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Cours Enzymologie Appliquée
Cours Enzymologie Appliquée
Module de
ENZYMOLOGIE APPLIQUEE
Présenté par
HAMMOUDI Roukia
Afin, d’approfondir les connaissances des étudiants, chaque chapitre est clôturé
par des travaux appliqués (TP) disponibles dans notre faculté. Ses travaux sont intitulés
comme suit :
- Extraction de l’invertase et étude de leur action catalytique.
- Action de l'amylase.
- Coagulation de lait par des enzymes.
- Effet de PH et de température sur la réaction enzymatique.
- Dosage de quelque enzyme médicale.
2
II.4.- Contrôle de qualité 18
III. Dosage des métabolites par des enzymes 19
III.1.- Méthodes de dosages enzymatiques 21
III.1.1.- Méthode au point final (End Point) 21
III.1.1.1.- Méthode chimique 21
III.1.1.2.- Méthode enzymatique 22
III.1.2.- Méthode cinétique (méthode de la vitesse initiale) 24
III.2.- Règles à respecter pour réaliser un dosage enzymatique 26
III.3.- Dosages immunoenzymatiques 26
III.3.1.- Méthodes enzymatiques :Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay 27
(ELISA)
III.3.1.1.- Types d'ELISA 29
III.3.1.1.1.- ELISA indirect 29
III.3.1.1.2.-ELISA direct (Sandwich) 30
III.3.1.1.3.- ELISA Compétitif 30
III.3.1.2.-Application de technique ELISA 33
III.3.2.-Enzyme Multiplied Immunoassay Technique (EMIT) 33
III.3.3. Immunocytochimie (ICC) 35
III.3.3.1.-Enzymes utilisées dans l'immunocytochimie 36
III.3.3.2.-Application des techniques immunocytochimies 37
IV. Enzymes immobilisées 37
IV.1.- Méthodes d'immobilisation des enzymes 37
IV.2.- Propriétés des enzymes immobilisées 38
IV.3.- Domaines d'applications des enzymes immobilisées 38
V.- Quelques applications d’enzymes en agroindustriel ou en médecine 39
Travaux pratiques
3
4
I. Généralités sur les enzymes
Un catalyseur est une espèce qui augmente la vitesse d'une transformation, sans
figurer dans l'équation de la réaction et sans modifier la composition du système à l'état
final. »
Molécule qui, en petite quantité, accélère la vitesse d'une réaction et qui revient à sa
forme initiale à la fin de la réaction. Les enzymes sont des catalyseurs biologiques.
Enzyme : Protéine présentant des
propriétés de catalyse spécifiques d’une
réaction chimique du métabolisme de l’être
vivant qui la produit.
- L’enzymologie est l’étude des enzymes.
-Le substantif « enzyme » est du genre
féminin.
-Toutes les enzymes sont des protéines.
-Les protéines enzymatiques sont des
catalyseurs, c’est-à-dire qu’en agissant à
des concentrations très petites, elles
augmentent la vitesse des réactions
chimiques, sans en modifier le résultat.
A la fin de la réaction la structure de
- l’enzyme se retrouve inchangée.
Une enzyme donnée est spécifique d’une réaction, c’est-à-dire qu’elle catalyse
toujours la même transformation, se produisant sur les mêmes corps chimiques
initiaux.
Par exemple, le demi-temps de désamination de l'adénosine à 20°C et à pH7 est
d'environ 20000 ans ! Seule l'intervention d'un catalyseur biologique, une enzyme, le
permet. Une enzyme augmente la vitesse de la réaction en abaissant l'énergie
d'activation : à la même température, les substrats franchissent plus facilement et
donc plus fréquemment la barrière d'activation, comme le montrent le tableau suivant:
Les protéines enzymatiques sont synthétisées par des êtres vivants. Cette synthèse
est déterminée génétiquement : sa conservation dans le génome est favorisée par le
besoin qu’éprouve cet être vivant de faire cette réaction.
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I.1/Structure des enzymes
Les enzymes sont des protéines globulaires, la forme en globule permet de placer au
cœur de la structure des acides aminés à chaines latérale hydrophobe, donc apolaire et
vers l’extérieur des acides aminés hydrophiles, au contact de l’eau.
L’activité de certains enzymes est uniquement due à la structure protéique
(holoprotéines) exemple : Ribonucléases catalysent la dégradation de l'ARN.
Certains enzymes possèdent une partie protéique (apoenzyme) et une partie non
protéique (cofacteur). Holoprotéines = apoenzyme + cofacteur.
Cette structure globale de la macromolécule permet à une région particulière,
(souvent enfoui au sein de la protéine), d'adopter elle aussi une structure spatiale qui est
reconnue par le ligand spécifique de la protéine (et, le cas échéant, par un petit nombre de
molécules dont la structure est proche de celle du ligand). le site actif.
I.2.- Conformation des enzymes
I.2.1.-Enzyme monomérique : une seule chaine polypeptidique, le nombre d’acide
aminé varie entre 100-300. Exemples : Lysozymes (129résidus), Trypsine (223 résidus),
Ribonucléase (124résidus).
I.2.2.-Enzyme oligomerique (homopolymérique, hétéropolymérique): association de
plusieurs sous unités élémentaires ou protomère le nombre de ces protomère varie de 2 à
60 et leur association ce fait avec des liaisons faibles. Exemples : Lactate
déshydrogénase (4 protomères), Glutamate déshydrogénase (8 protoméres).
I.3.- Allosterie : Propriété de certaines protéines actives qui peuvent changer de structure
spatiales lorsqu’elles se lient à un effecteur en un site différent du site actif, cette liaison
se traduisant par une modification de l’activité. Allos : signifie « autre » : autre site qui
fixe un ligand allostérique capable de moduler la vitesse de la réaction (avec
modification de la conformation de l’enzyme).
I.3.1-Coopérativité positive chez les enzymes oligomerique : La fixation de premier
substrat augmente l’affinité pour un deuxième substrat.
Exp : l’hémoglobine
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La myoglobine est une protéine qui transporte l'oxygène dans le cytoplasme des
cellules. Elle est constituée d'une seule chaine d'acides aminés. Sa vitesse de transport de
l'oxygène en fonction de la pression de ce gaze, est de type michaélien et la courbe qui la
représente est une hyperbole.
L'hémoglobine est une protéine qui transporte l'oxygène dans les globules rouges.
Elle est constituée de quatre chaines d'acides amines. Sa vitesse de transport de l'oxygène
en fonction de la pression de ce gaze, est allostérique et la courbe qui la représente est
une sigmoide. La coopération entre les protomères confère a l'hémoglobine une grande
affinité pour l'oxygène dans les poumons où il est abondant, et au contraire une faible
affinité pour l'oxygène dans les tissus où il est transmis aux cellules.
L'hémoglobine a donc un comportement différent d'un organe à l'autre lorsque les
pressions d'oxygène sont différentes. Cette protéine s'adapte mieux aux conditions du
milieu grâce à l'allostérie.
La cinétique est non michaelienne car la représentation de leur vitesse en fonction
de la concentration en substrat donne une sigmoïde au lieu de l’hyperbole michaelienne.
I.3.2-Coopérativité négative chez les enzymes oligomerique
La fixation de la première molécule empêche la fixation de la suivante molécule
jusqu'a la formation de produit.
