La Gestion Des Flux Internationaux

La gestion des flux
internationaux
Par : Pr Younes BOUMAAZ
La gestion des flux internationaux
La gestion des flux d'information

Ø Avec les fournisseurs (suivi de commande)
Ø Avec l'entreprise (gestion interne)
Ø Avec les distributeurs (administration des ventes)
Ø Avec le client final (S.A.V)

La gestion des flux physiques
Ø Stockage libre ou sous douane
Ø Picking, conditionnement, co-packing
Ø Manutention
Ø Gestion de commande
Ø Emballage
Ø Expéditions
Ø Contrôle des sous-traitants
Ø Livraisons
Ø Mise en marche / montage
Ø Entretien
La gestion des flux administratifs et financiers
Ø Confection de la documentation
Ø Obtention des licences import / export
Ø Visa des documents commerciaux
Ø Tenue des sommiers douaniers
Ø Gestion des assurances
Ø Emission des factures
Ø Encaissement chez les clients
Ø Tenu des comptes étrangers
Ø Représentation fiscale
Éléments du Soutien Logistique Intégré
▼ Approvisionnement et rechange
▼ Infrastructures
▼ Emballage, manutention, stockage, transport
▼ Equipements de soutient et de test
▼ Documentation technique
▼ Réseau informatique
▼ Formation
▼ Personnel et assistance technique
▼ Plan de maintenance et gestion des faits techniques
Supply Chain Management
● C’est le processus qui se déroule entre le moment où une demande est exprimée
et celui où le client paye sa facture.
● Cela permet de transformer une succession d’opérations en un processus global

intégré.
● Pour piloter la chaîne des opérations logistique (supply chain), il est nécessaire
de faire appel à des expertises et des connaissances métiers et à l’utilisation des
outils de gestion des flux d’information.
Expertises et connaissances métiers
Des expertises métiers avec des ressources internes ou externes à l’entreprise

interviennent :
Ø Soit de manière ponctuelle: cas des transitaires, prestataires de transport
Ø Soit de manière globale sur l’ensemble de la chaîne: cas des sociétés proposant
des solutions de supply chain intégrées (dématérialisation de la chaîne
logistique) ou d’une société (chargeur) qui intègre tous ces services dans sa
propre organisation logistique interne.
Outils de gestion des flux d’informations
Le développement de la logistique implique des développement d’outils de

gestion :
Ø Investissement pour installer et utiliser des ERP (entreprise ressources

planning) qui contribuent à la mise en œuvre de la chaîne logistique (gestion
des interfaces avec les fournisseurs, les prestataires, et surtout les clients).
Ø Adaptation des moyens de communication: internet, échanges de données

informatisés (EDI, XML), traçabilité des échanges.
La gestion documentaire des
opérations internationales
Plan
1. La chaîne documentaire
2. La gestion de la chaîne documentaire
3. Les phases de la chaîne documentaire
4. La chaîne documentaire du commerce

extérieur marocain
Application :
Identifier les documents exigés par une
opération d’import ou d’export
12
Le contenu
La chaîne documentaire correspond à l’ensemble des documents nécessaires à
l’exécution du contrat commercial.
Ces documents, collectés tout au long du processus commercial, forment la
liasse documentaire, allant de l’offre jusqu’au paiement effectif. Ils ont pour
objet de prouver la bonne exécution de l’opération commerciale et de répondre
aux exigences réglementaires. La constitution de la liasse concerne aussi bien
l’importateur que l’exportateur (vendeur/acheteur), même si ce dernier joue un
rôle souvent plus important.
Les
documents
relatifs à
la relation
commercia
le
Documents
Les
Les
documents
documents
liés à la
relatifs à
réglement
la
ation
logistique
douanière
Les documents
Les documents relatifs à la relation commerciale
1. La facture pro forma
Définition :
C’est le document administratif qui est surtout utilisé comme offre
commerciale, c’est-à-dire comme description détaillée des conditions d’une
vente internationale avec des informations précises pour l’acheteur. Si la facture
pro forma est signée par les deux parties, elle établit un engagement et acquiert
le caractère de contrat de vente (c’est une première formalisation de l’accord
commercial conclu entre l’exportateur et l’importateur).
Les documents

