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I – CONTEXTE .........................................................................................................2
a) Orientations stratégiques.....................................................................................4
b) La troisième révolution industrielle ....................................................................5
V PROSPECTIVE........................................................................................................58
I – Contexte :
La Politique Publique en matière d’Economie numérique 2010 / 2015 qui découle des états
généraux du numérique a défini comme axe n°4 le fait de rendre le Pays moteur dans
l’usage et la promotion du numérique. Cet axe se compose de deux chantiers
A ) Orientations stratégiques
Le Ministre de la relance économique, de l’économie bleue, de la politique numérique, de la
promotion des investissements, chargé des relations avec l’Assemblée de la Polynésie
française et le Conseil économique, social et culturel à à fixé au SIPf des objectifs
stratégiques de la politique numérique attribué au SIPf à savoir d’une part la mise en place
d’une nouvelle gouvernance en matière de Système d’Information de l’administration et
d’autre part l’utilisation des données qui visera à horizon 2020 le 100% de
dématérialisation des procédures et de services numériques.
Le domaine public numérique doit être développé par une politique volontariste. Alors que
le numérique est au cœur de l’innovation dans tous les domaines, le service public doit être
réinventé afin d’échapper à la menace d’enlisement qui pèse aujourd’hui sur les
grands systèmes informatiques de l’administration, faute d'une stratégie et d'une
gouvernance adaptée.
L’e-administration est au cœur de cette révolution numérique car elle peut en devenir un
des moteurs principaux.
L'informatisation pourra avantageusement dématérialiser les processus et procédures des
services.
Perçu comme le véritable enjeu du siècle pour les entreprises, le numérique/digital est déjà
décrit comme la troisième révolution industrielle !
Il est rare que la société soit en avance sur les entreprises. C’est le cas aujourd’hui : la
société est largement plus digitalisée qu’en milieu professionnel. Au regard de la
fréquentation croissante des réseaux sociaux, l’utilisation courante de tablettes et mobiles
ou encore le réflexe grandissant de se référer au net avant une décision d’achat, tout le
monde a globalement intégré ces facteurs numériques dans sa vie de tous les jours…
Cependant une fois arrivées en entreprise, ces tendances numériques peinent à s’instaurer.
Lors des vagues d’industrialisation précédentes, des changements économiques ont entrainé
des conséquences violentes à court terme (pertes d’emploi, mutation d’activités,
tertiairisation…). Si les actifs ne s’y adaptent pas très rapidement, ces changements risquent
de devenir encore plus radicaux tant l’évolution du digital est rapide, tant les nouveautés se
multiplient davantage chaque semaine.
Le grand défi n’est pas de savoir si toutes les entreprises doivent se digitaliser mais si elles en
sont réellement suffisamment préparées et assez matures pour passer le cap. Plus qu’un
simple sujet technique ou informatique, au-delà d’un effet de mode, la numérisation engage
une réelle transformation sociétale qui redéfinit le champ du possible ! Perçu comme mot
d’ordre central de l’entreprise de demain, elle doit (et nous insistons sur le « dois ») être le
challenge majeur, bien au-delà des services RH, de l’ensemble de l’organisation.
Au service de l’humain
Cette révolution numérique engage les entreprises à se transformer pour rester
compétitives.
Les technologies
Les processus
Les hommes
Ce dernier point est probablement la clé centrale de toute la réflexion future : les salariés
sont les principaux acteurs de ce processus de digitalisation. Il est primordial que les
entreprises leur fournissent tous les outils nécessaires afin d’aborder d’une manière
moderne la façon dont ils exercent leur métier, voir leur adaptation vers un nouveau métier
émergeant.
Comme toute évolution interne, une transformation digitale mal préparée se solderait par
un échec si le facteur humain est mis à l’écart. L’accès à diverses technologies doit être
amené comme une véritable plus-value au risque de se résumer qu’à une simple
accumulation de gadgets mis à la disposition de ses utilisateurs.
La transformation digitale n’a de digital que son nom. La technologie disponible doit rester
avant tout au service de l’humain et non l’inverse. Elle est en partie rendue nécessaire par
le numérique mais son adaptation repose sur les Hommes, leur modèle managérial et
organisationnel, leur stratégie, leur vision du futur, sans quoi rien ne serait possible. C’est
avant tout un changement de mentalités qui ne pourra réussir qu’en étant mené par les
individus pour les individus, de manière à réorganiser et reconstruire le travail en fonction
du cadre dans lequel ils évoluent.
Quand bien même une entreprise ayant un budget IT illimité ne fait rien pour s’adapter à ce
nouveau contexte, elle continuera à fonctionner comme elle l’a toujours fait sans réellement
évoluer.
Cette nécessité doit passer par une réelle prise de conscience des comités exécutifs
Polynésiens. C’est au président, au directeur général de pousser tous les dirigeants
(opérationnels et fonctionnels) puis chaque collaborateur à participer à ces travaux en
communicant clairement et en toute transparence l’intérêt de passer par ces nouveaux
types de systèmes. En rassurant, en fixant un cap à atteindre, en définissant les enjeux et les
utilités de ces projets, chacun se sentira davantage concerné par ces changements.
