Comptabilité Approfondie

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Comptabilité Approfondie

Dans le bilan à l’actif (Débit) les comptes sont classés par ordre de liquidité, au passif (Crédit)
les comptes sont classés par ordre d’exigibilité.

Chapitre 1 : Les dettes financières

Dettes non financières : fiscales, sociales…


Dettes financières : Il y a une rémunération
Dans le passif, les dettes sont classées par ordre d’exigibilité (càd le moment où l’on va
rembourser)
Les remboursements à moyen long terme ou long terme interviennent à 1 an ou +

Deux types d’emprunts :


- Emprunt indivis  Auprès des établissements de crédit = Endettement auprès d’une
seule personne
- Emprunt indivis  Obligataire = Endettement auprès de plusieurs personnes

1. Les emprunts indivis

Les emprunts indivis sont des emprunts faits auprès d’un seul prêteur
Modalité de remboursement de l’emprunt
- Le remboursement In fine
- Le remboursement par amortissement constant
- Le remboursement par annuités constantes

Annuité d’emprunt = remboursement du capital + intérêts


Comptabilisation :
- Comptabilisation de la dette et des intérêts
- Ajustement à la clôture des comptes

2. Les emprunts obligataires

Emprunts obligataire = Emprunter à des investisseurs (à n’importe qui)


L’intérêt est de pouvoir contracter des montants importants
La valeur nominale (valeur faciale, pair) = La valeur nominale est la valeur initiale du titre
(càd qu’on fractionne le prix total en parts et ces parts sera les différentes obligations de
valeur nominale XX)
Exemple : J’ai un emprunt de 100, je le scinde en 10 parts donc 10 obligations de valeur
nominale de 10

Le prix d’émission = C’est la valeur pour attirer les investisseurs (le prix pour acquérir
l’obligation)
La prime d’émission = Correspond à la différence entre la valeur nominale et le prix
d’émission
Le prix de remboursement = Le prix de remboursement est généralement égal à la valeur
nominale ou supérieur à celle-ci.
La prime de remboursement = Est égale à la différence entre le prix de remboursement et la
valeur nominale
 Comptablement il n’y a pas de différence entre la prime de remboursement et la prime
d’émission
Càd qu’un seul compte contient la prime de remboursement et la prime d’émission (en
comptabilité)
Le taux d’intérêt = C’est le coupon (la charge d’intérêt = le coût de financement) taux
d’intérêt de la valeur nominale
La durée = C’est la durée, échéance ou la maturité de l’emprunt
Les modalités de remboursement = Remboursement de type : annuité constante,
amortissement constant, in fine

Emrpunt : 10  Prix de
remboursement (163)
Ce que l’entreprise doit

Banque : 8  Prix
d’émission (512)
Ce qu’on me prête
Prime de remboursement = 2
(PE + PR)
 Un obligataire me prête 10, donc par différence entre l’emprunt et la banque, l’obligataire
gagnera 12 (valeur nominale + prime de remboursement)

 Si on a une différence entre prix d’émission et le prix de remboursement alors nous


aurons une prime de remboursement
De plus la prime de remboursement de 2 que nous avons correspond réellement à la prime
d’émission et une prime de remboursement

 La prime de remboursement que nous trouvons à l’actif est contradictoire car c’est
quelque chose que nous devons, on va donc le qualifier d’actif fictif

On l’inscrit donc à l’actif cependant on va l’amortir systématiquement sur la durée de


l’emprunt, soit au prorata des intérêts, soit par fractions égales.

Les frais d’émission sont enregistrés en charges (compte 6272)  Ils peuvent faire l’objet
d’une répartition sur la durée de l’emprunt.

Comptabilisation :
163 XX
169 XX
512 XX
 Cette écriture comprend la souscription, l’émission et libération à la même date
Le compte 471 « Obligations à la souche ; Obligations émises » est un compte d’attente

471
163

 Émission d’obligation

467
169
471
 Souscription d’obligation

512
467

 Libération des fonds

627
44566
512
 Frais d’émission

 Écriture quand les étapes sont à des dates différentes

Date jouissance : La date de jouissance d'un titre financier correspond au moment où les
dividendes, s'il s'agit d'une action, et les intérêts, s'il est question d'une obligation,
commencent à courir.