Cas d’utilisation :
Ce document est également utilisée pour : obtenir des licences d’importation,
autorisations de paiement en devises, réaliser des démarches auprès des
douanes antérieurement aux opérations, comme justificatif des quantités
versées en acompte (prépaiements), pour l’ouverture de crédits documentaires
et également pour l’envoi des échantillons commerciaux.
Les documents
Les principales indications :
Les principales indications qu’elle doit comporter sont les suivantes :
1. Identification complète de l’exportateur ; 2. Identification de l’importateur ;
3. Date d’établissement ; 4. Désignation détaillée de la marchandise : nature,
quantité, poids, prix unitaire, prix total, remises éventuelles, Incoterm,
éventuellement nombre de colis, etc. ; 5.Conditions de livraison ; 6. Conditions de
transport ; 7. Conditions de paiement ; 8. Durée de validité de l’offre.
Les documents
2. La facture commerciale
Définition :
La facture commerciale est le document administratif qui contient l’ensemble des
informations d’une vente internationale. On y détaille le concept, la quantité et le
montant des produits/services vendus, les conditions de livraison et de
paiement, ainsi que les impôts et autres frais générés par la vente.
Les documents
L’importateur déclare auprès de l’autorité fiscale de son pays le montant qu’il
doit payer, à qui il le paie et le moyen de paiement qui a été convenu. Pour
l’exportateur, il s’agit de la preuve documentaire des ventes qu’il a réalisées sur
les marchés extérieurs.
Dans les opérations avec des pays tiers, elle fait partie de la déclaration de
douane, sur la base de laquelle il faut payer, à l’entrée des produits dans le pays,
les impôts et droits de douane qui s’appliquent.
Les documents
Les principales indications :
La facture commerciale doit comporter les mêmes indications énoncées
précédemment sauf pour la durée de validité, dans la mesure où l’objectif
recherché de ce document est non pas la formalisation d’une proposition comme
c’est le cas de la facture pro forma, mais la constatation d’une vente à
l’exportation.
Les documents

3. La commande d’achat international
Définition :
C’est un document qui est normalement précédé d’un échange
d’information entre l’exportateur et l’importateur quant au prix, à la
qualité et à la quantité de produits, etc.
Les documents

3. La commande d’achat international
Lorsque l’on est parvenu à un accord quant aux détails de la transaction, le vendeur peut
émettre un devis informel ou, si davantage de détails sont nécessaires, une facture pro forma.
Si l’acheteur accepte le prix de vente ainsi que les autres conditions, il émet une commande
d’achat.
La commande d’achat peut constituer une offre contraignante ou non contraignante, selon les
circonstances. En général, dans les transactions internationales dans lesquelles participent
de grandes entreprises, la commande d’achat est souvent la principale forme du contrat et
constitue la première offre contraignante.
Les documents

4. Le contrat de vente internationale
Définition :
Un contrat de vente internationale est un accord légal conclu entre deux parties
situées dans des pays différents pour la vente de biens ou de services.
Les documents

4. Le contrat de vente internationale
Ce type de contrat définit les termes et conditions de la transaction, y
compris les prix, les modalités de livraison, les garanties et les
responsabilités de chaque partie. Il vise à assurer une compréhension
mutuelle et une exécution efficace de la transaction, tout en respectant
les lois et réglementations internationales applicables. Un contrat de
vente internationale est essentiel pour sécuriser et protéger les intérêts
des parties impliquées dans cet accord.
Les documents

5. Les conditions générales de vente internationale
Définition :
C’est un document dans lequel sont détaillées les conditions générales de vente
internationale que le vendeur (exportateur) propose à un acheteur (importateur)
pour la livraison de bien ou la prestation de services.
Les documents
5. Les conditions générales de vente internationale
Il s’utilise lorsqu’un vendeur réalise des ventes répétées à un même client ou
pour la vente de quantités d’un montant moyen et bas pour lesquels il n’est pas
nécessaire de signer contrat de vente international.
Les conditions générales de vente internationale incluent des termes et

conditions telles que : législation applicable, garanties, conservation de la
propriété ou restitution des produits. Ces conditions sont exposées,
habituellement, au dos du document de vente (bon de commande, facture
commerciale) avec un renvoi à ces dernières sur la page frontale.
Les documents

6. Les documents liés au paiement
Définition :
Les documents liés au paiement concernent les instruments de paiement tels
que la traite, mais aussi les techniques telles que l’ouverture d’un crédit
documentaire.
Parmi ces documents de paiement, on peut citer la lettre de crédit irrévocable

(L/C).
Les documents
6. Les documents liés au paiement
Dans une lettre de crédit irrévocable, la banque de l’importateur s’engage à
payer l’exportateur, si ce dernier démontre qu’il a vendu les produits en utilisant
les documents qui sont spécifiés dans la lettre de crédit.
Les exportateurs préfèrent utiliser des lettres de crédit en raison de la garantie

qu’elles leur offrent puisqu’elles permettent d’éviter de fabriquer ou préparer des
marchandises destinées à des importateurs qui, au dernier moment, peuvent se
nier à accepter ou payer les marchandises. Les termes « Lettre de Crédit » et
« Crédit Documentaire » signifient la même chose.
Les documents
Les documents relatifs à la logistique

1. Le bordereau ou la lettre d’instructions
Définition :
Le bordereau ou la lettre d’instructions remis au transitaire par l’exportateur
définit les missions confiées à celui-ci. Il doit être le plus précis possible afin
d’éviter tout malentendu pouvant entraîner des retards ou erreurs dans
l’expédition.
Les documents

