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Il a pour objectif l’étude des incriminations déterminées par le législateur pour en préciser la
nature, les éléments constitutifs et le régime juridique, du point de vue de la procédure et de la
peine applicable compte tenu de leurs nombres illimités qui touche toutes les branches du Droit.
Nous allons faire l’étude de celles qui sont plus courantes, eu cet égard l’objectif aussi et de donner
aux étudiants une lotion de logique juridique et judiciaire dans l’interprétation des éléments
constitutifs de toute nature d’infraction enfin de les confrontées aux différents cas leur est soumis
Le Droit pénal général définit les règles de fond applicables à toutes les infractions, à ce titre il fixe
les règles générales caractérisant la responsabilité de l’agent pénal et règle la détermination de la
peine.
La loi
La coutume
Ainsi en matière pénale la loi occupe une telle place qu’elle est considérée comme étant la source
unique en vertu du principe de la légalité des délits et des peines, la coutume par contre c’est une
pratique constante qui revêt un caractère juridique et contraignant. En RDC la coutume est tolérée
en vertu de la loi.
Remarques : la doctrine et la jurisprudence ne sont pas des sources à proprement parler, mais des
autorités de Droit.
Définir l’infraction
La loi (base légale)
Disséqué les éléments constitutifs de l’infraction
Indiqué son régime juridique
La qualification est une question primordiale en Droit pénal spécial à cause du principe de la
légalité des délits et les peines. A cet égard on distingue généralement la qualification légale et la
qualification judiciaire.
La qualification légale : elle est celle qui est définit d’une manière abstraite par la loi ou
mieux celle qui se cristallise en un texte de loi, et qui constitue ce qu’on appelle
classiquement l’élément légale de l’infraction
La qualification judiciaire : elle est une opération par laquelle l’autorité judiciaire fait
correspondre les faits qui paraissent anti sociaux en sa présence à la qualification légale
Méthode d’application répressive : ce principe veut que toute qualification soit susceptible de
substitution successive par l’autorité saisie des faits, au fur et à mesure que progresse
l’enquête, l’autorité compétente peut à la lumière des éléments nouveaux abandonnés la
première qualification pour adopter une nouvelle qualification.
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Exemple 1 : Lors de la commission d’une infraction de meurtre, après le forfait
l’infortuné est surpris devant la victime.
Partant de ce principe, seule l’infraction de meurtre, qui est une infraction-fin sera
retenue et non l’omission de porter secours à une personne en danger qui est la suite
naturelle de l’autre.
Exemple 2 : On ne peut pas qualifier l’infraction de recel, pour un voleur sur qui le
bien volé est retrouvé, le vol sera retenu comme étant une infraction-fin.
Exemple 3 : Un voleur qui vient voler dans une résidence privée, commence d’abord par
tuer l’agent de sécurité, et pénétrer dans l’enclos, forcer les serrures avec des fausses clés,
ensuite cassé le coffre-fort pour dérober des bijoux de grandes valeur.
Cette hypothèse est envisagée lorsque plusieurs qualifications résultant d’un même fait, peuvent
être retenu alternativement en se fixant, ainsi celui qui frappe ou blesse mortellement une
personne, peut être poursuivi sous la qualification, soit de meurtre si l’intention de tuer est établis
soit de l’assassinat si il y a eu préméditation soit de l’empoisonnement si le moyen utilisé est un
poison soit de l’homicide preterintentionnel, à l’absence de l’intention homicide, soit enfin de
l’homicide par imprudence lorsque le coup mortel a été porté involontairement et sans que l’agent
aie chercher la mort de la victime. Ces diverses planifications sont dite alternatives.
Le principe de cumul formel ou idéal de qualification : ce principe veut que lorsque l’autorité
judiciaire se trouve en présence des diverses qualifications procédant d’une même intention
et poursuivant un même but la sanction prévue pour la qualification est logée dans l’article 20
alinéa premier, qui dispose « lorsque les mêmes faits constitue une même infraction la peine
la plus forte sera celle prononcée »
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Le principe cumul réelle ou matériel de l’infraction :
Ce principe est posé par l’alinéa 2 de l’article 20 du code pénal qui rescrit que lorsqu’il y a concours
des plusieurs faits constituant chacun une ou plusieurs infractions le juge prononcera une peine sur
chaque fait
L’interprétation authentique : elle est l’œuvre du législateur lui-même qui par un texte de loi
précise la portée exacte d’une disposition…..
