les seul
liées à une autre lettre sont N : ; V : \f , NM

tout : A : Ä./E.A,/N./P./R,,GRE

Ainsi on ne verra plus que dans des cas to


exceptionnels les groupements de presque t
lettres d'un mot formant une sorte de monogra
ficile à deviner comme on en rencontre à Vienne
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 35

et 1032 ; sur l'épitaphe de Geoffroy de Provence vers


1063 (musée d'Arles) (fig. 21) et à Saint-Savin (Vienne) (1).
Les graveurs s'efforceront de plus en plus de donner à
leurs épigraphes plus de clarté, plus de régularité et aussi
plus d'élégance.

L'inscription bien connue, gravée sur un pilier du


cloître de Moissac, qui nous apprend la construction de
ce cloître en l'an 1100 (fig. 28), garde encore parmi les carac¬
tères du xie siècle celui des lettres de taille différente et
des lettres entrelacées

( claustrum istud),
mais nous y voyons les belles formes arrondies <)OCD,Q,
qui vont transformer l'aspect des inscriptions en se pro¬
pageant de plus en plus au cours du xne siècle.

xue siècle. — L'examen d'un nombre assez considérable

d'inscriptions du xie et du xne siècl.e nous a arfiené aux


observations suivantes : la seconde moitié du* xie et le

début du xiie siècle présentent des inscriptions de plus


en plus soignées, composées de belles et larges capitales
d'une lecture facile, avec peu d'abréviations, point d'or¬
nements superflus, les lettres étant en général grandes
et de taille égale, les lettr-es conjointes étant rares, et les
lettres enclavées et entrelacées n'étant employées que
tout à fait exceptionnellement.
Les caractères de cette épigraphie s'observeront dans
des inscriptions telles que celle de la table d'autel de
Saint-Sernin de Toulouse (1096) (2), l'épitaphe de l'abbé de
36 PALÉOGRAPHIE

Conques, Bégon 111 (mort vers 1108) (1) (fig. 29


cri pticn de dédicace de Saint-Gilles du Gard
(fig. 31) (2).
Les lettres onciales sont peu répandues et les c
à angle droit tels que les C et les G carrés so
fréquents.
Les lettres à cette époque ont peu de variété
pour celles qui vont suivre, c'est une exception
pour une lettre deux formes différentes sur ' u
inscription : on rencontre le C et le C , le D
1' E et 1' € , le 6 et le G , 1' H qui a quelquefois
H et l'h; 1' G) oncial (3) apparaîtra parfois à
1' M capitale et deviendra de plus en plus fréque
Le C persistera jusqu'au début du xme siècle
sera de plus en plus rare à mesure qu'on avanc
le xne siècle, tandis que le ~à , l' € et 1' h rester
usage constant ; le G deviendra très rare dès
mières années du xne siècle, cependant il ne d
pas complètement au cours de ce siècle et 1' H n'
pas le milieu de ce siècle ; le plus ancien exem

travaux
comparée
plura
et[er]num
l'article
de
tome
(Bull,
table
on
v[er]sus/
\bbaye
en
époque
(2)
(3)
(1)
(4)
Hic
Saint-Gilles,
honneur,
voit
nomine
avec
:M.
XXIII,
Les
Notre
L'épitaphe
archéol.
est
hi/c
(Voy.
historiques...,
de
encore

Labande
te[n]dit
lettres
du
abbas
re/ge[m]
une
M.
e,[st]
l'art
figure
a
Bego
Trocadéro
plus
l'abbé
année
tous
du
partie
les
dans
laudand[us]
de
sit[us]
de
ad
signale
Comité...
traces.
haut
32
lauda[n]do
sesCDoûciaux.
vocat[us];
l'inscription
C.
Simon
1900,
les
la.
austrum/
de
1923,
est
Nicolas
gravure
p.
l'inscription.
Mémoires
divina
possède
des
Cette
la
p.
129
p.
1912,
(tll07),
reproduction
Cp[er]
95
239,
sur
et
sollerti
:sup[er]nu[m].
hoc
lege
épitaphe
Construction
et
des
le
n.
p.
étaient
une
de
se/c[u]la
pl.
Mais
ss.
moulage
1).
305).
perit[us],
p[er]agens
abbé
inscriptions
l'Académie
XIX.
inscription
cura
c'est
remplies
se
d'un
delit
ven[e]rand[us
bona
d'un
exceptionnel
Le
et
Saint-Benoît
vir
fac-similé
ainsi
réparation
cla[us]tr/
de
paraît
musée
de
gess/it
morce
d[omi
Nîmes
d'une
:
1203
av
d
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 37

nous connaissions date de 1067 à Reims (1) et le dernier


que nous ayons rencontré se trouve sur une inscription
datant de 1139 environ (Baume-les-Messieurs) (2).

L'inscription conservée aujourd'hui au musée Calvet


d'Avignon, et rappelant qu'en 1114, au cours d'un combat
naval contre les Sarrasins, des Pisans furent tués et qu'ils
furent enterrés à Saint-Victor de Marseille (fig. 30) (3),
est en retard pour son temps elle a encore les lettres
allongées du xie siècle, mais elle est clairement et régu¬
lièrement ordonnée. Il n'y a pas de lettres onciales, mais
les C et les G carrés, fréquents au xie siècle ne s'y ren¬
contrent plus. Si l'on rapproche cette inscription d'une
autre inscription de Saint-Victor de Marseille datée de
1048, lépitaphe d'isarn, on remarquera des ressemblances
curieuses, notamment les T dépassant les autres lettres Âlï,
ce qui ne se voit plus ailleurs au xne siècle ; on observera
sur les deux inscriptions les mêmes lettres entrelacées et
enclavées, $ , B> . Ici des traditions se sont maintenues

longtemps. Cependant l'inscription de 1114 a des lettres


moins resserrées que celle de 1048 et la lecture en est
plus facile.
Si nous continuons (4) notre examen en avançant dans
le xne siècle, nous pouvons constater que vers le

un(1)
estampage
Epitaphe dedeM.l'archevêque
Deneux. Gervais à la cathédrale, d'après

(2) Inscription rappelant les travaux de construction de l'abbé


Aubry,
tions du mort
xue siècle
vers de
1139
l'église
; Cf. abbatiale
Bernard de
Prost,
Baume-les-Messieurs
Notice sur deux (Jura)
inscrip¬;
Lons-le-Saunier, 1879. Extr. des Mèm. de la Soc. d'émulation du
Jura ; fig.
(3) Cf. Kothen, dans Répertoire des travaux de la soc. de statistique
de Marseille, t. XXXV (7<= série, t. V), 1872, p. 172 et ss.
38 PALÉOGRAPHIE

début du deuxième quart du siècle une nouve


s'élabore par des transformations insensibles.

On le verra par l'inscription de Vienne de 1126 (


le oncial orné, les panses du H , de l' R , du S
témoignent d'une tendance à faire une place plu
aux traits arrondis et montrent une recherche d
que l'on n'aurait pas vue vingt ans plus tôt.
Ces observations se précisent si l'on examine
criptions postérieures à celle-ci, telles que celle
Amand de Coly (Dordogne) (v. 1130) (fig. 34
Yanxains (Dordogne) (1136) (fig. 35) (3), l'épi
l'évêque Guy de Lescar (4) (1141), l'épitaphe
nulphe, abbé de Lesterps (Charente) (5) (v. 1143)
et celles de Robert, abbé de Saint-Pierre de V
(1148) (fig. 36), de Villelma et de Geoffroy à V
(1152), de Raymond Escharbanus à Sain
de Béziers (8) (1153), de Richarde à Narb

de
abbé
Vienne;
p. (2)
(1)
225.
la
Coly
Corrèze,
de
Carrier,
Fragment
{Dordogne),
1124
Allmer
III,
Inscription
à 1130
et
de
1881,
A.
dans
l'épitaphe
environ.
de
p. tumulaire
Terrebasse,
le
121-126
Bull,
dede
et
du
Didier,
laouvr,
planche.
xii«
Soc.siècle,
cité,
abbé
scienlif.,
Epitaphe
Moyen
Eglise
de hist.
Sain
âge
de
Sa

(3) Brugîère, Inscr. de V église de Vanxains, dans le Bull


hist. du Périgord, t. IV, .1877, p. 58. Planches.
(4) Lanore, Notice hist. et archéol. sur . l'église Notr
Lescar ; Pau, 1905, dessin p. 87.
(5) V. de Courcel, L'église de Lesterps, dans le Cong
logique de France tenu à Angoulême en 1912, t. II, p. 236-2
(6) Allmer et A. de Terrebasse, ouvr. cité, Moyen âge,
p. 230 et Atlas, pl. 59.
(7) Ibid., n° 373, p. 236, et Allas, pl. 60.
(8) Au Musée de Béziers, Phot. dans Dardé et Sournies
de Béziers racontée par ses pierres ; Béziers, 1912, pl. 28,
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 39

(1162) (fig. 40), de Melioretus à Vienne (1) (1165).


Les graveurs rendent leurs traits plus profonds, plus
larges, plus gras, ce qui leur permet d'exécuter des pleins
et des déliés, et ils cherchent à mettre, avec réserve tou¬
tefois, quelque variété dans les formes de leurs caractères.

Les lettres onciales deviennent plus nombreuses et ce

mouvement
le milieu du ne
siècle.
fait qUe se développer lorsqu'on dépasse

Ces observations portent surtout sur les lettres onciales


suivantes : A, M, N, T.
L' À oncial, rare encore au début du siècle, affectera
plusieurs formes : nous le rencontrons à Lesterps (v.
1143)' (fig. 37) Jl.
à Vienne (1148) (fig. 36) A A. A
à Njarbonne (11J51) (fig. 39) RA et 1173 (fig. 41) /iB
à Eine (1144) ft et 1186 (fig. 45) A et à Vienne
(1186) « , et 1199 (2) (fig. 54) A*
A la fin du siècle le jambage de droite de l'A est droit
au lieu d'être penché, à Vienne notamment en 1195 (3)
A et cëtte forme qui représente l'A majuscule gothique
persistera pendant le xme siècle, mais elle sera surchargée
d'ornements (Vienne, 1274) (4) .
L'étude de la lettre M retiendra notre attention plus
longuement, car nous y trouverons des critériums intéres¬
sants pour la date des inscriptions.
L'M capital régulier, c'est-à-dire avec les deux jam¬
bages parallèles et les obliques partant du sommet de
ces jambages sera toujours très fréquemment employé,
mais tandis qu'avant 1100 1' G) oncial n'apparaissait que
par hasard et rarement è plus d'un exemplaire par ins-
40 PALÉOGRAPHIE

cnption, il se développera pendant la premièr


du xne siècle pour disparaître peu après le m
siècle.

