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République Démocratique du Congo

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT DU PETROLE ET DU GAZ
«I.P.G.»

B.P : 1670KIN 1
DEPARTEMENT : RAFFINAGE ET PETROCHIMIE

COURS DE CARACTERISATION ET
FORMULATION DES PRODUITS
PETROLIERS

OMANA OWUNGUDI Paul Denis


Ingénieur de Pétrole en Raffinage du Pétrole, Gaz et Pétrochimie

Année Académique 2011 - 2012


1

I. DEFINITION

Le cours de caractérisation et formulation des produits pétroliers tire son


origine de la nécessité de mettre à la disposition de l'étudiant finaliste en raffinage du
pétrole et pétrochimie d'un outil capable de contribuer à juste titre à son ultime objectif
qui est celui de mettre sur le marché un produit prêt à être consommé que l'on appelle
aussi produit fini (PF) ou produit commercial (PC).

Ces différents termes ne cachent à rien une quelconque distinction dans la


forme d'utilisation des produits et encore moins dans sa qualité. Il sied simplement de
considérer que quel que soit le terme PF ou comme PC, les caractéristiques des produits
restent les mêmes. Aussi, dans la suite de ce cours, chacun de nous sera-t-il libre d’utiliser
le terme qu’il voudra.

Après cette introduction, nous pouvons alors déduire une définition succincte
du cours. De prime abord nous examinons sa longueur.

Il sera présenté le mot Caractérisation qui a comme signification de définir


par un caractère distinctif un produit. Cependant il ne faut donc pas oublier que dans le
cas qui nous concerne dans le cadre de ce cours, il y a l’effet qualitatif qui doit être limité
par des analyses préalables ont été fixées par les dites limites.

Il y a ensuite le mot Formulation qui veut dire action de déterminer ou de lister


des composantes devant constituer le mélange final que l’on appellera produit. On peut
donc en tirer une définition qui en même temps, donne aussi sa limitation dans le temps et
dans l’espace.

D’où, l'action combinée de tous ces deux qui donne la définition suivante.

Le cours de formulation et de caractérisation des produits pétroliers étudient les


composantes distinctes de chaque fraction qui donne un aspect final à un quelconque
produit fini du point de vue quantitatif et qualitatif.

Cette définition nous la retiendrons comme base du développement de ce cours.


2

II. ELEMENTS FONDAMENTAUX

Le cours ayant pour objet d’étudier les caractéristiques des produits pétroliers et
leurs fabrications, il se donne comme fondement la composition en groupe des structures
dominantes dans chaque produit. En effet, ce sont là les comportements et les
caractéristiques finaux des produits.

D’autre part, le comportement à l'allumage du moteur, la marche normale du


véhicule ou autres engins, les aptitudes de conserver toutes ses qualités pendant le
transport et le stockage ainsi que sa combustion se font les grands éléments auxquels
s’attache le caractère du produit.

C’est ainsi que tout au long du cours et surtout dans sa première partie, il sera
question de rapprocher la qualité du produit à sa composition et en fraction proches ou
homologues en fixant les limites d'origine.

III. CADRE GENERAL DU COURS

Le cours sera soutenu par un support (flash disc, disques) syllabus obligatoire
pour la compréhension et le suivi des exposés aussi bien que pour les TP, interrogations et
examen.
3

CHAPITRE I : CARACTERISATION DES PRODUITS


PETROLIERS
Nous référant à ce qui a été la base de la définition sur le cours, on pouvait
retenir que le caractère d'un produit est une donnée qui reflète son comportement tout au
long de sa manipulation, son stockage et son utilisation.

Ceci se traduit concrètement par ce qu'on appelle "spécification des produits


pétroliers", en d'autres termes l'ensemble des propriétés physiques, chimiques et
mécaniques que doivent remplir des différents produits pétroliers pour être utilisés en
bonne escient dans un moteur thermique pour un bon rendement et une réduction de la
pollution et des rejets atmosphériques.

Pour ce faire, l'exposé commence par l'étude ou mieux la présentation des


produits pétroliers et leurs propriétés essentielles.

I.1. BREF PRESENTATION DES PRODUITS PETROLIERS


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Cette présentation a été faite dans le cadre du cours de chimie du pétrole en 1 ere
année au quel il faut se référer.

I.2. JUSTIFICATION ET ANALYSE DES CARACTERISTIQUES OU


SPECIFICATION DES PRODUITS PETROLIERS

Etant entendu que le caractère d’un produit pétrolier rapporte le comportement


des différents hydrocarbures y contenu, au transport, au stockage et à la combustion à
temps chaud comme à temps froid ;à l’arrêt, au démarrage, pendant sa tenue de route avec
ou sans accélération pour les moteurs à allumage par étincelle on peut retenir que pour les
moteurs automobiles par auto allumage, il s’agira de la pulvérisation dans la chambre de
combustion par des injecteurs, la capacité d’auto explosion et même de la dilution d’huile.

Il faut retenir pour ce faire que toutes les propriétés physico-chimique et


mécaniques des produits pétroliers ont une limite supérieure et une limite inférieure
notées comme ; minimum ou maximum ou encre entre [a et b] ; a et b étant les chiffres ou
codes limites. Aussi, cette limitation est-elle fonction de la composition en hydrocarbures
spécifiques c’est-à-dire en grand nombre dans le produit, d’où la nécessite pour le
raffineur, de définir les limites dans lesquelles l’ensemble des spécifications trouve son
application. C’est ce qu’il faut qu’au départ de la colonne de distillation primaire, il est
exigé un stripping tout en respectant le décalage de température exigé entre soutirage. Ce
processus est encore renforcé par les autres procédés de purification des produits pour, par
exemple le cas de l’essence, améliorer une qualité essentielle, la volatilité.

