Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
d'état principal de :
Avoir une compétence transculturelle clinique
Comprendre certaines us et coutumes lui permettant d'interpréter la maladie, la santé et la
mort.
Accepter de prendre en charge le malade sans stéréotype ni préjugé.
Avoir une perception des autres cultures.
Assurer un suivi médical approprié.
A- DEFINITION
L'anthropologie et une branche des sciences humaines qui étudie l'être humain sous
toutes ses aspects à la fois physique (Anatomie, morphologie, physiologie, évolutif…) et
culturels (sociaux, religieux, psychologique, géographique). Elle tend à définir l'humanité en
faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturel. Il vient des deux mots grecs
antropos et logos qui signifie respectivement l'homme et paroles ou discours.
Par contre l’ethnologie est aussi l'une des sciences humaines et sociales. Elle prend ses
sources dans l'anthropologie et est connexe à la sociologie, elle étudie l'ensemble de caractère
social et culturel les plus manifestes comme les moins Aboués des groupes humains. Caractères
propres à tel ou tel groupe, et qui prend en compte une ethnie, groupe humain qui prend en
compte une culture en particulier pour la langue et pour les traditions. L'anthropologie comporte
en son sein plusieurs disciplines biologique, cognitive, médico-légale, physique en fin socio-
culturel. Mais nous nous intéresserons à l'anthropologie médicale.
L'anthropologie médicale ou l'anthropologie de la santé et une branche récentes de
l'anthropologie sociale qui est né de l'étude de la croyance et rituel relative à la santé à la relation
entre patient et soignant au processus du diagnostic, à la différence au traitement aux attentes des
patients et à la satisfaction des patients et des soignants.
Page 2 sur 10
esprits et la nature. La santé c’est ne pas enfreindre une transgression clanique des préceptes pour
ne pas attirer de malédiction sur soi.
La maladie : c'est un état physiologique ou psychologique dans lequel la santé et le bon
fonctionnement de l'organisme sont affectées. La maladie a une origine naturelle, la transgression
de précepte clanique, elle peut être dû aussi à un sort jeté. Elle renvoie à une expérience
subjective de quelque chose d'anormal. La maladie est aussi considérée comme le signal d'un état
d'altération biologique, dès que le médecin relèvera cet état, le patient manifestera le rôle social
de malade. Ceci n'est que le résultat psychologique de la réalité socio-culturel de la maladie. Les
causes de la maladie peuvent être multiple.
Les fétiches : c'est une préparation, un objet ou un instrument adapté ou fabriquée à
l'attention d'une personne qui le rend stérile, il peut être piétiner ou un géré par cette
personne.
Les totems : c'est notre corps que la personne peut avoir en dehors de la réalité sensible,
il peut être un animal, un statut, un arbre. Ici il faut être initié pour utiliser son totem.
La nature : les éléments de la nature peuvent-ils être aussi utilisé pour transmettre la
maladie.
Les rites : la malédiction dit à l'encontre d'un enfant par ses parents, la transgression d'un
interdit, l'absence de la malédiction d'une union par les ancêtres ou l'offense fait à un
Dieu peut créer un obstacle à la transmission de l'énergie vitale dans l'acte de la
procréation.
L’attitude : c'est l'ensemble des dispositions collectives, des croyances et des idéologies. Ce
terme désigne en psychologie la disposition individuelle d'agir par rapport au valeur acquise et
aux préjugés, l’attitude explique la possibilité chez un individu à répondre d'une façon identique
face à une situation perçue comme équivalente. La place qu'occupe l'individu dans le système
culturel représente son statut social. C'est statut s'exprime explicitement à travers un rôle
dynamique par une série de comportement et caractérise l'individu.
I- Définition et caractéristiques
Les psychologues ont tenté de définir les préjugés et les stéréotypes comme deux
composantes d'un processus, la catégorisation qui consiste globalement à schématiser la réalité
sociale c'est-à-dire à la découper en catégorie distingue, les préjugés peut être définie comme
une attitude comportant une dimension évaluative souvent négative à l'égard de type de
personne ou de groupe en raison de leur appartenance sociale.
