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MODULE DE FORMATION

Références et législation de la RSE

17 Novembre 2021
Animateur:
Axel Hermann SERI, Manager ESG/RSE BICICI Groupe BNP PARIBAS
Rappel sur le Développement
durable et la RSE
QU’EST-CE-QUE LE
“DEVELOPPEMENT DURABLE”?

“Un développement
qui répond aux NOTR
besoins du présent
AVENIR
E
sans compromettre
la capacité des
générations futures A TOUS
de répondre aux LA COMMISSION MONDIALE
leurs” SUR L’ENVIRONNEMENT
ET LE DEVELOPPEMENT
4
Échelles d’application
Définition de la RSE
• RSE = Développement durable à l’échelle de l’entreprise
• Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
• Définition: ISO 26 000
Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de
ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un
comportement transparent et éthique qui :
- Contribue au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la
société
- Prend en compte les attentes des parties prenantes
- Respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales
- Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses
relations
Avantage de la RSE
améliorer sa
performance

mieux gérer
les préserver sa
ressources réputation
naturelles

création
de
avoir des valeur se
employés
différencier
engagés

atteindre de
gérer les
nouveaux
risques
marchés
ENJEUX
Conventions et traités au
niveau international
Définition et Utilité

Convention internationale
L'expression convention internationale est utilisée en droit international pour décrire des déclarations formelles
de principes qui n'ont au départ pas de force obligatoire. Ces conventions doivent généralement être ratifiées
par des États pour obtenir une force obligatoire et ainsi devenir de véritables traités internationaux.

Les organismes internationaux tels les Nations unies, l'Organisation internationale du travail produisent ce
genre de textes.

Un traité international peut être défini comme un accord écrit entre des sujets de droit international afin de
produire des effets juridiques et régi par le droit international. Ils peuvent être bilatéraux, multilatéraux ou
universels.
Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels
(PIDESC)
Adopté par l’ONU le 16 décembre 1966, il est entré en vigueur en France le 4 novembre
1980. Il fait notamment référence au droit au travail, au droit à des conditions de travail
justes et favorables, à la liberté syndicale et au droit à la sécurité sociale

Les DESC sont des droits humains concernant les conditions sociales et économiques
essentielles à une vie digne et libre, et qui sont liés au travail, à la sécurité sociale, à la santé, à
l’éducation, à l’alimentation, à l’eau, au logement, à un environnement sain et à la culture.

Les droits économiques, sociaux et culturels sont protégés par différents traités
internationaux, régionaux ainsi que par des constitutions nationales. Le Pacte International
relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels est le traité le plus complet quant à la
protection de ces droits au niveau international.
Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels
(PIDESC)
Quels sont les exemples de violations des droits économiques sociaux et culturels ?

Les droits économiques, sociaux et culturels sont violés, par exemple, lorsqu’un État manque à l’obligation qui lui est faite
de veiller à ce qu’ils soient exercés sans discrimination ou de les respecter, de les protéger et de les mettre en œuvre.
Souvent, la violation de l’un des droits est liée à celle d’autres droits.

Exemples de violation des droits économiques, sociaux et culturels :

Personnes expulsées de force de leur logement (droit à un logement convenable);


Pollution de l’eau, par exemple par des déchets provenant d’installations appartenant à l’État (droit à la santé);
Absence de garanties d’un salaire minimum suffisant pour avoir une vie décente (droit au travail);
Absence de mesures visant à empêcher les employeurs d’avoir des pratiques de recrutement discriminatoires (fondées
sur le sexe, le handicap, la race, les opinions politiques, l’origine sociale, la sérologie VIH, etc.) (droit au travail);
Absence d’interdiction faite aux entités publiques et privées de détruire ou de polluer la nourriture et ses sources, telles
que les terres arables et l’eau (droit à l’alimentation);
Absence de limitation raisonnable des heures de travail dans le secteur public et privé (droit au travail);
Inexistence du congé de maternité pour les mères qui travaillent (protection et aide familiale);
Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels
(PIDESC)

De plus en plus d’entreprises commerciales privées, nationales ou multinationales, fournissent des biens et
des services de base liés à la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels. L’État n’en a pas
moins pour obligation de veiller à ce que les organisations et entreprises de ce type respectent les normes
et critères en vigueur dans le domaine des droits de l’homme dans le cadre de leurs activités.