Il aura une forme soignée CD avec ses-deux j


très arrondis s'incurvant vers l'intérieur ; parf
quelques inscriptions particulièrement élégantes
mité de ces deux jambages est terminée par un g
rond :CTD

Saint-Michel d'Entraigues (Charente) (v. 1137)


Tympan de Conques (Aveyron).
Nous trouvons 1' Oß aux jambages très arro
l'inscription de 1100 du cloître de Moissac (fig.
i'épitaphe de l'abbé de Saint-Benoît-sur-Loire
<f 1107) (2), sur une inscription sur plomb de
Saint-Amand (Nord) (3), sur les inscriptions q
avons déjà étudiées de 1126 du musée Saint-
Vienne (fig. 33) de 1130 environ à Saint-Am
Coly (fig. 34), de 1143 environ à Lestérps (fig.
laquelle tous les CD-au nombre de quinze ont cett
et sur l'inscription de 1148 de Vienne (fig. 36).
Après 1150 cette forme devient plus rare. C
nous la rencontrons encore en 1153 à Saint-Na

Béziers, en 1162 à Narbonne (fig. 40), en 1167


Étienne de Toulouse (fig. 42), et en 1169 (fig.
l'épitaphe de l'évêque de Périgweux Jean d'Assi

en
et
à
d'étudier
notamment
saint
tions
Deschamps,
France,
l'abbaye
( 1912,
(2)
hisi.
(3)
(4)
i) de
Junien
Cf.
Voir
Des
dela
1911,
t.et
Boucher
/'de
formes
première
Phot.
Orléanais
Fhot.
I,
sur
Les
moins
Saint-Amand
àp.
p.Saint-Junien
une
218
dans
inscriptions
206.
dans
un
demoitié
arrondies
, inscription
(Louis
peu
Molandon,
t.
le les
Congrès
XVIII
différentes
du
, Mém.
Serbat,
Nord).
(Haute-Vienne)
du
siècle
seet
archèol.
dans
placée
tombeau
remarquent
de
Atlas,
:Inscriptions
de
la
(T)
lesàCD
Soc.
de
l'CDoncîal
pl.
Mémoires
l'intérieur
de/Tl
France
13.
nat.
(vers
saini
IYI
aussi
funéraires
formes
des
tenu
de
Junien
1105)
que
sur
dula
Antàto
no
qu
S
d
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

Vers le milieu du siècle cette forme CD est supplan

par une autre forme : 01 dont le jambage de gauc


rejoint la haste médiane formant avec elle un 0 tand
que le jambage de droite est rejeté vers l'extérieur. Ce
forme aura grand succès pendant la seconde moitié
xne siècle et persistera pendant le xnie siècle.
Antérieurement à son apparition et dès la fin du xie s
cle, on pourrait signaler une forme un peu différente
celle-ci et dont nous ne connaissons que très peu d'exem
ples. C'est 00 dont, à la différence du caractère que no
venons d'examiner, le jambage de droite s'incurve v
l'intérieur (1).
Nous rencontrons cet CO à Poitiers en 1097 et 11

sur deux épitaphes en très petits caractères ayant à pei


un centimètre et demi de hauteur ; elles sont d'un t

mauvais style et ne sont assurément pas l'œuvre d'un gr


veur de profession; c'est plutôt celle d'un calligraphe (
Nous le voyons aussi à Rome sur une inscription
1090 de Santa Maria in Cuppella 00 et sur deux inscri
tions de San Lorenzo in Lucina de 1112 et 1130 0)00 (

de
desLa
et sur
ses
Inscr.
forme
sculptures
des et
tailloirs
est
Belles-
quelquefois
, dans
de
Lettres
chapiteaux
Monuments
( grêle
Fondation
et
duet
très
cloître
Piol),
Mémoires
allongée
de
t. XXIX,
Moissac.
publiés
: p. par
2, fig.
l'Ac1

fil Tahull (Catalogne), inscr peinte de 1123.


fil Vanxains
Eine,
cette1144.
forme
(Dordogne),
(fig.J35).1136, où l'inscription a tous sesfl

(1) Il faut aussi noter la forme exceptionnelle 00, ou les deux ja

inscription

bages
deuxO
mort
(Dordogne).
dogne),
(2)
64-65
en
Longuemar,
rejoignent
réunis
1194.
1107
rappelant
de
1117;
00
dédicace
épitaphe
le
(Cf.
art.
—basépitaphe
la
cité,
Boucher
consécration
dep. Simon,
la
l'église
189-190,
de
de
haste
Richarde
Molandon,
abbé
Saint-Martin
d'un

pour
63autel
de
àet
former
Narbonne,
Saint-Benoît-sur-Loi
Pl.
article
à III,n°5;p.
Saint-Avit-Sénip
de
avec
cité
Limeuil
1162
elle
ci-dessus
(fig.4
190-1
comi
(Do
42 PALÉOGRAPHIE

La forme 01 qui succède à la forme CD se ve

du
prèsxne
seule
siècle.
à côté de l'M capitale pendant le trois

Nous l'avons rencontrée à la cathédrale du


un pilier de la croisée du transept, où la date
gravée ainsi (1) :
oi-c-xl-v-

Signalons-la encore en 1151 (fig. 39) (2) et


Narbonne (fig. 40), en 1165,1186, 1199 (fig. 54)
en 1166 à Daumazan (Ariège), en 1167 à Toulous
en 1189 à Crest (Drôme) (fig- 51), en 1198
limar (fig. 53)., Vers 1175 une nouvelle forme
fll qui se propagera à côté de la précédente
les dernières années du siècle et sera très fré
xme siècle (3).
Les plus anciens exemples d'fïî que nous c
datent de 1173, 1174 (inscriptions de Saint-Pau

fig.
conde
118812).
àmoitié
On
Saint-Trophime
ledu
trouve
xn° siècle.
aussid'Arles
fréquemment
(R. de sur
Lasteyrie,
les sceaux
art.

(1) Fac-similé dans l'ouvrage de l'abbé Ambroise Ledr


drale Saint-Julien du Mans ; Mamers, in-fol., 1900, p. 21
(2) Epitaphe de Bernard, grand sacristain de l'abbaye
de Narbonne ; Cf. H. Rachou, Calai, des coll. de sculpt.
du Musée de Toulouse (Toulouse, 1912), n° 835, p 311
(3) L'examen des sceaux montrerait pour la lettre
évolution que celle qu'on constate sur les inscriptions lapid
CD Sceau d'Edouard le Confesseur, roi d'Angleterre

sceaux
sceaux,
(Voy.
pl.
(voy.
n°» A.
5Douët
de
1863,
et
Wyon,
Philippe
9 ; n0ä
sceau
d'Arcq,
The
34 Ier
et
de
great
(1082)
35
Robert
Inventaires
,Seals
—et les
lede
ofFrison,
formes
England,
Louis
et documents...
VI
comte
de(1108),
Londres,
lettres
de Flan
roi
co
do
i

cet ouvrage sont souvent fausses) ,


07 Sceau de Louis VI I 1 14 1 et 1 175 (Douët d'Arcq, n° e
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

bonne au musée des Augustins de Toulouse) (1) (fig.


et 43).

Citons cette forme n 1181 et 1183 (fig. 44) à Arles


en 1189 à Crest (fig. 51), en 1198 à Saint-Nicaise de Rei
(fig. 52), en 1199 à Vienne (fig. 54).

Mais il semble que l'on voit déjà cette nouvelle for


se préparer dans une inscription de Narbonne p
ancienne datée de 1162 (fig. 40), où l'on trouve des
dont les jambages au lieu de se retourner vers l'intéri
comme dans le premier type CD restent écartés de
haste et donnent à la lettre une forme alourdie beauco
moins élégante que celle qui suivra où les jambages s'
curvent légèrement vers le milieu de la lettre avant d'êt
rejetés vers l'extérieur.

Par conséquent, dans le cours du xne siècle, tr


formes principales d'M oncial se succèdent :
cd en m

De ces trois formes la première existera presque exc


sivement pendant la première moitié du xne sièc
durant lé troisième quart du siècle la 2e forme prédom
nera, la lre forme étant de plus en plus rare ; pendant
dernier quart du siècle la 3e forme voisinera avec la
et deviendra de plus en plus fréquente, l'M capitale p
sistant toujours.

estampages
remerciements
tins
dans
chou,
louse,
laire,
(1)de
son
chanoine,
Epitaphe
Catal.
1912),
Toulouse,
Musée
àdes

notre
àcoll.
de
837,
1174
et
M.
qui
Pierre
àintention.
de
H.
;p.
notre
a
ibid.,
sculpture
343.
Racliou,
bion
Bernard,
confrère

—voulu
838,
et
Epitaphe
conservateur
d'épigr.
p.
faire
grand
M.344.
A.exécuter
du
de
Cliamson
sacristain,
Nous
Musée
Guillaume
du exprimons
musée
des
dequi
Toulouse
photograph
1173;
de
ydes
aSaint-
nos
H.
fait
Aug
(Tov
44 PALÉOGRAPHIE

Ainsi nous trouvons sur l'inscription du cloître d


sac portant la date de 1100 : jM jCD

à Lesterps vers 1143 : Tous/esCD


à Vienne en 1148 : *M sCD
à Toulouse en 1167 : sMjODjO)
à Crest en 1189 : 'fM 4 Ol i ÎTÎ
à Vienne en 1195 : 7 M *01
à Vienne en 1199 : 'M sO?

Des observations analogues peuvent être faites


"G oncial. Assez rare au début du siècle, il devien

quent dans sa forme la plus simple en même tem


l'CD oncial dans sa première forme ; l'inscription
terps (v. 1143) (fig. 37) nous montre : 12 T et 7
Cette forme qui persistera pendant tout le xn
pourra présenter quelques variantes :

X/ en 1165 à Saint-Trophime d'Arles (1) ; en


Narbonne (fig. 42).
Tj que nous avons déjà rencontré en 1067 à R
que l'on voit en 1123 à Rome, à Sainte-M
Cosmedin ; cette forme réapparaît en
Eine (fig. 45), en 1195 et 1199 (fig. 54) à
Z en 1162 à Narbonne (fig. 40), en 1165 à
Trophime d'Arles, qu'on voit encore à la
xme siècle, et qui présente des variétés :
Saint-Paul de Narbonne (1174) (fig. 43) ;
en 1189 à Compostelle (fig. 50).
Enfin une forme qui apparaît assez tard : e
£ verra au cours du xme siècle ; on la tr
Saint-Trophime d'Arles (1181, 1183 (f
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

A Vienne en 1202 (1) (fig. 55) nous trouvons la forme

Notons aussi la forme 3 à la cathédrale de Parme


sur la descente de croix de Benedetto Antelami (1178)
On verra aussi à la fin du siècle une forme Ö dont

boucle rejoint presque en haut la traverse (Toulou


après 1180) (3) ; cette forme se rencontre encore au mil
du xme siècle (Narbonne, 1251).
L' 17 oncial sera la dernière des lettres onciales à deven

fréquente au xne siècle. Nous en avons signalé un exem


à Sens vers 1068, mais, on ne voit guère réapparaître cet
forme que vers le milieu du xne siècle. L'inscription
1144 d'Elne (4) porte 13 N et 5 IT , l'inscription de 11
de Vienne (fig. 36) donne 16 N et 1 (7 orné, mais l'in
cription de 1167 de Toulouse (fig. 42) donne 4 N
15 fî . Tous les 17 , au nombre de huit, de l'épitaphe
Pons Rebolli de 1183 à Saint-Trophime d'Arles (fig. 4
et tous les IT de l'épitaphe de Pétronille de Broën
Vienne (1216) (fig. 56), au nombre de cinq, sont de form
onciale. Il en est de même pour la très longue inscripti
gravée sur seize lignes de la charte lapidaire de Mon
limar (1198) dont tous les 17 sont onciaux (fig. 5
L'inscription de Crest (1189) (fig. 51) a 16 N et 18 R

et 13
a l'épitaphe
N et 13 de
R . l'archevêque Robert de Vienne (1195) (

Souvent à cette époque où les graveurs recherchent


variété, un mot contenant deux N tel que anno a les deu
46 PALÉOGRAPHIE

formes de l'N :AI7N0,ANn0 , que nous trouvons


deux inscriptions de Crest et de Vienne.

