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TD4 : réactions de précipitation

Réactions primaires : entre Ag-Ac invisible ; on a besoin d’un autre Ac secondaire muni d’un artéfact pour rendre la réaction
visible : exp ELISA (Ac secondaire : Ac anti-Ig de l’espèce, !!! l’Ac secondaire n’est pas dirigé contre le pathogène qu’on
recherche)

Réaction secondaire : exemple réaction d’agglutination, les réactions de précipitation où on n’a pas besoin d’artefact pour voir ce
qui se passe entre un Ag-Ac : anémie infectieuse (précipitation test de référence)

Réaction tertiaire : in vivo

I. Principe de la réaction de précipitation

Principe : Ag soluble avec des Ac précipitant (Ag agglutinant, précipitines) =>


réaction de précipitation (sédimentation) en milieu solide ou en milieu liquide

En milieu liquide par l’apparition d’un trouble qui va sédimenter

En milieu solide = une ligne / un arc / anneau de précipité

➔ Courbe en cloche :
1. Excès d’Ac (petit complexe immuns soluble et indivisible),
2. Zone d’équivalence (Quantité proportionnelle d’Ag et d’Ac) précipité maximal gros
complexe immuns, insoluble, visible) ,
3. Excès d’Ag
➔ Explication : après la zone d’équivalence, l’ajout d’antigène dissocie le complexe immun de
grande taille ➔ petits complexes solubles donc invisibles

II. Réactions de précipitation en milieu liquide


a. Réaction qualitative : absence ou présence d’Ac ou Ag

Ex : Test d’Ascoli pour le diagnostic direct pour la recherche du charbon bactéridien due à
Bacillus entracius : bacille a gram + (broyat de rate + immun sérum anti-Bacillus anthracis) :

 Si formation de trouble ; le résultat est +


 Sinon le résultat est –

Précipité se forme dans la zone d’équivalence ; si la zone d’équivalence descend de plus =


quantité Ag est supérieure par rapport a celle des Ac

b. Réactions Quantitatives : dosage d’un Antigène par néphélométrie

On peut utiliser la précipitation en milieu liquide dosage d’un antigène par néphélométrie :
solution étalon : doser plusieurs prélèvements dont la densité est connus bel courbe étalon
III. Réactions de précipitation en milieu solide
a. Immunodiffusion simple
i. Immunodiffusion en tubes : techniques d’Oudin
Tube contenant du gel d’Agarose additionner de l’Ac ou de l’Ag à doser
A 47 degrés de surfusion on ajoute l’Ac (Si on cherche l’Ag) ou Ag (Si on cherche l’Ac)
Après 24h il y a formation d’un anneau de précipité (réaction Ag-Ac +) Si on la laisse + de temps, elle va diminuer
d’avantage (+ on a des Ag, + la zone d’équivalence descend)
Quantification à l’aide de la hauteur et le traçage de la courbe étalon

ii. Immunodiffusion en plaque


1. Technique d’Ouchterlony : immunodiffusion simple bidimensionnelle : (les deux migrent : l’Ag et l’Ac)
- Elle se fait sur une plaque de verre ou une boite de Pétri
- Une solution d’agarose en surfusion (46-47°C) est coulée sur la plaque ou dans la boite de Pétri
- Après solidification, on creuse des cupules à l’aide d’un emporte-pièce pour y déposer soit des antigènes, soit des sérums
à tester

a. Comparaison d’un Ag par rapport à un Immunsérum connu (voir exemples)

b. Diagnostic ou dépistage de maladies infectieuses (voir exemples)

Recherche d’anticorps post-infectieux : Par


Immunodiffusion en gel (IDG) ou AGID (Agar
Gel Immunodiffusion)

- Anémie infectieuse équine


- Leucose bovine enzootique
- Paratuberculose
- Influenzavirus aviaire
- ….
c. Diagnostic d’hypersensibilité de type III (diagnostic alvéolites allergiques d’origine extrinsèques ou
BPCO) (voir exemples)

Alvéolite allergique extrinsèque (HS de type III) : cheval fait face à plusieurs expositions à des
allergènes : Ag inhalés bactéries et champignon a savoir : Saccharopolyspora rectivirgula,
Aspergillus fumigatus, Thermoactinomyces vulgaris, Alternaria

Si l’animal a été sensibilisé à ses allergènes il va développer des Ac

L’anima a été sensibilisé a Aspergillus fumigatus, et saccharopolyspora

Lorsque l’animal a été sensibilisé a ses allergènes il va développer des Ac après qq heures, les complexes immuns Ac-Ag vont se
déposer au niveau des bronches et vont donner l’asthme, l’alvéolite, la toux, etc. => Maladie a complexe immun car ce sont des
complexes immuns qui persistent au niveau des bronches ; au lieu d’être éliminés, ils forment de gros molécules qui sont
insolubles qui ne s’éliminent pas => asthme qui peut évoluer en PBCO (ca peut être déficit en complément)

Lupus est au même temps une HS III et une maladie auto-immune : parce que des Auto-Ac

2. Technique de Mancini : immunodiffusion radiale simple (SRID) ou immunodiffusion simple


unidimensionnelle (un seul qui migre)
- Utilisée pour doser diverses molécules, notamment les
immunoglobulines
- Exemple : dosage des IgG sériques chez des veaux âgés de 18-24 h, pour
évaluer l’immunité passive d’origine maternelle à la suite de la prise
colostrale.
- Seuil de protection : 15 mg/ml
- Déficit partiel du transfert passif de l’immunité : 10-15 mg/ml
- Déficit sévère : <10 mg/m

b. Immunoélectrophorèse

Après une électrophorèse on va faire réagir un immun sérum


c. Variante de l’immunoélectrophorèse : électrosynérèse = contre-immunoélectrophorèse
• Utilisable pour les antigènes électronégatifs : Echinococcus granulosus, Fasciola hepatica, Aspergillus, Leishmania
infantum, Neisseria meningitidis
• A pH8, les Ig sont électropositives
 L’Ag et l’Ac migrent l’un vers l’autre = rapidité du test
 Résultat en 1 à 2 heures
• Utilisable pour détecter soit des Ag, soit des Ac

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