Trop souvent remis entre les mains d’un seul département (au RH, marketing, ou à
l’innovation notamment) ou à certains chargés de projet (tels que des Chief Digital Officier),
le virage numérique n’est pas qu’une option tactique mais bien un impératif stratégique.
En étant compris et accepté par tous, les administrateurs deviennent alors le moteur de sa
réussite.
" Les polynésien maitre du grand océan découvreur de nouvelles terres repartent à la
conquête de nouvelles terres ...numériques"
Le domaine public numérique doit être développé par une politique volontariste. Alors que
le numérique est au cœur de l’innovation dans tous les domaines, le service public doit être
« réinventé » afin d’échapper à la menace d’enlisement qui pèse aujourd’hui sur les
grands systèmes informatiques de l’administration, faute d'une stratégie et d'une
gouvernance adaptée.
L’e-administration est au cœur de cette révolution numérique car elle peut en devenir un
des moteurs principaux.
Le SIPf qui devrait impérativement migrer vers une Direction de type Direction des Systèmes
d’Information et de Communication se verrait alors confier des missions élargie du type :
Historique
a. La création du service de l’informatique : 1985
Le service de l’informatique a été créé par la délibération 85-1059 AT du 27 juin 1985. Ses missions
sont définies par arrêté n° 662/CM du 5 juillet 1985 :
- études et conseils,
Dans les faits, le service de l’informatique supplante la cellule informatique du service des finances et
de la comptabilité afin d’étendre la gestion comptable informatisée à l’ensemble des services et
ministères de l’administration polynésienne.
Cette structure permettra dans le même temps de centraliser la gestion du personnel et de la paie et
d’élargir les techniques de gestions informatisées à d’autres domaines tels que par exemple :
équipement, transports terrestres, affaires sociales, etc …
Le service de l’informatique gère des applications qui ne concernent guère que la comptabilité, la
fiscalité et la gestion des ressources humaines.
Suite à des soucis de management, un audit est initié en 1995 puis réalisé par Ernst &Young. Le
constat est :
Un plan d’action sur 3 axes (management, organisation, technique) est proposé et déjà, il est
recommander d’élaborer un nouvel arrêté qui préciserait le périmètre d’action du service.
Suite à l’audit, au recrutement d’un nouveau chef de service, à une réorganisation interne et à
l’octroi de moyens financiers, une première modernisation forcée se commence.
Elle s’accélère lors du passage à l’an 2000, où la crainte mondiale d’un arrêt informatique se répand.
Le service de l’informatique lance alors des grands projets de modernisation des applications.
Celles-ci sont acquises puis adaptées aux spécificités locales ou développées. Au niveau technologie,
le mode client-serveur est la norme (gestion financière, fiscalité, douanes, cadastre, gestion de
courrier, perliculture,…) essentiellement basé sur Oracle-Forms.
Le service de l’informatique doit déménager par deux fois (Immeuble Lô, puis immeuble Toriki) pour
s’agrandir et faire face à ces nouvelles demandes.
Les prestations du service de l’informatique évoluent pour intégrer ces nouvelles missions :
o Etc.
En 2006, plus de cinq agents sont mis à dispositions dans des services utilisateurs sans réelle
fonction informatique. Des départs du service (retraites, démissions,…) ne sont pas remplacés et les
agents restants doivent reprendre les travaux pour maintenir la qualité de service. Le service obtient
néanmoins des postes supplémentaires qu’il ne dote pas en agent et qu’il perd progressivement.
Le service dispose de moins en moins de crédits, le renouvellement des postes de travail est
désormais de 6 / 7 ans.
Le service cherche à faire des économies tout en améliorant les services aux utilisateurs : pose
d’antenne Wifi, virtualisation de ses serveurs centraux. Il effectue aussi des migrations
technologiques sur certaines applications : portail SIG, marché cadastre, Polygf en oracle 10G.
La mise en place d’un SMSI (Système de Management de la Sécurité Informatique) suite à un audit de
sécurité, se heurte à un défaut de planification et un manque de ressource humaine affectée.
L’augmentation des débits sur le réseau des utilisateurs prend du retard compte tenu du manque de
réactivité du fournisseur.
La mise en place de nouvelles cessions internes qui délivre une vision plus transparente des
prestations du SI aux utilisateurs fait baisser le nombre d’interventions
Etudes et conseils,
… il remplit une mission d’information, de formation, de mise à jour permanente des connaissances,
de définitions et d’harmonisation des méthodes de travail au bénéfice des informaticiens…
Il recrute et se voit affecter dès la publication du présent arrêté, quelque soit leur statut toute
personne faisant fonction d’informaticien pour le compte du territoire.»