I.2.1. Analyse et justification des spécifications des produits pétroliers

1) Gaz de pétrole liquéfiés (GPL)

C’est un ensemble d’hydrocarbures gazeux dont le composant principal est le


butane (99%) ; le reste étant C3, et l’hydrogène etc.

Les propriétés essentielles de celui sont :

 TVR (Tension de Vapeur Reid)


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 %S
 Teneur eau
 % en C3
 La justification de la composante principale procède du fait de sa structure
tétraédrique « équilatérale » non translatable à cause de la cohésion entre les 4
atomes de carbone en ligne et de l’instabilité du propane vis-à-vis du H 2S et autres
halogènes, structure se prêtent mieux à l’espace de combustion facile.
 L’absence de l’eau se justifie par la nécessité de préserver le PCI (Pouvoir
Calorifique Inférieur). Ceci est associé à la présence du Soufre qui avec l’eau
produit du H2SO4 ;
 La TVR reste élevée car il y a nécessité de préserver la volatilité pour garantir au
produit une capacité de combustion maximal. Il faut aussi tenir compte de l’additif
odorant mercaptan inférieurs
(R – S – H)
R : C1 – C5
2) La gazoline
Ce produit est très peu connu est utilisé comme solvant. Les caractéristiques
essentielles de ce produit tournent autour des capacités salvatrices c’est-à-dire totalement
organique ou presque (voir degré de polarité relative) qui fait que le (C 5), ayant en i-C5
une pointe sensible attire rapidement d’autres groupes polarisables par induction de
même classe.
Aussi, la prépondérance du pentane, très volatil n’est pas conseillée comme
composant majoritaire de même que le butane. D’où la nécessité de combiner l’effet
solvant du i-C5 et du n-C6 présent à près de 12% dans la gazoline.
Ces exigences, sont une priorité pour la gazoline industrielle.

3) Essence (MOGAS)
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Le MOGAZ est un mélange de l’ensemble de l’essence obtenue dans la


raffinerie auxquelles on ajoute les additifs organiques et d’efficacité. Cette classe des
composantes fera l’objet de détails dans la deuxième partie de ce cours.
En ce qui concerne les spécifications, trois propriétés sont à la base du bon
fonctionnement des moteurs :
 La TVR
 La courbe ASTM
 L’indice ou nombre d’octane
a) Elle est un indice de fixation de la volatilité. Elle représente le rapport de la pression
exercée à l’interface liquide-vapeur par la masse de vapeur sortie du volume de
liquide. Les valeurs sont fixées afin de limiter la formation des bouchons de gaz
(GAZLOCK) ainsi que les neiges collants sur les tubes c’est-à-dire l’accélération des
« Dops », ceci provient de l’évaporation incontrôlée du produit. Elle est maximal
lorsque la masse évaporé peut se faire même à basse température, elle est minimale
lorsque la détermination est à haute température.
b) La courbe ASTM
Elle donne l’allure de la qualité d’un produit au regard de la distribution en
hydrocarbures.
La présence des hydrocarbures légers augmente l’allure et créée des déviations
qui conduisent à l’augmentation de la volatilité tel que la consommation et les pertes en
sont affectés aussi :
 La température à 10% représente le comportement au démarrage à froid
autant que celle initiale marque la qualité de séparation entre deux fractions
voisines son amélioration se fait par stripper et/ou par additivation ;
 La température à 50% donne le comportement du moteur pendant la tenue
de route il s’agit de la prise et reprise de vitesse en accélération et
embouteillage. Il est important de noter que ce point est la caractéristique
« Test » d’un moteur (ralenti, freinage brusque etc.) ;
7

 Température à 90% donne le comportement du carburant en cas de


démarrage brusque et fixe les pertes par oxydation.
En réalité, cette spécification détermine en quelque sorte la prochaine
caractéristique.
c) Nombre d’octane
Le nombre d’octane (NO) ou encore l’indice d’octane (IO) indique un rapport
critère déterminant la qualité de combustion éclairé d’un produit pétrolier en contact avec
l’air et une source de chaleur intense (étincelle).
Il mesure combien un carburant (MOGAZ) brûle mieux comparativement à un
mélange composé de i-octane et n-heptane. Par convention, le i-octane a un indice «100 »
tandis que le n-heptane « O ». cela veut dire par exemple qu’une essence ayant un IO de 96
contient 96% des hydrocarbures se comportent comme le i-octane (2,3,3 triméthyl
pentane)

CH3

H3C CH C CH2 CH3

CH3 CH3
2 3,3

Il varie d’un carburant à l’autre selon le type de traitement lui administré. Ainsi,
les essences de craquage thermique (réduction de viscosité, cokéfaction, thesmophore
cracking, etc.) ne donnent que des essences dont la composition en hydrocarbures est
riche en oléfine ou en naphtène dont le NO (IO) est très faible (environ 78 à 80). Celles-ci
doivent encore un traitement d’hydrogènolyse pour remonter par saturation le NO jusqu’à
98 – 110 selon le procédé. Le reformage catalytique en fait est le procédé par exemple
d’amélioration de NO (IO).

Jadis, la caractéristique était améliorée par addition du tétraethyle de plomb


(TEP). La réglementation
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Actuelle valable dans les pays membre de l’association des pays producteur de pétrole
africains (APPA) interdit l’utilisation du TEP depuis 2003.

