Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
, '
,.
THÈSE
POUR LE DOCTORAT D'ÉTAT
MENTION DROIT
( ARRETE DU 16 AVRIL 1974)
.
". J
par
. i' ~'~\«jc;OU
.. ; .. ," ",;~ ,;.;~~) .' .
Membres du Jwy : . .. ;.....;
','"
., .., ."''4--:'1--'
Directeur des recherches
Monsieur Yves GUYON, professeur à l'Université de Paris J, directeur du Centre de recherches de
droit privé fondamental.
Membres
Monsieur Michel BAZEX, professeur à l'Université de Rouen;
Monsieur Jean-Denis BREDIN, professeur à l'Université de Paris I;
Monsieur Georges DUPUIS, professeur à l'Univer sité de Paris I ;
Monsieur Gilbert PARLEANI. maltre-assistant à l'Université de Paris I.
~ ~'. , .....
,.
.',
l
Je ~eme~eie.
également tou~ eeux il [Li. de p~è~
ou de loin. m'ont ~outenu ou aidé.
- l -
AG : Assemblée Générale
AGE Assemblée Générale Extraordinaire
AGO Assemblée Générale Ordinaire
~JDA : Actualité Juridique, Droit Administratif
al. : alinéa
art. : article
BND : Banque Nationale de Développement
Bull. Civ. : Bulletin des arrêts de la Cour de Cassation.
Chambres civiles
Bull. IIAP : Bulletin de l'Institut International d'Adminis-
tration Publique
CA ou conseil: Conseil d'Administration
C. Cas. : Cour de Cassation
CCCE : Caisse Centrale de Coopération Economique
CCI : Commission de Contrôle des Investissements
CE Conseil d'Etat
CG Commissaire du Gouvernement
Cf1RPN : Comité Militaire de Redressement pour le Progrns
Na tional
CNCA Caisse Nationale de Crédit Agricole
CNDI Caisse Nationale des Dépôts et des Investissements
Coll. : Collection
Corn. : Chambre Commerciale de la Cour de Cassation
D : décret
DDIA : Direction du Développement Industriel et de l'Arti-
sanat
Dt : Droi t
Ed. Edition
EPA Etablissement Public Administratif
EPCS Etablissement Public à Caractère Spécifique
EPIC Etablissement Public à caractère Industriel et Commer-
cial
Et s. Et suivants (es)
- 2 -
F ou fasc. : fascicule
GAJA Grands Arrêts de la Jurisprudence Administrative
(1.on<], Weil et Braibant)
HV ou Hte-Volta : Haute-Volta
IDEF : Institut International de droit d'Expression française
JCA Jurisclasseur administratif
JCP Jurisclasseur Périodique, La semaine juridique
JDI Journal de Droit International (Cl unet)
Lebon: Recueil des arrêts du Conseil d'Etat Lebon
LGDJ Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence
MOCI Moniteur du Commerce International (Journal)
NEA : Nouvelles Editions Africaines
Ordo : Ordonnance
Ordonnance (employée seule) : ordonnance sur les SEM
PCA Président du Conseil d'Administration
PDG Président Directeur Génér~l
(3) Il s'agit ron seulerœnt des règles propres aux SEM nais égalerrent
des règles du droit comnun qui sont applicables au sens large dans la
IœSure où en font p3.rtie la si tuation du personnel, le régime des actes,
le régirœ fiscal •••
(4) Paul MARClIAND ; L'organisation judiciaire en Haute-Volta, Penant, 1964
nO 700, p. 121 à 129. A la page 123, i l est écrit que les textes, "du fait
de leur éparpillerrent sont trop souvent méconnus car d' accès difficile.
Cet aspect - difficulté de connaissarces des textes awlicables - subsiste
de ros jours, et il faut espérer que la prochaine installation d'une
imprimerie nationale permettra lé\ publication de brochures contenant les
lois et décrets en vigueur dans chaque matière". En fait, nalgré l'écou-
lement du temps,ces difficultés restent entières.
- 5 -
1
5 - La Haute-Volta est un pays sous-développé
ou en voie de développement, voire même en développement selon
le vocabulaire diplomatique. Elle est d'ailleurs régulièrement
classée dans les 2S pays les plus pauvres du mond(,. Le sous-
développement entraine un certain nombre de maux, tels famines, 1
1
malnutrition, analphabétisme pour la solution desquels le
développement devient une nécessité vll~,tlc. [,";ci fJOuvoirs
!
publics, depuis l'indépendance politique en l'IGO, prônent 1
au niveau du verbe leur souci de voir la Haute-Volta se
développer. Mais au-delà de ces dires, il serait intéressant
de voir si le developpement constitue leur préoccupation
quotidienne et s'ils se dotent des moyens pour. l'il ttcindre.
1
1
t
investisserrents et le développerrent éoornmique des p3ys du tiers-ronde, 1
Pedone, 1968, p. 80 - 84.
(6) [E.ns tous les pays sous-développés, on oonsL:lte l'existence d'un
rombre élevé d'entreprises publiques quelque soit d'ailleurs l'idéologie
officiellerrent pnx::l.amée, en p3.rticulier les SEM Cbnt le rôle [eut 1
revêtir une certaine originalité. ,1
(7) cette [X)sition des SEH dans l' ÉCornmie VDltaIc:;ue prend du relief
si l'on tient cœpte de leur objet. D'une PJ.rt les 58'1 existent dans des 1
secteurs tels les banq\.es, le trans[X)rt, les mines et égalerœnt dans
l'imustrie. D'autre part, la SEM apœ.rait ml!ID2 l'instrurœnt privilégié
1
[X)ur l'Etat quand celui-ci entend créer - ou particioer à - une vérita-
ble entreprise. Ces entreprises créées sous les autres fonœs, princip3.- î
le:rent celles revêtant la forme d' établisserrent pub! ic à caractère r
1
industriel et romœrcia,l ne sont p:lS, [X)ur certaines, de véritables
entreprises dans la rresure où oon nombre d'entre elles, bien qu'ayant
un objet écoromique, le rerrplissent sans oontrep3rne (il ne leur est
pas versé un prix) à partir de dotations budgétaires annuelles. Il en est
ainsi de l'Office National des Barrages et de l'Irrigation et bien
d'autres. On ne oonçoit ms, en effet, que ces offices puissent dans
ces conditions fonction.·. "ler avec une autoromie surtout financière.
1
- 7 - l
!
,1,
~
1
i,
somme de un milliard de FCFA est réservée aux infrastructures !
1
~
nécessaires pour l'exploitation de divers gisements par la
!
SOMITAf.1 (8). 1
PREMIERE PARTIE
(1) cette rramere d'aborder le prcblène serrble être celle du droit écono-
mique, conçu cemre méthode d'approche interdisciplinaire -et non ccmre
branche du droit- où le juriste ne ~ut ignorer le dormé (situation poli-
tique, éconanique et sociale) et le but poursuivi par la règle, ce qui
perrret d'apprécier son eff icaci té. Dans ce sens : Alex JACQillMIN et
Guy ~ : Le droit éoonaniql.le, QSJ, n° 1 383, 2è En; 1974.
Et leur bibliCJgTaphie.
CHAPITRE PREMIER
l - L'évolution historique
13 - L'évolution historique peut être cernée à
travers quelques repères.
(5) Les canparaisons de PNB par tête d'habitant faites par les organis-
IlESinternationaux placent toujours la Haute-Volta dans les deux pays les
plus pauvres du rronde.
Mais ce cri têre n'est pas forcérœnt significat..if, car i l ne tient pas
carpl:e du revenu réel surtout lorsque l'écart entre les revenus est
grand et varie selcn le degré de Ironétarisation de l'éconanie. Voir dans
ce sens, à titre d'exemple, Marc PENOUIL : Econanie du développement,
Dalloz 1972. .
Le 0ffiPN veut rrettre fin à cette situation oü les projets restent tou-
jours au stade de l'étude.
---,
~
""
.. X" •
1
1
ARLY EB
.................. ~ ,.
~
" '"
..... + ....... +---
'" "
'"
-.. -'<
~ >(
C U{V fi E o OR
y INDUSTRIE CHIM'«UE
'"~',.' "'~''''''_'''''''~''~''r__ "",'''~'''',''''''''''_'''~_'''~''_''''.''~''''''~''''''''''''''''''''_''''' _ _,.. ~.~,_ .. _,"•. _ ."e.",._,_.__ ._,..,.,,.-..,.~.,,,=~",,..._. ,'~r..,··""""~"""""""·~" __ ·_-_~_"""""·~_~.__"-.__..." ......---....-,_......._.,_~>.",.~.,,,,",~~~_.o,-~'<ç,·,,,_,., ,o",-~c"""-,,~-"-.,,· ~·· ..,_,,,.· "-~.,-."..---._~,~..".."".",,
- 19 -
(7) !es SEM sont connues de plusieurs pays européens dès le milieu ou la
fin du 19è siêcle dans leur fome rroderne notamrent l'i"\llemagne
(Gemischte Wirtschaft ou écenanie rrélangée), la Suisse et la Belgique.
Certains. auteurs font rerronter les SEM au 17è ou 18è siècle quand le roi
créait des cœpagnies avec des particuliers.
Sur les SEM en France on pourra consulter :
- Raymnd AILOU : La pratique des SEJ-t, Librairie du Journal des Notaires
et des Avocats, 1976.
- OUF1\[] : !es entreprises publiques, Editions de l'Actualité juridique
1973.
- Nguyen Quoc VINH : les entreprises publiques face au droi t des socié-
tés camericiales, LGnJ, 1979.
- 20 -
(9) Des SEM furent créées dans les =lonies. Voir Su'RBIQIEl' Les SEl-1
dans les pays en voie de développerrent, LŒlJ, 1970.
(16) Nous aurons â revenir sur ces textes dont l'inportance est considé-
rable pour le sujet qui nous intéresse.
- 24 -
(17) Sur les EPA, les EPIC et EICS, voir ordonnance 74-55 Pres. MF du 26
aoQt 1974 portant création de catégories d'établissements publics de
l'Etat et décret 74-295 du 26 août 1974 portant statut général des éta-
bllsserrents de droit public de l'Etat (voir liste et résultats en anne-
:xes). Il faut rerrarqœr que les EPCS se rapprc:x::hent des EPIC et de véri-
tables entreprises. Ils interviennent dans le daTaine financier, scien-
tifique cu culturel et professionnel. L'organisation, l'administration,
la <XIlptabili té et le contrôle de chaque établissement sent fixés Par son
statut particulier pris par décret. Dans l'ensenble, les règles de ges-
tien s'avèrent aussi souples que celles qui s' afPliquent aux EPIC.
(18) les dévelcppements aideront à eJq:lliciter la division retenue.
(19) Pour. la définition et le rég:iIœ, mir Décret du 26 août 1974.-
(20) Ex. - SOPRŒIM : Société (voltaïque) de Prorrotion et de Gestion
Imrcbi li ère ,
- SOIJIC : Société voltaïque de l'Industrie de la Olaussure.
(21) cela va de l'iltprimerie nationale aux offices des barrages et de
l'irrigation, des Eaux, de l'exploitation et de la recherche ani.nBle
(respectivaœnt : CNBI, OOE, OOERA) en passant Par la Voltelec (électri-
cité), l 'CN1\C (cœrrerce extérieur), OPEV (office de prarotien de l'entre-
prise voltaIque) ,_ Caisse nationale de stabilisation des prix des pro-
- 25 -
(24) Pour le noment, "l'intérêt" notable des EPIC est de penrettre des
rémunérations plus inportantes pour les agents détachés, des indermi tés
aux rœnbres du conseil d'administration ..•
Le CMRPN a pris des mesures pour limiter ces avantages.
- 26 -
d'Etat.
(32) Ces chiffres sent oontenus dans l'article de M· Paul NIKYEMA : l'Etat
voltaïque et les sociétés face au dévelc.ppement, RJPIC, rrers 1978, p 97-121.
Mais i l y a eu une évolution dans le sens de la baisse afin de donner
plus de réalité à la participation privée.
- 33 -
2) Autres secteurs.
Secteur l : Banque et crédit. L'Etat y est toujours
présent avec une participation majoritaire quand bien entendu
il n'est pas le seul comme dans l'EPCS dénommé CNDI.
1) Caractéristiques juridiques :
- SA d'économie mixte de droit voltaïque
- Siège social : Ouagadougou
- Capital social : 4 milliards FCFA (400 000 actions de
10 000 FCFA)
- Actionnaires: République de Haute-Volta (60 %), Compa-
gnie Française de l-Unes (COFRAl-lINES) (20 %), Banque Islamique
de Développement (BID) (19,98 %), Penarroya (0,02 %)
- Conseil d'administration 10 membres
- Direction : 2 membres
2) Plan de financement
Les investissements industriels sont couverts à 40 % par
les fonds propres et à 60 % par des emprunts.
Capital social : 4 milliards
Prêt à long terme :
CCCE 2,70 milliards
BEI: 2,30 milliards
BOAD : 0,90 "
Crédits fournisseurs: 0,60 milliard
Crédi ts à moyen terme : 2,27 "
Secteur IV : Transport.
- Air Volta : compagnie aérienne pour les liaisons
internes surtout mais également interafricaines.
Secteur V : Divers.
- SOVOLCOM : commerce de produits de grande
consommation sur tout le territoire au même prix.
~ de·caractêre d 1 écanomla mlxto assez sar parce que se retrouvant sur la plupart des listes
caractère d'économie mixte affirmé par le rapport de la OD[A pour l'année 1977
• 1 transformé en E:P[C par le décret 80-44 du 14 février 1980
- 40 -
1977.
