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Échos d'Orient

Les catalogues d'hymnographes byzantins


Casimir Emereau

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Emereau Casimir. Les catalogues d'hymnographes byzantins. In: Échos d'Orient, tome 20, n°122, 1921. pp. 147-154;

doi : https://doi.org/10.3406/rebyz.1921.4269

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Les catalogues d'hymnographes byzantins

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Οι τα μέλη πλέξαγτες ύμνων, ένθέων


Έ λύρα τοΰ πνεύματος Κοσμάς ό ξένος,
Όρφεύς νεαρός ή Δαμασκόθεν γάρις,
ΚαΙ Θεόδωρος, 'Ιωσήφ, οι Στουοΐται.,
"Οργανα τα κράτιστα της μουσουργίας,
ιΞένη τε σειρήν Ιωσήφ υμνογράφος,
Μέλος παναρμόνιον 'Ανδρέας έκρότεις (2)
ΚαΙ Θεοφάνης ή μελιχρά (3) κιννύρα (4)
Γεώργιος, Λέων τε, Μάρκων (leg. Μάρκος), Κασία.

« Voici ceux qui ont composé les mélodies des hymne« divinement
inspirées : Cosmas l'étranger, la lyre de l'Esprit, et cet Orphée nouveau
dont la grâce vient de Damascene; puis Théodore et Joseph de Stoudion,
instruments merveilleux dans la composition des rythmes; Joseph
l'Hymnographe, la sirène étrangère, et vous, mélode qui êtes tout
harmonie, André de Crète au nom fameux; voici Théophane, le kinnor
doux comme le miel; Georges enfin, avec Léon, Marc et Cassia. »
Nicéphore Xanthopoulos ne relève que des noms célèbres. Hymno-
graphe lui-même et auteur d'une dissertation sur les Anahathmoi de
YOctoechos, il n'ignore pas que les compositeurs de canons et d'aco-
louthies sont légion.
20 Un second catalogue comprenant vingt-neuf noms se lit au frontis-

(1) Texte d'Allatius, dans Fabricius, Bibl, Grœea, édit. de Hambourg, De libris
ecclesiasticis Grœcorum, t. V, p. 23g. .
(2) Έκκρότης (Κρήτης) dans l'édition d'Athanasiades ( Ερμηνεία είς τους αναβαθμούς
των οκτώ ήχων παρά Νικηφόρου Καλλίστου τοΰ Ξανθοπούλου, Jérusalem, 1862), ρ. με'.
(3) Μελιάχρα dans Athanasiades, loc. cit. _
(4) Le Thesaurus renvoie à Nicéphore Calliste Xanthopoulos pour cette forme.
Athanasiades écrit κινΰρα, forme courante.
ÉCHOS D'ORIENT

pice du Triodion paru à Venise en 1601 et œuvre de Maxime, évêque


de Cythères en Chypre. D'après les descriptions de Papebroch et de
Rayé (1), à droite et à gauche de la gravure, on voit se dérouler,
rattachée au Christ et soutenue
par les anges, une série de vingt-
huit médaillons unis les uns aux
autres et présentant chacun la
figure et le nom d'un hymnographe
byzantin. En bas de la série et
comme pour en relier les deux
branches, se place le médaillon
de Cassia, vêtue en matrone ou en
abbesse, le P. Papebroch ne sait
pas trop, étonné qu'il est d'ailleurs
de la présence de cette nouvelle
Sapho, une inconnue pour lui. Une
banderole court sur les épaules
des anges et porte ces mots : Ol
τα αέλη πλέξαντες υι*νων ένθέων,
citation, on le voit, de Nicéphore
Xanthopoulos.
30 Ce catalogue du Triodion
vénitien a rappelé aux Bollandistes
le traité De Melodis Grcecorum, que
Léon Allatius avait projeté de pu-

ll) Acta S. S. april. t- III, p. 796-797;