La même observation peut être faite pour


lettres et nous en trouverons des témoignages
dans l'inscription de Vienne de 1195 dans les mot

LITTERA.VIEnNfl R6T>D(<>IÏ

Ce souci de la variété se remarque particuli


dans les inscriptions du dernier quart du siècle où
une même lettre figure sous trois ou même quatre
différentes : ainsi à Eine 1186 (épit. de Guillaume
(fig. 45) où l'on voit quatre formes de T :
et à Sainte-Colombe de Vienne (1199) (fig. 54)
voit des A, des M et des T variés et quatre form
X.X.XX

On recherchera aussi à cette époque des form


élégantes ou plus compliquées, avec des lignes sin
des renflements et des ornements adventices. Les
tions de Narbonne de 1173, 1174 (fig. 41 et 43) en fou
la preuve. C'est alors qu'on voit l'I renflé J qu'
contre à Saint-Etienne de Toulouse (1167) (fig
Vienne (1186), à Reims (épit. de Raynaud, ancie
de Saint-Nicaise, mort vers 1198) (fig. 52) et dont
ancien exemple que nous connaissons se trouve
inscription de Saint-Paul de Narbonne (1151) (fig
Cette dernière inscription de Saint-Paul de N
nous permettra d'insister sur l'influence exercée
calligraphie des manuscrits, et plus spécialement
majuscules peintes qui ornent certaines pages de
crits, sur des inscriptions de la seconde moitié du xn

Si l'on compare sur cette inscription les for


DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 47

du martyrologe d' Arles-Toulon exécutévers 1120 (?) (Va¬


tican, Reg., lat. 540. f° 8, v°) dont nous donnons la pho¬
tographie (fig. 38) (1), on n'hésitera pas à reconnaître
l'imitation faite par les graveurs des modèles que leur
fournissaient les manuscrits.

A la fin du siècle l'M capital lui-même pourra avoir un


jambage sinueux comme sur la tombe de Raynaud à
Reims (v. 1198) (fig. 52) (2) M .

L'O que nous avions vu pendant la première moitié du


siècle, soit rond, soit plus souvent ovale, prend quelque¬
fois des formes bizarres telles que G (Arles, Saint-Tro-
phime, 1165), 0 et % (Toulouse, 1167) (fig. 42).
La forme d'O en haricot 0 et 6 se retrouve assez fré¬

quemment pendant le cours du xme siècle (Toulouse,


1230, 1251, 1252, 1255, 1256).

Le V et 1' U se trouveront côte à côte pendant tout le


xne siècle, employés indifféremment comme consonne et
comme voyelle, la forme V étant beaucoup plus fréquente.
On trouve à Conques (v. 1108) la forme V/ (fig. 29); vers
1143 à Lesterps on tfouve 16 V et 12 U (fig. 37). En
1195 à Vienne apparaît la forme V dont le second jam¬
bage est beaucoup plus court que le premier. Cette
forme est très répandue au xme siècle. Dans les der¬
nières années du xne siècle on trouve parfois un V barré :

V (Eine, 1186 (fig. 45) et aussi au début du xine siècle


à Eine, 1201, à Narbonne, 1224) (fig. 58).

La forme du B : b , dont on pourrait citer de très rares


exemples, au xe et au xie siècle (Eine, 1069) (fig. 26), de¬
vient fréquente à la fin du xne siècle (1174, Narbonne
48 PALÉOGRAPHIE

(fig. 43) ; 1186, Eine (fig. 45) ; 1194, Vienne


xme siècle.

L' et 1' P fréquents au xme siècle apparai


xiie siècle, mais très rarement, à côté de 1' F e
( épit. de Raynaud, abbé de Saint-Nicaise d
v. 1198) (fig. 52) ; f Yanxains (Dordogne), 1136
Crest, 1189 (fig. 51).
Nous avons indiqué les transformations que su
certaines lettres caractéristiques au cours du siè
forme disparaît pour faire place à une autre, te
se maintient à côté d'une plus récente qui se
enfin des types tout nouveaux apparaissent dan
nières années du siècle.

Les observations qui précèdent feront consta


l'espérons, qu'il est possible d'assigner à une in
une date voisine soit du début, soit du milieu,
fin du xne siècle. On apercevra mieux cette évo
examinant avec soin les caractères de trois in
choisies dans chacune de ces trois périodes d
Observons les formes À, M, N, T, de trois ins
l'u.ne de Conques (v. 1108), une autre de Vienn
une troisième de Vienne également (1199) :
A Conques (v. 1108) (fig. 29), l'A capital ne
que quelques légères différences
Les lettres M, N, T, n'ont que la forme capi
A Vienne (1148) (fig. 36), l'A a quatre for
trois se rattachent à l'onciale :

l'M, l'N, le T, ont deux formes :


MtfCD.N«in,T«C

A Sainte-Co'.ombe de Vienne (1199) (fig.


voyons les formes suivantes :
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 49

ser des ligatures, des lettres conjointes, entrelacées et


enclavées qui faisaient des épigraphes de véritables rébus,
et que les graveurs du temps de Philippe Ier, de Louis VI
et de Louis VII avaient recherché surtout à donner de la
clarté à leurs compositions.
Mais pendant la seconde moitié du xne siècle certains
artistes, assez rarement toutefois, recommencèrent à com¬
poser des assemblages compliqués de lettres comme on le
voit sur l'inscription d'un tympan de Saint-Bénigne de
Dijon (fig. 48) où sont dessinées des lettres de tailles dif¬
férentes, superposées, entrelacées et enclavées (1). Cette
idée d'assembler ainsi les caractères fut sans doute
empruntée aux calligraphes qui dans certains manuscrits
groupaient ainsi leurs lettres ainsi qu'on peut le voir
(fig. 49) par les caractères peints dans l'encadrement du
premier folio (verso) du manuscrit n° 114 (82) de la biblio¬
thèque publique de Dijon (Bréviaire, missel et usages
de Cîteaux) exécuté, semble-t-il, entre 1173 et 1191 (2).
Mais les inscriptions du style de celle du tympan de
Saint -Bénigne de Dijon sont très rares ; ce sont surtout
des inscriptions accompagnant des sculptures (Vierge de
Notre-Dame de Beaucaire) (3), et nous né connaissons
pas d'épitaphe de cette époque qui présente des carac¬
tères ainsi groupés.
Si nos observations précédentes doivent permettre de
préciser la date d'un grand nombre d'inscriptions du
xne siècle (4), il en est cependant certaines qui échappe¬
ront à ces observations.

(1) Le comte Robert de Lasteyrie a fait la même observation


à propos d'inscriptions du Midi du début du xine siècle ( Eludes
sur la Sculpture française au moyen âge (Paris, 1902), Mon. et mém.
publ. par f Acad. des Inscr. (Fondation Piot), t. VIII, p. 125-126.
(2) Voy. Guignard, Monuments primitifs de la règle cistercienne...
Introduction, p. xxii-xxvi. Dijon, Rabutot, 1878.
(3) Fig. dans Lasteyrie, article cité, p. 125, fig. 32.
(4) Nous disons « d'un grand nombre », car certaines inscriptions
sont l'œuvre de retardataires ou de gens qui ne devaient pas être
50 PALÉOGRAPHIE

Ce sont les inscriptions plus rigoureusement imit


formes classiques, dont les onciales sont presque c
tement absentes et qui n'ont guère que des c
régulières.
Il sera donc très difficile d'assigner une date pr
ces inscriptions. Elles se rencontrent dans les rég
les monuments de l'antiquité romaine fournissaie
graveurs d'admirables modèles. Ceux-ci les imitère
tôt que de suivre l'évolution des formes médiéva
leurs contemporains adoptaient alors.
La grande inscription bien connue de la cathéd
Vaison (1) qui date des dernières années du xne si
du début du XIIIe a des caractères imités de ce

inscriptions des temples romains.


Les églises de Rome conservent un certain
d'inscriptions datées du xne siècle qui ne présent
les éléments de critique que l'on rencontre à la
époque sur les inscriptions de la France.
En effet on peut voir à Rome de belles inscripti
de la fin du xie sièele et de la première moitié d
aux caractères simples, réguliers et bien ordonné
que celles dé Saint-Laurent hors les Murs (106
Sainte-
Pudentienne (1073-1085), de Santa Ma
Cupella (1090), et de San Grisogono (1123), qui

graveurs
les
de
GaubeTt
l'inscription
dogne)
124,lettres
lettres
caractères
nosdatée
57,
à de
enclavées
Uzerche
conjointes
pl.
de
de
profession
VII
sont
consécration
1143.
(Corrèze)
et
ni
grêles,
sont
A58)
entrelacées.
: première
ainsi
doivent
nombreuses.
allongés,
d'un
(Cf.
les vue
autel
abbé
être
deux
l'aspect
on
Cependant
du
àTexier,
épitaphes
les
Saint-Avit-Sénie
milieu
daterait
général
ouvr.
du
on
dexne
du
n'y
Boso
cité,
estxi
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 51

lent les inscriptions que nous avons citées en F raaœ pour


la même époque. L'inscription de 1148 de Saint-Laurent
hors les Murs est à rapprocher des inscriptions eabécatées
à Vienne vers le milieu du siècle.

Mais on ne constate pas dans l'épigraphie romaine du


xne siècle les transformations que nous avons observées
en France. On n'y trouve pas ce goût de plus en plus
marqué pour les lettres onciales, ce souci de varier les
formes d'une même lettre qu'ont les graveurs de notre
pays.
Les graveurs de Rome demeurent fidèles aux lettres
capitales, plus allongées, plus élancées que les larges
capitales très arrondies de l'antiquité que nous avons vu
imiter aux temps carolingiens, mais toujours très uni¬
formes dans leur composition. Il suffit pour se rendre
compte de ce fait de -comparer quatre inscriptions d'une
même église. S. Lorenzo in Lucina, deux de 1112, une
de 1130, une de 1196. L'examen de ces quatre inscriptions
montre que l'évolution de la forme des caractères a été
insignifiante ; tout au plus pourrait-on en 1196 observer

la forme des a qu'on [ne rencontre pas dans les autres.


On pourra aussi comparer des inscriptions de notre
pays de la seconde moitié du xne siècle avec une inscrip¬
tion de Rome datée de 1172 et conservée au musée du

Louvre (1) (fig. 46). On ne trouve dans cette dernière


aucun des éléments caractéristiques que nous avons
relevés dans l'épigraphie française de cette époque ; ces
éléments ne se retrouvent pas davantage dans une ins¬
cription de la fin du siècle à l'église de S. Eustachio
(1196).
52 PALÉOGRAPHIE

quelques inscriptions romaines. Ainsi à Sainte-Ma


Cosmedin une inscription de 1123 présente les
suivantes :

/\T\S\ CC Ö 6 b M CD 0 Q, f pj U V/ oy.
mais dans la grande majorité des cas il n'en est pa
et pendant tout le cours du xne siècle les inscripti
Rome présentent peu de différence.
Cette observation ne s'applique pas à l'Italie du
et l'on pourrait constater des différences impor
entre l'épigraphie des églises de Vérone qui da
milieu du siècle et celle de Borgo San Donnino ou de
(déposition de croix de Benedetto Antelami) qui d
dernier quart.
Les portes de bronze de Saint-Jean de Latran, de
œuvres d'un artiste de Plaisance, présentent les cara
paléographiques qu'on retrouve sur les inscription
daires de notre pays à la fin du xne siècle :
Atmnzu

Si nous révenons aux inscriptions de notre pays


posées de capitales et d'onciales, nous observeron
celleà de la première moitié du xme siècle ne prés
pas de différences notables avec celles des dernières
du xne siècle.

