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Les machines tournantes ont été utilisées dans une grande variété
d'industries, telles que la fabrication outils, moteurs électriques, éoliennes,
moteurs aéronautiques, machines d'exploitation minière, Propulsions marines et
véhicules autonomes. Un petit défaut ou une simple fissure peut en résulter lors
de graves dommages aux machines tournantes. En conséquence, il est important
de surveiller l'état de santé des machines tournantes grâce à des technologies
actives de diagnostic et de pronostic.
I.MACHINES TOURNANTES :
I.1. Définitions générales :
Une machine est un ensemble des pièces mécaniques, hydrauliques ou
électriques concourant à exercer une ou plusieurs fonctions données.
Les machines tournantes sont des systèmes dans lesquels on peut distinguer : un
rotor et un stator, une structure, des liaisons.
Suivant la norme ISO 15243 :2017 le défaut est défini comme tout changement
de fonctionnement initial dans une pièce ou dans un composant de machine, qui
rend la machine incapable d’exécuter les tâches qui lui sont assignées d’une
manière satisfaisante, ou bien la fin de la disponibilité du composant et sa
fonction prévue.
a. Défaut de balourd :
b. Défaut d'alignement
Ces défauts sont liés aux dégradations de la denture (denture cassée ou abimée,
usure uniforme ou non, putting localisé ou réparti, mauvais centrage) On peut
observer aussi du fretin (corrosion, frottement) qui se traduit par un enlèvement
de métal lorsque l’engrenage est mal lubrifié et que les efforts sont importants .
La corrosion
Ce type de défaut se manifeste sur le flanc des dents par la présence des taches
colorées entre le brun et le rouge accompagnées par des légères irrégularités de
surface autour de ces taches.
Détérioration d’une dent
Si l’une des roues présente une dent détériorée, il se produit un choc dur, à
chaque tour du pignon.
Les roulements sont parmi les composants les plus sollicités des machines et
représentent une source de panne fréquente.
La norme ISO 15243 :2017 décrit les principaux modes de défaillance et leurs
causes.
Ces modes de défaillance sont caractérisés comme suit :
Certains des types courants de défaillance des éoliennes sont les aubes de
turbine, les générateurs et les boîtes de vitesses.
Défaillance de la lame :
À mesure que la demande d'énergie renouvelable augmente. Une façon
d'augmenter l'énergie des turbines est d'augmenter la taille des pales du rotor.
Les lames plus grandes produisent plus de puissance. Avec l'augmentation de
la taille des aubes, cela peut exercer une pression supplémentaire sur la
structure et d'autres composants de la turbine. On estime qu'il y a 3 800
incidents de panne de pale chaque année
La défaillance des pales est la défaillance la plus courante dans les éoliennes
et peut entraîner des réparations coûteuses et une perte de revenus en cas
d'arrêt.
Défaillance du générateur
Le générateur d'une éolienne est responsable de la production d'électricité
en convertissant l'énergie mécanique en énergie électrique. Lorsque le
générateur tombe en panne, aucune électricité n'est produite, ce qui coûte
à l'exploitant du parc éolien de précieux revenus. Il existe plusieurs
raisons pour lesquelles le générateur peut tomber en panne, notamment la
charge due au vent, les conditions météorologiques extrêmes et les cycles
thermiques. Une défaillance mécanique ou électrique des roulements...etc.
Défaillance de la boîte de vitesses
Alors que les boîtes de vitesses sont conçues pour répondre aux
conditions de fonctionnement difficiles, la plupart ne dépassent pas les dix
ans, ce qui est en deçà de leur durée de vie de 20 ans. Chaque année, il y a
environ 1 200 pannes de boîtes de vitesses. Les roulements et les
engrenages représentent 96 pour cent des composants défaillants dans la
boîte de vitesses.
Lorsqu'une boîte de vitesses tombe en panne, c'est un incident coûteux. La
boîte de vitesses représente 13% du coût global de la turbine et est un
composant coûteux à remplacer.