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spontanée d’un
système chimique
Programme officiel
Constitution et transformations de la matière
3. Prévoir l’état final d’un système, siège d’une transformation chimique
Notions et contenus Capacités exigibles
Activités expérimentales support de la formation
A) Prévoir le sens de l’évolution spontanée d’un système chimique
État final d’un système siège d’une transfor- Relier le caractère non total d’une transformation à la présence, à l’état final du système, de tous les réactifs
mation non totale : état d’équilibre chimique. et de tous les produits.
Modèle de l’équilibre dynamique. Mettre en évidence la présence de tous les réactifs dans l’état final d’un système siège d’une transformation non totale,
par un nouvel ajout de réactifs.
Quotient de réaction Qr. Déterminer le sens d’évolution spontanée d’un système.
Système à l’équilibre chimique : constante Déterminer un taux d’avancement final à partir de données sur la composition de l’état final et le relier au
d’équilibre K(T). caractère total ou non total de la transformation.
Critère d’évolution spontanée d’un système Déterminer la valeur du quotient de réaction à l’état final d’un système, siège d’une transformation non totale, et
hors équilibre chimique. montrer son indépendance vis-à-vis de la composition initiale du système à une température donnée.
Transformation spontanée modélisée par Illustrer un transfert spontané d’électrons par contact entre réactifs et par l’intermédiaire d’un circuit extérieur.
une réaction d’oxydo-réduction.
Pile, demi-piles, pont salin ou membrane, Justifier la stratégie de séparation des réactifs dans deux demi-piles et l’utilisation d’un pont salin.
tension à vide.
Fonctionnement d’une pile ; réactions élec- Modéliser et schématiser, à partir de résultats expérimentaux, le fonctionnement d’une pile.
trochimiques aux électrodes.
Usure d’une pile, capacité électrique d’une Déterminer la capacité électrique d’une pile à partir de sa constitution initiale.
pile. Réaliser une pile, déterminer sa tension à vide et la polarité des électrodes, identifier la transformation mise en jeu,
illustrer le rôle du pont salin.
Oxydants et réducteurs usuels. Citer des oxydants et des réducteurs usuels : eau de Javel, dioxygène, dichlore, acide ascorbique, dihydro-
gène, métaux.
Justifier le caractère réducteur des métaux du bloc s.
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle spécialité
QCM p. 141
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1. A et B ; 2. A et C ; 3. A et C ; 4. B et C ; 5. B ; 6. B ; 7. B et C ; 8. A ; 9. B et C ; 10. B ; 11. B.
2 4
3. On calcule les concentrations des espèces :
2
⎡Pb2+ ⎤⎦ × ⎡⎣HO– ⎤⎦ ⎡⎣Pb2+ ⎤⎦ × ⎡⎣HO– ⎤⎦ Ag+ (aq)
1. Qr1 = ⎣
Ions Fe3+ (aq) Fe2+ (aq)
et Q =
( ) ( )
3 r2 6 Concentration initiale
co co Ci × Vi
(mol·L–1) 3,0 × 10–5 2,5 × 10–2 2,0 × 10–3
2. (2) = (1) × 2 et Q r2 = Q r12. L’expression du quotient de réaction Vtot
dépend donc de l’écriture de l’équation de la réaction.
⎡⎣Ag+ ⎤⎦ × ⎡⎣Fe2+ ⎤⎦
8 Lier équation et quotient de réaction Q r,i = i i
= 1,67.
2 2 ⎡⎣Fe3+ ⎤⎦ × co
⎡⎣Ag+ ⎤⎦ ⎡⎣Cu2+ ⎤⎦ × ⎡⎣HO– ⎤⎦ i
1. 2. 4. Puisque de l’argent solide Ag (s) se forme, c’est donc que la
⎡⎣Cu2+ ⎤⎦ × co co ( )
3
transformation évolue dans le sens indirect de l’équation, donc
Qr,i . K soit K , 1,67. On en déduit : 1,57 × 10–2 , K , 1,67.
9 Prévoir le sens d’évolution spontanée
É
CO RR IG
11 Reconnaître des demi-piles
1. L’équation s’écrit : CO RR IG
É
Sn (s) + Pb2+ (aq) Sn2+ (aq) + Pb (s) Une demi-pile est composée d’un couple oxydant / réducteur et
⎡⎣Sn2+ ⎤⎦ si le réducteur n’est pas un élément métallique d’une électrode
2. Q r,i = i
= 0 = 0. inerte (platine ou carbone graphite).