C’est pourquoi, l’option actuelle se tourne vers les additifs organiques appelés
aussi hydrocarbonés tels que TAME, ETBE, C 2H5OH(AN)). Dans la deuxième partie du
cours nous en ferons large écho. Font aussi partis des additifs hydrocarbonés, les essences
de synthèse provenant des unités telle que. Isomérisation des paraffines combinée à
l’alkylation des oléfines dit aussi « PARISOM ». Celle-ci sont une solution directe mais
onéreuse qui somme toute améliorent substantiellement la qualité du produit final.

NOTE : Toute autre méthode de dopage (ex : O3X) n’est pas recommandée.

2) Nous n’avons pas évoqué ici le cas de l’AVGAZ qui ne fait plus l’objet d’un traitement
à part compte tenu de la diminution de la demande en ce produit. Vous trouverez
néanmoins le tableau présentant les caractéristiques de ce produit qui fera l’objet d’un
TP individuel sur 10 pages.

3. Le Diesel

Les carburants ou combustion à auto allumage sont généralement considéré


comme étant les types les plus compliqué à gérer. Cela s’explique par le fait même que les
grandes structures dominantes notamment les naphtènes ou les cycloparaffines mono ou
multicatenales ont d’une proportion sensiblement élevée dans ce carburant.

En effet, la proportion des hydrocarbures cycloparaffiniques dont la grande


partie, est ramifiée ou mieux alkylée, répond plus à l’exigence de l’auto combustion sous
pression du DIESEL qui fonctionne dans un moteur à 4 temps simple ou le mieux serait à
injection.

En dépit de toutes considérations dont ceux d’ordre technique principalement

mécanique (an et n), contraignent le carburant à passer, avant sa combustion par des
laminoirs qui, en fin de compte, pulvérisent ou atomisent le DIESEL pour faciliter d’une
part l’adhésion de l’air dans le mélange combustible pour créer des particules plus petites,
9

et d’autre part, faciliter le coincement des particules d’hydrocarbures pour aller à l’auto
combustion grâce une propriété importante : indice de cétane.

En fait, le cétane est la composante en hydrocarbure la plus explosive sous


pression par le fait même de sa structure non saturé. C’est pour cette raison que dans la
caractérisation il y a eu priorité :

 La densité ;

 La viscosité ;

 ID ou IC ;

 Point d’écoulement ;

 Frezing point ;

 Point de fumée ;

 Mais surtout l’acidité organique.

Quel que soit le nombre des caractères à gérer, les propriétés suivantes jouent
un rôle très important sur le mode de caractérisation :

a) – la densité et la viscosité ; car elles gèrent la pompabilité du produit même


à basse t° ;

b) – le point d’écoulement ; car avec les précédentes, contrôle le transport à la


pulvérisation pour l’allumage du moteur, l’atomisation du produit pour
faciliter la combinaison avec l’oxygène grâce à l’excès d’air contenu dans
le mélange combustible

c) - le point précédent est confondu au point de congélation. En effet, si le


premier s’adresse au point de début de formation des cristaux
d’hydrocarbures dans le produit la congélation constate
l’accomplissement qui peut être aussi dû à la présence des particules
d’eau.
10

d) – le point d’aniline montre la quantité des produits non désirés dont ceux
pouvant gêner l’Indice Diesel. il est la mesure de la quantité
d’hydrocarbures se comportant comme la tétraline par rapport à … qui est
côté « O ». cette classification permet d’éviter l’erreur de réduction de
l’indice Diesel d’autant plus que celui-ci est limité entre 45 et 50
ou pire

En ce qui concerne le fuel oil léger ou diesel oil (I ou II), il sied de noter la
caractéristique la plus importante reste celle liée à sa pompabilité c’est-à-dire son point
d’écoulement. En effet, ce produit dans sa composition, contient les structures les plus
lourdes qui ont, de par leur aspect cristallin, ont tendance à se regrouper et consolider à
des températures même ambiantes (15°C à 25°C). Il faut alors assurer soit un
calorifugeage du système de stockage ou de transport soit une additivation pur et simple
avec de préférence du pétrole ou kérosène. Le taux du soufre et d’acidité organique
demeure les plus élevé, seul, un additif alcalin peut résoudre le problème. Cependant il
faut faire attention aux proportions exigées.

I.3. CARACTERISTIQUE DES PRODUITS PETROLIERS


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Les caractéristiques des produits pétroliers sont généralement du domaine la


standardisation. Elles permettent de déterminer la composition de chaque produits tel qu’accepté
par chaque pays. Ci-joint les tableaux présentant les différentes caractéristiques de produit
pétrolier et commenté pendant le cours.

SPECIFICATION DES PRODUITS PETROLIERS R.D. CONGO

Produit : Essence automobile

Date de révision : 03/02/2005


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Caractéristiques Unité de mesure valeurs Méthodes ASTM


Nombre d’octane recherché - 91 min D.2699
Teneur en plomb g/l 0,013 max D.3341
Teneur en soufre % masse 0,15 max D.2785
Distillation ASTM D.86
 10% évaporé °C 70 max
 50% évaporé °C 115 max
 70% évaporé °C
 90% évaporé °C 180 max
Point final 215 max
Résidu 2,0 max
Diff. Temp. Evap (20% - 10%) 8 min
Pression de vapeur Kpa 63 max D.323
Gommes actuelles Mg/100 ml 5,0 max D.381
Périodes d’induction min 240 min D.525
Corrosion cuivre 1b max D.130
Couleur Rouge
Densité Kg/l 0,725-0,790

(1) CORRELATION
VOLATILITE
20%-10% : DEGRES C 8+ 7.5/7 6.5/6 5.5/5

T.V.R. : KPA 62 58,6 55,1 51,7

PSI 8,99 8,5 7,99 7,5

KPA = PSI (6,895)

