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Objectif général du cours : cette unité d'enseignement permettra à l’élève infirmier diplômé

d'état principal de :
 Avoir une compétence transculturelle clinique
 Comprendre certaines us et coutumes lui permettant d'interpréter la maladie, la santé et la
mort.
 Accepter de prendre en charge le malade sans stéréotype ni préjugé.
 Avoir une perception des autres cultures.
 Assurer un suivi médical approprié.

A- DEFINITION
L'anthropologie et une branche des sciences humaines qui étudie l'être humain sous
toutes ses aspects à la fois physique (Anatomie, morphologie, physiologie, évolutif…) et
culturels (sociaux, religieux, psychologique, géographique). Elle tend à définir l'humanité en
faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturel. Il vient des deux mots grecs
antropos et logos qui signifie respectivement l'homme et paroles ou discours.
Par contre l’ethnologie est aussi l'une des sciences humaines et sociales. Elle prend ses
sources dans l'anthropologie et est connexe à la sociologie, elle étudie l'ensemble de caractère
social et culturel les plus manifestes comme les moins Aboués des groupes humains. Caractères
propres à tel ou tel groupe, et qui prend en compte une ethnie, groupe humain qui prend en
compte une culture en particulier pour la langue et pour les traditions. L'anthropologie comporte
en son sein plusieurs disciplines biologique, cognitive, médico-légale, physique en fin socio-
culturel. Mais nous nous intéresserons à l'anthropologie médicale.
L'anthropologie médicale ou l'anthropologie de la santé et une branche récentes de
l'anthropologie sociale qui est né de l'étude de la croyance et rituel relative à la santé à la relation
entre patient et soignant au processus du diagnostic, à la différence au traitement aux attentes des
patients et à la satisfaction des patients et des soignants.

B- But de l'anthropologie médicale


Étant donné la diversité croissante des patients, il est important que le personnel soignant
comprenne les facteurs socioculturels qui influencent la santé et la prise en charge du patient.
Dans ce contexte multiculturel, une prise en charge médicale centrée sur le patient exige que le
soignant ait une compétence transculturelle clinique, c'est-à-dire qu'il adopte un comportement
adapté et disposer des connaissances et des techniques approprié pour la prise en charge d'un
patient.

C- Concepts clés en anthropologie


Culture. Pour les anthropologues, elle désigne ce que les gens doivent apprendre par
opposition à l'héritage biologique. La culture se compose des connaissances, des croyances, et
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des règles de vie qui sont connus à des individus et leur permettre de vivre et de travailler
ensemble en communiquant de façon efficace. La culture n'est pas la même chose que l'ethnicité
ou la nationalité. La culture se fonde sur les expérience unique d'individus dans la mesure où se
situe partage les voies communes. S'il est vrai que la nationalité et l'ethnicité peuvent être les
sources de connaissance et d'expérience commune, d'autres facteurs comme l'âge, le sexe, la
trajectoire migratoire, la classe sociale, l'éducation, la profession peuvent présenter des sources
de variabilité culturelle international ou un cas ethnique.
Si une personne de culture anglophone ayant passé son enfance étudier dans la zone
francophone et où il travaille et partage mieux davantage les connaissances culturelles. La
culture s'introduit dans le développement de la personnalité de chacun à travers les attitudes
qu'elle impose à chaque enfant et est proposé à l'adulte. L'homme est un être de culture. Ces
propos de LIPIANSKY Ruanow borbalan, 1998, page 41.
La culture c'est l'identité des peuples qui se transmet de génération en génération.
C'est ce qui caractérise l'individu de façon spécifique chaque culture correspond à une
personnalité spécifique au sens que chaque individu possède des potentialités diverses que le
milieu social culturel sélectionné.
Enculturation : c'est l'ensemble des opérations par lequel le sujet s'approprie cette
culture de son propre groupe. Ibid, page 20. L'individu intègre au cours de la formation de sa
personnalité des normes et des attitudes, des valeurs et des modèles prescrits par sa culture.
En ethnologie, la culture est une série de réaction comportementale et de conduite des gens qui
accomplissent des rites. Pour Linton 1945, la culture est un organe structuré des conduites
qu'une masse de comportement acquis par leurs ancêtres et qu'il transmette à leur
progéniture. En d'autres termes, la culture représente un ensemble d'idées de réponse
caractéristiques caractérisée et partagé par les membres d'une société. La culture s'exprime à
travers un système bien défini de comportement.
Imaginons une société bien définie comme mosaïque formée de nombreuses culture
entremêlé et en perpétuelle évolution peuvent être utile dans la mesure où cette image aide à
éviter les stéréotypes et à favoriser la recherche des caractéristiques culturelles pertinente pour
chaque patient.
Acculturation : c'est un processus par lequel le groupe acquiert des nouvelles
valeurs culturelles au contact direct d'un autre groupe humaine. L'acculturation peut aussi
être réciproque lorsque les croyances et les coutumes des sociétés se confondent en une seule et
même culture plus fréquemment l'acculturation se fait par assimilation et implique l'existence
d'un groupe dominant auquel le groupe dominé empreinte ces modèles culturels. Ces
modifications graduelles en de multiples etapes peut atteindre un seul où il serait impossible de
distinguer les nouveaux membres de la société de leurs prédécesseurs.
La santé : selon l'OMS, la santé est un état de complet bien-être physique, mental et
social et ne consiste pas seulement à une absence de la maladie ou d'infirmité. C'est l'équilibre
du bon fonctionnement de l'organisme. La santé c'est aussi le temps d'harmonie avec les