⎡⎣Pb2+ ⎤⎦ 1,0 × 10–2 1er système : couple Cu2+ (aq) / Cu (s), le cuivre solide Cu (s) joue
i
3. Q r,i , K donc le système évolue dans le sens direct de l’équation le rôle d’électrode ⇒ demi-pile ;
2e système : couple Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq), le platine solide Pt (s)
soit la formation d’ions étain (II) Sn2+ (aq) et plomb solide Pb (s).
joue le rôle d’électrode ⇒ demi-pile ;
4. À l’état final, la concentration en ions étain (II) est telle que
3e système : le couple CH3CO2H (aq) / CH3CO2– (aq) est un couple
[Sn2+] = 2,5 × 10–3 mol·L–1. Il s’est donc formé une quantité acide-base. Le système ne peut correspondre à une demi-pile.
n(Sn2+) d’ions étain (II) égale à :
n(Sn2+) = [Sn2+] × V = 5,0 × 10–5 mol. 12 Identifier une pile
La quantité nréagi(Pb2+) d’ions plomb (II) qui a réagi est : • Schéma a : il ne s’agit pas d’une pile car le réducteur et l’oxy-
nréagi(Pb2+) = 5,0 × 10–5 mol. dant ne sont pas associés.
• Schéma b : il ne s’agit pas d’une pile car il manque le pont-salin.
La quantité nf(Pb2+) finale d’ions plomb (II) correspond à :
• Schéma c : il s’agit d’une pile.
nf(Pb2+) = [Pb2+]i × V – nréagi(Pb2+) = 1,5 × 10–4 mol.
La concentration finale en ions plomb (II) est telle que : 13 Identifier la polarité
( )
É
CO RR IG
V
20M 200m
2M 2
20
200K
20K 200
2K 600
200 600
V COM
200
= 1.
10A
Qr,f = f
= COM
1. • Les ions argent (I) sont réduits, donc les électrons arrivent • Détermination de la masse m0 de zinc déposé sur chaque
et sont captés par les ions argent (I) au niveau de l’électrode trombone :
d’argent qui joue donc le rôle de la borne positive. L’équation de – Volume de la couche de zinc :
la réaction électrochimique s’écrit : V = S × e = (2π × R × L + π × R²) × e.
Ag+ (aq) + e– → Ag (s) Application numérique : V = 6,4 × 10–3 cm3
• L’électrode de nickel Ni (s) fournit les électrons au circuit exté- – Masse m0 la couche de zinc de chaque trombone :
rieur, le nickel s’oxyde. L’équation de la réaction électrochimique m0 = ρ(Zn) × V.
s’écrit : Application numérique : m0 = 4,5 × 10–2 g.
Ni (s) → Ni2+ (aq) + 2e– • Détermination de la masse m de zinc réagissant lors de l’élec-
• En combinant les deux équations des réactions électrochimiques, trolyse sur chaque trombone :
l’équation de la réaction de fonctionnement de la pile s’écrit : – Quantité d’électricité : Q = I × Δt.
Ni (s) + 2 Ag+ (aq) → Ni2+ (aq) + 2 Ag (s) Application numérique : Q = 3,0 C.
2. Les quantités initiales de réactifs sont : – Quantité de matière d’électrons circulant :
m(Ni) 25 g ne =
Q
= 3,1 × 10–5 mol
ni (Ni) = = = 4,3 × 10–1 mol NA × e
M(Ni) 58,7 g.mol–1
( )
et ni Ag+ = ⎡⎣Ag+ ⎤⎦ × V = 5,0 × 10–3 mol – Masse de zinc m réagissant :
Zn (s) Zn2+ (aq) + 2 e–
Les ions argent (I) correspondent au réactif limitant car n(Zn) n(e) n(e) × M(Zn)
ni (Ni) n Ag+
. i .
( ) soit
1
=
2
et m(Zn) =
2
1 2
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76
24 Résolution de problème H2 (g) + 2 HO− (aq) 2 H2O (¯) + 2 e–
Mission Apollo O2 (g) + 2 H2O (¯) + 4 e– 4 HO− (aq)
re
1 étape : Bien comprendre la question posée soit 2 H2 (g) + O2 (g) → 2 H2O (¯)
1. La production électrique des trois piles à combustible satis- Pour produire 1 kWh = 3,6 × 106 J, on a donc :
fait-elle la consommation électrique ? n(O2 ) n(H2 )
2. Les stocks de dihydrogène H2 (g) et de dioxygène O2 (g) sont-ils = ⇒ n(O2 ) = 21 = 10,5 mol,
1 2 2
suffisants pour le fonctionnement des piles et dans le cas du dioxy-
gène pour la respiration des trois astronautes pendant 14 jours ? soit m(O2) = n(O2) × M(O2) = 336 g.