Le stéréotype c'est un terme créé par Lippmann (1922), c'est une manière de penser
par cliché. Ce concept désigne aujourd'hui l'ensemble des catégories dans lequel nous plaçons
les autres, si les stéréotypes se caractérise par l'uniformité, les préjugés a un caractère
d'appréciation plus vaste qui intègre un ensemble de stéréotype diverses, relative à la race, au
sexe, à la religion ou à une classe donner.
Page 3 sur 10
II- Processus de formation
Les préjugés comme des stéréotypes sont des élaborations mentales apprises.
1- Elaboration des stéréotypes
L'élaboration cognitive des stéréotypes parait étroitement être lié à la situation collective des
individus qui développe des positions discriminatoires par rapport à un objet en fonction de leur
appartenance catégorielle. Les stéréotypes sont toujours négatifs si le contact entre les groupes
sont compétitifs est plutôt positif quand les échanges sont coopératifs.
2- Genèse de préjugés
La genèse des préjugés est liée à des facteurs d'apprentissage sociale, elle est liée en premier lieu
conditionnée par le milieu familial, la socialisation et autres facteurs de formation des préjugés.
CHAPITRE 3 : US ET COUTUMES
I- Définition
C'est l'usage né de la répétition, l'exigence de la répétition s'inscrit dans l'adage qui dit une fois
n'est pas coutume. C'est aussi une habitude dans les mœurs, dans les manières, dans les actions,
c'est l'usage ancien qui avait des lois.
Cet usage est oral
Il est consacré par le temps et autant que possible immortel
La population accepte est témoin en permanence de cette acceptation par les actes.
La coutume s'applique non pas en considération de la personne mais d'un territoire donné.
Page 4 sur 10
III- pourquoi tenir compte des us et coutume en santé ?
Les anthropologues ont démontré le rôle que tient la culture dans le développement de la
personnalité. Tout individu né dans la mouvance d'une culture ne peut éviter d'admettre certaines
valeurs que cette culture tient pour acceptable voir approprié en matière de comportement. Toute
culture définit comment devait être tenu les différents rôles qui impose la vie en société. Le
peuple de toute culture donne aux enfants les informations culturelles différentes selon leur âge
et sexe. De même société exige que les différentes générations se comporte d'une manière
différente selon l'âge. Chaque culture se distingue par des attitudes et des réactions qu'elle en
courage.
Généralité
L'avènement de la psychologie de développement a largement contribué à l'émergence de
la psycho pédagogie. La psychologie du développement est l'étude scientifique du
développement dans toutes ses dimensions. C'est ainsi qu'on peut parler du développement
psychologique, cognitive, affectif ou moral pour aborder les notions d'inné et d'acquis, nous nous
inspirerons de quelques catégories élaborées par les penseurs qui ont développé les points de vue
souvent différents les uns des autres.
I- L'INNÉ
Il est tout à fait évident que nous naissons tous avec des tendances préexistant en terme
de comportement et de personnalité. Tendance liée à notre patrimoine génétique hérité. Ici le rôle
de l’inné ne fait aucun doute. C'est pourquoi les théories endogènes au courant maturationiste
soutien qu’avant la naissance, l'être humain possède à l'intérieur de lui les aptitudes. Il s'agit
d'une programmation génétique donc l'ordre d'apparition des événements est immuable. Ainsi
l'aptitude de faire une chose sur l'individu dépend de l'âge. Il n'est pas capable de faire tout à un
âge précoce, ici le chef de file et Arnauld Guesselt (1940). Pour ce penseur, tout est inné, rien
n'est acquis. De plus en plus d'ailleurs, les chercheurs s’orientent vers des pistes biologiques pour
améliorer notre compréhension de certaines pathologies tant physiques que psychologique. Des
études gémellaire (étude des jumeaux) met en évidence des probabilités accru de développer
certaines pathologies identiques chez les jumeaux qui ont été pourtant accidentellement séparé à
la naissance.