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esprits et la nature. La santé c’est ne pas enfreindre une transgression clanique des préceptes pour
ne pas attirer de malédiction sur soi.
La maladie : c'est un état physiologique ou psychologique dans lequel la santé et le bon
fonctionnement de l'organisme sont affectées. La maladie a une origine naturelle, la transgression
de précepte clanique, elle peut être dû aussi à un sort jeté. Elle renvoie à une expérience
subjective de quelque chose d'anormal. La maladie est aussi considérée comme le signal d'un état
d'altération biologique, dès que le médecin relèvera cet état, le patient manifestera le rôle social
de malade. Ceci n'est que le résultat psychologique de la réalité socio-culturel de la maladie. Les
causes de la maladie peuvent être multiple.
 Les fétiches : c'est une préparation, un objet ou un instrument adapté ou fabriquée à
l'attention d'une personne qui le rend stérile, il peut être piétiner ou un géré par cette
personne.
 Les totems : c'est notre corps que la personne peut avoir en dehors de la réalité sensible,
il peut être un animal, un statut, un arbre. Ici il faut être initié pour utiliser son totem.
 La nature : les éléments de la nature peuvent-ils être aussi utilisé pour transmettre la
maladie.
 Les rites : la malédiction dit à l'encontre d'un enfant par ses parents, la transgression d'un
interdit, l'absence de la malédiction d'une union par les ancêtres ou l'offense fait à un
Dieu peut créer un obstacle à la transmission de l'énergie vitale dans l'acte de la
procréation.
L’attitude : c'est l'ensemble des dispositions collectives, des croyances et des idéologies. Ce
terme désigne en psychologie la disposition individuelle d'agir par rapport au valeur acquise et
aux préjugés, l’attitude explique la possibilité chez un individu à répondre d'une façon identique
face à une situation perçue comme équivalente. La place qu'occupe l'individu dans le système
culturel représente son statut social. C'est statut s'exprime explicitement à travers un rôle
dynamique par une série de comportement et caractérise l'individu.

CHAPITRE 2 : LES PRÉJUGÉS ET LES STÉRÉOTYPES SOCIAUX

I- Définition et caractéristiques
Les psychologues ont tenté de définir les préjugés et les stéréotypes comme deux
composantes d'un processus, la catégorisation qui consiste globalement à schématiser la réalité
sociale c'est-à-dire à la découper en catégorie distingue, les préjugés peut être définie comme
une attitude comportant une dimension évaluative souvent négative à l'égard de type de
personne ou de groupe en raison de leur appartenance sociale.
Le stéréotype c'est un terme créé par Lippmann (1922), c'est une manière de penser
par cliché. Ce concept désigne aujourd'hui l'ensemble des catégories dans lequel nous plaçons
les autres, si les stéréotypes se caractérise par l'uniformité, les préjugés a un caractère
d'appréciation plus vaste qui intègre un ensemble de stéréotype diverses, relative à la race, au
sexe, à la religion ou à une classe donner.

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II- Processus de formation
Les préjugés comme des stéréotypes sont des élaborations mentales apprises.
1- Elaboration des stéréotypes
L'élaboration cognitive des stéréotypes parait étroitement être lié à la situation collective des
individus qui développe des positions discriminatoires par rapport à un objet en fonction de leur
appartenance catégorielle. Les stéréotypes sont toujours négatifs si le contact entre les groupes
sont compétitifs est plutôt positif quand les échanges sont coopératifs.
2- Genèse de préjugés
La genèse des préjugés est liée à des facteurs d'apprentissage sociale, elle est liée en premier lieu
conditionnée par le milieu familial, la socialisation et autres facteurs de formation des préjugés.