EPI C + + + + +
(ou office)
Société nationalisée
. ou soc. d'Etat + + + + + +
(Etat : 100 % cap. soc.)
auam ex. en Hte Vol ta
SEM
(Etat actionnaire ou + + + + + + + +
obligataireV'le rrontant)
Soc. à Participation
pti:llique ~ 1/3 du + + + + + +
cap. soc.
sans veto
Soc. à Participation
publiqœ ~ 10 % mais + + + +
< 1/3 cap. soc.
'c·."~'~,'fr""-_~'_-"=".'='~"""""""""~';-c-,,,,,."""'O-·' - ~,.;.,._, '---w~ 'c_~" ,"'~'~"'''',~,''> ".. '_." ,." ,r-",,=-," ,-'.=, .' '~"" -" ,- .". ,'C. 'P ~ _"',- ~,,,,,""-'·o.o"_",c,,_·, ,,,,,,,'_"~'>I·'7CO~ .'~ "", ""' .=n..-'..... ""'" ',,., C>" __ ',"""'-"'''''"''''"",'-~'''''--~'' - ."~."-,." ... ~ .,,,.="t'"""',""'"
- 42 -
(41) Elle définit les a.ctes cie comœrce, les CCHm,~rçcmts cot prévoit
des sanctions en cas de noo res[€ct des obligations qui [Jèsmt sur les
a:>rnœrçants .
- 45 -
- personnel de direction : 50 %
- personnel technique : 60 %
- autre personnel : 100 %
(45) cette loi a fait l'objet en France d'une profœde réforrœ touchant
tout le droit des sociétés a:mrrerciales par la loi du 24 ~u ilet l~riG
qui a rennis da clarifier, rœttre en ordre et codifier le jr, '1- t de,;
9Xiétés qui constituait un véritable chaos législatif et réglerrentaire.
La loi du 4 janvier 1978 (sur les sociétés en général et sur les
sociétés civiles) s'inspire da la loi du 24 juillet 1966.
§ VI - L'organisation judiciaire.
37 - La spécificité semble grande par rap?ort au
droit français. Elle est par c9ntre, moins prononcée si
la comparaison se fait avec les pays africains anciennes
colonies françaises (48).
\
prévoit que •
- La chambre constitutionnelle joue le rôle que \
r
lui confie la constitution, celle du 27 novembre 1977, à .
t
1
savoir statuer sur la constitutionnalité de certaines 1
opérations (art. 19 de la loi organique précitée). Elle a
!
i
également des attributions consultatives. La constitution
étant suspendue, cette chambre se trouve dépourvue de tout \i
rôle. ,
!
- Là chambre judiciaire (art. 23 à 26) cannait des
pourvois en cassation ou en révision de toutes les décisions
juridictionnelles, du règlement des juges, des renvois, des
prises à partie, récusations •..
- La chambre administrative connait en premier et \i-
dernier ressort du contentieux administratif. l
CHAMBRES R E UNI E S
APPEL ou VOIE
de REFORl-V\TION
1 Cour d'Appel 1
\JI
o
_ _-
-.•. ~ " , .. ' ..--- _~---- •..... _- -- - _---.-.. -~_.~~--
- 51 -
§ l - Du non-interventionnisme ~ l'interventionnis-
me (de l'I;tat-gendarme au \'lelfare Stale).
1
[
particuliers. Ceux-ci librement décideront dans quel secteur
d'activité ils s'installeront. Le travailleur est libre de ,\
se faire embauchcrcomme le patron est libre non seulement de f
ne pas l'embaucher mais également àe le licencier.
1
La loi du marché jouera pour équilibrer l'offre et ~i
,,
la demande, orienter la production dans le sens des besoins
des consommateurs, diminuer les profits, accroitre les
investissements, bref développer le pays et accroître le
bien-être de chacun. On trouve dans les théories des
économistes particulièrement chez Adam SMITH et BENTHAM
l'idée d'une identification entre la libre poursuite de
l'intérêt personnel et l'accession - par le fait de la "main
invisible" - au souverain bien social.
I. La concession.
43 - C'est un mode de gestion de service public
qui est très ancien, fréquemment utilisé au 19è siècle et
qui n'a pas cessé d'être utilisé. La formule semble d'ail-
leurs connaitre un certain renouveau, elle est souvent
associée â l'économie mixte.
1) Présentation, intérêts.
44 - La concession est le procédé par lequel une
personne publique dite autorité concédante, confie à une
personne physique ou morale, appelée concessionnaire, le
soin de gérer un service public sous le contrôle de
l'autorité concédante, moyennant une rémunération qui
consiste, le plus souvent, dans les redevances que le conces-
sionnaire percevra sur les usagers du service.
2) Cri tiques.
45 - L'évolution économique à la fin du 19è
siècle et au début du 20è siècle rendra certaines affaiLes
non rentables (chemins de fer, éclairage, etc ... ) et même
largement déficitaires. Pour que l'exploitation puisse se
poursuivre, l'Etat doit de plus en plus accroître sa
contribution financière de la sorte que la concession,souven~
(5I) VQir qœlqœs remarqœs sur les EPIe en Haute Volta au §III,sect. l
plus haut, n021
- 59 -
CHAPITRE II
5_~-=_~~?...9~o:3-développement
concrèt~_,o. e.s(Ju~_~s.~__...9..e._solution.
690
1000
490
45
2
11---7~:::::===---=::::::::::::==-;---;-----J 430
SÉNÉGAL
397
340
270
~~~~~~~--:::7'~/"'---Î250
209 200
193 \ . - - - -
160
1401-_----
130
110
931_--7"-
1960 1977
PNB par tête en volume
(dol/ars de /977)
,
Sect~ur Secondaire: Total. 53 h9 7426 ;'- !;. 1
- :.laÎrr,se. lng 3 1- 21
- Te~~.ies 9 S87 ÔS2 102.3.])1
- p?~"". CG.rs .. 1 : 35 219 ,1 ......
j
-. !
-~_
I - \1eGlcales
E~.i2:grl~m2nis_
;"~urance
.
Immobilier
1999
9237
1 01:'
1 4~3
3 014
IOEiSS
5345 1 118 6493
1 Cc~ '""~:"c'? 17 161 ? 193 19324
1 S~" '-"~ 8 :Jfi6 1 143 .97(:9
- 69 -
l - Le plan.
60 - La politique économique gouvernementale telle
qu'elle s'est traduite dans les faits jusqu'à présent peut
être caractérisée par le libéralisme. Certes, la Haute Volta
vit son 3è ?lan : le 1er a occupé la période 1967 - 1970, un
plan intermédiaire a occupé l'année 1971, le second Plan s'est
étendu de 1972 à 1976 et depuis lors, c'est le 3è Plan. Un
nouveau plan n'interviendra, sauf changement, qu'en 1982.
Ces différents plans mettent l'accent sur le développement
rural (8). Mais pour une large part, ils constituent des
(7) Sur l'~, wir OIT, 3è conférence afri caine : Poli tique œ l'emploi
en Afrique, Accra, 1969. 1Ë:re partie: problèlœs et politiques.
2àTe partie : Propositions ronoemant \ID programre des errplois et des
a:mpétenoes tedmiques en Afrique. .
Sur l'industrialisation, wir CollCXjU9 interm.tional sur le développe-
rœnt industriel africain, Nelles Ed. Africaines, 1972, particulièrerrent
p. 159 - 262 sur la politique algérienne.
(8) Conœrnant le Plan wltaïque, wir :
- E'1.CHEVERRIA (René) : La planification wltaïque. Essai de synthèse
critique, thèse, Bordeaux, 1973, (454 p.)
- AA..~CXUI Georges : Ure décennie de la planification voltaïque - Thèœ
Paris l, 1977
- YJlJX) Bedouma Alain : Planification, financerrent extérieur et déve-
lopperrent : Le cas de la Haute-Vol ta - 'Ihèse de 3è cycle, Clemont-Ferrand,
~77 . . •
- Bull. de l'Afrique Noire, 3 sept. 1980 : Le Plan qw.qœnnal de déve-
- 71 -
Répartition par régions d'accueil du stock d'actifs
nets nés des investissements directs du secteur privé
des pays du CAO dans les pays en voie de développe-
ment :
. Régions
1 9 7 0 1 9 7 6
-701l
.'~
. ,·150
. .
c·· )
4000
( ...
-SDD'
)
( ....1
)
c·)
(. s. ),~oins le coOt de I·aide
li'" pou, lu PEVO
(....) m?Îru fa
sUld:valualion
(
:z:
.... )
mOIns la
d.la va/Il!.:r plo portion
r~
{ou avantages de raid'
(.J 'valuarion .de
lih pOlIr
•
les Pdys indulrn'ali;;és):
des surplus d. l'ild. 'alts
I·~rd:menl-don .Iimenrairel dans un but '
=- soir 20'% .'appliQuanc aux 80 %
dl.5lflbu~s. lune Que le
des prit'.:
mous de l'aide bifatéfJ/a Qui t:omriTuenl
d'veloppement
'11!15 : l'aide liée.
(avanligel Jt1~1igiques.
6280 ne mlriro", P',
la q'Ulificalian:
p.:J111ÎQurs. 6conom~u ..s).
- mohs r,ide inefrlCac.
'd'lido" eu non edaptH ~ur. tMsoinl
el aUlli possibililh du pays.
LE CREDIT en HAUTE-YOLTA
- -
COllllllerce Pl' t i t
Agri cu 1turc! Industrie IlllIlIobi lier
Artisanat équipc/llf.!nt
-
Cré- Î~
br'l! Cre- Nbre Cré- Nbre Crè- Nbre Cré- Nbre
dits prêts dits ::>rêts dits prêts dits prHs dits prèts
1967 109 4% 73 13
"---
133 3
._..
157
_.__ .- _..
--246!
--+- ----;-
73 1
- - -- 2Ij:';')
-- ------ --r----r----
1
l '
-f-- 1 1
i-----
196B 3138 39 103 18 - - 1 1~)4 ,130 III i 31,'35
, L: 1
:
1969 782 42 76 13 241 6 21~--i 6:i4'--ISS-j ~-u~~
_~J ____';'-__
1970 1136 66 273 48 4713 7 JlJ_ ljclj i ~ ~/[)I
1971 954 38 170 138 93 2
,1J1105~'.r '" I-"'~
1972 1223 74 170 142 23Bl 5 739 1495 ~ 231 (,176
,--------.---- ~
1973 1242 70 494 131 164 4 llll', 1 19;)81 236 5(,23
-
1 __ 1-
Ag ri cu l tu re 9 490 30,63
------~--.-
,
Tata 1 des crédits 30 977 100,00 1
-_.~
---_._-~-------.
1
(15) Il est rrêrœ prévu (Art. 67 Ord.) que le ministre des finances peut
dêsigner un administrateur provisoire pour se stbsti tuer aux dirigeants
(en cas de careœe).
(16) 'lŒ Jean-Yado : les aspects fiscaux et douaniers du développerœnt
éa::>oomiqœ de l'Afrique de l'Ouest, Thèse, Dijon, 1978, p. 482.
- 80 -
dirige les actions hurraines. S'il faut diriger l'éLDnu:'l.ic, les éocllu-
mistes auront sans <:bute à dire pourqmi, et vers quel but, [THis les
juristes seuls p:>urroot dire par qtElles règles et quelles sanctions,
les \IDS <:bnneront la fin, les autres les noyens ... Il e6t va;~ de
ClLo-i.lLe à. l'avènemen-t d'un IL~g-i..me nouveau de l'~c.oHOlnle, 4; on Ile tie.n-t
pu tytête6 le6 ÙlJ.>.tdLtt-i.orv.. qui eui MntilldüperlJ.>ablM. '!bute é\Qlution
sociale <bit être en rrêIœ temps une révolution juridique sans qmi elle
n'est qu'un vain trouble fOlitique".
{l9} GAANŒR, précité, p. 54
{20} I l faut évoquer ici le problèrœ bien connu du milTi,tisrre juridiqœ
qui consiste à introduire, sans les ërlaptations et étuœs néœssaires,
les règles étrangères, principalement celles du pays colonisateur.
{2l} GRhNGER, précité, p. 63
- 82 -
(24) Sur les rresures des p:lys ex[Xlrtateurs de capitaux [our fawriser
les invest isserrents à l'étranger ;
- J.P. BEGUIN : Les entreprises a::>njointes internatiomles dans les
p:lys en voie de dévelowerrent. Le régime des p3.rticip:ltions, G:!nève 1972,
Publication de L'Inst. des Hautes Etuies Internat., n° 50 p. 42
- M.O.C.I. : Investir à l'étranger; évaluer le risque, nO 327 du
1er Janvier 1979
- M.O.C.I. : Investir en AfrigtE : Régirœ juridique et fiscal des
investisserœnts, nO 339 du 26 Mars 1979
. - O.C.D.E. : Investir dans le Tiers-MJnde, 4è Ed., 1978, 13ï [Jo
- André 'IURQ : Fiscalité de l'entreprise, 4è Ed, Sirey, n° 941
- 84 -
A 1 A 2 A 3 B
- Avantages du droit romnun - '!bus les avantages de Al - Comœ A2 avec les rrodifi- - Les avantages sont substan-
- Garanties générales cations suivantes : ciellerrent plus inportants
- EIDnération pendant instal-
qu~ pour le régirre A mais
lation CE droits d'entrée . l'exonération œs droits
- Avantages corrm.ms à tous doivent avoir été prévus
sur les rra tériaux et de douane peut durer tout
les régirres privilégiés et organisés par la Conven-
matériels fixés aux bâti- le terrps œ l'agrérrent
CE l'article 17 (surtout tion.
rrents. PJur les produits réexpor-
PJssibilité de protection
tarifaire ou contingen- tés après transforrration, - Seule limite : art 33 : la
- Exonération pendant 7 a.11S
taire) Convention ne peut corrp::>r-
maximum œ droit d' entrée l'exonération totale
ter de la part de l'Etat
- Stabilisation du régime CE produits finis et serni- ou partielle CE la 'ICA
d'engagerœnt déchargeant
fiscal finis, matières premières, peut durer tout le tenps
l'entreprise des pertes,
matières consolTIlBbles de l'agrément pour les
- Exonération pendant instal- charges ou mmque à gagner
Jtilisés dans la produc- produits réexportés
lation CE droits d'entrée dûs à l'évolution œs tech-
tion. I l existe des après transfonnation.
sur rraté rie l de Froduction niques, ou à la conjonctu-re
exceptions rour certains
et premier lot de rechange économique ou des facteurs
produits.
de ce matériel. propres à l'entreprise.