Ces missions vastes sont remplies, « dans la limite des moyens » du service et dans son domaine de
compétence. En effet, le service de l’informatique n’a que peu d’information concernant
l’informatisation des établissements publics territoriaux et se concentre sur les services et ministères.
De même, certains informaticiens sont recrutés en dehors du service de l’informatique, notamment
dans certains ministères ou importantes directions
Cependant, les missions fondamentales d’études, conseils, exploitation et gestion des équipements
sont assurées ainsi que les missions d’information et de formation. Une des missions importantes
sous-jacentes est la sécurité et la sécurisation des données des utilisateurs que ce soient contre les
intrusions extérieures (anti-virus, anti-spams,…) ou contre les destructions (sauvegardes des
données).
Enfin, les formations sur les outils de bureautique simple à l'égard des agents de
l'administration doivent pouvoir se poursuivre.
Dans ce contexte, la posture de "business partner" de la DSI prend une nouvelle dimension.
L’aptitude à travailler main dans la main avec les métiers pour établir une vision commune
des besoins, la capacité de conseil pour être plus innovant et efficace, l’expertise sur des
technologies de rupture, à équilibrer l’insourcing et l’outsourcing, la faculté à trouver les
bonnes compétences pour les nouveaux projets, à rendre l’organisation IT agile, à tester et
apprendre de façon itérative, à assurer l’intégration entre les différents canaux (web,
mobile, social)… tout cela devient particulièrement crucial pour les DSI, qui doivent elles-
mêmes se transformer pour être à la hauteur des enjeux.
3 En aval : une équipe chargée du support auprès des utilisateurs : support technique,
hot line,
• Etre force de proposition en termes d’innovation publique en lien avec une veille
technologique permanente.
• Elle contribue, avec les administrations du Pays, à l'ouverture des données publiques
(OPENDATA). Elle veille à ce que ces systèmes concourent de manière cohérente à
simplifier les relations entre les usagers et les administrations du Pays et entre
celles-ci et les autres autorités administratives (SGG et DMRA)
• Mettre tous les moyens en œuvre pour garantir la politique de sécurité du système
d’information (SSI)
• Adapter en permanence son offre de service aux besoins exprimés par les services.
Récapitulatif
Fonction Ingénieur système/réseau 5
Technicien Système/réseau/support 13
Fonction ingénieur développement / chef de projet 14
Technicien Développement 9
Administrateur de base de données 1
infographiste 1
comptable/Aides comptables 3
Agent d'accueil 1
Responsable Administratif 1
Total 48
La volumétrie de travail des collaborateurs avaient été réalisées lors de l’étude du schéma directeur
en accompagnement avec IBM les conclusions n’ont pas beaucoup changés. La typologie se découpe
en trois grands thèmes :
Référentiel relatif à la gestion applicatives métiers
o CP (chef de projet)
o AF/AMOA (assiatance maitrise d’ouvrage/analyste fonctionnel)
o MAINT (maintenance)
o VTC (veille technologique)
o ATL (architecture/urbaniste)
o STA (support technique applications)
o DINT (déploiment et intégration en production)
Référentiel relatif aux métiers infrastructures
o RU (relation utilisateurs)
o ART (architecture technique)
o ING (ingénierie)
o SEC (sécurité technique)
o HD (service desk)
o PIL (opérations 1er niveau)
o SIL (support informatique local)
o STP (support technique produit)
Référentiel relatif aux fonctions transverses
o MGT (management des hommes)
o SPB (statégie – plan – budget)
o RH (ressources humaines)
o ACH(achats)
o AQ (assurance qualité)
o LE (Logistique et environnement)
La volumétrie de travail est ainsi de :
NB : dans le tableau, les totaux inférieur à 100% pour le BAF sont expliqués par l’absence de fonction
relative au secrétriat, planton, accueil, gestion de courrier.
Il est à noter que le fait que le nombre de catégorie A de type ingénieur ou assimilé est un aout mais
près du tiers des chefs de projet sont novices dans leur fonction et près d’un quart n’ont pas la
formation technique approprié.
Comme évoqué dans l’historique du Service Informatique, les ressources sont en baisse alors que les
besoins de l'administration augmentent fortement, cela crée un effet ciseau :
Un manque de budget sur 8 ans (10 à 15 % de réduction du fonctionnement par an,
réduction de l'investissement réduit à peau de chagrin), un manque de personnel (10 % de
réduction des ressources humaines), obsolescence des 2/3 du parc informatique, problèmes
de sécurité sur l'ensemble du parc et des serveurs impactant des obligations légales trop
importantes, une salle machine à revoir en terme d'énergie, de climatisation, un nombre trop
important de serveurs physiques à administrer
Une augmentation importante des postes de l'administration (2000 en 2005 à 4000 en 2013),
du réseau de l'administration sur les 5 archipels, des demandes en logiciel de
l'administration.
Une explosion des demandes d’informatisation des différents services de l’administration qui
vont très certainement explosé avec la Modernisation de l’administration.
B ) Moyens financiers
Les moyens financiers important qui ont été un atout jusqu'en 2004 sont désormais des
limites et des contraintes.
