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INTRODUCTION
Le concept de « Compétence » est largement utilisé en Sciences de Gestion. La GRH le
place au cœur de ses politiques de ressources humaines dans le cadre de la GPPEC 1. La
« théorie des Ressources », en Stratégie, propose une démarche méthodologique centrée
autour des « compétences d’entreprises stratégiques »2. Aussi, suite à ces constats, la
problématique de cet article s’articule autour de la question suivante : « Est-il possible de
caractériser les organisations qui gèrent les compétences ? ».
La première partie théorique de cette communication précise les concepts de
« Compétence individuelle » et « Compétence organisationnelle ». La deuxième partie
empirique présente une typologie des organisations engagées dans un processus de
gestion des compétences. Les résultats sont obtenus en deux temps. Tout d’abord, une
analyse quantitative, est réalisée, par questionnaire, sur un échantillon de 30 entreprises.
La première phase donne lieu à une analyse factorielle3 qui permet de construire des indices
de maturité en gestion des compétences individuelles et organisationnelles. La deuxième
phase consiste à réaliser deux analyses discriminantes de façon à établir des degrés de
maturité correspondants à ces différents indices. Suite à la construction de cette typologie
de 9 cas, nous nous sommes engagés dans une analyse qualitative afin de spécifier les
caractéristiques de chacun des groupes d’entreprises et à formuler des hypothèses
exploratoires. La méthodologie déployée s’appuie sur l’administration d’entretiens semi-
directifs auprès des 14 entreprises de l’échantillon qui ont accepté de nous recevoir et sur
une analyse de contenu de ces différents sites.
Après avoir appréhendé différents champs disciplinaires tels que les sciences cognitives, la
linguistique, les sciences de l’éducation, l’ergonomie, force est de constater que le concept
de « Compétence » a émergé simultanément dans la plupart des disciplines en relation avec
les Sciences de Gestion. Aussi, nous proposons d’étudier ce concept à partir d’une
approche transversale GRH-Stratégie qui nous semble propice à de nouvelles réflexions
concernant notre objet d’étude. Dans cette première partie, nous présentons les définitions
des concepts de «compétence individuelle », « compétence collective », « compétence
stratégique d’entreprise ».
1
Gestion Prévisionnelle et Préventive de la Gestion des Compétences
2
dans le cadre de la gestion des compétences organisationnelles
3
en utilisant la méthode des classifications hiérarchiques
1.1 Présentation du concept de « Compétence individuelle et collective »
Depuis le début des années 1990, la GRH fait une place centrale au concept de
« Compétence individuelle » (BESSEYRE DES HORTS, 1988 ; AMADIEU, ROJOT,
ALLUE, 1991 ; DONNADIEU, DENIMAL,1993 ; LE BOTERF, 1994 ; LIVIAN,
1994). Au niveau théorique de nombreux travaux en sociologie du travail (STROOBANT,
1993), en sciences cognitives (MICHEL, LEDRU, 1991), en linguistique et en ergonomie
(MONTMOLLIN, 1984), ont permis de préciser son contenu et ses apports. La « gestion
des compétences individuelles » possède, à présent, sa propre instrumentation (bilan de
compétences, cartographie des métiers, système d’évaluation des compétences,
« Assessment Center »,...) et est reconnue par tous comme une politique performante de
GRH. Faute de consensus sur une définition commune, la compétence individuelle est
appréhendée par les invariants qui la caractérisent 4. Différents processus de Gestion des
Compétences Individuelles sont proposés par les cabinets de conseil ou mis en place dans
les organisations. Suite à une analyse qualitative de 15 processus de gestion des
compétences individuelles, il nous semble qu’il existe trois étapes incontournables dans un
processus de gestion des compétences :
1. l’évaluation des individus et des emplois qui peut être réalisée de façon sélective
(on évalue seulement les compétences individuelles stratégiques) ou de façon exhaustive
(on établit un inventaire précis et détaillé des compétences individuelles)
2. l’instrumentation qui doit être élaborée au sein de l’organisation (avec ou sans l’aide
d’un cabinet de conseil) en fonction de la culture d’entreprise, des politiques GRH
précédentes et de l’engagement hiérarchique de la Direction Généale dans la politique
de gestion des compétences
3. l’informatisation qui opérationnalise l’instrumentation, la délocalise, et l’homogénéise.