- Exonération penè..r.t 1',5 S
- Durée : 7 ar.s maximum - DJrée rraxi... .num : 20 ans
premiers exercices de
(plus éventœl1erre.;:t 3 ans)
l'inpôt/BIC.
- Exonération dég.cessi ve de
'ICA
1ère année: 100 ~ d' exoré-
2ène armée: 80 % ratiDn
3ène année: 60 % "
4ène année : 40 % "
5 èrre année : 20 % "
GènE année : o % "
- Durée : fixée petr le
CJ:)
déeré: ct' <,yri2rrent. '-D
permanents pour les voltalc[ues (34). Ne pouvant êl lU modifiée
çue sur accord des parties, la conventi0n permet de moduler
différemment les avantages accordés et les obligations. Elle
permet d'organiser un régime fiscal, fi~lanr::ier, arbitral ...
complètement dérogatoire au droit corrunun du code et qui se
suffit Jui-même (art. 37 pt 38).
§ II _~ê! procédure.
84 - Elle est organisée par deux décrets : le
décret 79 - 145 Pres./B. eODIM du 12 Avril 1979 (procédure),
le décret 79/146 Pres./B. eODH1 (création eNI), complétés
par l'arrêté 717 lB. eODIM/DDIA (composi tion du dossier) mais
l'ordo elle-même contient quelques dispositions procédurales.
1) La demande.
85 - Elle doit 6tre déposée en plusieurs exemplaires
(35 selon l'art:. 2 de l'aL"!~êU') i1uprès clll mini.c;tère charcJ0 de
l'industrie.
2) L'instruction.
86 - Elle est assurée par la eNI composée de 20
membres délibérants - le quorwH est établi à 16 -, de 6
membres non délibérants avec possibili b'ô d' invi ter à titre
3 - La dl~cision.
l'administration
1) Le manquement cll2_1'entre:?rise.
89 - C'est lorsque l'entroprise ne respecte pas ses
engagements notai'lment sur lE' volume: de l'investi:,:;...:rlE.'nt, le
- y~ -
.?J_I,e_EJanquement de l'admini~_[!:ation.
2) Le code et le plan.
92 - Une différence de ftature sépare le code du
plan (37) bien qu'il soit prévu que pour bén8ficier du code,
il faut contribuer à l'exécution du clan. Le caJe se pr6sentc
comme une véritable règlernentdtion juridi.que cl(~ caractère
législatif adoptée pour une durée indéterminée et applicable
en tant que tel. Le plan au contraire est adopté pour une
courte période (4 - 5 ans) et ne constitue pas une loi au
sens matériel : le législateur ne fai t q,j' adopter son principe
et non son contenu. Cependant son exécution peut être obtenue
(38) Sur ces diverses thèses, voir C. HABERLI, précité, p. 154 et suivantes
(39) Alain PEILET, préCité, p. 34 et suivantes (à propos des sociétés
transnationales)
- 95 -
cabl e6 .
§ V - L'efficacité du code.
98 - La plupart dés auteurs, pour ne pas dire tous,
émettent un avis critique sur les codes d'investissements
(43) •
(46) Sur les rapInrts avec la nationalisation, voir infra § V (nO 113)
- 100 -
§ IV - Le bilan.
110 - Le b.ilan (57) fait apparaitre que la voltaï-
sation se fait de manière sensiblement plus lente que ne le
laissaient pressentir les textes.
(57) Pour un bilan assez optimiste: voir Paul NIl<YE.e"V\, précité, p. III
Pour un bi lan plus critique :
- Michel BALIW\, précité p. 143 :1 148
-Jean-Yado 'IDE, précité, p. 153 à 158, particuli,,,rerrent la note
nO 1 de la page 157
Sur un plan général : voir NlltOX)SE, précité.
(58) Sur une allocation budgétaire de plus de 4CO millions, plus œ
- 106 -
Source: Paul NIKYEI~ : L'Etat voltaïque et les sociétés face au développement, Rev. Jurid. et ....
Politique Inàép. et Coop. 1978 (Janv. Mars) p.1l2. o-J
C. î:. ü. 1.
7. V. c.
1':-0p~r~:--:!1'~"UI~LZ
J33 r.:'lT:1ZS ~:~ FJ.:7~'f·l·~IF,:._(i'lCl~S ~U 17(.'i"DS
D:i: VüL'î'J.S1Si.'rrCil C':;;S Ci.FITJ.tG /'0 )0 ':;UIN l']CO.
-=-=-=-: ~-=-=-=-=-=-=-=-=-~-~-~-~-
/;2 ~~_'G CC
:; (. :')7 ~~c
6!.:: 5ê ~ C(
[\c (('
:39 5~5 cc 1
tG 6','1 5CI
~ ,;64 1. ~- \
54 OCC LC'
6 /; 'Je OG,
. ecc ccc
33
7 E~c CCC
1/1 ·seo ccc
f70 , 10 CCC ! 10 ('ve 35 CCC CCG
'7'0
. 10 CCC
1
10 CCC 10 CCC (,(,(;
1
'[,0 ! 10 CéJO ! lO C~C. /lb C; 0 l~CC!
, 7 () :
,
10 CCO 10 rCL' 50 CCC CCC:
!
/./ ') ! 10 CCC ~ 10 GCC
........ .,
- 109 -
Tableau A
Bravolta 2
Sonico 80
Sovica 67
Voltex 13
Volbricéram 3,5
Mavoci la
SVPCE 56
Citec-Huilerie 1,6
GMW 8,4
Sopivolta 46
SOSU.,.HV 1,47
Carvolt 51
SAP 75
CVIM 16
Plastafric , 80
Sovolplas 25
TABLEAU B
au 31 Janvier 1975
Industrie
305 16,39 50
Citee-Huilerie (SHSHV)
28,46 37,9
1G.M.V. . 133
1 965,5 72 1 405,4
Sosu-HV
Soviea 30 21,33 6,4
Voltoa 35 10 3,4
Banques et assurances i
Total 3 151.42
~ .. , '"
- 111 -
passif". L'auteur n'est cepencl:mt pas tendre pour les dirigeants des
sociétés étrangères qui s'enfement dans leur "tour d'ivoire" et manquent
de la "patience et de la souplesSE! nécessaire".
(60) Genève-,\frjqœ, 1980 nO 1 p. 5
(61) Sur les nationalisations, mir :
- OOmIER ET ŒQJ\IRE: : Electricité, s~œ public, E:mŒR-LEVRAULT,
1963, 412 p., p:lrticuliêJ:erœnt livre II : ra. nationalisation
- B. CHENOl' Les entreprises nationalisées, QiJ, nO 695, 1967
- B. CHENCY.l' : Philosor;tùe des nationalisations françaises, RF7\P,
Sept. 1980
- lE IAUBADERE, Traité précité, T4 p. 171 et suivantes·
- 112 -
(65 bis) Voü Olivier SI'EIN : Le contrôle fiscal dms les Etats en
dé~loPfeIŒnt.: L'exerrple de la Haute-Volta, RFAP, Mars 1978, p. 139 à 149.
- 115 -
(72) Dans ce sens, Christian HABERLI (précit2, :'. 2]7 - 213) rrontu' que
les investisseurs étrangers déjà installés en ;\lgéri(~ "Ilt 'vDulu en
quelque sorte pérenniser leurs exploitations dans le l':"'1's or entrant
dans une SEM. Dans certains cas, cette fuite en avant s'est revelée
une fausse sFéc;ulation. Il apparait (lue les actiorm.:LrE'i ét-,rangers des
SEM cnntinuent d2 craindre la natioflal:i.$ation. tIC,,,, n'est fBS sans une
pointe d'ironie que nous awns pu constater des =aintes QO nationalisa-
tion, 1!ÊlJl2 chez les représentants d'entreprises étatiques '.~ l'Europe
socialiste ... " (Christian HABERLI, préei té, p. 217).
- 118 -
CHAPITRE III
Secti.on
- " -_ _0-.. l La définition
_ de la SE!'!
oft toutes les SEM sont des entreprises conjointes, mais l'in-
verse n'est pas vrai (2 bis)
(3) En droit français, on:eut consulter sur cette question Raynond ALLŒJ:
La pratique des SEM, 1976, Lib. du Journal des Notaires et des lwoo>ts,
? 6 00 i l est écrit:
Selœ l'auteur, la SA. classique convient meux aux SEN du fa! t que les
textes enp10ient les tenre~' de c01Seil d'administration, d'actions et les
statuts-types ont emprunté œtte fonre.
adminis tratj f ii' \:,,,rIl E' déro<Jil tn Lr(~ aux r"lJ lé!S l'J.l ,Jroi l. CU;(U'IC~-
tion
, tat
. L E lel :_;1.:-'-~ r t des ", 1. • f.' r ,_t( . i or ,~ ,, ,Jb ,
,
à-di Le qu i l -or.., r- _l uv ,':j ld ,- !l''>
'.~ ~ , ~) C()llS r. ~ ! 1 on L cl ou
nécessaire, If.?quf~l v a r l e S(~lOll (~llljl sla( il- dt~ S(Jur .ll._t-r(? l'er'-
treprise au l:,-.Hltrôle étfun cOlltmis;.-:,~tre du ;(',.!\l~·. r-; l t ( 5 C '5),
du Parlement (JO ''') ou ,:Ie; 1.] r.onlr: issi.0n dl' vr,-
(4) Quand c,uus ,'lt-L'i ,; If: 'F't...-.ll, ,~-n (Jt (\ülal, (~ld f:~-.L (><:lc.1JCJll;nL vdJüble
J
pour l' intervr-ntior, ,~<; ,t'. r...,s pC'l ~;'JlIl1eS P' li) Lic!'JCs te '.10'; i ('S col lectivi-
tés loc.::·tles, tJl(ortq'J('1Il :rr1 du nains, puisque œs clernièr:e::,; n " ,nt t~n=re
joué aurun rôl,~ ,ja"s 'lotr" ](\rlti è.l f"·.
- 122 -
,
(5) En France, le Conseil d'Etat, dans un arrêt du 19 avril 1940 intéres-
sant la Société des M::lteurs Gnare et Rhône, avai t jugé que bien qu 1auto-
,,
f
~.
risé légalerrent par un texte s~ial, le gouvernement ne lXl.lvait se fon-
der sur la pœsession d'une partie miniIœ du capital social (100 actions
sur 288 000) pour soonettre cette société au régirre d' éa:Jr:anie mixte, en
exéœtion de la loi de 1936, relative aux fabrications de rmtériel de
guerre (C E,19 avril 1940, Société des Moteurs Gnome et Rhône, 0 P, 1940,
3, 17, Canel. Josse) 1
Sur les taux de participations entraînant les différents contrôles, la
plupart des auteurs les rœntionnent. Voir par e.xerrpJe : ,\
- IXlFJlD : Les entreprises publiques, Act. Juridique, 1973 f
- P. IAVIGl'E : Institutions d'éoonanie mixte, JCA ;
- R. TAGt\.ID : Le régime juridique des SEM, IG)J, 1969.
II - L'Etat obligataire
130 - On peut légitimement s'étonner qu'il puisse y
avoir SEM si l'Etat est simplement obligataire. Sur le plan
des principes en effet, l'obligataire est dans la situation
d'un créancier et en tant que tel, il n'a pas vocation à par-
ticiper à la vie sociale. Il existe des mesures d'information
et de protection des obligataires, mais elles n'ont pas pour
but, ni pour effet, de les associer à la gestion.
(8) Faut-il considérer qœ, du fait de l'enploi de l'ffiq)ression " ... sur
1esqI.lalles i l en.te.nd exercer un controle ••. ", i l Y a une sirrple décla-
ration d'intmtion qui pourrait ne pas se traduire dans les faits sans
que la société ne cesse d' être d' écoromie mixte ?
- 125 -
(9) EJœrrples :
- ABERKANE (Hassen) : Encycl. Dalloz, Sociétés II, Ea:mc:roie Mixte,
1970
- Raynund ALIDU : La pratique des SEM, lib. du Journal des rotaires
et lÈs amcatar 1976, p. 19
- DUX>llIDUX : les SEM en Franœ et en Italie, IffiJ, 1963 p.80
- IAVIGm : Instituticns d'écorornie mixte, Jurisclasseur administratif,
fasc. 160, 1968, p. 5
- RIPER!' et ID8IDT : Traité du droit ccmœrcial, LG1J 1977, 9è Ed.
p. 998
- 126 -
III - Conclusion.
136 Il peut y avoir SEM du fait de la simple
participation majoritaire ou minoritaire de l'Etat (14). En
droit italien et en droit français (15) comme dans la
plupart des droits africains (16), les textes ne semblent pas
exiger de droj.ts plus imporf:.ants pour l'Etat pou: qu'il y
ai t SEM.
(17) Ule disposition similaire pour les SEM françaises dites nationales
est prévue par la loi du 25 Juillet 1949 rrodifiant le décret du 30
OCtcDre 1935 •
- 129 -
(18) Le fait qu'il ait é~ prévu que l'Eta.t pourr~it être obligataire
peut s'expliquer cE deux manières:
- soit par le "oopiage",
- soit p."lr pruœnce et prévision, l'Etat pouvant 'U1 jour l'.'oir envie
de faire joœr ces dispositions.
