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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple*Un But*Une Foi*


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT (ISM /Dakar)

EVALUATION DU MODULE MANAGEMENT STRATEGIQUE

Enseignant : M. Abdoul Aziz DIALLO

ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020


Membres du groupe
NOMS PRENOMS FILIERES

Gaston

DIATTA

NDIAYE Thérèse Agathe Dibor QHSE

NDIAYE Maguette QHSE

SECK Edmond QHSE

PETCHELEBIA Kikilou Pawoumotom QHSE

MOHAMED Mariam
SANALASSE

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PLAN
CONTEXTE GÉNÉRAL

INTRODUCTION

I- LES ENJEUX

1. Les enjeux pour le pays


2. Les enjeux pour les opérateurs de télécommunications
3. Les enjeux pour les banques
4. Les enjeux pour les populations
5. Les enjeux pour les autorités publiques

II- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

III- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

V- ETUDES INTERNE ET EXTERNE DE L’ENTREPRISE MOBILE


MONEY

1- Analyse SWOT
2- Analyse PESTEL
VI- STRATEGIE DE PENETRATION DES MARCHES

VII- ETATS FINANCIER ET BUDGETAIRE DE FLASH MOBILE

1- Les différents opérateurs de mobile money au Sénégal


2- Les transactions de Flash mobile
3- Besoins en financement
4- Prévision du chiffre d’affaire

CONCLUSION

CONTEXTE GÉNÉRAL
L’inclusion financière définit la possibilité pour les individus et les entreprises
d’accéder à moindre coût à toute une gamme de produits et de services
financiers utiles et adaptés à leurs besoins. L’inclusion financière est à mettre en

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rapport avec le nombre des populations ayant accès aux services financiers.
L’inclusion financière ne se limite pas à l’ouverture d’un compte

➢ Accès, à un prix raisonnable pour tous les ménages et entreprises et à une


large gamme de services financiers ;
➢ Prestataires de services financiers multiples, là où c'est possible, afin de
proposer un ensemble d'alternatives variées et bon marché aux clients ;
➢ L’inclusion financière permet aux populations d’accéder à des produits et
services adaptés à leurs ressources et à leurs besoins, notamment avec les
nouveaux services financiers tels le Mobile Money.
➢ Le Mobile Money, qui constitue l’un des plus.

Le Mobile Money, qui constitue l’un des plus puissants outils pour atteindre
l’inclusion financière, donne justement au travers des services offerts, la
possibilité pour les individus et les entreprises n’ayant pas accès aux SFM d’y
accéder.

Les 3 services de base auxquels répondent les services de Mobile Money sont :

➢ Le transfert d’argent : envoyer de l’argent électronique à un autre client


Mobile Money ;
➢ Le paiement : régler à distance certaines factures, acheter des biens et
services ou encore acheter facilement du crédit de communication ;
➢ Les services financiers : solutions d’épargne ou d’assurance, de
microcrédit. Ces offres sont proposées en partenariat avec des banques ou
assurances.

INTRODUCTION
Le mobile Money est une technologie qui permet aux gens de recevoir, garder et
dépenser de l’argent en utilisant un téléphone portable. Parfois, on l’appelle le «
portefeuille mobile ». Il existe plus de 260 services de portefeuille mobile autour
du monde, mais ils sont plus populaires en Afrique, en Asie et en Amérique
latine. En Afrique ceci s’explique par un faible taux de bancarisation qui
avoisine les 33%.
Votre numéro de téléphone égale à votre numéro de compte. Il est habituel que
les services de portefeuille mobile soient fournis par les opérateurs de téléphonie
mobile. Chaque utilisateur du Mobile Money a un numéro de compte unique qui
est normalement identique à leur numéro de téléphone portable. Les
portefeuilles mobiles sont une alternative populaire aux espèces et aux banques

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parce qu’ils sont faciles à utiliser partout où il y a un signal de téléphone
portable.
Le mobile money permet par exemple aux populations à faibles revenus
d’accéder à une alternative au services financiers traditionnels avec pour seules
pièces justificatives un numéro de téléphone et une pièce d’identité. La
possibilité de conserver son argent sous forme numérique permet à ses
utilisateurs de se sentir plus en sécurité et plus autonomes. Porteur de nouvelles
opportunités de revenus et d’activités économiques, le mobile money est
reconnu comme un accélérateur à la réalisation des 11 objectifs de
développement durable (ODD) des Nations Unies.

