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CEJM MÉMO

TS2GPME

Économie numérique
Repose sur des innovations technologiques comme la numérisation. La numérisation facilite la circulation de
l’information et conduit à la dématérialisation.
L’économie numérique repose sur le traitement massif des donnés grâce aux nouvelles technologies de
l’information et de la communication (NTIC).

Notion de place de marché


La place de marché est un espace réel ou virtuel qui met en relation des vendeurs et des acheteurs pour optimiser
les procédures de sélection et d’achat.
Marketplace : plateforme sur lesquelles les acteurs du e-commerce peuvent venir vendre leurs produits avec un
abonnement ou une commission.

Communication de manière bilatérale : réseaux sociaux et avis des clients


Approche axée sur les données : collecter et analyser des donnés sur vos clients mais aussi mesurer les
performances de la Sté
Approche orientée clients : à long terme, tous ces changements visent à améliorer le service et l’expédition offert
aux clients

Types de plateformes numériques


• plateforme d’échange direct (Fnac, Le Bon Coin)
• plateforme d’audience ou de contenus (YouTube, Deezer)
• Plateforme de financement (Lydia, KissKissBankbank)

Externalités de réseau
Les externalités de réseau naissent de l’interaction des utilisateurs sur une plateforme.
La satisfaction des acheteurs augmentent lorsque le nombre de vendeur s’accroît.
Effet de réseau est un phénomène par lequel l’utilité réelle d’un produit dépend de la quantité des utilisateurs.

Mode de consommation
Nouveaux usages des consommateurs
Nouveaux usages Adaptation
Diffusion massive des écrans et internet Croissance du e-commerce
Progression des achats en ligne Sites marchands en ligne
Connexion par smartphone (digital native) Développement des applications marchandes
Demande de mobilité en milieu professionnel Mobilité du travail (télétravail)
Accès à l’information faciliter Nouveau canal de distribution
Rôle majeur des réseaux sociaux Emergence des communautés de consommateurs

Modèle de consommation
Le modèle économique correspond à la manière dont l’entreprise va créer de la valeur pour l’ensemble des parties
prenantes.
Le développement de plateforme numérique modifie les façons d’échanger et fait naître de nouveaux modèles de
consommation :
 Modèle de gratuité : échange de bien et service sans contrepartie monétaire
 Modèle Freenium : fragmentation d’une offre en plusieurs paliers (premier gratuit mais sans avantage…)
 Modèle de plateforme : digitalisation de la relation entre acheteurs et vendeurs
 Modèle de l’abonnement ou location : souscription à un produit ou un service que l’on paye chaque mois
 Modèle Low-cost : réduction des coûts en vue de proposer des tarifs plus bas que ceux appliqué sur le
marché
 Yield management : consiste à moduler la tarification en fonction de l’évolution de la demande en temps
réel

Mode de consommation pour répondre aux attentes du client


 Économie fonctionnalité : vente d’usage d’un bien
 Économie collaborative : échange de bien et service sur plateforme numérique avec ou sans contrepartie
monétaire
 Économie circulaire : allongement de la durée de vie des produits et favorise le développement durable
 Économie d’usage : utilise plutôt que posséder
Nouvelle pratique de consommation
 Mouvement locavore : les consommateurs favorisent les producteurs locaux (circuit court)
 Le Glanage : récolter et récupérer des biens abandonnés par les propriétaires (lutte contre le gaspillage
alimentaire)

Notion de capital immatériel


• Capacité humain : capacité, compétences, connaissances, expérience, savoir-faire, motivation
• Capacité relationnel : fournisseurs, clients, partenaires, investisseurs…
• Capacité structurel : base de données, processus et flux, image de marque, brevet (secret de
fabrication)

PROTECTION DES ACTIFS IMMATÉRIELS


 Protection des logiciels
Ils peuvent être protégés par le droit d’auteur et par un brevet. C’est deux titres seront alors complémentaire :
⁃ le droit d’auteur protège le contenu du logiciel
⁃ Le brevet, l’invention technique
Action en justice : action de contrefaçon ou action de concurrence déloyale

 Protection base de données


Peut être protégé de deux manières :
⁃ droit d’auteur : si l’organisation des donnés est faite de manière originale
⁃ droit « sui generis » du producteur : protection du contenu de la base, si le producteur peut
prouver un investissement financier matériel ou humain

 Protection site internet


Pour être protégé il doit être original dans sa globalité, indépendamment des éléments qui le composent et qui sont
protégeable
 Protection nom de domaine
Ce n’est pas un titre de propriété industrielle, il faut demander une réservation. L’action en justice est l’action en
concurrence déloyale.