Exp: La phosphatase alcaline de E .coli est formée de deux sous unités identiques du
poids moléculaire 40000 chacune, chaque sous unité comporte un centre actif au quel
participent deux atomes de zinc. L’enzyme catalyse l’hydrolyse des esters phosphoriques
selon un mécanisme de flip-flop (proposé par LAZDUNSKI)
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I.4. Isoenzymes
Certains enzymes existent sous différentes formes moléculaires ils sont toujours
oligomerique.
Exp: Lactate déshydrogénase : Existe sous cinq formes, le poids moléculaire est
identique avec quatre sous unités (un tétramères), leurs localisations tissulaires et les
cinétiques des réactions quelles catalysent sont différentes.
M4..……………………………..………LDH-5
Foie et
M3H1…………..…..………………….LDH-4
muscle
Cœur,
M2H2…………..……….……………..LDH-3
rein et
MH3……………………………………..LDH-2
cerveau
H4………………………..……………….LDH-1
I.5 Zymogènes
Quelques enzymes sont synthétisé sous forme de précurseurs inactifs appelés
zymogènes ou pro enzyme. Les zymogènes ne deviennent actifs qu’après la coupure
spécifique d’une ou de plusieurs liaisons peptidiques.
Exp: la chymotrypsinogéne (enzyme protéolytique)
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I.6. Complexe multienzymatique
Certains enzymes dune voie métabolique sont réunis et forment un complexe
multienzymatique distinct ou le substrat est séquentiellement modifié en passant d’un
enzyme à l’autre selon le schéma cette organisation présente l’avantage que les
intermédiaire ne peuvent pas se perdre par dilution ou diffusion
Exp: Pyruvate déshydrogénase (PDH)
I.7. Le cofacteur
Certain enzymes nécessitent pour leurs fonctionnement la présence des groupements
non protéiques:
- Ion métallique : exemples : Fe+ (Catalases), Zn+ (carboxypeptidases)
- Coenzyme : Phosphate de pyridoxal, thiamine. Ces cofacteurs se trouvent soit de
type Cosubstrat ou Groupement prosthétique
I.7.1- Caractère communs à tous les coenzymes
- Ne sont pas de nature protéique; - Thermostable; - Molécules organiques de petit poids
moléculaire (composé nucléotidiques, hématinique…..); -Le coenzyme réagit molécule à
molécule avec le substrat ils apparaissent quantativement dans la stœchiométrie de la
réaction; - Beaucoup de coenzymes sont des dérives des vitamines.
I.7.2-Caractère non communs à tous les coenzymes
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- Le groupement prosthétique est solidement lie à l’apoenzyme correspondant par des
liaisons covalentes; -Le cosubstrat est faiblement lié à l’apoenzyme correspondant et il ne
retrouve jamais sont état initial en restant fixé à l’apoenzyme.
Tableau -Principaux cofacteurs enzymatiques
Cofacteurs Enzymes
Coenzyme
Thiamine pyrophosphate Pyruvate dehydrogenase
Flavin adenine nucleotide Monoamine oxydase
Nicotinamide adenine dinucleotide Lactate dehydrogenase
Pyridoxal phosphate Glycogen phosphorylase
Coenzyme A CoA Acétyl CoA carboxylase
Biotine Pyruvate carboxylase
5 deoxyadenosyl cabalamine Methylmalonyl mutase
Tetrahydrofolate Thymidylate synthase
Métal
Zn2+ Carbonic anhydrase
Zn2+ Carboxypeptidase
Mg2+ EcoRV
Mg2+ Hexokinase
Ni2+ Urease
Mo Nitrate réductase
Se Glutathione peroxydase
Mn Superoxyde dismutase
K+ Propionyl CoA carboxylase
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I.8. Classification et nomenclature des enzymes
Un certain nombre d’appellations traditionnelles subsistent, mais l’emploi des
numéros de code (Enzyme commission, codification internationale) est aujourd’hui
obligatoire dans toutes les publications scientifiques et les documentations techniques et
commerciales.
1) Nomenclature fonctionnelle
L’ordre de la composition du nom:
i) Réaction à 1 substrat
a) Le nom du substrat
b) Le type de réaction catalysée
c) le suffixe ase
Ex. - glucose-6-phosphate isomérase
- isocitrate lyase
- pyruvate carboxylase
ii) Réaction à 2 substrats (→ transférases)
a) Le substrat donneur
b) Le substrat accepteur
c) Le type de réaction
d) Le suffixe ase
Ex.
- ATP-glucose phosphotransférase
- Glutamate pyruvate aminotransférase.
2) Nomenclature et classification officielle par I’IUBMB (= International Union of
Biochemistry and Molecular Biology) http://www.chem.qmul.ac.uk/iubmb/enzyme/
Numéro EC : comporte 4 nombres séparés par des points et précédé de EC (Enzyme
Commission numbers : la Commission des enzymes):
EC X1 . X2 . X3. X4
X1 : type de réaction
X2 : sous classe de l’enzyme suivant son mécanisme d’action
X3 : nature du cible (substrat = accepteur/liaison etc)
X4 : identifiant de la cible
X1: Le premier nombre pouvant varier de 1 à 6 indique le type de réactions
1 : Oxydoréductases (transfert d'électrons, d’atomes d’hydrogène ou fixation d’oxygène)
2 : Transférases (transfert d'atomes ou de groupes d'atomes autres que ceux 1)
3 : Hydrolases (Coupure des liaisons avec fixation de radicaux H et OH issus de l’eau)
4 : Lyases (Coupure des liaisons par d'autres modes autres que l'hydrolyse).
5 : Isomérases (réaction conservant la formule brute du composé)
6 : Ligases (formation des liaisons entre molécules en utilisant l'énergie de l'ATP)
X2 : Le deuxième désigne la sous-classe de l'enzyme qui est définie suivant son
mécanisme d'action.
X3 : Le 3e nombre désigne la nature de la molécule qui sert d'accepteur, lorsqu'il s'agit
d'un transfert d'électrons.
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X4 : Le 4e nombre est un numéro d'ordre dans le groupe. Lorsqu'une enzyme se
termine par 99, cela signifie qu'elle est incomplètement caractérisée.
X1 : type de réaction
1 : Oxydoréductases (transfert d’électrons, d’atomes d’hydrogène ou fixation
d’oxygène)
Ex.
Ex. : oxydases (O2 → H2O ou H2O2 est accepteur d’e-), réductases, peroxydases,
oxygénases (transfert d’oxygène sur le substrat), hydrogénases( 2H + → H2),
déshydrogénases (oxydation du substrat par le transfert d'un ou plusieurs ions H+ à un
accepteur (coenzyme NAD+ ou FAD+).
Nom formel: - donneur- accepteur oxydoréductase- donneur déshydrogenase
2 : Transférases (transfert d’atomes ou de groupes d’atomes). Les groupes transportés
sont : le méthyle (-CH3), l'hydroxyméthyle (-CH2OH), Carboxyle (-COOH), groupement
carboné comportant des fonction aldéhydes ou cétones (-CHO) ou (-CO-R), groupe
acyle, groupe osidyle, amine, phosphoryle, etc...
4 : Lyases : Coupure des liaisons chimiques par d’autres modes que l’hydrolyse ou
l’oxydation. Ils produisent souvent des liaisons doubles ou des structures cycliques
Ex. carboxylases (fixation d’un groupe CO2 ou d’un groupe carboxyle COOH)
5 : Isomérases : réarrangement structural des isomères.