L’interprétation judiciaire ou doctrinaire : A côté de l’interprétation authentique, il appartient
généralement aux cours et tribunaux éclairés par la doctrine de donner à la loi sa signification
exacte qui est dominé en matière criminelle par deux méthode : a) méthode littérale la
méthode d’interprétation en matière pénale est différente de celle faite en matière civile, en
effet les raisons de la protection de la sûreté individuelle doivent dominées la matière et
conduire à une interprétation restrictive, cette interprétation littérale s’attache à la lettre de la
loi en écartant tout ce qui n’a pas été dit par celle-ci, elle se forme sur l’idée que lorsque le
législateur a voulu dire quelque chose, il le dit ou le mentionne, mais cette méthode est loin
d’être satisfaisante car elle ne résout pas toujours les nombreuses difficultés qui se pose au
juge à cause, notamment de l’interprétation du texte de la loi. C’est ainsi qu’à l’heure actuelle
il est permit au juge de recourir à la méthode téléologique, elle recherche l’esprit de la loi et
permet d’atténuer la rigueur de la méthode littérale.
Première partie : Les infractions contre les personnes et leurs droits particuliers
Deuxième partie : Les atteintes portées à l’ordre de famille
Troisième partie : Les infractions contre les propriétés
Quatrième partie : Les infractions contre la foi et l’ordre et la sécurité publique
Cinquième partie : Les atteintes contre l’humanité
Première Partie : Les infractions contre les personnes et leurs droits particuliers.
Chapitre 1 :
L’Homicide volontaire :
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Le fait de donner la mort est appelé homicide. L’homicide volontaire est commis sur la personne
d’autrui.
Paragraphe 1
Définition et élément légale : L’homicide commis avec l’intention de donner la mort réside dans
les articles 43 45 du (CPLII)
-L’élément matériel du meurtre est doublement caractérisé dans ce sens que l’acte de meurtre est
un acte positif et matériel, c’est-à-dire le meurtre ne peut pas se commettre par un acte d’abstention
par un acte d’omission ou bien par un acte négatif.
Paragraphe 2
-L’élément matériel : Le meurtre ne peut pas se commettre avec un acte immatériel il doit s’agir
toujours d’un acte visible palpable, prouvable.
Remarque : dans le cas d’envoutement ou de sorcellerie qui aboutit à une mort il n’y a pas meurtre,
il n’existe pas un meurtre par abstention.
Paragraphe 3
-L’élément moral : La loi parle de l’homicide commis avec l’intention de donner la mort, l’agent ne
peut être poursuivi que s’il est mis en son compte « l’animus legandi » il s’agit d’un dol spécifique,
une faute intentionnelle. La victime doit être une personne viable et vivante, mais dans le meurtre
le consentement de la victime est inopérant.
Section 2
L’infraction d’assassinat :
Le meurtre commis avec préméditation est qualifié d’assassinat, l’assassinat constitue une
intention « sui generis » et non un meurtre aggravé.
A Elément matériel : comme pour le meurtre l’assassinat suppose la réunion de deux éléments
matériels, à savoir un acte matériel donnant la mort et la mort de la victime.
L’intention de donner la mort est chez l’assassinat comme chez le meurtrier, il y a la volonté de
tuer, l’un et l’autre sont auteur d’un homicide volontaire, il ne faut pas confondre cette simple
volonté homicide avec la préméditation. Outre cette volonté c’est la préméditation qui est un
élément essentiel qui permet de caractériser l’assassinat (la préméditation dans l’assassinat exige
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que le dessein homicide soit pris avec calme après mure réflexion et non sous l’impulsion de la
colère).
A Elément matériel : comme pour le meurtre l’assassinat suppose la réunion de deux éléments à
savoir, un acte matériel donnant la mort (arme, couteau…) et la mort de la victime.
B Eléments moraux : l’intention de donner la mort est chez l’assassinat comme chez le meurtrier,
il y a la volonté de tuer, l’un et l’autre sont auteur d’un homicide volontaire, il ne faut pas
confondre cette simple volonté d’homicide avec la préméditation. Autre cette volonté c’est la
préméditation qui est un élément essentiel qui permet de caractériser l’assassinat. Dans l’assassinat
exige que le dessein homicide soit pris avec calme après mille réflexions et non sous l’impulsion de
la colère.
Paragraphe 3 La peine : Ce sont les Article 44/45 alinéa 3 qui précise qu’il est puni de la mort.
Définitions :
-Sont punissables au maximum d’une servitude pénale de sept jours et d’une amande de 100 zaïre
ou d’une de ses peines seulement les auteurs des voies des faits ou violences légères exercées
volontairement pour vu qu’il n’y ait blessé ni frappé personne particulièrement ce qui auront
volontairement mais sans intention de l’injurié lancer sur une personne un objet quelconque de
nature à l’incommodé ou à le souiller. (Article 51 CPCLII)
A Elément matériel :
Les voies de fait ou violence légère peuvent se constituées dans le fait de secouer une personne de
la saisir par les bras, de l’embrasser de force, ou à l’improviste lui arraché un objet.