C: A.T.K. AVIATION TURBINE KEROSENE

SPECIFICATION UINITE METHODE VALEURS


DE D’ANALYSE
MESURE
DENSITE 60/60°F ASTM-D-1298 0.775-0.825
COULEUR SAYBOLT ASTM-D-156 20 Min
DISTILLATION
- P.I.
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- 20% distillat à: °C 200 MAX


- 50% distillat à: °C 232 MAX
- 90% distillat à: °C
- Point final à: %V 288 MAX
- Residu %V 1,5 MAX
- Pertes %V 1,5 MAX
VISCOSITE CINEMATIQUES A 0°F cSt ASTM-D-445 6,0 MAX
VISCOSITE CINEMATIQUES A cSt 15,0 MIN
30°F
POINT D’INFLAMATIQUE ABEL °F IP-1706MET-C 100 MIN – 150 MAX
37,78-65,53°C
SOUFRE TOTAL %P ASTM-D-1266 0,20 MAX
SOUFRE MERCAPTAN %P ASTM-D-1219 0,001 MAX
DOCTOR TEST IP.30 NEG
CORROSION TEST (2HA 212°F) ASTM-D-130 N.1. STRIP MAX
COPPER
CORROSION TEST (SYLVER) DERD-2494-APP. AN.1. MAX
GOMMES ACCELEREES (16 H) m/g 100 ml ASTM-D-873 14 MAX
GOMMES EXISTANTES m/g 100 ml ASTM-D-381 7 MAX
AROMATIQUES %V ASTM-D-1319 20 MAX
DEBUT DE CRISTALLISATION °C I.P.-16 -50 MAX
ACIDITE TOTAL m/gKOH/gr ASTM-D-974 0,1 MAX
POINT DE FUMMEE mm ASTM-D-1322 20 Min
LUMINOMETER NUMBER ASTM-D-1740 45 Min
OLEFINES %V ASTM-D-1319 5 MAX
INDICE CALORIFIQUE INFEREIUR
OU ASTM-D-611 5.250 MIN
PRODUCTION ANILINE DENSITE
APPARENCE
CONTENU A L’EAU PPM DERD-2494 0,15 MAX
REACTION A L’EAU
- Séparation (1)
- Comportement interphases
- Changement de volume cc F.T.M. (°) 325 1b MAX
INDICE SEPARATION DE L’EAU F.T.M. 3256 1 MAX
STABILITE AU CHAUFFAGE 85 MIN
- Comportement du filtre POUCES HG 3 MAX
- Dépôt préchauffeur MOINS QUE 3
ACIDITE INORGANIQUE m/KOH/gr ASTM-D-974 NULLE
ANTIOXYDANT Mb/l 8,6 MIN 24 MAX

SPECIFICATION SE REFERANT AUX :


- DERD 2494 (issus 4) de juillet 1966
GUIDANCE MATERIEL FOR AVIATION TURBINE FUEL de mai 1995
(°) FEDERAL TEST METHOD
(1) Séparation nette, sans émulsion, précipités ou substances en suspension entre deux couches.

D : Gasoil

SPECIFICATION UINITE METHODE VALEURS


DE D’ANALYSE
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MESURE
DENSITE 60/60°F 0.810-0.870
DISTILLATION : ASTM-D-2298
- Récupéré à 357°C %V 90 MIN
VISCOSITE CINEMATIQUES A cSt ASTM-D-445 2.0-5,5
100°F
COULEUR ASTM ASTM-D-1500 2,5 MAX
POINT D’INFLAMATIQUE PM °C ASTM-D-93 65 MIN
SOUFRE TOTAL %P ASTM-D-1552 1,00 MAX
CORROSION TEST (3HA 212°F) ASTM-D-130 1 MAX
POINT D’ECOULEMENT °C ASTM-D-97 -1MAX
CARBONE CONRADSON %P ASTM-D-187 0,15 MAX
ACIDITE TOTALE m/gKOH/gr ASTM-D-974 0,1 MAX
ACIDITE FORTE m/gKOH/gr ASTM-D-974 NULLE
******** %P ASTM-D-972 0,01 MAX
***** MARCUSSON %V ASTM-D-975 0,05MAX
SEDIMENTS PAR EXTRACTION %P ASTM-D-973 0,01 MAX
INDICE DIESEL I.P. 21 53 MIN
E : KEROSENE

SPECIFICATION UINITE METHODE VALEURS


DE D’ANALYSE
MESURE
DENSITE 15/4 °C ASTM-D-1298 0.775-0.825
ODEUR MARCHAND
DISTILLATION : %V 90 MIN
- Point initial °C
- Distillation à 20% vol °C 200 MAX
- Point final °C 300 MAX
COULEUR SAYBOLT %P ASTM-D-156 +20 MIN
****** TEST I.P.30 NEGATIF
SOUFRE TOTAL %P ASTM-D-1266 0,20 MAX
COROSSION ASTM-D-130 N.1 STRIP MAX
POINT DE FUMEE mm ASTM-D-1322 22 MIN
CHARVALUE mg/Kg ASTM-D-974 20 MAX
POINT D’INFLAMMABILITE °F ASTM-D-972 100 MIN

CHAPITRE II : FORMULATION DES PRODUITS


PETROLIERS
II.1. CONTEXTE
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La formulation des produits pétroliers est le sommet de la formation d’un


raffineur à ce que c’est l’étape crucial dans la chaîne de production principalement du
carburant et autres produits spéciaux. Jadis on l’a dénomme « blending » à cause
notamment du fait que l’essence qui se fabrique dans ces installations l’était en y
ajoutant, outre toutes les essences produites dans la raffinerie, le tétraéthyle de plomb
(TEP).

