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ABDOULAYE SYLLA

M2 FGP
2020/2021

EXAMEN : Budget de programme, Gestion Axée sur le Résultat et Loi


Organique sur les Lois de Finances (LOLF)

1/ Définition des concepts suivantes :


Indicateur : Représentation chiffrée qui mesure la réalisation d’un objectif et permet
d’apprécier le plus objectivement possible l’atteinte d’une performance. Le tableau
chronologique relatif à un indicateur de présenter les réalisations des années passées et les
cibles que le responsable de programme vise pour l’année en cours et les années de
projection.

Cible : résultat attendu (valeur chiffrée d’un indicateur par exemple) à une échéance
temporelle définie.

Résultat : Extrants (produits), réalisation ou impact (escompté ou non , positif et/ ou


négatif) d’une action de développement.

DPBEP : Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle

DPPD : Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses

2/ les étapes de contrôle dans le processus budgétaire du budget programme


sont :
1 : l’élaboration du bilan de l’exécution qui met en exergue les activités réalisées
(partiellement ou en totalité) dans le cadre de leur mission, les difficultés rencontrées et les
solutions préconisées
2 : l’ajustement de l’année en cour en terme de reprises et de reports, ainsi en terme
d’évènements nouveaux non prise en charge dans la dernière loi de finances, avec des
justificatifs à l’appui.
3 : La déclinaison des orientations et objectifs du ministère à l’horizon triennal.
4 : La projection des activités à dérouler sur la période triennale ainsi que leur coût par
nature économique (personnel, biens et services, transferts et investissement), actions et
programmes pour pouvoir déterminer les ministériels.

3/ Explication et commentaire de la régularisation budgétaire


La régulation vise à respecter l’équilibre de la loi de finances telle qu’elle a été votée par le
Parlement.

Dans un contexte d’exécution dégradé, elle constitue l’unique moyen de respecter le vote
initial du Parlement dans ce qu’il a de plus fondamental : le déficit budgétaire.

La régulation est un instrument de maîtrise de l’exécution des dépenses à disposition du


ministre chargé des finances pour s’assurer du respect du plafond de dépenses et/ou
prévenir une détérioration de l’équilibre budgétaire : l’exécution budgétaire ne doit pas
engendrer de déficit insoutenable et préjuger des exercices futurs.

La nouvelle Directive confère, également, au ministère des finances un pouvoir de contre-


expertise des projets de loi ou de décret sectoriels. Ce pouvoir d’expertise s’explique puisque
toutes les dispositions légales ou règlementaires ont, directement ou indirectement, des
impacts budgétaires et financiers.
Les Limites portent sur:
La restriction qu’elle apporte aux autorisations parlementaires et la perturbation qu’elle
occasionne à la gestion des ordonnateurs ;

En commentaire
La régulation est un instrument de maîtrise du rythme de l’exécution des dépenses à
disposition du ministre chargé des finances, pour prévenir une détérioration des équilibres
financiers.
Le pouvoir de régulation permet ainsi au ministre chargé des finances d’annuler tout crédit
devenu sans objet ou mettant en péril l’équilibre du budget.
Le ministre chargé des finances peut également subordonner l’utilisation des crédits aux
disponibilités de trésorerie.

4/Explication avec croquis la fongibilité asymétrique et l’intérêt de cet exercice


La fongibilité est la liberté offerte à chaque gestionnaire de modifier la répartition de ses
crédits - dans un cadre cependant prédéfini - afin de mettre en œuvre son programme de
manière performante.

Elle permet de modifier les affectations prévues initialement afin de les adapter à l’évolution
des besoins. Ainsi, à l’intérieur d’un même programme, les crédits sont redéployables sur
simple arrêté du ministre sectoriel concerné.

La fongibilité est dite asymétrique car, si les crédits de personnel peuvent être utilisés
pour d'autres natures de dépense (fonctionnement, intervention, investissement …), l'inverse
n'est pas permis. De ce fait, le montant des crédits de personnel voté pour chaque
programme est limitatif.

Si la liberté est laissée à l’ordonnateur de redéployer les crédits, au sein de l’enveloppe


globale constituée par le programme, il est cependant limité par les contraintes suivantes :

Les crédits de personnel peuvent abonder tous les autres crédits (biens et services, transfert
et investissements) mais l’inverse n’est pas possible
Par ailleurs, les crédits d’investissement ne peuvent pas abonder les autres catégories de
crédits

5/ Le Ministre des finances ne sera pas affaibli il l’ordonnateur principal unique des recettes
du budget général, des comptes spéciaux du trésor et de l’ensemble des opérations de
trésorerie.

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