Elles seront seulement d'une élégance plus reche


des fleurons, des ornements adventices plus nom
des hastes ou des traverses déformées au lieu

droites modifieront les caractères : N T


L'instrument du graveur au lieu de faire des plein
plement arrondis y ajoutera des saillies à l'intérie
lettres : 0Î 0 (2).
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 53

manuscrits se manifeste au xne et plus encore au xme siè¬


cle dans les épigraphes, notamment dans la belle inscrip¬
tion de 1224 de Saint-
Paul de Narbonne (fig. 58) (1) où l'on
trouve des lettres accompagnées de délicats ornements
"P? C montrant qu'elles ont été faites à l'imitation des
lettres filigranées que l'on trouve dans les manuscrits.
On peignit aussi les lettres gravées dans la pierre :
ainsi au tympan de Saint-Bénigne de Dijon orné du
Christ en majesté qu'encadre entièrement une inscription
gravée et jadis peinte (fig. 48) ; à la cathédrale Saint-
Just
de Narbonne trois épitaphes gardent des traces de pein¬
ture, celles de Pons de la Broue, de Guillaume de la

Broue, archevêque de Narbonne (f 1257) (fig. 59) et de


Pierre de Montbrun, archevêque de Narbonne (f 1286)
(fig. 61).
Cette dernière inscription, large de 0 m. 67. haute de
0 m. 90, a vingt lignes de texte. Les lignes impaires ont
des lettres incrustées de rouge et les points de séparation
entre les mots sont incrustés de bleu ; les lignes, paires
ont des lettres incrustées de bleu et les points de sépa¬
ration sont incrustés de rouge. Les lettres une fois gra¬
vées et incrustées ont été achevées au pinceau, leurs bords
sont élargis par l'application de couleur à la façon d'om¬
bres portées, ce qui leur donne un très bel aspect. En
outre, l'inscription était entourée d'un encadrement peint
en bleu (2).

logique
p. (1)
348.Cf.
, dans
E. Lefèvre-Pontalis,
Congrès archéol. tenu
Saint-Paul
à Carcassonne
de Narbonne,
et Perpignan
élude en
archéo¬
1906,

(2) Nous devons ces précieux renseignements à M. Philippe Héléna,


conservateur
une extrême obligeance
des Archives
a bien
et devoulu
la Bibliothèque
réunir pour
de Narbonne,
nous une collection
qui avec
d'estampages
ville. et de photographies d'inscriptions médiévales de cette
54 PALÉOGRAPHIE

Vers le milieu du xme siècle une transformati


tante se produira : certaines lettres onciales se
mées par un léger trait qui réunira les extrémité
courbes; ce sera d'abord l'Erßdont nous voy
quelques exemplaires fermés à côté d'autres en
verts sur l'épi taphe de Raynaud, ancien abbé
Nicaise de Reims, mort vers 1198 (fig. 52) ; Q é
sur une inscription de 1212 du chœur de la c
de Soissons (1) ; sur l'épitaphe d'Othon de Ray
dans le chœur de l'église de Seveux (Haute-Sa
puis le C : 0 citons à titre d'exemple l'inscr
1257 de Saint-Just de Narbonne (3) (fig. 59) et
tion sur métal de la châsse d'argent de Sain
exécutée pour la cathédrale d'Evreux vers
puis l'CD, le U et 1' Q : 1258, épitaphe de Ray
Foix, prieur des Jacobins de Toulouse (5) ; 125
Paul de Narbonne ; 1266, Saint-Just de Narbon
Narbonne (fig. 60) ; 1279, épitaphe de Guill
Rofiac, au musée de Toulouse (6).

A la fin du siècle un grand nombre de lettr


fermées : fl,0 ,F,t} ,iûtQ,t[.û. 1291, Saint
Narbonne (7).

» * *

Nous espérons avoir apporté quelques éléme


veaux qui pourront permettre de dater avec plu

Midi,
Catalogue
Musée
Ibid.,
(6)
(1) Inscription
(2)
(3)
(4)
(5)
(7) Bull,
Mémoires
Castellane.
Castellane,
pl.
xme
de IV,
Toulouse
du
de
s.,Musée
la
n°pl.
de
Soc.
1,
de
Recueil
Ibid.,
Recueil
Ibid.,
VI,
la
(1912),
p.
la
archéol.
deComm.
202.
chûsse

xine
Toulouse
xme
cité,
1,
cité,
n°p.
s.,
de
d'hist.
d'argent
s.,
740.
t.
t.
205
pl.
Soissons,
III
pl.
III,
(1912),
XI,
de
IX/n*~l
des
xm«s.,
de
n°lat.
Mém.
saint

2 H
VI,
et,
54£.
aule-Saône,
et
p.
pl.
p.de
Taurin,
215.
p.VII,
179.
la
211;
Soc.

cf.C
t.2
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 55

cision les inscriptions médiévales jusqu'aux premiers


temps de la période gothique.
D'autres détails tels que les signes abréviatifs et les
signes de ponctuation pourraient encore donner lieu à
des remarques intéressantes. On trouvera, dans le tableau
des formes de lettres joint à cette étude, un certain nom¬
bre de ces signes relevés dans les inscriptions que nous
avons étudiées.

L'abréviation qui remplace parfois le trait ■■ se


rencontre à quelques exemplaires au xe siècle et est sur¬
tout fréquente à la fin du XIe et au xne siècle. Signalons
aussi la fréquence de l'abréviation ôy. pour orum avec
l'r cursif que nous trouvons dès 930 à Err et qui se ren¬
contre à de nombreux exemplaires au xie et au xne sièele.
Quant aux signes de séparation des mots, nous avons
observé que les points de forme triangulaire et particu¬
lièrement ceux s' allongeant en virgule se voient à l'époque
carolingienne et au xic siècle et parfois par groupe de
trois ainsi disposés , plus souvent que les points ronds.
Au contraire au xne et au xme siècle on n'emploie
guère que le point rond, tantôt un au milieu de la ligne,
tantôt deux superposés (Vienne : 1148), et plus souvent
encore trois superposés. (Cependant le point triangulaire
unique séparant des mots se voit quelquefois sur des
inscriptions du xne et du xme siècle ; ainsi à Vienne
en 1152 et 1216 (fig. 56), mais on ne trouve plus alors,
croyons-nous, le groupement de trois points triangulaires
disposés en triangle Au xine siècle, on trouve presque
toujours soit un point rond, soit plus souvent encore trois
points ronds superposés.
Nous ne croyons pas que les archéologues aient à
56 PALÉOGRAPHIE

comme le dit. Terrebasse, un pastiche exécuté


de la Renaissance où on aurait cherché à imiter
tères romans.

Nous n'appelons pas inscriptions fausses de

la
tions
suite.
restituées comme on le fit au xie siècle (1

Ces inscriptions pouvaient cependant se fai


de traditions légendaires créées de toutes piè
illustrer une abbaye, telles que les épitaphes du
duc mérovingien Basolus composées au xie et au
cle à Saint-Pierre-le-Yif sous l'influence d'un t

faux de Clovis (2).


Mais le graveur n'a pas eu l'idée d'imiter les c
d'une inscription plus ancienne (3). L'exemple le
ressant d'inscription restituée que l'on puisse sig
peut-être celui de l'épitaphe du roi de Bourgogn
mort en 887 (4). Cette épitaphe de la fin du ixe

52

chrétiennes...
croyant
du
et
p.
l'an
autels
dans
Inscriptions
(Extr.
Rodez,
bre...
Maurice
pendant
(4)
(2)
(3)
Au
(1)
28-29,
862.
ss.,
C.
149.)
et
150-151.
348),
vie,
1002,
les
Voir
72.
sujet
Jullian,
publiée
Voir
Cf.
An°3
de
et
comme
il
restituée
cryptes.
propos
qui
Prou,

son
Joseph
la
Allmer
les
343,
fîut
il
Raoul
de
435
carolingiennes
Gazette
t.
est
fut
dans
séjour
épitaphes
Inscriptions
l'inscription
I,il
344
1886,
(épitaphe
d'inscriptions
remarquer
gravée
prié
et
p.
Glaber,
Il
car
l'a
Perrin,
les
A.
(épitaphes
s'agit
313,
archéologique
àcru.
elle
de
p.
par
Mélanges...
l'abbaye
sur

Terrebasse,
des
120.
Historiarum
concerne
(Cf.
ici
de
ses
Le
216
romaines
étudiée
des
qu3
la
d'inscriptions
saints
Pétronille
frères
Le
notre
restituées,
de
martyrium
et
table
cryptes
cet
,p.
de
moine
Boson
offerts
1888).
bien
par
323,
dont
ouvrage
de
étude
de
de
auteur
Saint-Germain
libri
Le
de
restaurer
un
de
l'autel
primitive

Bordeaux
Raoul
à
voy.
Blant
les
quinque,
Broën)
de
évêque
peintes.
223,
: Saint-Germain
M.cité,
a
Tables
restes
Saint-Savin
Le
Ferdinand
fait
et
sous
de
Glaber
Moyen
les
et
Blant,
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et
du
t.Cf.
t.une
la
II.
d'aute
Allas.
le
V,
d'Aux
resti
inscr
étaie
xe
II,
Ma
p.
cat

Ag
c.
er
rIp
si
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 57

trouvant usée et mutilée à la fin du xne ou au début du

xine siècle, le texte en fut recopié sur un nouveau marbre


où le graveur employa les caractères de son temps; la dalle
ancienne jetée au rebut servit en 1216 pour l'épitaphe,
gravée sur l'autre face, de Pétronille de Broën (fig. 56).
Ainsi le musée de Vienne conserve sur un même mor¬

ceau de marbre d'un côté une épitaphe du ixe siècle et de


l'autre une épitaphe du xme siècle.
Les quelques mots que l'on peut lire sur l'épitaphe
primitive de Boson se retrouvent sur l'inscription resti¬
tuée au temps de Philippe-Auguste.
Certains archéologues du xixe siècle, sans scrupule, ont
pu parfois, pour abuser leurs contemporains, fabriquer
des inscriptions imitées de celles du moyen âge. Mais ce
sont là de très rares exceptions. M. J. Soyer (1) a récem¬
ment prétendu, avec d'excellentes raisons, trouver un
faux de ce genre à Germigny-des-Prés (Loiret) où l'ins¬
cription datée de 806 aurait été exécutée par les soins de
Vergnaud-Romagnesi vers 1840 et 1846.
Il est extrêmement probable que l'épitaphe carolin¬
gienne de Mitovus, trouvée à Poitiers, fut exécutée, vers
1860, par l'abbé Auber (2) pour mystifier ses confrères de
la Société des Antiquaires de l'Ouest et que ce Mitovus
« mort sous ces coudriers épais et à l'ombre de cette
treille, lui qui aima pendant sa vie les fruits de ces arbris¬
seaux » n'était autre que le chat nommé Mitou du facé¬
tieux ecclésiastique.

* * *

On peut se faire une idée du vaste champ d'observa¬


tions que peut présenter l'épigraphie du moyen âge.
58 PALÉOGRAPHIE

Nous n'avons examiné que la forme des ca


Mais d'autres éléments, la langue, les formu
graphe, la prosodie (2), l'onomastique pour
aussi l'archéologue à établir avec soin sa crit
On trouverait encore d'intéressantes com
faire en examinant les inscriptions peintes,
tions en mosaïque, les inscriptions sur plomb
çait dans les tombeaux, et celles qu'on voit su
ments d'orfèvrerie comme aussi les légende
naies et des sceaux.

(1) D'autres caractères que les caractères latins fu


au moyen
tions latines
âgeetenfrançaises
France dans
on la
en gravure
pourraitlapidaire
citer de etgre
ou

braïques. Parfois la même inscription porte des carac


tés à des alphabets différents. Citons dans cet ordre d'i
tion présentant un mélange de caractères latins et g
Bonny-sur-Loire, attribuée par M. Prou au xie siècl
aujourd'hui
Bulletin de laà Soc.
l'église
nat. Saint-Savinien
des Antiquaire de
de France,
Sens (Cf.
1892,
M. p
Signalons aussi les inscriptions bilingues (latines et h
Narbonne de 688 ou 689 (au Musée chrétien de Sain
Th.
Laye,
Reinach,
n° 9599Revue
; Cf. des
Le études
Blant, juives,
Inscr. t.chrét...
XIX, II,
p. p.
79 4
et d'Auch de 700 environ (au Musée chrétien de S
en-Laye, n° 20320 ; Le Blant, Nouveau recueil... p. 31
même une inscription trilingue à Tortose (prov. de Ta
cription wisigothique probablement du vi9 s., en tê

puis latine,
logique,
inscr. hébraïques
1860,
puis
t. II,
grecque
dep. V
345
Espagne,
(Renan
et ss., fig.
et
dansLe
1 ; Nouv.
et
Blant,
M. Schwab,
archives
dans laR

scienlif., t. XIV, 1907, p. 235). — M. Schwab a relevé les p


criptions hébraïques du moyen âge conservées en Franc
moire paru en 1897 dans le Bulletin archéologique du Com
en Illatin
faut et
descendre
en langue
jusqu'au
romane
xme telles
siècle pour
que l'inscriptio
trouver de
avec sa date en latin de l'abbaye de Belleperche (1249
G.Bourbon et M. Antoine Thomas (Ann. du Midi, X(18
puis le Chanoine Pottier {Bull, archéol. du Comité, 18
et l'inscription de Brive (1257) étudiée par le comte R.
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 59

Si, pour nous résumer, nous tentons de tracer un


tableau rapide de la paléographie des inscriptions du
moyen âge, nous observerons tout d'abord pendant la
première partie de la période mérovingienne un très grand
nombre d'épitaphes dont la plupart sont gravées sans
ordre et cette négligence des lapicides se constate de plus
en plus pendant le vne et le viiie siècle ; à ce moment
d'ailleurs les graveurs sont devenus plus maladroits,
moins nombreux aussi, et les inscriptions sur pierre se
font rares.