B Elément moral :
Les voies de fait ou violence légères doivent avoir été exercées volontairement c’est-à-dire
intentionnellement peu importe le mobil le dol général suffit que l’agent ait voulu nuire ou pas.
Paragraphe 1 Définition :
Quiconque a volontairement fait des blessures ou porter des coups et puni d’une servitude pénale
de 8 jours à 6 mois et d’une amande de 25 à 200 franc ou une de ses peines seulement article 46 du
CPCLII.
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Paragraphe 2 Elément matériel c’est une incrimination est constituée par un acte positif consistant
en des blessures causées ou en des coups portés soit avec la main, le pied soit avec une arme ou tout
autre objet.
Il est constitué par la volonté de l’agent de causer la blessure ou de porter le coup peu importe le
mobil, le consentement de la victime ou l’erreur sur la personne.
-Cette incrimination se réalise aussi bien matériellement que moralement comme les coups et
blessures simples, c’est la préméditation qui entraîne la condamnation à une servitude pénale d’un
mois à deux ans et à une amande de cinquante à cinq cent Zaïre, qui constitue la différence.
Il s’agit ici non des circonstances de commission de l’infraction mais de ses conséquences celle-ci
peuvent être :
La maladie
Une incapacité de travail
Une perte de l’usage absolu d’un organe
Une mutilation grave
Chapitre 3 : Les coups et blessures volontaires ayant entrainés la mort (article 44 meurtre)
L’homicide preterintentionnel ou coup mortel « lorsque le coup porter ou les blessures faite
volontairement mais sans intention de donner la mort l’ont pourtant causé le coupable sera puni
d’une servitude de 5 à 20 ans d’emprisonnement, article (48CPCLII). Il s’agit ici d’une infraction
particulière et même de l’intention affectée d’une circonstance aggravante la mort ne pas ici de la
volonté de l’agent c’est ce qu’on appelle homicide volontaire preterintentionnel ou coup mortel, la
mort a été donné sans intention de la donnée
P2 Elément matériel :
-Le lien de causalité entre les coups portés ou la blessure faite et la mort de la victime
B Elément moral :
« Sera puni d’une servitude pénale de un an à vingt ans d’emprisonnement et d’une amande de 100
à 200 mille franc, quiconque aura administré volontairement des substances qui peuvent donner la
mort ou des substances sans être de nature à donner la mort peuvent cependant gravement altérer
la santé.
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Paragraphe 1 Elément Matériel
C’est l’administration volontaire des substances nocives ou nuisibles, c’est l’intention de nuire,
d’altérer la santé de la victime et non l’intention homicide même si les substances peuvent donner
la mort.
Paragraphe 3 Résultat :
Alors que pour l’empoisonnement la loi exige la mort de la victime, ici le simple fait d’administrer
les substances capable de donner la mort sans que celle-ci s’en suive ou d’altérer gravement la santé
suffit.
Section 1 Généralité :
L’homicide involontaire : c’est l’homicide causé par imprudence ou par négligence mais
sans intention homicide.
Les coups et blessures involontaire : ses sont des lésions causées par défaut de prévoyance
ou de précaution mais sans intention d’attenter à la personne d’autrui.
L’administration involontaire des substances nuisible à la santé : c’est le fait de causer
involontairement une maladie ou une incapacité de travail par l’administration des
substances qui sont de nature à donner la mort ou altérer gravement la santé toutes ses
incriminations sont commises par défaut de prévoyance ou de précaution. L’élément
moral de l’intention ici ne consiste pas dans l’intention coupable (faute intentionnelle
mais plutôt en une faute non intentionnel) ex une négligence : incendie causé par
négligence d’éteindre une bougie, une lampe tempête etc, mais l’expression homicide et
lésion involontaire ne pas concevable elle laisse croire que la volonté n’intervient pas
dans la survenance de l’homicide ou des lésions et que ses intentions ne sont pas le
résultat d’une volonté, cela ne pas exacte, puisque à la base de ses intentions il y a un acte
fautif qui est souvent volontaire ex le fait de doubler les vitesse à 12h devant une école à
la sortie , la volonté se trouve réuni mais elle est moindre, il y a toujours une petite part
de l’intention dans l’acte, c’est seulement les conséquences de cet acte qui n’ont pas été
voulu.
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Premier élément le fait matériel d’homicide ou des coups et blessures, ses faits matériels est
constituer soit un acte matériel tels que des coups soit à un acte négatif tels que l’abstention,
l’omission, la négligence ou le défaut de prévoyance. La loi exige qu’une personne ait été
effectivement tuée, frappée ou blessée c’est-à-dire, que le mal ait été posé donc on ne peut jamais
concevoir la tentative d’homicide involontaire des coups et blessures.