2. Le certificat d’assurance de transport
Définition :
Le certificat d’assurance de transport est un document qui indique le type et le
montant de la couverture d’assurance en vigueur pour un envoi concret de
marchandises dans un pays étranger. Le certificat inclut le nom de la compagnie
d’assurance et les conditions de couverture de l’assurance.
Les documents
3. La liste de colisage
Définition :
La liste de colisage est une version plus détaillée de la facture commerciale, mais
ne contient pas d’information concernant les prix. Elle doit inclure, entre autres,
les données suivantes : numéro de facture, description et quantité de la
marchandise, poids de la marchandise, numéro des paquets ou colis, ainsi que
numérotation et références d’expédition.
Les documents
4. Le bordereau de livraison
Définition :
Le bordereau de livraison est un document qui accrédite la livraison d’une
marchandise à l’acheteur qui doit la signer pour indiquer que la marchandise a
été correctement livrée. L’usage du bordereau de livraison n’est pas obligatoire,
bien qu’en commerce extérieur il soit très habituel, surtout lorsque l’exportateur
livre les marchandises dans le pays du vendeur et qu’il a besoin d’un document
qui prouve la livraison.
Les documents
5. Les documents de transport
Définition :
Les documents de transport, tels que le connaissement maritime apportent la
preuve de l’existence du contrat. Ils fournissent, notamment, des informations
importantes sur la date de prise en charge des marchandises par le transporteur,
ce qui exonère l’exportateur ou le transitaire de leur responsabilité en cas de
retard, de manquant ou de détérioration de la marchandise, et la date d’envoi
des marchandises.
Les documents
5. Les documents de transport
Modes et titres de transport :
Mode de transport Titre correspondant
Maritime Connaissement
Fluvial Connaissement fluvial
Aérien Lettre de Transport Aérien (LTA)
Terrestre Lettre de voiture (CMR)
Ferroviaire Lettre de voiture CIM
Multimodal Connaissement intermodal
Postal Récépissé postal
Les documents
Les documents liés à la réglementation douanière
La déclaration douanière est obligatoire à la sortie ou à l’entrée du territoire
national. Elle est également exigée dans le pays tiers pour l’entrée ou la sortie
des marchandises. Elle s’accompagne de documents :
1. Les certificats d’origine et de circulation
Définition :
Le certificat d’origine est un document que certifie le pays d’origine des
marchandises ou le pays dans lequel s’est réalisée la plus grande partie de la
fabrication ou de la valeur du produit. Elle constitue également une déclaration
de l’exportateur.
Les documents

2. La facture douanière
Définition :
La facture douanière peut nécessiter d’obtenir un imprimé spécifique.
Les documents
3. Le certificat d’inspection
Définition :
Le certificat d’inspection des marchandises pour le commerce international est
un document émis par une autorité compétente qui indique que les
marchandises ont été inspectées (en général, conformément à une série de
spécificités marquées par le secteur, les clients ou le gouvernement) avant le
chargement et dans lequel sont indiqués les résultats de l’inspection.
Les documents
4. Le certificat d’analyse
Définition :
Le certificat d’analyse est utilisé pour contrôler que les marchandises exportées
respectent certains paramètres, principalement de physique chimique, tels que
la composition, humidité, acidité et autres, qui correspondent aux accords
passés dans les conditions de vente du produit.
Il peut être émis par une entité de certification (nommée par l’exportateur ou
l’importateur) ou par les propres laboratoires de l’exportateur, une fois qu’il
existera une relation de confiance entre les parties.
Les documents
5. Le certificat phytosanitaire
Définition :
Le certificat phytosanitaire est un document officiel qui certifie que les plantes
ou produits végétaux inclus dans le certificat ont été inspectés conformément
aux procédures appropriées et sont considérés exempts de parasites et
respectent les dispositions sanitaires en vigueur dans le pays importateur.
L’objectif du certificat phytosanitaire est d’éviter que ne se propagent des
parasites et insectes sur les produits végétaux et autres qui sont en contact avec
eux à travers les opérations de commerce extérieur.
Les documents
6. Le certificat Halal
Définition :
C’est un document qui garantit que les produits qui s’adressent à la population
musulmane respectent les conditions posées par la Loi islamique et donc, sont
aptes à leur consommation, aussi bien dans des pays à majorité musulmane que
dans des pays occidentaux où il existe un groupe de population significatif qui
pratique la religion musulmane. Il s’applique fondamentalement à des produits à
base de viande et également à d’autres produits d’alimentation comme les
produits laitiers, les conserves et additifs.
Les documents
7. Le certificat Kasher
Définition :
C’est un document qui est émis par des agences de certification et le Grand
Rabin d’Israël, dans lequel un Rabin certifie que les produits auxquels il est fait
référence (en général des produits alimentaires) respectent les préceptes
bibliques de la religion juive. Ce document n’est pas uniquement requis pour
Israël, mais aussi pour d’autres pays dans lesquels il existe une communauté
juive importante demandeuse de produits kasher, comme c’est le cas des États-
Unis, du Royaume-Uni, de la France, la Russie, l’Argentine ou le Mexique.
Les documents
8. Le Carnet ATA (Admission Temporaire/Temporary Admission)
Définition :
C’est un document de douane uniforme qui permet l’import et l’export temporaires de
marchandises entre les plus de 80 pays qui adhèrent à la Convention qui le régule, sans
paiement ni avance de droits douaniers ni autres impôts comme la TVA. C’est comme un
passeport pour la libre circulation de produits qui seront destinés à des usages concrets. Il
est surtout utilisé pour des échantillons sans valeur commerciale destinés à être exposés
dans d’autres pays, sur des salons, expositions ou en voyages commerciaux. Il peut
également être utilisé pour du matériel professionnel (équipements, instruments musicaux)
nécessaire à la réalisation d’une activité.
Les documents
9. Le Carnet TIR
Définition :
C’est un document douanier international utilisé pour faciliter le transport des
biens entre les pays. Il permet de simplifier les formalités douanières en
garantissant le paiement des droits et taxes à travers un système de
cautionnement. Le Carnet TIR est notamment utilisé pour le transport de
marchandises par la route et facilite les échanges internationaux. Il est reconnu
par plus de 70 pays et est réglementé par la Convention TIR. L’utilisation du
Carnet TIR permet de réduire les délais de passage en douane et facilite ainsi le
commerce international.
2.1. La constitution de la liasse documentaire
La nature et le nombre de documents nécessaires à l’opération commerciale varient

