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Narcisse et theramene :

Narcisse est un homme qui vit une routine ennuyeuse : toilette, messe, travail, lecture,
promenade.toutes ses journées se ressemblent et ne laissent aucune place à la fantaisie ou à
l’imprévu. Il ne s’occupe que de sa petite personne.

Theramene lui est un homme qui jouit d’une grande richesse.l’argent qu’il a ne vient pas du merite
mais simplement parce qu’il en a hérité. Toutes les mères souhaitent que leurs filles epousent cet
homme jugeant que c’est un bon parti. Le moraliste condamne clairement ce type d’homme qui n’a
aucun merite si ce n’est l’argent qu’il posséde.

Paris haut lieu de la comédie sociale.

Dans la remarque 3, paris s’apparente à un spectacle ou la société du XVIIe siècle se comporte


comme dans un théâtre. La société d’époque joue un rôle comme des comédiens sur scène pour se
faire remarquer, attirer l’attention des autres. On peut le remarquer par le comportement extravagant
des femmes aux tuileries dans cette remarque 3 du chapitre de la ville. Ces femmes se mettent en
scène et exposent leur richesse grâce a des magnifiques robes ainsi que leurs parures « les femmes se
rassemblent pour montrer une belle étoffe et pour recueillir le fruit de leur toilette ». elles veulent se
faire voir en jouant de la comédie « l’on hausse sa voix, l’on gesticule, et l’on badine, l’on penche
négligemment la tête, l’on passe et l’on repasse ».

Paris devient un spectacle, on s’y promene dans tous les lieux a la mode pour s’y montrer à son
avantage, étaler la richesse de son carosse et exhiber ses beaux habits.

Les avocats : les femmes de la ville ne sont pas les seuls a jouer de la comédie. Les avocats eux font
leur métier par interet et non pas par vocation.ils ont reussi leur vie et et sont passionnés par leur
métier mais ce n’est qu’une illusion. Ils veulent être de grandes personnes , ils veulent montrer leur
fausse réussite à la societe « vous moquez vous de rever en carosse, ou peut être de vous y reposer ?
vite prenez votre livre et vos papiers, lisez, ne saluez que à peine ces gens qui passent dans leur
équipage ; ils vous en croiront plus occuper ».

Les femmes :

Dans la remarque 15, la bruyère critique l’attitude des femmes de son époque en mettant en avant
leur vanité, coquetterie et préoccupation qui e ne sont pas préoccupés pour les qualités morales et
intellectuelles.

Les femmes conditionnent leur estime et leurs amours à la fortune réelle ou supposée des hommes.

Dans la remarque 19 , la bruyère critique les coutumes dans le mariage comme celle de jeunes mariés
recevant leurs visiteurs sur leur lit durant les 3 premiers jours de leur mariage. Il critique les mariages
qui obéissent a des coutumes souvent déraisonnables.

Rome :

La bruyère regrette les mœurs de la Rome antique car il admire la grandeur la vertu et la simplicité
des mœurs romains anciennes qu’il oppose à la corruption et l’artifice de la société de son époque. il
regrette l’idéal de modération et de sagesse de Rome. Les romains avaient certes moins d’argent que
nous mais « ils en avaient assez, plus riches par leur économie et par leur modestie que de leurs
revenus et de leurs domaines ».
De la cour :

Clitandre et Cimon sont des personnages de hautes fonctions qui tentent de faire croire qu’ils
sont bien plus occupés qu’ils le sont réellement. Pour le moraliste ils ont des métiers flous. Ils ne font
que courir a droite et à gauche simplement pour être vus. A travers ses personnages la bruyère
dénonce la vacuité et l’hypocrisie des personnages. On peut citer « on ne les a jamais vus assis,
jamais fixes et arrêtés : qui même les a vus marcher ? on les voit courir, parler en courant, et vous
interroger sans attendre de réponse »

Ménophile est présenté comme un acteur qui utilise a chaque moment un nouveau masque sous
lequel on peut le reconnaitre. A travers ce personnage la bruyère dénonce l’hypocrite. On peut citer
« il masque toute l’année quoique ç visage découvert ».