6 : Ligases : jonction de deux molécules (en anglais ligation) par de nouvelles liaisons
covalentes avec hydrolyse concomitante de l'NTP (ATP ou d’autres)
X1 : Oxydoréductase :
EC 1.1: oxydoréductases qui utilisent le groupe CH-OH group comme donneur
d’électrons (alcool oxydoreductases)
EC 1.1.1 NAD+ ou NADP+ sont les accepteurs d’électrons
EC 1.1.1.1 Alcool déshydrogenase (alcohol:NAD+ oxydoreductase) : ADH
CH3-CH2OH + NAD+ ¬¾® CH3-CHO + NADH,H+
EC .1.1.1.37 Malate déshydrogénase
HOOC-CH2-CHOH-COOH + NAD+ ¬¾® HOOC-CH2-CO-COOH + NADH,H+
EC 1.1.2 les cytochromes sont les accepteurs d’électrons
EC 1.1.2.3 L-Lactate : ferricytochrome C oxydoréductase
Lactate+ 2Cyt Fe+3 ¬¾® pyruvate + 2Cyt Fe+2
EC .1.1.3 avec l’O2 comme accepteur
EC .1.1. 3.4 Glucose oxydase ou D Glucose : oxygène oxydoréductase
D Glucose + oxygène ¬¾® glucono1-5 lactone + H2O
EC 1.2: Oxydoréductases qui utilisent le groupe C=O group (aldéhyde ou cétone)
comme donneur d’électrons.
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- Aldéhyde déshydrogénase (EC 1.2.1.3.)
R-CHO + NAD+ + H2O ¬¾®R-COOH + NADH,H+
- Glycéraldéhyde 3-è déshydrogénase (EC 1.2.1.12)
è-O-CH2-CHOH-CHO + NAD+ + Pi ¬¾® è-O-CH2-CHOH-COO~è + NADH,H+
- Pyruvate déshydrogénase (EC 1.2. 1. 4)
CH3-CO-COOH + HSCoA + NAD+ ¾® CH3-CO~SCoA + CO2 + NADH,H+
EC 1.3: Oxydoréductases qui agissent sur le groupe CH-CH
- Acyl-CoA déshydrogénase (EC 1.3.99.3)
R-CH2-CH2-CO~SCoA + FAD ¬¾® R-CH=CH-CO~SCoA + FADH2
EC 1.4: Oxydoréductases qui agissent sur le groupe CH-NH
L-Glutamate déshydrogénase (EC 1.4.1.3)
Glutamate + NAD+ + H2O ¾® a-cétoglutarate + NH3 + NADH,H+
EC 2. Transférase
EC 2.1 transférant un groupement monocarboné C1
EC 2.1.1 Méthyl transférase
Protéines -N-méthyl transférase (EC 2.1.1.23) : elles méthylent les résidus basiques
comme arginine et la lysine dans des protéines spécifiques.
- ARNt-méthyl transférases (EC 2.1.1.29) : elles méthylent les résidus cytosine du ARNt.
- ADN-méthyltransférases (EC 2.1.1.37). La méthylation porte sur la cytosine du DNA.
EC 2.1.2 Hydroxyméthyl transférase
EC 2.1.2.1 L Sérine tétrahydrofolate 5,6 Hydroxyméthyl transférase
EC 2.1.3 Carboxyl transférase et carbamyl transférase glycérol 3-phosphate
acyltransférase (EC 2.3.1.1).
acyl-CoA + glycérol 3-è ¾® Acylglycérol 3-è + HSCoA
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- Adénosine kinase (EC 2.7.1.20)
ATP + Adénosine ¾® ADP + AMP
- Adénylate kinase (EC 2.7.4.3)
ATP + AMP ¾® 2 ADP
EC 2.7.7 Nucleotidyltransferases
EC 2.7.7.53 ATP adenylyltransferase (ADP:ATP adenylyltransferase)
EC 2.7.13.3 histidine kinase (ATP:protein-L-histidine N-phosphotransferase)
3. Hydrolases
- Hydrolases des glucides
a-glucosidases, ß-glucosidases, ß-galactosidases, les a-amylases.
- Hydrolases des esters phosphoriques d'oses
On y rencontre les phosphatases qui enlèvent le groupement phosphorique. Leur rôle est
inverse de celui des kinases :
- Glucose 6-phosphatase
Glucose 6-è + H2O ¾® Glucose + Pi
- Glucose 1-phosphatase
Glucose 1-è + H2O ¾® Glucose + Pi
- Fructose 1,6 bisphosphatase
Fructose-1,6-bisè + H2O ¾® Fructose 6-è + Pi
- Hydrolases agissant sur les nucléosides, nucléotides et acides nucléiques
Nucléosidases
- Les Nucléosidases (EC 3.2.2.1) Elles clivent les liaisons N-osidiques
N-ribosyl-purine + H2O ¾® purine + ribose
- AMP-nucléosidase (EC 3.2.2.4)
AMP + H2O ¾® Adénine + ribose phosphate
EC 3.4.21 Serine endopeptidase (Serine protéase) :
120 enzymes différents connus : EC 3.4.21. 1..120
Ex. : EC 3.4.21.1. chymotrypsine: Coupure des protéines au niveau de la liaison
carboxylique de la Tyr, Ser, Phe et Leu. Ces acides aminés non-polaires créent une poche
hydrophobe nécessaire à l'activité enzymatique. La serine sert comme acide aminé
nucléophilique (groupe "riche" en électrons) dans le site actif.
Les lipases pancréatiques exercent leurs actions au niveau de l’interface eau-huile
(enzymes hydrosolubles) et libèrent des AG et un glycerol.
- Phospholipase A1 (EC 3.1.1.32) enlève l'acide gras lié à la fonction alcool primaire du
glycérol
- Phospholipase A2 (EC 3.1.1.4) enlève l'acide gras lié à la fonction alcool secondaire
du glycérol
- Phospholipase C (EC 3.1. 4.11) intervient sur la fonction ester liant le glycérol et le
Phosphate.
- Phospholipase D (EC 3.1.4.4.) sépare l'acide phosphatidique de l'alcool.
4. Lyases ou Synthases
On y trouve les enzymes suivantes : décarboxylases, lyases proprement dites, synthases,
hydratases, déshydratases, etc...
- Décarboxylases Le produit de réaction après le départ de CO 2 est un carbonyle ou une
amine
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- Acétoacétate décarboxylase (EC 4.1.1.4)
Acétoacétate ¾® Acétone + CO2
- Lysine décarboxylase (EC 4.1.1.18)
Lysine ¾® cadavérine + CO2
- Aldéhydes-lyases Les enzymes font apparaître une liaison aldéhyde à la suite du clivage
d'une liaison -C-C dont l'un des carbones porte une fonction alcool secondaire.
Fructose 1-6 bisphosphate aldolase EC 4.1.2.13
fructose 1-6 bisè ¾® 3-èdihydroxyacétone + 3-èglycéraldéhyde
- Acyl-lyases ou Acylsynthase
3-Hydroxy 3-méthyl glytaryl-CoA lyase (EC 4.1.3.4)
3-Hydroxy 3-méthyl glytaryl-CoA Acétoacétate + Acétyl-CoA
- Citrate synthase (EC 4.1.3.7) On l'appelle aussi enzyme condensante.