- 130 -
~L_~~~_E~r~Q~~~~_~Qrèl~~_9~_9EQ!E_!~!~E~~E~Q~~!·
146 - En l'absence de précision, il peut s'agir
aussi bien d'organisations internationales à vocation uni-
verselle que d'organisations à vocation régionale. Sur ce
plan la BIRD (Banque Internationale pour la Reconstruction
et le Développement) et la SFI (Société Financière Interna-
tionale) semblent être les plus actives. La BIRD intervient
uniquement par des prêts. C'est ainsi qu'elle a financé pour
une large part la participation de l'Etat voltaïque dans la
SOMITAM (Société minière de Tarnbao). La SFI peut, elle,
prendre des participations mais elle exige en général que
le rôle des organismes publics soit effacé.
,
\
LES PARTENAIRES ASSOCIES DAl~S LA SEM
1i
(Répartition du capital de quelques SEM) f
1
l - Banque l~ationale de Développement (BND).
1
f
Le capital de 13. Banque s'éli'vc à 1 100 millions
de FCFA réparti en 110 000 actions de la 000 F.
III - Conclusion.
147 - Il ressort de ces développon~nts sur les
partenaires de l'Etat dans la SEM que l'Etat a prévu un large
éventail afin de recevoir la contribution de tous ceux qui
vouoraient collaborer avec lui mais il semble aussi qu'o'l~re
S E ~1 1
Forme SA imposée ou + + +
toujours adoptée
Participation publique
- + +
minimum exigée (la %)
La participation financière - +
+
i
suffit pour qu'il y ait SEI1
+ OUI
= NON
V = Variable
Pour l'ensemble des pays d'Afrique ~oire, il s'agit de la solu-
tion généralement adoptée par les Etats.
- ]"3 f3
l - La contreverse doctrinale.
151 - Pour nombre d'auteurs, les ~EM sont non
seulement des entreprises publiques mais même des personnes
morales publiques même si l'affirmation n'est jamais très
nette, du fait des règles dérogatoires qu'elles connaissent
par rapport au droit commun commercial, de la force réelle
de l'Etat dans ces sociétés (29). Lursque l'Etat est majori-
taire, il n'existe aucun doute selon eux. Mais il pourrait
en être ainsi même si l'Etat est minoritaire du fait des
dérogations (par exemple les actions à vote plural, la
"surreprésentation" au conseil d'administration) et des
contrôles.
(29) Voir à titre d'exemples bien que les opinions ne soient p:is forcéIrent
ni tranchées, ni très explicites :
- BREDIN, préei té
- DELleN : Le statut des entreprises publiques, précité
- IAG\IDE : De la société anonyrre à l'entreprise publique, Mélanges
RIPER!', LmJ, 1950, II, p. 296 - 318
- RIPERT et IDBLCYr : Traité de droit oomœrcial, Tl, LGl1J, 1977
- TAG\ND, préeité •
(30) - Rayrrond AllDU, préei té
- Georges VEDEL, préeité
- Marcel WALINE : Précis de droit administratif, précité
- Et inpliciterœnt le projet g:>lwerœmental de 1948 sur le statut
général des entreprises publiques dans la rœsure cil i l excluait les SEM
de son champ d'application
- 141 -
(31) Voir :
- Hassen ABERKANE Encyclopédie Dalloz, Sociétés II (E.P.)
Ecooomie mixte, 1970
- R. HOUIN, article précité
- André DE IAUBADERE : Traité de droit administratif, T4, 3è Ed.,
1977, L<DJ, p. 223 et suivantes
A la page 226, i l est écrit: "Le premier caractère de la société
dt économie mixte gu' i l convient de me.tiJLe en ltelie6 Mt ô a natu!te de
peJu.>onne mo.lU:!le de dJwd pltivé et plUA ôpécialement de Mciété. Qœls
que soient en effet, a:mne on va le voir, le CaJl.a.UèJte généJnfement 6~t<.6
de cet habilll1!3e de dJwd pJlJ..vé et lu déMgation/, appo!t:téM dan;., Mn CM
Illi dJwd commu.n commeJtcial, la nature de société.de droit privée (sic),
issue de la fome nêrœ adcptée, est certaine et entraine naturellerœnt de
très ~rtantes ex>nséquences que l'on peut résurœr ainsi : dans toute la
rresure où i l n'y est pas dérogé par des textes, c'est la législation et
le droit des sxiétés gui régissent la société d'éex>oomie mixte et son
fonctionnement" .
- 1 -12 -
ment" .
(36) L'article 2 de l'ordo pose qu'une SEM peut être o::mstituée entre
l'Etat et une SEM.
L'article 5 ajoute qu'il ya SEM si d'une part il ya l'Etat, d'autre
part une peroonne de droit privé ou internationaL Nous pensons qu'il y
a là affinration inplicite du caractère privé de la SEM (pu.üque. la SEM
n'ut pal> Me. peMOllne. de. dJLoU inteJtna;t[onal).
(37) Selon R. HOUIN[o.Jl..ticle. pILécUé, p. 87), "lu dJLoiù conQéILM a l'Etat
actionYllLVte. ne .sont pM incomp<LÜblM avec le. plL-inupe de l'égaLUé de.J.>
al>MUÛ ; ce plL-inc-<-pe. ûgn-i.6ie. .shnple.ment qu'auClln MMcié ne peut êtlLe
pJLivé. du dtwU de pOJtlic-i.pe.JL aux bé.né.6ice.s, aux pVLtM ou a la geJ.>tion
ma-iJ.> l' Ue.ndue. du dtwU de. chaquf' a.s.soué. peut ê:tJl.e vaJL-i.able".
Voir aussi Jean PAITLLSSEAU (ouvra~ précité) particulièœrrent les
développenents rrontrant l'inexactitude du pœtulat de l'hoIrogénéité œs
intérêts, désirs, buts et volontés des associés et, corrélativerœnt de
la conœption classique de l'affectio societatis dans la granœ SA.
(38) Voir au niveau d'ensatble :
- DELlON : Les stroctures des entreprises publiques, RFAP, 1977,
nO 4, p. 7 - 16
- DE:LION : La rotion d'entreprise publique. AIDA, 1979, nO 4, p. 3-19
- 14 li -
DEUXIEME PARTIE
(1) Jean Paul NEGRIN : L'inteIVention des personnes norales de droit pri-
vé dans l'action administrative, UIDJ, 1971 (bib.D.Public) 363 p.
Tout l'ouvrage est une dêrronstr'<3tion de la nature vraiment privée des ins-
ti tutions en la fome d' une personne norale de droit privé lli.3œ s'il ar-
ri \le qœ le rég:i1œ juridiqœ errprunte au droi t public -
- 148 -
TITRE l
(2) ceci afin de ne pas donner l'inpression, d' ailleurs inexacte, que le
réq:iJœ juridique ne a:::rrporte que des dérogations.
CHAPITRE l
1 - La prise de participations
(7) Pour un aperçu critique de cette situation dans le cas français, voir
GUYON : DTüit des affaires, Econamica, 1980, nO 278 et 471.
- 1~>J -
(10) Les prrts de fondateur rémunèrent certains services rendus par les
fondateurs ou des aHJOrts non pris en cœpte au niveau des sociétés de
capitaux. En raison de leur cœplexité et des avantages souvent injusti-
fiés qu'ils confèrent à certaines personnes, la loi française de 1966
(art 264) interdit leur création {Xlur l'avenir et' encourage leur racTh,l
ou conversion en actions.
- 1')4 -
(l0) C'est ce que serrblent confirrrer les statuts modifiés de la CND! adop-
tés par décret en conseil des Ministres le 19 avril 1977 notamrent en ses
articles 10 b) et 19.
(lI) cette disposition évoque certains textes français qui limitent les
participations des collectivités locales à 65 % du capital social. Cette
limitation à 65 % est bien conpréhensible : elle veut laisser une cer-
taine place aux partenaires privés afin qu'il y ait collaboration.
des SEM telles les banques (BND surtout, mais à l'avenir éga-
lement la CNCA), les établissements publics à caractère fi-
nancier comme la CNDI.
(14) Art 34 de l 'ord 69-47 Pres,Ml": rortant loi relative aux lois de
finances.
L'art 41 de cette oroonnance disrose que des virerrents cl crédits p:~uvent
rrcdifier la rép:rrtition des dotations et la nature de la dépense prévue
p:rr la Lü de finao::es p:rr une loi, un décret ou un arrêté suivant l'im-
rortance.
(15) Art 12 Al 2 Loi de finances pour 1980 (rour le financerrent des pro-
jets de dévelol'f€Itent) .
(16) La loi ivoirienne du 24 juillet 1974 rorte création d'une bourse des
valeurs à Abidjan.
fuir IXJI'HEIL DE LA RCCHERE : L'Etat et le développerrent écoromique de la
CI, PEDONE, 1976, p321 â 326. En France, depuis la création de la COB par
une ordonnaroedu 28 septerrbre 1967, la tendance est à la moralisation des
opérations de bourse.
Voir GlNOO : Droit des Affaires, Economica, 1980 (nO 594 et s et nO 778).
que l'Etat peut tirer de ce texte qui dans son article 1er
dispose que "l'Etat voltaïque peut à tout moment prendre di-
n
rectement ou indirectement des participations ...
(22) Il s'agit pour lX)US aussi bien des sociétés d'Etat au sens propre
(c'est-à-dire création originaire par l'Etat) que des sociétés nationales
ou nationalisées dans la IœSure où elles ont un capital qui appartient
entièrerrent à l'Etat (ou du moins, l'enserrt>le œs titres y corresfXJndant) .
'-1,,1 -
(32) selon l'article 1er de l'ordonnarce de 1974, la SEM est une SA dans
laquelle l'Etat intervient en quali.té d'a.c;tionnaiAe ou d' obli9a..t~1te et
entend exercer un controle interne dérogatoire aux règles du droit carr--
mercial.
II - L'objet de la concertation
1) Le nombre d'associés
2) Les apports
(47) Voir une interprétation fausse de œtexte dans ses rapp:lrts avec un
capital minimum : G. MEISSOONIER, nO 122, 170, 656, 725.
Pour une interprétation plus confome à l'esprit et à la lettre du texte :
V. Michel Bl\LIMA, thèse précitée, p 134-135. Dans les pa.ges 131 et sui-
vantes, i l étudie les règles en matière de capital mini.rnum en œ qui con-
cerne l' enserrble des pa.ys de l'Afrique OCcidentale.
(50) NUGYEN Ql.XX VINH, ouvrage précité, p 99 : to€rœ "dans les entreprises
publiques chargées de l' eJ!PloitaHon d'un service public, la preuve a été
rapportée de la c:cnpatlbilité de celui-ci avec la recherche de bénéfices,
le rapport Nora et la Ccrmùssion de vérifications des entreprises publi-
ques ( ... ) considèrent que la recherche de la rentabili té fai t rartie des
RÙssions de l'entreprise publique".
(51) Dans ce sens, GUYCN, Droit des affaires, Cours du droit, P 101 et 102.
- 176 -
(52) ~UYDJ Qlœ VJNH, prf'Cité. L'auteur avance qŒ! "le pdncip.: llÊlœ de
l'éconcrnie mixte senble supposer l'existence d' lU1€! affectio societatis.
Il correspond en effet à lU1 désir de collaboration des capitaux publics
avec des capitaux privés" (p 110). Puis, il soutient qŒ! ] ' inégali té dé-
nature l' affectio societatis. Les élénents avancés ne sont pas convain-
cants surtout que l'auteur dans les pages suivante s(rx>tanrrent p 213 et
suivantes)nontre l'inégalité dans les grandes SA privées.
(60) Les statuts ainsi que leurs modificatifs éventuels cbivent être ap-
prouvés par arrêté ministériel ou interministériel (Art 5 Al 2 ord). Il
ne serrble pas p:>ur autant qœ les statuts deviennent des actes adminis-
tratifs ou des contrats administratifs. Il n' y a pas èe décision juill-
ciaire voltaïqœ à notre connaissance sur la question.
En France, un arrêt du Conseil d'Etat du 16 octobre 1974 (Droit Adm,
1974, nO 354) est très explicite sur la question: "Considérant qœ .ee!.>
Mci.é-tf6 avwnyme!.> d'éc.onomi..e. mi..tie. -6on-t de!.> peMonn~ de. cvwil pJzA:vé don-t
.ee!.> -6~ ne. pltf6en-te.n-t pM .ee. c.aMe.-tèlte. d'un ae.-te. admi..YiM.:tJr.a-.tA..6 ••• "
-- 182 -
CHAPITRE II
P.C.A.
f
11
Iy Direction
1 . . ,' 1
.- .-
f
1
1
1
.- .-
1
f
.- .- .-
f
, ""
f
f
.- ,- "
f "
f"
--)~ = désiane
-----~ = approuve la désignation
P.C.A. = Président du Conseil d'Administration
D'OC. = Directeur Général
S'O P'O = Secteur Privé
- l HG -
§ 1 - Les actions.
215 - L'action est entendue à la fois comme le
titre négociable constatant les droits des actionnaires dans
une SA (ou une commandite par actions) et ces droits eux-
mêmes.
5) Actions nomin"tive3~_iJ_ctions~orteur.
- Droit à l'information.
Ce droit bien que moins étendu par rapport à celui
qu'organise la loi de 1966, comporte le droit de communica-
tion permanent de certains documents, l'information propre
aux assemblées ou à certaines questions (conventions de
l'article 40 ••. ).
(8) Il existe des scx::iétés n'ayant pas le caractère d' économie mixte à:mt
la valeur rnminale des actions v a jusqu'à 100 000 rcFA (2 ŒO NF) .
- 191 -
- Droits pécuniaires.