Theonas est un abbé depuis trente ans qui n’a pas su évoluer au sein de l’église. Cet homme
ambitieux ne se sent pas a sa place et croit qu’il peut faire une croix sur la prélature. Mais tout
change lorsqu’on lui dit qu’il est devenu évêque. il retrouve sa place et confiant il dit qu’il peut réussir
a devenir archevêque. A travers ce personnage, la bruyère dénonce l’homme changeant, versatile et
hypocrite On peut citer « il murmurait contre le temps présent, trouvait l’état mal gouverné
(…)lorsque quelqu’un accourt lui dire est nommé à un évêché rempli de joie et de confiance(…..) vous
verre dit -il que je n’en resterai pas là, et qu’ils me feront archevêque » mais il denonce aussi
l’ambitieux qui vise les rangs supérieurs.

Timante est une personne de mérite qui perd peu à peu la considération des autres à moins qu’il est
ait un nouveau poste ou une nouvelle pension pour qu’il soit a nouvau aimer. On peut citer « ils
étaient las de l’estimer, ils le saluaient froidement(….) il lui fallait cette pension ou ce nouveau poste
dont il vient d’etre honoré pour faire revivre ses vertus ». a travers timante, la bruyere cherche à
dénoncer les hypocrites.

Theodocte est un courtisan qui a pour stratégie d’œuvrer dans l’ombre . c’est un personnage ridicule
qui fait des muysteres d’un rien. Le moraliste peint « un visage comique » de courtisan.a travers lui la
bruyere cherche a critiquer le myterieux et le calculateur.

Straton est un homme dont la vie romanesque emportée par les courants de l’histoire, a connu
d’invraisemblables retournements de fortune. Il est l’exemple de courtisans de l’epoque qui se
detournant de la vie chrétienne et de la vertu plongent dans l’illusion.

Un monde mouvant :

Dans cette citation tirée de la "Remarque 2" du chapitre sur la cour des "Caractères"
de La Bruyère, le monde de la cour est défini comme un lieu de tromperies, de
dissimulations et de faux-semblants. Voici quelques points clés qui illustrent cette
vision de la cour :

1. Maîtrise de soi: Un homme qui connaît bien la cour est décrit comme
maîtrisant son geste, ses yeux et son visage. Cette maîtrise suggère une
capacité à contrôler ses émotions et ses réactions en présence d'autres
personnes, souvent dans le but de manipuler ou de séduire.
2. Impénétrabilité: L'homme de cour est qualifié de "profond" et
"impénétrable", ce qui signifie qu'il est difficile à comprendre ou à percer à
jour. Il dissimule ses véritables intentions et sentiments derrière un masque
d'indifférence ou de neutralité.
3. Fausseté: La citation souligne que toutes ces qualités de dissimulation et de
contrôle ne sont en réalité qu'un vice appelé "fausseté". Cela suggère que ces
comportements sont moralement répréhensibles et contraires à la franchise, à
la sincérité et à la vertu.
4. a Bruyère compare la Cour à un édifice construit en marbre, un matériau
reconnu pour sa solidité, sa durabilité et son élégance. Cette métaphore
suggère que la Cour est un lieu où la force, la résilience et la permanence sont
valorisées.
5. Lorsqu'il dit que la Cour est "composée d’hommes fort durs, mais fort polis",
La Bruyère met en avant la dualité des caractéristiques des individus qui
gravitent autour de la Cour. "Fort durs" fait référence à leur force, à leur
détermination et à leur capacité à résister aux défis et aux pressions de la vie à
la Cour. Ces individus sont prêts à tout pour maintenir ou augmenter leur
position sociale et politique.
6. D'autre part, "fort polis" souligne leur raffinement, leur sophistication et leur
habileté dans l'art de la politesse et de la diplomatie. Malgré leur dureté et leur
force, ils sont capables de maintenir une apparence de civilité et de courtoisie
dans leurs interactions sociales.
7. En résumé, cette remarque de La Bruyère décrit la Cour comme un
environnement où les individus sont à la fois forts et raffinés, comparables à
un édifice de marbre à la fois solide et élégant. Elle met en lumière la
complexité et la dualité des qualités nécessaires pour réussir et s'épanouir
dans un environnement aussi exigeant et compétitif que la Cour.
La stratégie mentionnée dans la remarque de La Bruyère consiste à attirer la noblesse vers la
Cour, à les impliquer dans des intrigues et des divertissements, et à les maintenir sous
surveillance constante. En les gardant occupés et préoccupés par leur position et leur statut à
la Cour, Louis XIV s'assurait qu'ils ne conspiraient pas contre lui ou ne formaient pas de
coalitions dangereuses en dehors de la Cour.