Certain ouvrage n’hésitent pas parler de la « fabrication » des produits


pétroliers du fait que c’est par un simple mélange de différentes sources que l’on obtient
en y ajoutant quelques additifs de performance et d’efficaces, un produit finis mis dans le
commerce. A ce jour, la réglementation dans la plupart des marchés dans le monde qui
fait que le plomb soit supprimé de l’additivation pour la performance et l’efficacité de
l’essence à obtenir et à préféré la notion de « fabrication » qui, récemment vient d’être
remplacée par un autre plus technique et plus approprié « formulation » (Cfr I)

II.2. ELEMENTS DE LA FORMULATION

Comme nous l’avons vu un peu plus loin dans les cours précédants, les
produits pétroliers s’obtiennent dans plusieurs unités. Cependant, ils ne procèdent pas les
mêmes qualités d’autant plus que le degré de saturation en hydrocarbures les plus
recherchés qui constituent la base du caractère du produit différent l’un de l’autre selon
les provenances. Ici, n’oublions pas que le but poursuivi par la démarche qui est abordée
dans cette partie du cours est d’obtenir des produits finis.

C’est ainsi nous ferons référence au tableau de production des produits


pétroliers par unités en considérant une raffinerie à conversion profonde. En dehors de
ceci, l’apport d’autre additif sera évoqué et justifié.

II.3. COMPOSANTES ET COMPOSITION A LA FORMULATION

Le but ici étant celui d’obtenir des produits pétroliers finis prêt à être mis sur le
marché, il sera très intéressant d’étudier ou mieux, définir les ingrédients qui concourent à
la formulation des produits ainsi que le rôle de chacun d’entre eux.
16

II.3.1. Composantes et leurs rôles respectifs

Dans un système de formulation, les produits pétroliers sont mis en œuvre deux
parties :

1. le produit principal ;
2. les additifs.

Par produit principal on entend le produit pris en grande quantité dans lequel
les qualités doivent être améliorées afin de le rendre conforme aux spécifications
officielles du marché.

Par additifs on entend les produits ajoutés au produit principal en vue de lui
améliorer la qualité.

Pour le premier, les produits pétroliers concernés sont :

 le GPL ;
 le Reformat ou essence reformé ;
 le pétrole prétraité, entendu comme fraction « pétrole » ;
 le gasoil ;
 les huiles lubrifiantes ;
 le fuel oil ;
 les graisses.
Les fonctions de performance et d’efficacité de ces additifs seront présentées
dans le point qui suit. Toutefois à chaque point de développement, nous le ferons car le
chapitre IV lui est totalement destiné.

II.3.2. Composition des produits et nécessité de la formulation

La chimie du pétrole a décrit la composition élémentaire et celle par groupes


structurels des hydrocarbures qui contiennent le produit. C’est en fait ceux-ci qui en
déterminent la qualité.
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Notre rôle à tant que raffineur est celui de corriger d’abord les structures en vu
de n’avoir que celle devant être présentes dans chaque produit ; sélectionner les produits à
mettre en commun (additif divers), les origines et enfin opérer les mélanges qu’il faut
pour atteindre l’objectif : « le produit pétrolier commercial ».
C’est ainsi que dans les produits pétroliers ci-après, on remarquera que la
quantité de ces composantes dépend plus des structures trouvées en grande quantité dans
ce produit. Nous prendrons en exemples :
 dans l’essence, les qualités les plus importantes garanties par les structures
hydrocarbonées iso parafinique et aromatiques ;
 le gasoil (Gazoil) ou encore Diesel garanti ses qualités de base par les
structures naphténique ou cycloparafinique et les non saturés ramifiées ;
 le FO accepte aux pires, des structures des grandes molécules. Notamment
asphaltes léger qui brûlent très bien et donnent une capacité calorifique très
élevée, mais aussi quelques naphtènes naturels qui assurent la dilution des
hydrocarbures lourds à tendance solide tel, les paraffines supérieurs
isomérisés et les aromatiques comme les BTX retenus dans les antacènes à
cause des affinités moléculaires.
C’est pour cette raison que la formulation des produits pétroliers devient
une vraie nécessité et cela sera démontré dans le tableau ci-après :
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20

UNITES
UNITE
COKEFAC
DAV R.C HC VISB C.C C.T PARISON AUTRES
T
PRODUIT
GAZ

SC Pte Qte

KE X X X X X X X
PRODUITS

G.O X
F.O X X X X X X X
H.V X X X X X X X X
BITUME X X X X X X X
COKE X X X X X X X X
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COMBINAISONS DE PRODUITS

1) SC Totale : DAV + RC HC + V.B CT + COKEFACTION + PARISOM + AUTRES

Donc il y a possibilité d’avoir des essences dans toutes ces unités proposées.