Depuis 2004, les ressources sont en baisse alors que les besoins de l'administration
augmentent fortement, cela créant un effet ciseau comme évoqué au paragraphe précédent.
L’effet induit par cet effet ciseau à d’ailleurs des conséquences graves en terme de gaspillage
d’argent public : au fil des baisses de ressources en investissement, en fonctionnement et en
ressources humaine il a été pris la décision que chaque service doit s’acheter lui-même son
imprimante son photocopieur sa solution logicielle, sa solution de téléphonie sur IP etc., le SIPf ne
faisant qu’un visa technique « en aveugle ». Cette situation que j’ai découverte à mon arrivé est
d’ailleurs en contradiction complète avec les missions de 1985 du Service Informatique.
Une rapide étude sur les imprimantes et les photocopieurs me fait dire que si l’on recentraliser la
fonction achat au SIPf le gain financier serait de 20 à 35 % par une simple mutualisation et je ne parle
pas des petits fournisseurs locaux qui ont pris le pouvoir au travers de logiciels spécifique ou de la
téléphonie sur IP qui pose d’énormes problèmes de sécurité informatique.
1,000,000,000
900,000,000
800,000,000
700,000,000
600,000,000
500,000,000 CREDIT (FCT+INV) hors pid
400,000,000
300,000,000
200,000,000
100,000,000
0
3 4 5 6 7 8 9 0 1 2
00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,01 ,01 ,01
2, 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Plus précisément si les crédits de fonctionnement (dont 80% sont consacrés au paiement de
l’OPT (80 Millions de francs CP/ans), EDT et des charges de maintenances licences annuelles) sont
restés stables, les crédits d’investissement sont à la baisse jusqu’en 2013
350,000,000
250,000,000 CO
CD
150,000,000 MDT
50,000,000
2,007 2,008 2,009 2,010 2,011 2,012 2,013 2,014 2,015
C3514654 3299250 3399470 2971680 2710480 2513100 2409540 2409002 2711128
O 28 00 00 00 00 00 00 00 00
C3227187 3299250 3399470 2736740 2033850 2513100 2007950 2007501 NaN
D 53 00 00 82 00 00 03 69
M2899396 2918043 3238783 2643406 2018532 2156527 1879024 1797065 NaN
D 43 12 66 70 58 04 72 29
T
EVOLUTION BUDGET INV (hors PID) 2007-2015
500,000,000
450,000,000
400,000,000
350,000,000
300,000,000 AP
250,000,000 CP
MDT
200,000,000
150,000,000
100,000,000
50,000,000
0
2,007 2,008 2,009 2,010 2,011 2,012 2,013 2,014 2,015
« Voir Grand »
Vision Politique sur le Numérique
Etc.
Il existe plusieurs types de schémas directeurs de systèmes d’information qui résultent tous
d’une démarche anticipatrice :
1 / Le schéma directeur stratégique (SDSSI) à forte composante politique qui est élaboré
dans les grands projets complexes. Il produit des solutions à moyen ou long terme et a
généralement pour conséquence la mise en place et la gestion d’un nouveau système.
Comme son nom l’indique, il exprime l’alignement stratégique du système d’information sur
une stratégie explicite de l’institution.
3 / Le schéma directeur opérationnel qui s’appuie sur des modèles spécifiques pour
proposer la mise en œuvre d’une solution.
Il s’appuiera en particulier sur les conclusions des travaux de l’ODEN) afin de définir un
schéma cible pour l'administration.
tendre vers l'état de l'art international des systèmes d'information, et se faire aider
par les entreprises privées pour y arriver.
← externe des citoyens et des entreprises donnant un suivi en temps réel de leurs
traitements des dossiers (impôts, cadastre, permis de construire, dossier médical
patient, etc).
Enfin, comme le préconise l’État pour la modernisation de ses services, une direction de
l'informatique forte sera une force indispensable pour mettre en place la e-administration.
Le SIG doit donc être ancré comme une composante du SI global. Il faut être en mesure de
piloter et d'organiser les productions pour qu'elles soient cohérentes avec les objectifs
stratégiques et techniques globaux. Le Service de l'Informatique, de part son rôle transversal
et sa mission de constituer le SI de l'administration est l'entité la plus appropriée pour
héberger un pôle SIG chargé de constituer le SIG de l'administration, de superviser et de
contrôler les productions de chaque service pour assurer la cohérence globale.
Le Schéma Directeur Stratégique du Système d’Information et de
Communication de l’Administration :
Un Schéma Directeur c’est :
- Le Schéma Directeur est une « méthode » pour préparer l’avenir en identifiant les
opportunités métiers et technologiques tout en tenant compte des contraintes existantes.
vation et Stratégie
Numérique par la DSI
>
Ce décloisonnement est particulièrement bénéfique pour les îles ainsi que les citoyens, les
entreprises ainsi que pour les agents de l’administration.