La « Compétence collective » est également un objet d’étude de la GRH. Elle
représente l’ensemble des compétences individuelles des participants d’un groupe plus
« une composante indéfinissable », propre au groupe, issue de la synergie et de la
dynamique de celui-ci. La littérature sur les « groupe de projet », sur le « travail en
groupe » dans les structures hiérarchiques transversales fait référence à ce concept qui est,
également, étudié dans la problématique du passage de l’apprentissage individuel à
l’apprentissage organisationnel (CHARREIRE-PETIT, 1996 ; GIROD, 1996).
4
la compétence est une mise en situation (principe d’action), elle est contingente, contextualisée à une finalité
(principe téléologique), elle est une construction dans le temps (principe de dynamique), elle est un attribut de
l’homme, elle doit être reconnue par les autres pour acquérir une crédibilité (principe normatif du regard d’autrui),
elle est transférable dans le cadre d’un processus d’apprentissage individuel et/ou organisationnel, elle a un
caractère permanent si elle est mise en oeuvre (principe de régularité).
2
«the Ressource-based view ». Cette approche stratégique prône la complémentarité d’une
analyse reposant sur l’identification et la maximisation des ressources de l’organisation
avec une analyse stratégique classique qui s’appuie sur la connaissance et l’adaptation de
l’entreprise à son secteur d’activité et à ses concurrents. En effet, « la théorie des
Ressources » insiste sur l’importance de la réalisation d’un diagnostic des ressources
stratégiques de l’organisation (image de marque, réputation, compétences d’entreprise...)
afin de concentrer, sur celles-ci, les efforts d’investissement. BARNEY, 1991, qualifie les
ressources stratégiques de rares, peu imitables, peu substituables et procurant de la valeur
aux yeux du client. Elles ont pour vocation d’apporter à l’organisation une rente dans le
temps. En interne, il est à noter que les « Compétences d’entreprises stratégiques »
seront transcrites en « Compétences individuelles stratégiques » en fonction des
métiers qu’elles concernent. En externe, la gestion des compétences d’entreprises
stratégiques consiste à les transférer sur de nouveaux marchés ou lors d’alliances. Ainsi
sont exploités à moindre coût des savoir-faire totalement maîtrisés (HAMEL,
PRAHALAD, 1989 ; DIERICKX, COOL, 1989 ; GRANT, 1991, GRANT, BADEN-
FULLER,1995 ; BARNEY, 1991). Lors de l’analyse de 15 processus de gestion des
compétences organisationnelles, peu de différences sont apparues par rapport à l’ensemble
des variantes observées dans l’étude des processus de gestion des compétences
individuelles. Un consensus méthodologique semble exister autour du modèle proposé par
MC GRANT5 (cf: annexe n°1).
5
GRANT, MC, 1991, p 115
6
WACHEUX, 1993, p 147
3
L’étude empirique a débuté par trois entretiens semi-directifs auprès de décideurs afin de
tester si les 33 variables construites à priori (cf : annexe n °2) suite à une revue de la
littérature pouvaient être considérées comme caractéristiques de la gestion des
compétences individuelles, organisationnelles7 et du management des organisations8. Ainsi
nous avons testé la bonne compréhension du questionnaire et envisagé des modifications.
L’analyse quantitative a été réalisée par une enquête postale et par fax auprès de 100
entreprises. Celles-ci proviennent de deux sources : la base de données du magazine
l’Expansion qui publie chaque année le classement des 1000 entreprises françaises les plus
performantes9 et quelques entreprises contactées directement par opportunité. Le taux de
réponse obtenu a été de 30% 10. Nous ne prétendons pas effectuer une analyse statistique
sur la base d’un échantillon représentatif avec pour objectif une généralisation des résultats.
