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SOMMAIRE
INTRODUCTION ........................................................................................................................... 2
INTRODUCTION
Il est l'un des derniers outils qui peut sauver la vie des patients atteints de graves
complications respiratoires liées au coronavirus. On le sait, le COVID-19 peut entraîner des
troubles inquiétants comme une pneumonie et un syndrome de détresse respiratoire aiguë
(SDRA) lors duquel les poumons n’arrivent plus à fonctionner suffisamment pour
approvisionner le corps en oxygène. Cette complication nécessite l’admission du patient en
réanimation pour que les médecins puissent aider le patient à respirer. Et ce grâ ce à un
appareil : le respirateur artificiel.
Chapitre 1 :
Recherche bibliographique
Chapitre 2 :
PRESENTATION DU SUJET
L'air, ou le dioxygène médical, doit arriver jusqu'aux poumons, il faut donc assurer
la perméabilité des voies aériennes. Par ailleurs, le dispositif d'administration doit être
étanche.
La plupart des méthodes sont dites à « pression positive » : on fait monter la pression du
gaz au niveau de l'entrée (bouche ou nez), il fait donc gonfler les poumons. Cette
surpression modérée se fait soit par l'expulsion d'air par la bouche du sauveteur
(méthodes manuelles), soit par la pression manuelle sur un ballon autogonflant (méthodes
avec matériel), soit par un système de pompe mécanique (respirateur automatique). On
parle d'« insufflation ».
Certaines machines automatiques sont dites à « pression négative » : la poitrine du patient
est dans un caisson étanche ; on crée une dépression dans ce caisson qui fait gonfler la
poitrine et aspire l'air. Ces machines ne sont plus guère utilisées. La respiration naturelle se
fait par pression négative (augmentation du volume de la poitrine par l'action des
muscles).
Lorsque la victime n'est pas intubée (et notamment dans les cas des méthodes manuelles),
une partie de l'air passe par l'œsophage et vient gonfler progressivement l'estomac. Si ce
phénomène est trop important, cela peut résulter sur une régurgitation : l'estomac se
dégonfle en entraînant le contenu liquide qui peut alors endommager les poumons
(syndrome de Mendelson). Il convient donc d'insuffler de manière progressive et lente,
sans excès : l'insufflation doit durer deux seconde, et doit s'arrêter lorsque l'on voit la
poitrine de la victime se soulever.
En cas de régurgitation sur une victime non-intubée, il faut tourner la tête de la victime sur
le cô té et évacuer les vomissements de la bouche, avec les doigts éventuellement entourés
par un mouchoir. En cas de ventilation sans matériel, il est recommandé de poursuivre par
du bouche-à -nez pour éviter le contact avec les sécrétions.
Chapitre 3 :
ANALYSE FONCTIONNELLE
Patient Respiration
Respirateur
artificielle
Clinicien Patient
FP1
FC1 FP2
FC4 Paramètres
Air Respirateur médicaux
FC6
artificielle
FC5
FC3
FC2
Vois
aériennes Environnement
Energie
Pièces de Agents de la
rechange maintenance
FC8 FC7
Respirateur
artificielle
Normes et
Coût
FC9 sécurité
Respirateur FC11
artificielle
Délai
FC10
Chapitre 4 :
ÉTUDE MECANIQUE DE LA
CONCEPTION D’UN
RESPIRATEUR ARTIFICIEL
Ct= 40 mm
Cu=Ct*3/4
Cu=30mm
=Cu*Lp*lp
Vcu =48000mm3
=4*10−4 m3 /s
3.7Déduire comment peut-on varier le débit d’air afin de l’adapter au cycle respiratoire de
chaque patient et contrô ler ainsi le temps d’inspiration :
On peut varier le débit d’air par la variation de la section platine et la course utile
3.8
3.9
0.04 0.2
0.035 0.15
0.1
0.03
0.05
0.025
0
Vp(t)
XP(t)
0.02
-0.05
0.015
-0.1
0.01 -0.15
0.005 -0.2
0 -0.25
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps
3.11 Tracer l’allure du débit instantané du compresseur Qv (t) pour un tour de la manivelle
en choisissant une échelle convenable.
3.5
2.5
1.5
0.5
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
Temps(t)
CONCLUSION
La ventilation artificielle repose de nos jours sur des ventilateurs d’anesthésie et de
réanimation de nouvelle génération aussi performants les uns que les autres, avec une
multiplicité de modes ventilatoires à la disposition du clinicien. Si la maîtrise complète des
modes de bases est indispensable (VAC, PC, VS-AI), le recours aux autres modes dits 16 «
complexes » peut être utile dans certaines situations. Des études interventionnelles restent
néanmoins nécessaires pour définir de quels avantages peuvent profiter les patients.