La faute de l’auteur :
Pour qu’une infraction soit retenue, l’agent doit avoir commis une faute et il ne pas exiger que
cette faute soit intentionnelle c’est-à-dire l ne pas requis que l’agent ait voulu ou prévu le résultat,
ni même le fait générateur de celui-ci, si aucune faute n’ai établit l’homicide et les blessures sont
casuels et par conséquent non punissable. L’impunité de ce qu’on peut appeler « accident fortuit est
justifié par l’impossibilité de prévision et du hasard du résultat ». Ex une personne qui va à la
chasse mais il ne sait pas très bien magner une arme à feu, quand cela atteint une personne on peut
être poursuivi pour maladresse ayant causée une infraction involontaire. Les faits constitutifs de la
faute pénale peuvent être :
La négligence,
L’inattention,
L’imprudence
La maladresse
L’inobservation des règlements de police
C’est la justification qui repose sur la corrélation qui a, entre la faute et le dommage.
Est puni d’une servitude pénale d’une année à cinq ans, celui qui par violence, ruse ou menasse, à
enlever ou fait enlever, arrêter ou fait arrêter arbitrairement, détenu ou fait détenir une personne
quelconque. Lorsque la personne enlevée arrêtée ou détenue aura été soumise à des tortures
corporelles, le coupable est puni d’une servitude pénale de cinq à vingt ans , si les tortures ont
causé la mort, le coupable est condamné à la servitude pénale à perpétuité ou à mort, (art 67 CPM).
A. Elément matériel
1 Un fait de privation de liberté : il s’agit dans cette intention d’atteinte à la liberté. Une
personne est privée de sa liberté, dès qu’elle est empêchée d’aller où bon lui semble.
Les actes de privation de liberté sont, l’enlèvement, la détention, les menaces, ex enfermé la
victime dans un lieu clos, le code puni aussi bien l’auteur matériel que l’auteur intellectuel.
La privation de la liberté doit être imposée par la victime par l’emploi d’un de ses moyens, tels
que la ruse, les violences et les menaces.
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B. Elément moral : l’élément moral requis consiste dans la volonté de commettre un acte
illégal et arbitraire, en d’autre terme l’auteur doit avoir connaissance qu’il commet une
arrestation ou une détention illégale. Les circonstances aggravantes sont indiquée dans
l’article 67 alinéa 2 du CPLII il s’agit notamment lorsque la personne enlevée a été soumise
à des tortures corporelles, ou lorsque les tortures ont causées la mort.
C. Les peines :
Lorsqu’elles sont simples, elles sont puni d’un an à cinq ans de servitude pénale, lorsqu’elle
s’en suit des blessures corporelles, de cinq à vingt ans, en cas de décès c’est la servitude à
perpétuité ou la peine de mort.
Paragraphe 1 Définition :
Elle est prévue à l’article 69 du CPLII, sera coupable du domicile celui sans ordre de l’autorité, et
ordre de l’Etat ou la loi lui permet d’entrer dans le domicile de particulier contre leur volonté. Ça
sera introduit dans une maison, une chambre ou un logement habité par autrui ou leur dépendance
soit à l’aide de menaces ou des violences contre les personnes, soit au moyen d’infraction
d’escalade ou des fausses clé.
A Elément matériel : C’est le fait de s’introduire : le code pénal punit l’entrée dans le domicile
d’autrui et non le fait de s’y maintenir, exemple entré chez autrui avec l’accord de l’occupant et
refuser de quitter le lieu ne constitue pas une violation de domicile.
Dans le domicile ou ses dépendances exemple un garage, une buanderie, une cuisine un
poulailler…
Contre le grès
A l’aide de menace, violence, effraction, escalade ou fausse clé…
Sans ordre de l’autorité hors ou le cas, où la loi permet d’entrer dans le domicile de
particulier contre l’ordre exemple : Mandat de perquisition
B Elément moral : Il consiste dans la volonté de commettre un acte illégale, l’auteur doit savoir,
qu’il pénètre illégalement dans le domicile d’autrui.
Paragraphe 3 La peine :
Elle est punie de huit jour à deux ans de servitude pénale et ou une amande.
Paragraphe 1 Définition : L’article 74 du code pénal livre 2, sera coupable de diffamation : (celui qui
a méchamment et publiquement imputé un fait précis à une personne de nature à porter atteinte à
l’honneur ou à la considération de cette personne à l’exposer au mépris public, sera puni d’une
servitude pénale de 8 jours à 1 an et d’une amande de 25 à 1000 Franc ou une de ses peines
seulement).
