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Sommaire
La sympathie universelle : conception relevant du stoïcisme
La sympathie morale et sociale
La sympathie psychologique
La sympathie physiologique
Références
Bibliographies
Bibliographie sur la sympathie universelle
Bibliographie sur la sympathie morale et sociale
Bibliographie sur la sympathie psychologique
« À supposer que la nature forme un Tout bien lié et cohérent... que tout l'univers soit un... que
tout se tienne dans la nature universelle, de fait, les Stoïciens en donnent plus d'un exemple...
Si l'on touche les cordes d'une lyre, les autres cordes résonnent ; les huîtres et les autres
coquillages croissent et décroissent avec la Lune... Le flux et le reflux de la mer sont
commandés par les phases de la Lune. »
— Cicéron, De divinatione, II, 14, § 33-34)
Cicéron, De divinatione, II, 14, § 33 34)
Posidonios d'Apamée (131-51 av. J.-C.), qui relève du moyen-stoïcisme, étend la sympathie au rapport entre
les choses terrestres:
« Et que dire de cet accord de l'univers qui communie dans un même sentiment, dans un
même souffle, dans une même continuité entre toutes ses parties ? Cela ne force-t-il pas à
approuver ce que j'avance ? La terre pourrait-elle tour à tour se couvrir de fleurs et se
dessécher ? Pourrait-on, alors que tant de choses se transforment, reconnaître comment le
Soleil se rapproche puis s'éloigne aux solstices d'été et d'hiver ?... Tout cela ne pourrait arriver
avec une telle concordance dans toutes les parties du monde, si un même Souffle divin ne les
unissait toutes et ne les maintenait ensemble. »
— Cicéron, De Natura Deorum, II, 7, § 19)
Pour Plotin (205 - 270 apr. J.-C.), la sympathie est « comme une unique corde tendue qui, touchée à un bout,
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transmet le mouvement à l'autre bout » . Le mot grec « sympathie » pouvait également s'appliquer, par
animisme, à des correspondances entre objets inanimés et/ou des êtres vivants, comme chez l’occultiste Bolos
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de Mendès (IIe siècle av. J.-C.). Cicéron parle de l'antipathie entre la vigne et les choux . À la Renaissance, de
nombreux auteurs parlent des sympathies et antipathies : Paracelse, Cardan, Tommaso Campanella,
Giambattista Della Porta, etc.
La sympathie psychologique
Le mot "sympathie" peut également signifier être touché par des sentiments ou des émotions. Ainsi, l'essence
de la sympathie est la préoccupation forte qu'on ressent pour autrui. La sympathie existe lorsque les sentiments
ou émotions d'une personne sont profondément compris et appréciés par une autre personne. L'état
psychologique de la sympathie est étroitement lié à celui de la compassion, de l'empathie et de préoccupation
empathique. Bien que l'empathie et la sympathie soient souvent utilisés indifféremment, une variation subtile
dans l'usage courant peut être détectée. Faire preuve d'empathie, c'est répondre à l'état émotionnel d'un autre en
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renvoyant des sentiments d'un genre similaire . La sympathie comprend non seulement l'empathie (mais pas
toujours car l'erreur de jugement sur l'émotion de l'autre est aussi possible), mais implique aussi d'avoir un
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regard positif ou une préoccupation non éphémère pour l'autre personne .
Dans l'usage courant, la sympathie est prise généralement comme la compréhension qu'on a d'un autre, de son
malheur ou de sa souffrance, son chagrin. La sympathie peut également se référer à être conscient des
émotions positives éprouvées par les autres. Dans un sens plus large, il peut se référer à l'appartenance à une
idéologie particulière, par exemple politique. On parle alors d'une personne sympathisante.
Différence entre l'empathie et la sympathie aide à les définir. [pas clair] De façon pratique l'empathie est de se
mettre dans un mode "mise en compréhension" du sentiment d'autrui tandis que la sympathie est de se mettre à
la place de l'autre. Dans le deuxième cas, la compréhension est jumelée à un investissement de soi. Par le fait
de l'imagination, voir « Théorie des sentiments moraux, Adam Smith » la personne s'imagine et tente de
ressentir ce que l'autre ressent, il souffre ou jouit avec lui, d'où l'investissement. La différence est énorme
lorsqu'on accompagne quelqu'un dans la mort.
La sympathie physiologique
La sympathie physiologique est une espèce de contagion par laquelle quelqu'un reproduit par imitation ou
influence les comportements d'un autre. Ainsi du bâillement, du rire.
"Chez l'homme, rire et bailler par imitation, marcher au pas, reproduire les mouvements d'un
funambule qu'on regarde... sont des cas de sympathie physiologique" (Théodule Ribot,
Psychologie des sentiments, II, chap. 4 : "La sympathie et l'émotion tendre").
Bibliographies
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