Le rachat de ses propres obligations

Les intérêts à racheter ses propres obligations :


- Si le coût de l’obligation est plus faible que le prix de remboursement alors
l’entreprise a tout intérêt à racheter ses propres obligations pour effectuer un
remboursement anticipé de la dette.
- Si les taux d’intérêts sur les marchés ont baissé, alors l’entreprise a intérêt à racheter
ses obligations pour émettre un nouvel emprunt obligataire et donc de bénéficier
d’un nouveau taux d’intérêt (inférieur au taux initiale)  L’entreprise remboursera
donc moins que prévu.

Lorsqu’une société procède au rachat de ses propres obligations, elle doit dans un second
temps les annuler en contrepartie d’une diminution de sa dette obligataire.
La différence entre le prix normal de remboursement (la valeur de la dette au passif) et le
prix de rachat des obligations (la valeur des titres à l’actif) est enregistrée en 7783 (Bonis) ou
en 6783 (Malis) si elle est négative.
Les emprunts obligataires à modalités spécifiques

Les obligations à coupon zéro

 Pas d’intérêt sur la période de l’emprunt. En contrepartie, la prime de remboursement


sera plus importante en fin de période.

Intérêt pour l’émetteur de l’emprunt : La gestion de la trésorerie sera beaucoup plus flexible
càd que c’est plus confortable
Intérêt pour le souscripteur de l’emprunt : Il va acquérir un actif dont il va pouvoir
déterminer un taux d’intérêt actuariel (déterminé implicitement) et l’intérêt et qu’à
l’émission le taux pourra être calculé (il peut être équivalent ou supérieur au marché). Son
intérêt et donc de se prémunir de la volatilité des taux d’intérêts
 Si en fin de période le taux sur le marché est bas, il aura donc réalisé une plus-value car
lui sera payé au taux d’origine (le taux d’intérêt est connu d’avance)

Deux solutions pour la comptabilisation :


- Comptabilisation de l’emprunt au prix de remboursement, puis amortissement de la
prime de remboursement par fractions égales.
- Comptabilisation de l’emprunt au prix d’émission, puis comptabilisation des intérêts
courus au taux actuariel de l’emprunt
o A la clôture de l’exercice, les intérêts courus (au taux actuariel) sont portés en
charges financières et en complément de la dette au passif
- Le taux d’intérêt actuariel de l’emprunt est le taux d’intérêt i pour lequel la valeur
actuelle nette (VAN) de la séquence de flux monétaires générés par l’emprunt est
nulle

Le taux actuariel est le taux de rentabilité.

Valeur actuelle d’un flux unique :


−n
Vo=Vn∗(1+ i)

Valeur future d’un flux unique :


n
Vn=Vo∗(1+ i)

Valeur actuelle d’un flux constant sur n périodes :


−n
F∗1−(1+ R)
Vo=
R

Valeur future d’un flux constant sur n périodes :


n
F∗(1+ R) −1
Vn=
R
Options CMPD calculatrice CASIO FC-100V

Les bon de souscription d’obligations autonomes (BSO)

Ce sont des bons qui permet de souscrire à des obligations dans le futur. L’émission du bon,
les conditions de souscriptions d’obligation sont déjà définies.

Intérêt pour l’émetteur : Ça va permettre de se financier en deux temps (càd avoir dans un
premier temps le bon et ensuite l’obligation)
 Pas d’intérêts ou de remboursement du bon = c’est un ticket d’entrée pour l’obligation
Intérêt pour le souscripteur : Les conditions d’émission de la future obligation sont connues,
donc cela permet au souscripteur de connaître le taux d’émission et de remboursement et
de parier sur la baisse des taux du marché = permet une meilleure rémunération de
l’emprunt

Comptabilisation :
- Les BSO sont enregistrés en produits constatés d’avance (487) lors de l’émission =
compte de régularisation dans le bilan au passif
La valeur des bons non exercés est rapportée au résultat de l’exercice au cours
duquel est intervenue leur péremption
 La valeur des bons exercés est rapportée au résultat par étalement sur la durée
de l’emprunt obligataire
Les obligations à bons de souscription d’obligations (OBSO)

C’est un titre qui donne droit à souscrire à un bon qui permettra au souscripteur de souscrire
à une obligation  Obligation rattachée à un BSO

Si l’obligation n’est pas cotée :


Le prix d’émission d’une OBSO doit être décomposé :
- Prix d’émission de l’obligation : la valeur actuelle de l’obligation
- Prix des BSO : déterminé par différence

La valeur actuelle de l’obligation est obtenue par actualisation au taux du marché financier
des recettes procurés au souscripteur.

