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B.P : 1670KIN 1
DEPARTEMENT : RAFFINAGE ET PETROCHIMIE
COURS DE CARACTERISATION ET
FORMULATION DES PRODUITS
PETROLIERS
I. DEFINITION
Après cette introduction, nous pouvons alors déduire une définition succincte
du cours. De prime abord nous examinons sa longueur.
D’où, l'action combinée de tous ces deux qui donne la définition suivante.
Le cours ayant pour objet d’étudier les caractéristiques des produits pétroliers et
leurs fabrications, il se donne comme fondement la composition en groupe des structures
dominantes dans chaque produit. En effet, ce sont là les comportements et les
caractéristiques finaux des produits.
C’est ainsi que tout au long du cours et surtout dans sa première partie, il sera
question de rapprocher la qualité du produit à sa composition et en fraction proches ou
homologues en fixant les limites d'origine.
Le cours sera soutenu par un support (flash disc, disques) syllabus obligatoire
pour la compréhension et le suivi des exposés aussi bien que pour les TP, interrogations et
examen.
3
Cette présentation a été faite dans le cadre du cours de chimie du pétrole en 1 ere
année au quel il faut se référer.
%S
Teneur eau
% en C3
La justification de la composante principale procède du fait de sa structure
tétraédrique « équilatérale » non translatable à cause de la cohésion entre les 4
atomes de carbone en ligne et de l’instabilité du propane vis-à-vis du H 2S et autres
halogènes, structure se prêtent mieux à l’espace de combustion facile.
L’absence de l’eau se justifie par la nécessité de préserver le PCI (Pouvoir
Calorifique Inférieur). Ceci est associé à la présence du Soufre qui avec l’eau
produit du H2SO4 ;
La TVR reste élevée car il y a nécessité de préserver la volatilité pour garantir au
produit une capacité de combustion maximal. Il faut aussi tenir compte de l’additif
odorant mercaptan inférieurs
(R – S – H)
R : C1 – C5
2) La gazoline
Ce produit est très peu connu est utilisé comme solvant. Les caractéristiques
essentielles de ce produit tournent autour des capacités salvatrices c’est-à-dire totalement
organique ou presque (voir degré de polarité relative) qui fait que le (C 5), ayant en i-C5
une pointe sensible attire rapidement d’autres groupes polarisables par induction de
même classe.
Aussi, la prépondérance du pentane, très volatil n’est pas conseillée comme
composant majoritaire de même que le butane. D’où la nécessité de combiner l’effet
solvant du i-C5 et du n-C6 présent à près de 12% dans la gazoline.
Ces exigences, sont une priorité pour la gazoline industrielle.
3) Essence (MOGAS)
6
CH3
CH3 CH3
2 3,3
Il varie d’un carburant à l’autre selon le type de traitement lui administré. Ainsi,
les essences de craquage thermique (réduction de viscosité, cokéfaction, thesmophore
cracking, etc.) ne donnent que des essences dont la composition en hydrocarbures est
riche en oléfine ou en naphtène dont le NO (IO) est très faible (environ 78 à 80). Celles-ci
doivent encore un traitement d’hydrogènolyse pour remonter par saturation le NO jusqu’à
98 – 110 selon le procédé. Le reformage catalytique en fait est le procédé par exemple
d’amélioration de NO (IO).
Actuelle valable dans les pays membre de l’association des pays producteur de pétrole
africains (APPA) interdit l’utilisation du TEP depuis 2003.
C’est pourquoi, l’option actuelle se tourne vers les additifs organiques appelés
aussi hydrocarbonés tels que TAME, ETBE, C 2H5OH(AN)). Dans la deuxième partie du
cours nous en ferons large écho. Font aussi partis des additifs hydrocarbonés, les essences
de synthèse provenant des unités telle que. Isomérisation des paraffines combinée à
l’alkylation des oléfines dit aussi « PARISOM ». Celle-ci sont une solution directe mais
onéreuse qui somme toute améliorent substantiellement la qualité du produit final.