Notre objet consister à réaliser une étude exploratoire et à proposer des observations, des
hypothèses concernant les caractéristiques des entreprises qui ont un processus de gestion
des compétences.
Nous tenons à souligner que certaines organisations appartiennent au même groupe (par
exemple : ACCOR, ACTAIR, NOVOTEL ; France TELECOM, TDF ; TF1, LCI). Ce
type de liaison capitalistique ne signifie pas que ces entreprises ont une politique de gestion
des compétences identiques. En effet, sur ce sujet, même s’il est possible de constater des
influences réciproques, on remarque une autonomie en terme de stratégie et de mise en
œuvre.
Suite à la sélection des entreprises, une analyse factorielle en composantes principales
avec rotation Varimax a été effectuée sur les 33 variables a permis de les réduire en trois
facteurs que nous nommerons « degré de maturité » (cf : annexe n°4). Ces trois facteurs
expliquent 76, 9 % de la variance des données initiales. Ils sont constitués de la
combinaison linéaire des variables suivantes :
7
Nous utiliserons les abréviations suivantes :
Gestion des Compétences Individuelles : GCI
gestion des Compétences organisationnelles : GCO
8
la matrice de corrélation réalisée sur les 33 variables a permis d’en éliminer deux dont le coefficient de corrélation
=1
9
numéro de 1994
10
Les 30 entreprises sont : ACCOR, ACTAIR, ANDERSEN, AUCHAN, CARREFOUR, COMETHERM,
CREDIT LOCAL, DANONE, EDF, France TELECOM, GSF, HOPITAL, HEWKETT, IBM, KRITER, LCI,
LYONNAISE DES EAUX, NOVOTEL, ODA, OTIS, PROCTER ET GAMBLE, POCALIN, SEITA, SITA,
SNCF, SOCIETE GENERALE, TDF, TEXAS, TF1, THOMSON SINTRA
4
Tableau n°2 : Présentation de la composition des Degré de maturité en GCI et en
GCO
L’alpha de CRONBACH calculé sur les 11 variables restant après la factorisation est
significatif11.
La deuxième étape de l’analyse quantitative a consisté à créer des groupes de maturité
différentes au sein des politiques de gestion des compétences individuelles et
organisationnelles. Deux analyses hiérarchiques ascendantes selon la méthode de
WARD ont été effectuées ainsi que deux dendrogrammes (cf: annexe n°5).
Les résultats de l’analyse hiérarchique concernant le facteur 1 révèlent la constitution de
trois classes A, B, C12.
Le dendrogramme met avant une opposition entre la classe A et les classes C et B. En
effet les classes C et B ont une distance de séparation de 4 alors qu’elles ont une distance
de séparation de 25 avec la classe A.
Les résultats de l’analyse hiérarchique concernant le facteur 2 révèlent la constitution de
trois classes 1, 2, 3.
Le dendrogramme met avant une opposition entre la classe 3 et les classes 3 et 2. En effet
les classes 3 et 2 ont une distance de séparation de 3 alors qu’elles ont une distance de
séparation de 25 avec la classe 1.
Dans une troisième étape, nous proposons de rassembler les résultats ci-dessus dans un
tableau à double entrée afin de construire la typologie des 30 entreprises qui ont participé à
11
alpha de CRONBACH = 0, 7663 > 0,6 (seuil pour une étude exploratoire)
12
Le nombre d’entreprises par classe est mentionné dans le tableau ci-après présentant la typologie
5
l’analyse quantitative tout en spécifiant celles qui sont rentrées dans le cadre de l’analyse
qualitative.
Afin de connaître les caractéristiques des groupes d’entreprises composant cette typologie,
nous avons effectué une analyse discriminante pas à pas sur le facteur 1 et le facteur 2.
Mais les résultats statistiques obtenus sont décevants. Aussi, il nous a semble plus judicieux
d’interroger les décideurs (DRH, Responsable de la politique générale, DG) au sein d’une
13
Les résultats présentés dans ce tableau n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Ils sont en cours de
présentation auprès des entreprises concernées. Les noms des entreprises n’ont pas été mentionnés pour raison de
confidentialité.