Ibidem, jun. t. Il, p. xix-xxi, le P. Nicolas

Bayé a reproduit avec les commentains


du P. Daniel Papebroch le frontispfce^du
Triodion en question, mais omissis par-
ergis. C'est cette reproduction que je
mets sous les yeux du lecteur. Les hymne-
graphes mentionnés sont (à commencer
par la colonne de gauche = droite du
Christ) : Germain, Sophrone, Philothée,
André de Crète, Jean d'Euchaïte, Georges
de Nicomédie, Méthode, Cyprien, Anatole,
Léon empereur, Léon Magister, Basile
Pégoriotès, Justin, Sergius, — Cassia, —
le Studite, André Pyrrhos, Ephrem de
Carie, Babylas, Arsénios, Philothée, Sy-
méon, Georges Sycéliotés, Etienne l'Hagio-
polite, Byzantios, Théophane, Joseph,
Cosmas, Jean Damascene. Le texte de
Rayé se trouve aussi dans P. G., t. XXIX,
p. CCCXXII-CCCXX'II.
LES CATALOGUES d'hYMNOGRAPHES BYZANTINS 149

blier. Et c'est sur des lamentations que leurs descriptions prennent


fin. « Quœsivimus diligenter, écrit Papçbroch, undenafn haberi posset
iste Allàtii tractatus : sed neque Romce, neque Parisiis ubi notiora quam
alibi sunt erudilissimi viri opera, quidquam de eo compertum babent qui
pleraque ejus se nosse putant : multi etiam negant tali titulo quidquam
ab illo vulgatum. Sed id ipse nimis clare asserit, quam ut possit negariy
in Diatriba de Georgiis ad nomen Georgii Siculi, ubi quœdam a se prœter-
mitti excusât, cum id, inquit, in tractatu meo de Melodis Grœcoruiu
latius peregerim, ne scepius eamdem cantilenam canere videar. » (1) Léon
Allatius à parlé de son traité des Mélodes non seulement dans sa
Diatriba de Georgiis (2), mais aussi dans: sa première dissertation De
Hbris ecclesiasticis Grcecorum (3). L'ouvrage n'a malheureusement jamais
paru, et Allatius ne nous a laissé qu'un catalogue dépourvu de tout
renseignement biographique, une simple nomenclature de soixante et
on%e noms (4).
4° Dans sa 'hpb. Κατήχησες, parue à Venise en 1681 (5), le liturgiste
corfiote, Nicolas Bulgaris, a donné une liste de soixante-cinq mélodes.
50 En relisant dans Fabricius (6) les quelques lignes consacrées
à Urbain Siber et au « schediasma » publié par celui-ci en 1714, je ne
comptais pas éclairer ma religion de sitôt, J'ai eu la bonne fortune de
mettre la main sur ce « schediasma », une modeste pièce de 32 pages,
sortie indemne des bouleversements assez sérieux auxquels la
bibliothèque assomptioniste de Cadi-Keuï a été soumise pendant la guerre.
En voici le titre complet : « Historiam Melodorum Ecclesiœ Grcecœ »
·
eorumque theologiam poeticam e Menceis Librisque liturgicis summe rev.
Facult. Theol. Lips, examini die III et IV' julii instituendo tradit, licentiam
gradus in tbeologia altioris petens Urbanus Gotfr. Siberus, Antiqu. Eccl.
P. P. O. et ad D. Th. Ecclesiastes. (Jmpressit Christ. Frider. Rumpff.
A. R. S. MDCCXIV.) Le travail est dédié aux chefs d'État de Leipzig.
Siber s'est enquis du nom" et des œuvres de ses prédécesseurs en la
matière, et voici la liste intéressante qu'il fournit :
a) Allatius tout d'abord, pour le fameux traité des Mélodes. Les plaintes
de Papebroch convainquent le théologien de Leipzig que ce traité n'a
jamais paru, et il lui paraît douteux que l'allusion faite par Adrien BaiMet,

(1) Acla S. S. april. t. III, p. 797.


|2) Fabricius, op. cit. t. X, p. 62 r.
'(3) Ibidem, t. V, p. 56 et 60.

(4) Dans Fabricius, op. cit., t. V, p. 6o-5i, et dans P. G., t. XXIX, p. cccxxm.
(5) Cf. Legrand, Bibliogr. hellen. xvne siècle, t. II, p. 366. Cette liste se trouve :
p. 22, édit. de Venise de 1769; p. 33 édit. de Constantinople de 1861.
(6) Op. cit., t. X, p. 129.
ÉCHOS D'ORIENT

dans ses Vies des Saints, octobre, p. 228, vise l'introuvable volume. Le
livre que n'a pas donné le savajit grec, lui, Siber, songe à l'écrire. Mais
dans quel esprit! Voici des lignes aussi injustes que méchantes : At
.