La renaissance carolingienne rend le goût, chez les


lettrés, des compositions poétiques qui rappellent le
souvenir d'un défunt ; des artisans habiles apparaissent
qui gravent le texte de ces œuvres dans la pierre. Ces
graveurs s'efforcent d'imiter les inscriptions de l'anti¬
quité.
Puis au Xe siècle une nouvelle décadence littéraire et

artistique se produit et les inscriptions sont à nouveau en


très petit nombre.
Le début du xie siècle voit naître en France un nou¬

veau style épigraphique où les caractères s'enchevêtrent


à l'excès, ce qui rend très difficile la lecture des épigra¬
phes de ce temps.
Avec le règne de Philippe Ier on constate une réaction
contre cette mode ; les lapicides cherchent à composer
des œuvres claires et sobres. Cette simplicité dans les
compositions épigraphiques, où l'on emploiera surtout des
capitales ordinaires moins arrondies qu'à l'époque caro¬
lingienne, où. persisteront quelques capitales en ligne
brisée et où sera fait un usage modéré des formes onciales,
durera près d'un siècle.
60 PALÉOGRAPHIE

des manuscrits, le souci de \arier les formes d'une


lettre, transformeront l'aspect des monuments
phiques.
Nous sommes donc amenés à constater que dan
graphie du moyen âge, comme dans les autres do
de l'art de la même époque, la même évolution

contre avec les mêmes phases de déchéance et d


grès.
Edmond Le Blant, en étudiant les épitaphes d
miers temps chrétiens, a fréquemment éprouvé cett
tion grave dont on est saisi parfois dans le voisin
tombeaux. On retrouve dans ses œuvres la tr

impressions qu'il ressentit et qu'il n'est point d'u


laisser percevoir dans les travaux de pure éruditio
Nous aussi, comme notre grand devancier, nous
bien souvent été gagné par les mêmes sentim
déchiffrant lettre à lettre des inscriptions à demi
et dont le texte invitait aux réflexions profondes.
Peut-on passer sans s'arrêter avec recueillement
la belle inscription gravée dans l'église Saint-A
Bas de Vienne et qui contient en quelques mots t
doctrine de l'Evangile : « Adorate Dominum

sancta ejus. Et cum statis ad orandum, remittite


habetis adversus aliquem usque LXXes VIIe8 » ; et
lire sans en être troublé ce testament de 1294 d'

noine de Saint-Pierre de Lille (1) donnant ses v


sur l'érection de sa tombe et dictant les mots qui d
y être gravés :

« Sum quod eris ; quod es ipse fui ; metamo


ista mundanis rebus subdere colla vetat. »
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 61

cette épigraphe nous l'avons rencontrée maintes fois sur

les sépultures du moyen âge (1).

(1) Musée de Narbonne, n° 411 ; épitaphe de 1184 :

memento
« ...Quid me
mei,
expectas
die : Pater
? Quod
Noster...
es, fui,» quod sum, eris,

Voir notre Fig. 49). Même Musée, n° 415 ; épitaphe de 1199

...Quid
Die : Pater
me aspicis
Noster.? Quod es, fui, quod sum, eris.

(Tournai, Descr. du Musée de Narbonne, 1847, p. 88 et 90.)


Mêmes formules sur des inscriptions du xne siècle du département
de l'Hérault : Bassan (1188), Montblanc, etc. Cf. Noguier, dan
Bull, de la Soc. archéol. de Béziers, 2e série, XIV, p. 379 ; et Em. Bon¬
net, Antiquités et monuments du département de l'Hérault ; Montpellier
1905, p. 468.
Inscription de 1242 de l'abbaye de Belleperche (Tarn-et-Garonne
( Bull, archéol. du Comité, 1897, p. xlviii) :
« Tu quim ves sapias que tu seras
So que soi, e so que es, eu fui. Bs de Cusorn.
Digas per mi Pater noster. Anno Domini Me COXLII.

A Baulne (Aisne) on lit sur l'épitaphe de Guillaume de Biaune


chevalier (1235) :

« [Tu qui passan]s en moi te mire


Retien ce que je te wel dire :
Tex con tu i es et je si fui
Et tu seras tex con je [sui].

Voy. Rodière, Épitaphier de Picardie, dans Mém. de la Soc. de


Antiq. de Picardie, in-4°, t, XXI (1925). Suppl., p. 590.
APPENDICE

TABLEAU des FORMKS PALÉOGRAPHIQUES

DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

DE LA
X
546
des
oufac-sim.
606, Artonpe ; Le Blant, Inscr. chr., n° 44

A v. 616, ou 660, Vienne (Isère) (Fig. 1); Le Blan


Nouu. Bec.. n° 107.

A 636, Volvic (P.-de-D.) ; Le Blant, Nouv. Ree., 23


— 681 ou 682, Le Ham (Manche); Le Blant
Inscr. chr., n° 61 des fac-sim.

An 806, Esloublon (Basses-Alpes) ; Bull, archéol ., 190


pl. XXIX.

A 840, Saint-Martin de Tours, épit. d'Adelberge (Fig. 2


ÄÄ 874, Poitiers, épit. d'Amélins (Fig. 3).
A ix* s., épit. d'Aurélicn à Bourg-Saint-Ajldéo
(Fig. 4).

AA 1001, Trets (B.-du-R.) (Fig. 15).

AA-fl 1032, Vienne (Isère) ; Allmer..., n° 352 (Fig. 18).

? Jouarre (S.-et-M.) sépulcre de l'abbcsse Théod


childe.

A 1050, Waha (Belgique) (Fig. 22).

A A 1063, Moissac (Tarn-et-Garonne) (Fig. 23).

À v. 1063, Montmajour (Musée d'Arles), épit. d


Geoffroy de Provence (Fig.-21).

AA v. 1068, S. Sa-vinien de Sens (Fig. 25).

1069, Eine (Fig. 26)

1090, Rome, Santa-Maria in Cupella.


*1
A
1096, St-Benoît-sur-Loire, épit. de l'abbé Joscerand
66 PALÉOGRAPHIE

ft 1144, Eine, cloître, épit. de Baymond d

AAAA 148, Vienne (Isère) (Fig. 36).

Äft & 151, Narbonne (Musée de Toulous

1G7, Toulouse (Fig. 42).

173, Narbonne (Musée de Toulouse) (F

a 184, Musée de Narbonne, épit. de Pons.

9. 180. Eine, épit. de Guillaume Jor

189, Saint-Jacques* de Compostelle,


Gloire (Fig. 50).

A 189, Crest. (Drôme) (Fig. 51).

194, Saint-Martin de Limeuil (Dordog

LM 195, Vienne (Allmer... n° 384).

199, Vienne (Fig. 54) (Allmer... n° 3

216, Vienne, Musée Saint-Pierre, ép


nille de Broën (Fig. 50).

1224. Saint-Paul de Narbonne (Fig.


M
Pontalis, Congr. archéol... en 1906, f

B v. 610 ou 000, Vienne (Fig. 1).

681 ou 082, Le Ham (Manche).


*
B 806, Estoublon (B. -Alpes).

BB 870, Bazouges (Mayenne) (Fig. 5).

B 913, Barcelone (Fig. 8).

B 1048. Saint-Victor de Marseille, épit. d


(musée Borélv à Marseille) (Fig. 19).

v. 1100, Cloître de Moissac, bas-relief


DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 67

de
(Jadart
Montassin
relig.
t.
(P'ig.
Crest
1877,
I,Binson
p.
et35)
(Fig.
p.monum.
et
297)
58)
(Bull.
Demaison,
;(Musée
51).
; Caen,

—du
Soc.
1186,
v.
dioc.
d'Agen)
1889)
Les
1136,
hisl.
d'
Eine
Agen
inscriplions
; Vanxains
du
(abbé
(Fig.
—: Périgord,.
Agen.
1096,
45);
Barrère,
(Dordogne)
du1855-1856,

épit.
Prieuré
I 1189,
Hist.
IV,
de

C CP Fin vu«- début viii' s. Hypogée-Martyrium de


l'abbé Mellebaude, à Poitiers.

C Tous : 840, Saint-Martin de Tours, épit. d'Adelbérge


(Fig. 2).
C C 889 ou S99, Barcelone ; 906, Gérone ; — 930,
Err (Pyr.-Or.) (Fig. 9).
.♦CsL 876, Bazouges (Mayenne) (Fig. 5).
C Tous au x8 siècle : début du siècle à Capestang
(Hérault) ; — courant du siècle à Vienne,
épit. de saint Léonien (Fig-. 14) (Allmer,
n° 332) ; — ap. 969, Poitiers, épit. de Salomon
(Fig. 10).

1001, Trets (B.-du-R.) (Fig. 15).


.

en 1012, Vienne (Allmer, n° 350) ; — 1032, Vienne


(Fig. 18); — 1063, Moissac (Fig. 21); — 1068,
Sens (Fig. 25) ; — 1069, Eine (Fig. 26) ; —
1083, épitaphe de la reine Mathilde à Caen ; —
1126, Vienne (Fig. 33).

c 1174, Narbonne (Musée de Toulouse) (Fig. 43).


c Bare apiès le milieu du xne siècle. Encore employé
au début du xjne s. (1203, Cavaillon) ; ne se voit
plus guère alors que dans les mots où deux
C* C se suivent, pour introduire une variété
(ex. 1202, Vienne) (Fig. 55); (Allmer... n® 388).
68 PALÉOGRAPHIE

b 631,
136).
Saint-Romain d'Albon (Le Blant,

bA b 689, Narbonne (Le Blant, Inscr. chr


fac-sim.).

PbD Fin viie v début vin® s., Hypogée de Po


D 840, Saint-Martin de Tours (Fig. 2).
0 889 ou 899, Barcelone.

913. Barcelone (Fig. 8).


b 977, Tannay (Ardenncs) (Fig. 13) {B
1893).

D 1001, Trets (B.-du-R.) (Fig. 15).

13 à Début xif siècle, Montmajour (Las


Centenaire de la S. Not. des Anliquairc

D <) 1032, Vienne (Fig. 18) ; — 1056.


(B.-du-R.) (Fig. 20).
D b 1050, Waha (Belgique) (Fig. 22).
D b B 1069, Eine (Fig. 26).
"Ô 1069, Binson (Marne) (Jadart et De
inscr. du Prieuré de B. ; Caen, 1889).

d 1096, épit de Montassin (Musée d'Age


D-D 1098, Saint-Maurin, près A gen : — v
terps (Charente) (Fig. 37).

D e)<à 1148, Vienne (Fig. 36).

D'OU 1151, Narbonne (Musée de Toulouse

ô 1167, Toulouse (Fig. 42).