selon les caractéristiques du contrat :
§ L’Incoterm
Le choix de l’incoterm détermine les documents collectés par les parties au contrat.
Exemple :
Dans le cadre d’une vente FOB, l’exportateur aura à gérer et à collecter les documents
relatifs au dédouanement export, au préacheminement et au transport principal.
Pour une vente DDP, il aura à gérer, en supplément, les documents liés à l’assurance,
au postacheminement et au dédouanement de marchandises à l’import.
La constitution de la liasse documentaire
L’établissement de documents
La vérification des documents
La conservation des documents

§ Les documents exigés
Les documents exigés varient selon la réglementation des pays et selon la nature
des produits.
Exemple :
Dans le cas d’une vente CIF en Argentine de produits dérivés de l’amidon de

maïs, l’exportateur aura à produire ou collecter les documents suivants : une
facture commerciale, la liste de colisage, le connaissement maritime et le certificat
d’assurance, mais aussi un certificat d’analyse, un certificat d’origine pour fécule
et gluten légalisé par le consulat argentin et un certificat phytosanitaire.
§ Les modalités de paiement
Les modalités de paiement retenues entre les parties détermineront également les
documents à produire et à collecter.
Exemple :
Dans le cas d’un paiement par crédit documentaire, l’exportateur aura à remettre
à sa banque l’ensemble des documents requis lors de l’avis d’ouverture en
respectant un délai précis. Il devra être particulièrement vigilant : la vérification
de la conformité des documents, sous peine de perdre l’engagement bancaire.
2.2. L’établissement de documents
L’établissement de certains documents (facture, liste de colisage.….) s’effectue par

les services de l’entreprise elle-même.
Pour d’autres (titre de transport, certificat d’assurance…), il s’agira de se les

procurer auprès de tiers. Dans ce cas, l’entreprise prendra en compte le temps
nécessaire pour les obtenir et les vérifier.
2.3. La vérification des documents
Compte tenu des origines diverses de documents, l’entreprise mène un travail de
vérification afin de s’assurer de la conformité des documents aux exigences du contrat
et à la réglementation applicable. Ce travail de contrôle porte sur le contenu de la
liasse et des documents, mais aussi sur le nombre d’exemplaires demandés.
Les enjeux sont importants : un document manquant, ou comprenant des irrégularités,
peut remettre en cause la responsabilité juridique de l’entreprise, nuire à la relation
commerciale établie avec son partenaire, retarder le paiement ou générer un coût
supplémentaire.
En outre, la liasse documentaire est destinée à être remise en partie ou en totalité aux
partenaires de l’entreprise : acheteur, vendeur, transitaire, administration douanière,
banques, etc., au plus tôt et dans des délais précis.
2.4. La conservation des documents
Afin de pouvoir satisfaire aux contrôles administratifs et fiscaux, mais aussi afin de
conserver des éléments de preuve en cas de litige, l’entreprise est amenée à
conserver et à stocker les documents, ce qui nécessite la mise en place d’un
système d’archivage efficace.
3.1. La phase de négociation et d’examen de la commande
Les documents émis lors de la phase de négociation et celle de l’examen de la
commande servent à établir les bases contractuelles et commerciales des
relations entre le vendeur et l’acheteur. Dans ces documents, les parties au
contrat de vente précisent les conditions exactes de leur transaction :
- les marchandises (ou prestation de services) : désignation du (des)
produit(s), quantité, prix, services annexes, etc. ;
- les conditions de paiement : mode/instrument de paiement, délais de
paiement ;
- les conditions de livraison : mode de transport, etc. :

- obligations des parties : lncoterms.
3.1. La phase de négociation et d’examen de la commande
Schéma de la phase de négociation et d’examen de la commande

