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Lorsqu’un métal est illuminé par Si la lumière, qui est une onde EM, Dans le modèle de l'atome établi
INTRODUCTION un rayonnement EM, des électrons peut également être considérée par Rutherford, un électron en
sont arrachés à sa surface. comme composée de particules, orbite autour du noyau rayonne
CORPS NOIR les photons, alors il est logique de et perd son énergie en finissant
Les électrons étant liés au métal, supposer que les particules maté- par tomber sur le noyau.
Un corps noir est un corps qui il faut fournir de l’énergie pour rielles devraient aussi montrer
absorbe, sans la réfléchir, toute qu’ils puissent s'échapper. un comportement ondulatoire. Bohr se servit de l'hypothèse de
l'énergie EM qu'il reçoit. Cependant, en physique classique, Planck pour postuler que les
l'énergie de l'onde lumineuse est
proportionnelle à son intensité. C’est l’hypothèse de de Broglie : électrons ne pouvaient circuler
Si un corps noir ne réémettait Toute particule matérielle a une que sur des orbites quantifiées
pas cette énergie, sa température onde associée. d'énergie . En sautant d'une orbite
augmenterait indéfiniment. Ceci Or, les expériences montrent
est irréaliste, il réémet donc que le transfert d'énergie λ = h /p à une autre, l'électron peut
l'énergie qu'il a absorbée sous provoquant la libération des émettre un paquet d'énergie
forme de rayonnements EM. électrons ne peut se faire qu'à CONSÉQUENCE lumineuse discret, un photon.
partir d'une certaine fréquence On observe des interférences
La densité d’énergie rayonnée seuil indépendante de l’intensité. avec les fentes d’Young, même Quantification du moment
pour une fréquence ν = ω /2π , en réduisant l’intensité de sorte cinétique : ∥ L ⃗∥ = n ℏ.
u (ω, T ), ne dépend que de la L’explication donnée par Einstein : que les particules arrivent une à L’atome d’hydrogène : l’électron
température absolue T du corps. lorsqu'un quantum d'énergie une sur l’écran mais uniquement décrit une trajectoire circulaire
lumineuse est incident sur une si le dispositif ne permet pas de uniforme de rayon r autour du noyau.
L ⃗ = r ⃗ ∧ p⃗ = r m v k ⃗
Cependant, en vertu des lois de surface métallique, son énergie savoir par quelle fente est passé
la physique classique, la somme entière est transférée à un la particule.
de toutes les densités d’énergie électron pour le libérer d'un atome De Broglie donne 2π rn = n λe.
à fréquence comprise entre 0 et et l'éjecter de la surface. p2 L2 α ℏc nℏ n2ℏ
l’infini, résultait en une quantité L'équation d’Einstein s'écrit donc : Ec = T = = = ⇒ rn = = = n2 a0
2m 2m r 2r m v(n) αmc
d'énergie infinie dans le système. Ec = ℏω − W 1 qe2
‘‘catastrophe ultraviolette’’ avec W le potentiel d’extraction. ⃗
Force électrostatique : F = r⃗ vn = αc /n
Soit V0 tel que le courant s’annule. 4π ε0 r 2
−qe 2 α ℏc Les niveaux d’énergie sont
Planck a résolu ce paradoxe en On a alors qeV0 = Ec d’où Ep = V = =− = − 2T Ry
prédisant que l'énergie EM se ℏ W 4π ε0 r r En = − (< 0 → état lié).
présentait en quantités discrètes, V0 = ω− n2
qe qe 2 1 Pour une transition du niveau n
appelées quanta, au lieu d'être • α = 4π qεe0 ℏc ≈ 137 : cste de structure fine au niveau m, les photons émis
continue comme dans la théorie Cette théorie est confirmée par les
classique : En = n (h ν) = n (ℏω). mesures expérimentales de Millikan. • Ry = α2aℏc0 = 13,6 eV : énergie de Rydberg ont pour énergie 1 1 1
Ry ( n 2 m2 )
ℏωnm = En − Em = − −
ℏ
n ∈ ℕ* : nombre de photons ℏ = h /2π : constante de Planck • a0 =
αmc
= 0,53 Å : rayon de Bohr
ϕ quantique POSTULAT II :
AMPLITUDES DE PROBABILITÉ
POSTULAT V :
EFFET INÉVITABLE DE LA MESURE
POSTULAT VI :
ÉVOLUTION TEMPORELLE
POSTULATS Si un système est dans l’état | φ1⟩, Après la mesure d’une grandeur L’évolution de l’état quantique
il y a une amplitude de probabilité A, l’état d’un système est d’un système isolé | ψ (t )⟩ obéit
POSTULAT I : ⟨φ 2 | φ1⟩ inévitablement transformé, d’une à une équation de Schrödinger :
a (φ 2 | φ1) = ∈ℂ façon qui dépend du résultat a n d | ψ (t )⟩
ESPACE DES ÉTATS QUANTIQUES ∥φ 2∥∥φ1∥ iℏ = H (t ) | ψ (t )⟩
de la mesure : l’état initial | φ⟩ dt
La représentation mathématique de le trouver dans l’état | φ 2⟩. devient l’état final Pa n | φ⟩.