D’apres remarque 17 :

 Entrer sans saluer: Ces courtisans entrent dans une pièce ou dans un cercle social sans
accorder l'importance due aux salutations traditionnelles.

 Marcher des épaules et se rengorger: Cette description physique illustre l'attitude hautaine
et vaniteuse de ces courtisans. Ils marchent avec une posture orgueilleuse, se gonflant
comme une femme le ferait pour attirer l'attention sur elle-même.

 Interroger sans regarder et parler d'un ton élevé: Ces courtisans ne montrent pas de respect
ou d'intérêt réel pour les personnes avec lesquelles ils interagissent. Ils posent des questions
sans faire preuve d'attention ou de considération et parlent d'un ton supérieur, indiquant
qu'ils se considèrent comme étant au-dessus des autres présents.

 Se faire entourer et présider au cercle: Malgré leur comportement hautain et artificiel, ces
courtisans attirent souvent l'attention et sont entourés par d'autres. Ils jouent un rôle
dominant dans les cercles sociaux, présidant aux conversations et aux interactions, et cela
jusqu'à ce qu'un Grand, une personne de rang supérieur ou plus respectée, apparaisse.

 L'intervention d'un Grand: Lorsqu'un Grand entre en scène, la prétention et l'arrogance de


ces courtisans sont immédiatement réduites. La présence d'une personne de statut plus
élevé rappelle à ces courtisans leur véritable place et les oblige à abandonner leur
comportement artificiel et hautain.

Remarque 18 :

Flatteurs, complaisants, insinuants : Ces courtisans sont experts dans l'art de la flatterie. Ils
sont complaisants et cherchent à plaire à tous, en particulier aux femmes de la cour.

Dévoués aux femmes : Ils sont particulièrement attentifs aux désirs et aux besoins des
femmes de la cour, ménageant leurs plaisirs et étudiant leurs faiblesses et leurs passions pour mieux
les flatter et les manipuler.

Fashionistes et promoteurs du luxe : Ces courtisans jouent un rôle clé dans la création des modes et
la promotion du luxe à la cour. Ils incitent les femmes à dépenser de grandes sommes d'argent en
vêtements, meubles

Richesse et opulence : Ils vivent dans l'opulence, portant des vêtements luxueux et habitant des
palais qu'ils ont eux-mêmes rénovés et embellis.

Volupté et plaisirs : Ils cherchent et expérimentent toutes sortes de plaisirs et de voluptés, et sont
capables de rendre compte de chacun d'eux avec une grande précision.

Fiers et distants : Malgré leur statut et leur richesse, ils sont fiers, distants et ne saluent plus leurs
pairs de la cour. Ils parlent lorsque les autres se taisent et pénètrent dans des endroits où même les
Grands n'osent pas aller.

Proximité avec les princes : Ils ont l'oreille des plus grands princes, participent à tous leurs plaisirs et
fêtes, et sont souvent présents au Louvre ou au Château, où ils se sentent chez eux.