3- pourquoi les individus entretiennent -il des préjugés et des stéréotypes ?


 Pour dévaloriser un individu
 Pour décourager l'individu à competir
 Pour des motiver quelqu'un dans son élan
4- La différenciation sociale
Les stéréotypes constituent un mécanisme de maintien des préjugés car tous deux contiennent
une fonction de discrimination.
5- Importance et valeur des préjugés
Les préjugés permettent une vie sociale établi sur les préceptes partagé mais partiellement
inexacte et ils rendent possible une cohabitation sociale car ils sont fondés sur une croyance
général que les gens ne sont pas toujours aussi mauvais qu'on le dit.

CHAPITRE 3 : US ET COUTUMES
I- Définition
C'est l'usage né de la répétition, l'exigence de la répétition s'inscrit dans l'adage qui dit une fois
n'est pas coutume. C'est aussi une habitude dans les mœurs, dans les manières, dans les actions,
c'est l'usage ancien qui avait des lois.
 Cet usage est oral
 Il est consacré par le temps et autant que possible immortel
 La population accepte est témoin en permanence de cette acceptation par les actes.
La coutume s'applique non pas en considération de la personne mais d'un territoire donné.

II- Usage local


Une coutume à laquelle un état a conféré un caractère législatif lui confère légitimité et sa
nécessité est assimilable localement à celle d'une loi. Cet usage peut ainsi éclairer et justifier la
décision des tribunaux en cas de querelles.

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III- pourquoi tenir compte des us et coutume en santé ?
Les anthropologues ont démontré le rôle que tient la culture dans le développement de la
personnalité. Tout individu né dans la mouvance d'une culture ne peut éviter d'admettre certaines
valeurs que cette culture tient pour acceptable voir approprié en matière de comportement. Toute
culture définit comment devait être tenu les différents rôles qui impose la vie en société. Le
peuple de toute culture donne aux enfants les informations culturelles différentes selon leur âge
et sexe. De même société exige que les différentes générations se comporte d'une manière
différente selon l'âge. Chaque culture se distingue par des attitudes et des réactions qu'elle en
courage.

CHAPITRE 4 : LES PHÉNOMÈNES CULTURELS


Selon Émile Durkheim, considéré comme les fait culturel les manières d'agir, de penser, de
sentir extérieur à l'individu et qui sont doués d'un pouvoir de coercition en vertus duquel, il
s'impose à lui. Ainsi à partir de cette citation on peut catégoriser l'effet culturel en trois
catégories.
 Les manières de penser, ce sont les croyances
 Les manières d'agir, ce sont les actes, les comportements ou les pratiques constituées.
 Les manières d'être
Ici nous parlerons de la sorcellerie africaine. L'Afrique est un continent où beaucoup de gens sont
accusés de la sorcellerie et accorde une grande place aux pratiques secrètes illicite, effrayante.
Autrefois étaient considérés comme les sorciers les villageois et les peuples âgées, mais de nos
jours, même les enfants sont en pleine ville dans la sorcellerie.

I- les dérives de la sorcellerie


Parlant de méfaits de la sorcellerie, le constat est le même dans la majorité des pays subsahariens.
En effet, la sorcellerie que l'on croyait éradiquer revient au galop un peu partout avec les
conséquences tragiques. Par exemple dans les traditions sud-africaines, il y a 3 types de
personnes qui pratiquent la sorcellerie :
 Les thakatha: personne malveillante nuisible qui jette le sort sur autrui.
 Les sangoma : c'est un divin, parfois un diseur de bonne aventure, ses services sont
requis pour prédire, détecter la maladie, prédire le futur, identifier le coupable, il a
également les notions des médecines.
 Les Inyanga : qui est souvent traduit comme un guérisseur, il fournit les gris-gris à ses
clients pour la protection.
La sorcellerie est une réalité africaine car elle est ancrée dans la mentalité en Afrique. Il est
impossible d'éradiquer la sorcellerie parce qu'elle est héréditaire et se transmet des vieilles
personnes à leurs enfants. Leur spécialité c'est de tuer, rendre misérable, rendre stérile,
provoquer des accidents, initier un blocage sur le plan scolaire, spirituel ou financier des
personnes. Et de se réunir toutes les nuits pour décider du sort d'une tierce personne ou pour
manger les âmes. Ils sont hiérarchisés. Leur chef les grades et multiplie leur puissance. Il faut
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avouer que c'est Lucifer leur chef. Ce phénomène ne se fasse pas sans conséquence. Une telle
opinion s'effondre sur la manière dont se fait la rencontre entre la religion d'Afrique et les
religions occidentales. Dès le départ, les rapports etaient biaisés. C'était ou bien les religions
occidentales (on est sauvés, on devient riche, on accède à la civilisation) ou bien on reste
accroché à la culture et on est perdu. Comment être un vrai africain en pratiquant la religion
occidentale ? Comment ne pas être ambivalent ?
Il est temps de valoriser la culture africaine car pendant longtemps, ces valeurs ont été
diaboliser et cela est ancré dans le subconscient des Africains eux-mêmes.