Les actions en justice du droit de la propriété intellectuelle


 L’action en contrefaçon
Elle sanctionne l’atteinte à un effort de création récompensée par un titre ou un droit de propriété intellectuelle
 L’action en concurrence déloyale
Permet à la victime de procédé contraire aux règles du commerce de poursuivre l’auteur en responsabilité civile.

CONTRAT ÉLECTRONIQUE
Même force probante que l’écrit, sous réserve que l’on puisse identifier la personne dont il émane et qu’il soit établi
et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité.
3 types de signatures électroniques :
 Signature électronique simple (SES) : CGV et CGU, état des lieux…
 Signature électronique numérique avancée (AES) utilisation d’une clé privée accessible seulement à la
personne qui signe
 Signature électronique numérique avancée qualifiée (QES) : offre le plus haut niveau de sécurité et de
véracité pour prouver l’identité de la personne
Caractéristiques des signatures électroniques :
• Authentique : identité du signataire doit pouvoir être retrouvé de manière certaine
• Infalsifiable : une personne peut se faire passer pour une autre
• Non réutilisable : signature qui fait partie du doc signé et ne peut être copié
• Inaltérable : ne plus être contesté
• Irrévocable : la personne qui a signé peut le contester

Clauses spécifiques
• clause de confidentialité
• clause de responsabilité : inexécution du contrat, indemnité plafonnée
• clause de réversibilité : détaillée les conditions
• clause de destruction des données
• clause de réserve de propriété : permet au vendeur d’exiger au client en liquidation judiciaire la
restitution de la marchandise impayée

Risques liés à la digitalisation


• Risques liés au RH : résistance au changement
• Risque éthiques et juridique : conformité au RGPD, vie privée
• Risque lie au SI : piratage, crypto virus
• Risque marketing : avis, réseau sociaux, malveillance, perte d’image
• Risque des rapports humains : dépression, perte de motivation

Évolution du marché du travail


 Taux d’emploi : proportion de personnes disposant d’un emploi parmi celle en âge de travailler (nb actif
occupés / pop en âge de travailler)
 Taux d’activité : pop active / pop en âge de travailler
 Chômeurs aux sens BIT : personne en âge de travailler, être sans emploi ou peur trouver dans les 3 mois,
être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours et être à la recherche d’un emploi dans le mois
précédent

Le chômage
Un chômeur est une personne qui n’occupe pas d’emploi et qui cherche activement à en occuper un. Les personnes
les plus touchées par le chômage : jeunes, sans qualification, personnes âgées, femmes
 Chômage structurel : s’explique par les changements de structures d’une entreprise, ce qui induit une
inadéquation entre les demandes et les offres, a cause des évolutions techniques
 Chômage conjoncturel : ralentissement de l’activité économique d’un pays qui fait baisser les demandes de
travail de la part des entreprises

Flexibilité du travail
Le marché du travail est dites « flexible » quand les entreprises peuvent facilement adapter leur demande de travail
à leurs besoins pour la production.
 Flexibilité quantitative externe : font varier le volume de MO en recourant au marché du travail secondaire
(CDD, intérim)
 Flexibilité quantitative interne : font varier leur volume horaire de leurs salariés (annualisation)
 Flexibilité qualitative interne : développe la polyvalence des salariés qui peuvent effectuer différentes
tâches en fonction de leurs besoins
 Flexibilité salariale : font varier leur rémunération en fonction du rendement de leurs salariés