I- LES ENJEUX

Des enjeux et opportunités majeurs se présentent à l’ensemble des pays ayant


adopté les services financiers via les terminaux mobiles, à mesure que le
déploiement des dispositifs d’inclusions financières numériques se développent
et qu’on en augmente la portée et l’échelle. Ces enjeux revêtent plusieurs formes
:

1. Les enjeux pour le pays

Le développement de la bancarisation des populations : l’inclusion financière


dans certaines régions reculées, l’accès à l’argent se fait de manière
compliquée : pas de banque, pas d’organisme financier ; l’argent numéraire a du
mal à pénétrer les régions reculées alors que l’argent « mobile » est plus
facilement disponible ; Le développement du micro-crédit sans compte en
banque, l’accès au crédit est extrêmement difficile. La diffusion du Mobile
Money est un substitut permettant le développement du crédit. Le compte
Mobile Money permet de gérer son crédit : emprunt et remboursement ;
Le développement des transferts internationaux (des pays riches vers les pays
émergents – mais aussi entre pays émergents). Rapports sur la « Situation
économique et financière en 2008 et perspectives en 2009 » de la Direction de la
prévision et des études économiques - Dpee.

2. Les enjeux pour les opérateurs de télécommunications


Accroissement de la part de marché : La part de marché sur un marché prépayé
multi-SIM, résulte principalement d’un arbitrage entre l’utilisation d’une carte
plutôt qu’une autre. Alors que le « client mobile » a plusieurs cartes SIM, il n’a
qu’un compte Mobile Money. Le développement du Mobile Money permet donc
de favoriser la présence d’une carte dans le mobile au profit de l’opérateur qui
propose ce service, et donc d’accroître mécaniquement sa part de marché ;
Amélioration de la fidélisation des clients. Les opérateurs doivent sans cesse
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trouver des moyens de fidéliser les clients sur leur réseau. De même que le
Mobile Money permet d’accroître la part de marché, il va fidéliser (conserver) le
client sur le réseau de l’opérateur qui propose le service. Création d’un espace
économique propre indépendant de l’économie financière traditionnelle : Les
marchés prépayés des économies émergentes sont principalement des marchés
de consommation « Out of Pocket » (on consomme ce qu’on a). La possession
d’un « compte bancaire » sur le mobile permet de faciliter les dépenses mobiles

3. Les enjeux pour les banques


Se positionner en tant qu’institution bancaire face aux opérateurs mobiles : Le
risque principal des banques est de se voir « dépositionnées » en tant
qu’institutions financières par le marché du Mobile Money. Il est donc
nécessaire pour elles, en s’appuyant souvent sur la réglementation bancaire, de
tout faire pour être un acteur incontournable du Mobile Money ; Développer des
parts de marchés en dehors de segments de marché traditionnels (revenus aisés) :
A contrario d’un possible « dépositionnement », le Mobile Money est pour les
banques une opportunité de développer leur portefeuille clients et d’accroître
leurs flux financiers avec des risques très faibles ; Développement de l’épargne :
Le Mobile Money est un facteur important du développement de l’épargne des
populations « non bancarisées ». Le positionnement des Banques, grâce à la
régulation du secteur, sur ce marché leur permet de capter l’épargne créée par le
Mobile Money ; Développement du crédit/Micro-crédit : Le micro-crédit est un
enjeu majeur du développement économique des régions pauvres et rurales. Il
est également un enjeu important pour les banques qui peuvent ainsi accroître
leur surface financière.

En vue de ne pas freiner l’essor des SFM, et d’assurer la protection des


consommateurs, des contraintes de sécurité doivent être prises et respectées à
tous les niveaux de la chaîne de développement des SFM : utilisateur, téléphone
portable, infrastructures, systèmes d’information, distribution, etc…

4. Les enjeux pour les populations


Accès au système financier. Les populations pauvres et rurales ont peu accès aux
institutions financières. Celles-ci ne sont pas présentes là où cette population en
a besoin et, elles inspirent une certaine crainte et un manque de confiance ;
Développement de l’épargne ; Accès facilité au micro-crédit ; Simplification et
réduction du coût de transferts de la diaspora : L’argent reçu peut l’être
directement sur le mobile. Plus besoin de se déplacer vers une agence type «
Money Gram » ou « Western Union ». Le Mobile Money permet de faire baisser
les commissions de transfert, qui sont actuellement en moyenne de 12,4% en
Afrique (contre 6,5% en Asie).

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5. Les enjeux pour les autorités publiques

Meilleur suivi des flux financiers / circulation de la monnaie fiduciaire ;


Développement économique des zones rurales / création d’emplois ; Meilleure
maîtrise de l’efficacité des allocations sociales /salaires, etc. qui ne transitent
plus par des intermédiaires qui avant pouvaient prendre leur part.
Par ailleurs, selon une étude datant de 2012, par Demirguc-Kunt et KLAPER, les
principaux déclencheurs de l’orientation du marché vers le Mobile Money se
résument comme suit :

➢ Déclencheur principal :

Le taux de bancarisation Ainsi, plus un pays est bancarisé moins l’intérêt pour le
Mobile Money, en tant que substitut au compte en banque, est important. A
contrario, moins un pays est bancarisé, plus l’appétence de la population mais
aussi des institutions et des entreprises pour le service de substitution est
développé.