quurn aliis obrueretur (Allatius) negotiis quo minus œiatem et vit am Melo-
dorum indagare posset , aut Theologiam studio indagare, aut confit er inollet,
jjrœcos pariter Romanosque puriorem doctrinam missam fecisse, neque
ubivis. earn orthodoxiam reperiri, quant ipse et Historiographi Sanctorum
collaudassent : nudis orbem promissis alere placuit more Tiheriano, qui
itendidem suum inprovincias vel reditum ad Romanos simulans utrosque
tandem misère decepit. (P. 26.)
b) Jean Buteo Delphinas, un Antonin, qui se serait occupé lui aussi
œuvres"
d'hymnographîe grecque, et dont les ont paru à Lyon, chez
Thomas Bertel, en 1554. Vossius et Thuanus en ont parlé
(malheureusement Siber ne dit pas où) et Victor Sylvius Grandi le cite daj$ son
Histoire ecclésiastique, p. 138(1).
c) Simon Wangnereck, Jésuite, l'auteur bien connu de la Pietas
Mariana Grœcorum (2), et qui, dans les prolégomènes de son ouvrage,
donne la vie de plusieurs hymnographes : Chariton , Euthyme, Théoctiste,
Sabas, Sophrone, Jean Damascene, Romain d'Emèse, Cosmas de
Jérusalem, Germain, Théodore Studite, les Joseph, Théophane, Etienne le
Sabaitejob, André de Crète, Jean d'Euchaïte, Georges, Anatole, Taraise,
Jean l'Archevêque, Syméon le Logothète, Philothée, Léon.
d) Nicolas Rayé, Jésuite, qui, en reproduisant la dissertation du
P. Papebroch sur le Triodion de Venise (c'est à tort que Siber donne
à ce livre liturgique le nom d'Anthologion), a gémi à son tour sur
l'impossibilité de trouver le traité d'Allatius. Le travail de Rayé est placé,
comme je l'ai déjà indiqué, en tête du tome il (juin) des Act'a Sanctorum:
les hymnographes énumérés par Allatius y sont cités par ordre
alphabétique, mais avec quelques noms en moins.
é) Eschenbach, professeur à Altdorf, qui, dans sa dissertation De Poetis
christianorum sacris, met au nombre de ces poètes : Triphyllius,
Apollinaire, Grégoire de Nazianze, Eudoxie, Synésius, Basile de Séleucie,
Nonnus, Amphiloque, Pierre d'Édesse, Théodore Prodrome, Georges de
Pisidie, Théanus, Jean Damascene, Cosmas, Marc d'Olrante, Syméon
Métaphraste, Michel Psellus. Quel salmigondis! Je n'ai, sur cet Eschen-
bach, aucun renseignement biographique.
/) Fabricius enfin, dont le catalogue [Bïbl. grœca, t. V) est sous les
yeux de Siber.
(1) Cet ouvrnge a paru à Venise en 1708, 2 tomes in-40. ' .
(2) Paru à Munich en 1647.
LES CATALOGUES d'hyMNOGRAPHES BYZANTINS 151

Cette recension bibliographique terminée, Siber écrit à son tour un


Index Melodorum grœcor um, riche de cent trente-six noms, parmi lesquels
les noms des Anges, ceux d'Arius, de Bardesane, de Hiérax et, bizarrerie
indécente; celui du Christ. Suit un très bref exposé historique de la
poésie religieuse byzantine. Inutile d'en relever les erreurs et les
réflexions tendancieuses. Et le premier chapitre de l'Histoire des Mélodes
s'ouvre enfin, orné d'un titre pompeux : Angeli Melodorum antesignani/
6° Fabricius, à la suite des dissertations d'AUatius De lïbris ecclesias-
ticis Grœcorum a donné un premier catalogue des Mélodes (1) : c'est
celui que Siber a connu; et, plus tard, s'inspirant de YIndex fourni
par Siber dans son « schediasma », il en a dressé un second composé
de plus de cent soixante noms (2), dont beaucoup sont discutables.
70 Le théoricien et le créateur de la musique grecque moderne,
Chrysanthe, archevêque de Durazzo, a laissé un catalogue de mélodes
et de mélurges assez détaillé dans la deuxième partie de son- Θεωρητικον
Μέγα τής Μουσικής (3), intitulée Άφήγησις περί αρχής και προόδου τής
Μουσικής. Des notes accompagnent les noms les plus célèbres.
8° Le prêtre Constantin Nicolski a publié à Saint-Pétersbourg, en
1858, un ouvrage intitulé Revue des livres du service divin de l'Église
orthodoxe russe dans leur rapport avec le typicon ecclésiastique. En
appendice suit un « Indicateur alphabétique des auteurs et des hymnes qui
se trouvent dans les livres du service divin, etc. ».
90 Je ne connaisse livre de Nicolski que par les citations de Pitra (4),
qui lui a emprunté les noms de quelques anciens hymnographes slaves.
Pitra a, en effet, dressé lui aussi un Index Melodorum et l'a fait suivre
d'un Index Melurgorum (5). La division des deux catalogues n'avait pas
encore été faite. La nomenclature du docte cardinal porte le nombre des
mélodes a deux cent quatre-vingt-quatorze. Chiffre assez imposant, mais
qui a sérieusement besoin d'être revisé.
1 o° L'Anthologiagrœca carminum christianorum de Christ et Paranikas (6)
donne par ordre alphabétique des notes biographiques sur les principaux
hymnographes. Une table très utile présente les noms fournis par les