Si l’obligation est cotée :


La 1ère cotation (la valeur à laquelle est émis l’obligation sur le marché) des BSO peut être
utilisée pour obtenir le prix des BSO.

Les primes de remboursement doivent être comptabilisées pour un montant majoré de la


valeur des BSO. En contrepartie, la valeur des bons est inscrite au crédit du compte 487
(produits constatés d’avance)

Un actif vaut la valeur actualisée des cash-flow futur

L’emprunt obligataire convertible en action (OCA)

C’est en emprunt qui ne veut pas forcément dire d’être rembourser forcément en numéraire
mais potentiellement convertir les obligations en actions. (Càd que le remboursement sera
fait en action)
Et cette conversion sera défini en amont donc on pourra connaître en amont les gains
potentiels.

Intérêt pour émetteur : Émission d’une obligation avec un option et va permettre d’émettre
l’obligation à un taux plus faible (grâce au taux d’intérêt)
On n’aura pas à décaisser de remboursement, car le remboursement se fait sous forme
d’action, cependant les conséquences sont :
- La division du capital ( Donc potentiel perte de pouvoir des anciens actionnaires
par rapport aux nouveaux entrants)
- La baisse du bénéfice/ action et donc cela induit une baisse du cours de l’action.
Intérêt souscripteur : Si le cours de l’action augmente est et supérieur à la valeur de
remboursement de l’obligation on réalisera une plus-value sur l’opération

OCEANE= Obligations convertible et/ ou échangeable en action nouvelle ou existante


Problème lors du traitement comptable de la PM donc elle ne sera pas versée (car convertit
en action)
Donc la doctrine comptable admet deux possibilités :
- Comptabilisation de l’emprunt à la valeur de remboursement
o Emprunt obligataire classique
- Comptabilisation de l’emprunt au prix d’émission
o Une provision pour risque de remboursement de la prime doit être
comptabilisée
o La société devra apprécier pendant toute la durée de l’emprunt le montant de
la provision en estimant la probabilité de non-conversion des obligations
- Information en annexe quelle que soit la méthode choisie
o Il convient d’indiquer le montant des primes de remboursement à payer dans
l’hypothèse d’un remboursement total des obligations émises

Les obligations remboursables en actions (ORA)

Ce sont des obligations dont le remboursement ne peut se faire qu'en actions de la société.
Elle est considérée comme du quasi-capital, comme une obligation convertible.

- Les titres sont inscrits à l’émission pour le montant de l’emprunt au crédit du compte
167
- Il n’existe pas de PR
- Les écritures d’augmentation du capital sont à enregistrer lors du remboursement en
contrepartie de l’annulation de la dette au passif.

Intérêt de l’émetteur : C’est un moyen de se financer à moindre coût et à moindre risque.


Comme indiqué plus haut, les coupons (les paiements réguliers) payés aux porteurs d’ORA
sont plus faibles que ceux des obligations ordinaires.
Le coût de l’emprunt pour la société est donc moins élevé par émission d’ORA que par
émission d’obligations remboursables en numéraire.
En outre, avec les ORA, la société finance son endettement à moindre risque de défaut, dès
lors qu’elle n’a pas à rembourser en numéraire le principal de l’emprunt.
Intérêt du souscripteur :
Des ORA plutôt que des actions :
Un investisseur a principalement intérêt à souscrire à des ORA dans la mesure où leur
rendement est plus élevé que celui des actions.
En effet, l’obligation donne droit à des paiements réguliers et certains pendant sa durée de
vie. C’est l’avantage du “coupon” de l’obligation.
Des ORA plutôt que des obligations :
Au moment de choisir entre une obligation remboursable en actions ou en numéraire, un
autre arbitrage doit être effectué.
Certes, les intérêts réguliers auxquels donne droit l’ORA sont généralement moins élevés
que ceux des obligations ordinaires. En effet, les ORA sont émises avec un “taux de coupon”
assez faible.
Toutefois, ce désavantage s’explique parce que le gain espéré à échéance de l’ORA peut être
plus grand que celui d’une obligation ordinaire.
En effet, dans l’hypothèse où le cours des actions promises augmenterait pendant la durée
de vie de l’ORA, l’investisseur pourrait faire une plus-value en intégrant dans son portefeuille
des titres qui valent plus que l’emprunt obligataire qu’il a accordé.