3. Les piles à combustibles produisent-elles suffisamment d’eau La consommation de O2 pour la production électrique est :
H2O (¯) pour satisfaire la consommation des trois astronautes 336 g × 2,1× 109
= 196 kg
pendant 14 jours ? 3,6 × 106
⇒ la consommation de O2 est donc de : 196 + 34,4 = 230 kg.
2e étape : Lire et comprendre les documents
1. L’équipage est constitué de trois astronautes et la durée de la • Consommation d’eau H2O (¯) :
mission est de 14 jours. Chaque astronaute consomme 4,0 kg d’eau par jour soit pour
2. Les besoins en dioxygène pour la respiration de l’équipage et les trois astronautes 12,0 kg d’eau
besoins en eau sont indiqués par jour et par membre d’équipage. ⇒ la consommation de H2O est donc de : 12,0 × 14 = 168 kg.
3. L’eau est produite par trois piles à combustible. Production
4. Les trois piles à combustible fournissent l’énergie électrique • Production électrique :
nécessaire. Elles utilisent le dihydrogène H2 (g) et le dioxygène Les trois piles à combustible fournissent une puissance 3p totale
O2 (g) qui sont stockés. de 3 × 1,4 kW = 4,2 kW.
L’énergie électrique %p produite est telle que :
3e étape : Dégager la problématique
Déterminer les besoins en énergie, en eau H2O (¯) en dioxygène %p = 3p × Δt = 4,2 × 103 × 14 × 24 × 3 600 = 5,1 × 109 J.
O2 (g), et en dihydrogène H2 (g) et les comparer à la production ⇒ Comme %p . %c , le système électrique est bien dimensionné
et aux stocks, puis conclure. pour satisfaire les besoins électriques à conditions que les stocks
en dihydrogène H2 et dioxygène O2 soient suffisants.
4e étape : Construire la réponse
• Stock de dihydrogène H2 :
• Déterminer, pour la durée de la mission les besoins :
Le réservoir contient 25,6 kg de dihydrogène H2. La consommation
– en énergie électrique ;
est de 24,5 kg. Le stock de dihydrogène H2 répond aux besoins.
– en dihydrogène H2 (g) ;
– en dioxygène O2 (g) ; • Stock de dioxygène O2 :
– en eau H2O (¯). Le réservoir contient 294 kg de dioxygène O2. La consommation
• Déterminer, pour la durée de la mission la production d’énergie est de 230 kg. Le stock de dioxygène O2 est bien conditionné.
électrique et d’eau. • Production d’eau potable :
• Comparer les besoins à la production et au stock. Conclure. La pile produit pour 1 kWh = 3,6 × 106 J, une quantité d’eau telle
5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes n(H2 O) n(H2 )
que = .
• Présenter le contexte et introduire la problématique. 1 1
Le programme Apollo a permis d’envoyer trois astronautes sur la Soit n(H2O) = n(H2) = 21 mol,
Lune. La mission était d’une durée de 14 jours. Dans le vaisseau, soit une masse m(H2O) = n(H2O) × M(H2O) = 378 g.
l’énergie électrique était produite par trois piles à combustible qui 378 g × 2,1× 109
devaient aussi satisfaire les besoins en eau H2O (¯) de l’équipage. La production d’eau est : = 221 kg.
Ces trois piles étaient alimentées par du dihydrogène H2 (g) et 3,6 × 106
du dioxygène O2 (g) stockés dans des réservoirs devant être bien ⇒ la production d’eau est donc de 221 kg.
dimensionnés. La consommation est de 168 kg. Les piles produisent suffisam-
ment d’eau.
• Mettre en forme la réponse. • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
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Consommation critique.
• Consommation électrique : Le système de production électrique et les réservoirs attenants sont
La puissance électrique 3élec moyenne consommée est de 1,70 correctement proportionnés pour permettre le bon déroulement
kW donc l’énergie électrique %c consommée est telle que : d’une mission de 14 jours pour trois astronautes.