NOTE : Toute autre méthode de dopage (ex : O3X) n’est pas recommandée.
2) Nous n’avons pas évoqué ici le cas de l’AVGAZ qui ne fait plus l’objet d’un traitement
à part compte tenu de la diminution de la demande en ce produit. Vous trouverez
néanmoins le tableau présentant les caractéristiques de ce produit qui fera l’objet d’un
TP individuel sur 10 pages.
3. Le Diesel
mécanique (an et n), contraignent le carburant à passer, avant sa combustion par des
laminoirs qui, en fin de compte, pulvérisent ou atomisent le DIESEL pour faciliter d’une
part l’adhésion de l’air dans le mélange combustible pour créer des particules plus petites,
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et d’autre part, faciliter le coincement des particules d’hydrocarbures pour aller à l’auto
combustion grâce une propriété importante : indice de cétane.
La densité ;
La viscosité ;
ID ou IC ;
Point d’écoulement ;
Frezing point ;
Point de fumée ;
Quel que soit le nombre des caractères à gérer, les propriétés suivantes jouent
un rôle très important sur le mode de caractérisation :
d) – le point d’aniline montre la quantité des produits non désirés dont ceux
pouvant gêner l’Indice Diesel. il est la mesure de la quantité
d’hydrocarbures se comportant comme la tétraline par rapport à … qui est
côté « O ». cette classification permet d’éviter l’erreur de réduction de
l’indice Diesel d’autant plus que celui-ci est limité entre 45 et 50
ou pire
En ce qui concerne le fuel oil léger ou diesel oil (I ou II), il sied de noter la
caractéristique la plus importante reste celle liée à sa pompabilité c’est-à-dire son point
d’écoulement. En effet, ce produit dans sa composition, contient les structures les plus
lourdes qui ont, de par leur aspect cristallin, ont tendance à se regrouper et consolider à
des températures même ambiantes (15°C à 25°C). Il faut alors assurer soit un
calorifugeage du système de stockage ou de transport soit une additivation pur et simple
avec de préférence du pétrole ou kérosène. Le taux du soufre et d’acidité organique
demeure les plus élevé, seul, un additif alcalin peut résoudre le problème. Cependant il
faut faire attention aux proportions exigées.
(1) CORRELATION
VOLATILITE
20%-10% : DEGRES C 8+ 7.5/7 6.5/6 5.5/5
D : Gasoil
MESURE
DENSITE 60/60°F 0.810-0.870
DISTILLATION : ASTM-D-2298
- Récupéré à 357°C %V 90 MIN
VISCOSITE CINEMATIQUES A cSt ASTM-D-445 2.0-5,5
100°F
COULEUR ASTM ASTM-D-1500 2,5 MAX
POINT D’INFLAMATIQUE PM °C ASTM-D-93 65 MIN
SOUFRE TOTAL %P ASTM-D-1552 1,00 MAX
CORROSION TEST (3HA 212°F) ASTM-D-130 1 MAX
POINT D’ECOULEMENT °C ASTM-D-97 -1MAX
CARBONE CONRADSON %P ASTM-D-187 0,15 MAX
ACIDITE TOTALE m/gKOH/gr ASTM-D-974 0,1 MAX
ACIDITE FORTE m/gKOH/gr ASTM-D-974 NULLE
******** %P ASTM-D-972 0,01 MAX
***** MARCUSSON %V ASTM-D-975 0,05MAX
SEDIMENTS PAR EXTRACTION %P ASTM-D-973 0,01 MAX
INDICE DIESEL I.P. 21 53 MIN
E : KEROSENE
Comme nous l’avons vu un peu plus loin dans les cours précédants, les
produits pétroliers s’obtiennent dans plusieurs unités. Cependant, ils ne procèdent pas les
mêmes qualités d’autant plus que le degré de saturation en hydrocarbures les plus
recherchés qui constituent la base du caractère du produit différent l’un de l’autre selon
les provenances. Ici, n’oublions pas que le but poursuivi par la démarche qui est abordée
dans cette partie du cours est d’obtenir des produits finis.