Les obligations à bon de souscription d’actions (OBSA)

L’emprunt obligataire e doit être enregistré conformément aux règles habituelles. En effet,
la contrepartie des bons n’est pas enregistrée en comptabilité

Lors de l’exercice des bons, une augmentation de capital est comptabilisée

Les autres emprunts

Les autres emprunts assimilés à des autres fonds propres


- Les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI)

Voir diapo

Chapitre 2 : Les actifs financiers

Aussi appelé portefeuille titre

Ensemble des titres que disposent l’entreprise.

⚠️⚠️Ne pas confondre obligations et actions : càd on peut émettre une obligation à un prix
inférieur à la VN (prix d’émission) et la différence entre la VN – Prix d’émission = Prime
d’émission
CEPENDANT, dans le cas des actions il est interdit par le code du commerce d’émettre des
actions à un prix inférieur à la valeur nominale, donc le prix d’émission sera égal à : VN +

Prime d’émission ⚠️⚠️

Définition et classification des titres financiers


3 types d’actifs immobilisés :
- Titres de participation (261)
- Titres immobilisés de l’activité de portefeuille (TIAP : 273)
- Autres titres immobilisés (271-272)

Actif circulant :
Titres de placement : VMP (50)

Les titres de participation


Offre publique d’échange = Quand deux sociétés fusionnent il y a échange des titres
OPE en cas de fusion ; OPA en cas d’acquisition
Les titres de participation sont des droits détenus dans le capital d'une autre personne
morale qui créent un lien durable avec celle-ci, contribuent à l'activité de la société
détentrice en lui permettant d'exercer une influence sur la société émettrice, et lui
permettent d'obtenir des avantages divers.

Les TIAP
Les TIAP désignent les titres immobilisés de l’activité de portefeuille. Il s'agit des valeurs
mobilières et autres titres dont l'entreprise est propriétaire.
À l'inventaire, les TIAP sont à évaluer titre par titre en se fondant notamment sur leur valeur
de marché.

Les autres titres immobilisés


Les autres titres immobilisés (comptes 271 à 273) On retrouve en autres titres immobilisés
l'ensemble des titres que l'entreprise n'a pas l'intention de revendre à court terme et qui ne
répondent pas à la définition des titres de participation.

Les titres de placement


Les titres de placement correspondent à des titres acquis avec une intention de conservation
à moyen terme pour en tirer un rendement ou une plus-value.
Les titres de placement constituent la catégorie « par défaut », dans laquelle sont également
inscrits les titres qui ne peuvent être classés ni parmi les titres de transaction, ni parmi les
titres d'investissement. Il peut s'agir de titres à revenu fixe ou variable.

La comptabilisation initiale des titres


Ce sont des immobilisations ou de l’actif circulant. Les règles générales de l’enregistrement
des immobilisations. On les enregistre donc au coût d’acquisition (et majoré de tous les
coûts directement attribuables)

La valeur vénale est la valeur estimée des titres.

Action qui vaut 10 et je paie 5 et les 5 autres plus tard  Actions partiellement libérées càd
fait de manière échelonnée.

Acquisitions d’une action partiellement libérée :

215 XX
512 XX
404 XX
L’évaluation des titres à la clôture de l’exercice
Sans compensation = S’il y a des titres avec des plus-values et des moins-values, la
dépréciation càd les plus-values ne compensent pas les moins-values

La valeur d’inventaires des titres

Les revenus des titres

La sortie des titres du bilan

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