En effet, plus un pays est bancarisé, plus l’intérêt pour gérer les comptes en
banque à distance est important, donc plus les services de Mobile Banking sont
développés. A contrario, moins un pays est bancarisé moins le besoin de services
de type Mobile Banking proposés par les banques est pertinent et rentable.

➢ Déclencheurs secondaires :
✓ Le niveau d’éducation :

Le niveau d’éducation demeure un déclencheur essentiel d’accès aux institutions


bancaires. Plus le niveau d’éducation est élevé plus le taux de bancarisation est
important et donc plus le taux d’accès aux services Mobile Banking est élevé et
moins le taux d’accès au Mobile Money est élevé à contrario, moins le taux
d’éducation est élevé, et plus l’accès au compte en Banque est difficile et plus le
succès du Mobile Money en tant que substitut au compte en banque est élevé ;
conséquemment, le Mobile Banking, service de confort, est faiblement
développé.

✓ La ruralité :

Dans les pays en voie de développement, comme le Sénégal, la ruralité est très
souvent synonyme de faible revenu, de difficultés à accéder aux services
administratifs minimums, etc. les populations les plus rurales sont également
celles les moins éduquées et les moins bancarisées. En conséquence ce sont
celles qui ont le plus besoin d’un service du type Mobile Money. A ces facteurs
évoqués, il convient d’ajouter :
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- Le caractère couteux des services financiers et non adaptés à des usagers
peu fortunés.
- L’éloignement des établissements financiers,
- La non-possession des documents nécessaires pour l’ouverture d’un
compte,
- La méfiance vis-à-vis des prestataires de services financiers ;

Pour le développement de l’inclusion financière donc, le Sénégal a initié un


ensemble de politique visant à combler la fracture numérique. Il s’agit
notamment de :

- L’octroi de la licence ou d’autorisations appropriées ;


- L’identification des abonnés ;
- L’identification des zones blanches, non adressées par les réseaux de
téléphonie ;
- La dématérialisation des services administratifs.
II- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

Fondée en 2017 Flash est une entreprise de droit sénégalais au capital de 1 845
000 000 FCFA dont le siège social se trouve à sacré cœur 3.
L’entreprise Flash a pour mission de faciliter la vie des sénégalais en proposant
d’une part une application mobile « Flash » dédié aux clients et une plateforme «
Flash pro » dédié aux entreprises.
L’application mobile offre plusieurs services :
- Transfert d’argent ;
- Paiement de factures ;
- Achat de crédit téléphonique ;
- Paiement marchand ; - Abonnement TV ;
- Recharge carte rapido.
La plateforme « Flash pro » quant à lui offre des services de paiements de
salaires en masse et de collecte de fonds.
À la différence d’autres outils de mobile money qui mettent en avant leur
capacité à fonctionner sur des téléphones de base, hors connexion flash assume
son orientation vers les smartphones. « Il s’agit d’un choix délibéré, car le taux
d’équipement est en forte croissance et une application offre bien plus de
convivialité et de facilité d’utilisation qu’un système compliqué de sms et de
codes ».
Notre objectif est d’être le leader du mobile money au Sénégal et un des leaders
en Afrique.

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III- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Logigramme de la structure Flash Mobile

DIRECTEUR
GENERAL
M.EDMOND

RESPONSABLE
DIRECTEUR DIRECTRICE
DIRECTRICE RH RESPONSABLE IT DU RESEAU R
FINANCIER COMMERCIALE AGREGATEUR
M.KIKILOU Mlle.THERESE Mme.MARIAM M.MAGUETTE M.GASTON

L'entreprise est organisée comme suit


- Direction : qui définit la politique générale de l'entreprise ses objectifs et missions
- Un Service IT: constitué de l'ensemble des informaticiens et des développeurs
Ceux qui ont conçu l'application *Flash*, le développent en intégrant de nouveaux
services.
C’est aussi eux qui ont conçu la plateforme dédiée au agrégateurs et au entreprises.
Maguette est à la tête de ce service
-un service commercial constitué d'agents commerciaux terrain (leur rôle est d'aller
sur le terrain pour trouver de nouveaux agrégateurs flash) et de commerciaux B2B
(ceux qui vendent notre produit aux entreprises)
À la tête de ce service on Thérèse en qualité de responsable commercial et Gaston en
qualité de responsable du réseau d'agrégateur
-la comptabilité : ils gèrent la finance de l'entreprise.
Nos dépenses nos revenus/bénéfice.
À la tête de ce service Mr Roland

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- Un service RH qui se charge du recrutement et de la gestion du personnel avec
Mme Maryam comme responsable.
- et enfin un service client qui sert de support