de l’espace des état est un d⟨ψ (t ) |
La probabilité correspondante est2 −i ℏ = H (t )⟨ψ (t ) |
espace de Hilbert ℋ. 2 | ⟨φ 2 | φ1⟩ | COMMENTAIRES dt
Ainsi, l’état physique d’un système p (φ2 | φ1) = | a (φ2 | φ1) | = ∥φ2∥2∥φ1∥2 • L’état final est donc projeté dans où l’opérateur hermitien H (t )
quantique est entièrement un sous-espace des états initiaux, on dit est l’opérateur Hamiltonien
caractérisé par un vecteur | φ⟩. qu’il y a réduction du paquet d’onde. associé à l’énergie du système.
Si deux vecteurs sont proportionnels, • Valeur moyenne : • Une autre mesure du même opérateur Expression d’une base :
∑ n
ils représentent le même état. ⟨A⟩φ = a p (a n | φ) d’où redonne le même résultat avec certitude. •
En général, on prend | φ⟩ unitaire. an
• La mesure d’un autre opérateur B Soit {| n⟩}1≤n≤ N une base orthonormée
g(a n ) donne l’état final Pb m Pa n | φ⟩ qui de ℋ. L’évolution des coefficients est
| ⟨a n , r | φ⟩ |2 dc (t )
p (a n | φ) =
∑ reste un état propre ssi AB = BA i.e. iℏ m
∑ mn
2 2 = H (t )cn (t )
POSTULAT III : r =1 ∥a n , r ∥ ∥φ∥ si A et B sont compatibles. dt n
GRANDEURS PHYSIQUES g(a n )
| a n , r ⟩⟨a n , r | • La mesure successive de tous les
1
À toute grandeur physique est
=
∥φ ∥2
⟨φ |
∑ ∥a n , r ∥2
| φ⟩ opérateurs d’un ECOC permet d’arriver •
Conservation de la norme :
r =1
à un unique état physique entièrement d∥ψ (t )∥2
associé un opérateur linéaire = ⟨Pa n ⟩φ Pa n =0
hermitien A = A † agissant sur ℋ. caractérisé par les valeurs mesurées dt
pour chaque opérateur. La norme des vecteurs évoluant ainsi
• Écart-type : est conservée au cours du temps mais
POSTULAT IV :
Il caractérise l’incertitude sur le
résultat de la mesure.
• États stationnaires : aussi les produits scalaires entre deux
Si H est indépendant du temps, vecteurs, les amplitudes et probabilités.
MESURE ET PROBABILITÉS l’équation s’intègre facilement et
Δφ A = ⟨A 2⟩φ − ⟨A⟩2φ i
Le résultat de la mesure d’une U (t , t 0 ) = e− /ℏ H(t−t 0 ). •
Opérateur d’évolution :
grandeur physique ne peut être Si le système est dans un état initial L’équation d’évolution étant unitaire, il
a − ⟨A ⟩φ)2 p (a n | φ)
∑( n
= | ϕ 0 ⟩ qui est état propre de H avec existe un opérateur unitaire U (t , t 0 )
que a n, l’une des valeurs propres an
de l’opérateur A associé à cette une énergie E (valeur propre), tel que | ψ (t )⟩ = U (t , t 0 ) | ψ (t 0 )⟩.