D’autre part la sécurité des systèmes d’information serait une composante forte de ce futur
Réseau Très Haut débit. Elle répond à une cyber-menace de plus en plus prégnante,
s’exprimant sous différentes formes (espionnage, vol de données, déni de service
notamment).
Ce réseau pourrais sécurisé les flux entre ministères et administration. Cette approche
centralisée apporte une meilleure protection face aux risques d’attaque que celle jusqu’ici
mise en œuvre par une gestion globalement hétérogène.
En France métropolitaine, le RIE, afin d’en optimiser les coûts, s’appuie sur l’infrastructure
optique à haut débit du réseau d’enseignement et de recherche RENATER, soit 12 000
kilomètres de fibre optique. L’utilisation de cette infrastructure a fait l’objet d’un partenariat
signé en 2012 entre le groupement d’intérêt public (GIP) RENATER et la DISIC (Direction
Interministériel des Systèmes d'Information et de Communication.
Ces objectifs sont compléter par d’autres comme la fluidification des échanges, la
mutualisation d’infrastructures ou de services, le renforcement de la sécurité du SI…
Infrastructures
Pour assurer indépendance et sécurité, le RIP doit reposer sur un cœur de réseau (backbone)
à fort débit, évolutif, directement opéré par un opérateur réseau unique.
En France, ce backbone repose sur de la fibre noire et ses routeurs très haut débit sont
hébergés dans 12 centres informatiques ministériels (les 12 points de collecte nationaux).
La connexion locale au RIE, en revanche, passe par des opérateurs tiers, à savoir ORANGE
Business Services et SFR Business Team, dans le cadre d’un accord conclu en mai 2013.
Le RIP n’est donc pas un projet fermé et fait appel donc à des tiers afin de permettre sa mise
en œuvre opérationnelle, ainsi que son exploitation.
Transition Numérique
A l’instar de sa construction et de son évolution en France métropolitaine, le RIE en
Polynésie Française doit être :
- Un projet structurant au coeur de la modernisation de l’action publique :
Il s’agit d’établir un cahier des charges d’une mission d’assistance à maitrise d’ouvrage qui
doit fournir en livrable l’avant projet sommaire du projet.
Il est force de constater que le déploiement d’un RIP doit servir les intérêts de
l’Administration, mais aussi, in fine, ceux des usagers.
La Polynésie Française souhaite s’inscrire dans cette dynamique de transition numérique.
La transition numérique ne peut avoir lieu que si les bonnes décisions peuvent être prises en
matière d’infrastructures et de services/usages/contenus attendus par les utilisateurs,
comme par les usagers.
Les éléments à collecter dans le cadre de cette mission, à fin de réalisation du rapport
d’expertise, portent sur, à minima, cinq rubriques :
Afin de donner une vision claire et précise des avancées de la mission, comme de la ponctuer
d’échanges permettant le partage, l’adaptation et/ou le contrôle de chacune d’elles, les
Phases Mission suivantes seront proposées à titre d’exemple dans le cahier des charges:
Livrables
Une Introduction permettra aux destinataires du rapport de resituer l’expertise selon ses
trois dimensions majeures : temporelle – spatiale – participative.
La Diligences d’expert (ou quête documentaire basée sur la communication de dossiers, la
documentation complémentaire, les explications et observations écrites ou orales)
permettra de collecter les éléments d’information destinés à renseigner les cinq rubriques
centrales du rapport d’expertise, à partir desquelles des Synthèses et Préconisations seront
élaborées.
Le rapport d’expertise a pour objectifs de :
- Fournir une information spécifique et ciblée aux lecteurs ;
- Contribuer à la prise de décision ;
- Définir les axes du changement et le/les plan(s) d’actions adéquat(s) ;
Sa Conclusion doit apporter aux lecteurs des savoirs particuliers interagissant avec la prise
de décision nécessaire changement et à la transition numérique.
La E-Santé
La santé compte parmi les secteurs pour lesquels le numérique constitue un levier majeur
de transformation.
Le numérique est une opportunité pour rationaliser et diminuer ces dépenses tout en
améliorant la prévention et la qualité des soins.
Le numérique permet une évolution du modèle vers une médecine préventive et prédictive,
des patients mieux informés acteurs de leur santé, des professionnels de santé connectés,
co-acteurs d'un collectif de soins.
Le numérique permet également une révolution des pratiques médicales grâce aux
nouvelles technologies (en particulier l'internet des objets, les nanotechnologies et la
domotique) et au final un système de santé plus efficace.
Le numérique nous offre des opportunités réelles dans le domaine de la santé, qu’il nous
faut saisir.
Fin 2008, le Ministère de la Santé de la Polynésie française confia à la société SIS Consulting
une mission d’assistance à l’élaboration du « Schéma directeur stratégique du système
d’information de santé de la Polynésie française » (SDSSIS). Le rapport final fut remis en
juin 2010 et le SDSSIS fut approuvé par le conseil des ministres le 7 octobre 2010. Les
travaux menés dans ce cadre permirent de définir le système cible et le plan des actions à
mener progressivement de 2010 à 2017 pour l’atteindre.