26 mars 1992 adhésion de la Côte d’Ivoire

https://treaties.un.org/doc/Treaties/1976/01/19760103%2009-57%20PM/Ch_IV_03.pdf
Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels
(PIDESC)
Huit conventions fondamentales de l’OIT sur les principes et des
droits
fondamentaux au travail.

L’OIT est une institution d’une tout autre nature que l’OCDE, par sa dimension quasi
universelle, par son multilatéralisme et par son objet. À ce jour, l’Organisation compte 183
États membres alors que 192 pays siègent à l’Organisation des Nations unies

S’appuyant sur les principes et valeurs promus par l’Association internationale pour la protection légale des
travailleurs, le préambule de l’OIT justifie sa création parce «qu’une paix universelle et durable ne peut être
fondée que sur la base de la justice sociale, […] qu’il existe des conditions de travail impliquant pour un
grand nombre de personnes l’injustice, la misère et les privations, ce qui engendre un tel mécontentement
que la paix et l’harmonie universelles sont mises en danger, […] que la non-adoption par
une nation quelconque d’un régime de travail réellement humain fait obstacle aux efforts
des autres nations désireuses d’améliorer le sort des travailleurs dans leurs propres pays »
Huit conventions fondamentales de l’OIT sur les principes et des
droits
fondamentaux au travail.

les engagements de l’OIT s’articulent autour de quatre objectifs stratégiques :

• «Promouvoir et mettre en œuvre les normes et les principes et droits fondamentaux au


travail»;

• «Accroître les possibilités pour les femmes et pour les hommes d’obtenir un emploi et
un revenu décents»;

• «Accroître l’étendue et l’efficacité de la protection sociale pour tous»;

• «Renforcer le tripartisme et le dialogue social».


Huit conventions fondamentales de l’OIT sur les principes et des
droits
fondamentaux au travail.

Concrètement, l’OIT promulgue trois types de textes :

• Les déclarations : ce sont des instruments d’ordre symbolique, qui affirment ou réaffirment
des principes et stipulent la nécessité de leur mise en œuvre dans le droit.

• Les conventions : ce sont des traités internationaux . Les États ayant ratifié une convention
internationale sont obligés de l’appliquer en droit et en pratique. Ils doivent aussi rendre compte sur
son application. En outre, des procédures de réclamation et de plainte peuvent être engagées
contre un État qui n’aurait pas respecté les dispositions d’une convention qu’il a ratifiée.

• Les recommandations : également élaborées par la CIT, elles ne sont pas sujettes à
ratification. Elles n’ont donc pas la valeur juridique contraignante des conventions. Les
recommandations sont souvent adoptées en même temps que les conventions portant sur le
même sujet, qu’elles complètent de façon plus détaillée sous forme de principes directeurs
Huit conventions fondamentales de l’OIT sur les principes et des
droits
fondamentaux au travail.

Le Conseil d'administration du BIT a qualifié de "fondamentales" huit conventions qui traitent de questions
considérées comme des principes et des droits fondamentaux au travail: liberté syndicale et
reconnaissance effective du droit de négociation collective, élimination de toute forme de travail
forcé ou obligatoire, abolition effective du travail des enfants et élimination de la discrimination en
matière d'emploi et de profession. Ces principes sont également énoncés dans la Déclaration de l'OIT
relative aux principes et droits fondamentaux au travail (1998).
Huit conventions fondamentales de l’OIT sur les principes et des
droits
fondamentaux au travail.

❖ La Convention n°29 sur le travail forcé (1930)


https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:::NO:12100:P12100_ILO_CODE:C029:NO
❖ La Convention n°87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (1948)
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:0::NO::P12100_ILO_CODE:C087
❖ La Convention n°98 sur le droit d’organisation et de négociation collective (1949)
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:::NO:12100:P12100_ILO_CODE:C098:NO
❖ La Convention n°100 sur l’égalité de rémunération (1951)
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:::NO:12100:P12100_ILO_CODE:C100:NO
❖ La Convention n°105 sur l’abolition du travail forcé (1957)
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:::NO:12100:P12100_ILO_CODE:C105:NO
❖ La Convention n°111 sur la discrimination (emploi et profession) (1958)
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:::NO:12100:P12100_ILO_CODE:C111:NO
❖ La Convention n°138 sur l’âge minimum (1973)
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:::NO:12100:P12100_ILO_CODE:C138:NO
❖ La Convention n°182 sur les pires formes de travail des enfants (1999)
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:::NO:12100:P12100_ILO_CODE:C182:NO
Huit conventions fondamentales de l’OIT sur les principes et des
droits
fondamentaux au travail.