i
grandeur. La probabilité de • Théorème d’incertitude : | ϕ (t )⟩ = e− /ℏ E(t−t 0 ) | ϕ 0 ⟩ - ∀t, U (t , t ) = I
trouver a n dans un état | φ⟩ est Soient A et B des opérateurs = e−iω(t−t 0 ) | ϕ 0 ⟩ - (U (t , t0 ))† = U (t , t0 )−1 = U (t0, t )
g(a n ) hermitiens et | φ⟩ ∈ ℋ. Comme deux vecteurs proportionnels dU (t , t 0 )
∑
p (a n | φ) = p (a n , r | φ) i décrivent le même état physique, - iℏ = H (t )U (t , t 0 )
r =1 Δφ A Δφ B ≥ ⟨[A; B ]⟩φ c’est un état stationnaire. dt
2
d⟨A⟩ψ
THÉORÈME D’EHRENFEST
1 dA
PRINCIPE DE CORRESPONDANCE
ϕ quantique LOI DE MALUS
⟨[A , H ]⟩ψ + ⟨
dt ⟩
= ψ
Si on a la relation {A , B} = C Si on considère un photon incident
dt iℏ entre deux grandeurs classiques POLARISATION polarisé linéairement selon θ, la
alors, en mécanique quantique, le mesure par un polariseur orienté
Théorème d'Ehrenfest commutateur entre les opérateurs POLARISATION selon θ′ donnera les résultats
correspondants est [A , B ] = i ℏC. 1 ≡ le photon traverse l’analyseur ou
d⟨A⟩ψ d Toute onde plane pouvant être 0
= (⟨ψ (t) | A | ψ (t)⟩) ≡ le photon ne traverse pas l’analyseur
dt dt décomposée en une polarisation avec les probabilités :
d⟨ψ (t)| dA FRÉQUENCE DE BOHR selon x et une polarisation selon y, p (1 | θ ) = | ⟨θ′| θ ⟩ |2 = cos2 (θ −θ′)
= A| ψ (t)⟩+⟨ψ (t) | | ψ (t)⟩
dt dt L’état de polarisation d’un photon p (0 | θ ) = | ⟨θ′⊥ | θ ⟩ |2 = sin2 (θ − θ′)
d | ψ (t )⟩ Soit {| n⟩}1≤n≤N une base pourra être associé à un espace puisque le polariseur n’est autre
+⟨ψ (t ) | A orthonormée d’états propres de H. de Hilbert ℋ de dimension 2 dont que le projecteur Pθ′ = | θ′⟩⟨θ′| .
dt
∑
⟨A⟩ψ = ⟨m | A | n⟩c*
m (t 0 )cn (t 0 ) les états | x⟩ et | y⟩ forment une De plus, Pθ′ forme un ECOC de ℋ.
i
− (E −E )(t−t 0 )
équation d’évolution temporelle m,n base orthonormée possible.
i e ℏ n m
= (⟨ψ (t) |HA| ψ (t)⟩−⟨ψ (t) |AH| ψ (t)⟩) On a une somme de termes oscillants Ces expressions traduisent en terme
ℏ POLARISATIONS PARTICULIÈRES
∂A à différentes fréquences de Bohr : de probabilité pour un seul photon le
+⟨ψ (t ) | | ψ (t )⟩ 1 • Polarisation linéaire selon θ : résultat classique de la loi de Malus :
Si l’onde E ⃗ = E u⃗ est polarisée
∂t ωmn = | En − Em | .
ℏ | θ ⟩ = cos θ | x⟩ + sin θ | y⟩
1 ∂A
= ⟨[A , H ]⟩ψ + ⟨ ⟩ψ Une fréquence de Bohr ωmn ne En posant θ⊥ = θ + π /2 , on a rectilignement, alors l’intensité
iℏ ∂t peut apparaitre que si : | θ⊥⟩ = − sin θ | x⟩ + cos θ | y⟩ au travers d’un polariseur vérifie
I = k ∥ E′⃗∥2 = I0 cos2 (θ)
- ⟨m | A | n⟩ ≠ 0 (règle de sélection) et { | θ ⟩, | θ⊥⟩} forme une autre
A peut faire passer de | n⟩ à | m⟩. base orthonormée possible de ℋ.
INCERTITUDE TEMPS-ÉNERGIE - c*m (t0 )cn (t0 ) ≠ 0 • Polarisation circulaire :
(INÉGALITÉ DE HEISENBERG TEMPORELLE) (condition sur l’état initial) Droite | D⟩ = − 1 ( | x⟩ + i | y⟩)
le système a une probabilité non 2
Si l’opérateur A ne dépend pas nulle d’être dans l’état | m⟩ ou | n⟩.
explicitement du temps, Gauche | G ⟩ = 1 ( | x⟩ − i | y⟩)
2
d⟨A⟩ψ 1 { | D⟩, | G ⟩} forme une autre
iℏ dt
=
⟨[A , H ]⟩ψ (t ) • p = m v = ℏk base orthonormée possible de ℋ.