Multitude et popularité : Ils semblent se multiplier en mille endroits et sont toujours parmi les
premiers visages que voient les nouveaux venus à la cour. Ils sont populaires, embrassent et sont
embrassés, rient, éclatent et sont plaisants.

En somme, ce qui importe à la cour, selon cette remarque, c'est la noblesse, le prestige,
l'ancienneté, et l'histoire familiale. L'affiliation à des familles nobles, la possession ou la
prétention de possessions de patrimoine noble, ainsi que la capacité à se mettre en avant et à
défendre son statut face aux critiques ou aux moqueries sont des éléments clés pour gagner
du respect et de la reconnaissance à la cour.

c'est bien l'ambition qui meut les individus dans cette remarque, dictant leurs actions, leurs
relations, et leur comportement à la cour.

La remarque n°25 du chapitre de la cour des "Caractères" de La Bruyère dénonce


l'hypocrisie et l'opportunisme qui règnent à la cour.

La phrase "C’est beaucoup tirer de notre ami, si ayant monté à une grande faveur, il
est encore un homme de notre connaissance" met en lumière le fait que, lorsqu'un
individu accède à une grande faveur ou à un haut statut à la cour, il est souvent
enclin à oublier ses anciennes relations et ses anciens amis. Cette remarque souligne
l'idée que le pouvoir, la faveur et l'élévation sociale peuvent rapidement changer une
personne et la pousser à négliger ou à abandonner ceux qui l'ont connue avant son
ascension.

Dans la remarque n°27 du chapitre sur la cour des "Caractères" de La Bruyère, le reproche que La
Bruyère adresse au monde de la cour est celui de l'indifférence et de l'ingratitude envers le mérite
véritable.

La Bruyère déclare qu'à la cour, le véritable mérite n'est pas nécessairement méprisé ou attaqué
ouvertement. Le véritable problème, selon lui, est que le mérite peut être négligé, laissé sans
récompense et finalement oublié. La cour, dans cette perspective, est critiquée pour sa superficialité
et son manque de reconnaissance envers ceux qui possèdent un réel mérite mais qui ne peuvent pas
ou ne veulent pas offrir des avantages ou des faveurs en retour.

Remarque 10 à apprendre par cœur :

La Cour est comme un édifice bâti de marbre, je veux dire qu’elle est

composée d’hommes fort durs, mais fort polis.

Recopier remarque 36 et 40 :

L’on dit à la Cour du bien de quelqu’un pour deux raisons, la première afin qu’il apprenne que nous
disons du bien de lui; la seconde afin qu’il en dise de nous (REMARQUE 36)

Remarque 40 :

Vous êtes homme de bien, vous ne songez ni à plaire ni à déplaire aux

favoris, uniquement attaché à votre maître, et à votre devoir; vous êtes

perdu

citation que j’ai aimé dans remarque 62:

Se formant quelquefois

sur les ministres ou sur le favori, il parle en public de choses frivoles, du

vent, de la gelée ; il se tait au contraire, et fait le mystérieux sur ce qu’il sait

de plus important, et plus volontiers encore sur ce qu’il ne sait point

un monde de l’apparence :

a travers ces remaurque, on retient que la cour est un monde de l’apparence et du paraitre. Les
apparences à la cour sont souvent trompeuses.

Un lieu dangereux :

A travers ces remaques, on retient que la cour est un lieu dangereux


La Bruyère semble suggérer que pour éviter les dangers et les pièges de la cour, il est essentiel de
maintenir un équilibre entre l'engagement dans le monde et la recherche de la solitude et de la
réflexion. En reconnaissant les limites et les dangers de la vie à la cour et en cultivant un amour pour
la simplicité, la solitude et la retraite, on peut espérer naviguer plus efficacement dans les
complexités et les pièges du monde de la cour.

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