Le but ici étant celui d’obtenir des produits pétroliers finis prêt à être mis sur le
marché, il sera très intéressant d’étudier ou mieux, définir les ingrédients qui concourent à
la formulation des produits ainsi que le rôle de chacun d’entre eux.
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Dans un système de formulation, les produits pétroliers sont mis en œuvre deux
parties :
1. le produit principal ;
2. les additifs.
Par produit principal on entend le produit pris en grande quantité dans lequel
les qualités doivent être améliorées afin de le rendre conforme aux spécifications
officielles du marché.
Par additifs on entend les produits ajoutés au produit principal en vue de lui
améliorer la qualité.
le GPL ;
le Reformat ou essence reformé ;
le pétrole prétraité, entendu comme fraction « pétrole » ;
le gasoil ;
les huiles lubrifiantes ;
le fuel oil ;
les graisses.
Les fonctions de performance et d’efficacité de ces additifs seront présentées
dans le point qui suit. Toutefois à chaque point de développement, nous le ferons car le
chapitre IV lui est totalement destiné.
Notre rôle à tant que raffineur est celui de corriger d’abord les structures en vu
de n’avoir que celle devant être présentes dans chaque produit ; sélectionner les produits à
mettre en commun (additif divers), les origines et enfin opérer les mélanges qu’il faut
pour atteindre l’objectif : « le produit pétrolier commercial ».
C’est ainsi que dans les produits pétroliers ci-après, on remarquera que la
quantité de ces composantes dépend plus des structures trouvées en grande quantité dans
ce produit. Nous prendrons en exemples :
dans l’essence, les qualités les plus importantes garanties par les structures
hydrocarbonées iso parafinique et aromatiques ;
le gasoil (Gazoil) ou encore Diesel garanti ses qualités de base par les
structures naphténique ou cycloparafinique et les non saturés ramifiées ;
le FO accepte aux pires, des structures des grandes molécules. Notamment
asphaltes léger qui brûlent très bien et donnent une capacité calorifique très
élevée, mais aussi quelques naphtènes naturels qui assurent la dilution des
hydrocarbures lourds à tendance solide tel, les paraffines supérieurs
isomérisés et les aromatiques comme les BTX retenus dans les antacènes à
cause des affinités moléculaires.
C’est pour cette raison que la formulation des produits pétroliers devient
une vraie nécessité et cela sera démontré dans le tableau ci-après :
18
20
UNITES
UNITE
COKEFAC
DAV R.C HC VISB C.C C.T PARISON AUTRES
T
PRODUIT
GAZ
SC Pte Qte
KE X X X X X X X
PRODUITS
G.O X
F.O X X X X X X X
H.V X X X X X X X X
BITUME X X X X X X X
COKE X X X X X X X X
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COMBINAISONS DE PRODUITS
Donc il y a possibilité d’avoir des essences dans toutes ces unités proposées.
2) GAZ Total : les gaz sont produites par les mêmes unités que les essences c’est-à-dire : DAV + RC +
HC + V.B + CT + COKEFACTION + PARISOM + AUTRES
3) KEROSENE Total : DAV + HC
Le kérosène n’est obtenu que dans la DAV et l’hydrocraquage.
4) GAS OIL Total : DAV + HC + VB + CC + CT + COKEFACTION + PARISON + AUTRES
Hormis la réformation catalytique, on peut obtenir le G.O dans presque toutes les
unités.
5) F.O. Total : DAV + VB
A part la DAV et la V.B, on ajoute au F.O. l’huile décantée obtenue par les unités de
craquage, améliorant ainsi la qualité et la quantité.
