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Les meilleurs coachs du monde pensent, agissent, parlent et communiquent de façon

exclusivement posi ve

Tout le monde sait cela, la pensée posi ve n’a que des avantages, quelle que soient les circonstances ou
les situa ons de vie. Pourtant, dans la réalité peu de gens s’en servent, à commencer par la plupart des
entraîneurs.
Les bons coachs, eux, u lisent la pensée posi ve sans retenue pour des raisons simples, mais qui ont des
répercussions immenses :
• Ils croient que les personnes dont ils ont la charge possèdent en elles toutes les ressources néces-
saires pour a$eindre leurs objec fs.
• Ils savent que notre cerveau inconscient, celui qui nous permet d’agir sans avoir à y réfléchir, celui
qui convient à l’ac on, ne comprend pas la néga on.

Explica on :
Les bons coachs savent que le niveau de succès de leur « client » dépassera rarement son niveau de
confiance car le succès est une chose qui est en èrement lié à la personne qu’il croit être.
L’acquisi on des capacités qui perme ent d’aller au plus haut niveau passe avant tout autre chose par
l’améliora on de la confiance en soi.
Ils pensent, en effet, que si l’on apprend à penser que l’on est capable on le devient. L’inverse est
également vrai. C’est pourquoi le coaching est toujours basé sur la confiance. A commencer par celle
que le coach accorde à son client.
Dans les faits, penser qu’une personne possède, a priori, les ressources pour réussir ses objec fs s’avère
toujours vrai, quand bien même, elle n’aurait pas les ressources immédiates à disposi on elle sera
toujours capable de les apprendre.
Par ailleurs, les bons coachs savent l’impact des mots sur le cerveau de leurs interlocuteurs. Il y a ce que
l’on croit dire et il y a ce que la personne qui écoute comprend. On peut se croire parfaitement clair en
u lisant une formula on néga ve, en réalité on adresse le message inverse de ce que l’on veut dire.
Prenez la phrase suivante d’un coach de tennis à son joueur :
« Ne fait pas de double faute »
Si le cerveau ra onnel du joueur est capable de conceptualiser ce$e phrase, il sera impossible pour le
cerveau inconscient de s’en faire une image. Car son langage c’est le sensoriel. Pour comprendre il va
imaginer ce qu’est une double faute : une balle dans le filet par exemple, ou dans le couloir ou encore
derrière la ligne de service. Bref partout sauf dans le carré de service.
D’autre part en ma ère de formula on d’objec f, il est absurde d’avoir pour objec f de ne pas faire
quelque chose ou de ne pas aller quelque part. « Ne pas quelque chose » ne dit pas ce que l’on veut
vraiment.
Dans les faits, ne pas vouloir faire de double faute consiste pour un joueur de tennis à se donner l’ordre
de la faire.
Je vous laisse deviner, les implica ons désastreuses, que peut avoir un langage néga f sur la vie des
personnes qui vivent ça au quo dien.

Solu on : Ne jamais u liser la néga on pour parler à vos joueurs, l’affirma on


est le seul mode de communica on à adopter !
Les bons coachs préférèrent capitaliser sur les points forts.

Le concept disant qu’il est essen el de porter nos efforts sur la réduc on des points faibles, semble être,
pour être performant, une idée frappée au coin du bon sens. Ce$e idée prévaut dans la plupart des
écoles du monde :
« Si tu es mauvais en maths et bon en anglais, prends des cours de maths ! »
Pourtant, dans la réalité du sport, cela s’avère totalement inefficace. C’est pourquoi, les bons coachs
appliquent un autre principe :
« Ne sois pas trop nul en maths, mais, sois, surtout, très fort en anglais ! »
A l’entraînement ou en compé on, ils me$ent l’accent sur ce que leurs spor fs savent faire le plus
naturellement. Et ce pour une bonne raison :
Ce que fait un spor f naturellement est, le plus souvent, un point fort.
L’inverse est tout aussi vrai, ce qui n’est pas naturel et qui est travaillé à force de volonté demeure, dans
la plupart des cas, un point faible.
Psychologiquement, tac quement et corporellement les bons coachs cherchent à toujours coller au plus
près des stratégies qu’ils savent être les plus naturelles. Plus d’efficacité, moins d’énergie dépensée.
« Je ne fais travailler mes spor fs que sur leurs points forts. Car Je pense qu’ils n’ont pas d’autres forces à
disposi on. Autant que ces forces soient très fortes ! »
Qu’est-ce qu’un point fort ?
Nous avons tous une manière par culière de fonc onner. Innée ou acquise, ce$e par cularité forme un
ensemble de comportements nous poussant à agir d’une certaine façon plutôt que d’une autre. Ces
préférences sont nos points forts.
Il y a les points forts psychologiques. Notre histoire de vie fait de nous une personne qui ne ressemble à
aucune autre. Les bons coachs pensent qu’il est vain d’imaginer qu’une personne va pouvoir se
comporter comme toutes les autres, dans un moule qui conviendrait à tous ?
Et il y a les points forts corporels. Le corps a, aussi, ses par cularités. Nos parents nous ont donné une
forme qu’il est difficile d’occulter.
Un droi er préfère naturellement u liser sa main droite pour être efficace : Pour un droi er, la main
droite est un point fort.
Portez une valise, vous la portez côté point fort. Parfois, pour vous soulager, vous u lisez l’autre coté.
Mais tôt ou tard, la valise revient côté fort. Bien sur, Phil Michelson au golf ou Raphael Nadal, au tennis,
jouent de la main gauche bien qu’ils soient droi ers. On peut, donc, être performant autrement mais le
plus souvent, un droi er choisira d’agir avec la main droite.
La latéralité n’est pas la seule de nos préférences : Il y en a d’autres et celles-ci sont tout aussi
fondamentales !
Nous pouvons être fort au niveau des jambes, alors que d’autres vont être forts au niveau du buste.
Sommes-nous pronateur ou supinateur ? Comment visons-nous ? Quel est notre œil périphérique ou
directeur ? Il y a qui ceux regardent fixement, et ceux qui défocalisent. Certains visent loin, d’autres
aiment les cibles proches. Certains sont en appui arrière, d’autres vers l’avant, et je ne vous parle pas de
la façon dont s’organisent les pensées ! Il y a ceux qui privilégient le visuel, d’autres le kinesthésique, ou
l’audi f. Et nous avons tous une préférence pour organiser ces caractéris ques, dans notre tête, selon
des modes de fonc onnement qui nous ressemblent. Etc...

Quel crédit accorder à un coaching qui ne endrait pas compte de nos caractéris ques personnelles ?

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