1173, Narbonne (Musée de Toulouse) (F


DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 69

E Ç €

E

v.
Tous
V. 873,
Fin
Est(Fig.
et616
viie
rare
de
sauf
: Bourg-Saint-Andéol
840,
ou
1012,
2).
Bernoin,
- pendant
début
un
660,
Saint-Martin
Vienne
GVienne
vin«s.,
, évêques
la (Allmer,
1001,
période
(Fig.
Trets
Hypogée
de
de
(Ardèche),
1).
Tours,
Viviers

carolingienne.
(B.-du-R.)
350).
deépit.
(Fig.
Poitiers.
épit.(Fig.
d'Adelberge
4).
d'Aurélien
15).

E
E
J5 E il € 1032, Vienne (Fig. 18).
E6G 1048, Saint-Victor de Marseille (Fig. 19).
eEe 1151. Saint-Paul de Narbonne (Musée de Toulouse)
(Fig. 39). •
(E 1166, Daumazan (Ariège) (abbé Blazy, Végli&e
Saini-Sernin de Daumazart , Foix, 1911).
£ 1173, Saint-Paul de Narbonne (Musée de Toulouse)
(Fig. 41).
g e v. 1 1 98- Saint-Nicaise de Reims (Fig. 52).

681 ou 682. Le Ham.


F
Ff 972, Saint-Michel de Montflans (Hérault) (Fig. 12).
f' 1069. Eine. (Fig. 26).
F F 1096. épitaphe de Mon tassin (Musée d'Agen).

F v. 1136, Vanxains (Dördogne) (Fig. 35)


f 1151. Narbonne (Musée de Toulouse) (Fig. 39).
v. 1198, Saint-Nicaise de Reims (Fig. 52).
F
70 PALEOGRAPHIE

v. 616 ou 660, Vienne (Fig. 1).


Fin vne - début vine s.. Hypogée de Poitiers.

<A 652, Staffarda (Gazzera, Iriser, crisl. del Piemonle,
pl. I, n° 2).
680, Narbonne (Le Blant, Inscr. chrèl., 541 des
fac-sim.).
681 ou G82, Le Ham.
806, Estoublon (B.-A.).
814 ? Poitiers.
840, Saint-Martin de Tours (Fig. 2); — 876,Bazouges
(Fig. 5): — 882. Milan (Fig. 6); — 906. Gérone.
887, Vienne, épit. du Roi Boson (Allmcr... n° 343).
889 ou 899. Barcelone, égl. Saints Juste et Pasteur.
Début xe siècle, Capestang (Hérault).
913, Barcelone (Fig. 8).
S)
S
GG
Ç
CG
fc&6
G
L
S
G
G
L Tous : xe siècle, Vienne, épit. de saint Léonion
(Fig. 14) ; — ap. 969, Poitiers (Fig. 10).
1012, Vienne (Allmer... n° 350).
1020-1021, Saint-Genis-des-Fontaines (Pyr.-Or.)
(Fig. 16).
1032, Vienne (Fig. 18).
2e moitié du xie siècle, autels de Saint-Savin (Vienne).
1048, Marseille (Fig. 19); — 1056, Les Peniles (Fig. 20) ;
— 1063, Moissac (Fig. 23); — 1067, Reimë; — 1069,
Eine (Fig. 26); — 1096, Montiemeuf (Fig. 27) ; —
v. 1 107, S'-Benoit-s. -Loire; — 1 148, Vienne (Fig. 36).
v. 1068, Saint-Savinien de Sens (Fig. 25).
e g
GB
1083, épitaphe de la reine Mathilde à Caen.
(s la la v. 1108, Conques, épit. de l'abbé Bégon (Fig. 29).
<3 1151, Narbonne (Musée de Toulouse) (Fig. 39).
(9 v. 1198, Saint-Nicaise de Reims (Fig. 52).
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIR

535 ou 610, Artonne (P.-de-D.) (L


chrél., n° 445 des fac-sim.).

Fin ve ou vie siècle, Vienne (Le Blan


n° 115).

632, Salaria (,Hübner, Inscr. Hisp. ch

Fin viie - début vnie s., Hypogée d

876, Bazouges (Mayenne) (Fig. 5).

1048, Saint'Victor de Marseille. (

1083, Epitaphe de la reine Mathild

Tous sauf un H» 1063, Moissac


1096, épitaphe de Montassin (Mus

v. 1107, Saint-Benoît-sur-Loire (Bo


don, dans Mém. de la Soc. arch. e
nais, xviii, p. 556, Allas, pl. 13).

v. 1035, Epit. de Théodericus et d


cloître de Saint-Germain d'Auxe
de diplomatique, t. II, fac-sim. p
p. 654) ; — 1067, Reims, épit.
Gervais : — 1068, Cl. de Saint-L
Mu.rs à Rome ; — v. 1068, Sa
Sens (Fig. 25) ; — 1081-11
comte Etienne à Blois (Cf.
Mémoire sur deux inscriptions
de Blois (Blois, 1840) ; — v.
épit. de Bégon (Fig. 29) ; — 11
du-Gard (Fig. ) ; — 1123, Cloître
de Vérone ; — 1123, Rome,
PALÉOGRAPHI

— ? Vienne (Musée Sain


garz (Allmer... n° 359)
l'honneur de saint Juli
? Poitiers, Saint-H
Robert (Longuemar, ar
? Strasbourg, tombe
— ? Bâle, cathédral
tail d'Autun ;
— ? Tympan du port

1151, Narbonne (Fig. 39).


1183, Arles (Fig. 44)
sculpture française an
1186, Vienne (Allmer... n
(Fig. 52). — Vienne, 1

v. 616 ou 660, Vienne (Fi


806, Estoublon.
814 ? Poitiers.

874, Poitiers (Fig. 3).


876, Bazouges (Fig. 5); —

906, Gérone.
913. Barcelone (Fig- 8).
1050, Waha (Belgique) (F
1126, Vienne (Fig. 33).

1189. Compostelle (Fig. 5

v. 616 ou 660, Vienne (Fi


DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

/A 488, Briord (Ain) (Le Biant, Inscr. chrél., n° 2


des fac-sim.).

(T) m 568. Narbonne (ibid., n° 488 des fac-sim.).

ta m 681 ou 682, Le Ham (ibid., n° 61 des fac-sim.).

TT Hypogée, de Poitiers.
CD 814 ? Poitiers.
M 84 0. Saint-Martin de Tours, épit. d'Adelbergo (Fig-.

m 972, Saint-Michel de Montflans (Hérault). Insc


au ch. d'Etoile près Valence (Fig. 12).

A Début xie siècle, Montmajour (Lasteyrie, dans Ce


tenaire de la Soc. nal. des Antiquaires de Franc
m 2e moitié du xie siècle, Saint-Savin (Vienne);
1069, Binson (Marne).

A 1048, Marseille (Fig. 19).


MCD 1050, Waha (Belgique) (Fig. 22).
M Tous sauf 1 a) : 1090, Rome, Santa-Maria in C
pella.

f\cnœ 1097, Poitiers, épit. de Vitalis.

Mcdo 1098, Saint-Maurin, près Agen.

nODCDm. 100, Cloître de Moissaç (Fig. 28).

MMCDfoM Début
teauxxiie*
Moissac,(Rupin,
siècle, P-353).
189~, cloître de clMoissac,
L'abbaye les. cloîtres
chap

CD 00 v. 1107. Saint-Benoît-sur-Loire, épit. de l'abb


Simon.

© 1117,
Martin
Sainde
t-Avit-Sénieur
Limeuil (Dordogne).
(Dordogne) ; — 1194, Sain
74 PALÉOGRAPHIE

CD

v.
1124,
Corrèze,
bat,
(Fig.
{Bull,
1911,
1139,
1130,
(Inscr.
dans
47).
p.
37);
de
Baume-les-Messieurs
Saint-Amand
III,
218)
las.

Mém.
1881,
;plomb).
Soc.
1153,
— S.
scienl.,
p.
1126,
Béziers
de
121-126
Saint-Aman
Nal.
Coly
Vienne
hisl.
; ; (Dor
Anliq

— 1
et

CD

m v. 1136, Vanxains (Dordogne) ("Fig.


hist. Périgord, IV, 1877, p. 58,
Vienne (Allmer... n° 374).

MCDG© 1148, Vienne (Fig. 36).

cri 1145, Le Mans (cathédr.).

fAGlGlîïltfl 1151, Narbonne (Fig. 39).

Ol 1165, Vienne (Allmer... 375).


mazan (Ariège).

mmoi 1162, Narbonne (Fig. 40).

0)
1178,
Éludes
1188,
Cath.surSaint-Trophime
de
la sculpl.
Parmefr .,; p.—52,
d'Arle
118
fig

m 1173, Narbonne (Musée de Toulous

1189, Crest (Fig. 51) ; — 1199, Vien

1183, Arles (Fig. 44) (Lasteyrie,


sculpl. fr., p. 61, fig.).

MCP v. 1198, Saint-Nicaise de Reims (Fig

N 681 ou 682, Le Ham ; — 874, Po


— 1056, Les Pennes (Fig. 20) ;
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

N 17 1085 et 1.096, Saint-Benoît-sur-Loire.

N Tous : v. 1143, Lesterps (Fig. 37).


i3 n s r? 1144, Eine, épit. de Raymond de Mataplana.
/«N 1148, Vienne (Fig. 36).

NNNrt 1151, Narbonne (Musée de Toulouse) (Fig


N H 1166, Daumazan (Ariège).
17 Tous sauf un-Net un M 1167, Toulouse (Fig

HR 1189, Crest (Fig. 51).

Q v. 1198, Saint-Nicaise de Reims (Fig. 52).

498, Anse (Le Blant, Jnscr. chrét., n° 9 des fac



ô
600, Guilherand (Le Blant, ibid., n° 371 de
sim.).

O 628, Luzinay (Le Blant, ibid., n° 281 des fac

0 v. 616 ou 660, Vienne (Fig. 1) (Le Blant,


n° 107 des fac-sim.).

5 631, Saint-Romain d'Albon (Le Blant, ibid.,


des fac-sim.).

w Fin vu® - début vme. s., Hypogée de Poitiers

Ö Auch (Musée chrétien de Snint-Germain-en


Le Blant, Nouv. Bec., n° 292.
o 814 ? Poitiers.
o 840, Saint-Martin de Tours (Fig. 2); — 913.
lone (Fig. 8).

Oo v. 873, Bourg-Saint-Andéol (Fig. 4). — 876, Ba


(Fig. 5) ; — 882, Milan (Fig. 6).

06 Début x«s.. Capestang.


76 PALEOGRAPHIE

Oo° 1032, Vienne (Fig. 18).

OOo 1048, Marseille (Fig. 19).

0 1056, Les Pennes (Fig. 20); — v. 1063,


(Fig. 23). — 1083, épitaphe de la reine
à Caen.

oo-o 1069, Eine (Fig. 26).

0 G 116.5, Arles (Lasteyrie, Etudes sur la


Jranç., p. 50, fig.. 10) ; — 1230, Épit.
laume de Laureto à Toulouse (Castellan
pl. I).

08S& 1167, Toulouse (Fig. 42).

08 1173, Narbonne (Musée de Toulouse) (Fig


G 1185, Epit. de Bernard de Gradac, Toulo
tellane, xii» s., pl. VIII, n°5); — s. d. sou
relief de la Vierge à l'Enfant, Notre-D
Pommiers à Beaucaire (Lasteyrie, Etud
sculpture franç., p. 125, fig. 32).

00 1209, Eine, épit. de Guillaume d'Ortafa


d'Elne (Castellane, xiii* s., pl. II).

P 681 ou 682, Le Ham.

PP Fin vu«- début vin» s., Hypogée de Poitie

PP 874, Poitiers (Fig. 3).