6) H.V. Totale : DAV
L’huile est obtenue uniquement dans la DAV
7) BITUME Total : DAV + AUTRES
Sans préjudice des qualités imposées par le législateur, le raffineur adjoint aussi
la recherche de la production maximale en produit pour ainsi répondre à la volonté de son
(ses) marché(s).
C’est aussi pour cela que :
la quantité des produits pétroliers est gérée par la production en DAV et
craquage tandis que la purification qui attend être la base du produit, opère
un mélange primaire entre fractions homologues.
La garantie de la qualité se fait par la formulation car comme il a été dit
plus haut l’objectif est de mettre les produits répondants aux normes en
vigueur dans le marché de consommation.
L’addivation reste alors, le recours ultime pour tout réajustement.
Cependant, il faut noter que cette méthode n’est plus probante à ce jour
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- La performance moteur ;
- La performance au stockage et transport ;
- La performance route.
Du reste, au chapitre 2.1.2. certains éléments ont été déjà examiné. Cependant
dans la suite de ceci il vous sera présenté le regroupement des caractéristiques par type de
performance.
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QC
2. les fuels oil et les huiles minérales subissent à peu près le même traitement à
la différence que au même sont injectés les additifs de performance et
d’efficacité.
III.1.1. Préalables
traités pouvant être mis ensemble pour constituer le produit attendu tant en quantité qu’en
qualité.
Enfin, la décision ne peut être prise que par produit au regard des prédigrés
exprimés par le commandent ou le marché.
En effet, chaque fois que la fabrication est programmée, la sélection des composants
devra se faire rapidement aux fins d’assurer une bonne condition des contacts créer des
« brique »(1)(1)
Comme cela à été exprimé au point précédent ; il’ s’agira de mettre en œuvre
les fractions homologues au regard de leurs compositions en lie qui sont susceptible à
bien d’égards de récupérer le produit avant les autres additifs d’addjavance. Il est
impérieux de tenir compte surtout de la composition en groupe de structure proche l’une
de l’autre.
Exemple de schéma
10% HC CC(FCC,TCC)
PARISON 20%
(1)(1)
RC signifie les échecsPROCESS
Langage technique
70% de production MOGAZ STC
ADDITIF
Autres
Organiques sources
(PPm)
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III.2.2. Kero/JET
Ce produit ne peut être retenu comme formulable à cause du fait que il lui faut
être « noble » c’est-à-dire sans faute. D’ailleurs, son homologation ne peut se faire qu’en
tenant compte du critère «ATA » qui est présenté dans le tableau en page (14).
CC + HC
H.T TCC
COKE
DAV
TREATER DIESEL
RV
Note : le cas des huiles lubrifiantes sera traité dans un cours spécifique.
effet, de très nombreux usage du pétrole réclament une analyse moléculaire détaillé et ce,
pour toutes les fractions issues de la distillation. En effet, certains pétroles seront
essentiellement valorisables par les fractions légères utilisées comme carburant, d’autre
seront intéressants car lis fourniront des huiles lubrifiantes de qualité, d’autre parc e
qu’ils constituent d’excellentes bases pour la formulation de bitumes routiers.
Il faut bien avoir ces différences à l’esprit car selon les méthodes de
caractérisation mises en œuvre, on parlera, soit de pourcentage de type de molécules, soit
de pourcentage de type d’atomes. Une molécule est dite aromatique dès lors qu’elle
comporte au moins un cycle benzénique (cas de la molécule ci-dessus), sinon elle sera
naphténique si elle comporte un cycle naphténique au moins. Enfin, sans cycle
aromatique ou naphténique, nous aurons affaire à une paraffine. Ainsi, au plan
moléculaire, la molécule ci-dessus), sinon elle sera naphténique si elle comporte un cycle
naphténique au moins. Enfin, sans cycle aromatique ou naphténique, nous aurons affaire à
une paraffine. Ainsi, au plan moléculaire, la molécule ci-dessus est 100% aromatique
alors que les pourcentages de type de carbone sont de 6/13 pour les carbones aromatiques,
3/13 pour les carbones naphténiques, 4/13 pour les carbones paraffiniques.