Source:
https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=1000:10011:::NO::P10011_DISPLAY_BY,P10011_
CONVENTION_TYPE_CODE:1,F
CCNUCC, la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques
La CCNUCC est entrée en vigueur le 21 mars 1994. Aujourd'hui, l’adhésion à la Convention est quasi
universelle. Les 197 pays qui l’ont ratifiée sont appelés Parties à la Convention.

La CCNUCC est une « Convention de Rio », l'une des trois adoptées lors du « Sommet de la
Terre de Rio » en 1992. Ses conventions sœurs sont la Convention sur la diversité biologique
(CDB) et la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD). Les trois sont intrinsèquement
liés.

Prévenir les activités humaines « dangereuses » pour le système climatique est l'objectif ultime de la
CCNUCC

https://unfccc.int/files/cooperation_and_support/cooperation_with_international_organizations/app
lication/pdf/convfr.pdf
CCNUCC, la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques

L'objectif ultime de la Convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre "à
un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse (induite par l'homme) du
système climatique". Elle précise qu'"un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant
pour permettre aux écosystèmes de s'adapter naturellement au changement climatique, pour
garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement
économique de se poursuivre de manière durable".

incombe aux pays développés de montrer la voie Grâce au protocole de Kyoto

oriente les nouveaux fonds vers les activités liées au


changement climatique dans les pays en
développement.

garde un œil sur le problème et sur ce qui est fait


pour y remédier
Convention sur la diversité biologique, Rio, 1992

Quatre grands facteurs anthropiques ont entraîné une grave perte de la diversité biologique, largement
irréversible. Ces quatre facteurs sont :

 la destruction et la contamination des milieux naturels ;


 la prédation en excès et la surexploitation des ressources naturelles ;
 l'introduction d'espèces d'un milieu à l'autre et ;
 le réchauffement climatique.
Convention sur la diversité biologique, Rio, 1992

La biodiversité, c'est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux
naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, etc.) et leurs
interactions. Elle comprend trois niveaux interdépendants :

 la diversité des milieux de vie à toutes les échelles : des océans, prairies, forêts… au contenu des
cellules (pensons aux parasites qui peuvent y vivre) en passant par la mare du fond de son jardin,
ou les espaces végétalisés en ville ;

 la diversité des espèces (y compris l’espèce humaine) qui vivent dans ces milieux ;

 la diversité génétique des individus au sein de chaque espèce : autrement dit, nous sommes tous
différents !
Convention sur la diversité biologique, Rio, 1992

La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un traité international juridiquement contraignant qui
a trois principaux objectifs :

 la conservation de la diversité biologique,


 l'utilisation durable de la diversité biologique et
 le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources
génétiques.

Son but général est d'encourager des mesures qui conduiront à un avenir durable.

La conservation de la diversité biologique est une préoccupation commune de l'humanité. La


Convention sur la diversité biologique vise tous les niveaux de la diversité biologique: les écosystèmes,
les espèces et les ressources génétiques.

En fait, elle vise tous les domaines possibles qui sont directement ou indirectement liés à la diversité
biologique et à son rôle en matière de développement, allant de la science, la politique et
l'enseignement à l'agriculture, au monde des affaires, à la culture et bien plus encore.
Protocole de Kyoto (CCNUCC), 1997
Le protocole de Kyoto est un traité international ayant pour objectif de réduire les émissions de gaz à
effet de serre. Acté en 1997, il est le prolongement de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques (CCNUCC) adoptée en 1992 au sommet de la Terre à Rio de Janeiro
(Brésil).

L’objectif initial du protocole de Kyoto était de parvenir durant la période d’engagement 2008-2012 à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique d'au moins 5% (dans les pays
engagés) par rapport aux niveaux de 1990.