PP v. 1 108. Conques (Fig. 29).

oon 494, Orange (Le Blant, Inscr. chrêtr, n° 402


sim.).
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 77

Q
Q 840, ou
874,
876,
889 Bazouges
Saint-Martin
Poitiers
899, Barcelone.
(Fig.
(Fig.de3).
5).Tours (Fig. 2).

S
Début X«s., Capestang ; — milieu xie s. Saint-
Savin (Vienne) ; — 1056, Les Pennes (fig. 20).
972, Saint-Michel de Montflans (Hérault) (fig. 12).
a
O
et
«
? 1090, Rome, Santa-Maria in Cupella ; — 1001.
Trets (Fig. 15).
1012, Vienne (Allmer, 350).
1020-1021, Saint-Genis-des-Fontaines (Fig. 16).
1032, Vienne (Fig. 18).
a 1048, Marseille (Fig. 19).
s 1063, Moissac (Fig. 23); — 1096, épitaphe de Mon-
tassin, musée d'Agen.
CL 1067, Reims, épit. de l'arch. Gervais.
1069. Eine (Fig. 26).
<1&(H
1100, Moissac (Fig. 28).
0.1 1148, Vienne (Musée Saint-Pierre) (Fig. 36).
HO 1151, Narbonne (Musée de Toulouse).
s 1152, Vienne ; — 1178, Maguelone ; — 1096, Saint-
Benolt-sur-Loire ; — Début xme, grande insci'.
de la cath. de Vaison.
1166, Daumazan (Ariège).
o 1167, Saint-Etienne de Toulouse (Fig. 42).
8L 1174, Narbonne (Musée de Toulouse, Fig. 43).
a 1200, Vienne (Allmer, 387) ; — 1196, Rome, San
Lorenzo in Lucina; — 1201, Rome, Santa-Maria
de Buon consiglio ; — 1216. Vienne (Fig. 56).

681 ou 682, Le Ham.


0
& Fin vu* - début vui* s., Hypogée de Poitiers.
78 PALÉOGRAPHIE

R 806, Estoublon.

R 814 ? Poitiers; — 874, Poitiers (Fig. 3).

RRB 876, Bazouges (Fig. 5).


R 913, Barcelone (Fig. 8).
R Début x' s., Capestang.
RR 1020-1021, Saint-Genis-des-Fontaines (Fig. 1
RRfc 1032, Vienne (Fig. 18).
RR 1069, Eine (Fig. 26).
R 1083, épitaphe de la reine Mathilde à Caen.
Rr 1096, épitaphe de Montassin (Musée d'Agen

1151, Narbonne (Fig. 39).

S*5 ap. 969, Poitiers (Fig. 10).

S 5 v. 1030, Inscription : Marlialis aposlolus (M


Limoges).

Se/ 5 1001, Trets (Fig. 15) ; — 1048, Marseille (


— v. 1050, épitaphe d'Hubert à Reims (
— 1056, Les Pennes (Fig. 20) ; — v. 106
majour (Musée d'Arles) (Fig. 21).

SZ«tS 1069, Eine (Fig. 26).


Srf2 1108, Conques (Fig. 29) ; — 1199, Vienne (

f v. 1136, Vanxains (Dordoghe) (Fig. 35).

Set Ç 1189, Crest (Fig. 51).

806, Estoublon.

T 972, Saint-Michel de Montflans (Hérault)


miTis Début xie s. Montmajour;-aTr — 1
T

seille
moitié(Fig.
du xie
19) ;s., ISTIVSS
Saint-Savin
— 1069'
(Vienne).
Elne
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES 7

1 050, Waha (Belg.) (Fig. 22); — 1063, Moissac(Fig. 23


T "C
t 1067, Reims, épit. de l'archevêque Gervais. —
1123, Rome, Sainte-Marie in Cosmedin.

t c 1096, Montierneuf de Poitiers (Fig. 27).

TC v. 1143, Lesterps (Fig. 37).

Z 1162, Eglise de Lamourguier, Narbonne (Musée d


Narbonne) ,(Fig. 40).
ztz 1165, Arles.

T LU 1174, Saint-Paul de Narbonne (Fig. 43).


1178, Cath. de Parme.
ZZZZ
"5
1181, Arles.

1 Ap. 1180, Toulouse (Musée, n° 423), épit. d


Guillaume Pierre, Prévôt du chapitre de Sain
Etienne.

~\zzz 1186, Eine, tombe de Guillaume Jorda (Fig. 45).

1189, Compostelle (Fig. 50).


TIZ.
T C 1195, Vienne (Allmer, n° 384).

t 1199, Vienne (Fig. 54).

7 1202, Vienne (Fig. 55) 1189, Crcst (Fig. 51).

U V

495, Lyon (Bull, archéol., 1926, p. clxviii).

fv » 681 ou 682, Le Ham ; — 689, Narbonne (Le Blan


lnscr. chrét., n° 511 des fac-sim.).

vU Ap. 969, Poitiers (Fig. 10).

U\J 972, Saint-Michel de Montflans (Hérault) (Pig. 12

a 1012, Vienne (Allmer, n° 350).

u Y 2«moitié du xie s., Saint-Savin (Vienne).

v c 1069, Eine (Fig. 26).


1085, Saint-Benoît-sur-Loire.
80 PALEOGRAPHIE

VÜ 1151, Narbonne (Fig. 39).

vu 1186, Eine, tombe de Guillaume Jorda

1201, Eine ; — 1224, Narbonne (Fig

y 1189, Compostelle (Fig. 50).

U Tous : 1189, Crest (Drôme) (Fig. 51).

vu 1198, Montélimar.

Ü 1199, Narbonne.

1195, 1227 (Fig. 57), 1238, Vienne.


V
V
1220, Narbonne.

X 1063, Moissac(Fig. 23) ; ap. 1068, Sain

XXXK 1199, Vienne (Fig. 54). S

y 1032, Vienne (Fig. 18); 1067, Re

. l'archev. Gervais.

y 2* moitié du xif s., Saint-Savin (Vienne


DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

Signes de ponctuation

80G, Estoublon.

876, Bazouges (Fig. 5).


913, Barcelone (Fig. 8).
xe s., Vienne (Fig. 10).
1001, Trets (Fig. 15).
1001, Trets (à la fin d'une ligne) (Fig. 15)
1010, Rome, Saints Côme et Damien.
1012, Vienne.
1032, Vienne (Fig. 18).
1048, Saint-Victor de Marseille (Fig. 19) w tt
1063 et 1100, Moissac (Fig. 23 et 28).
1069, Eine (Fig. 26); — 1169, Périgueux (Fig. 47), e
— • 1126, Vienne: — * 1148, Vienne.

1096, épitaphe de Montassin (Musée d'Agen).

Signes d'abréviation

Le trait abréviatif ordinaire (840, Saint-Mart


de Tours; — 876, Bazouges ; — 882. Milan;
906, Gérone; — 930, Err ; — 1001, Trets, etc
est remplacé parfois
W par : ▼
806, Estoublon "falQ (Anno).
913, Barcelone (Fig. 8) ; — 961-1004, Rodez (aut
de l'év. Deusdedit III); — 1048, Marseille (Fig. 1
— 1056, Les Pennes (Fig. 20) ; — 1067, Reims, e
Très fréquent à la fin du xi° et au xne siècle (C
R. de Lasteyrie, dans Mèm. de la Soc. des Lett
de-VAveyron, 1894-1899, t. V, p. 52-53, où il no
que ce signe, rare au xe et au début du xi* s., d
vient fréquent à partir de 1060).
1012, 1032, Vienne (Fig. 18).
1069, Eine (Fig. 26).
Abréviation er ou r 2. 1069, Elpe; — Abr
PALÉOGRAPHIE DES INSCRIPTIONS

Abréviation us ? 1001, Trets

— ap. 1068, Sens ; — 1148. V

Abréviation bus Bj 1101, Po

dus (Montierneuf).

Abréviation pro 1096, Mon

— 1152, Vienne.

Abréviation oriirn 930, E

(Belgique) (Fig. 22) ; — 1056,

Montierneuf de Poitiers; —
TABLE DES LOCALITES

D'OU PROVIENNENT OU QUI CONSERVENT

LES INSCRIPTIONS CITÉES

Anse
Arles,
Artonne
Auch,
Autun,
Auxerre,
Avignon,
Agaune,
Agen,
fig. 21,
(Rhône),
58
67.
25,
72.
voy.
38,
(Puy-de-Dôme),
n.
37
68,
19,
35,;1,
44.
Saint-Maurice
69,
56
41
fig.
75.
75.Voy.
n.
71,
30.
3,
1, 77,
43
Montmajour.
58 et
78,
n.
65,n.1,
81.
d'Agaune.
71.
271,
. 4475.
, 45 , 47 , 72, 74 , 76 , 78

Bale, 72.
Barcelone, 16 n. 2, 19 et n. 2, 66, 67, 68, 70, 72, 75, 77, 7
fig. 8.
Bassan (Hérault), 61 n. 1.
Baulne (Aisne), 61 n. 1.
Baume-les-Messieurs, 37 et n. 2, 71, 74.
Bazouges (Mayenne), 15 n. 5, 18 et n. 4, 66, 67, 70, 71, 7
77, 78, 81 ; fig. 5.
84 PALÉOGKAPII1K

Cavaillon, 36 n. 4, 67.
Chalon-sur-Saône, 19 ; fig. 7.
Cîteaux, 49 ; fig. 49.
Cividale (Italie), 12.
Clermont-Ferrand, 11.
Compostelle. 14, 66, 72, 79, 80 ; fig. 50.
Conques (Aveyron), 36 et n. 1, 40, 47, 48, 65, 70, 71, 7
79 ; fig. 29.
Crest (Drôme), 42, 43, 44, 45, 46, 48, 66, 67, 68, 74, 75,
81 ; fig. 51.
Crussol (Ardèche), 76.

Daumazan (Ariège), 42, 75, 77.


Dijon, 49, 53 ; fig. 48 ; voy. Chalon-sur-Saône, -voy. Cît

Éguilles (Bouches-du-Rhône), 23, 27 n. 1 ; fig. 17.


Elne, 22, 25 , 26 , 30 et n. 1, 39, .40 n. 4, 44, 45 et n. 4, 4
65, 66, 67, 68. 69, 70, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82 ;
Err (Pyrénées-Orientales), 20 et n. 3, 55, 67, 80, 81, <
Estourlon (Basses-Alpes), 17 et n. 2, 65, 66, 70, 72, 76,
Étoile (Drôme), 53 n. 2 ; voy. Saint-Michei. de Montfla
Évreux, 54 et n. 4.

Ferentillo (Italie), 12.


Foix, 13 et n. 5.

Germigny-des-Prks (Loiret), 57 et n. 1 .
Gérone, 16, 19, 67, 70, 72, 81.
Guilhf.rand (Ardèche), 75.

Ham (Le) (Manche), 66, 69, 70, 73, 74, 76, 77, 79.

Jouarre, 65.

Langres, voy. Chalon-sur-Saône.


Lescar, 38 et n. 4.
Lestf.rps (Charente), 38 et n. 5, 39, 40, 44, 47, 65. 68, 7
fig. 37.
Limeuil (Dordogne), 11 n. 1, 66, 73.
Limoges, 78.
Luzinay (Isère), 12, 75.
Lyon, 58 n. 2, 79.

Maguelone, 77.
Mans (Le), 42, 74.
Marseille, 22, 25, 37, 66, 69, 70, 71, 73, 76, 77, 78, 81 : f
Milan, 15 n. 5, 18, 19, 20, 70, 75, 81 ; fig. 6.
Moissac, 23, 25, 26, 31, 34, 35, 37, 40 et n. 4, 4 1, 65, 6
71, 73, 76, 77, 79, 80, 81 ; fig. 21, 23, 28.
Montblanc (Hérault), 61 n. 1.
DES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES

Narbonne, 12, 28, 38 et n. 9, 39, 40, 41 n. 1 et 3, 42 et n. 2,


44, 45, 46, 47, 53 et n. 1, 54, 58 n. 1, 61 n. 1, 66, 67, 68, 69,
72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80 ; fig. 26, 39, 40, 11, 43, 58,
60, 61.
Neslk (Somme), 61 n. 1.
Nice, 13 et n. 3 ; voy. Saint-Pons hors Nice.
Orange, 76.