2) GAZ Total : les gaz sont produites par les mêmes unités que les essences c’est-à-dire : DAV + RC +
HC + V.B + CT + COKEFACTION + PARISOM + AUTRES
3) KEROSENE Total : DAV + HC
Le kérosène n’est obtenu que dans la DAV et l’hydrocraquage.
4) GAS OIL Total : DAV + HC + VB + CC + CT + COKEFACTION + PARISON + AUTRES
Hormis la réformation catalytique, on peut obtenir le G.O dans presque toutes les
unités.
5) F.O. Total : DAV + VB
A part la DAV et la V.B, on ajoute au F.O. l’huile décantée obtenue par les unités de
craquage, améliorant ainsi la qualité et la quantité.
6) H.V. Totale : DAV
L’huile est obtenue uniquement dans la DAV
7) BITUME Total : DAV + AUTRES

II.4.1. Le choix de la qualité et quantité

Sans préjudice des qualités imposées par le législateur, le raffineur adjoint aussi
la recherche de la production maximale en produit pour ainsi répondre à la volonté de son
(ses) marché(s).
C’est aussi pour cela que :
 la quantité des produits pétroliers est gérée par la production en DAV et
craquage tandis que la purification qui attend être la base du produit, opère
un mélange primaire entre fractions homologues.
 La garantie de la qualité se fait par la formulation car comme il a été dit
plus haut l’objectif est de mettre les produits répondants aux normes en
vigueur dans le marché de consommation.
 L’addivation reste alors, le recours ultime pour tout réajustement.
Cependant, il faut noter que cette méthode n’est plus probante à ce jour
22

d’autant plus que la technologie en matière de traitement du pétrole réalise


déjà la qualité dans les processus conventionnel (ex. RC, DAV, HF)

II.5. ROLE DES ADDITIFS.

L’additivation par essence a pour rôle d’améliorer la qualité d’un produit en


s’attaquant aux insuffisances critérielles nées différents processus de fabrication desquels
il provient.
On se souviendra que les réactions de production dans tous les procédés sont
une suite soit de décomposition, soit de recomposition. En distillation primaire, c’est
plutôt le mauvais choix des températures de fractionnement.
Ainsi, l’additif se présente sous forme de substance généralement liquide qui
apportent les éléments susceptibles d’améliorer les conditions de travail c’est-à-dire, au
stockage et transport, afin que le produit assuré un bon allumage susceptible de donner le
bon rendement après la combustion.
On distingue pour ce faire trois types de qualités soumisent à la sanction du
traitement aux additifs tant d’efficacités que de performance ; il s’agit de :

- La performance moteur ;
- La performance au stockage et transport ;
- La performance route.

Du reste, au chapitre 2.1.2. certains éléments ont été déjà examiné. Cependant
dans la suite de ceci il vous sera présenté le regroupement des caractéristiques par type de
performance.
23

CHAPITRE III: MISE EN ŒUVRE DE LA


FORMULATION
La production des carburants et autres produits commerciaux se passe dans les
unités spécifiques composé d’un tank pour produit principal, des pompes pour produit
auxiliaire et d’une batterie d’injecteur pour autre additif d’efficacité ou de protection.
Le principe est géré selon un logiciel conçu sur base d’un calcul matriciel
prenant en compte l’ensemble des paramètres ; qualité, quantité ainsi que d’autres
variables internes inhérant au fonctionnement du moteur.
Le ci-dessous montre un exemple de schéma fonctionnel d’une unité de
formation des produits pétroliers.

QC

Autres essences 35%


24

Ce schéma n’est pas applicable à toutes les composantes entrant dans la


fabrication de l’essence, du kérosène ou tout autre produit lourd.

1. Le gasoil se prépare par simple circulation des effluents en circuit fermé


entre les bacs de stockage jusqu’à l’uniformisation de la qualité
conformément aux standards requis.

2. les fuels oil et les huiles minérales subissent à peu près le même traitement à
la différence que au même sont injectés les additifs de performance et
d’efficacité.

Ces exemples montrent à suffisance la difficulté d’uniformisé la mise œuvre.

III.1. PRECAUTIONS PARTICULIERES

III.1.1. Préalables

La mise en œuvre de la formulation requiert dans un premier temps, le choix


des produits à mettre en œuvre c’est-à-dire les fractions homologues préalablement hydro
25

traités pouvant être mis ensemble pour constituer le produit attendu tant en quantité qu’en
qualité.

Le préalable à la réussite est aussi, la possible de disposer des autres sources


d’hydrocarbures pour autant que ces fractions ou espèces n’affectent pas les affinités entre
celles proches la terme de structure, les plus frisés, par rapport aux extrêmes donc,
« limites ». Par fractions se trouvant aux extrémités de l’intervalle de distillation
prédéfinie pour chaque fraction.

Enfin, la décision ne peut être prise que par produit au regard des prédigrés
exprimés par le commandent ou le marché.

En effet, chaque fois que la fabrication est programmée, la sélection des composants
devra se faire rapidement aux fins d’assurer une bonne condition des contacts créer des
« brique »(1)(1)

III.2. MISE EN ŒUVRE PROPREMENT DITE

Comme cela à été exprimé au point précédent ; il’ s’agira de mettre en œuvre
les fractions homologues au regard de leurs compositions en lie qui sont susceptible à
bien d’égards de récupérer le produit avant les autres additifs d’addjavance. Il est
impérieux de tenir compte surtout de la composition en groupe de structure proche l’une
de l’autre.

III.2.1. Cas de l’essence

Puisque chaque produit à sa stature, il mieux que la formulation soit


programmé en tenant compte des composants éventuel hydro désulfuré et ayant indice
d’octane très élevé (98 – 110). Néanmoins, on accepterait pour besoin d’augmentation de
la quantité, les fractions ne répondant pas à cette intervalle de T°

Exemple de schéma
10% HC CC(FCC,TCC)
PARISON 20%
(1)(1)
RC signifie les échecsPROCESS
Langage technique
70% de production MOGAZ STC
ADDITIF
Autres
Organiques sources
(PPm)
26

 Veuillez remarquer ici la nécessité de renforcer les autres additifs hydrocarbonés

III.2.2. Kero/JET

Ce produit ne peut être retenu comme formulable à cause du fait que il lui faut
être « noble » c’est-à-dire sans faute. D’ailleurs, son homologation ne peut se faire qu’en
tenant compte du critère «ATA » qui est présenté dans le tableau en page (14).