3.2. La phase de la préparation et de l’expédition des marchandises
La liasse documentaire est constituée lors de cette deuxième phase. Elle est
constituée d’un certain nombre de documents, de nature :
- commerciale : facture commerciale, douanière ;
- logistique : liste de colisage, attestation de prise en charge par le

transporteur/transitaire, document de transport (B/L, LTA, lettre CIM,
lettre CMR) ; certificat d’assurance ;
- douanière : déclaration douanière (DUM), certificat d’origine, carnet ATA,

etc. ;
- administrative : certificat sanitaire et phytosanitaire, certificats

spécifiques à un certain nombre de produits (règlementations particulières).
Schéma de la phase de la préparation et de l’expédition des marchandises

Une incohérence entre ces documents risque de provoquer :
- le non-paiement de la facture par la banque émettrice du crédit
documentaire (si cet instrument de paiement a été choisi par les parties) ;
- des retards dans le dédouanement (import ou export) des marchandises, voir
même le refus par les autorités douanières du pays destinataire de dédouaner,
entraînant la saisie et la destruction des marchandises sur place. Cette dernière
hypothèse peut être rencontrée en cas de non-conformité du certificat sanitaire
et phytosanitaire ;
- la responsabilité de l’exportateur en cas de dommages causés par les
marchandises lors de l’opération de transport ;
- la non-indemnisation du vendeur ou de l’importateur (selon lncoterm utilisé)
par la compagnie d’assurance en cas de dommages subis par les marchandises
lors de l’opération de transport.
3.3. La phase de paiement
La liasse documentaire joue un rôle très important lors de la phase de
paiement puisqu’elle conditionne le règlement de la facture. Une fois le
paiement effectué, le contrat de vente est complètement exécuté (hors
garanties et hors prestations annexes prévues dans le contrat de vente lui-
même).
Généralement, la liasse documentaire :

- accompagne les marchandises, ce qui permet leur dédouanement et le
règlement de la facture ;
- doit être envoyée à la banque notificatrice (banque du vendeur) si les
parties ont convenu un paiement par remise documentaire (crédit
documentaire…).
3.3. La phase de paiement
Schéma de la phase de paiement

4. La chaîne documentaire du commerce extérieur marocain
Les fondements juridiques des documents marocains du commerce extérieur

- Le titre d’exportation
- La DUM et la Déclaration sommaire MEAD
- Le certificat d’origine
- L’acquis à caution et le BAD
Les documents institués par une loi - L’engagement de la DGC et la déclaration de conformité
- Le certificat d’inspection phytosanitaire
- Le connaissement et le manifeste
- L’avis d’arrivée et la DAP
- La liste des marchandises dangereuses
- Le triptyque
- La fiche d’imputation Les documents institués par un arrêté ou circulaire
- Les Formules 1 et 2 (vente et achat de devises)
- La demande de franchise douanière

Les documents institués par instruction - Le connaissement
ou une convention - La lettre de transport aérien
- La fiche relative à la CMR
La liasse documentaire d’une opération du commerce extérieur marocain
Dossier d’importation : Dossier d’exportation :

- Le titre d’importation - La DUM
- La déclaration douanière (DUM) - Le titre d’exportation
- La facture - L’avis d’exportation
- Le B/L original ou lettre de garantie bancaire - La demande de contrôle non douanier (EACCE)
- Le certificat d’origine du pays émetteur - La facture
- La liste de colisage - La liste de colisage
Diagramme des flux documentaires
1-Titre d'Importation
4- Connaissement
BANQUE
Paiement
IMPORTATEUR
Laboratoires
5- Dossier importation : facture /avis 3 - Avis d'arrivée
d'arrivée/Titre d'Importation/
Analyse Connaissement original/ lettre de
échantillon garantie
formalité contrôle 6- Connaissement original/

technique lettre de garantie
Service Contrôle
TRANSITAIRE AGENT MARITIME DMM
technique
7- BAD 2- Annonce
Navire/ LMD/
DAP/Manifeste
9-BAE
2'- Manifeste Douanier
8-DUM
11-BS+BAE ODEP
10-BS
SORTIE PORT
DOUANE
DOUANE/ODEP
La gestion des flux
financiers
Les transactions à international
EXPORTATEUR IMPORTATEUR
Marchandises
ou prestations
PAYS A DEVISE A PAYS B DEVISE B
BANQUE A BANQUE B
Paiement
DEVISE C
Les interlocuteurs dans une opération de paiement international