Oxaloacétate + acétyl-CoA + H2O ¾® Citrate + HSCoA
- Hydratases et déshydratases
Elles fixent ou enlèvent une molécule d'eau, à ne pas confondre avec une hydrolase
R-CHOH-CH2-R' ¬¾® R-CH=CH-R' + H2O
On trouve dans ce groupe :
- la fumarase ou fumarate hydratase (4.2.1.2) fumarate en L-malate
HOOC-CH=CH-COOH + H2O ¬¾® HOOC-CH2-CHOH-COOH
- l'énolase (4.2.1.11)
2-phosphoglycérate ¬¾® Phosphoénolpyruvate + H2O
5. Isomerases
Elles catalysent des changements de structure dans une même molécule sans changer sa
formule globale (isomérisation Cis-trans, épimérisation, déplacement de radicaux, etc.
- Epimérisation
- Ribulose 5P 3-épimérase (EC 5.1.3.2) enzyme de la voie des pentoses phosphate
D-ribulose 5-è ¬¾® D-xylulose 5-phosphate
- UDP glucose 4-épimérase ¬¾® UDP galactose
UDP glucose 4¬¾® UDP galactose
- Oxydoréduction intramoléculaire
- triose phosphate isomérase (EC 5.3.1.1)
dihydroxyacétone phosphate ¬¾® D-glycéraldéhyde-3-phosphate
- Glucose 6-phosphate isomérase (EC 5.3.1.10)
D-Glucose-6-phosphate ¬¾® D-fructose-6-phosphate.
- Transport de radicaux
Phosphoglycérate mutase (EC 5.4.2.1)
3-phosphoglycérate ¬¾® 2-phosphoglycérate.
Méthyl malonylCoA carboxymutase (EC 5.4.99.2)
L-méthylmalonyl-CoA¬¾® succinyl-CoA
6. Ligases (Synthétases)
Elles forment des liaisons C-C, C-N, C-S, C-O, O-P grâce à l'utilisation de l'énergie
fournie par l'hydrolyse concomitante d'un groupement phosphate ou pyrophosphate de
l'ATP
- Ligases formant les liaisons C-O
On connaît les ligases des synthèses protéiques et des acides nucléiques.
- Ligase formant des liaisons C-C
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- Pyruvate carboxylase (EC 6.4.1.1)
Pyruvate + CO2 + ATP ¾® Oxaloacétate + ADP + Pi
- Acétyl CoA carboxylase
- Propionyl CoA carboxylase (EC 6.4.1.3)
- Ligases des liaisons C-S
- Acétyl CoA synthétase (EC 6.2.1.1)
ATP + Acétate + HSCoA ¾®Acétyl CoA + AMP + P-P
- Acyl CoA synthétase (EC 6.2.1.2) agit sur les acides gras à longue chaîne de
carbone.
R-COOH + ATP + HSCoA ¾® R-CO-SCoA + AMP + P-P
- Ligases des liaisons C-N
- Glutamine synthétase (EC 6.3.1.2)
ATP + glutamate + NH3 ¾® ADP + H3PO4 + Glutamine
- 5-phosphoribosylamine synthétase (EC 6.3.4.7)
ATP + ribose 5-phosphate + NH3 ¾® 5-phosphoribosylamine + ADP + H3PO4
Dans la majorité des cas, la matière première est extrêmement hétérogène et il est
pratiquement impossible d’isoler une molécule suffisamment purifie en une seule étape.
Il faut faire appel à certaines opérations adaptées.
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Donnant un mélange de molécule sous forme soluble possédant un même comportement
physico-chimique.
Par des méthodes physico-chimique ou bio spécifique plus fines conduisant à une
molécule pure.
II.1.-Méthodes d’extraction
Les principales sources d’enzymes sont d’origine microbienne, végétale ou animale. Mais
les cellules microbiennes sont les plus utilisées. Il faut choisir une bonne souche, un bon
milieu de culture avec ou non des additifs nutritifs, bien détermine et les conditions (PH,
T, O2, lumière), Cherche des mutants ne produisent pas des répresseurs.
Sonication : bain ultrasons, l’application des ultrasons dans un liquide crée le phénomène
connu des cavitations, des chocs constituent les éléments de destruction des tissus
cellulaire: attaque de la structure cellulaire + lyse.
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Lyse enzymatique : protéolyse ou lysozyme, catalysant l'hydrolyse des liaisons beta 1-4
glycosidique des peptidoglycanes, responsible de la régidité de la cellule bactérienne
(Gram + et -), permet l'extraction de phosphatases alcaline inductible de E. coli.
Choc osmotique
Extraction par solvant : les solvants les plus utilisés sont les alcools, butanol, acétone,
les solvants lipidiques.
Les solvants affaiblissent les liaisons entre les protéines et l’eau, donc provoque
l'agglomération et précipitation des protéines. Mais ces solvants sont toxiques.
Ultrafiltration
Précipitation par sel : les sels à forte concentration EX : sulfate d’ammonium à 4M agit
sur les molécules entourant l protéine d’échange les forces électrostatistique assurant leur
sensibilité, l’inconvénient provoque la corrosion de matériel utilise
18
retrouve majoritairement dans le solvant d’extraction. Le solvant doit être non miscible
avec l’eau. L’extraction est réalisée dans une ampoule à décanter. Les 2 phases sont
disposées l’une sur l’autre en fonction de leur densité. La phase la moins dense constitue
la phase supérieure et la plus dense la phase inférieure.
II.3-Méthode de purification
D’autre application il est souvent nécessaire d’utiliser les enzymes extrêmement pures,
dans ce cas une qualité de préparations dépend de la pureté, stabilité et activité
On peut ajouter aussi des agents protecteurs de groupement SH fragile, des substrats
analogues EX : glycérokinase est stable à 4°C pendant un an en présence d’éthylène
glycol 1%.
19
Le plus souvent l’enzyme est conserve à 4°C en suspension dans le sulfate d’ammonium
3 ou 2 M ou de glycérol 50% ou PH légèrement acide ou neutre.
La lyophilisation (séchage à froid) est moins utilisée car on observe une perte d’activité
par les changements de concentration en sel pendant l’opération
- Activité (A) : nombre de moles de substrat transformé (ou de produit apparu) par
unité de temps.
- Unité internationale (UI) : quantité d’enzyme susceptible de transformer 1
micromole de substrat par minute (mole.min-1).
- Activité spécifique (AS) : nombre de micromoles de substrat transformé par
minute, par mg de protéine (UI.mg-1).
- La cinétique enzymatique peut être suivie par des méthodes de détection optiques,
électrochimiques ou radio-actives.
- La quantité en protéines (PE) est déterminée essentiellement par des méthodes
spectrophotométriques: concentration. volume
- Facteur de purification ou enrichissement ou degré de purification (E) :
E:AS après/AS avant purification où AS:CAC/PE
- Rendement de purification R : A après/A avant purification x 100.
- Activité totale : AT
AT: CAC.Ve
Les enzymes donc sont des molécules biologiques qui possèdent une activité
catalytique, c'est-à-dire qu'elles augment des vitesses réactionnelles, in vivo et in vitro
20
(Durant et Beaudeux, 2008). Elles être utilisées pour doser divers composées biologiques
parmi eux les métabolites (Sine, 2010).