Intégration Cable Honotua - ISLV - IDV Nouveau satellite communication : Haut Débit - Autres iles
Identifiant unique et
Serveur identité Cadre Interopérabilité de la PF inspiré de celui ASIP
C'est pourquoi, il apparaît urgent que le SIPf mette en place, en son sein, un "Pôle
Santé" doté de personnels dédiés à cette activité, connaissant le contexte et les
contraintes de fonctionnement. Ce Pôle Santé doit disposer d'un nombre suffisant
de personnels pour intervenir dans des délais appropriés à ce secteur.
Pour ce faire nous préconisons la signature d'un "contrat de services" liant le SIPf et
la Direction de la santé qui décrive notamment les conditions de maintenance et
supports spécifiques, avec des engagements en termes de délai d'intervention et des
modalités particulières (ex : matériel de secours disponible dans les subdivisions des
archipels éloignés).
Vers le système cible: les migrations technologiques et fonctionnelles
Santé
Laboratoires Laboratoires
évolution S.I.
Privés Privés vHL7
de
interopérable DICOM Communauté
Imagerie Privée
Hospitalière la
S.I. Publique
ILM évolution ILM vHL7 CHPF de la Polynésie
Française PF
Besoins Hop.
S.I. hôpitaux périphériques
Remplacement Dépôt Structuré
DS Éléments
interopérabilité
S.I. CHPf Télémédecine
Ouverture vers
S.I. Ouverture vers Extérieur Extérieur (étape 2 :
CHPf (étape 1 : étab. publics) étab. privés)
Sécurité
Malheureusement ce plan d’action sur 4 ans qui avait fait l’objet d’une Communication en
Conseil des Ministres en octobre 2010 n’a pas pu s’exécuter totalement faute à l’instabilité
politique
En novembre 2014, la société Calia Conseil a été mandatée pour élaborer le nouveau
Schéma d'Organisation Sanitaire (SOS) de la Polynésie française pour les cinq prochaines
années (2015-2020). Le projet de SOS ainsi élaboré doit être prochainement soumis à
consultation.
Le Schéma d’Organisation Sanitaire du Pays.
L’objectif est de définir un schéma directeur du système d’information et de communication
qui s’inscrit dans le SOS. Le SOS 2016-2021, approuvé par l’assemblée de Polynésie française
le 16/02/2016, a fait un diagnostic sur la situation du système de santé et sur sa
gouvernance.
o L’axe 3 est centré sur l’adaptation de l’offre de santé à l’évolution des besoins.
- Prioriser les moyens et les énergies sur le dossier médical partagé (DMP).
- Mettre en place une télémédecine au service des soins primaires dans les archipels.
Instaurer un espace numérique de Santé Polynésien.
L’espace numérique de santé polynésien découle des considérations énoncées dans les
paragraphes précédents. Il sera basé sur une stratégie d’ouverture des systèmes
d’information des différentes structures, la recherche de leur interopérabilité,
l’organisation de la maintenance des référentiels communs.
Une vigilance toute particulière doit être exercée dans le domaine de l’hébergement des
données. Les choix dans ce domaine ne doivent pas être dictés par le seul critère du moindre
coût. Une analyse stratégique doit prendre en compte la valeur ajoutée de la disponibilité
des données, veiller à les maitriser et favoriser leur hébergement sur le territoire.
Le principe d’un réseau de santé polynésien permettant le partage numérisé des données
de santé et plus spécialement de l’information médicale (comprenant la télémédecine) a été
acté comme un axe prioritaire de la politique de santé dans les années 90. Sa mise en œuvre
a rencontré de multiples difficultés essentiellement résumées par la complexité de
l’organisation sanitaire et sa faible efficience du fait de l’absence d’une gouvernance unifiée.
Un rapport sur le projet NATI-ORA d’octobre 2014, souligne les problèmes que rencontre
l’organisation actuelle et les difficultés de coordination. Il souligne en particulier que
l’information médicale reste peu accessible et non structurée.
Le SOS propose, de manière pertinente, des bases saines pour piloter ce grand projet :
- Prioriser les moyens et les énergies sur le dossier médical partagé (DMP)
- Mettre en place une télémédecine au service des soins primaires dans les archipels.
Le SOS propose également la structuration d’un observatoire de la santé visant à regrouper
les informations actuellement dispersées (entre DS, CPS, établissements, ILM, voire ISPF),
ainsi que le développement de nouveaux champs de collecte. Le premier objectif, à savoir la
standardisation de la collecte des données du PMSI, leur contrôle et leur exploitation, est
une nécessité.
La mise en place d’un dossier patient partagé, s’appuyant sur des référentiels sémantiques
communs à tous les acteurs (patients, professionnels, structures) et respectant un cadre
d’interopérabilité, reste un objectif essentiel. La mission s’attachera à examiner les
conditions à remplir et les actions à déployer pour que ce projet se concrétise dans les cinq
prochaines années.