III- Y a-t-il des bons ou mauvais sorciers ?


Oui il y a des bons sorciers qui sont généralement des chefs des familles à qui on a donné le
pouvoir sur certaines espèces de plantes pour veiller sur les membres de leur famille afin d'éviter
le malheur qui pourrait arriver. Par contre les mauvaises sont ceux qui utilisent leur pouvoir pour
nuire à cet effet l’on doit cultiver la culture de la méfiance dans beaucoup de relations
interpersonnelles. Les personnes en sorcellerie doivent être écouté pour se libérer des idées
préconçues.

CHAPITRE 5 : L'INNÉ ET L'ACQUIS

Généralité
L'avènement de la psychologie de développement a largement contribué à l'émergence de
la psycho pédagogie. La psychologie du développement est l'étude scientifique du
développement dans toutes ses dimensions. C'est ainsi qu'on peut parler du développement
psychologique, cognitive, affectif ou moral pour aborder les notions d'inné et d'acquis, nous nous
inspirerons de quelques catégories élaborées par les penseurs qui ont développé les points de vue
souvent différents les uns des autres.

I- L'INNÉ
Il est tout à fait évident que nous naissons tous avec des tendances préexistant en terme
de comportement et de personnalité. Tendance liée à notre patrimoine génétique hérité. Ici le rôle
de l’inné ne fait aucun doute. C'est pourquoi les théories endogènes au courant maturationiste
soutien qu’avant la naissance, l'être humain possède à l'intérieur de lui les aptitudes. Il s'agit
d'une programmation génétique donc l'ordre d'apparition des événements est immuable. Ainsi
l'aptitude de faire une chose sur l'individu dépend de l'âge. Il n'est pas capable de faire tout à un
âge précoce, ici le chef de file et Arnauld Guesselt (1940). Pour ce penseur, tout est inné, rien
n'est acquis. De plus en plus d'ailleurs, les chercheurs s’orientent vers des pistes biologiques pour
améliorer notre compréhension de certaines pathologies tant physiques que psychologique. Des
études gémellaire (étude des jumeaux) met en évidence des probabilités accru de développer
certaines pathologies identiques chez les jumeaux qui ont été pourtant accidentellement séparé à
la naissance.

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Pour nous parents, nous savons également que la naissance des petits traits de personnalité sont
déjà présents un peu plus chez les uns et un peu moins chez les autres.

II- L'ACQUIS
L’acquis a pourtant clairement sa place et ne peut en aucun cas être sous-estimée. Il est
tout aussi évident par exemple que la culture d'origine, le contexte historique, l'origine sociale
dans une culture donnée vont modeler les structures psychologiques, les comportements, les
personnalités des individus leur façon de parler, de réagir à certaines situations. Ici la théorie de
conditionnement ou le courant behavioriste soutien que l'individu à la naissance est tabula rasa,
C'est-à-dire vierge, rien est inscrit dans son répertoire comportementale et tout est à inscrire
grâce au stimulation du milieu. Elles prennent les lois de la biologie comme modèle. Il assimile
l'apprentissage au développement du corps humain l'être humain se développe de nourriture,
donc il n'apprend que quand on lui donne de l'information. L’acquis est évidemment familial, la
façon dont nos parents nous ont éduqué, les valeurs enseignées, la réaction observée et apprise,
l'atmosphère familiale vont particulièrement peser sur notre rapport avec le monde.

III- L'inné et l'acquis peuvent -il forger la personnalité ?