(1) Bibl. gr. t. V, p. 23.


(2) Ibidem, t. X, p. i3o. ,
(3) Θεωρητικον Μέγα τής Μουσικής συνταχθεν μεν παρά Χρύσανθου 'Αρχιεπισκόπου Δ'.ρ'ρ'α-
χίου, εκδοθέν δε ύπο παναγιώτου Γ. Πελοπίδου Πελοποννησίου δια φιλότιμου συνδρομής τών
ομογενών. Trieste, 1832, p. xxxiii seq.
(4) Hymno graphie de l'Eglise grecque. Ronje, 1867, p. 9 et cmii.
(5) Op. cit. p. CLiii. Voir une autre liste de Mélurges dans J.-B. Thibaut, Monuments
de la notation ekphonétique et hagiopolite de l'Église grecque. Saint-Pétersbourg,
igi3, p. 123.
(6) Leipzig, 1871," p. xli seq.
ECHOS D ORIENT.

Menées, le Triodion, le Pentecostarion, l'Octoéchos et la Paraclétique.


Je crois bon de reproduire cette table, mais en laissant de côté l'indication
des œuvres poétiques : ·

Anatole. Clément.
. André de Crète. Cosmas.
André Pyrrhos. Cyprien.
André l'Aveugle. Cyrille d'Alexandrie.
Anthime, patriarche. Cyrille, patriarche.
Antoine de Larissa. Constantin Porphyrogénète.
Arsène. Cumulas.
Babylas. Léon le Sage.
Basile. Léon Magister.
Byzantius. Marc d'Otrante.
Byzas. Mauroléon.
Gabriel. Méthode, patriarche.
Gérasime d'Alexandrie. Mélèce Blastos. .
Germain, patriarche. Métrophane de Smyrne.
Georges. Nicolas Malaxos.
Georges le Sicilien. •Nicolas Chiliodromeus.
Georges de Nicomédie. Nil Xanthopoulos.
Grégoire. Nicéphore Calliste Xanthopoulos.
Démétrius. Procope, chartophylax.
Ephrem de Carie. Romanus.
Théodore Studite. Sergius.
Théodore Doucas. Sergius l'Hagiopolite.
Théostéricte, moine. Sergius, patriarche.
Théophane Graptos. Etienne.
Ignace. Etienne l'Hagiopolite.
lcasia ou Cassia. Etienne le Sabaïte.
Jacques le Protopsalte. Syceotes.
Justinien. Syméon Thaumastorite.
Jean. Syméon Métaphraste.
Jean Damascene. Sophrone, patriarche.
Jean d'Euchaite. Taraise.
Jean le Moine. Philothée, patriarche.
Jean Mauropos. Photius, patriarche.
Joseph. Christophore,

Ces soixante-huit noms donnés par les livres liturgiques ne sont


certes pas également connus. 11 en est qui font double emploi (André
LES CATALOGUES D HYMNOGRAPHES BYZANTINS I 53