EXERCICES PRATIQUES
1. Soit une raffinerie complexe qui traite 1.500.000 TM brut par an dans le but d’obtenir
des carburants des huiles lubrifiantes combustibles.
Veuillez expliquer chaque action qui concourt au raffinage du brut en tenant compte
du schéma de raffinage choisi par vous-même.
Discuter et montre comment les différentes sources du Kero peuvent ne pas suffir à la
production du Jet A1 vendu selon les caractéristiques officielles de consommation des
produits pétroliers en RDC (Schéma à l’appui).
4. La première distillation du pétrole brut de DJENO (31 API) n’a produit que 18%
d’essence et 54% de RAT, proposer et commenter la manière dont on peut augmenter
la quantité de l’essence et comment obtenir le G.O. tous deux attendu vivement sur le
marché.
6. La tête de la colonne est une partie de la colonne de distillation qui permet d’obtenir
la gasoline brute, le GPL et le Fuel Gaz. Quelle est alors sa vraie importance et
comment finalise-t-on ses produits. (Schéma et commentaire)
A quoi servirait le dopage du brut lourd ainsi que son prétraitement en HDS. (Schéma
à l’appui)
8. Schéma du DA. On remarque que l’on injecte la vapeur sous pression au fond de
chaque appareil. Le rôle est de pratiquer un épuisement du produit par entrainement
(extraction) de produits plus léger avec le SW injecté au fond. Ne peut-on pas le faire
autrement ? expliquez le mécanisme pour défendre votre position. (schéma à l’appui)
TABLE DE MATIERES
I. DEFINITION...........................................................................................................................................................1
II. ELEMENTS FONDAMENTAUX........................................................................................................................2
III. CADRE GENERALE DU COURS......................................................................................................................3
CHAPITRE I : CARACTERISATION DES PRODUITS PETROLIERS..............................................................4
I.1. BREF PRESENTATION DES PRODUITS PETROLIERS................................................................................4
I.2. JUSTIFICATION ET ANALYSE DES CARACTERISTIQUES OU SPECIFICATION DES PRODUITS
PETROLIERS.............................................................................................................................................................4
I.2.1. Analyse et justification des spécifications des produits pétroliers...............................................................5
I.3. CARACTERISTIQUE DES PRODUITS PETROLIERS.................................................................................13
CHAPITRE II : FORMULATION DES PRODUITS PETROLIERS...................................................................17
II.1. CONTEXTE......................................................................................................................................................17
II.2. ELEMENTS DE LA FORMULATION...........................................................................................................17
II.3. COMPOSANTES ET COMPOSITION A LA FORMULATION...................................................................18
II.3.1. Composantes et leurs rôles respectifs........................................................................................................18
II.3.2. Composition des produits et nécessité de la formulation..........................................................................19
II.4.1. Le choix de la qualité et quantité...............................................................................................................21
II.5. ROLE DES ADDITIFS.....................................................................................................................................22
CHAPITRE III: MISE EN ŒUVRE DE LA FORMULATION............................................................................24
III.1. PRECAUTIONS PARTICULIERES..............................................................................................................25
III.1.1. Préalables.................................................................................................................................................25
III.2. MISE EN ŒUVRE PROPREMENT DITE..................................................................................................26
III.2.1. Cas de l’essence.......................................................................................................................................26
III.2.2. Kero/SET..................................................................................................................................................27
III.2.3. Gasoil ou Diesel oil..................................................................................................................................27
III.2.4. Fuel oil.....................................................................................................................................................28
EXERCICES PRATIQUES........................................................................................................................................58
TABLE DE MATIERES.............................................................................................................................................62
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