Ce sont les droits aux dividendes à condition qu'il
existe des bénéfices, au remboursement des apports si les
créanciers sont désintéressés, au boni de liquidation. Le
droit préférentiel de souscription, irréductible dans la
proportion de titres détenus est considéré comme un droit
pécuniaire.
(11) Voir Georges !1EISSCNJIER, p. 325 qui distingue cinq types d' assem-
blées.
par
- le caract~re nominilLif des actiollS,
- la lourdeur de la publicité s'il n'en était pas
ainsi (12),
- le nombre en général peu élevé des actionnaires.
2) Fusion.
235 - La fusion aboutissant à la création d'une
société ,~' une autre forme que la SA fait perdre le caractère
d'économie mixte.
3) L'augmentation de capital.
236 - Il Y a un problème en cas d'augmentation de
capital en numéraire. Il s'agit de savoir si du fait de
l'existence d'actions A et B, il est nécessaire de créer des
actions A et B dans la proportion qui les liaient. Par
- 1')8-
l' alinéa 2 du même article ajoute que ces .manda taires peuvent
choisir parmi eux un. directeur ou, si les sLa Luts le pOl"lnct-
tent, se substituer un mandataire étranger à la société et
dont ils sont responsables envers elle. De là découlent
diverses possibilités d'organisation statutaire de la gestion
de la SA. "Par conséquent, la société est toujours administrée
par un conseil d'administration qui peJt déléguer ses pouvoirs
à un admÙu:-6tILate.uft dHégué distinct du président" (21 bis) ,
système qui dilue les responsabilités. En pratique toutes les
SA voltaïques instituent statutairement le C A avec un prési-
dent du C A et un directeur général le plus souvent) en
s'inspirant largement de la loi du 24 Juillet 1966. Sous cet
angle, le régime prévu par l'ordonnance n'est très original
puisqu'il s'inspire de la même source.
§ l - Le Conseil d'administration.
244 - Le conseil d'administration (C A) se compose
d'administrateurs représentant le secte~r public et le
secteur privé. Avant d'examiner le C A en tant que tel (II),
il conviendra de cerner la situation des administrateurs (1).
Pour terminer,il faudra envisager leur responsabilité (III).
l - Les administrateurs.
246 - Les administrateurs forment le CA de 3 à
12 membres. L'article 12 ajoute qu'il existe obligatoirement
2 catégories d'administrateurs: les représentants du secteur
public, les représentants du secteur privé. Enfin, il peut
exister une 3ème catégorie d'adrrunistrateurs : les non-action-
naires ne représentant pas le secteur public.
(22) Art. 15 ordo Il en est de rrêrœ en Fran::e ~ur les SEM locales. Pour
la facilité, il arrivera que l'on parle d'administrateurs en ce qui les
ooncerne.
(23) Certains statuts reprennent la fourchette légale ou fixent une
autre fourchette. En général, aucun chiffre fixe n'est adopté.
- L03 -
(23 bis) Marcel SURBlGUET : IJCS sociétés d'économie mixte. dans les pays
en voie de déveloJ=P2ITEl1t à p3rtir de l'exerrple nalgache, précité, p. 99
(vuir égalerrent les annexes dans le Torre 2).
- 20 <1 -
3) Statut.
251 - Les administrateurs sont considérés comme
des mandataires de la société. Ils n'ont pas besoin d'une
capacité spéciale. Cependant il existe des incompatibilités
notanment entre la qualité de fonctionnaire et celle
d'administrateur sauf pour les représentants de l'Etat.
4) Rémunération.
252 - L'article 22 (L 1867) dispose que les
administrateurs sont des mandataires salariés ou gratuits.
Lorsqu'ils sont "salariés", ce qui est toujours le cas, il
existe en droit commun deux modes de rémunération: le 1er
payable même en l'absence de bénéfice sur décision de J'AGO
les jetons de présence, le 2~me payable s'il y a des bénéfices
et sous d'autres conditions (26).
II - Le Conseil J'administration.
255 - L'ordonnance organise un CA dont les simili-
tudes avec celui de la loi du 24 Juillet 1966 sont nombreuses.
de 9 t·~ t. .{ (T 1l Ir •
2) La responsabilité pénale.
265 - L'ord. renvoit purement et simplement au
droit COP"!fI\un. Dans la loi du 24 Juillet 1367, de nombreuses
sanctions p0sent sur les administrateurs. Ainsi, il existe:
3) La responsabilité disciplinaire.
268 - Nous entendons ici par responsabilité
disciplinaire le fait que les mandants, Etat particulièrement,
puissent révoquer leurs mandataires pour mauvaise gestion.
L'usage de cette faculté peut améliorer de manière sérieuse
la gestion ou tout au muins empêcher que les résultats ne
soient sérieusement compromis et la situation financière
obérée.
§ II - La direction de la SEM.
270 - Si en fait son rôle n'est pas négligeable,
il est en revanche négligé par les textes. Sur ce plan, l'ordo
comme la loi de 1867 funt confiance aux statuts pour déter-
miner les pouvoirs des organes de direction de môme que les
limites de ces pouvoirs. Cela présente des inconvénients en
pratique. En effet, la détermination Ipgale des pouvoirs
aurait dispensé les cocontractants de consulter les ~1~tutS
l - Désignation.
271 - L'article 14 ordo laisse la pussiLilité
d'organiser une direction monocéphale ou bicéphale. La
direction est monocéphale quanél le Président du CA cumule
avec ses fonctions celles de directeur gén0ral.
III - RespoJlséJL)jlit&.
277 - La responsabilité de ces organes est celle
du droit comnun avec de fortes probabilités d'engagement et
d'aggravation plus fréquents. Tout ce qui concerne les
administrateurs est ici applicable. C'est ainsi qu'une
personne physique siégeant pour le compte d'une personne moralE'
nommée président verra la responsabilité civile de la person-
ne morale se substl tuer à la sienne. Mais le bicépha li SIl,l' ,
l - En droit commun.
280 - En droit commun, il s'agit de l'hypothèse
où en raison de certaines difficultés, le tribunal est conduit
à désigner un administrateur provisoire chargé soit d'effechEr
certains actes précis soit de gérer la société, ~n tous les
cas de trouver une solution cl la crise.
est
CeLte hypothèseVà distinouer de celle où WiL
teurs) .
gén{~rale .
II - En matière de SEM.
281 - S'agissant des SEM, il se [Juse le problèm,,·
de savoi r si un admini stra teur provisoire peu t êt re nummé
si toutes les conditions sont réunies.
§ II - Le commissaire du gouvernement.
293 - C'est sans doute l'institution la plus
originale et la plus distinctive des SEM. Le commissaire du
gouvernement (CG) existe dans beaucoup de législa tions même
si le nom peut varier quelquefois. Son institution, â titre
obligatoire, dans la SEM dépend en général de la possession
par les collectivités publiques (Etat principalement dans
le cas voltaïque) d'un certain pourcentage du capital tuujours
supérieur à 10 % (62). Il n'en est pas ainsi dans le cas
voltaïque. Il y a un CG dans toute SEM quel que soit le
pourcentage du capital détenu par les collectivités publiques
(62 bis).
dms toute SEM qUi; l qœ soi t le capi tal détenu par les =llectivi tés
publiques. Voir dans ce sens : ~tlrcel SURBIGUET, précité, p. 133 et s.
(fi3) Voir ordonnance 74-56 Pres !lF du 26 Aout 1974
(64) Sur les CG en Fran=, voir les auteurs précitGs (BREDlN, IT':..LICN,
DLCOJLOUX, DlWAU, IAVIG~E, NGUYEN Ql.DŒVL.'lli au JCA, fascicule J60,
'IAG\ND •.• )
(65) Faul-il ccnprenc1rc seulellL'rlt les foncUonnaire:s cJ" LI c>ll/'(1,rje 1.,
sachant qu'il y a 4 cati!gories A, B, C, et D ?
1
- L35 -
1
1
o~ganea 6ociaux.
(66) Pour les SA ordinaires, c'est l'art 37 de la loi de 1867 qui joue.
n.es administrateurs ne sont chligés de convoquer l' asserrblée qu'en c.as
de perte <Ès 3/4 du capital social. L'ord perrret ainsi de prendre des
mesures avant que la société ne soit trop chérœ. Une profOSition de loi
en France va dans le sens de l 'ord:mnance (V. GUYCN, Eoonomi.ca, précité,
nO 468).
(67) "'Ibutefois, poursuit l'article 20 al 4, en cas de nm-respect du
délai de qui.nze jours prévu à l'article précéœnt,le <Xlllmissaire du
gouœrn:ment peut daœ.nœr le ~voi d 'offi.ce de la discussion."
- 237 -
Del' art icI e 1 7 selon le que l " .r () u t (' ""' (1 C <. {> ,t ;; cl 1 ;; c ()
'1 ('TII( r nli x t (' C ""' t .6 l' LI nI.{ 1> cau CJ' Il t: " 6 L r cl' U Il C (' mni .{6~ ai,~ r. cl LI !J (1 LI -
VChJlCnI('llt ••. " et des articles suivants, il ressort out:: le
CG est une ,{Hj-ti.tutioll obLi.g{l.t(J.{,~c. Sa m,{,,",~ÙI/I ,
.)
"
\.
j
-' }-' 0 Li.. V (' < '. ~
302 - Comm('. dal1,~ b.i. ('.11 dC6 doma.{.He ~, .i.z 'j il "llil
ministre ces finanœs J=Brticul ièr=nt d'avoir \lTl2 Vll:' d'ens(:;rijlc cl:.: Li
narche œs SE11.
(71) Cité piJr Tbger Ti'l.GlJ'ID, précilé, p. 2]8
(72) Voir à titre d'exC'l~J1c l'arn,;U:; nO 406 r-IT" - CM3.P. du 22 :Juillet 1975
concernant 103 r.otv'.ITN1
- 239 -
•
(72 bis) Voir dans ce sens, Marcel SURBI~T, précité, p. 104 et 105
(73) L'on serrble s'orienter plutôt vers cette secnnde soluti on (\Dir
décret n° 81-OO35!pres/CMRPN du 20 Janvier 1981, in C1Jservdteur 22.1.81).
- 240 -
§ I I I - La tutelle.
305 - Le contrôle du CG fait partie de la tutelle
puisqu'il est nommé par le ministre de tutelle qui peut
mettre fin à ses fonctions. Son veto suspend la décision en
attendant que le ministre de tutelle se prononce. Il adresse
un rapport annuel au ministre des finances qui le diffuse
aux autres ministres directement intéressés.
2) Le Trésor public.
317 - Le Trésor suit l'évolution des participa-
tions de l'Etat. Le TPG détient matériellement les certificats
globaux représentatifs des participations de l'Etat. Il
encaisse les dividendes y ayant t,dit. Des agents y suivent
l'évolution des participations de l'Etat. Dien que les
textes ne soient pas très loquaces, le Trésor joue un rôle
important et tout laisse penser qu'il aurait été plus à même
de remplir certaines tâches qui actuellement ne lui sont pas
confiées (telles études sur les participations).
- 241
3) La CND!.
3]8 - Outre son rôle de banquier, elle gère les
pàrticipations qu'elle acquière dans le cadre de la voltaïsa-
tion du capital social des entreprises. Le transfert en sa
faveur de la gestion des titres de l'Etat n'a pas eu lieu.
l - Le contrôle juridictionnel.
319 - La loi organique (77) nO 3/79/AN du 28 Mai
1979 d6terminant la composition, l'organisation, les attri-
butions et le fonctionnement de la Cour Suprême, comme la
loi du 10 Mai 1963 qui :'avait précédée organisent toutes
deux une Cour Suprême à 4 chambres dont l'une d'elles, la
chambre des comptes, a des attributions en matière de contrô-
le des comptes et des comptables publics (78).
(77) La loi organiqœ (art 61 al 2 Const) est une loi votée à la lffijorité
des 2/3 et promulsue après déclaratim cE confo:rmité à la Const. par la
Cour Suprêrre.
(78) Il faut déjà exclure ce chef cE oorrpétenœ (oomptables) car le'; SEl'-l
n'ont pas cE cœptable public.
- 248 -
II - Le contrôle parlementaire.
320 - Bien que la constitution soit suspendue
depuis le coup d'état du 25 Novembre 1980, l'étude est
intéressante parce que les diverses consitutions qui se sont
succédées en Hte-Volta se ressemblent et que pendant les
régimes militaires un conseil consultatif exerce les
attributions lui revenant et certains textes en prévision
parlent de "l'assemblée nationale ou l'institution en tenant
lieu" (82).
(83) Il n'y a pas d'excrrple œ SEM qui ayant dérrB.rré ses activités bénéfi
cierait enoore œ subventions. Par contre ~ur les EPIC, la subvention œ
fonctionnerœnt est pratique courante.
(84) lû1 nO 5 (Bo) AN du 4 Juin 1980 roncernant diverses sociétés d'éa:mo
mie mucte.
- 2~)O -
s'opposer.
(87) lliœrrples :
- Sénégal: Constantin, CouLon et autres, ouvrage pœcité
- Côte d'Ivoire: Dutheil à~ la Rochère, précité, p. 82 et s.
- 'funisie : Achille HF'..sTRE : Les proolènes juridiques œs l,ntrepr.i.ses
publiqŒ's tunisiennes, RF7\.P, Sep:. 80, p. 33 - 43.
- 252 -
.::.T-=I..::T..:..R::::E:-..::I~I=--------:.L::::E::......:F::....O::::N:.:.C=T.:::.I~O~N~N-=E::..!·:::IE:.:.N~T~D-:.:.E=..:S:::..-:S::..E::.:r~1-.:-~A~PPLl CATl ON
DU DROIT COMMUN.