IV- LA SOLUTION TECHNIQUE DE FLASH

Notre solution technique demande beaucoup de points qui sont chacun tout aussi
important que l’autre pour réussir à donner à nos clients une application qui va
satisfaire tout leur besoin quotidien
1- Les caractéristiques de notre application Flash a-
Un catalogue de Service étendu
Notre application propose un service très étendu afin de satisfaire notre clientèle.
- Dépôt et retrait d’argent ;
- Achat de crédits téléphoniques ;
- Paiement de factures et abonnements ;
- Souscription à des produits d’assurance ;
- Paiement marchand, achat et retrait de bon ; -

b- La plateforme flashpro
Cette plateforme est conçue spécialement pour les organisations
- Les entreprises pour le paiement de salaire ;
- La collecte de fonds ;
- Le paiement des bourses des étudiants.

e- Les notifications push


Dans la création d’une application mobile comme le nôtre les notifications push ont
une importance capitale. En effet La technologie Push permet d’envoyer des
notifications aux clients pour les informer d’un événement, d’une promo ou d’une
nouveauté par exemple. Le client est informé à temps réel.

f- Sécurité
Des mesures de sécurité sont prises de bout en bout concernant notre application lors
des traitements de flux. Des dispositions de prévention et de lutte contre la fraude
sont également mises en place afin de juguler d’éventuelles malversations financières
à travers les services que nous proposons à nos clients.
Ainsi nous proposons un système d’authentification renforcé avec l’envoi d’un code
par sms (code à usage unique).

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g- La géolocalisation des agrégateurs
Grâce à l’ingéniosité de nos techniciens nous avons mis en place dans l’application un
système de géolocalisation de nos agrégateurs ceci pour permettre à nos clients de
pouvoir localiser facilement nos agrégateurs afin d’effectuer les transactions Flash en
toute simplicité.
Cependant il faut noter que les coordonnées GPS du point agrégateur sont renseignés
au moment de la signature du contrat agrégateur et par ailleurs l’agrégateur est libre
ou pas d’accepter d’être géo localiser.

h- Mise à jour
Une application mobile est comme vivante. Une fois créée, celle-ci doit être
entretenue et mise à jour. Ces mises à jour ne vont pas seulement permettre d’y
intégrer de nouvelles fonctionnalités, mais surtout de l’optimiser et de corriger les
bugs et défauts de performance qu’elle peut rencontrer.
Une fois créée et lancée, l’application mobile va évoluer chaque jour à travers les
usages qui en sont faits et les évolutions techniques.
En premier lieu, l’exploitation de cette application par ses utilisateurs va permettre de
révéler des dysfonctionnements, ou bien même des problèmes dans l’expérience
vécue.
Sans nécessairement être bloquant, ce type de bug est fréquent dans l’expérimentation
d’une application mobile, tant les façons de l’utiliser ou les supports diffèrent (taille
d’écran, système d’exploitation, type de smartphone, ...).
Malgré un recentrage important (phase de pré-lancement consistant à s’assurer que
l’application fonctionne correctement), il est régulier que certains dysfonctionnements
apparaissent sous l’utilisation de centaines voire de milliers de mobinautes.
i-Maintenance
Une veille régulière est nécessaire pour connaître et anticiper les évolutions qui
pourraient venir perturber le bon fonctionnement de notre application.
Ce travail de maintenance « curative » est indispensable au bon fonctionnement de
l’application et au respect des heures de développement passées pour la concevoir.
Le plan de maintenance permet :
 D’améliorer la fiabilité et le rendement de notre application
 De diminuer les bugs,
 De maintenir une qualité de service,
 De garantir la satisfaction client
 De suivre l’évolution de l’équipement et de synthétiser les consignes.

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1
Photo de l’application Flash mobile

V- ETUDES INTERNE ET EXTERNE DE L’ENTREPRISE MOBILE MONEY

1- Analyse SWOT

Tableau SWOT de Flash Mobile

Forces Faiblesses

-Retrait gratuit pour l’utilisateur final : ceci -Faible notoriété : le fait d’etre les derniers
fait notre particularité dans la mesure où les venu fait que nous ne sommes pas aussi connu
retraits sont payants chez nos concurrents. que nos concurrents comme wari et orange
money qui grace à leur ancienneté ont développé
-Nos entreprises partenaires : grace à notre un ancrage dans l’esprit des populations.
partenariat avec les entreprises pour les
paiements de salaires et les collectes de fonds -nombre de point de vente : nous ne disposons
nous parvenons à faire plus de 100 000 pas de assez de point de vente pour couvrir
transactions le mois. l’ensemble du territoire notamment dans les
zones les plus reculé.
-Bonne commission offerte aux agrégateurs :
nous offrons 35% de commission sur le -Faible part du marché du transfert
transfert d’argent au moment où nos concurrents d’argent : un marché gagné par wari et orange
en offre en moyenne 26% ; sur les paiements de money qui font plus 25 000 transactions par
factures nous offrons 50% de commission tandis jours.
que la moyenne est 40%
Cette bonne commission offerte fait que les
agrégateurs sont motivés à effectuer des
transactions flash.
-Réseau de distributeur accessible : une forte
présence de notre réseau dans les zones
stratégiques du Sénégal notamment en banlieue
mais surtout une facilité pour les clients de
localiser ces distributeurs grace à la technologie
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de géolocalisation.