Les métabolites sont les produits intermédiaires des réactions métaboliques et qui se
produisent naturellement dans des cellules. Ce terme est habituellement employé pour
décrire des petites molécules, bien qu'une application plus grande soit souvent pratiquée.
Elles sont divisées en deux classes, les métabolites primaires qui sont synthétisées par la
cellule parce qu'elles sont indispensables pour leur accroissement (Les lipides, les
carbohydrates et les protéines, des alcools, des vitamines, des polyols...), et les métabolites
secondaires sont des composés produits par un organisme qui ne sont pas exigés pour des
procédés métaboliques primaires (les médicaments, les toxiques, des pesticides et des
additifs alimentaires...). La mise en évidence dans l'organisme de ces métabolites
intermédiaires a pu être réalisée grâce a une méthode d'analyse biologique se basant sur les
conditions d'édification naturelle de ces corps dans les cellules vivantes a savoir, une
méthode de dosage utilisant les enzymes spécifiques qui catalysent leur transformation
suivant des voies métaboliques normales (Etienne et Daubresse, 1961).
Dans certains cas, le dosage des métabolites se fait de manière indirect, en évaluent
une propriété proportionnelle à la concentration de d'autre substrat chromogène pour
l'enzyme, par l'intervention de complexe antigène-anticorps, ces méthodes sont appelées les
méthodes immunoenzymatiques.
21
De plus, un dernier défi doit être relevé pour les enzymes analytiques, car il faut
trouver un moyen pour quantifier avec exactitude des produits de la réaction. C'est pour
cela qu'un spectrophotomètre, doit être utilisé (Charnock et McCleary, 2005).
Le dosage colorimétrique est le plus utilisé où la formation d’un compose coloré capable
d'absorber la lumière par spectrophotomètre et la densité optique est proportionnel à la
concentration de produit. Donc l’activité enzymatique est dépend de la concentration de
produit.
22
EX. Dosage des corps cétoniques dans le plasma
Le sang est prélevé à jeun sur héparine ou fluorure-héparine, dans un tube bien
rempli et bouché; placé dans la glace. L'acétone peut être dosée par chromatographie en
phase gazeuse dans le sang totale (valeurs usuelles < 0,85 mmol/L). Mais les composés
quantitativement les plus importants sont le β-hydroxybutyrate (≈70%) et l'acètoacètate
(≈30%) qui peuvent être dosés dans le plasma par spectrophotométrie à 340 nm selon les
réactions ;
+¿ α −HBDH ' pH 7 ¿
ac é toac é tate + NADH , H β−h ydroxybutyrate + NAD
→
23
III.1.1.2. Méthode enzymatique : Cette méthode consiste à éliminer le produit au fur et
à mesure de sa formation à l'aide d'une réaction enzymatique auxiliaire (Audigié et al,
1995). On peut citer à titre d'exemple les dosages suivants:
+¿¿
Glyc é rol 3−P+ NAD Glyc é rol−3−P DH D HAP+ NADH , H (Wieland , 340 nm)
→
La méthode de Trinder, avec des variantes sur le chromogène employé, est la plus
utilisée (80% des LABM; laboratoire d'analyse de biologie médical), alors que les
méthodes de Kreutz (10% des LABM) ou à l’INT (chlorure de iodophènyl-
nitrophènyltètrazolium) ont tendance à être abandonnées. La technique de Wieland est
peu utilisée en biologie médicale (4% des LABM) que dans d’autres domaines
(agroalimentaire, recherche en biologie).
Toutes ces méthodes dosent le glycérol plasmatique en même temps que les
triglycérides, ce qui entraine leur surestimation. On peut consommer le glycérol
plasmatique en déclenchant le dosage des triglycérides par la lipase seul ajoutée après un
24
temps d’attente, ou mesurer en parallèle la glycèrolemie avec des réactifs sans lipase puis
effectuer une correction. Dans la pratique, on se contente souvent d’une correction a
priori de 0,15 mmol /L, valeur usuelle de la glycèrolèmie.
Les valeurs usuelles de l’adulte sont de 0,4 à 1,6 mmol/L chez la femme et de 0,5
à 2 ,0 mmol/L chez l’homme. Elles sont plus faibles chez les nouveau-nés et le sujet âgé
(Béraud, 2004).
25
[S ]
La relation de michaelis v=V M Montre que si la concentration de
K m +[ S]
(VM)
substrat [S ]est faible, donc négligeable devant Km on a v= ×[S]. La vitesse initiale
Km
est proportionnelle à la concentration de[S ], la réaction est d'ordre 1. En pratique, on
admet que ceci est vérifié si [S ]<0.1 Km (Audigié et al, 1995).
Donc la vitesse est proportionnelle à la concentration de [S ]tant que celle-ci n’est
pas trop élevée (S<0.1Km). On va mesurer la vitesse entre deux temps d’incubation
rapprochés et la comparer à celle obtenue avec une concentration connue de [S ]. En fait,
on peut travailler en cinétique utilisant la vitesse initiale (uniquement sur automates) ou
en cinétique en deux temps préfixés (cinétique d’ordre 1) bien adaptée aux auto-
analyseurs rapides ; il sera important de bien choisir les temps de mesure (Hainque et al,
2008).
Le principe de la méthode est donc de mesurer la vitesse initiale de la réaction
enzymatique dans les conditions de concentration pour les quelles la réaction est d'ordre 1
par rapport au substrat. La mesure se fait en enregistrant la DO en continu, sitôt la
réaction déclenchée. La vitesse, c’est-à-dire la pente à l'origine de la courbe (P)= f(t) ou
DO=f(t) est proportionnelle à la concentration du substrat (Audigié et al, 1995).
26
D'autres exemples sur le dosage de quelques métabolites ont été présentés dans le tableau
suivant:
Longueur
Enzyme Substrat Technique Référence
d'onde
Glucose oxydase Glucose Méthode point final 340 nm (Sine, 2010)
Β-fructosidase Fructose Spectrophotométrique 340 nm (Sine, 2010)
Cholestérol cholestérol (Heuillet,
Méthode point final 512 nm
oxydase total 2013)
(Beriala et
Méthode cinétique 510 –
Créatine Kinase Créatinine Mammadi,
colorimétrique (Jaffé) 530nm
2006)
(KARBOUE
Ascorbate L’acide L- Dosage et
578 nm
oxidase (AAO) Ascorbique fluorimétrique NESRALLAH,
2013)
Phospholipase D Phosphatidyl (TAKAYAMA
Spectrophotométrique 500 nm
Choline oxydase choline et al, 1977)
27
Dans la plupart des cas, les immuno-analyses utilisent un réactif (antigène ou
anticorps) associé à un traceur détectable permettant de révéler la liaison antigène
anticorps spécifique. Trois grands types de traceurs sont utilisables, des enzymes, des
fluorochromes et des radio-isotopes. Elles augmentent la sensibilité d'une immunoanalyse
et permettent de déceler des quantités plus faibles de cible que les méthodes qui ne les
utilisent pas (Béné et al, 2014).
En raison de leur très grande spécificité, les anticorps sont souvent utilisés dans
des réactions immuno-enzymatiques qualitatives ou quantitatives visant à détecter des
antigènes. Le couplage du traceur sur les anticorps ne doit pas altérer leur
immunoréactivité ni la capacité du traceur à générer un signal (Béné et al, 2014). Elles
sont très utilisées pour le dosage des analytes en biologie médicale, surtout sous forme de
tests ELISA, et en immuno-enzymoflourimétrie (Hainque el al, 2008).