ℏ • ω = 2π ν λ = c2πT ω L’opérateur εz = PD − PG
et on a τψ (A )Δψ H ≥ avec = | D ⟩⟨D | − | G ⟩⟨G |
Δψ A
2
• T = 1 /ν k =
λ
=
c est associé à la grandeur physique
‘‘polarisation circulaire’’.
Dans { | D⟩, | G ⟩}, εz = (1 0 )
τψ (A ) = • ℏc = 197,3 MeV. fm
d
⟨A⟩ψ (t ) 0 −1
dt
• 1 eV = 1,6 ⋅610−19 J
Dans{ | x⟩, | y⟩}, εz = (0 −i)
le temps caractéristique pour que
A varie de Δψ A. • 1 MeV = 10−15eV i 0
• 1 fm = 10 m
ϕ quantique
Soit | a , b⟩ un vecteur propre commun :
J ⃗ 2 |a, b⟩ = a |a, b⟩ et Jz |a, b⟩ = b |a, b⟩ STERN-GERLACH SPIN 1 /2
Comme [J ⃗ ] = [ℏ], a = ℏ2 k et b = ℏm Un faisceau d’atomes d’argent S ⃗ = Sx i ⃗ + Sy j ⃗ + Sz k⃗
MOMENTS ANGULAIRES avec k ∈ ℝ + et m ∈ ℝ puisque J ⃗ et ayant un moment angulaire orbital L’état de spin d’un électron peut
Jz sont des opérateurs hermitiens. total nul passe à travers un champ être associé à un espace de
CAS GÉNÉRAL On introduit J± = Jx ± i Jy (*). On a magnétique in-homogène avant Hilbert ℋ de dimension 2 dont
(J+ )† = J− et J∓ J± = J ⃗ 2 − Jz (Jz ± ℏ)
d’être collecté sur un écran. les états | − ⟩ et | + ⟩ forment
est H = − ℳ ⃗ ⋅ B .⃗
Un moment angulaire=cinétique L’énergie potentielle associée une base orthonormée possible
d’où ∥J± | a , b⟩∥2 = ⟨a , b | J∓ J± | a , b⟩
est un triplet d’opérateurs Jx, Jy
= ℏ 2[k − m (m ± 1)]
telle que Sz | + ⟩ = ℏ /2 | + ⟩ et
et Jz satisfaisant les relations de La positivité simultanée des deux
L’expérience montre que lorsque Sz | − ⟩ = − ℏ /2 | − ⟩.
commutation cycliques normes vérifiée en posant k = j ( j +1)
le faisceau arrive sur l'écran, il est
[Ji , Jj ] = i ℏεijk Jk ⇔ J ⃗ ∧ J ⃗ = i ℏ J ⃗ séparé en deux parties distinctes ℏ
et il vient |m| ≤ j. Notons |a, b⟩ = | j , m⟩. avec le même nombre d’atomes. Dans cette base, S ⃗ = σ ⃗ avec
2
L’opérateur J ⃗ 2 = Jx2 + Jy2 + Jz2 Jz[J± | j, m⟩] = (m ± 1)ℏ[J± | j, m⟩] Le moment magnétique ℳL σ ⃗ = σx i ⃗ + σy j ⃗ + σz k.⃗
commute avec n’importe quelle donc J± | j, m⟩ ∝ | j, m ± 1⟩ sont des résultant du mouvement orbital
composante Jx , Jy ou Jz. vecteurs propres de J ⃗ 2 et Jz. des électrons étant nul, la déviation Soit η⃗ un vecteur unitaire quelconque.
α
[J ⃗ 2 , Ji ] = 0
α / ( 2 )β
(∀i ) Mais il faut que la série s’arrête donc du faisceau observée est causée | η+⟩ = e−i /2 cos β/ | + ⟩
{m − N′ = − j
m +N = j par le moment magnétique de spin.
