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Synthèse :

- Articles : Il est probablement question de problèmes avec les articles définis, indéfinis
et partitifs. Les apprenants peuvent omettre des articles nécessaires en français, en
utiliser un incorrect ou en rajouter de façon erronée sous l'influence de leur langue
maternelle.
- Préposition : Les règles d'utilisation des prépositions varient beaucoup d'une langue à
l'autre.
- Accents : Il s'agit sans doute d'erreurs sur la place des accents (aigu, grave,
circonflexe) ou leur omission. Les accents peuvent changer le sens (ex. ou/où) ou la
prononciation des mots.
- Omission de mots : Il est question ici de mots correctement traduits mais mal
positionnés dans les phrases.
- Peu de cohérence : On parle certainement de problèmes au niveau de la structure
logique ou chronologique des phrases et du discours, avec des ruptures dans
l'enchaînement des idées.
- Majuscules : Les règles de capitalisation diffèrent en français et anglais. Il peut donc y
avoir des erreurs comme des majuscules manquantes ou superflues.
- Genre et nombre de mots : Il s'agit d'accorder incorrectement les adjectifs,
déterminants, participes passés avec le genre et le nombre des noms auxquels ils se
rapportent.
- Invention de mots : Cela réfère à des mots qui n'existent pas en français mais que
l'apprenant croit corrects par analogie avec l'anglais ou sa langue maternelle.
- Morphosyntaxe : Ne maîtrise pas les temps du passé et fait la confusion avec
l’imparfait et le passé composé qu’il utilise principalement dans son texte.

Les nombreuses erreurs présentes dans le texte 2 montrent les difficultés qu'éprouvent les
apprenants arabophones lors de l'apprentissage du français. On constate des problèmes au
niveau des articles, prépositions, accents, omissions de mots et de la cohérence du discours.
Ces erreurs s'expliquent par l'interférence de l'arabe, la méconnaissance des règles
grammaticales françaises et un manque de pratique de la langue. En arabe, l'utilisation des
articles est inexistante et il n'y a pas d'accents ni d'accord en genre et en nombre comme en
français. Les arabophones appliquent fréquemment leurs logiques et automatismes de leur
langue maternelle lors de la production écrite en français. Sans une compréhension
approfondie de la grammaire française, ces transferts conduisent à de nombreuses erreurs,
comme on le voit dans ce texte. Un entraînement régulier à la lecture et à l'expression écrite
permettrait de limiter ces erreurs interférentielles. Mais l'appui sur des ouvrages de grammaire
et de conjugaison demeure indispensable pour acquérir plus de familiarité avec les spécificités
orthographiques et syntaxiques du français.

Remédiation :

- Conceptualisation : Il s'agit ici d'aider l'apprenant à mieux conceptualiser, comprendre


et intérioriser les règles grammaticales qui posent problème. Par exemple, bien
expliquer quand et comment utiliser les articles définis ou indéfinis en français, à
l'aide d'exemples et contre-exemples. L'objectif est de renforcer ses connaissances
théoriques sur chaque point difficile identifié dans son texte.

Une fois ces bases grammaticales consolidées

- Systématisation : Une fois les bases conceptuelles acquises, il faut systématiser les
connaissances à travers de nombreux exercices ciblés de difficulté progressive. Par
exemple faire reproduire les articles corrects dans un texte, puis compléter des phrases
avec les bons articles. La répétition vise à ancrer solidement les règles grammaticales.

Enfin, la mise en pratique autonome lors de la rédaction de nouveaux textes cours assurera un
réemploi des acquis dans un contexte de production personnelle. Des retours pédagogiques
réguliers guideront l’apprenant pour lui faire prendre conscience des erreurs persistantes á
corrigé.

- Réemploi : Il s'agit de la phase active d'application des connaissances en production


écrite. L'apprenant doit réutiliser par lui-même ce qu'il a assimilé précédemment en
rédigeant de nouveaux textes courts et en appliquant consciemment les règles vues.
Des retours réguliers sur ses productions avec analyse des erreurs récurrentes

permettent de continuer à progresser. Ce processus progressif est indispensable pour


intégrer sur le long terme les corrections et éviter la récurrence des fautes
interférentielles.
- Il faut qu’il puisse s’autocorriger pour développer son processus d’apprentissage.

Le but de ce processus est de s'assurer que les corrections apportées soient bien intégrées par
l'apprenant sur le long terme en production autonome.

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