28
Engvall et Peter Perlmann. Comme son nom l'indique, la technique ELISA repose sur une
réaction immunologique se déroulant sur un support solide et révélée par une réaction
enzymatique en phase liquide (Béné et al, 2014).
Ce test emploie des anticorps pour révéler et doser une très faible quantité
d'antigène. Les protéines contenues dans l'échantillon sont adsorbées sur la paroi en
plastique des puits d'une plaque de microtitration. La plaque est lavée avec une solution
protéique (albumine, gélatine, caséine, sérum ….) qui a pour but de saturer tous les sites
de fixation disponibles. La surface est ensuit traitée avec une solution contenant un
anticorps dirigé contre la protéine d'intérêt, c’est-à-dire l'antigène. Ces anticorps portent
le nom d'anticorps primaire. Après une période d'incubation et élimination des anticorps
libres par lavage, la plaque est traitée avec une solution d'anticorps (anticorps
secondaires) reconnaissant les anticorps primaires. Les anticorps secondaire couplés à
une enzyme (peroxydase, β-galactosidase ou phosphate alcaline) permettent de quantifier
l'antigène grâce à une réaction colorée (SINE, 2010). La mesure de la réaction colorée
finale se fait à l'aide d'un spectrophotomètre (Béné et al, 2014).
ELISA peut être réalisé à visée qualitative ou quantitative selon que l'on utilise ou
non une courbe d'étalonnage. Cette dernière doit être réalisée avec une solution de
concentration connue de la molécule que l'on cherche à doser. Le seuil de détection des
ELISA quantitatifs est de l'ordre du pmol/L ou du ng/mL (Béné et al, 2014).
Les antigènes d'intérêt ou les anticorps spécifiques sont immobilisés sur le support
solide selon le type ELISA utilisé.
29
Antigéne Anticorps primaire Anticorps secondaire couplé à l'antigéne
III.3.1.1.-Types d'ELISA
III.3.1.1.1.-ELISA indirect :
Après que l'Ac1 ait été éliminé par lavage, l'anticorps lié à l'antigène est détecté en
ajoutant un anticorps (Ac2) secondaire, anti-isotype, couplé à une enzyme qui se lie à
l'Ac1. L'Ac2 libre est éliminé par lavage et un substrat de l'enzyme ajouté. La quantité de
produit coloré, fluorescent ou chimioluminescent, de la réaction est mesurée par un
spectrophotomètre lecteur de plaque et est comparée avec le taux de produit généré quant
la même série de réactions est faite en utilisant une courbe standard de concentration
d'Ac1 connu. (Un ELISA direct permet de détecter le taux d'antigène sur une plaque en
utilisant une enzyme couplée à des anticorps, et est rarement utilisé).
30
ELISA indirect est une méthode de choix pour détecter la présence d'anticorps
sériques dirigés contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Dans ce dosage,
les protéines recombinantes de l'enveloppe et du corps du VIH sont adsorbées en tant
qu'antigène dans les puits d'une plaque de microtitrtion. Les individus infectés par le VIH
produisent des anticorps sériques contre les épitopes de ces protéines virales.
Généralement, les anticorps sériques contre le VIH peuvent être détectés par ELISA
indirect dans les six semaines qui suivent l'infection (Owen et all, 2014).
III.3.1.1.3.-ELISA Compétitif
L'ELISA compétitif constitue une autre variante très sensible de mesure des
quantités d'antigène. Dans cette technique, l'anticorps est tout d'abord incubé en solution
avec un échantillon contenant l'antigène. Le mélange antigène-anticorps est ensuite
déposé dans un puits de plaque de microtitration où est adsorbé l'antigène. Plus il y a
31
d'antigène présent dans l'échantillon, moins d'anticorps libres seront disponibles pour se
lier au puits où est adsorbé l'antigène. Après avoir éliminé par lavage l'anticorps non lié,
un anticorps secondaire Ac2 couplé à une enzyme, spécifique de l'isotype de l'Ac1 est
ajouté pour déterminer la quantité d'Ac1 liée au puits. Dans le dosage compétitif, plus la
concentration de l'antigène est élevée dans l'échantillon original, plus le signal est faible
(Owen et all, 2014).
32
(emploi de substrats fluorogénes ou luminogénes), comme dans les méthodes de dosages
immuno-enzymofluorimétriques.
Les procédés de couplage sont variés ; leur rendement, dans l’idéal, devrait être
proche de 100% et donc laisser intactes les activités fonctionnelles des partenaires ;
quelques exemples sont donnés dans le tableau (Hainque el al, 2008).
On mesure la variation d'absorbance, par unité du temps dans les conditions initiales
pour mesurer l'activité de l'enzyme.
La courbe d'étalonnage permet le dosage des échantillons traités dans les conditions
standardisées du mode opératoire (Audigié et all, 1999)
33
Il existe un test de détection immunoenzymatique pour la détection qualitative, des
anticorps spécifiques des virus HTLV I et II dans le sérum ou le plasma. Il s'agit d'un test
ELISA de configuration «sandwich» séquentiel, utilisant à la fois des protéines
recombinantes dérivées des protéines transmembranaires HTLV I et II et des peptides de
synthèse représentatif des protéines d'enveloppe des deux types de virus.
Des microplaques standards sont revêtues des protéines d'enveloppe et d'une
protéine transmembranaire HTVL I et II. Après saturation des puits, les échantillons
(sérum ou plasma) et les témoins sont incubés. Les anticorps spécifiques HTLV I et II
présents se fixent aux antigènes de la cupule. Lors de l'étape suivante, le conjugué
(mélange des antigènes peptidiques et de protéines transmembranaires de HTLV I et II
couplés à la peroxydase) est ajouté et se lie aux anticorps spécifiques déjà fixés à la
cupule. Après lavage, l'addition du substrat de l'enzyme et d'une chromogène donne une
réaction colorée dont l'intensité est proportionnelle à la concentration en anti-HTLV de
l'échantillon.
A l'aide des contrôles négatifs, on détermine une valeur seuil. Les échantillons
dont l'absorbance est égale ou supérieur à la valeur seuil sont considérés comme réactifs
avec le test et doivent être testés à nouveau en double. Ceux qui sont encore positifs sont
présumés contenir des anticorps spécifiques de l'HTLV I et II (Béraud, 2004).
III.3.1.3.-Application de technique ELISA
L'ELISA est une technique très couramment développée dans le domaine du
diagnostic biologique ou en recherche fondamentale.
• En recherche : le dosage de protéines d'intérêt dans des surnageants ou lysats cellulaires
est réalisé fréquemment en ELISA.
• Applications industrielles et vétérinaires : ces techniques sont également appliquées
dans le contrôle qualité des produits finis ou en cours de production, ainsi qu'en
épidémiologie et contrôle vétérinaire.
• En clinique : l'ELISA est très utilisée pour le sérodiagnostic des maladies infectieuses
et pour le diagnostic et le suivi de maladies auto-immunes. (Béné et al., 2014)
34
(Béné et al, 2014). Mais leur limite de détection est moins bonne que la technique RIA,
et la réaction enzymatique dépendante de la température, du pH et de l'éclairement.