Opportunité Menace

-Transfert international : intégrer le marché du -concurrence déloyale : c’est le cas de orange


transfert international. money qui offrait du crédit téléphonique après
chaque transaction.
-Intégrer le marché du E-commerce : offrir
aux clients la possibilité d’effectuer des -croissance du taux de bancarisation : avec la
paiements en ligne via leur application flash. politique financière de l’état qui tant à
augmenter le taux de bancarisation notamment
-Offres pour les personnes bancarisées : offrir
avec des mesures co
aux gens bancarisés la possibilité de lier leur
compte bancaire à leur compte flash c’est-à-dire -nouvelles entreprises
qu’ils puissent recharger leur carte bancaire à
partir de leur compte flash et vis versa.

2- Analyse PESTEL

➢ Situation politique
✓ Stabilité politique

Le Sénégal est l’un des pays les plus stables d’Afrique. Depuis son
indépendance en 1960, il a connu trois grandes alternances politiques, toutes
pacifiques. Le dernier scrutin présidentiel, qui s’est déroulé le 24 février 2019, a
été marqué par une forte participation (66,23 %). (Rapports sur la « Situation
économique et financière en 2008 et perspectives en 2009 » de la Direction de la
prévision et des études économiques – Dpee).

➢ Situation économique et Sociale


✓ Un faible taux de bancarisation

Selon l'Association des professionnels des banques et des établissements


financiers du Sénégal, en janvier 2018, le secteur bancaire sénégalais comptait
environ 28 banques et établissements financiers, dans un contexte marqué par un
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taux de bancarisation conventionnelle jugé faible (18%). Notre application flash
va donc faciliter et répandre les services financiers aux communautés qui n’ont
pas de compte bancaire.

✓ Une revalorisation des services financiers

Vu la situation sociale actuelle, nous constatons que tout le monde ne peut pas
ouvrir un compte en banque pour y déposer ou y retiré de l’argent. Pour certains
cela est dû à un manque de moyen financier et pour d’autre à une accessibilité.
Donc il est beaucoup plus facile et confortable d’avoir un smartphone qui pourra
satisfaire la plupart de ses besoins et plus encore. Grace au smartphone notre
produit va s’étendre rapidement et de manière globale car le téléchargement de
l’application mobile nous offrira la possibilité de transférer et recevoir de
l’argent, payer nos factures sans frais.

➢ Situation technologique

✓ Révolution du numérique :
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication nous offrent
en tant que jeunes des opportunités d’être des entrepreneurs à travers la
distribution de services financiers mobiles.
✓ L’importance du smartphone et l’internet pour nos services :
En 2017, l’adoption du smartphone a considérablement augmenté dans les
marchés émergents et permet à une partie croissante de la population d’avoir
accès à l’internet, étant donné que l’utilisation de l’internet est en plein
expansion. Car au Sénégal 9,6 millions de sénégalais utilisent l’internet, dont
88% via le mobile. Ce qui représente un taux de pénétration de l’internet de
62,9%. Il faut noter aussi que 35% de la population sénégalaise ont un
smartphone, ce qui le classe donc au rang du deuxième pays de l’Afrique de
l’ouest. (Rapports sur la « Situation économique et financière en 2018 »).

➢ Situation légale
On distingue un cadre règlementaire communautaire et un cadre réglementaire
national.

✓ Au plan communautaire
- Le Règlement n°15/2002/CM/UEMOA du 19 septembre 2002, relatif aux
systèmes de paiement dans les Etats membres de l’Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ;
- L’Instruction n°01/SP/2006 du 31 juillet 2006 relative à l’émission de
monnaie électronique et aux établissements de monnaie électronique
(BCEAO).
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- L’instruction n°008-05-2015 régissant les conditions et modalités
d’exercice des activités des émetteurs de monnaie électroniques dans les
états membres de l’UMOA.
- Ces textes ont pour objectif de promouvoir les moyens de paiement
électroniques dans des conditions optimales de sécurité.