POLITIQUE DE L’EMPLOI
 Politique actives qui vise à accroîtrez volume d’emploi
Améliorer le fonctionnement du marché du travail : réforme des organismes accompagnateurs
Favoriser la création d’emploi : création d’emplois subventionnés et accompagnés
Favoriser l’accès à l’emploi : formation professionnelle, amélioration de l’employabilité
 Politique passives qui vise à aider les chômeurs
Indemniser les chômeurs : évolution des règles d’indemnisation du chômage
Accompagné les chômeurs
Renforcer l’accès à l’emploi : formation et accroître leur employabilité

Le licenciement pour motif personnel


N’est pas nécessairement fondé sur une faute.
Insuffisance professionnelle, absence répétée peuvent être à l’origine d’un licenciement.
S’il résulte d’une faute, elle peut être simple, grave, lourde…
• faute grave : provoque des pertes et donc le maintien de salaire est impossible
• Faute lourde : renforcer par l’intention de nuire à l’employeur

Licenciement pour motif économique


Est motivé par des raisons économiques ayant une origine suivante :
• suppression ou transformation de l’emploi du salarié
• Modification d’un élément essentiel du contrat de travail refusé par le salarié
• Raisons économiques (difficultés financières, cessation d’activité, mutations…)

Rupture conventionnelle
Permet au salarié et a l’employeur de convenir d’un accord commun sur les conditions de la rupture du contrat. Elle
peut être individuelle ou collective.
Le salarié perçoit une indemnité de rupture et au droit aux allocations de chômage.

L’obligation de résultat :
C’est un principe général de droit dont l’employeur doit assurer l’effectivité et l’efficacité.
L’employeur doit protéger de la survenue de maladie professionnelle et d’accident du travail.
En cas de contentieux juridique, l’employeur aura la charge de fournir des preuves qu’il a pris toutes les mesures
nécessaire pour son obligation de sécurité.

Procédure de licenciement :
Les étapes à respecter :
• convocation du salarié à un entretien
• Déroulement de l’entretien
• Envoie d’une LRAR de licenciement
• Préavis
• Obligation de rupture (indemnité, certificat de travail et SDTC)

Mesures d’accompagnement :
• Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
• Contrat de sécurisation professionnel (CSP)
• Cellule de reclassement
Allocations :
• allocations de sécurisation professionnelle (ASP)
• Allocations de temporaire dégressive
• Congés spécifiques (congé de reclassement ; de mobilité ; de conversion)

Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC)


Objectif : adapter les ressources humaines aux besoins de l’entreprise
 Écart positif (besoin > ressources) : accroître les effectifs et/ou accéder à de nouvelles compétences
 Écart négatif (besoin < ressources) : réduire l’effectif et temps de travail

Les outils d’analyse :


• Pyramides des âges : répartition par sexe et âge de la pop, repérer les déséquilibres des âges
• Observatoire des métiers et des qualifications : assure le suivi et anticipe l’évolution
Les outils d’évaluation interne :
• La mobilité interne : changement de poste ou évolution de carrière
• Promotion : envie d’évoluer, gravir des échelons, étendre son champ de compétences
• Entretien professionnel : RDV obligatoire (tous les 2 ans), envisager les perspectives d’évolution
professionnelle
• Bilan des compétences : analyser leurs compétences, leurs aptitudes et leurs motivations afin de
définir un projet pro

Les libertés fondamentales salariés


• respect des données personnelles
• Respect du droit à la déconnexion
• Respect des libertés vestimentaires
• Respect du libre choix du domicile
• Respect de la liberté d’opinion
• Respect de la liberté d’expression
• Respect des convictions religieuses

LEVIERS DE MOTIVATION
La rémunération et les conditions de travail, les valeurs éthiques et la culture de la Sté, le management et la
communication, le développement des compétences professionnelles et l’évolution de carrière

La pyramide de MALSOW
Selon MALSOW, les besoins des salariés au travail sont hiérarchisés, à partir de la base. Les enjeux pour une Sté,
d’avoir des salariés motivés sont très importants.
La motivation stimule l’implication l’engagement et le dynamisme, ces éléments améliore la qualité et donc la
performance de la Sté.
• besoin physiologique (faim, soif…)
• Besoin de sécurité
• Besoin d’appartenance (affection)
• Besoin d’estime
• Besoin d’accomplissement