330 - La SEM, SA de droit privé, est un cOMnerçant
(1) soumis à l'immatriculation au registre du commerce et aux
autres règles applicables aux commerçants. S'agissant de
fonctionnement, les problèmes se posent dans les mêmes termes
pour les établissements publics, les sociétés d'Etat ou
nationalisées •.• La plupart des règles s'applique à leur
égard, au moins sur un plan théorique.
et l,,- TIIO de J' o!tg anif> at<.o Yl de. l' entlt e.p!t.v., f'.. Le dl1 Ott C. 0 mm e.tl-
eial c."-~~e d'~tlte. le dltoit de. eelttainf> plto6e.~~ionn,,-l6 anirn~~
palt un C'f'.lttain e.f>)Jltit pOUIt de.ve.ni!t le dltoit de L'e.·'tta ÙHèf>
l,
aetivitl!6 olt!Janif>ée.f> f>e.loYl ee.lttainf> eadlte.f> (2).
a) Les ressemblances.
339 - Seules quelqlles-unes seront relevées. Selon
l'article 30, le travailleur ne peut engager ses services
qu'à temps et pour un ouvrage déterminé . Le contrat à durée
déterminée est défini de mani~re restrictive.
b) Les différences.
340 - Elles sont également nombreuses mais quelque-
fois elles portent sur des points de détail.
La !( è g./' t.' mC n 1: a L.t 0 11 d C·6 c. l au" <'..6 d <'. n 0 Il .. " (1 l, C Il'Ut (' il C. C
2) Questions particulières.
344 - Elles concernent les dirigeants de la SEM,
les fonctionnaires détachés, l'adoption de "statut~ du person-
nel" par certaines SEM.
a) Les dirigeants.
345 - I l s'agit des membres du conseil d'admini-
stration, du président et du directeur-général. De manière
générale, ils ni' sont pas des salariés de la société, ce
sont des mandataires révocables.
r------~---------------____.,_------------.- -- -------
Catégorie professionnelle Cuûts réels (1)
I---~--------------t---------------.-----------I
1) Historigue.
352 - Le code de sécurité sociale, code datant de la
loi nO 13 - 72 du 28 Décembre 1972,inllove très peu. Pour
l'essentiel, il compile des textes antérieurs organisant des
régimes err~ryonnaires :
2) Caractéristigues du code.
353 - Avec la loi du 28 Décembre 1972, la CJisse de
Prévoyance Sociale devient Caisse Nationale de Sécurité
Sociale (CNSS). La nouvelle Caisse est gérée par un conseil
d'administration de 21 membres dont 7 représentants des
- 266 -
(11) Certains ont propcsé, à juste titre, que les allocations famHiales
qui ne CŒlCement qu'une infiJœ partie œs enfants soient supprirrées
et les 3:lll1œS oorrespondantes utilis'~E!s à rendre les soins grat:ui ts.
- 267 -
3) Les cotisations.
354 - Elles sont pour l'essentiel â la charge de
l'employeur et s'appliquent â l'ensemble des rémunérations
versées dan6 .ta t'<'m.<.te d'un p.ta6ond Mxé paIL aILILêté du
m'<'n'<'6-fILe du TILava.<.t apILè6 aV'<'6 d!~Comm'<'66.<.on C.ol!6ldtative
du TILava'<'.t.
II - Le fonds de commerce.
358 - Les SEM sont des corunerçants susceptibles de
posséder un fonds de commerce et de bénéficier de la "proprié-
té commerciale". A cet égard, le problème ne se pose que si
elles sont concessionnaires au sens de droit public. Bien
que la concession soit rarement utilisée en Haute-Volta,
du moins en ce qui concerne les SEH, il est néanmoins utile
de l'envisager car il n'est pas exclu que la COllcession
connaisse un certain essor.
1) En France.
359 - Avant le décret du 30 Septembre 1953, la
jurisprudence avait décidé qlJC les concessionnaires, la SNCF
comme les établissements publics, n'étant pas propripriétaires
du fonds concédé n'avaient pas de clientèle propre. Ils ne
bénéficiaient donc pas de la propriété commerciale (14). Le
décret du 30 Septembre 1953 dans son article 2 - ]0 permet
aux entreprises publiques et a'.lX établissements publics à
caractère industriel et commercial, même et surtout conces-
sionnaires de bénéficier de la propriété commerciale. Le
décret s'applique également aux baux de locaux ou irruneubles
appartenant à l'Etat, aux départements, aux communes et aux
établissements public:;. Le décret ne s'applique t.out de même
2) En Haute-Volta.
360 - Depuis 1952, c'est le décret du 30 Juin 1952
qui est applicable (16). Ainsi d'ailleurs en a décidé la Cour
d'Appel de Ouagadougou le 18 Décembre 1970 (17).
I - Les contrats.
362 - L'importance des contrats est indéniable pour
toute entreprise qu'elle soit publique ou privée, particuliè-
rement dans une économie de marché (18). En effet, l'activité,
le fonctionnement de l'entreprise vont se traduire au plan du
droit par la passation de cOntrats. La question qui se pose
à l'égard des contrats est celle de leur nature de droit
privé ou de droit public (contrats administratifs) qui va
dicter la compétence des tribunaux et le fond du droit
applicable.
(29) En Franœ, le plan de 1957 fait l'objet d'un projet CE oouveau plan
qui sera rendu cbligatoire J:Xlur toutes les entreprises au plus tard en
1982. Il veut intégrer les outils nodernes CE gestion indispensables à
toutes les organisations. Il est inspiré CE la IVè Directive CE la Conmis-
sion des Conrnunautés Européennes en rrati~re de ccnptabilité.
Voir Norbert QJIDJ : La préparation au oouveau pla,n a:mptable général,
Série Tables. Les Ed. d'Organisation 1980.
(30) Voir sur le plan <:cArl: A. I03SIGNJL, P. PIŒT et C. PERXHON
- 277 -
s V - La concurrence.
"
371 En tant gue personne privée relevant de
l'industrie et dll commerce, ce problème concerne pleinement
les SEM.
(33) Sur le droit de la CXJnsonnation, Voir GUYOO : Droit des aff., 1900,
p. 805 A 826 et référeoces c:!i!!tées~~.~~~=--:~=----=--==~=--=-~'-=~~---
- 279 -
(35) Pour le cas françC\Ïs où la io'<' du 13 Juillet 1967 60umet à la. p~océ
dMe ".toute. peMorme moJutie de dJwil p~vél/, wir
- J.D. BREDIN, procité, p. 126 et suivantes
- DELION, précité, p. 54 et suivantes
- DtIDULOUX, procité, P. 118 et suivantes
- DUFAU, précité, p. 227
- GUYON: Droit oomœrcial, Les rours de droit, 1978-1979, p.89
- HOUIN, procité, p. 105-106
- R. TAGI\ND, p. 174 et suivantes
Le problàœ n'est pas très discuté pour les SEM où l'applicabilité
des procédures oollectives ne renrontre aucun obstacle de droit. Il n'en
est p3s de mérœ en ce qui coocerne les autres fomes d'entreprises publi-
qœs notamrent les forrres de droit public. On peut se derrander quelle
serait la solution en droit voltaïque étélnt donné qœ la loi du 30 Docembre
- 283 -
l'entreprise (36).
1) Historique.
382 - Le code de 1807 prévoyait l'incarcération à
titre préventif du commerçant en état de cessation dES paiements,
l'apposition de scellés sur les biens et une longue procédure
faisant principalement appel aux créanciers. Du fait de son
(37) \Qir :
- GNON Droit comœrcial, Cours de drDi t, 1978 - 1979, p. 6 et
suivantes
- GNON Une faillite au 19ère siècle selon le roJTB.n de Balzac
"César Birotteau", Mélanges Jauffret, 1974, p. 377 - 391.
- 285 -
L
(39) VOir à ce sujet : G. }EISSONNIER, précité, p. 74-75
- 286 -
(42) La requête peut égalerœnt être présentée dans 1(; (;dS où le débiteur
a été assigné à condition d'être dâns le délai ce 15 jours de la œssation
ces paienents.
(43) En France, on note une tendance à l'unification de la notion de
cessation ces paierrents qui serait la situation financière désespérée où
le débiteur ne peut faire face à son passif exigible avec son actif
disponible. Ainsi, la ?rocêdure de règlerœnt judiciaire ou œ liquidation
des biens ne r;ourrait être ouverte r;our non paierrent d'une dette certaine,
liquide, exigible que si i l traduit cette situation financière désespérée.
En revanche, la procédure collective pourrait être ouverte en l'absence
d'arrêt matériel du service de caisse si cette situation existe nais il
y a là un problàœ œ preuve à swnonter. Voir :
- Corn, 17 Avril 1967, RTD Cam, 1967, 838
- Com, 23 Janvier 1968, Bull Civ IV, N° 37, p. 27
- Cam, 12 Jnrs 1974, Bull Civ IV, nO 90 p. 72
- GUYON, Dt Con, p. 92 - 99
- ~ E3 ') -
2) Recours au crédit.
393 - Ensuite, les SEM obtiennent plus facilement
du c~~dit. En général, ce sont de grandes entreprises d'allure
sérieuse et leurs emprunts peuvent être garantis rlar l' Eta t.
Le crédit est en Haute-Vol ta géré par des SErvI prirJci?ùlemcnt.
On peut penser qu'elles accorderont plus facilement des
crédits à d'autres SEI! même en l'absence de garantie de l'Etat.
3) Recours à l 'Etùt.
394 - Enfin, l'Etat ne peut rester indifférent à
- L91 -
l.rUde C';C
---- ~._-_.-
C(l'l-crUJlltio:: do l',~t"t l'(lur l'oy.(clItinn
de l'IIccnrel (Jo cf,>lit i~i.D pour ln conn- '.
t.ruction ùo ln r.o~,tc Jori-::ji~o····"········ -27- S~C',0· 3 >i f
-_._-
/.J'tiel0 (".!j~ l'iO I 20f~ cro
f.rtiele r~2 ~"nne ~i(lnr·.: ont r:u Ccntr<' d~ tT515c1:'1.ocUon ,:r,. CÎ'O· CCC
..... I:,,3/.T d~ ('unt~fl.r1o\li:(lU
-,
J,)
'
........ -..
" "
Art 10110 ê'Î ~ ~ ~
--.-.---- ......... " " i. : ,: " i' '.. t J • ; ,• • " •••
Il ; ..
" ~!&~
----~-----------
.... / .. "
Extraits .de la loi rectificative n° 5/80/AN PP. 4, .Juin ]980 aux lois
n° 2/78 et 2/79/AN constituant lois de finances pour l'èxécution du
budget de l' Et~a!t~plC:O~u~r~1~9~7li9 --------------------
République de Haute-Volta - Budget de l'Etat - ]980 - Di,!p:mses- - 292 -
.---
.---,
1
1
1
!
1.' - •
1•
.
LIll E L L E
014
tion de l'Oudalan-Markoye •••••••••••.••••• 5 000
1
1115 1- Centre tgricole Polyvalent de Matour~ou ••• 1 118 071
1
016 tiéfection des barrages en terre ••••••••••• 50 000
1
017 l- Centre porcin Bana Kélédaga - station bovin 1
dc Samandéni centre Lvicole de Bobo-Dioulapso!
I Q t Koudougou , J! 4 500
1 1-----
! Total.~ ! 177 571
! 1
........ ,
1
1
!
!
ElJolQUES, SOCIETE D'~f,T m:
1 ! SOCI ETES TI' ECONC;1';IEE J:IXTES
1 001 1
Fonds c. E.D.E./•• O •••.••••.••.•.....•••••• P.M
1 1
1 002 !- Fonds d'entraide ~t dE garantie du ConRQll
1 J de l'E3ltente Il . 50 000
1
!
003
!
1
1.ugmentation du Capital de la DIEi.-'fV ·.... P.M
! 004
! 005
!- Il Il
dE la Voltcx ...... P.M
" Il
de la SOSU-SCüRC'U P. l']
006 I- " " de la I,E LITIQUE 50 000
1
. ! 007-
I
1
Il
" ·....de la SC V0 L'l' J_ P .1-1
1!
008 1- " de la RICIf.-EV ....
Il
l'.M 1
009 " " dL' la END ......... P.M
!
Statut
de Prérogatives Faveurs
Cormer- Personne l Biens Actes Comptabi lité 1e)<Drbitantes fiscales
çant où autres
1 1 1 1 1 1 1 l1 --------1 --- 1
.'\gents privés - Prop. rom. - Contrats : droit
sauf direction si - Saisissables privé (sauf rrandati
F
statut règlerœn- - Procédures coll. - Actes ur..'latéraux Principe
R
taire, pas cE p:lssibles principe du 1 Cormereiale En principe du droit
SEM OUI ventions cc,l.lecti- roTInun
A droit privé Non
vp~., r:ossibles.
N
C 1 1 1-, 1 1 l, 1 1 1
E
Ag"J1ts de droit J- Prop. corn. - 0)ntrats : droit
priv02 sauf directe - Saisissabilité dis- :;>rivé le pluè' En général, Plus Principe
EPIC \lis- et ageùt conptable cutée (la jurispru- souvent, dlUi t Camerciale. fréquentes du droit
cuté
Pas de Cmv. Coll. dence s'e:c;L c~"jà public ds de ncm- COTlTl.m
si statut règle- prononcée contre) breuses hyp::>thès=s
rrentai:œ. - Pas de p. Coll. - Actes unilatéraux
droit public
IV
'"
~
-< 295 -
CHAPITRE II
(1) cette idée est nuintes fois réaffinœe dans l'ouvrage de Raynond
ALLOU, précité. L'auteur donne bien dans ses pages 40-41 quelques exem-
ples d'avantages fiscaux dont peuvent bénéficier les SEM. Mais pour l'es-
sentiel, ces avantages sont plutôt fondés sur l'objet ou l'activité de la
société et non sur son caractère d' Dcommie mixte.