A Elément matériel
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1 L’imputation d’un fait précis à une personne déterminée : imputer un fait à une personne, c’est
affirmer que cette personne est l’auteur.
L’honneur : c’est la valeur sociale d’une personne ou la réputation dont elle jouit, la
considération est un point qui est lésais à l’appréciation de juge
L’intention existe peu importe que l’imputation porte sur des faits vrais ou faux
Elle est faite publiquement lorsqu’elle est entourée de publicité, ex la distribution des copies pour
information.
B Elément moral celui qui a méchamment … l’auteur doit être animé par la volonté de nuire ou
d’offenser la victime, l’intention méchante ne se présume pas, elle se prouve.
Section 4 L’injure
«Quiconque aura publiquement injurié une personne sera puni d’une servitude pénale de huit jour
à deux mois et d’une amande n’excédant pas cinq cent franc, ou l’une de ses peines seulement,
l’injure est une qualification méchante de nature à apporter atteinte à l’honneur d’une personne, ou
à exposer une personne au mépris public »
A Elément matériel
1. Une injure il faut attendre par là une expression outrageante, une parole qui offense, un
terme de mépris qui ne renferme l’imputation d’aucun fait précis, l’injure diffère de la
diffamation par l’absence de précision. (elle peut être vraie ou fausse). L’imputation d’un
fait impossible est punissable si elle est de nature à porter atteinte à l’honneur.
3 L’injure doit être proférée publiquement : elle se commet de vive voix, elle peut aussi l’être
par la presse et les correspondances, les images, les gestes les journaux…
B Elément moral : c’est l’intention méchante d’outrager de blesser l’amour propre de quelqu’un
Paragraphe 3 La peine : elle punissable de huit jour à 8 mois de servitude pénale et de l’amande…
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Paragraphe 1 Définition art 76 CPLII- ;
P2 Eléments constitutifs
A Elément matériel :
1 Imputé à une personne déterminée la dénonciation doit concerner une personne déterminée, il ne
pas nécessaire qu’une personne soit nommément désignée, il suffit de fournir les indications
pouvant permettre de l’identifier.
3 Un fait réprimé par la loi pénale : on ne vient pas dénoncer n’importe quel fait, mais un fait
punissable par la loi pénale.
Parce que ce sont les autorités qui peuvent déclencher des poursuites pénales ou administratives
selon le cas.
B L’élément moral : il est complexe dans l’intention d’une dénonciation calomnieuse, il comprend
deux aspects :
P3 La peine : elle est punie de cinq ans de servitude pénale ou d’une amande
DEUXIEME PARTIE Les infractions contre l’ordre de famille : Le droit pénal de la famille
Chapitre 1 : L’avortement
Section 1 Définition :
Par l’avortement il faut attendre l’expulsion prématurée du fœtus volontairement provoqué par un
procédé artificiel quelconque, quel que soit le stade de son développement et indépendamment de
sa viabilité. Le législateur réprime aussi bien l’avortement sur soi-même, que l’avortement par
autrui qui est le fait de quiconque qui, par divers moyens fait avorter une femme que celle-ci ait
consenti ou non.
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L’expulsion provoquée de manière artificielle : c’est-à-dire l’usage de tous les moyens
chimique ou mécanique
L’intention coupable est requise l’auteur a l’intention de provoquer l’avortement c’est ainsi
qu’il a été jugé qu’un Médecin qui procède à un avortement thérapeutique enfin de sauver
la maman, ne commet pas d’avortement.
Il loge dans les articles 165 et 166 et varient entre 5 à 10 ans de servitude pénale, et le maximum va à
15 ans, à l’égard de toute personne y compris le mari qui sera coupable d’avortement d’autrui.
Chapitre 2 Le viol
La conjonction sexuelle
L’intromission d’un organe sexuel dans l’anus ou dans la bouche
L’introduction d’une autre partie du corps ou d’un objet dans le vagin
L’obligation d’une personne à pénétrer la bouche l’anus ou tout orifice du corps par un
organe sexuel, ou par toute autre partie du corps ou par tout autre objet
Tout ceci par quelque moyen que ce soit relevant de la violence physique, moral, menace grave.
Le législateur congolais prévoit le viol de mineur et dans ce cas, il résultera d’une présomption
irréfragable du fait de la minorité de la victime, la violence doit avoir une résistance forte.
La volonté consciente de consommer des relations sexuelles ou pénétration avec une personne non
consentante, constitue l’élément délictuel du viol.
1 Le vol
Section 1
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Définition : celui qui soustrait frauduleusement une chose qui ne lui appartient pas, est coupable de
vol, donc le vol est égal à la soustraction frauduleuse d’un bien appartenant à autrui.