Par. s (Musée du Louvre), fig. 46; Voy. Rome.


Parme, 41 n. 3, 44, 52, 74, 79.
Pennes (Les) (Bouches-du-Rhône). 25, 29, 66, 68, 70, 74, 76,
78, 81, 82 : fig. 20.
Périgueux, 40 et n. 4, 74, 81 ; fig. 47.
Poitiers, 15 et n. 2, 4 et 5, 18 et n. 1, 2 et 3, 21 et n. 2, 23, 25
n. 1, 34. 41, 57, 65, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77,
79, 82 ; fig. 3, 10, 27.

Ravenne (Italie), 12.


Reims, 19 et n. 1, 26, 31 et n. 1, 32, 33, 37 et n. 1, 43, -14, 46,
54. 68, 69, 70, 71, 72, 74, 75, 77, 78, 79, 80 ; fig. 11, 24, 52.
Rodez, 56 n. 3, 81.
Rome, 13 et n. 2 et 3, 14 et n. 1 et 2, 24 et n. 2, 3, 4, 5 et 6,
27 n. 2, 41, 44, 50, 51 et n. 1, 52, 65, 71, 73, 77, 79, 81 ; fig. 46.

Saint-Amand (Nord), 40 et n. 3, 74.


Saint-Amand-de-Coly (Dordogne), 38 et n. 2, 74 : fig. 34.
Saint-Avit-Sénieur (Dordogne), 41 n. 1, 49 n. 1, 73.
Saint-Benoît-sur-Loire, 33 et, n. 1, 10 et n. 2, 41 n. 1, 65, 70,
73, 75, 77, 79.
Sainï-Genis-des-FontaiNes (Pyrénées-Orientales), 27 et n. 3,
77 ; fig. 16.
Saint-Germain-i;n-Laye, voy. Narbonne, voy. Auch.
Saint-Gilles-du-Gard, 36 et n. 2, 71 ; fig. 31, 32.
Saint-Junien (Haute-Vienne), 40 n. 4.
Saint-Maurice d'Agaune (Suisse), 13 et n. 1.
Saint-Maurin (Lot-et-Garonne), 34, 68, 73.
Saint-Michel d'Entraygues (Charente), 10 et n. 1.
Saint-Michel de Montflans, près Siran (Hérault), 16, 19 et n
69. 73, 74, 75, 77, 78, 79 ; fig. 12.
Saint-Pair (Manche), 9 n. 2.
Saint-Pons hors Nice (Alpes-Maritimes), 13 et n. 3.
Saint-Romain d'Albon (Drôme), 68, 75.
Saint-Savin (Vienne), 23, 25, 26, 35 et n. 1, 73, 77, 78, 79, 80.
Saint-Savournin (Bouches-du-Rhône), 17 n. 2.
Sal\ria, 71.
80 PALÉOGRAPHIE DES INSCRIPTIONS LAPIDA

Tahull (Catalogne),
Tannay
Tortose,(Ardennes),
58 n. 1. 40 n.
20 et 4.
n. 1, 68 ; fig. 13.

Toulaud (Ardèche), 12.

Toulon, 47 ; fig. 38.

Toulouse, 9 n. 2, 25 n. 1, 35 et n. 2, 40, 42, 43, 44, 45

47,
Narbonne.
54 et n. 5 et 6, 66, 68, 72, 75, 77, 79 ; fig. 39, 41,

Tours, 14, 16 et n. 1, 17 et n. 1, 65, 67, 68, 69, 70, 73


81 ; fig. 2.

Trets (Bouches-du-Rhône), 23, 27, 65, 67, 68, 69, 75,


82 ; fig. 15.

Uzerche (Corrèze), 49 n. 4.

Vaison, 50 et n. 1, 77.
Valence, 8 n. 1.

Vanxains (Dordogne), 38 et n. 3, 40 n. 4, 48, 67, 69,

fig. 35.

Ventabren (Bouches-du-Rhône), 17 n. 2.
Vérone, 52, 71.
Vézelay, 9 n. 1.

Vienne (Isère), 6 et n. 3, 12 eh n. 3, 15 n. 5, 18 et n. 5,

23, 24, 25, 27 n. 4, 34, 38 et n. 1,6 et 7, 39 et n. 1, 2,


l.ii .> r?£


Pl. I.

( Rhône).

Fig. 1. — v. 616 ou 660. Vienne (Isère) (Saint-Pierre).


Epitaphe de Maurolenus.
Pl. II.

jp* ' "-y;1" *w■ j» j' -


' , .ryh?,.. !fW 2,*

Fig. 2. INCRUSTÉE
(haut.
— 840.0,38,
Saint-Martin
DE
larg.
PLOMB
1 m. 03;
(d'APRÈS
dehaut,
Tours.
des
MGR Epitaphe
lettres
C. CHEVALIER).
0 m.d'Adelberge
05).
Fig. 4. — - ? et 873. Bourg-Saint-Andéol (Ardèche).
Épitaphes d'Aurélien et de Bernoin, évêoues de Viviers.

'+ SVKHniM.APl nFkHQVlHSC.n-- roRl-VSA/lK'KHI.ICIoSI


HFATK'MFMOR. 1F NOMlNH-ClHVl'CV IVSFIDK- VFkA-KT

Nis-mcr t'o qo<.:shvva|1;fa mvi i ■wvxmsE


INDK :<»XgESB

Fig. 5. _ (haut.
876. Bazouges
0 m.(d'après
40, larg.
(Mayenne).
fac-similé
1 m. 75 Épitaphe
haut,
A. des
Angot).
de
lettres
Gishaval,
0,042.)
sur ardoise
_

1*
ru iv.

A£ OV1SE C TA TDR1

JPRÀÊLARGVS
eTECToRWÜPoilTi«
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lAÈTERNISC)CTOl:;i.'.v,/s
iOVOT
AmVCLtS
MQENiA
MISSAE
OVANTO
TÉsôSmcPATo
©KÄRESIiTViTt-niigo
VTMOhCHOS
SACRAS
REDDIDft
SOU.ICIT
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\MÎte?-1I

ANftPSEaSAlVR.C-P:

Fig.
; :PSVIlSAEASPïïet'
\!i,[NiSDNI
OBHJAMO
ANN&Xttl
SEPTIMO
REXtT
)QCL£ViTASI
Épitapiie
G. — 882.
EPISCOPÄTVSV
de
■DCCQLXXXIW'
IMilan
DVS
l'éyêoue
MBICÛE@T>
I NCAP
EN DËCJ
(Saint-
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Anspektus.
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Ambroise).
N!
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Lissoni.
«MO?
ÎOW
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Pl. \

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Fig. 8. —F.PITAI
91.3. Barcelone
IIK IJU COMTE(S. WlIREIl.
Pau del Camp).

if 1
t *j.
Pl. VI.

Fig. 11. — v. 970 (?). Saint-Rémy de Reims. Épitaphe d'Hu


Pl. VII.

AN NO I N C AR NAG ONIS0

àcccc LXXSEPTÏMO

BD C A TAE S T I S TvECCÉSI A

TÊRCIO IDVS MARCH

INHONORE BEATiR6G\

ABADALBEPONARCHI £?0

Fig. 13.
Inscription
— ■ 977. Tannay
de dédicace.
(Ardennes).
Pl. VIII.

Phot. C'° de Gérin-Ricard.


Fig. 15. — 1001. Trets (Bouches-du-Riiône). Inscription de dé

Fig. 1\
Linteau
— • 1020-1021.
du portail.
Saint-Genis-des-Fontaines
Inscription rappelant
(Pvrknées-Orie
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Pl. IX.

Phût. C. Didier à St-Romain-Gal.


Fie. l!-'. —• 1032. Vienne (Saint-An l>b é-le-Bas) . Épitapiie de l'abbé Hugues.

Fin. 19. — 10-18. Marseille


abbé de(Musée
Saint-Victor.
Boréi.v). Épitapiie d'Isarn,

2
Pl. X.

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1
Ph. Cte de Gérin-Ricard .
Fig. 20. 1056. Les Pennes (Bouches-du-Rhône).
Inscriition de dédicace.

Phot. Pons à Arles.


Deschamps.
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Fig. 21. — .Milieu xie s., v


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» Remy). EpitaphePho
d'Hubert.
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Pl. XIV.
Pl. XVI.

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Pl. XVII.

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Fig.(Fac-similé
32. — 1129.
École
Ms. de
des Saint-Gilles-du-Gard.
Chartes, Hél. 350).

Fig. 33. —- 1126. Vienne (Saint-Pierre). Fragment de l'épitaph-e


haut.
de 0 l'abbé
m. 10, larg.
Didier
0 m.(D'après
58 ; hauteur
notre
des lettres,
estampage).
0 m. 043.

Fig. 34. ■— v. 1130. Saint-Amand-de-Coly (Dordogne).


Épitaphe
haut. 0 de
m. 155,
l'abbé
larg.Guillaume
0 m. 46 ; hauteur
(D'après
des notre
lettres,estampage).
0 m. 032.

3
Pl. XVIIT.

Phot. Mls de Fayolle.


Fig. 35. — 1136. Vanxains (Dordogne). Inscription de Fondation.

Phot. C. Didier à St-Romain-Gal (Rhône).


Fig. 36. — 1148. Vienne (Saint-Pierre). Épitaphe de l'abbé Robert.
haut. 0 m. 46, larç. 0 m - 70 ; hatu- des lettres, 0 m. 03.
Pl. XX.

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Phot. L. Collet.
Fig. 39. —■ 1151. Narbonne (abbaye de Saint-Paul),
2e MOITIÉ DE l'ÉPITAPHE DE BERNARD, GRAND SACRISTAIN.
(Musée des Augustins de Toulouse, N° 835).
long, totale
hauteur
de l'inscr.
des lettres,
1 m. 80,
Om.haut.
OIS. 0 m. 30 ;

Fig. 38. — v. 1120? Martyrologe d'Arles-Toulon.


(Communiqué par J. Billioud).

Phot. L. Collet.
Fig. 40. — 1162. Narbonne (égl. de Lamourguier).
Épit. de Richarde, au musée de Narbonne.
Pl. XXI.
Pl. XXII.

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Fig. 42. — 116/. ,Epit.
(AU „ de, Guillaume
MUSEE DES AUGUSTINS
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Saint-Hi
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Toulouse (Saint-Etienne). (haut. 0 m. 27, largeur 0 m. 41 ; haut
Épit. DU chanoine Bernard. des lettres, Oui. 033.)

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Pl. XXIV.

Phnt. G. Enlar.
sur le moulage du Musée du Trorndéro.
Fig. 47. ■ — 1169. Pf.rigueux. Tombeau de
l'évêoue Jean r»' Assiih-..
Pu XXIX.

Phot. Heuzé.
Fig. 52. — v. 1198. Reims. Epitaphe de Rainaud, ancien abbé de St-Nicaise,

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Pl. XXX.

Fig. 54. — 1199. Sainte-Colombe-lès-Vienne. Épitaphe d'une Prieur


(Musée Saint-Pierre a Vienne). (D'après notre estampage).
(haut. 0 m. 25, larg-. 0 m. 45 ; haut, des lettres, 0m.023.)
Vienne).
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PL. XXXV.

Phot. L. Collet.
Fui. fil. — 126. Naiihonne (cathédrale Saint-Just). Epitaphe de
l'auchevêoue Pierre de Montbrun.
(liant.. 0 m. 90, larç. 0 in. 67.)

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