14
d° GCO = degré de maturité en gestion des compétences organisationnelles
15
Le nombre correspond aux entreprises interrogées lors de l’étude quantitative
16
Ce tableau anticipe les résultats trouvés par l’analyse qualitative mais permet ainsi une visualisation globlae
17
nombre d’entreprises interrogées dans le cadre de l’analyse qualitative
18
d° GCI = degré de maturité en gestion des compétences individuelles
6
étude qualitative afin de percevoir les causes des différents degrés de maturité en gestion
des compétences.
la méthodologie qualitative déployée pour spécifier la typologie, s’appuie sur les principes
de YIN, 1994 et MILES, HUBERMAN, 1991. Nous avons utilisé des séquences
logiques « d’aller-retour » entre la question de recherche de l’article, la formalisation
théorique, les données empiriques et les résultats obtenus. Nous avons procédé en fonction
des 5 étapes suivantes considérées comme incontournables par les auteurs afin de réaliser
une analyse de contenu inter-sites :
19
Nous tenons à remercier tous les informants d’avoir bien voulu nous consacrer du temps lors des entretiens face
à face ou par téléphone. Nous leur en sommes infiniment reconnaissants.
Les entreprises qui font partie de l’étude qualitative appartiennent à différents secteurs d’activités : conseil,
grande distribution, industrie, alimentation, électricité, téléphonie, semi-conducteur, réseau d’eau, publicité,
transport, télévision. Certaines appartiennent au secteur public, d’autres au secteur privé. Leur nombre
d’employés varie entre 1400 et 215 787. Leur chiffre d’affaires varie entre 828 million de FF et 99 965 million de
FF.
7
des compétences individuelles (DRH), d’autres n’étaient concernés que par la gestion des
compétences d’entreprises ou par les deux. Nous sommes totalement conscients de n’avoir
obtenu que leurs propres représentations sociales des processus étudiés. C’est pourquoi,
dans la mesure du possible, nous avons mené au moins deux entretiens par entreprises en
essayant de recouper les informations retenues avec des documents internes, des articles
de journaux et les données récoltées lors de notre analyse statistique par questionnaires.
Nous avons réalisé du « design émergent » au sens de Denzis, 1989 c’est à dire que les
outils de recueil des données ont connu une perpétuelle évolution. Le guide d’entretien et
les questions s’y rapportant ont été enrichi et précisé après chaque interview .
Le milieu est constitué d’organisations appartenant au secteur public et au secteur privé. Il
nous a été également possible de nouer des contacts avec les cabinets de consultants en
charge de la gestion des compétences dans certaines organisations. Les informations
apportées par ces informants nous ont permis de croiser et de compléter celles que nous
avions déjà recueillies.
Les événements étudiés concernent les politiques de gestion des compétences. Pour
parfaire l’analyse, nous avons construit des dimensions d’échantillonnage composées d’un
ensemble de variables repérables dans l’étape de codage de 1er niveau (codage par mot)
ou de 2nd niveau (codage par thème). Ainsi chaque facteur déclenchant a-t-il été associé à
une variable de repérage afin de procéder à un comptage réalisé par deux personnes
différentes afin de diminuer les biais dus à l’interprétation.
« Les entreprises métier » sont des filiales, des entreprises en création, des entreprises
du service public qui possèdent la volonté de mettre en place une gestion des compétences
individuelles mais celle-ci n’est pas formalisée car leur politique de GRH est en démarrage
ou en vitesse de croisière. Par contre, ces organisations positionnées dans des
8
environnements concurrentiels instables, ont déjà acquis une maturité élevée dans la gestion
de leurs compétences organisationnelles.
« Les leaders vont s’éveiller » constituent un groupe d’entreprises qui vit des
modernisations, essentiellement, au niveau de leur politique de ressources humaines. Ainsi,
c’est à l’initiative du DRH qu’un processus de gestion des compétences individuelles a été
initié. Simultanément et sans rapport direct, une cellule de projet peut s’être engagée dans
une réflexion stratégique sur la gestion des compétences organisationnelles. Mais ce travail
se positionne dans une première étape de réflexion.