La théorie bifactorielle de HERZBERG


Il distingue deux types de facteurs :
⁃ Facteur hygiène (relation avec collègue, salaire, conditions de travail)
⁃ Facteur motivation (développement, responsabilité, reconnaissance…)

La théorie VICTOR VROOM


Théorie V.I.E :
Expectation : vais-je y arriver ?
Instrumentalisé : que vais-je obtenir de plus
Valence : est-ce suffisant ?
Les 3 éléments doivent être satisfaits pour que le salarié soit motivé.

Forces concurrentielles (diagnostic interne)


Identifier les forces et les faiblesses de l’entreprise.
Les 5 forces de PORTER est un outil d’analyse stratégique inventé par Michael PORTER utilise afin de réaliser un
diagnostic du marché.
• pouvoir de négociations avec les clients et les fournisseurs
• produits de substitution
• Nouveaux entrants

Les décisions stratégiques


Selon Igor ANSOFF, il existe 3 types de décisions stratégiques :
 Décision stratégique : qui engage toute la Sté sur du long terme, coûteuse, difficilement réversible, prise
par les dirigeants
 Décision organisationnelle : moyen terme, assez coûteuse, prise par les cadres et les dirigeants
 Décision opérationnelle : prise par les chefs de service sur du court terme

Stratégie délibérée et émergente


 Stratégie délibérée : stratégie choisie au départ après le diagnostic de la Sté ; cette stratégie est construite
et planifiée
 Stratégie émergente : stratégie à mettre en œuvre après que l’environnement ait changé (adaptation) ;
stratégie qui répond rapidement à une opportunité, ce n’est pas réfléchi à long terme.
 Stratégie réalisée : stratégie finale

Stratégies globales
Les stratégies globales concernent l’ensemble de l’entreprise.
 La spécialisation : consiste à se focaliser sur un seul domaine d’activité stratégique (DAS), focaliser sur un
seul métier
 La diversification : consiste à se développer dans plusieurs domaines d’activités où les étendre sur d’autres
territoires géographiques
⁃ diversification horizontale : création de nouvelle activité proche de celle d’origine
⁃ diversification conglomérée : activités distinctes et portent sur des marchés différents
 L’intégration : Internaliser des activités complémentaires situé en amont ou en aval des activités actuelles,
achat de clients, fournisseurs et distributeurs
 L’externalisation : transfert des activités d’une Sté vers un prestataire externe spécialisé
⁃ sous traitance : faire faire
⁃ Franchise : propose des produits à un franchisé qui utilise la marque contre des royalites
⁃ Impartition : effectue des travaux ne générant pas de CA

Stratégie de domaine
Les stratégies de domaine concernent qu’un seul domaine d’activité stratégique (DAS).
Michael PORTER distingue deux types d’avantages concurrentiels : par les coûts et la différenciation.
Il distingue 3 types de stratégie de domaine :
 Stratégie de domination par les coûts : consiste à obtenir les coûts les plus faible que ceux de la
concurrence. L’expression « économie d’échelle » est utilisée pour désigner la diminution du coût moyen de
production
 Stratégie de différenciation : consiste à proposer des produits ayant des caractéristiques différentes des
concurrents
 Stratégie de focalisation (ou de niche) : consiste à centrer l’entreprise sur un segment bien précis du
marché (secteur porteur)

Stratégie de croissance
 Stratégie de croissance interne : se développe en construisant ou en agrandissant des biens…
 Stratégie de croissance externe : se développer en rachetant des Sté existantes
 Stratégie de croissance conjointe : s’associer afin de partager des ressources et réduire certains coûts
 Stratégie d’internationalisation : s’implanter sur des marchés étrangers

Facteur clé de succès (FCS)


Élément indispensable à prendre en compte pour s’attaquer à un marché et s’y maintenir.
Les FCS peuvent être de nature très diverse cela peut être :
o Des qualités que la Sté doit atteindre
o Caractéristiques des produits
o Compétence à maîtriser
o Relations spécifiques avec des tiers

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