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Kyste hydatique du foie

I. généralités :
-C’est une zoonose complexe cosmopolite, du a taenia echinococcus
granulosis.L’hote définitif est le chien, l’homme est accidentellement touché.
-Souvent asymptomatique, évolue progressivement vers l’accroissement avec
risque de complications gravissimes.
-l’écho a faciliter son Dc, le TRT médical reste décevant, la chirurgie reste le TRT
le plus efficace mais sa morbidité la rend parfois peu satisfaisante.
- Le KHF pose un problème de santé publique, la prévention est primordiale.

II. épidémiologie :
1) Répartition géographique :
Il sévit à l’état endémique dans les zones d’élevages des moutons
L’algerie est une zone d’hyper endémie ou la femme et l’enfant sont les plus
fréquemment atteints (en contact avec les animaux domestiques qui représentent
l’hote intermédiaire).
2) Cycle du parasite : le parasite adulte vit dans l’intestin des chiens et autres
canidés sauvage, les œufs sont émis dans les selles et éparpillé dans la nature, et
seront avalés par les moutons.l’embryon hexacanthe est libéré sous l’action du suc
digestif, gagne le foie par vois portale ou il va se fixer et subir un phénomène de
vacuolisation.

III. anath-path :
-Le Kh est constitué de :
 Vésicules filles + éléments du sable hydatique (scolex).
 2 membranes : germinative (proligère), cuticulaire (filtre).
 Adventice.
-Le KH peut être : univesiculaire (jeune), ou multivesiculaire (vieilli).
-phénomène de vesiculation : endogène (vésicule fille a l’intérieur du kyste) ou
exogène (vésicule filles a l’extérieur).

IV. diagnostic positif :


1. Clinique :
 Données anamnestiques : notion d’endémie, de contage.
 Circonstance de découverte : Fortuite, Fièvre inexpliquée, ou A l’occasion
de complications.
 symptomatologie : pauvre, parfois dyspepsie, pesanteur, DLR de l’HCD.
 examen : masse palpable rénitente, bien circonscrite, indolore, mobile avec
la respiration, parfois HMG indolore a bord mousse (kyste central ou
postérieur).
2. para clinique :
 Examens morphologiques :
 Écho :
-examen de choix, précise le topographie, taille, nombre, stade.
-visualise le KH sous forme d’image liquidienne, hypoechogene avec petites zones
htperechogénes.
-Classification échographique de GHARBI :
 Type 1 : masse vide d’écho, uni vésiculaire, bien limité, arrondi, avec
renforcement post, a contenu liquidien pur (KH jeune non cmplx).
 Type 2 : image transonore avec dédoublement localisé de la paroi.(KH qui
n’est pas en tension)
 Type 3 : masse liquidienne multivesiculaire d’aspect cloisonné en nid
d’abeille (pathognomonique).
 Type 4 : masse d’echostructure heterogéne a prédominance solide
(pseudoTm).
 Type 5 : image heterogéne en coquille suivi d’un cone d’ombre post (KH
calcifié).
 TDM :
Justifié devant des affection qui prêtent confusion avec le KH : Tm nécrosé,
abcès…
 ASP : aspect en brioche, coque calcifiée, élimine une urgence chirurgicale.
 Autre examens : IRM, artériographie sont rarement indiqués.
 Examens biologiques :
 NFS : hyperleucocytose.
 VS : accélérée si kyste infecté.
 bilan hépatique : normal, parfois cholestase si compression..
 test sérologiques : IF, IEP, hemaglutination, précipitation, arc 5 : sensibilité
a 90%.

V. diagnostique différentiel :
 Abcès amibien.
 Kyste biliaire.
 Kyste serreux.
 Hémangiome.
 Tm nécrosée.

VI. evolution-comlication :
 Compression :
 Voies biliaires : ictère cholestatique.
 Veine porte : HTP.
 VCS : budd-chiari.
 VCI :circulation collatérale,
œdème des MI
 De tous les organes de voisinage : estomac, colon, rein..
 Fissuration et fistulisation :
 Voies biliaires : Sd choledocien.
 Péritoine : ecchinoccose péritonéale.
 Plèvre : pleurésie purulente, pleurésie biliaire.
 Bronches : vomique.
 VCI: embolie.
 Organes creux : estomac, duodénum.
 suppuration : abcès, Sd de suppuration profonde.
 rupture : spontanée, après un effort, traumatisme ou une ponction : donne
un choc anaphylactique, localisation secondaire.

VII. traitement :
1. Buts :
-Stériliser la cavité, TRT de la cavité résiduelle, TRT les cmplx.
2. Moyens :
a. Médical :
MEBENDAZOLE, FLUOMEBENDAZOLE, efficacité médiocre.
b. chirurgicale :
L’essentiel du TRT.
 bilan preopperatoire :
 Bilan du parasite :
-état (sain, compliqué, unique, multiple).
-Rechercher d’autres localisations : poumon (thorax), rate (écho), rein (écho, UIV),
pancréas (écho).
 bilan du terrain :
-corriger les troubles hydro électrolytiques, anémie, hypoprotidemie.
-bilan d’hémostase, bilan hépatique
 méthodes :
 Destruction du parasite :
-Libération des adhérences, protection du champ, ponction, aspiration,
stérilisation.
-SSH a 20% : abandonnée.
-méthode DJILLALI : H2O2 a 10 volumes : produit scolicide très efficace.
 cholangiographie per opp :
Étude de l’arbre biliaire, recherche de fistules, intégrité de l’ODDI.
 TRT de la cavité résiduelle :(conservateur) :
 Marsupialisation :
Drainage externe.risque de choleragie et d’infection. (Intervention de sauvetage).
 Réduction sans drainage (posadas) :
Stérilisation puis fermeture du kyste.indiquée si Kh jeune univesiculaire.risque
d’abcedation.
 résection du dôme saillant :
Suppression partielle de la cavité résiduelle, TRT des fistules, drainage bipolaire.
 TRT du KH (radical) :
 Perikystectomie :
Exérèse du kyste et du perikyste, peut être partielle ou totale.risque d’hémorragie.
 Perikystoresection :
Dans ce cas la résection passe dans le parenchyme sain.
 Hépatectomies :
Indication très limitée, car c 1 affection bénigne ne nécessite pas de grands
sacrifices.

VIII. prévention :
-Abattage des chiens errants, TRT des chiens domestiques.
-Rempre la chaîne de transmission : contrôle des abattoirs, éducation sanitaire,
détruire les abats des moutons infestés.

PONITS FORTS
Le KH est 1 problème de santé public, son meilleur TRT reste la prévention
primaire et secondaire en passant par l’éducation de la population exposé,
constitution de groupe de recherche multidisciplinaire, contrôle des abattoirs, des
chiens afin de Rempre les maillon de ce fléau lourd sur notre économie de santé.

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