En effet, ils instituent :

- Un agrément relatif à l’exercice d’activités de monnaie électronique


(Instruction n°01/SP/2006 du 31 juillet 2006 relative à l’émission de
monnaie électronique et aux établissements de monnaie électronique
(BCEAO)) ;
- La traçabilité des opérations ;
- Un dispositif de contrôle et de sanctions ;
- Des mécanismes de sécurisation des transactions (Règlement
n°15/2002/CM/UEMOA du 19 septembre 2002, relatif aux systèmes de
paiement dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire
Ouest Africaine (UEMOA). (Rapport statistique UEMOA, 31 mars 2015).
✓ Au plan national

Le secteur de l’économie numérique au Sénégal est régi par la loi numéro


201101 du 24 février 2011 portant les codes de télécommunications. Cette loi a
permis de mettre en place un cadre juridique régissant le paysage du secteur des
télécommunications et des nouvelles technologiques de l’information et de la
communication. Cette loi vise essentiellement à faciliter l’accès aux services des
télécommunications, encourager la concurrence sur le marché en vue de
promouvoir des prestations de qualité, mettre en place des services innovant à
des tarifs compétitifs et enfin créer un climat favorable à la promotion des
investissements. La Loi n° 2013-546 du 30 juillet 2013 relative aux transactions
électroniques. Loi n°2013-450 du 19 juin 2013 relative à la protection des
données à caractère personnel. L’Ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012
relative aux Télécommunications. (Code pénal Sénégalais et manuel de
procédure pénal sénégalais).

➢ Situation environnementale

Selon le troisième rapport de la banque mondiale sur les technologies de


l’information et de la communication pour le développement, les trois quarts de
la population mondiale ont accès à la téléphonie mobile. Imaginez un peut
l’impact de cette technologie sur l’environnement. Sur ce, une étude conduite
par des chercheurs de l'université canadienne McMaster a en effet révélé que

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d'ici 20 ans, la part des technologies de l'information et de la communication
pourrait atteindre jusqu'à 14% de la totalité des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, avec la forte conscience écologique qui ne cesse d’augmenter de plus en
plus, l’Etat doit légiférer ce secteur permettant ainsi de conserver les appareils
électroniques qui ne servent plus à la maison en mettant à la disposition des
usagers des dispositifs de collecte.
Tableau PESTEL de Flash Mobile

POLITIQUE ECONOMIQUE
Environnement politique et social - Coût de la main d’œuvre faible par
stable. rapport aux pays développés.
Protection du consommateur. - Accord d’échange économique avec
d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.

TECHNOLOGIQUE SOCIOCULTUREL
L’avènement des NTIC - Diminution du pouvoir d’achat du
Taux d’utilisation élevé citoyen.
du smartphone - Croissance démographique dans les
Taux de pénétration élevé de l’internet régions.
- Manque de moyen financier.

ENVIRONNEMENTAL LEGAL
- Loi nationale numéro : 2011-01 du 24
février 2011 portant les codes de
télécommunications.
- Loi communautaire
n°15/2002/CM/UEMOA

-
-
1
6
-

VI- STRATEGIE DE PENETRATION DES MARCHES


Avec un modèle économique disruptif, basé sur une stratégie B to B to C, Flash
cible principalement les entreprises, les ONG et les administrations leur
proposant une interface dédiée pour des opérations de paiement, notamment des
salaires, des bourses d’étude ou des allocations mais aussi de collecte.
Cette solution de paiement, 100% inclusive, ne nécessite ni ouverture de compte
bancaire, ni abonnement ou forfait mobile auprès d’un opérateur de téléphonie.
Flash révolutionne ainsi le Mobile money avec la première solution 100%
gratuite pour l’utilisateur final, exempt de frais sur les opérations de retraits, de
paiements ou de transferts d’argent.

➢ LES FORCES DE M. PORTER

Le modèle des cinq forces concurrentielles de Porter est un outil d’analyse


stratégique de l’environnement concurrentiel d’une entreprise. L’auteur, M.E.
Porter, part du postulat selon lequel la performance de l’entreprise dépend de sa
capacité à affronter, influencer et résister aux pressions de son environnement
concurrentiel.

1
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En effet, l’objectif principal d’une entreprise doit être d’obtenir un avantage
concurrentiel sur son marché, ce qui se mesure in fine par sa capacité à générer
du profit (sa performance).

Ce modèle a pour but de permettre d’identifier les forces en présence dans


l’environnement concurrentiel et leurs intensités, d’adapter sa stratégie pour
obtenir un avantage concurrentiel et ainsi, de réaliser des profits supérieurs à la
moyenne du secteur.

1- Rivalité concurrentielle (élevée) ;


2- Pouvoir de négociation des clients/acheteurs (faible à modéré) : Client
unique non bancarisé (45% du CA réalisé avec flash), menace
d’intégration amont ;
3- Pouvoir de négociation des fournisseurs (fort) : Quasi-unique (ECO
Bank ;
CBAO), menace d’intégration avale par celui-ci ;
4- Menace de substitut ou de substitution (élevé) : Orange, Warri, tigo, JONI
JONI …
5- Menace des nouveaux entrants (élevé) :
- Probabilité d’apparition élevée ;
- Secteur convoité ;
- Raccourcissement de la chaîne client fournisseur (les clients ou
fournisseurs de Flash entrent sur le marché et deviennent des concurrents.