A Soustraction matérielle :
B objet du vol :
Ça ne peut être qu’une chose mobilière, elles peuvent être immeuble si elles sont par destination,
par incorporation, même par nature, exemple : les animaux, des lettres des écris des minerais…
La chose volée peut être la propriété d’une personne morale ou privée, il ne pas nécessaire que
l’identité du propriétaire soit connus.
Il faut pas qu’il s’agisse d’un bien sans maitre, ou d’un abandonné mais une chose perdu, ne pas un
bien sans maître.
Chapitre 2 L’escroquerie :
Section 1 Définition : c’est le fait de se faire remettre volontairement une chose appartenant à
autrui, soit en faisant l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité soit en employant des
manœuvres frauduleuse.
L’escroquerie diffère de l’abus de confiance, en ce que la remise de la chose d’autrui est obtenu
irrégulièrement c’est-à-dire par des manœuvres frauduleuse.
Article 98 du CPLII,
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Chapitre 3 Abus de confiance :
Section 1 Définition :
Il consiste à détourner au préjudice d’autre l’une des choses délibérées par la loi, remise par la
victime, à l’auteur de l’infraction en vertu d’un contrat, à charge pour le détenteur de rendre cette
chose d’en faire un usage ou d’un emploi déterminer. Pour que l’abus de confiance existe, il faut
qu’il ait un contrat, une remise, une chose objet de la remise, en effet pour qu’il ait abus de
confiance il faut l’existence de la violation d’un contrat translatif de la détention ou possession, ou
que ce contrat soit volé.
NB : son générateur d’abus de confiance, le gage le mandat, le prêt à usage, le transport le louage de
la chose …
Il faut noter que la nullité du contrat violé ne supprime pas l’infraction de l’abus de confiance.
Section 2
Cette infraction peut être assimilé au vol que la saisi ait été valable ou pas, l’infraction est établie.
Section 2 l’extorsion
Le fait de se remettre ou d’obtenir par la force c’est-à-dire à l’aide de violence ou de menace, soit
une chose appartenant à autrui soit une signature d’un document opérant obligation ou décharge,
l’intention frauduleuse est requise pour qu’il ait extorsion.
Section 1 L’usure
Paragraphe 1 Définition :
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C’est le fait d’exiger des avantages excédant manifestement l’intérêt normal lors d’une opération
de crédit, d’un contrat de prêt ou tout autre convention indiquant une remise de valeur mobilière
autrement dit, est considéré comme inséreur tout prêt conventionnel consenti à un taux d’intérêt
effectif qui dépasse au moment du prêt l’intérêt normal.
A Existence d’une convention : elle doit porter dans sa nature, toute opération de crédit c’est-à-dire
tous les crédits accordés à l’occasion de la vente à crédit, contrat de prêt conventionnel ou sur tout
autre contrat indiquant la valeur mobilière ou immobilière.
C Taux d’intérêt : il excède l’intérêt normal qui fait que la convention soit usuraire, c’est-à-dire
lorsque l’agent contracte un prêt à un taux d’intérêt, ou en exigeant d’autres avantages excédant
manifestement l’intérêt normal.
Paragraphe 3 Elément moral : l’intention coupable frauduleuse est exigée qui se manifeste par la
volonté de l’agent de s’enrichir injustement.
1 Des personnes qui sont engagées sous les ordres d’une personne sous l’autorité d’un maître, cette
infraction ne peut pas exister, en dehors de cette catégorie des gens.
2 Il faut que ses délinquants aient utilisés ses engagés à son profil ou à celui d’un tiers
3 La nature des travaux peu importe que ce soit les travaux manuels physiques ou intellectuel
Paragraphe 3 Elément moral : il faut que l’élément moral existe aussi (dol spécial)
QUATRIEME PARTIE
A Définition : « le faux en écriture est constitué par l’altération de la vérité dans un écrit de nature
à porter préjudice et accompli avec l’intention frauduleuse et à dessein de nuire».
B Les éléments constitutifs du faux en écriture : ils comprennent les éléments matériels et moraux.
Du point de vue matériel le faux en écriture est constitué par l’altération de la vérité qui consiste
en une altération matérielle de l’écris. Il s’agit ici du faux :
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Matériel : la modification de l’écris qui peut résulter d’un grattage, d’une surcharge, de la
suppression d’une partie du texte, de l’insertion d’une autre, de la fabrication intégrale d’un
écris, de l’apposition de fausse signature…
Le faux peut être intellectuel et consisté à une altération des énonciations de l’écris
matériel de celui-ci soit falsifier, c’est le cas d’une fausse déclaration de décès, et de non
enregistrement d’une opération comptable
L’altération de la vérité doit poser un préjudice à la victime, un préjudice réalisé ou un
préjudice possible (de nature à porter préjudice)
NB : Le préjudice est impossible lorsque l’altération de la vérité est tellement évidente qu’elle ne
peut conduire personne en erreur, exemple dessiné un billet de cent dollars avec un stylo, ou un
diplôme de licence avec la craie.