Page 6 sur 10
Pour nous parents, nous savons également que la naissance des petits traits de personnalité sont
déjà présents un peu plus chez les uns et un peu moins chez les autres.
II- L'ACQUIS
L’acquis a pourtant clairement sa place et ne peut en aucun cas être sous-estimée. Il est
tout aussi évident par exemple que la culture d'origine, le contexte historique, l'origine sociale
dans une culture donnée vont modeler les structures psychologiques, les comportements, les
personnalités des individus leur façon de parler, de réagir à certaines situations. Ici la théorie de
conditionnement ou le courant behavioriste soutien que l'individu à la naissance est tabula rasa,
C'est-à-dire vierge, rien est inscrit dans son répertoire comportementale et tout est à inscrire
grâce au stimulation du milieu. Elles prennent les lois de la biologie comme modèle. Il assimile
l'apprentissage au développement du corps humain l'être humain se développe de nourriture,
donc il n'apprend que quand on lui donne de l'information. L’acquis est évidemment familial, la
façon dont nos parents nous ont éduqué, les valeurs enseignées, la réaction observée et apprise,
l'atmosphère familiale vont particulièrement peser sur notre rapport avec le monde.
Page 7 sur 10
II- L’être suprême
L'un de points de convergence de mythologie africaine réside en la croyance en l’être
suprême qui a créé et gouverne l'ensemble de l'univers. Cette divinité s'inscrit dans un registre à
part au sein de différents Panthéon. Ainsi l’être suprême possède les noms suivant selon la
communauté :
Bab zhikile chez les mafa
Amma en dogon au Mali
Wawu- Lisa au Togo et au Ghana
Sii chez les Bamileke...
Olurun chez les Yuruba au Nigeria
C'est le Dieu qui transmet la parole, la force, la sagesse, il enseigne les techniques, donne la pluie
à travers un intermédiaire ou son représentant qui est chargé de transmettre ce message.
Les divinités : c'est la nature de ce qui est divin, parmi ces divinités il faut ajouter celles qui sont
liés directement à la terre, au soleil, à la lune et d'autres associées aux manifestations naturelles
comme la pluie, la foudre ou le vent.
Les hommes divinisés : d'autres dieux sont associées aux travaux agricoles à la fertilité du sol, à
la chasse, à la pêche, mais également à une grande variété des activités humaines comme l'art, de
forger et de la poterie. On peut aussi diviniser les ancêtres ou bien les personnes appartenant à
l'histoire du groupe. Pour certaines ethnies, le statut de divinité peut être acquis par des
personnes vivant comme les rois ou les chefs bénéficiant de ce privilège.
Page 9 sur 10
b) rituel des jumeaux : dans certaines régions du Nigéria, les jumeaux sont considérés comme
les enfants du dieu tonnerre car ils sont craints et porteurs de chance. Lors des cérémonies, les
jumeaux sont portés par leur mère pour danser.
I- Mythe de la mort
Parlant de mythe, certaines révèle qu'un animal chargé par l’être suprême de transmettre un
message aux hommes pour leur informer de leur immortalité s'attardant en route où est détourné
de son chemin. Ainsi, le message de Dieu ne peut être délivré par la faute de cet animal. Les
humains ne peuvent plus de lors échapper à leur destin de mortel. Pour d'autres, les hommes sont
soumis à cette fatalité par leur faute.
a) la société traditionnelle
La mort est considérée comme un processus ou le défunt passe d'un royaume des vivants au
royaume des morts. Celle-ci se caractérise par la pratique des trois types de rituels qui est une
transition d'un état à l'autre selon Van Gennep (1990).
Le rituel marquant la mort physique
Le rituel marquant la mort sociale du défunt
Le rituel du deuil.
Page 10 sur 10