➢ LA CHAINE DE VALEUR

La chaîne de valeur peut se définir comme l’étude précise des activités de


l’entreprise afin de mettre en évidence ses activités clés, c’est-à-dire celles qui
ont un impact réel en termes de coût ou de qualité et qui lui donneront un
avantage concurrentiel.
1
8
Pour Michael Porter, on peut distinguer parmi les activités impliquées dans la
chaîne de valeur :

- Les activités principales à l’horizontale : celles qui concourent


directement à la création matérielle et à la vente du produit ;
- Les activités de soutien ou support à la verticale : elles viennent en appui
de l’activité principale et forment l’infrastructure de la firme.

Illustration de la chaine de valeur


INFORMATION &TECHNIQUE

COMMERCIAL

FINANCIERS

AGREGATEUR RESEAUX

SERVICE
RH
CLIENT

VII- ETATS FINANCIER ET BUDGETAIRE DE FLASH MOBILE

Position du mobil money de l’Afrique dans le monde

1
9
POSITIONNEMENT DU
MOBIL MONEY

AFRIQUE

52% 48%
RESTE DU
MONDE

Commentaire

En orange nous avons le pourcentage du mobile money dans les quatre autre
continent (52%) et en bleue celui d’Afrique (48%).

Au Sénégal, face à Orange Money, les offres se multiplient et les services se


diversifient. Free Money, E-money, yup, cash-cash et d’autres encore se
disputent vigoureusement des parts d’un marché en plein essor.
En conclusion aux vues de tous ce qui précède le secteur du mobile Money se
porte bien en Afrique.

2
0
1- Les différents opérateurs de mobile money au Sénégal
TAUX DE TOUTES TRANSACTIONS

LES DIFFÉRENTS OPÉRATEURS DE


MOBIL MONEY AU SÉNÉGAL
45
CONFONDUS
40
35
30
Orange Money
25 Free Money
20
15
Yup
10 Flash
5
0
E-Money
2017 2018 2019
AXE DES ANNEES

Description :

L’axe des abscisses représente les différentes années des 5 (cinq) différents
opérateurs de mobile money au Sénégal.

L’axe des ordonnées représente les différents taux des transactions des
opérateurs mobile money au Sénégal.

Les graphes en orange représentent l’opérateur Orange Money, ceux en rouge


Free Money, en vert Yup, le graphe en jaune représente E-money en et en bleue
Flash.

Commentaire du graphique :

En 2017 le positionne sur le marché Mobile money au Sénégal Orange money


était le premier sur le marché avec 37.9%, suivi par Flash money qui était dans
sa premier année et occupais 21.8% et Yup qui était déjà sur le marché et
occupais 19.8%.
En 2018, l’arrivée de E-Money sur le marché de mobil money au Sénégal avec
1.5% et a fait chuter le pourcentage de Yup qui est passé à 11.7%. Par contre
Orange money est passé à 39.8% et Flash money 22.3%.

En 2019, au premier semestre les sondages enregistre était de 40.5% pour


Orange money, 17.7% pour Flash money, 15.6% pour Yup et 3.4% E-money.
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Que nous rapporte nos partenaires actuels ?

Patissen : nous travaillons avec Patissen pour la collecte de fonds

Chaque mois 600millions sont collecté pour le compte de Patissen à travers


notre réseau de distribution ce qui nous rapporte 12millions par mois Du coup
144 millions l’année.

L’état du Sénégal pour paiement de bourse d’étudiants ainsi chaque mois


15milles bourses sont payés via flash c’est-à-dire 700millions ce qui nous
rapporte un bénéfice de 14millions le mois 168millions l’année

Kiréne pour la collecte de fonds et le paiement des salaires des employés non
bancarisé

Qui nous rapporte 138millions l’année

Ces trois contrats nous rapportent 450 millions l’année

Si on y soustrait les dépenses annuelles (salaires, logistique et commission des


agrégateurs) on se retrouve avec 200millions de chiffres d’affaire en 2019.

Les marchés ciblés d’ici 5ans ?

L’augmentation de notre part dans le marché des paiements de bourses


d’étudiants de 15 000 à 45 000 bourses c’est-à-dire 2milliards 100million ce qui
nous fait un bénéfice de 42millions le mois

Ce qui nous rapporte 504millions le mois.

Le paiement des pensions de retraites à hauteur de 500millions par mois qui


nous rapporte 10millions par mois donc 120 millions l’année

.la collecte pour la Sédima 1 milliard par mois ce qui nous rapportera 20millions
par mois donc 240millions le mois.

En 5ans nous comptons atteindre les 1milliard de chiffre d’affaire.

Pourquoi avons-nous besoin de financement ?

Pour gagner les marchés ciblés et atteindre notre objectif de 1milliard de de


chiffre d’affaire en 5ans on doit élargir notre réseau de distribution par la
création 5 000 kiosques flash qui seront placé un peu partout au Sénégal
notamment dans les zones les plus reculés du pays.
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De combien avons-nous besoins ?