Dans cette technique, le format de dosage est de type compétitif : l'Ag (ou
hapténe) à doser entre en compétition avec le traceur Ag-enzyme pour se fixé sur l'Ac de
capture. L'activité enzymatique (AE) du traceur est modulée (inhibée ou activée par sa
liaison à l'Ac).
Supposons que l'AE du traceur libre soit inhibée par sa liaison à l'Ac. Donc
35
Figure: principe d'EMIT (Helmut, 1998)
III.3.3.-Immunocytochimie (ICC)
L'immunocytochimie, par définition, est l'identification d'un constituant tissulaire
dans l'endroit même au moyen d'une interaction antigène-anticorps spécifique où
l'anticorps a été marqué avec une étiquette visible (enzyme, chloroforme, ferritine, les
particules d'or colloïdal..).
36
chez l'espèce A). La méthode directe est moins sensible que la méthode indirecte
(Helmut, 1998).
37
III.3.3.2.-Application des techniques immunocytochimies
Les labels enzymatiques sont préférés par la plupart des chercheurs car ils sont
moins coûteux, très sensibles et peuvent être utilisés pour la coloration permanente sans
exigences particulières d'équipement. (Javois et al, 1999).
Les matières les plus utilisées sont les gels: de polyacrylamide, d'alginates, d'amidon, de
carraghénanes; les fibres de polyacétate de cellulose et les microcapsules de nylon.
Cette méthode présente un certain nombre d'avantages et d'inconvénients présentés dans
le tableau ci-dessous:
38
Avantages Inconvénients
- Elle permet en une seule étape - La localisation de l'enzyme à l'intérieur du
d'immobiliser la totalité de l'enzyme polymère pose des problèmes stériques
- Elle ne présente aucun caractère de (efficacité limitée par accès délicat du
spécificité et est applicable à n'importe substrat vers l'enzyme et du produit en
quelle enzyme. dehors du polymère).
- Elle ne met pas en jeu les groupements - Les conditions de polymérisation (ex.: pH
actifs de l'enzyme. élevé) peuvent s'avérer dénaturantes pour
l'enzyme.
IV.1.2.- Adsorption: il s'agit de retenir l'enzyme à la surface d'un support insoluble, par
l'intermédiaire d'interactions de type secondaire (Interactions électrostatiques de Van Der
Waals, Interactions hydrophobes, liaisons hydrogène …). Les matières utilisées sont
organiques (collagène, échangeurs d'ions: CM et DEAE cellulose, albumine, chitine,
dextrane, amidon) ou minérales (argiles, verre et silice poreux, quartz …). Les avantages
et inconvénients majeurs de cette méthode sont :
Avantages Inconvénients
- L'adsorption est facile à mettre en oeuvre, - Vu que les liaisons sont de type non
il suffit de mettre en contact l'enzyme et le covalent, il y a risque de désorption de
support. l'enzyme.
IV.1.3.- Immobilisation par liaison covalente : Il s'agit d'établir des liaisons covalentes
entre l'enzyme et le support utilisé, tout en préservant l'activité catalytique de l'enzyme.
Les principaux supports utilisés sont les suivants:
- Polyosides (dextrane, agarose, cellulose).
- Protéine (collagène).
- Polymères synthétiques (polyacrylamide).
- Silice et verre poreux.
Avantages Inconvénients
- solidité de la liaison enzyme-substrat. - L'immobilisation est plus complexe à
- L'établissement de pontage entre les réaliser (choix des groupements
molécules d'enzymes leur confère une à activer...).
résistance aux facteurs dénaturants. - Les quantités d'enzymes immobilisées
sont inférieures par rapport aux deux
précédentes méthodes.
IV.3.-Domaines d'applications:
39
Grâce à leur grande spécificité d'action (biospécificité), les enzymes constituent un outil
de fabrication et d'analyse irremplaçable dans de nombreux secteurs de la recherche, du
contrôle et de la production industrielle de métabolites.
IV.3.1.-Analytique:
- En médecine, des papiers imprégnés de solutions enzymatiques sont utilisés dans
certains tests cliniques (dosage du cholestérol, de l'acide urique, des hormones…).
- Les techniques ELISA utilisent également des enzymes fixées (liées à des anticorps
eux-mêmes fixés par adsorption sur les parois de petites cuvettes en plastiques), destinées
à des dosages cliniques.
IV.3.2.-Thérapeutique:
- Le traitement de certains troubles pathologiques (dus à une déficience enzymatique) par
l'administration d'enzymes se heurte à des difficultés: destruction par les protéases ou
capture et hydrolyse par les macrophages. Pour y remédier, l'enzyme est associée à une
molécule protectrice (albumine, dextrane, polyéthylène glycol), ou alors incluse dans des
microcapsules ou des globules rouges.
- Pour faire du lait sans lactose : traitement thermique du lait écrémé est passé à travers
une colonne contenant le lactase immobilisée (désigné pour les gants a une intolérants au
lactose.).
• Aspartase : acide fumarique acide aspartique
• Glucose isomérase sirop à fort teneur en fructose
• -Aldolase pour le diagnostic des troubles musculaires
• -Iso-citrate déshydrogénase pour le diagnostic de l’hépatite
• -Production de L-DOPA par la β-tyrosinase immobilisée (traitement de la maladie
de Parkinson)
IV.3.3.-Synthèse chimique:
- Il s'agit essentiellement d'unités de fabrication de substances pharmaceutiques: acides
aminés, acides organiques, antibiotiques, hormones stéroïdes…. Ainsi, la L aminoacylase
extraite d'Aspergillus oryzae est fixée par liaisons ioniques sur DEAE Sephadex et
utililisée pour la production en continu de la L aminoacide (comme la L mét, la L Ala, L
Phe, L Trp, L Val…).
IV.3.4.-Agro-alimentaire:
- Glucoserie: l'α-amylase fongique transforme l'amidon en sirop sucrant.
- Industrie laitière: la lactase fongique ou de levures transforme le lactose du lait ou du
lactosérum en glucose et galactose.
- Sucre interverti: l'invertase de levure produit un sucre interverti ayant un pouvoir
sucrant plus élevé et qui cristallise moins. Aux Etats-Unis, d'importantes quantités de
sirops de fructose et glucose sont préparées par voie enzymatique à partir d'amidon de
maïs. Le mélange obtenu, l'isoglucose, présente des avantages par rapport aux solutions
de saccharose: la solubilité élevée du fructose permet, notamment, de préparer des sirops
très concentrés, ne présentant pas de phénomènes de cristallisation.
L'hydrolyse du saccharose permet de produire un sirop équivalent à l'isoglucose
(contenant 42% de fructose), utilisé comme édulcorant en biscuiterie, pâtisserie, glaces,
boissons, ou pharmacie. Cette hydrolyse peut se faire soit par voie chimique acide, soit
par voie enzymatique, à l'aide de l'invertase. Dans ce dernier cas, on évite la formation de
40
produits d'oxydation colorés, qui sont obtenus lorsque l'hydrolyse est effectuée par voie
acide, nécessitant un traitement ultérieur des sirops.
- Amylases fongiques : Production de sucres à partir d'amidon : fabrication de sirops.
Boulangerie : fermentation de sucres par les levures pour produire le dioxyde de carbone
qui lève la pâte
- Protéase :
Les fabricants de biscuit les utilisent pour baisser la teneur en protéines de la farine.
Prédigestion des aliments pour bébés.