Régime répressif : il est puni de six mois à cinq ans, et d’une amande de vingt-cinq mille franc
congolais ou une de ses peines seulement.
NB : Un faux qui ne pas altéré un préjudice avant ou après ne pas une infraction c’est le cas d’un
billet de 100 dollars américain dessiné sur un papier.
Paragraphe 2 l’usage de faux : « celui qui dans une intention frauduleuse ou à dessein de nuire
aurait fait usage de l’acte faux ou de la pièce fausse, sera puni comme s’il était l’auteur de l’usage de
faux » article 126 CP
A Définition : il s’agit de celui qui use en toute connaissance de cause d’un écrit falsifié par un
autre agent.
B Elément constitutifs :
2 Moralement l’auteur doit faire usage d’un document faux qu’il connaît. (il sera sanctionné de la
même manière que celui qui a produit ce faux document)
Section 1 La corruption
Elle se présente sous deux aspects, corruption passive commise par le fonctionnaire qui se
laisse corrompre.
Corruption active commise par un particulier qui corrompt le fonctionnaire
A Définition : article 147 elle est le fait pour un fonctionnaire d’agréée le don ou promesse, de
recevoir les dons ou les présents, soit pour faire un acte de sa fonction même juste mais non sujet à
salaire, soit pour faire dans l’exercice de sa fonction un acte injuste soit pour s’abstenir de faire un
acte qui entre dans l’ordre de ses devoirs.
B Eléments constitutifs
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a) Elément matériel :
1 La corruption passive ne peut être commise que par un fonctionnaire public, par une personne
chargée d’un service public par une personne représentant les intérêts de l’Etat dans une
société, par un arbitre ou un expert commis à son service.
C’est le fait pour un particulier de contraindre par ou menaces de faire le don ou des présents pour
obtenir d’un fonctionnaire public l’accomplissement d’un acte de sa fonction même juste, ou qu’il
s’abstienne à accomplir un acte de sa fonction.
B Eléments constitutifs
A Elément matériel
1 Un acte de corruption
Il comprend plusieurs formes : a) l’auteur fait des promesses, des dons, ou des présents dans
l’intention de corrompre. La loi n’exige pas que les promesses ou les dons ont été accepté.
b) l’emplois de menace ou violence : il s’agit ici des paroles qui sont de nature à faire naitre dans
l’esprit de celui à qui , ils sont adressés, la crainte d’un mal future dans l’un ou l’autre cas , les actes
de corruption doivent avoir eu lieu avant la faveur solliciter.
3 Le but recherché : l’auteur de la corruption doit avoir pu pour but d’obtenir d’un fonctionnaire
B élément moral : il consiste dans l’intention frauduleuse de se procurer sois même ou à autrui un
avantage illicite soit dans le but de nuire.
Définition le mot offense en droit pénal congolais vise toutes les injures verbales les actes du
révérence, le manque d’égard les grimaces, les imputations ou allégations des faits de nature à
froisser la susceptibilité, les menaces, la diffusion ou la distribution d’affiche offensante pour le
chef, ou d’un journal, d’une revue contenant un article ou d’une gravure le ridiculisant ;
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Sont ainsi puni les discours, cris ou menaces dans le lieu où réunion publique soit par des écrits des
imprimés vendu ou distribués, mis en vente ou exposé au regard du public, soit par la mise en
vente la distribution ou l’exposition de dessins, gravures peintures, emblèmes ou images.
Une offense
Une publicité
Une personne précitée visée : le chef de l’Etat
Ses trois éléments doivent être conjointement réunis pour parler de l’offense au chef de l’Etat
Le faux témoignage est la déclaration mensongère de nature à causer préjudice, déclaration faite en
justice sous la voix du serment dans la cause d’autrui.
A Elément matériel
Altération de la vérité
Dans une déclaration faite en justice
Sous la voix du serment
Dans la cause d’autrui
C La circonstance aggravante : c’est le cas du faux témoignage qui a eu pour résultat de faire
condamner le prévenu à la servitude pénale à perpétuité ou à la peine de mort.
Paragraphe 4 Sanction :
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Paragraphe 1 Définition : article 145 CPLII c’est le fait pour le fonctionnaire, officier personne
chargée d’un service public représentant de l’Etat dans les sociétés, de disposer indument le fonds,
titre, chose mobilière qui détenait en vertu de leur fonction.