9
« Les entreprises dans le comas » ne se sentent absolument pas concernées pas une
politique de gestion des compétences. Nous n’en n’avons pas rencontré dans notre
échantillon. Mais, il est possible de présager que ce type d’organisation est en situation de
déclin.
10
s’engageant de façon proactive, dans une politique de gestion des compétences
organisationnelles, sans avoir été contraintes à le faire à la suite d’une « rupture »20.
CONCLUSION
Cet article a pour objet d’approfondir notre connaissance des organisations qui possèdent
une politique de gestion des compétences. Celle-ci est envisagée à deux niveaux d’analyse :
en GRH et en Stratégie. Dans une première partie nous présentons le concept de
Compétence individuelle, de Compétence collective ainsi que les trois étapes récurrentes
du processus de gestion des compétences individuelles : l’évaluation, l’instrumentation et
l’informatisation. Les définitions des Compétences organisationnelles seront également
mises en avant et plus particulièrement, celles qui concernent les compétences
organisationnelles stratégiques. Un consensus semble observé autour de la méthodologie
concernant le processus de gestion des compétences d’entreprises (cf: GRANT, 1991). La
deuxième partie débute par l’exposé des méthodologies quantitatives et qualitatives qui
permettent de traiter la problématique, à savoir la construction d’une typologie des
organisations engagées dans un processus de gestion des compétences individuelles et/ ou
organisationnelles. L’analyse des résultats rend compte de deux apports principaux :
Tout d’abord, la caractérisation de 9 groupes d’entreprises correspondants à des degrés
de maturité en gestion des compétences individuelles et organisationnelles différents (faible,
moyen, fort). Ensuite, l’énonciation de deux hypothèses exploratoires quant à l’explication
envisageable de cette segmentation. D’une part, nous pensons que la maturité en gestion
des compétences individuelles est fonction de l’importance de l’ engagement de la DG.
D’autre part, il nous semble que la gestion des compétences organisationnelles est toujours
motivée par une « rupture » vécue par l’entreprise sur son marché, alors qu’une
organisation peut s’engager sans raison apparente (ou par mode) dans un discours fondé
sur la gestion des compétences individuelles.
Cet essai sur la mise en relation des politiques de gestion des compétences en GRH et en
Stratégie nous semble intéressant à approfondir dans le cadre d’une nouvelle étude
empirique concernant l’exploration des hypothèses ci-dessus. Mais, il nous semble
également envisageable d’étudier le concept de compétence à travers ses applications au
niveau de la structure de l’entreprise. En effet, certaines configurations organisationnelles
intègrent la compétence dans leur pyramide hiérarchique en organisant leurs centres de
décision autour de « pôles de compétences ». Nous pourrions nous interroger sur les
caractéristiques des entreprises qui exploitent le concept de Compétence de façon
totalement transversale «GRH -Stratégie-Structure » et sur les bénéfices concurrentiels
qu’elles en retirent.
BIBLIOGRAPHIE
20
Nous entendons le mot rupture au sens de : apparition d’une nouvelle technologie, d’un nouveau concurrent,
rétrécissement du marché du à des contraintes légales, échec de l’entreprise lors d’une diversification, etc...
11
Annexe n° 1 : Méthodologie du processus de gestion des compétences
organisationnelles21
21
inspiré du schéma de GRANT, RM; " The resource-based theory of competitive advantage ", California
Management Review, 33, n° 3, 1991, p 115
12
Annexe n°2 : Présentation des 33 variables de l’analyse quantitative
13
Annexe n° 3 : Principaux résultats statistiques de l’analyse factorielle 22
Ce tableau permet d’identifier les corrélations entre les différentes variables et les facteurs.
Les indicateurs ayant les coefficients les plus élevés sont considérés comme représentatifs
du facteur.
Annexe n° 4 : Dendrogrammes
22
effectués par le logiciel SPSS/PC
14
15