62
Les documents liés aux paiements
Si les incoterms déterminent avec précision les obligations du vendeur

et de l’acheteur et les documents à fournir, quel que soit l’incoterm
retenu, le vendeur devra toujours fournir à son client l’ensemble de la
liasse documentaire nécessaire pour éviter les retards et éventuels
blocages en douane et par voie de conséquence le risque de retard ou
de non-paiement.
De plus, chaque pays a ses exigences avec une liste non exhaustive de
documents à fournir liés à sa règlementation et/ou le produit importé.
1. La facture
Lorsque l’on parle de paiement, il s’agit de la facture commerciale ou encore comptable. Quand les ventes
et achats de marchandise se font hors du territoire national, la facture va accompagner obligatoirement la
marchandise tout au long de sa livraison.
2. La liste de colisage
Cette liste permet de vérifier la conformité de l’expédition à la commande et à la facture établie par le
vendeur. C’est aussi un document exigé par les douanes, aussi bien à l’exportation qu’à l’importation.
3. Le certificat d’origine
Le certificat d’origine est un document qui certifie l’origine du produit fini en tant que lieu de fabrication.
Le document est authentifié par les Chambres de Commerce et d’industrie.
4. Le certificat de conformité
Le certificat de conformité garantit que le produit répond à un cahier des charges strict et respecte des
règles de fabrication particulières. La conformité du produit porte sur des caractéristiques de production,
de transformation et/ou de conditionnement, contrôlée par un organisme habilité à délivrer ce document.
5. Le certificat d’inspection
Le certificat d’inspection des marchandises est un document émis par des entreprises spécialisées comme Bureau Veritas
ou SGS qui indique que les marchandises ont été inspectées conformément à une série de spécificités exigées par le
secteur, les clients ou les pays tiers avant le chargement et dans lequel figurent les résultats de l’inspection.
6. Le certificat d’assurance
Ce document est à fournir par le vendeur dans le cadre d’une vente CIF ou CIP car la marchandise voyage au risque de
l’acheteur. Il permet à l’acheteur en cas d’avaries pendant le transport d’être indemnisé à hauteur de la valeur de la
marchandise.
Pour l’exportateur ce document est à se procurer auprès d’une compagnie d’assurance avec laquelle l’entreprise a traité un
contrat global d’assurance ou auprès de son commissionnaire de transport, c’est l’assurance tierce chargeur. Les nouveaux
incoterms CIF et CIP 2020 imposent une assurance tous risques.
7. Les autres documents
D’autres attestations ou certificats peuvent être demandés en relation avec le pays tiers ou le produit, citons par exemple :
- certificat phytosanitaire ;
- attestation de matière dangereuse ;
- licence d’exportation/licence d’importation ;
- certificat de qualité ;
Parmi la liasse documentaire, il faut rajouter en fonction de l’incoterm négocié les documents de transport.
Les moyens de paiement
1. Le virement international
Etape 1 : Contrat
Exportateur Importateur
(Donneur d'ordre) (Acheteur)
Etape 2 :
Marchandises / Documents de
transport
Etape 6 : Etape 3 : Etape 5 :

Avis Ordre Avis de débit
de crédit de paiement
Banque SWIFT Banque

de l'exportateur de l'importateur
Etape 4 : Paiement
Circuit du virement international

66
1. Le virement international
Avantages Inconvénients
- Très rapide et peu coûteux - Il n’est pas une garantie de pai
ement
- Facilité d’utilisation
- Risque de change dans le cas
- Transferts sécurisés
d’un virement en devises
- Procédures de contrôle sophistiq
- L’initiative de l’ordre de vireme
uées
nt est laissée à l’importateur
- Fonctionnement 24 h sur 24 h, 36
5 jours par an
Avantages et inconvénients du virement international

67
2. Le chèque
Tireur Bénificiaire
(Donneur d'ordre) Etape 1 : (payé)
Remise du chèque au
bénificiaire
Etape 2 :
Etape 4 : Remise du
Information chèque
sur le paiement pour
du chèque encaissement
Banque
Banque du tireur
Etape 3 : du bénificiaire
Transmission et réception du
chèque
Circuit d’encaissement du chèque

68
2. Le chèque
- Utilisation simple. - L’émission du chèque est laissée à l’initiative de
l’importateur.
- Système répandu.
- Le temps d’encaissement est plus ou moins long.
- Système peu coûteux
(commissions faibles - Risque de change supporté par l’exportateur.
sur les chèques de
- Risques de perte, de vol, de falsification.
montant élevé).
- Risque de non-paiement (possibilité de faire
opposition varient fortement d’un pays à l’autre).
Avantages et inconvénients du chèque

69
3. La lettre de change
Etape 2 : Acceptation de la
lettre de change
Tireur Tiré
(Créancier) (Débiteur)
Etape 3 : Etape 1 : Création de de la
Remise de la lettre de change
lettre de
change
Endosseur Etape 9 :
(bénéficiaire initial) Acceptation
Etape 4 : Endossement réalisé de de 1 à n de la lettre
Transmission par fois de change
Endos
Endossatrice
(bénéficiaire final)
Etape 5 : Remise
de la lettre de
change Etape 7 : Réception de la lettre
de change
Banque Banque
du bénéficaire Etape 6 : Echange de la lettre du tiré
de change
Circuit de la lettre de change

