AVERTISSEMENT

Les notes ci-après, relatives à la modélisation des différents organes sont donnés à titre
exemplatif, et ne constituent nullement un mode de calcul obligé.

CHAPITRE 2. CONCEPTION ET VÉRIFICATION DES CONTRAINTES DE LA BIELLE . . . - B2.1 -

FICHE BIELLE 2 : PIEDS de BIELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - B2.1 -

2.2. Pied de la bielle : vérification des contraintes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - B2.1 -

2.2.1. Hypothèse nE1 : transmission de l’effort par deux “génératrices de contact” . . - B2.1 -
2.2.2. Hypothèse nE2 : forces ponctuelles obliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - B2.3 -
2.2.3. Hypothèse nE3 : axe du piston ajusté dans le coussinet du pied de bielle. . . . . . - B2.4 -

Version du 5 janvier 2021 (15h48)

 CHAPITRE 2. CONCEPTION ET VÉRIFICATION DES CONTRAINTES DE LA BIELLE

FICHE BIELLE 2 : PIED de BIELLE

2.2. Pied de la bielle : vérification des contraintes

2.2.1. Hypothèse nE1 : transmission de l’effort par deux “génératrices de contact”

{Réf. 16 et 6}
Dans cette première hypothèse nous considérerons le pied de bielle comme un anneau chargé
symétriquement de deux charges ponctuelles. (Voir fig. B2.1.).

fig. B2.1. - {Réf. 6}

Cet anneau ayant une double symétrie, nous en étudierons le quart. Ce faisant, au droit des
coupures (1) et (3) apparaissent des efforts tranchants V et des efforts normaux N en plus des moments
fléchissants Mf. Mais :

De par la symétrie : efforts tranchants nuls : V(1) = V( 3) = 0

De par l’équilibre : efforts normaux : N ( 3) = 0 et N (1) = Fmax 2

A) Recherche des moments fléchissants

Nous pouvons déduire les moments fléchissants existant dans les diverses parties du pied de
bielle :

F
(1 − 2)  M f (1 − 2 ) = M f (1) − max r (1 − cosθ )
2
(éq. B2.4.)
Fmax
(2 − 3)  M f ( 2 − 3) = M f (1) −
2
r (1 − cosθ 1 )

Notations : Fmax force maximale exercée sur le pied de bielle (force N

d’extension)
θ1 angle de positionnement de la force rad
r rayon moyen m

Recherchons à présent les inconnues hyperstatiques Mf (1) et Mf (3) par la méthode de Castigliano.

© R. Itterbeek Bureau d’Etudes Mécaniques - Bielle 2 : Pied - B2.1 -

 Nous remarquons (éq. B2.4.) que le moment fléchissant entre [2 - 3] est constant ! Et dès lors :

M f ( 3) = M f ( 2 − 3)

Il nous suffira de rechercher Mf (1). Nous avons, de par la symétrie, que dans la section (1) la
déformation angulaire n(1) est nulle, et donc que :

Mf  ∂ Mf 
ϕ (1) =    ds = 0
s E I ∂ M 
 f (1) 

avec : ds = r dθ
et dans notre cas (voir (éq. B2.4.)) :

∂ M f (1 − 2 ) ∂ M f ( 2 − 3)
=1 et =1
∂ M f (1) ∂ M f (1)

et donc la formulation de la déviation angulaire s’écrira :

1  θ1  Fmax 
ϕ (1) =    M f (1) − r (1 − cosθ ) r dθ
EI  0  2 
(éq. B2.11.)
π 2 Fmax  
+ θ  M f (1) − r (1 − cosθ 1 ) r dθ  = 0
1  2  

De cette dernière nous pouvons retirer Mf (1) :

F r π π  
M f (1) = max  − sin θ 1 −  − θ 1  cosθ 1 
π 2 2  
Quant à Mf (3), qui dans notre cas est égal à Mf (2-3), il vaut :
F r
M f ( 3) = M f (1) − max (1 − cosθ 1 )
2

Conclusions :

Fmax r  π π   Fmax r
M f (1 − 2 ) =
π 2
 − sin θ 1 −  − θ 1  cosθ 1  −
 2   2
(1 − cosθ )
(éq. B2.14.)
F r π π   F r
M f ( 2 − 3) = max  − sin θ 1 −  − θ 1  cosθ 1  − max (1 − cosθ 1 )
π 2 2   2

Remarque :
Dans le cas de cette hypothèse, on prendra ( θ 1 = 70° ).

Connaissant maintenant les moments fléchissants pour les divers tronçons, nous pouvons en
déduire les différentes contraintes par la théorie des barres à fortes courbures.

B) Recherche des efforst normaux et des efforts tranchants

A développer

© R. Itterbeek Bureau d’Etudes Mécaniques - Bielle 2 : Pied - B2.2 -

 Nous n’oublierons pas ensuite de sommer ensuite ces contraintes de flexions avec celles dues à
l’effort normal. (... Recherche des contraintes par la théorie des pièces à fortes courbures Annexe 4....)

2.2.2. Hypothèse nE2 : forces ponctuelles obliques

{Réf. 33}

fig. B2.2. -

Calcul du moment fléchissant :

  0.526 2  
M f = r  Fmax  + 2  − N  (éq. B2.16.) [valable pour : 0° ≤ α ≤ 180° ]
  π π  

Calcul de la composante normale :

 1 
N = Fmax 
4 π
[ ( ) ]
cos α cos(2α ) − 2 π − 2 α − sin(2α ) sin α − A (éq. B2.18.)

[valable pour : 0° ≤ α ≤ 90° ]
 1 
N = Fmax  −
 4π
[ ( ) ]
cos α cos(2α ) − 2 cos α + 2 α + sin(2α ) sin α − A (éq. B2.20.)

[valable pour : 90° ≤ α ≤ 180° ]

© R. Itterbeek Bureau d’Etudes Mécaniques - Bielle 2 : Pied - B2.3 -

   342° − α ° 378° − α ° 
 A = 0.526  360° sin(342° − α °) + 360° sin(378° − α °)
  
avec : 
 B = 0.526  342° − α ° cos(342° − α °) + 378° − α ° cos(378° − α °)
  360° 360° 
 

Remarque :
378° − α ° 18° − α °
Pour 0 ≤ α ≤ 18° , devient .
360° 360°

Calcul de la composante radiale :

 1 
V = Fmax  −
 4π
[ ( ) ]
sin α cos(2α ) − 2 π − 2 α − sin(2α ) cos α − B  (éq. B2.26.)

[valable pour : 0° ≤ α ≤ 90° ]
 1 
V = Fmax 
4 π
[ ( ) ]
sin α cos(2α ) + 2 sin α + 2 α − sin(2α ) cos α − B  (éq. B2.28.)

[valable pour : 90° ≤ α ≤ 180° ]

2.2.3. Hypothèse nE3 : axe du piston ajusté dans le coussinet du pied de bielle
{Réf. 6}

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