- Cellulases et ligninases :
• Hydrolyse de la cellulose dans les sucres fermentables lors de la production
d'éthanol à partir de la cellulose.
- Amylases, xylanases, cellulases et ligninases :
• Hydrolysent l'amidon pour baisser la viscosité du papier et aider à sa découpe et à
son surfaçage.
• Les xylanases réduisent la quantité d'agents chimiques nécessaires au
blanchiment; les cellulases lissent les fibres, améliorent le drainage de l'eau et
facilitent l'enlèvement de l'encre; les ligninases hydrolysent la lignine pour
adoucir le papier.
• Rennine extraite de l'estomac de jeunes animaux ruminants (exemple : veaux,
agneaux) Enzymes produites par voie microbienne Lipases lactases.
Hydrolyse des protéines dégradation de k caséine lors de la fabrication de fromage.
Utilisation croissante dans l'industrie laitière.
IV.4.-Réacteurs enzymatiques:
L'enzyme fixée à un support peut très facilement être récupérée en fin de réaction et être
réemployée plusieurs fois et même fonctionner en continu dans des installations
industrielles appelées "réacteurs enzymatiques". Les divers types de réacteurs employés
en génie chimique sont également utilisables en génie biochimique avec toutefois des
différences de fonctionnement : température ne dépassant pas 70 – 80°C, pression
normale et milieu stérile.
Dès lors que la manipulation s’effectue à une autre échelle que celle du laboratoire, les
problèmes posés deviennent très originaux. Le choix du réacteur dépend, en fait, du type
de réaction, du support et de l’utilisation désirée.
Dans un premier type de réacteur, les enzymes insolubilisées, attachées à des particules,
sont brassées dans le substrat. Cette technologie primitive, utilisée dans les industries
agro-alimentaires, est simplement dérivée de celles utilisées pour les enzymes solubles.
La récupération de l’enzyme insoluble reste délicate et s’opère au prix de grandes pertes.
Aussi cette technique est-elle peu utilisée.
Les autres types de réacteurs reposent sur le passage lent du substrat, à une vitesse
déterminée par l’expérience, au travers d’une colonne d’enzyme immobilisée.
Essentiellement, le produit de réaction circule X fois à travers la même colonne, jusqu’à
l’obtention du rendement adéquat. De ce fait, le problème de la couche non agitée le long
du support solide est atténué.
Une variante technique consiste à ultrafiltrer en permanence, le long d'une membrane
semi-perméable, les produits de la réaction, l'enzyme insolubilisée restant à l'intérieur du
réacteur. Diverses variantes existent, qui ont toutes en commun que le substrat est
41
soustrait et que l’enzyme n’a pas à être récupérée, parce qu’elle est isolée du reste du
processus dans une colonne ou dans un réacteur spécifique.
Référence bibliographique
Audigié. CL, Dupont .G, Zonszain. F, (1995) - Principe des méthodes d'analyse biochimiques,
Tome 1, DION, paris, p 203-205.
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biochimique .Tome 2, DION, p 124.
Béné M. C, Drouet C, Fisson S, Seillès E, (2014) - Méthodes en immunologie, Des principes
à la bonne application, ELSEVIER MASSON, Paris, p 41- 15
Bérand J, (2004)- Le technicien d'analyse biologiques; guide théorique et pratique,
LONDRES, Paris-New york, p248-250, 304, 810-811.
Gonnet. M, (1979) - Application Au Miel D’une Méthode De Dosage Par Voie Enzymatique
Des Monosaccharides Réducteurs, station expérimentale d’apiculture, p 398-400.
Hainque Bernard, Baudin Bruno, Lefebvre Philippe., (2008) - Appareils et méthodes en
biochimie et biologie moléculaire, Lavoisier MSP, Paris, p196-199.
Helmut U. (1998)- Industrial enzymes and their applications. . Wiley - 454p
42
TP °1 ENZYMOLOGIE Faculté Des Sciences de la Nature
er
année master Biochimie 1 Et de la vie
Réactifs : Matériels :
- Germes de Blé - Micropipette
- Solution d'iode - Bécher
- Amidon - Boites de pétri
Mise en évidence de l'activité : Préparer une solution d'amidon : remplir environ 100 ml
de l'eau dans un bécher et porter à ébullition. Pendant ce temps, prendre 1 g d'amidon et
la mélanger avec 5 ml d'eau froide dans un autre bécher. Lorsque l'eau arrive à ébullition,
baisser le chauffage et verser le mélange amidon-eau froide dans l'eau bouillante (avec
agitation). Laisser refroidir et laisser décanter les particules non dissoutes.
Récupérer la solution sans particules et la colorer par une goutte de teinture d'iode
aqueuse.
Verser de la solution d'amidon coloré en bleu dans deux boites de pétri. Avec un compte-
gouttes, déposer au centre, délicatement, une dizaine de gouttes de chaque enzyme de
façon à obtenir une tache claire circulaire. Observer et interpréter.
43
Faculté Des Sciences de la Nature TP °2 ENZYMOLOGIE
Et de la vie er
année master Biochimie 1
L'activité enzymatique de l’invertase peut être étudiée en dosant les sucres réducteurs
libérés après hydrolyse par déférentes méthodes.
1 - Matériel et réactifs
Réactifs : Matériels :
- levure de boulangerie (S. cerevisiae) - pipettes
- bicarbonate de sodium à 0,1M - éprouvettes
- la liqueur de Fehling - centrifugeuse
Butanol- Acide acétique- Eau : 2-1-1. - la cuve chromatographique
Isopropanol- Acétate d'éthyle- Eau:6-3-1. - plaque chromatographique
2 - Mode opératoire
autres l’invertase ; Jeter le culot formé de débris cellulaire ; Noter le volume total de
surnageant (éprouvette) ; Conserver le surnageant au froid pour les manipulations
ultérieures.
- Pendre 1ml de saccharose dans un tube à essaie puis ajouter 3 gouttes d'enzyme pour
favoriser l'hdrolyse.
45
TP °3 ENZYMOLOGIE Faculté Des Sciences de la Nature
er
année master Biochimie 1 Et de la vie
Réactifs : Matériels :
- La poudre de lait - Série des tubes à essai
- CaCl2,2H2O 0,01 M - Éprouvettes
- HCl (0,1 M)
-NaOH (0,1 M)
-La pressure
Des échantillons de lait reconstitué sont obtenus par dissolution de 6 g de poudre de lait
dans 100 ml de CaCl2, 2H2O 0,01 M et à différents pH (5 à 7) du substrat standard obtenu
par addition de HCl (0,1 M) ou NaOH dilué (0,1 M).
La reconstitution du lait a été faite à la température ambiante (≈20 °C), les équilibres ont
été atteints sur ces échantillons de lait après 2 h environ.
46
TP °4 ENZYMOLOGIE Faculté Des Sciences de la Nature
er
1 année master Biochimie Et de la vie
Réactifs : Matériels :
- La poudre de lait - Série des tubes à essai
- CaCl2,2H2O 0,01 M - Eprouvettes
- Solution enzymatique - pipettes
- thermomètre
Des échantillons de lait reconstitué sont obtenus par dissolution de 6 de poudre de lait
dans 100 ml de CaCl2, 2H2O 0,01 M et à pH (5.5).
La reconstitution du lait a été faite à la température de 4, 15, 20, 37, 45, 70, 90°C).
47