∃ N, N′ ∈ ℕ tels que . +e i 2 sin( /2 ) | − ⟩
On quantifie généralement le
Comme on observe deux tâches
Ainsi, {2m
moment angulaire selon Oz. = N′ − N ∈ ℤ α
| η+⟩ = e−i /2 αsin(β /2 ) | + ⟩
Les vecteurs propres communs 2 j = N + N′ ∈ ℕ
. sur l’écran, cela implique que la
de J ⃗ 2 et Jz sont spécifiés par mesure de Jz = Sz peut donner +ei /2 cos(β /2 ) | − ⟩
deux nombres quantiques j et m : deux résultats possibles, ce qui { | η+⟩, | η−⟩} forme une base de
CAS D’UNE PARTICULE correspond à 2 j + 1 i.e. j = 1 /2 . ℋ dans laquelle Sη = S ⃗ ⋅ η⃗ s'écrit
J ⃗ 2 | j, m⟩ = j ( j + 1)ℏ2 | j, m⟩
Jz | j, m⟩ = m ℏ | j, m⟩ Le moment angulaire total d’une La composante Sz du moment Sη = ℏ /2 ( | η+⟩⟨η+ | − | η−⟩⟨η− | )
avec j entier ou demi-entier et particule s’écrit : J ⃗ = L ⃗ + S ⃗ avec angulaire de spin suivant l’axe z
e−iα sin β
L ⃗ = r ⃗ ∧ p⃗ son moment angulaire
(e sin β −cos β )
cos β
| m | ≤ j variant par pas de 1. sera donc Sz = ± 1 /2 ℏ. = ℏ /2
iα
(2 j + 1 valeurs de m pour un j) orbital et S ⃗ son spin (moment En fait, la plupart des particules
angulaire intrinsèque). En résultent élémentaires sont de spin 1 /2 :
électrons, positrons, neutrons,… Remarques :
Propriétés du crochet de Lie • Le moment
ℳ L⃗ = γL L ⃗ avec γL =
magnétique orbital
q • On passe de la base { |+⟩, |−⟩}
• Anti-symétrie : [ A , B ] = − [B , A ] 2m
Matrices de Pauli à la base { | η+⟩, | η−⟩} par la
transformation unitaire D1/ (θ, φ).
(1 0) y ( i 0 ) z (0 −1)
• Distributivité bilinéaire : le rapport gyromagnétique σx =
0 1
; σ = 0 −i ; σ = 1 0 2
[A + B, C + D ] = [A , C ] + [A , D ]
+[B , C ] + [B , D ] • Le moment • ∀ | φ⟩ ∈ ℋ,
ℳ S⃗ = γS S ⃗ avec γS = g
magnétique deqspin σx = σ y = σz = I2 ⟨S ⃗ ⟩φ = ⟨Sx ⟩φ i ⃗ + ⟨Sy⟩φ j ⃗ + ⟨Sz ⟩φ k⃗
• Identité de Jacobi : 2m
Propriétés : σx σ y = i σz • Pour une particule de spin 1 /2,
[ A , [B , C ]] + [B , [C, A ]] + [C, [ A , B ]] = 0 [σx ; σ y ] = 2i σz le facteur de Landé vaut g = 2.
et g le facteur de Landé
• [ A B , C D ] =+CA[CA[B, D, ]BD ] ++ [AA[B, C, C]B]DD (*) Opérateurs d’échelle tels que ⇔ σi σj = δij I + i
∑ ijk k
ε σ
k
[J ⃗ 2 , J± ] = 0 et [Jz , J± ] = ± ℏJ± avec εijk le tenseur de Levi-Civita














ϕ quantique DIMENSION INFINIE
DÉNOMBRABLE
DOMAINE D’UN OPÉRATEUR SPECTRE
On appelle domaine de A, noté Si un opérateur A est hermitien,
DIMENSION INFINIE Les espaces de Hilbert qui A, l’ensemble des vecteurs de l’équation aux valeurs propres
interviennent en mécanique | φ⟩ ∈ ℋ tels que A | φ⟩ ∈ ℋ. A | φ⟩ = a | φ⟩ n’a pas toujours
EXEMPLES D’ESPACES DE quantique sont de dimension En pratique, un opérateur A ne de solution (même si A est borné).
HILBERT SÉPARABLES soit finie soit infinie dénombrable. présente un intérêt que si son • En dimension finie, le spectre
• Si la dimension de ℋ est N, domaine de convergence est de A est définit comme l’ensemble
• L’espace ℓ2 des suites il faut N vecteurs unitaires dense dans ℋ. des valeurs propres de A.
complexes (cn )n≥1 telles que orthogonaux pour former une • En dimension infinie, on distingue
( ∑ n=1 | cn | ) < ∞.