%c = 3c × Δt = 1,70 × 103 × 14 × 24 × 3 600 = 2,1 × 109 J.
• Consommation de dihydrogène H2 (g) : 25 La formation des stalactites et stalagmites
Pour produire une énergie de 1,0 kW pendant une heure c’est- 1. CO2 (g) + H2O (¯) CO2 , H2O (aq)
à-dire 1,0 × 103 × 3 600 = 3,6 × 106 J, il faut n(H2) = 21 moles de ⎡Ca2+ ⎤⎦ × ⎡⎣HCO–3 ⎤⎦
2
dihydrogène, soit une masse : 2. Q r1 = ⎣ .
m(H2) = n(H2) × M(H2) = 21 mol × 2 g·mol–1 = 42 g. [CO2 , H2O] × co ( ) 2
1. • L’électrode de cadmium est la borne négative de la pile car b. Un atome de lithium a tendance à perdre un électron pour
elle a été branchée à la borne COM du voltmètre et la tension atteindre la configuration électronique d’un atome de gaz noble
mesurée est positive. Les électrons circulent donc de l’électrode qui le précède. Le lithium est donc un réducteur.
de cadmium vers l’électrode de nickel. 8. Q = n(e–)max × NA × e
Q
• L’électrode de cadmium fournit les électrons au circuit extérieur, soit n(e–)max = = 4,48 × 10–2 mol
le cadmium s’oxyde. L’équation de la réaction électrochimique NA × e
s’écrit : Cd (s) → Cd2+ (aq) + 2 e– soit n(Li+) = n(e–)max = 4,48 × 10–2 mol.
• À l’électrode de nickel, les électrons arrivent et sont captés La masse de l’élément lithium est égale à :
par les ions nickel (II) qui sont réduits. L’équation de la réaction m(Li+) = n(Li+) × M(Li) = 0,31 g.
électrochimique s’écrit : Ni2+ (aq) + 2 e– → Ni (s)
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m(HA ) i
CO RR IG
1. On a n(HA)i = = 2,78 × 10–3 mol. c. Les espèces présentes dans le système sont : H2O (¯), HA (s)
M(HA ) et HA (aq).
Équation de la réaction HA (s) HA (aq) 3. L’équation (2) s’écrit :
État du Avancement Quantités de matière (mmol) HA (aq) + HO– (aq) → A– (aq) + H2O (¯)
sytème (mmol) n(HA(s)) n(HA(aq)) 4. a. L’ajout d’ions hydroxyde fait diminuer la concentration
État initial x=0 2,78 0 de l’acide acétylsalicylique HA (aq). Le quotient de réaction Qr1
État final x = xf 2,78 – xf = 2,32 xf = 0,458 diminue.
b. Si Qr1 diminue, il devient alors inférieur à K1. Le système évolue
On a xf = 0,458 mmol et xmax = 2,78 mmol, alors dans le sens direct de l’équation.
x 5. Puisque tout l’acide acétylsalicylique HA (s) s’est dissous, la
soit τ = f = 16,5 %. La transformation n’est pas totale.
xmax transformation (1) est totale.
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6. Si on ajoute de l’acide chlorhydrique à la solution, les ions 2. En l’absence de pont salin, tout se passe comme si un inter-
hydronium réagissent avec l’acétylsalicylate A– (aq) selon la réac- rupteur ouvert était présent. Aucun courant ne pourrait donc
tion d’équation : A– (aq) + H3O+ (aq) → HA (aq) + H2O (¯). circuler. L’intensité du courant serait donc nulle.