Néanmoins, la composition en structure d’hydrocarbure de ce produit montre


que dans la courbe TBP, les pétroles bruts, la fraction Kero/Set ne peut être maximisée
que par un débordement « extension » des limites de soutirage au détriment de préférence
de l’Essence mais le cas échéant, cela peut être appliqué la décomposition du G.O. lourd
en Hydrocarbure legers. (Schéma dans le cours)

III.2.3. Gasoil ou Diesel oil

L’obtention du G.O. ou DIESEL OIL, n’est que tributrice du G.O. de DAV,


c’est-à-dire G.O. + LGODSV, les améliorations viendront probablement de FCC, des
procédés thermiques préalablement hydro désulfuré mais aussi des fractions homologues
et des procédés synthétiques. Ci-dessous le schéma de principe :

CC + HC
H.T TCC
COKE
DAV
TREATER DIESEL
RV

L’huile décantée des procédés


Autres pétrochimique
1DD sources
Organiques

III.2.4. Fuel oil


27

Ce combustible s’obtient à partir du produit de base de la viscoréduction qui


nécessairement constitue le produit principal les autres sources reconnus sont les résidus
des craquages diversables limités décanté d’autres process auxquels on ajoute les additifs
d’efficacité. Dans certains cas, on utilise le résidu de DAV qui peut être allégé avec du
gasoil ou dans certain cas extrême mélangé au Kérosène. Pour assurer certaines propriétés
ou rassurer avec des produits organiques pris en petite quantité.

Note : le cas des huiles lubrifiantes sera traité dans un cours spécifique.

CHAPITRE IV : CARACTERISATION DES PETROLES


BRUTS ET DES PRODUITS PETROLIERS
Si la distillation et les analyses élémentaires sur coupes fournissent déjà une
bonne évaluation des qualités d’un pétrole brut, elles sont néanmoins insuffisantes. En
28

effet, de très nombreux usage du pétrole réclament une analyse moléculaire détaillé et ce,
pour toutes les fractions issues de la distillation. En effet, certains pétroles seront
essentiellement valorisables par les fractions légères utilisées comme carburant, d’autre
seront intéressants car lis fourniront des huiles lubrifiantes de qualité, d’autre parc e
qu’ils constituent d’excellentes bases pour la formulation de bitumes routiers.

De plus, l’industrie du raffinage a une absolue nécessité des analyses


moléculaires afin d’interpréter les processus chimiques mis en jeu et d’apprécier
l’efficacité des traitements, qu’ils soient thermiques ou catalytiques. Dans ce chapitre,
seront donc présentées les méthodes physiques d’analyses utilisées dans la caractérisation
des pétroles.

IV.1. CARACTERISATION DES PETROLES BRUTS SELON LE CARACTERE


DOMINANT A PARTIR DES PROPRIETES PHYSIQUES GLOBALES

A cause des différences existant entre la qualité des différentes coupes de


distillation et celles résultant de leurs traitements ultérieurs, il est intéressant de les
classer selon le caractère dominant, à savoir leur réparation dans les trois familles
chimiques principales qui les constituent : paraffinique, naphténique et aromatique, dont
les réactivités chimiques, au point de vue moléculaire, sont classées de la manière
suivante :

paraffiniques < naphténique < aromatique.

Il convient de préciser ce vocabulaire tant au plan moléculaire qu’atomique.

En prenant pour exemple la moléculaire ci-dessous, au plan atomique, un


atome commun à deux structures, aromatique et naphténique ou aromatique et
paraffinique ou encore naphténique et paraffinique sera d’abord aromatique, puis
naphténique, puis paraffinique.
29

Les atomes de carbone 1, 2, 3, 4, 5 et 6 sont aromatiques, les atomes 7, 8 et 9


sont naphténique, les atomes 10, 11, 12 et 13 sont paraffiniques.

Il faut bien avoir ces différences à l’esprit car selon les méthodes de
caractérisation mises en œuvre, on parlera, soit de pourcentage de type de molécules, soit
de pourcentage de type d’atomes. Une molécule est dite aromatique dès lors qu’elle
comporte au moins un cycle benzénique (cas de la molécule ci-dessus), sinon elle sera
naphténique si elle comporte un cycle naphténique au moins. Enfin, sans cycle
aromatique ou naphténique, nous aurons affaire à une paraffine. Ainsi, au plan
moléculaire, la molécule ci-dessus), sinon elle sera naphténique si elle comporte un cycle
naphténique au moins. Enfin, sans cycle aromatique ou naphténique, nous aurons affaire à
une paraffine. Ainsi, au plan moléculaire, la molécule ci-dessus est 100% aromatique
alors que les pourcentages de type de carbone sont de 6/13 pour les carbones aromatiques,
3/13 pour les carbones naphténiques, 4/13 pour les carbones paraffiniques.

L’expérience à montré que quelques propriétés physiques bien choisies


pouvaient être corrélées à la composition dominante d’une coupe pétrolière ou d’un
pétrole brut.
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EXERCICES PRATIQUES
1. Soit une raffinerie complexe qui traite 1.500.000 TM brut par an dans le but d’obtenir
des carburants des huiles lubrifiantes combustibles.

Veuillez expliquer chaque action qui concourt au raffinage du brut en tenant compte
du schéma de raffinage choisi par vous-même.

2. Qu’attend-on par : « produits pétroliers », « produits finis », « produits


commerciaux », et comment les obtient-on ? (schéma complexe à l’appui)
56

3. En abordant le cours de formulation et caractérisation des produits pétroliers, nous


avons compris qu’il faudra d’abord obtenir des produits à mettre à la consommation.