Une seconde période d'engagement a été fixée lors du sommet de Doha en décembre 2012. Elle
s'étend du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020.

Le protocole a été signé le 11 décembre 1997 lors de la troisième conférence annuelle des Parties («
COP3 ») à Kyoto au Japon. Pour entrer en vigueur, il devait être ratifié par 55 pays développés générant
en consolidé au moins 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 1990. Il est entré en
vigueur le 16 février 2005.
A ce jour, 196 « Parties » (195 États et l'Union européenne) ont déposé leurs instruments de ratification(2),
d’accession, d’approbation ou d’acceptation, à l’exception notable des États-Unis. En effet, le protocole a été signé
sous la présidence Clinton mais n’a pas été ratifié par le Sénat américain.
Protocole de Kyoto (CCNUCC), 1997
Le protocole de Kyoto prévoit trois mécanismes de « flexibilité » auxquels les pays développés
peuvent recourir pour réduire leurs émissions comptabilisées.

les permis d’émission, mécanisme qui permet de vendre ou d’acheter des droits à émettre des GES entre les
pays industrialisés afin d'améliorer les systèmes de production les plus polluants. Les États membres fixent
pour chaque période des objectifs de réduction d'émission de GES à chacune des installations concernées
grâce à un Plan National d'Affectation des Quotas (PNAQ) ;

la « mise en œuvre conjointe » (MOC), mécanisme de financement de projets ayant pour objectifs principaux
le stockage de carbone et la réduction des émissions de GES. Elle concerne principalement les projets
industriels et forestiers lancés en Russie et dans les pays d’Europe centrale et orientale. Entre deux pays
industrialisés, elle donne la possibilité aux entreprises d’investir dans des « projets propres » en dehors de leur
territoire national. Ceux-ci permettent de générer des crédits d’émission de GES utilisables par les
investisseurs ;

le « mécanisme de développement propre » (MDP), mécanisme qui permet aux pays développés de réaliser
leurs objectifs de réductions d’émissions de GES en investissant dans des projets réduisant les émissions de
GES dans des pays en voie de développement En retour, ils obtiennent des crédits d’émission pouvant être
utilisés pour leurs propres objectifs de réduction d’émissions de GES.
Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants,
2001 http://chm.pops.int/
La convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (difficilement dégradables et
toxiques et à interdire leur utilisation.

est un accord international visant à interdire certains produits polluants. La convention a été signée le
22 mai 2001 dans la ville éponyme. Elle est entrée en vigueur le 17 mai 2004. Elle compte 184 membres
et 152 pays ont signé.
La convention interdit un certain nombre de substances chimiques très polluantes faisant partie des
douze vilains : l'aldrine, le chlordane, la dieldrine, l'endrine, l'heptachlore, l'hexachlorobenzène, le
mirex, le toxaphène et les polychloro-biphényles (PCB).

Elle restreint très fortement l'utilisation du DDT (ou dichlorodiphényltrichloroéthane.

Elle prévoit également de prévenir et de réduire la formation et le rejet de dioxines et de furane.


http://chm.pops.int/TheConvention/ThePOPs/AllPOPs/tabid/2509/Default.aspx

http://chm.pops.int/TheConvention/ThePOPs/TheNewPOPs/tabid/2511/Default.aspx

http://chm.pops.int/TheConvention/ThePOPs/ChemicalsProposedforListing/tabid/2510/Default.aspx
http://www.pic.int/LaConvention/Produitschimiques/AnnexeIII/tabid/1837/language/fr-CH/Default.aspx
Exemples de conventions ratifiées par la Côte d’Ivoire
Exemples de conventions ratifiées par la Côte d’Ivoire

Au de la protection de l’environnement 44 Conventions ratifiées

http://www.environnement.gouv.ci/projetsconventions.php
Les codes de conduite
Codes de conduite
Les codes de conduite regroupent les chartes, les pactes, les déclarations et les principes.
Défini par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comme « un
engagement pris volontairement par une société ou une organisation d'appliquer certains principes et
normes de comportement à la conduite de ses activités ou opérations», le code de conduite peut se
soucier d'une ou de plusieurs dimensions de la RSE.