Sachant que 1 kiosque nous coute 200 000f les 5000 vont revenir à 1milliard de
FCFA.

1. Du coup on a besoin d’un investissement à hauteur de 372 000 000 F pour


la création de ces kiosques flash.
2- Les transactions de Flash mobile

Style de graphique montrant les pourcentages des différents services proposés par
Flash.

LES TRANSACTIONS DE FLASH


BOURSES ETUDIANTS SALAIRES PENSIONS
20% 18%

PAIEMENTS PAIEMENT FACTURES


MARCHANDS 21%
19%

TRANSFERT NATIONAL
22%

SALAIRES PENSIONS PAIEMENT FACTURES TRANSFERT NATIONAL

PAIEMENTS MARCHANDS BOURSES ETUDIANTS

Commentaire :
En orange représente le taux de transaction des transferts d’argent national qui
s’élevé à 22%, c’est sur les transactions que nous pouvons avoir plus de
rentabilité. Mais nous avons mise au point une stratégie qui consiste qui consiste
a mieux développé se secteur pour mieux satisfaire notre clientèle.

Le payement des factures est représenté par la couleur jaune et sont taux est de
21%. Les transactions concernant les bourses d’étudiants est représenté en rouge
et a un taux de 20%. Concernant la transaction des paiements marchants
représenté en vert, le taux s’élève à 19%.

Salaire pensions dont le taux de transactions représenté en bleu est de 18%. Ce


type de transaction est utilisé par les employé contractuel donc les salaires sont
inferieur a 1(un) et ou 2 (deux) millions de FCFA.

Notre stratégie principale a Flash c’est de faire en sorte que tous les types de
transactions disponibles puise avoir des taux d’échange élevé et approximative.
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Ceci qui nous permettra de surclasser os conçurent qui son plus dans le transfert
d’argent.

3- Besoins en financement

Tableau des besoins en financement


COUT MDT FINANCEMENT MDT
Frais d’établissement 2 000 000 000 F Capital social 1 845 000 000 F
Construction de nouveau 100 000 000F Promoteurs & 372 000 000 F
site Associés
Communication 10 000 000F
Aménagements 1 000 000 F
Equipement de production 2 000 000F Emprunt MLT
Matérielle de transport 40 000 000 F
Mobilier et Matériel de 22 000 000 F
bureau
Divers et imprévue 12 000 000 F
Fond de roulement 30 000 000 F
TOTAL 2 217 000 000 F TOTAL 2 217 000 000 F

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4- Prévision du chiffre d’affaire
Graphique des prévisionssur 5 et 10 ans

PROJECTION DU CHIFFRE D'AFFAIRE


DE FLASH SUR 5 ET 10 ANS
2019 2024 2034

2000000000

900000000
450000000

VISION DE LA CROISSANCE DU CHIFFRE D'AFFAIRE DE FLASH

Description :

- Le graphe en bleu représente l’année 2019, la prévision en chiffre


d’affaire en cette fin d’année est de 450 000 000 FCFA.
- Le graphe en orange représente les années 2024, la précisions du chiffre
d’affaire est de 900 000 000 FCFA.
- Le graphe en orange représente les années 2034, la précisions du chiffre
d’affaire est de 2 000 000 000 FCFA.

Ces prévisions ne seront atteintes avec un investissement de 372 000 000


FCFA.

CONCLUSION

Bien que la question du mobile money soit implantée dans tous les secteurs de
l’économie et toutes les couches de la population au Sénégal. Il reste des enjeux
à relever :

- S’assurer que les populations difficiles à atteindre, comme les femmes et


les ruraux pauvres, ont bien accès aux services financiers ;
- Mettre en œuvre un programme de sensibilisation et d'éducation
financière en direction des populations, en vue de la promotion de
l'inclusion financière ;
- Renforcer l’identification des utilisateurs ;
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- Promouvoir des produits financiers utiles et pertinents, adaptés aux
besoins des consommateurs ;
- Elaborer un cadre réglementaire spécifique au mobile Money, intégrant
des dispositifs de protection des consommateurs.

Avec le Mobile Money, près de 34% des populations utilises les services
financiers mobile, contre seulement 15,1% de taux de bancarisation (banque
traditionnelle). Pour conserver ce niveau de performance, les organes de
régulation que sont les banques centrales, les autorités de régulation des
télécommunications et le droit à la concurrence doivent accompagner le
mouvement en mettant en œuvre ou en ajustant les outils de régulation portant
notamment sur : – l’accès ; – l’émission de la monnaie électronique ; – le canal
de distribution ; – l’interopérabilité des services ; – la protection des
consommateurs ; – la Lutte Anti Blanchiment et Contre le Financement du
Terrorisme (LAB/GAB) ; – la sécurité et la supervision des opérations.

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