Discuter et montre comment les différentes sources du Kero peuvent ne pas suffir à la
production du Jet A1 vendu selon les caractéristiques officielles de consommation des
produits pétroliers en RDC (Schéma à l’appui).

4. La première distillation du pétrole brut de DJENO (31 API) n’a produit que 18%
d’essence et 54% de RAT, proposer et commenter la manière dont on peut augmenter
la quantité de l’essence et comment obtenir le G.O. tous deux attendu vivement sur le
marché.

5. Dans toute raffinerie il y a toujours des unités obligatoires et unités optionnelles.


Donnez en gros les rôles de chaque groupe dans l’accomplissement de la formulation
des produits pétroliers (Schéma d’ensemble)

6. La tête de la colonne est une partie de la colonne de distillation qui permet d’obtenir
la gasoline brute, le GPL et le Fuel Gaz. Quelle est alors sa vraie importance et
comment finalise-t-on ses produits. (Schéma et commentaire)

7. Si la formulation des produits pétroliers est une solution à l’augmentation de la


quantité des produits et l’alimentation de ces derniers.

A quoi servirait le dopage du brut lourd ainsi que son prétraitement en HDS. (Schéma
à l’appui)

8. Schéma du DA. On remarque que l’on injecte la vapeur sous pression au fond de
chaque appareil. Le rôle est de pratiquer un épuisement du produit par entrainement
(extraction) de produits plus léger avec le SW injecté au fond. Ne peut-on pas le faire
autrement ? expliquez le mécanisme pour défendre votre position. (schéma à l’appui)

9. Vous êtes ingénieur, chef de la section catalytique d’une raffinerie complexe. Le


client vous demande plus des produits nobles et du G.O. sur quelles fractions de
traitement catalytique allez-vous miser pour satisfaire son désidérata ? montrez le par
un schéma de fabrication
57

10. Fabriquer l’essence sans plomb. Faire schéma et expliquer.

11. Le CORAF (raffinerie de Congo Brazza) dans sa grille de production :

 Essence pour automobile sans plomb


 Du gaz de pétrole liquéfié (GPL)
 Kérosène pour les avions et bateaux de plaisance (JET A1)
 Diesel 0,1 et 0,2 (soufre)
 Du Bitume routier 105 p125 (à 85°C)
a. Donner le schéma de la formulation de chaque produit en précisant
l’origine des matières de fabrication ;
b. Imaginer un schéma complexe de fabrication de la CORAF et si possible
apporté des corrections.
12. La raffinerie d’AGADIR (Lybie) a été construite pour raffiner un brut BTS.
Pendant 10 ans cette raffinerie à fonctionnée normalement. Brusquement, le champ
de production du dit brut ne pouvait plus alimenter la raffinerie. Une résolution
proposé pour alimenter la raffinerie, cette fois-ci c’est un brut HTS qui est proposé
venant du désert de TENERE.
a. Décrivez le principe de fractionnement en distillation atmosphérique de deux
brut c’est-à-dire BTS et HTS
b. Quelles sont les analyses que vous pouvez faire pour éviter un mauvais
fonctionnement de la nouvelle raffinerie étant donné que vous êtes obligés de
continuer à fonctionner
c. Mettez un schéma fonctionnel et contrôlable
58

t.p. synthèse pour iii ème raffinage et petrochimie


THEME : CONNEXION ENTRE LES DIFFERENTS COURS DE GENIE DU
TRAITEMENT DU PETROLE QUI SONT
59

TABLE DE MATIERES

I. DEFINITION...........................................................................................................................................................1
II. ELEMENTS FONDAMENTAUX........................................................................................................................2
III. CADRE GENERALE DU COURS......................................................................................................................3
CHAPITRE I : CARACTERISATION DES PRODUITS PETROLIERS..............................................................4
I.1. BREF PRESENTATION DES PRODUITS PETROLIERS................................................................................4
I.2. JUSTIFICATION ET ANALYSE DES CARACTERISTIQUES OU SPECIFICATION DES PRODUITS
PETROLIERS.............................................................................................................................................................4
I.2.1. Analyse et justification des spécifications des produits pétroliers...............................................................5
I.3. CARACTERISTIQUE DES PRODUITS PETROLIERS.................................................................................13
CHAPITRE II : FORMULATION DES PRODUITS PETROLIERS...................................................................17
II.1. CONTEXTE......................................................................................................................................................17
II.2. ELEMENTS DE LA FORMULATION...........................................................................................................17
II.3. COMPOSANTES ET COMPOSITION A LA FORMULATION...................................................................18
II.3.1. Composantes et leurs rôles respectifs........................................................................................................18
II.3.2. Composition des produits et nécessité de la formulation..........................................................................19
II.4.1. Le choix de la qualité et quantité...............................................................................................................21
II.5. ROLE DES ADDITIFS.....................................................................................................................................22
CHAPITRE III: MISE EN ŒUVRE DE LA FORMULATION............................................................................24
III.1. PRECAUTIONS PARTICULIERES..............................................................................................................25
III.1.1. Préalables.................................................................................................................................................25
III.2. MISE EN ŒUVRE PROPREMENT DITE..................................................................................................26
III.2.1. Cas de l’essence.......................................................................................................................................26
III.2.2. Kero/SET..................................................................................................................................................27
III.2.3. Gasoil ou Diesel oil..................................................................................................................................27
III.2.4. Fuel oil.....................................................................................................................................................28
EXERCICES PRATIQUES........................................................................................................................................58
TABLE DE MATIERES.............................................................................................................................................62
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