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Français – Classe de 1ère

Méthodologie de la dissertation EAF


OE n°2 : Le Roman – Parcours « Personnages en marge, plaisirs du romanesque »
Année scolaire 2022-2023 – Mme Maud Gonçalves

Exemples de citations pour l'accroche


(introduction de dissertation sur Manon Lescaut)

- « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » : ainsi s’exprime Blaise Pascal,
philosophe du XVIIe siècle, pour mettre en valeur l’opposition entre la passion et la raison.
En effet, la passion apparaît souvent comme l’ennemi de la vertu : c’est tout le drame de
DG.

– « Le roman est une épopée subjective dans laquelle l'auteur se permet de traiter le monde à sa
manière »: telle est la définition du roman selon Goethe, le très grand auteur romantique
allemand. De fait, dans Manon Lescaut, DG se présente comme le héros d’une passion
extraordinaire et marginale.

– « Nous autres romanciers, nous sommes les juges d’instruction des hommes et de leurs
passions » : c’est ainsi qu’Émile Zola définit le rôle du romancier. En effet, l’écrivain a pour
but, selon lui et selon Renoncour qui partage le même avis, d’offrir une “instruction des
mœurs” au lecteur.

– « Le roman est une méditation sur l’existence vue au travers de personnages imaginaires. » :
Milan Kundera définit, dans L’Art du roman, en ces termes la valeur et la fonction du roman : il
s’agit d’une réflexion sur la vie, une contemplation, et cette instruction fait partie des grands
plaisirs du romanesque.

– « Le roman est une machine inventée par l'homme pour l'appréhension du réel dans sa
complexité » : dans Les Cloches de Bâle, Louis Aragon pointe du doigt le paradoxe entre la
nature fictive du roman et les questions bien réelles et existentielles qu’il permet de poser au
lecteur.
– « Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes : la conclusion
morale est absente » : selon le comte de Lautréamont, le roman est un genre inférieur à la
poésie, en ce qu’il n’offre aucune instruction morale, mais se complaît dans la peinture de
l’immoralité. On voit bien à quel point ce jugement s’oppose à celui de Renoncour.

– « Les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m’aveugler » : telle est la
réflexion de la princesse de Clèves dans le roman éponyme de 1678. De fait, en luttant
jusqu’au bout de ses forces contre sa passion pour le duc, elle refuse de perdre la maîtrise
d’elle-même et de sa raison. Elle est l’antithèse de DG.

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