La personnalité qui est un ensemble d'éléments biopsychosocial détermine le
comportement de l'individu et s’acquière de la combinaison des éléments issus de l’inné et de
l’acquis. Les théories mixte ou courant constructiviste pense qu'il y a une interaction
fonctionnelle entre les éléments endogènes et les facteurs du milieu pour que le développement
de l'individu ait lieu.
Évidemment certaines personnes nées de milieu défavorisé s'en sortent très bien du fait
des ces petits quelque chose en eux. D'autre ayant tout pour réussir partiront sur une mauvaise
pente. Ainsi l'éducation joue un rôle important dans notre développement et peut promouvoir ce
que nous avons en nous dès la naissance.

CHAPITRE 6 : LES MYTES


I- Définition
C'est un récit fabuleux à caractère religieux et le plus souvent d'origine populaire d’où
l'action du héros a une valeur symbolique. En réalité c'est des choses qui n'ont pas d'existence
réel. Ces croyances guident la vie spirituelle des peuples d'Afrique noire. Les mythologies
africaines sont si nombreuses et complexes et variée est transmise oralement et ne pouvant être
enseigné d'une manière exhaustive, (global). Cette mythologie se regroupent autour de trois
points :
 L’existence d'un Dieu suprême
 La présence d'un groupe formel de la divinité invoqué par les hommes
 L’importance des différents sortes d'esprit et des génies

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II- L’être suprême
L'un de points de convergence de mythologie africaine réside en la croyance en l’être
suprême qui a créé et gouverne l'ensemble de l'univers. Cette divinité s'inscrit dans un registre à
part au sein de différents Panthéon. Ainsi l’être suprême possède les noms suivant selon la
communauté :
 Bab zhikile chez les mafa
 Amma en dogon au Mali
 Wawu- Lisa au Togo et au Ghana
 Sii chez les Bamileke...
 Olurun chez les Yuruba au Nigeria
C'est le Dieu qui transmet la parole, la force, la sagesse, il enseigne les techniques, donne la pluie
à travers un intermédiaire ou son représentant qui est chargé de transmettre ce message.
Les divinités : c'est la nature de ce qui est divin, parmi ces divinités il faut ajouter celles qui sont
liés directement à la terre, au soleil, à la lune et d'autres associées aux manifestations naturelles
comme la pluie, la foudre ou le vent.
Les hommes divinisés : d'autres dieux sont associées aux travaux agricoles à la fertilité du sol, à
la chasse, à la pêche, mais également à une grande variété des activités humaines comme l'art, de
forger et de la poterie. On peut aussi diviniser les ancêtres ou bien les personnes appartenant à
l'histoire du groupe. Pour certaines ethnies, le statut de divinité peut être acquis par des
personnes vivant comme les rois ou les chefs bénéficiant de ce privilège.

III- LES ESPRITS ET LES GÉNIES


Les esprits : ce sont pour la plupart des ancêtres lorsqu'ils sont mécontents, leur colère se
manifeste sur nous par les maladies, les problèmes, la mauvaise les comptes, l'échec, les
accidents, car s'ils sont contents, il nous procure la réussite, le pouvoir, l'amour, la paix, la
joie, la santé, la richesse.
Les génies : c'est un esprit ou un démon ayant un talent extraordinaire existant sous
différentes formes. Ils peuvent prendre la forme des animaux, les animaux seront protéger et il
est interdit de les tuer. Les génies peuvent également posséder une apparence humaine, ainsi ils
peuvent être attaché à une personne, à un groupe social ou à un lieu. La résidence peut être dans
la forêt, une brousse, un arbre, une chute.

IV- mythe de la création de l'univers


a) chez les dogons au Mali
L'être suprême nommé Amma, sorti du néant créé l’œuf primordial qui par la suite est
assimilé à la terre. L'être suprême fait de la terre son épouse qui mis au monde un fils Renard
Pâle. Celui-ci s'empare d'une partie de l'œuf primordial, vol considéré comme un acte incestueux
sur sa mère. De leur union né Nommo, que l'être suprême offre en sacrifice en le brûlant. Son
père Renard Pâle utilise la cendre pour le façonner crée 4 paires de jumeaux formant ainsi les 8
ancêtres d'humanité en les élevant, il les transmet la parole.
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b) chez les Yuruba au Nigeria
Olurun (L'être suprême) créé la terre, et il envoie son fils Obatala, celui-ci se détourne du
chemin et ne réalise aucune tâche que son père lui a confié, puis il envoya son second fils qui est
Odudua pour accomplir sa volonté, celui-ci vient et créer la vie sur la planète, il plante les
diverses espèces végétales, c'est à sa suite que 16 divinités descendent sur terre.
c) Chez les Chilloucks au Soudan
Juok (l'être suprême) a créé l'ensemble de l'humanité en la façonnant à partir de diverses sortes
d'argile.
Enfin, nous disons que le monde de Dieu et des forces invisibles qui gouverne le monde
abrite le quotidien de la spiritualité africaine. Et dans certaines régions où le christianisme et
l'islam ont pris une place au fil des siècles. Les croyances ancestrales jouent toujours un rôle
prépondérant dans la culture africaine.