Par surcroît, il est à même de s'appliquer à l'ensemble des secteurs d'activités (ex. : Pacte mondial
des Nations Unies), à un secteur en particulier (ex. : code de conduite de l'industrie électronique

De façon générale, le contenu des codes de conduite est intimement lié aux champs d'intérêt de
l'organisme duquel il émane. Bref, les codes de conduite sont en mesure d'aider
les entreprises qui le désirent à structurer leur démarche RSE. D'ailleurs, il est recommandé aux
organisations de consulter les codes de conduites mis au point « par des organismes
intergouvernementaux, comme les Nations Unies, l'Organisation internationale du
Travail et l'Organisation de coopération et de développement économique »
puisque « ces textes sont crédibles et constituent de bons guides des pratiques
acceptables et inacceptables »
Le pacte mondial de l’ONU (Global compact)
Fondés sur les conventions et les déclarations fondamentales des Nations Unies, les dix principes du Pacte mondial
sont reconnus et avalisés dans de nombreuses résolutions intergouvernementales et des documents finaux, y
compris les résolutions de l’Assemblée générale.

Pour prendre part au Pacte mondial, le dirigeant d’une entreprise s’engage publiquement auprès du Secrétaire
général à ce que l’entreprise adopte une démarche responsable, intégrée et fondée sur des principes pour atteindre
les objectifs de développement définis par les Nations Unies, indiquant que l’entreprise peut être un partenaire solide,
à long terme de l’Organisation. Les dix principes du Pacte mondial sont les suivants :

Avec plus de 9 500 entreprises et 3 000


signataires ne faisant pas partie du monde
des affaires situés dans plus de 160 pays
(dont une majorité se trouve dans les pays en
développement)
déclaration des principes tripartites de l’OIT
La présente Déclaration a pour objet d'encourager les entreprises multinationales à contribuer positivement
au progrès économique et social et à la concrétisation du travail décent pour tous, ainsi qu'à atténuer et à
résoudre les difficultés que leurs diverses opérations peuvent soulever.
déclaration des principes tripartites de l’OIT
La présente Déclaration a pour objet d'encourager les entreprises multinationales à contribuer positivement
au progrès économique et social et à la concrétisation du travail décent pour tous, ainsi qu'à atténuer et à
résoudre les difficultés que leurs diverses opérations peuvent soulever.
Principes directeurs de l’OCDE

Les Principes directeurs sont des recommandations que les gouvernements adressent aux
entreprises multinationales afin de favoriser une conduite raisonnable des entreprises dans les
domaines des relations professionnelles, des droits de l'homme, de l'environnement, de la fiscalité,
de la publication d'informations, de la lutte contre la corruption, des intérêts des consommateurs, de
la science et de la technologie, et de la concurrence.

http://mneguidelines.oecd.org/annualreportsontheguidelines.htm
Principes directeurs relatif aux droits entreprises et aux droits de
l’homme

https://www.ohchr.org/documents/publications/guidingprinciplesbusinesshr_fr.pdf
La Charte des Relations Interentreprises

La Charte des Relations Interentreprises a été conçue en 2010 par la CDAF (Compagnie des
acheteurs de France) et la Médiation Interentreprises afin d'inciter les entreprises à adopter
des pratiques responsables vis-à-vis de leurs fournisseurs.
Principes de l’Équateur

• Principe 1 : Revue et Catégorisation


• Principe 2 : Évaluation environnementale et sociale
• Principe 3 : Normes environnementales et sociales applicables
• Principe 4 : Système de gestion environnementale et sociale
(ESMS) et Plan
• d'action selon les Principes de l'Équateur (Plan d'action EP)
• Principe 5 : Participation des parties prenantes
• Principe 6 : Mécanisme de règlement des griefs
• Principe 7 : Revue indépendante
• Principe 8 : Covenants
• Principe 9 : Suivi indépendant et Reporting
• Principe 10 : Reporting et Transparence

• https://equator-principles.com/app/uploads/EP4_French.pdf
https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/6a845d0c-626f-40ee-bfa8-6072f263b474/PS_French_2012_Full-
Document.pdf?MOD=AJPERES&CVID=k0GOSLk
Principes pour l’investissement responsable

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