70
3. La lettre de change
- Elle matérialise une créance qui peut être négociée - Elle ne supprime pas les risques d’impayés (sauf si elle
(escomptée) auprès d’une banque. bénéficie de l’aval d’une banque), de perte et de vol.
- L’exportateur peut être assuré du paiement de sa créan - Temps plus en moins long selon le circuit bancaire utilisé.
ce en demandant l’aval de la banque de l’importateur Son recouvrement est long, car elle est soumise à
(il n’est cependant pas protégé du risque bancaire dans l’acceptation de l’importateur.
ce cas).
- L’émission d’une traite peut être accompagnée dans
- La lettre de change peut être transmise par endosseme certains pays de mesures légales particulières (prix, langue
nt pour régler une dette. ,…). Il convient donc de se renseigner à ce sujet avant de
l’utiliser.
- L’effet est émis à l’initiative du vendeur et non de
l’acheteur, ce qui est toujours plus intéressant pour ce - Risque de change.
premier.
- La traite détermine précisément la date de paiement.
Avantages et inconvénients de la lettre de change

71
Les techniques de paiement
1. La remise documentaire
La remise documentaire est une procédure de recouvrement dans laquelle une

banque a reçu mandat d’un exportateur (le vendeur) d’encaisser une somme due
par un acheteur contre remise des documents.
L’exportateur prépare les documents de transport à l’ordre d’une banque. Cette

banque doit remettre les documents commerciaux et de transport à l’acheteur,
contre paiement ou acceptation d’effets de commerce.
+ L’EXPORTATEUR CONSERVE LE CONTRÔLE DE LA MARCHANDISE JUSQU’AU PAIEMENT OU A L’ACCEPTATION

L’IMPORTATEUR NE POURRA PAS PRENDRE POSSESSION DE LA MARCHANDISE SANS AVOIR PAYE LA TRAITE
EN CAS D’ACCEPTATION : IMPAYE A L’ECHEANCE
- L’IMPORTATEUR NE VEUT PLUS DE LA MARCHANDISE

RISQUE PAYS OU BANQUE
TRANSPORT DE LA MARCHANDISE PAR LA ROUTE : LIVRAISON DIRECTE A L’ACHETEUR
72
Exportateur Etape 1 : Marchandise Importateur

(Donneur d'ordre) (Tiré)
Etape 2 : Etape 7 : Etape 5 : Etape 4 :

Instructions Paiement Paiement Instructions
+ ou ou +
documents acceptation acceptation documents
Etape 6 :
Paiement ou acceptation
Banque Banque
(remettante) (présentatrice)
Etape 3 :
Instructions + documents
Circuit de la remise documentaire

73
- Très simple - Non adaptée aux petits trajets
(Exportations vers l’Europe)
- Négociation rapide
- Des frais de stockage si la marchandise arrive
- Coût très faible avant les documents
- Procédure souple
- Pas de garantie pour l’importateur par rapport
- Peu de risques pour l’importateur au respect des engagements.
- L’importateur peut refuser la réception de la

marchandise
- Risque de marchandage
Avantages et inconvénients de la remise documentaire

74
2. Le crédit documentaire
Le crédit documentaire est un moyen de paiement sécurisé qui répond aux exigences
des opérateurs de commerce international.
Il est un engagement écrit d’une banque émettrice, à la demande et pour le compte de

l’acheteur, de payer au vendeur un montant déterminé relatif à la fourniture d’une
marchandise ou d’une prestation contre remise des documents énumérés ou la preuve
que les prestations ou services ont été accomplis.
Ces documents justifient de la valeur et de l’expédition des marchandises ou des

prestations de services et doivent être conformes aux instructions de l’importateur et
ceci dans un délai déterminé.
75
Etape 1 :
Importateur Expédition de la Marchandise Exportateur
(Donneur d'ordre) (Bénéficiaire)
Etape 6 :
Débit à vue Etape 5 : Etape 2 : Etape 3 :
ou Levée des Présentation Paiement
à l'échéance documents des documents ou
convenue acceptation
Etape 4 :
Envoi des documents
Banque Banque notificatrice
(émettrice) (et confirmante)
Etape 7 :
Couverture
Circuit du crédit documentaire

76
- Système assurant à l’exportateur qu’il sera - Les documents doivent être préparés en res
payé sur présentation des documents conf pectant strictement les conditions du CRED
ormes aux conditions du crédit documenta OC afin d’éviter un refus de paiement par la
ire banque émettrice
- Avantageux pour les exportateurs qui trav - Risque de ne pas être payé si la banque ém
aillent avec de nouveaux clients, puisque l ettrice deviendrait insolvable (risque éliminé
a solvabilité de l’acheteur n’est pas un pro en cas de crédit documentaire irrévocable et
blème (en cas de crédit documentaire irrév confirmé)
ocable et confirmé)
- L’importateur a l’assurance de recevoir les d
ocuments qui conviennent, mais pas nécess
airement la bonne quantité ou qualité des
marchandises.
- Système onéreux
Avantages et inconvénients du crédit documentaire 77
Conclusion : Les paiements à l’international au Maroc
- Titre d'importation
- Licence d'importation
- Demande préalable d'importation
Direction Générale du
Importateur
Commerce
Documents échangés Gestion des comptes