CHAPITRE 7 : LES CROYANCES


I- généralités
C'est la certitude que l'on a de la vertu d'un fait. C'est une faible conviction. Ici en Afrique,
pour qu'un enfant grandissent, il faut tout un village. Ici, l'éducation se transmet de génération en
génération de manière oral. C'est autour du feu que la famille raconte les contes, les épopées
donne les conseils aux enfants. C'est la réalité de la famille africaine. Ici les croyances africaines
se penche sur trois dimensions essentielles.

II- les croyances aux ancêtres


Dans la vision africaine du monde, le rang d’ancêtre est le résultat du mérite décerné à un
personnage qui a vécu de façon exemplaire dans la société. Car ce sont les vivants qui lui attribue
après sa mort au cours d'une cérémonie officielle pour louer sa sagesse, sa vertu, son exemple de
vie terrestre car il existe spirituellement. La durée de la proclamation dépend. Elle est au moins
d'un an. Au Cameroun chez les bamilékés, lors des funérailles, c'est-à-dire le jour où il recueille
le crane de l'ancêtre pour le placer dans un sanctuaire où il est désormais supposé reposer, ainsi
les membres de la famille peuvent l'évoquer en cas de besoin.

III- la croyance au jumeaux


La survenue au monde d'un enfant désiré est une source de joie par ses parents, en Afrique, la vie
est un don sacré de Dieu, mais les sentiments sont pourtant mitigés lorsqu'il s'agit des jumeaux.
a) refus : considéré parfois comme enfants de malheur, car beaucoup de rites à accomplir, ils
sont couverts de pouvoirs magiques. Les parents peuvent consulter l'oracle pour voir ce que
veulent les jumeaux. Pour gagner la faveur des jumeaux, il faut leur organiser des cérémonies, on
égorge une chèvre, un mouton, un coq, les jumeaux doivent s'habiller de la même manière, porter
les mêmes bijoux, les mêmes chaussures…

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b) rituel des jumeaux : dans certaines régions du Nigéria, les jumeaux sont considérés comme
les enfants du dieu tonnerre car ils sont craints et porteurs de chance. Lors des cérémonies, les
jumeaux sont portés par leur mère pour danser.

CHAPITRE 8 : ATTITUDE CULTURELLE FACE À LA MORT


Introduction
La mort est l'état irréversible d'un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se
caractérise par une rupture définitive et irréversible dans la cohérence des processus vitaux de
l'organisme considéré.

I- Mythe de la mort
Parlant de mythe, certaines révèle qu'un animal chargé par l’être suprême de transmettre un
message aux hommes pour leur informer de leur immortalité s'attardant en route où est détourné
de son chemin. Ainsi, le message de Dieu ne peut être délivré par la faute de cet animal. Les
humains ne peuvent plus de lors échapper à leur destin de mortel. Pour d'autres, les hommes sont
soumis à cette fatalité par leur faute.

II- Le deuil dans certaines cultures


Le deuil est associé à la mort d'un être cher, c'est surtout toutes les facettes de la vie. La
perte a des répercussions sur l'identité de l'individu endeuillé, sur ses émotions, sa relation
sociale, sa religion et sur les rituels. De plus la douleur vécue par la personne endeuillée peut se
manifester sur le plan physique, psychologie, cognitive, c'est ainsi que celui qui vit le deuil passe
par cinq étapes selon Mulhal (1996).
 La phase du déni
 La phase de la colère
 La phase du marchandage
 La phase de la dépression
 La phase de l'acceptation.

a) la société traditionnelle
La mort est considérée comme un processus ou le défunt passe d'un royaume des vivants au
royaume des morts. Celle-ci se caractérise par la pratique des trois types de rituels qui est une
transition d'un état à l'autre selon Van Gennep (1990).
 Le rituel marquant la mort physique
 Le rituel marquant la mort sociale du défunt
 Le rituel du deuil.

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