A Elément matériel
1 La qualité de l’auteur le détournement de deniers public ne peut être commis que par les
personnes visées à l’article 145 ;
2 Acte de détournement : l’auteur détourne à son profit ou au profit d’un tiers des objets prévus par
l’article 145 comme si ses objets appartenaient à cet agent, ce détournement doit être retenue dans le
chef de l’agent lorsque celui-ci était en fonction en tant que tels.
3 L’objet de l’intention ses sont les deniers public, ou privés des effets en tenant lieu, des pièces, de
titres, des mobiliers etc.
Les objets détournés devraient se retrouvait entre les mains du fonctionnaire public, soit en vertu
d’un titre et ceux à raison de sa charge.
B Elément moral
Il consiste dans l’intention frauduleuse. Un simple déficit de caisse imputable à un agent de l’Etat,
ne peut jamais constituer un détournement de deniers public ou privé, puisqu’il peut s’agir des
erreurs liées à la nature humaines causant ainsi des pertes ou des incohérences.
C Les peines
Section 2 La concussion
Paragraphe 1 Définition : article 246, elle est la perception indue ou exagérée de droit, de taxes, fait
sciemment par un fonctionnaire de l’Etat, par abus de ses fonctions.
A Elément matériel
1 Une perception indue ou exagérée, l’auteur doit avoir ordonné la perception, doit avoir exigé, ou
doit avoir perçu, ce qu’il savait ne pas être du.
Exemple le fait pour un agent du territorial de percevoir une taxe pour passer sur un pont
lorsqu’aucun texte ne lui autorise.
2 La perception portant sur les lois les taxes, les contributions les revenus, les intérêts, les salaires
ou le traitement, la liste, et selon la jurisprudence limitative.
On ne peut commettre la concussion que lorsqu’on exige ce qui est cité ci-haut.
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3 La qualité des fonctionnaires publics, d’officier, des personnes chargées de service public, des
représentant des intérêts de l’Etat dans des sociétés privées et Etatiques.
1 L’auteur doit savoir que ce qu’il perçoit ne pas légalement dû, en cas d’erreur de sa part ou de
mauvaises interprétations de ses textes il y a pas concussion.
2 L’intention frauduleuse, mais cette intention ici ne pas nécessairement une intention
d’appropriation, même si l’auteur verse les sommes indument perçu dans la caisse publique il y a
concussion.
Paragraphe 3 Sanction : elle est punie de cinq mois de servitude pénale en plus des sanctions
complémentaires prévu par l’article 146
L’intention dans l’appartenance d’une association formée dans le but d’attenter aux personnes et
aux biens.
A Elément matériel
1 Etre membre le seul fait d’appartenir à une association des malfaiteurs et punissable, un individu
commet cette infraction dès qu’il entre dans l’association, l’intention suppose plusieurs personnes
associées.
2 Une association formée, il doit s’agir d’une association organisée « une organisation sous la
direction d’un chef et doit avoir un caractère durable »
3 Dans le but d’attenter aux personnes et aux propriétés (biens) c’est un élément essentiel de
l’intention le but poursuivi par l’association doit être d’attenter aux personnes ou aux biens.
B Elément moral
Pour l’intention de l’association des malfaiteurs l’auteur a agi en connaissance de cause c’est-à-dire
il a su qu’il entré dans une association des malfaiteurs, ou qui fournissait à cette association des
moyens indispensables (substantiel) ou nécessaire.
La peine applicable est la peine de mort, cette peine est applicable au fondateur, chef de
bande à ceux qui ont exercé un commandement article 157 CPLII
Elle est également applicable aux membres de la bande c’est-à-dire les simples adhérant et
aux fournisseurs d’armes, des minutions et d’instrument quelconque article 158 CPLII
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Paragraphe 1 Définition article 159
La menace d’attentat est un acte de violence morale, consistant à intimider une personne par écrit,
une parole, un geste, ou un symbole en l’avertissant de la violence que l’on commettra contre elle
ou contre les biens, si elle ne s’exécute pas ce qu’on lui demande faire.
A Elément matériel
a) Menace écrite c’est par exemple dans une lettre, sur un journal ou dans un mur
b) Menace verbale elle doit être proférer par la parole, le téléphone et ceux par un tiers
c) Menace par un geste ou emblème, elle peut être considéré par un dessin, symbole un geste,
ex : braquer une arme à feu sur quelqu’un,
d) Dessiner un signe de danger de mort ou bien placé un signe de croix par un stylo rouge, sur
la photo de quelqu’un
2 L’auteur doit menacer de commettre l’intention contre les personnes ou contre les biens, cette
menace doit être d’une certaine gravité.
NB : Menace d’attentat est une promesse faite par des mots, donc ça intimide par la mort (menace
de mort).
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