Pyrrhos et André l'Aveugle, par exemple, qui ne représentent qu'un seul


et même personnage). C'est dire le sérieux besoin d'une édition critique
des livres liturgiques grecs.
n° Dans son Aperçu historique sur les Hymnographes et les chants
poétiques de l'Eglise grecque (1), l'archevêque de Tchernigov, Philarète,
énumère comme poètes et hymnographes : Habacuc, prophète, Auxence,
Azarias (Ane. Testam.) Ambroise de Milan, Anatole l'apocrisiaire,
Anatole de Thessalonique, André de Crète, Anna (Ane. Testam.), les
Apôtres, Arsène de Corfou, Athanase d'Alexandrie, Athénogène, EÉr-
thélemy, Basile de Cérasée, Basile Pégoriotès, Georges de Nicomédie,
Georges de Syracuse, Georges Pisidès, Georges Skylitzès, Gérasime
patriarche, Germain patriarche, Germain de Cyzique, Grégoire de
Nazianze, Grégoire le Sirtaïte, Grégoire le Thaumaturge, David
prophète, Ephrem le Syrien, Ephrem de Carie, Ignace le Théophore, Ignace
moine et diacre, Hippolyte, Isaïe^ prophète, Isidore Boucheras, Jacques
apôtre, jean Damascene, Jean d'Euchaïte, Jean Chrysostome, Jean
Coucoutzelès, Jean le Scolastique, Jonas prophète, Joseph l'Hymno-
graphe, Joseph le Studite, Justin martyr, Justin Decadyos, Justinien
«mpereur, Cassia, Cyprien le Studite, Cyrille d'Alexandrie, Cyrille de
Jérusalem, Cyr évêque, Clément d'Alexandrie, Clément le Studite,
Constantin empereur, Gosmas de Majuma, Léon empereur, Léon Bar-
dalès, Marie mère du Sauveur, Marc apôtre, Marc d'Ephèse, Marc
d'Otrante, Mélèce Syrigos, Méthode patriarche, Méthode de Patare,
Métrophane de Smyrne, Moyse prophète, Népos de Pentapole, Nicétas
de Serres, Nicéphore Calliste, Nicolas Malaxos, Nicolas le Studite, Nil
de Grottaferrata, Pierre le Studite, Proclus de Constantinople, Romain
« le doux Mélode », saint Sabbas, Sergius l'Hagiopolite, Syméon «qui
reçoit Dieu », Syméon Métaphraste, Syméon de Thessalonique, Sophrone
de Jérusalem, Etienne le Sabaïte, Taraîse, Timothée patriarche, Philothée
patriarche, Photius patriarche, Christophore, Théodore Lascaris,
Théodore Studite, Théodose de Syracuse, Théodule Thécaras, Théoctiste le
Studite, Théolepte de PhÜadephie, Théostéricte, Théophane Graptos.
Soit quatre-vingt-quatorze noms,- qui ne sont pas tous très nouveaux,
ceux de l'Ancien Testament en particulier.
12° Je citererai en terminant les catalogues donnés par G. I. Papado-
poulos, dans ses Συρ.βολαΙ εις τήν ίττορίαν της παρ ήριϋν .εκκλησιαστικής
μουσικής, sous les rubriques : « les mélurges et hymnographes des ive,

(1) Istoritcheskiy Ob^ore piésnopievtsev i piésnopiénia gretcheskoï tserkvi, 3e


édition, Saint-Pétersbourg, 1902.
15.4 ÉCHOS D ORIENT

Ve, vie et vu® siècles », « l'œuvre de saint Jean Damascene », « les


hymnographes et les compositeurs de chants, de saint Jean Damascene
à la prise de Constantinople », « les hymnographes, musiciens et
musicologues, de la chute de Constantinople à nos jours » (i). Trop d'erreurs
déparent malheureusement ces listes, résultat de compilations indigestes;
et il est douteux que leur auteur puisse se réjouir comme la muse de Pope,

Content, if hence the unlearn' d their wants may view,


The learn d reflect on what before they knew.

G. 1. Papadopoulos a promis (2) un « Lexique de la musique


ecclésiastique grecque, comprenant la vie des poètes, hymnographes,
compositeurs de chants, musiciens et musicologues qui ont fleuri depuis les
temps apostoliques jusqu'à nos jours ». Lexique idéal, on le voit. Je
ne sais s'il a paru.

Casimir Emereau.
Constantinople, 19 mars 1921.

(1) Athènes, 1890, p. ia3-i53, i54-23o, 231-278, 291-369.


(2) Op. cit., p. 369, et dans l'ouvrage plus récent mais aussi peu sûr, "Ιστορική Έ-,π-
σκόπησις
Λαθ' ήμας.τής
Athènes,
βυζαντινής
1904»εκκλησιαστικής
Ρ· μθ'« μουσικής άπο των αποστολικών χρόνων μέχρι των

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