en fonction du d'escales, de voyages, du
moyen de paiement : transport, etc ... - Titre d'importation
- Le virement - Engagement d'importation Débit du
bancaire PortNet compte
international
- La lettre de change
- Le chèque
- Le paiement à
l’avance Titre d'importation non
Imputation du titre
d'importation appuré + répertoire de
domicilitiation
ADII
- Facture Banque
DUM de l'importateur
commerciale
- Document de
transport
- Liste de colisage
- Autres documents
Documents
Office des changes Crédit d'ouverture du
documentaire
crédit
Apurement du titre documentaire
d'importation
SWIFT
Paiement
Fournisseur Banque
Etranger Crédit documentaire notifié de l'exportateur
Documents d'ouverture du
crédit documentaire
Cartographie du circuit du paiement lors du processus d’importation des marchandises

78
Conclusion : Les paiements à l’international au Maroc
Paiement
Licence d'exportation
Direction Générale du
Exportateur
Commerce
Documents échangés Gestion des comptes

en fonction du d'escales, de voyages, du
moyen de paiement : transport, etc
Licence d'exportation Crédit
- Le virement
documentaire
bancaire PortNet notifié
international
- La lettre de change
- Le chèque
- Le paiement à
l’avance
Imputation du titre Achat de devises à la clientèle
d'exportation
ADII
Banque
- Facture
de l'exportateur
commerciale DUM
- Document de
transport
Crédit
documentaire Documents
d'ouverture du
Office des changes crédit
documentaire
Apurement du titre / Remise
d'exportation documentaire
SWIFT
Remboursement
Client Banque
Etranger de l'importateur
Documents d'ouverture du
crédit documentaire / de la
remise documentaire
Cartographie du circuit du paiement lors du processus d’exportation des marchandises

79

La Gestion Des Flux Internationaux

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La gestion des flux

La gestion des flux d'information

Ø Avec l'entreprise (gestion interne)

Ø Avec les distributeurs (administration des ventes)

Ø Avec le client final (S.A.V)

Ø Picking, conditionnement, co-packing

Ø Contrôle des sous-traitants

Ø Mise en marche / montage

● Cela permet de transformer une succession d’opérations en un processus global

Des expertises métiers avec des ressources internes ou externes à l’entreprise

Ø Soit de manière ponctuelle: cas des transitaires, prestataires de transport

Le développement de la logistique implique des développement d’outils de

Ø Investissement pour installer et utiliser des ERP (entreprise ressources

Ø Adaptation des moyens de communication: internet, échanges de données

3. Les phases de la chaîne documentaire

4. La chaîne documentaire du commerce

Identifier les documents exigés par une

opération d’import ou d’export

Les documents relatifs à la relation commerciale

Les documents relatifs à la relation commerciale

Les documents relatifs à la relation commerciale

Les documents relatifs à la relation commerciale

Les documents relatifs à la relation commerciale

Les documents relatifs à la relation commerciale

Les conditions générales de vente internationale incluent des termes et

Les documents relatifs à la relation commerciale

Parmi ces documents de paiement, on peut citer la lettre de crédit irrévocable

Les exportateurs préfèrent utiliser des lettres de crédit en raison de la garantie

Les documents relatifs à la logistique

Les documents relatifs à la logistique

Les documents liés à la réglementation douanière

La nature et le nombre de documents nécessaires à l’opération commerciale varient

La constitution de la liasse documentaire

La vérification des documents

La conservation des documents

§ Les documents exigés

Dans le cas d’une vente CIF en Argentine de produits dérivés de l’amidon de

§ Les modalités de paiement

L’établissement de certains documents (facture, liste de colisage.….) s’effectue par

Pour d’autres (titre de transport, certificat d’assurance…), il s’agira de se les

- les conditions de livraison : mode de transport, etc. :

Schéma de la phase de négociation et d’examen de la commande

- commerciale : facture commerciale, douanière ;

- logistique : liste de colisage, attestation de prise en charge par le

- douanière : déclaration douanière (DUM), certificat d’origine, carnet ATA,

- administrative : certificat sanitaire et phytosanitaire, certificats

Schéma de la phase de la préparation et de l’expédition des marchandises

Généralement, la liasse documentaire :

Schéma de la phase de paiement

Les fondements juridiques des documents marocains du commerce extérieur

- La demande de franchise douanière

Dossier d’importation : Dossier d’exportation :

formalité contrôle 6- Connaissement original/

PAYS A DEVISE A PAYS B DEVISE B

Les interlocuteurs dans une opération de paiement international

Si les incoterms déterminent avec précision les obligations du vendeur

Etape 6 : Etape 3 : Etape 5 :

Banque SWIFT Banque

Circuit du virement international

Avantages et inconvénients du virement international

Circuit d’encaissement du chèque

Avantages et inconvénients du chèque

Circuit de la lettre de change