(3) Sur un dividende brut de 100 F, une société mère française p:>urra ver-
ser à ses actionnaires 42,47 F ouvrant droit à l'avoir fiscal en raison
de la décote gui diminue le Précanpte nd:>ilier cl payer dU fisc françals.
Voir :
- TUI(;), précité, n° 941,
- MDCI, n° 339 du 26 mars 1979.
- JOO -
§ III La patente
(6) Ces droits de sortie seraient justifiés st ils pxtaient sur les pro-
duits vivriers en péricxles de pénurie, lesquelles sont fréquentes depuis
de l'lOIlbreuses années, enoore que dans cette situa;:ion une prohibition
absolue soit plus adaptée.
§ VI Le contrôle fiscal
(8) Jean Hrrie BPE'ICN : Le contrôle d'Etat sur le continent africain (con-
tribution à théorie des contrôles administratifs et financiers dans les
pays en voie de développerœnt), LCDJ, 1978 (532 p) .
(9) Pour les différents irrpê>ts et taxes qu'il doit acquitter particulière-
Iœnt pour l' imp5t minimum forfaitaire (ou impôt de capitation) dû, rrêIre
si l'on n'a p3-s de revenu notable. Des contrôles très narbreux sont ef-
fectués et le paysan ooi t, en toutes occasions, JTDntrer son reçu d' irrpôt
(ex : lors de l'établisserrent d'une carte d' identi té ... ) .
(la) "Le seul luxe qu'un riche ne puisse se penretLre, c'est d'avoir un
re~'nu imposable".
ONU : La politique financière et fiscale. p 93 cité par PhéuiplUl1h NGi\O-
SYIlATHN : Le rôle de l' irrp3t dans les pays en voie de d€:veloppenen ~_,
LGDJ, 1978, ~ 25.
(11) Olivier STEIN : Le contrôle fiscal dans les Etats en développenent
l'exemple de la Haute-Volta in Séminaire "Fiscalité et Développerrent",
Revue Française d'Administration Publi~ nO 13, janvier, nlIrS lOBa.
- JOS -
(12) Cette attestation va] able pendant six !lOis et devant revêtir la si-
gnatllI:'e des resfDl1Sables des principaux services fiscaux, prouve que le
titulaire est en règle vis-à-vis de ses obligations fiscales.
- 306 -
(16) Contrairerrent à ce que certains auteurs ont pu soutenir, qui dit con-
tractuel ne dit pas forcément juste.
(17) E:xenple : article 11 œ la loi de finances fXJur 1980 (loi 15-79-AN).
(18) ce terme corresfXJnd .mieux à la situation par rapIXJrt à celui d'obli-
gation.
- 309 -
lita des proc0dures collectives etc ...,ce qui n'esL pas encore
le cas. On peut penser que c'est pour éviter ceR d6sJvantages
que certaines SEM ne le mentionnent pas sur leurs actes et
prospectus publicitaires (19). Il est à noter que dans cer-
tains cas, le comportement des agents (manque d'ini 1 iativc,
mauvais accueil ... ) peut fonder le non recours aux S~M (20).
CONCLUSION GENERALE
(l)Clauœ IUX)L!LOUX Les SE~l en France et E'J"l Italie, LGDJ, 1963, ~). 8G
i 11 -
(7) Sur les püncipaks tendances des droits africains, \lOir lillCiré 'IU!J2
l~î vil"
du droit en Afriqu::, RJP1C, 1978 n° 7, p. 721 à 723. L'auteur
Iüte trois tencklnces : la Lcndmce à l'occj dentalisation, la tf.;nd.:""L'îcc
socialiste ou narxiste et la tendance dite de l'authenticil;'.
(8) Comle ] 'écrivait André 'lUI'J2 (in Les asp,.;cLs juridiques du d5velopp_-
Jœnt économique, [kllloz, 196G, p. 73), "]e tClTl:X; n'est pas J w](- vainc'
nostalgie. Il est à .1 'effort".
- 317 -
B l B LlO G R A P Il l E
=-=-=-~-=-=-=-=-~-=-=-~-~
l - Ouvrages.
africaines, 1969
""
- 321 -
1978, 90 p.
- Guyon: Nute sous Com., 29 Mai 1972, JCP, 1973, II, 13337
(abus de droit)
- Sousi Gérard; Note sous Crim. 16 Février 1971, JCP 1971, Il,
16836
,
- Yarga Larba : Les pouvoirs exceptionnels du Président de
la République dans les institutions voltaïques ck 1959 à
1980, RJPIC, Septembre 1980, p 730 -738
- 335 -
l ND E X AL P HAB E T 1 a UE
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= . _=-=_.=-=-=-=
A -
actes de la SEM, 361
actes unilatéraux, 364
,- contrats, 362
actions (catégories d')
actions d'apport et actions de numératre, 216
- actions de capital et actions de jouissance, 219
- actions de catégorie A et actions de catégorie B, 221,236
- actions à droit de vote simple et actions à droit de vote
double, 213
- actions nominatives et actions au porteur, 220
- actions ordinaires et actions de priorité, 217
actions (droits et obligations attachês clUX), 223
actions (libération), 193, 216
actions (valeur nominale), 222
actions de garantie, 254
action sociale et action individuelle, 262
actionnaires, 215
administrateur, 246
- conventions avec la société, 253
- nombre, 247
- nomination, durée et fin des fonctions, 248
- rémunération, 252
- représentation des personnes morales, 249
- responsabilité civile, pénale, disciplinaire, 261
- statut, 251
administrateur délégué, 243
administrateur judiciaire (ou provisoire), 279
- 336 -
B -
bail commercial, 358
banque et crédit
- organisation, rôle, 63
- secteur, 33
bénéfices
- recherche dt-' bénéfices, 197
- résultats de la gestion, 282
biens, J56
- fonds de commerce, 358
- nature, 357
BND , 3 3 , 6 2, 6 3 , 18 7
c -
capital social
- libération, 19)
- 337 _.
- minimwn, 195
carte de commerçant étranger, 35,96, 196
CCI, 88
CEAO, 146, 410
CEDEAO, 410
civisme des nationaux (présomption de), 106
clause d'agrément (voir agrément)
clause d'intérêt fixe, 232
clause léonine, 197
CMRPN, 7, 14
CNDI, 107, 318
CNI, 86
code des investissements, 68
- buts et origine, 68
- contrôle et contentieux, 88
- efficacité, 98
- mesures prévues, 74
- problèmes juridiques, 91
- procédure, 84
comité d'entreprise, 336
commerçant (statut de), 333
- EPIC, 333
- SEM, 330,333
comme rçan ts (loi. s ur les), 3.,
commissaire aux apports, 193
commissaire aux campees, 285
- dans les SA, 286
- dans les SEM, 289
commissaire du gouvernen~nt, 293
- cri tique, 302
- mission et pouvoirs, 295
- statut, 294
-veto suspensif, 297
comptabilité, 365
concession, 43, 358
concurrence Uibre), 371
conseil ~'administration, 224
- 338 -
D -
DOlA, 62
décret de création, 161
définition (de la SEM), 124
- légale, 126
- 339 -
E -
économie mixte, 125
effectivité du droit, 65, 434
effet multiplicateur des investissements, 69
éléments d'appréciation des investissements, 76
entreprise conjointe, 125
entreprises de droit public de l'Etat, .~1
F -
faillite (voir procédures collectives)
filiales, 152
fixité du capital social, 195
fiscalité de droit commun, 397
- BICA, 399
- contrôle fiscal, 411
- droits de douanes, 408
- droits dl enregJstrement et du timbre, 406
- pa tente, 405
- TCA, 404
fiscalité de faveur (voir code des investissements)
fonctionnaires détachés, 346
fonctionnement (difficultés)
- difficultés financières, 375
- difficultés non financières, 279
fonctionnement normal, 334
fonds de commerce, 358
fusion, 235
G -
garantie de bonne contribution, 120, 428
garanties du code des investissements, 72
géographie (H.V.), 16
gestion de la SEM, 238
H -
historique des SEM, 18
- France, 18
- Haute-Voltù, 19
homologation des prix, 372
l -
idéologie des SEM, 51
immutabilité des régimes de faveur, 97
importance économique des SE}!, 29
impôts (voir fiscalité)
- 341 -
J -
jetons de présence, 252
joint venture, 125
jurisprudence, 38
L -
légalité des prises de participations, 166
libéralisme, 17, 40, 51
libération des titres (SEM~ 196, 216
liberté du commerce, 40, 166
libre concurrence (voir concurrence)
limite d'âge (dirigeants), 250
liquidation judiciaire (voir procédure collective)
M-
majori té
- assemblée, 233
- CA, 256
manquement au code des investissements, 88
- de l'administration, 90
- de l'entreprise, 89
mimétisme juridique, 8, 67, ·434
- 342 -
N -
nationalisation, 23, 114, 433
nationalisation silencieuse, 152
nationalité des sociétés, 96
'haturalisation spontanée", 119
nature juridique de la convention (d'établissement) , 94
nature juridique du décret d'agrément, 93
nature juridique de la SEM, 148
- contreverse doctrinale, 151
- sur un plan économique, 152
- sur un plan juridique, 153
nombre des associés, 190
nullités de la SEM, 203
o -
obligations, 130, 179
obligations communes aux régimes de faveur, 80
organes (ou organisation) de la SE~1 'voir assemblée, gestion,
contrôle)
organisation bancaire, 63
organisation judiciaire, 37
organismes ayant un rôle dans le développement, 62
p -
part (de fondateur), 192
partage des bénéfices (et des pertes), :97
partenaires, 31, 139
participation majoritaire ou'minoritaire, 30
participation minimale, 129, 431
pays exportateurs de capitaux, 71
pays sous-développés, 54
- 3~1 -
quorum
- assemblées, 228
- CA, 256
R -
redéploiement des entreprises publiques, 152
régie simple, régie intéressée, 46
règlementation, 64
rémunération des dirigeants, 231, 25L
rentabilité économique, 53
rentabilité financière, 53
représentation des personnes morales, 249
ressources minières, 7, 16
responsabilité
- des administrateurs, 261
- 344 -
s -
salariés (voir personnel)
secteur (SEM par secteur), 33
sociétés d'Etat, 24
sociétés nationales, 25
sociétés nationalisées, 23
souplesse (SEM), 52
sous-développement (H.V.), 54
- critères, 56
- solution, 58
- traduction concrète, 57
stabilisation et souveraineté, 97
statut
- des administrateurs (voir ce mot)
- du commissaire du gouvernement, 294
- du personnel, 348
statuts des SEM, 205
statut unique des SEM, 149
structures juridiques des entreprises, 20
- diversité des (-), 27
suspension provisoire des poursuites, 386
T -
tantièmes, 252
textes applicables, 34
textes étendus et non étendus, 34, 239
textes généraux, 36
textes spéciaux, 35
transfert de capitaux, 72
transfert de technologie, 119, 428
transformation (création par), voir création
transformation de la SEM, 234
Trésor public, 317
- J4'J --
tute!le, 305
- autorités, 306
- pouvoirs, 308
- pratique, 309
v -
valeur nominale des actions (voir action)
vérification des comptes (voir commissaires aux comptes)
voltaïsation du capital des entreprises, 99
- bilan, 110
- déroulement des opérations, 108
- institutions, 107
- motifs et contexte, 103
- nature juridique, 113
voltaïsation du personnel, I I I
- 346 -
Principales abréviations 1
§ l Du non-interventionnisme à l'interventionnisme
(de l'Etat-gendarme au Welfare State) (40-41) ----- 51
§ II Les modes de gestion classiques (42-49) ------ 54
l La concession (43-45) ------------------------- 54
1) Présentation - intérêts (44) ----------------- 54
2) Critiques (45) ------------------------------- 55
II La régie simple et la régie intéressée (46) -- 56
III Les EPIC (47-49) ---------------------------- 57
§ III Les intérêts classiques de 12 SEM (50-53) 59
l Le plan (60)---------------------------------- 70
Al-ORDONNANCE
MINISTRES,
ORDON~[
CHAPITRE PREMIER
CUNSTlTU1"lUN
CHAPITRE Il
CAPITAL SOCIAL
TITRE ni
CONSEIL D'ADMINISTRATION
CHAPlTIŒ IV
CHAPITRE V
ASSEMBLEES GENERALES
CHAPITRE VI
BENEFICES - DIVIDENDES
\
1
i.
CHAPITRE VII
REGL'lE DU PERSONNEL
CHAPITRE VIII
DISPOSITIONS DIVERSES
Le Président de Séance,
Joseph CONOMBO
Un secrétaire de séance,
- JG'J -
A3-0RDONNANCE
nO 74/056 PRES/MF. du 26 août 1974, portant
or g a n j sa t ion du contrôle des activités des
personnes morales ou physiques bénéficiant des
conCours financiers de la puissance publique.
MINISTRES,
ORDONNE:
I. - DISPOSITIONS GENERALES
Article premier. - Toute association, œuvre ou entreprise
privée civile ou commerciale ayant reçu des concours financiers
de la puissance publique lorsque ces concours atteignent ou
dépassent dix pour cent de ses ressources d'une part, tout orga-
nisme privé habilité à percevoir des taxes parafiscales d'autre
part, sont soumis au contrOle des délégués de l'Etat ou de la
Collectivité publique ayant accordé son concours financier ainsi
qu'à celui des corps de contrOle compétents.
A 4 DÉCRET
/ID 74/294 PRES/MF. du 26 (lotÎt 1974, fi'«(l/lt
le rôle et la composition du conseil de gestion
des participations de rEtat et des établissements
J!llhlics nationaux.
MINISTRES,
DÉCRÈTE:
A 5 -
ORDONNANCE NO 75-49 PRES. DU 30 OCTOBRE 1975, RlGLEMENTANT LES PRISES OE
PA.RTIC·IPATIONS VOLT"rQUES DANS LE CAPITAL DES SOCIÉTÉS ET ORGANISANT. LA·
VOLTAYSATlôN DU CAPITAL DCS'ENTREPRISES.