La mise en place d’une télémédecine adaptée doit se concevoir dans le cadre d’une
intégration au système d’information de la Polynésie. Ce projet a été signalé comme
prioritaire à plusieurs reprises et est en cours de gestation depuis de nombreuses années. Il
apparait un déficit de gouvernance intégrée dans le SI de Polynésie. La mission envisagera
les prérequis, les phases de préparation et le pilotage le mieux adapté pour lancer un projet
d’envergure et le réussir. La CPS a un rôle central à jouer dans la mise en place de cet espace
numérique de santé polynésien. Elle doit s’intégrer dans un schéma d’intérêt général où
chaque entité contribue à hauteur de ses moyens, de ses attributions et des moyens
prélevés sur la solidarité territoriale dont elle dispose. Il convient de clarifier son rôle, sa
responsabilité et sa volonté d’être un acteur moteur dans ce service dans l’intérêt de la
santé des polynésiens. Une analyse concrète et pragmatique doit permettre de clarifier son
rôle dans le cadre de ce schéma directeur stratégique.
Le CHPF a fait évoluer son propre système d’information et est aujourd’hui en mesure de
proposer un dossier patient communicant avec l’extérieur. Il a un rôle singulier et
important dans la production des données de santé et dans les moyens
L’usage des technologies du numérique peut-être une solution pour améliorer l’accès aux
soins sur tout le territoire et dans l’ensemble des archipels.
4 / La Polynésie doit profiter au mieux de son emplacement stratégique
« au cœur de l’océan du 3éme millénaire » et du décalage horaire
favorable avec l’Europe.
Les jeunes polynésiens sont bien formés et doué pour le développement et ils
peuvent bénéficier potentiellement du haut niveau de formation des écoles d’ingénieurs
française qui sont grandement recherché dans la Silicon Valley
« Commencer petit »
Listes d’actions concrètes et tactiques à mettre rapidement en
place en 2016
Pour atteindre cet objectif ambitieux de 100% de dématérialistion des procédures à horizon
2020, le SIPf à besoin se remettre en ordre de marche (ceux qui se fait progressivement
depuis 1 ans) et d’implémenter 2 socles (ou piliers ) qui sont les fondations et prérequis
indispensables pour batir ce système d’information public orienté vers les usagers.
Le 1er socle est l’infrastructure réseau et sécurité : le projet consiste à mettre en place un réseau
central performant, robuste, redondé, sécurisé, à l’état de l’art et de très haut débit. L’infrastructure
technique et la sécurité sont clairement repositionnées par la nouvelle direction du SIPf comme le
socle nécessaire au développement cohérent et maitrisé du futur Système d’Information unique de
l’administration ainsi que l’E-Administration.
Mise en place d’une Politique de Sécurité du Système d’Information
Il est fondamental que les internautes polynésiens aient confiance dans les services proposés
dans la future e-administration. En effet, quel administré voudra fournir des données
confidentielles, financières ou fiscales à cette e-administration si celle-ci vient de subir une
attaque informatique entraînant la divulgation d'informations confidentielles. Quelle
entreprise polynésienne acceptera de confier des informations critiques à une e-
administration récemment piratée.
La confiance dans ces e-services est un pré requis au succès du projet d'e-administration.
Pour gagner cette confiance, il est nécessaire que cette e-administration présente un niveau
de sécurité optimal. L'objectif de cette opération sécurité est d'atteindre ce niveau de
sécurité adéquate : ni trop peu de sécurité, ni trop de sécurité qui au final nuirait au projet.
Pour connaître et atteindre ce niveau de sécurité optimal, une analyse des risques sera
initialement menée. Elle permettra de connaître les risques majeurs qui pèsent sur le
système d'information et de planifier les mesures de sécurité à mettre en œuvre pour
réduire ces risques. Différents logiciels de sécurité seront installés dans le SI pour sécuriser la
plate-forme d'e-administration. Des formations de sécurité seront données aux agents du
SIPf pour mettre à jour leurs connaissances dans ce domaine en perpétuelle mutation. Enfin,
suite à ces différentes actions, un audit générale de sécurité sera lancé en 2018 afin de
vérifier que le niveau de sécurité cible est atteint. Le résultat de cet audit pourra servir
d'indicateur à cette opération.
Cette mission d’AMOA devra aboutir à la livraison d’un rapport avec 1 à 3 scénarios
d’évolution possible et la définition d’une architecture réseau serveur et stockage
redondée, sécurisée et à l’état de l’art permettant de supporter la montée en charge
progressive des différents projets de l’E-Administration concourant ainsi à la réalisation
des 2 objectifs stratégiques fixés par le Ministre. Cette mission examinera dans le cadre
des réflexions de sécurisation du réseau au travers de scénario de type PRA/PCA
l’opportunité pour le pays d’implémenter une stratégie Cloud.