+∞ 2 1/2 base orthonormée { | 1⟩, … | N ⟩}. Si A | φ⟩ existe pour tout | φ⟩, - le spectre discret, constitué
• Dans le cas dénombrable, il alors A est dit borné. des valeurs propres a n de A
existe une suite dénombrable de A | n , r⟩ = a n | n , r⟩
• L’espace L2[a , b] des fonctions vecteurs unitaires orthogonaux La norme d’un opérateur est
⟨n , r | n′, r′⟩ = δnn′δrr′
de carré sommable sur l’intervalle
{ | 1⟩, | 2⟩, … | n⟩, …} formant
définie par ∥A∥ = sup ∥A φ∥. - le spectre continu, constitué
[a , b] (des fonctions complexes ∥φ∥=1
b une base de ℋ. Tout vecteur de valeurs a (ν) qui ne vérifient
∫a
φ tq | φ (x) |2 d x < ∞). | φ⟩ ∈ ℋ peut s’écrire comme Si la norme de A n’existe pas, pas d’équation au valeurs propres
combinaison linéaire de ces A est dit non-borné. et auxquelles on associe des
En particulier, l’espace L 2 (ℝ) des vecteurs : | φ⟩ = ∑ +∞ c | n⟩.
n=1 n
pseudo vecteurs propres ∉ ℋ.
Dans ce cas, ⟨ χ | A φ⟩ = ⟨A † χ | φ⟩ A | ν, s⟩ = a (ν) | ν, s⟩
fonctions de carré sommable sur ℝ. Cependant, toute combinaison ne définit la conjugaison hermitique
linéaire de ces vecteurs n’est ⟨ν, s | ν′, s′⟩ = δ (ν − ν′)δss′
avec δ : x ↦ {+∞ si x = 0
que si A est dense dans ℋ.
Les états physiquement réalisables pas un vecteur de ℋ !
+∞ c | n⟩ ne définit 0 sinon
sont toujours représentés par de | φ⟩ =
∑ n=1 n En général, on n’aura pas A = A † la distribution de Dirac.
‘’vrais’’ vecteurs de ℋ. un vecteur que si ∥φ∥ est finie : (‘‘auto-adjoint’’, A = A†) mais
+∞ | c |2 < ∞. Les vecteurs propres du spectre
∑ n=1 n A ⊆ A † (‘’hermitien’’, A ⊆ A †). discret et ceux du spectre
continus sont orthogonaux :
• Espace complet :
Toute suite de Cauchy converge
⟨n , r | ν, s⟩ = 0
THÉORÈME DE STONE
dans ℋ : Si une suite de
vecteur | φ (l)⟩ de ℋ est telle
• Relation de fermeture :
∑
Soit un ensemble d’opérateurs I= | n , r⟩⟨n , r |
que ∀ε > 0, ∃ N ∈ ℕ, ∀l , n ≥ N,
∑∫
unitaires dépendant d’un n,r + | ν, s⟩⟨ν, s | dν
∥φ (l) −φ (n)∥ < ε, alors il existe paramètre continu α et vérifiant
l→+∞ s
| φ⟩ ∈ ℋ tq ∥φ (l) − φ∥ ⟶ 0. U (α1 + α 2 ) = U (α1)U (α 2 ) et
U (0) = I. Il existe alors un • Décomposition spectrale :
∑
A= | n , r⟩a n⟨n , r |
• Espace séparable : opérateur hermitien A, que l’on
∑∫
appelle générateur infinitésimal n,r
Il existe une suite dénombrable + | ν, s⟩a (ν)⟨ν, s | dν
de vecteurs qui soit dense dans ℋ. du groupe, tel que U (α) = e−iα A. s
Polynômes de Legendre
• Formule de Rodriguesde: degré l
Polynôme de Legendre
l l (−1) d
Pl (u) = (1 − u 2 )l
2l l ! du l
• Parité : Pl (u) = (−1)l Pl (−u)
• Produit scalaire
+1
:
∫−1 l
⟨Pl , Pl′⟩ = P*(u)Pl′(u)du
2
= δ
2l + 1 ll′
• Les polynômes Pl forment une
base de l’espace des fonctions de
carré sommable.
• Récurrence à 3 termes :
(l +1)Pl+1(u) = (2l +1)u Pl (u) − l Pl−1(u)