,
:
1
!
1
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, PRESIDENT DU
CONSEIL DES MINISTR~S.
ORDONNE :
l
1
PERMETTANT D'INTERVENIR POUR FAVORISER LES PRISES DE PARTICIPATIONS
1 1
AUX VOLTAYQUES DANS LES PROPORTIONS MINIMALES FiXÉES AUX DITS ARTICLES.
,i UN PROGRAMME DE VOLTA1SATION DU CAPITAL SERA SOUMIS À CET EFFET
!,
AU MINISTRE DES FINANCES ET APPROUVÉ PAR LE GOUVERNEMENT APRÈS AVIS Ou
·CONSEIL DE GESTION DES PARTICIPATIONS DE L'ETAT ET DES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS
LE PRESIDENT DE LA ~EPUBLIQUE,
ATTR lOUÉ ES •.
ç
377 -
SONT CONFlfES ~ LA CAISSE NhTIDNALE DES DÉpBTS ET UES INVESTISSEMENTS, QUI 'LES
GtRE POUR LE COMPTE DU MINISTRE DES FINANCES SOUS SURVEILLANCE ciu CONSEIL DE
BESOIN SERA.
!
Toutefois, les étrangers ressortissant des pays t
avec lesquels la Haute-Volta a signé une convention d'éta-
blissement jouiront, dans le cadre des lois et règlements,
d'un traitement équivalent à celui qui s'applique dans leurs
pays d'origine aux nationaux voltaïques.
.
chargé du corrunerce statue sur l'opportunité de la délivrance
de la "carte de corrunerçant étranger".
- aux faillis;
TITRE IV - Obligations.
f) de payer la patente.
Personnel de Direction 50 l i
Personnel technique 60 1;
Autre personnel 100 %.
TITRE V - Sanctions.
Un Secrétaire de séance.
- 384 -
li. 8-)
: __
----~-_.
DC'cret
..
nO 77-200 Pres MI" du 6 Juin 1977..1- "'portant
.- ------
création d'une Société d'Economie Mixte pour le Transport
et le Groupage.
Décrète :
Décrète :
Décrète
Vu la Constitution,
Vu l'ordonnance nO 74-55 Pres MF du 26 Août 1974
portant création de catégories d'établissements publics de
l'Etat,
Vu le décret nO 74-295 Pres MF du 26 Août 1974
portant statut général des établissements de droit public
de l'Etat,
Vu le décret nO 78-222 Pres du 7 Juillet 1978
portant nomination du Premier Ministre,
Vu le décret nO 78-256 Pres du 26 Juillet 1978
portant cOl1'position du Gouvernement, ensemble son modificatif
nO 78-261 Pres du 27 Juillet 1978,
Vu le décret n° 78-262 Pres du 27 Juillet 1978
portant définition des secteurs ministériels, ensemble son
additif nO 78-281 Pres du 8 Août 1978,
Vu le décret nO 78-102 Pres MF du 28 Mars 1978
portant création d'une société d'économie mixte dénommée sovrc,
Vu le décret nO 78-163 Pres Codim du 16 Mai 1978
accordant l'agrément au régime A2 de l'ordonnance nO 70-74
Pres PL. TP du 31 Décembre 1970 portant code des Investisse-
ments en République de Haute-Volta,
Sur proposition du Ministre du Commerce, du
Développement Industriel et des Mines,
Le Conseil des Ministres entendu en sa séance du
23 Janvier 1980,
Décrète
C) R DON N E
-=_:=_c_=_=_=_=_
.. ./ ...
- 395 -
j
TITf\.l:; II. - DES GARANTIES GENERALES
1
1 Article 5.- Les droits acquis de toute nature sont garantis aux per-
, sonnes physiques ou morales régulièrement établies en République de
1 Haute-Volta. Elles ont la faculté d'acquérir, les droits de toute
j nature utiles à l'exercice de leurs activités: notamment droits immo-
1 biliers fonciers, miniers, forestiers, droits industriels, concession~
! autorisations et permis administratifs, participation aux marchés
1 publics.
·1 Les personnes physiques ou Illorales régulièrement établies
ne pt lvent ~tre soumises à des mesures discriminatoires de droit ou
de f1.it dans le domaine de la législation et de la règlementation qui
leur sont applicables.
Article 6.- Dans l'exercice de leurs activités professionnelles, les
employeurs et travailleurs étrangers sont soumis aux lois et règlement~
volta!ques. Ils bénéfiCient de la législation du travail et des lois
sociales dans les m~mes conditions que les ressortissants volta!ques.
lis peuvent faire partie des organismes de défense profes-
sionnelle dans le cadre des lois voltaIques sous réserve de récipro-
cité de la part de leur pays d'origine.
, En outre, les entreprises étrangères Et leurs dirigeants
J sont représentés dans les m~mes conditions que les entreprises et
1 particuliers de nationalité voltaYque, dans les assemblées consulaires
j et dans les organismes a~surant la représentation des intér~ts profes-
1 sionnels et économiques.
i Lp déplacement du personnel ernployé par les entreprises
régulièremenr établies est libre, sous réserve~ des dispositions d'or-
.1.,
Article 9.- En ce qui concerne les marques, les brevets, les étiqu~lte:
propriétés commerciales et toutes autres propriétés industrielles, les
entreprises étrangères jouiront des mêmes droits et bénéficieront dG
la même protection que les entreprises de nationalité voltaïque.
Il existe trois dégrés d'agrément dénolu:lés : ,,1, ,,2, 1->3. Une en Lre-
prise ne peu~ bénéficier que d'un seul degré du régime d'ae;rément
pour une activité donnée sans que ce degré d'agrément puisse faire
l'objet d'une modiflcation quelconque plus favorable.
Article 24.- Pour cllaque entreprise, le degré d'agrément:
- fixe la durée et le degr~ du régime privilégié accordé,
précise les obligations imposées à l'entreprise, notamment en ce qui
concerne son programme d'équipement, d'emplois et de production,
énumère les activités pour lesquelles l'agrément est accordé,
fixe, s'il en est besoin les conditions particulières,
arr~te les modalités de l'arbitrage prévu aux articles 20 et 38.
A 10-1 - Liste des sociétés anonymes d'économie mixte (au 31 Juillet 1980)
N° .•:RAISON
================~====~=============~=~================
.•
======:======:======================================:
: VALEUR :PARTICIPATION ETAT VOLTA l QUE
)1 ORDRE SOCIALE :CAPITAL SOCIAL :DE L' AC- : - - - - - - - - - - - - - -
:TION. }10NTANT .. :% PAR RAFPORT
: TI TRES : AU CA P. SOC 1 I:.l
---------:--------------------:----------------_.-:--------:--------------------:-----------:--------------
1 B ND': 1.100.000.000: ,10.000: 600.050.000: 60.005: ~4,:J
2 BIV: 600.000.000: ,10.000: 306.000.000: 30.600: 5~
.,.~-·-7-"O'U'oO,o",,_-,.~-,-..,~~._~.,_R,_ _..,_"'" .."',__ ~.~,-. .• _, _",._.~y_~,~ .• _~ "_.~_-.-_."""'.-'.-,,~ .. _~,,..~..,~ .•••.,..~.,. ~~ .• ~.~.• ~~_~~_._.,...-,.
....,..,.---_"""'_,.''''''''',..,,'"~,."'._.;_ ,_~ .._..- -",_~,..,.,,' -,' , _-._~._~.,~,' •. _.,_ .. _~ ~.•__ ~ . ,._,•. -.-.~...,..•.• -~.-'~.'"""~.~
,_~~.,,,.,.. .,.,""-"~u~~......,_- <',.".,."---~, ~."'...,.~""'~
- 406 -
:O':'AFRIC
(j,.o,. V.
1
,1 -
j~ttestatiollS
8
260 - 260 10.00i) 1 2.600.000
3.295 5 3.300 10.000 ; 33.000.000
1
D!J-i.-. H. V 1
9.100 - 9.100 . 10.000 1 91.000.000 1 11.200.0001 1
'0, û-:';OU!iOU 1
, 31
~6B-28B ~l~.OOl 35 12g.036 lo.00012.14o.3ôO.000
5.000 5.000 10.000 50.000.000 sté d'Etude
.;O\"IC ;.rr. 7 50 :::t 1117 102.000.000
..OVIe.. 1-25-·;"9-7 : 1.1:}0 760 1 1. 900 5.000 9.500.000
•\.4 . 'r. R .. li 1.500 1.500 5.000 :3.500.000
:o',..)c;, 83-100-101-118-2_5
219 7.0'14 :w 1 7 • 06!~ 5.000 35.320.000 2.712.576 1.695.360
;0" JG <10 3.060 3.060 10.000 30.600.000
;0'. iJLCOj-i 16 26.350 26.350 10.000 263.500.000
ion)LT" 35.000 35.000 10.000 350.000.000
:50/' r Ti ...'1 5,22,8,9,10,ll,12 9.950 50 10.000 10.000 100.000.000
':0. i:NTENTl:: 20 176 170 5.000 : 880.000 En liquidatiQn depuiz 1975
par la Bli',.O
JOLEsRICER.J'; 35 et 35 2.299 2.299 10.000 1 22.990.000
rOLrELEC 17-21-22-23-2'~-32 12, 050 50 , l2.100 JO.OOO 1 121.000.000
10LTEX l-e-25-71-8~
Bull. Souscription 36.323 26.127 64.450 _!9~QQ9 1__ §~~~~Q9~Q92
-î~~~~~~~~;~ 1-2;~~;~;~î;;
1 _
1
------- 1-------
i4 79.234 88.059 1567.293 5.612.725.000
of:o
C'
1.0
~~ ._.~"""."",,,,,,,,,,,.,,,,,.,,,,,,~''''''''.''_ .,.,.,••_ _," ,...".. .",-,..~r'.~."_""""" ..~"".y.~~,,~__ ,",",'~'_~'''''._", ... ._."..."__ .,..,...!_.• ....,,,...,.....-'~ ....."'._...,...... _"".~_,'.~,...,«,._ .. --'''''''' .~~"..... .....,.,."..,,~f.'~ ......"·.. ·._,_, _ _ ·--~'-~· ..~._,_.._ . ••. _~._...._ ..•~..,u".~<_.,, _ _ ~_~".,._"'._~_
...
RBPORT ••.•• 479.234
VOLTOi. 6 - 14 1.049
, 88.059 567.293 5.612.725.000 194.405.936 209.767.120
1 1.050 5.000 5.250.000 1.207.314
I.D.i•.
B.r.n.D.
·78 - - - - 1
i, -
-
80
,
100 - 100 - l
B •. .. D. ,...1. - 'T 65 - 65 - 1
: .. :'.1.• l1'~ - 2"..3 :!..31 - 131 - 2
--------- ------- -------- ------- --------------
· :.H~2~.a~ 88.060 ~g~=g4~ ~~g1:L~:~Z~~gQ~ 195.613.250 209.767.120
11 -._----- ======== ============= ========.===
1
1
==~==~--==~==========~=,l===~=====~=======~~=========6=======~========================;====~============
OUAGAD00GOU, le 10 SEPTE~œRE 1980
. :",
01>0
....
o
___ ~ ..... ".,.~_. "....,..._.....,....",...... ~ ..........,.....,.__... ~,•.,__.,.•..~ ~",.-~,..,.. ...... ".._~ .....'''''..._ _....''''._.........,•.._ • .,.~._. .~~,....-.,,.. ...-......,<_~._ .• "",,.~":-'...,'._'A .•.·..._.• ,""~ .•. ,_,~.,....." ........_. ..",._ _.~.-.."."...... ....,._."..,._,_"",._.~"~, . _'~._~...___. -_.-,.-,.---~~,.• ~--"-"--.---.." ....,..,.<...".~.......-... ~-•.,,•.,.-.-•.,.,~.--,.•.".• ~-~.~._--.......,,,,,,.,.-~~
A 10-4 - RESULTATS FINANCIERS DE PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS PUBLICS ET QUELQUES SEM.
,
!
:i or OG + ::;1 7S0 ~~8 51 2'16 998'
1
::-:\T'::: 0::: C(T\-
': fi 1 \ : 7 750 6-1'5 8 10,; 89:';! ! ! 6 24-1 301!
1
?rOJ~_ T T\~i!.l,\O ! :.: 325 :218! 20 000 OOO! !15 888 35'); 21 000 GOa! 19 566 751; !15 000 000
, leI 1
,~. -t !113 605 393 ! 171 7S5 339! ! 1153 854 378!
,-
. T \',
+ ! 1!)f' 106 013,, ! 1:8 68G 03ü! ! ! 3·19 854 3791
.. '. '" ! 6~8 7'27 8 '171 18?! ! ! 171 ~08 744!
1
, ,
""
~
.....
-<,.~ i.. ':.' + 6ti ;.:j!.J 1::8, ,108 709 269,,
, 80 013 047,
! J 8 000 OOO! 18 OCO OGO :; 124 610 20 000 000
! ~ 1
1
'j
000 000' 1 O::SC 000
,
1
+ = SEM
01:>
.....
"-'
,-r_ _ _
........
~
..
...... _
~
~.
.,.".-_",..,,..........,...
_,.,.,.",.~_.
...,....~-----~._------
VU Le Prés iden t
de
Mons ieur Yves GUYON, Prof esseu r à l'Un iver sité
Paris l
~mns ieur Jean- Deni s BREDJN, Prof esseu r à l'Un ivers itê
de Paris l /7
\- -
Mons ieur Geor ges DUPU IS, Prof esseu
\
à l'Un iver sité de
Paris l
VU et PERMIS D'IMPRIMER:
Le Prés iden t de l'Un ivers ité de Paris l Panth éon-
Sorbo nne
Pier re BAUCHET,