Afin de faire un bilan de sa situation, le SI a commandé un audit technique, réalisé fin 2015, qui a
permis de faire le point sur les technologies utilisées, nos compétences techniques et notre
organisation. Le constat décrit ci-après met en évidence le besoin fort d’évoluer sur ces 3 axes.
Les technologies utilisées sont très disparates, impliquant une complexité et un surcout de
maintenance ;
Elles sont couteuses pour certaines, car maintenant le SI est captif d’un éditeur, impliquant
également un risque vis-à-vis de la viabilité de l’éditeur en question;
Les compétences disponibles sur certaines de ces technologies commencent à se raréfier, ce
qui implique également un risque en termes de pérennité ;
Elles sont enfin inadaptées, pour la majorité, aux exigences techniques posées par les
besoins de communication et de dématérialisation des services destinés aux usagers (e-
administration).
Le constat sur les compétences et l’organisation est que le SI est structuré en silos « Métier »
disposant chacun de ses propres ressources techniques de développement spécialisées dans une ou
plusieurs technologies, généralement spécifiques à chacun de ces silos.
La conséquence de cette structuration est une organisation rigide, qui ne permet pas de partager les
ressources entre les différents silos (ressources logicielles, référentiels métier, etc.). Les ressources
de développement n’étant pas partagées, les projets sont organisés et planifiés par rapport aux
ressources disponibles propres à chaque pôle technique, ce qui diminue fortement la capacité de
production et d’adaptation du SIPf.
Les développeurs étant spécialisés dans les technologies utilisées par le silo métier auquel ils sont
rattachés, cette spécialisation des développeurs est un facteur aggravant pour permettre la
mutualisation de ces ressources.
Cette séparation nette entre pôle technique induit que les échanges entre les applications des
différents pôles métier sont très limitées.
Le choix d’un nouveau socle de développement commun et moderne, adapté aux exigences
techniques que réclame le développement de services communiquant et dématérialisés
destinés aux usagers
Une nouvelle structuration du SI pour fonctionner sur un modèle réactif, agile et plus souple
face aux contraintes organisationnelles des nombreux projets à mener
Robustesse de la technologie
Indépendance par rapport à la plateforme technique (portabilité)
Indépendance par rapport aux éditeurs
Capacité de montée en charge
Présence d’une forte communauté utilisant la technologie (contribuant à l’amélioration de la
technologie et au support disponible via Internet)
Standard (support par les principaux acteurs du marché)
Compétences disponibles (technologie étudiée dans les universités et les principales écoles
d’ingénieur)
Dynamisme (évolution régulière du socle pour s’aligner aux améliorations constantes des
technologies de l’information)
Pérennité
Capacité à répondre aux besoins de dématérialisation
Technologie orientée vers Internet et aux nouveaux moyens de communication
Il s’agit aussi pour le SI d’appuyer les futurs développements sur une technologie commune,
permettant d’organiser plus facilement la réalisation et la maintenance des nouveaux projets. Mais
aussi d’avoir la capacité à trouver facilement des compétences sur le marché en fonction des besoins
rencontrés.
Par rapport à ces exigences, le choix s’est porté vers Java EE qui répond bien aux besoins exprimés et
s’avère être la technologie la plus répandue en matière de développement. Nous avons donc
envisagé de former les équipes de développement sur ce nouveau socle pour servir cette stratégie,
sans quoi le SI ne pourra pas opérer sa mutation technologique.
Ce pôle technique, dans la mesure où la convergence vers une même technologie basée sur le
nouveau socle de développement serait favorisée, permettrait de constituer plus efficacement les
équipes projets, en utilisant pleinement les ressources disponibles. Par ailleurs la capacité de
maintenance et d’assistance en serait accrue.
Schéma de principe de l’organisation cible :
Communication externe
Dans ce cas d’usage, l’ESB est destiné à exposer des services pour une utilisation externe au
SIPf. Dans ce genre d’utilisation, les aspects de sécurité doivent être l’objet d’une attention
particulière. Pour cette raison, il est d’usage de ne pas utiliser un ESB interne (tactique ou
stratégique), mais de dédier un ESB pour les communications avec l’extérieur. Un ESB, pour
la communication externe, sera généralement placé dans une DMZ.
D’autre part l’ensemble des nouveaux logiciels métier de chaque administration ne sont
compatibles avec Windows 2000.
Objectifs
Les objectifs du Portail Numérique du Service Public Polynésien sont :
La démarche s’inscrit dans la ligne droite des travaux engagés par le Pays en 2003 et 2011 visant à
améliorer le service au public.
o Doter les services d’un outil cohérent répondant à leur besoin de communiquer
o Gain d'argent (moins se déplacer pour ceux des archipels et hors zone urbaine)
Un espace documentaire multimédia aussi vaste que l'est l'administration, façon Wikipédia.
C’est une Energie : L’informatique c’est avant tout de l’Humain. L’Energie de l’ensemble de
l’équipe informatique du SI est mise au service de la réussite des projets informatiques de
l’ensemble de l’Administration