Le quotient de réaction Qr1 augmente car la concentration de 3. • La cuillère est la borne positive de la pile, les électrons arrivent
HA (aq) augmente, il devient alors supérieur à K1. La transforma- et sont captés par Ag2S (s) qui est réduit. L’équation de la réaction
tion évolue alors dans le sens inverse de l’équation : des grains de électrochimique s’écrit :
cristaux d’acide acétylsalicylique se reforment. Ag2S (s) + 2H+ (aq) + 2 e– → 2 Ag (s) + H2S (aq)
• La feuille d’aluminium fournit les électrons au circuit extérieur,
28 Choisir une pile bouton A¯ (s) s’oxyde. L’équation de la réaction électrochimique s’écrit :
1. Les deux couples oxydant / réducteur intervenant dans la pile A¯ (s) → A¯3+ (aq) + 3 e–
saline sont : ZnO (s) / Zn (s) et MnO2 (s) / MnO2H (s). • En combinant les deux équations des réactions électrochimiques,
2. Les constituants ne doivent pas être mis en contact sinon le l’équation de la réaction de fonctionnement de la pile s’écrit :
transfert d’électrons serait direct et aucune énergie électrique ne 3 Ag2S (s) + 6H+ (aq) + 3 A¯ (s) → 6 Ag (s) + 3 H2S (aq) + 2 A¯3+ (aq)
pourrait être récupérée. D’après l’équation de fonctionnement, il est donc envisageable
3. • L’électrode de carbone est la borne positive de la pile car d’éliminer le dépôt noir de sulfure d’argent et de redonner à
elle a été branchée à la borne COM du voltmètre et la tension l’objet un éclat argenté.
mesurée est négative. Les électrons circulent donc de l’électrode 6. Lorsque l’on veut redonner de l’éclat à un objet argenté, il n’est
de zinc vers l’électrode de carbone. pas nécessaire de réaliser un transfert indirect d’électrons, il suffit
• L’électrode de carbone capte les électrons au circuit extérieur, de mettre en contact les réactifs. Il suffit donc de placer l’objet
MnO2 se réduit. L’équation de la réaction électrochimique s’écrit : à nettoyer entouré d’une feuille d’aluminium dans un récipient
MnO2 (s) + H2O (¯) + e– → MnO2H (s) + HO– (aq) (saladier). On ajoute une solution de chlorure de sodium pour
• L’électrode de zinc fournit les électrons ; Zn (s) est oxydé en augmenter la conduction électrique. Un transfert direct d’électrons
ZnO (s). L’équation de la réaction électrochimique s’écrit : se réalise. L’expérience dure une dizaine de minutes.
Zn (s) + 2HO– (aq) → ZnO (s) + H2O (¯) + 2 e–
• En combinant les deux équations des réactions électrochimiques, Sujet complet fourni dans la version numérique :
l’équation de la réaction de fonctionnement de la pile s’écrit :
2 MnO2 (s) + Zn (s) + H2O (¯) → 2 MnO2H (s) + ZnO (s) Redonner de l’éclat à de l’argent
4. Les quantités initiales de réactifs sont : L’éclat des objets recouverts d’argent Ag (s) (bijoux, orfèvrerie,
m(MnO2 ) etc.) s’altèrent au fil du temps du fait de l’apparition d’un film
ni (MnO2 ) = = 3,45 × 10-3 mol noir de sulfure d’argent Ag2S (s). La formation de ce solide résulte
M(MnO2 ) de l’action conjuguée du dioxygène atmosphérique et du sulfure
m(Zn)
et ni (Zn) = = 1,53 × 10–3 mol . d’hydrogène H2S (présent dans l’atmosphère).
M(Zn) Le but de cette épreuve est d’élaborer une méthode permettant,
n (Zn) n (MnO2 ) à la maison, de redonner un éclat à des objets recouverts d’argent.
Le zinc correspond au réactif limitant car i , i .
1 2
A Montage expérimental
D’après l’équation de la réaction électrochimique :
Zn (s) + 2HO– (aq) → ZnO (s) + H2O (¯) + 2 e–, Pont salin
n(e–)max = 2 × ni(Zn) ;
donc Qmax = n(e–)max × NA × e = 2 × ni(Zn) × NA × e = 295 C.
5.
Énergie de la pile Masse m de la pile Énergie pour 1 g Feuille
% = U × Qmax (en J) (en g) de pile (en J·g–1) Cuillère d’aluminium
Alcaline 443 1,5 295 en argent
K =⎣ 2+⎦éq
⎡⎣Fe2+⎡⎣Fe
⎤⎦ ×⎤⎦éq⎡⎣Ag× +⎡⎣Ag
⎤⎦ ⎤⎦éq
+
éq éq
⎡⎣Fe×2+⎡⎣Fe
⎤⎦ ×⎤⎦éq⎡⎣Ag
× +⎡⎣Ag
⎤⎦ ⎤⎦éq
2+ +
K × K
⇒ ⇒ ⎡⎣Fe3+⎡⎣Fe⎤⎦ =⎤⎦éq =
3+ éq éq
o
éq co c
3,3 × 0,15 × 0,12
⇒ [Fe3+] = = 0,059 mol·L–1.
1
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