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Exposé Sous thème :

L’ANALYSE DE L’ETAT DES SOLDES DE GESTION

D’UNE BANQUE
Plan

Introduction

Présentation de l’ESG

Tableau de formation des résultats

Tableau de détermination de la CAF

Analyse de l’ESG d’Attijariwafa Bank

Conclusion

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Introduction

L’analyse du CPC et de l’ESG a pour objectif de se prononcer sur la structure d’activité de

la banque, structures de produits et charges et sur leur évolution ; d’apprécier la richesse créée

ou générée par l’activité bancaire ; de comprendre la formation des résultats. Elle a pour

objectif aussi d’apprécier les différents niveaux de marges et de rentabilité caractérisant le

déroulement de cette activité.

Le CPC permet, à travers les différents résultats qui sont proposés, une première analyse

de l’activité et de la rentabilité de la banque. Il reste que cette analyse est encore très globale,

d’où l’intérêt du recours à l’ESG. Ce dernier constitue une présentation par paliers successifs

de la formation du « Résultat Net Bancaire » et celle de « l’autofinancement ».

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Présentation de l’ESG

Le Tableau de Formation des Résultats complète et affine les informations données par le
CPC, en déclinant les marges par type d'activité :

La marge d’intérêt ;

Le résultat des opérations de crédit bail et de location ;

La marge sur commissions ;

Le résultat des opérations de marché ;

Le produit net bancaire ;

Le résultat brut d’exploitation ;

Le résultat courant ;

Le résultat net de l’exercice.

La marge d’intérêt

C’est un solde qui exprime le résultat sur les intérêts rémunérant les prêts et les emprunts
de capitaux et sur les produits et les charges assimilés à des intérêts.

Les Intérêts et produits assimilés regroupent :

- Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ;

- Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle ;

- Intérêts et produits assimilés sur titres de créance logés dans le portefeuille de la banque

Les Intérêts et charges assimilées regroupent :

- Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ;

- Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle ;

- Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis.

Sont assimilés à des intérêts les intérêts rémunérant le risque :

- Les commissions sur engagements de financement et de garantie

- Les indemnités de réméré

- Les opérations de couverture : report et déport, produits dérivés

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A- Les commissions d’engagements

Les commissions sur engagements = ensemble de coûts supportés par la banque :


promesse faite par un tiers de consentir des concours en trésorerie ou encore d’assurer la
charge d’une obligation souscrite par la banque.

B- Les indemnités de réméré

Indemnités servies à des tiers (E.C. ou clientèle) lors d’opération de cession d’éléments
d’actif avec faculté de rachat ou de reprise.

C- Les opérations de couverture

Opérations qui correspondent au transfert au marché d’un risque que l’on ne souhaite plus
assumer.

C-1- Report et déport

Différentiels d’intérêt sur les opérations de change à terme conclues à titre de couverture
avec les tiers.

C-2- Les produits dérivés : les Swaps, les futures, les forwards et les options

Les Swaps

Types Définition
Échange d’un flux d’intérêt à taux fixe contre un flux d’intérêt à taux
Swaps du taux d’intérêt
variable en cas d’anticipation d’une hausse et vice versa.
Échange d’une dette libellée dans une devise contre une autre dans
Swaps de devises une autre devise. Elle correspond à une garantie de taux avec
couverture de risque de change.
Échange de devises à taux variable contre taux fixe sans pour
Swaps de différentiel
autant échanger le capital
Swaps de change Échange d’une dette au comptant par une autre à terme
Échange simultané d’un prêt et emprunt dans une ou deux devises
Basis swaps
différentes, pour un même nominal et pour des taux différents.

Les futures

Engagements pris sur un marché organisé d’acheter ou de vendre à un prix convenu, un


produit ou un instrument financier quelconque (M.P, métaux précieux, actions…) à une date
déterminée.

Les forwards

Engagement ferme de vendre ou acheter un bien quelconque dans un délai et un prix fixé
d’avance.
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Les options

C’est un contrat liant 2 parties :

La première a le droit d’acheter pendant une période déterminée une quantité donnée d’un
actif spécifique à un prix fixé d’avance ;

La deuxième a l’obligation de vendre dans les mêmes conditions.

En ce qui concerne les taux d’intérêt, il faut noter qu’ils résultent du jeu de l’offre et de la
demande mais également de l’action des autorités monétaires ainsi que de l’influence des taux
étrangers. En raison de la concurrence qui règne sur les marchés de capitaux, le banquier ne
semble pas avoir la maîtrise des taux qu’il facture aux emprunteurs ni de ceux qu’il verse aux
déposants.

Le résultat des opérations de crédit bail et de location

C’est la différence entre les Produits et les charges sur immobilisations en crédit-bail et en
location.

Les immobilisations données en crédit-bail ou en location entraînent des charges avant et


après résiliation du contrat ou lors du renouvellement de la location.

Ces charges correspondent aux :

- dotations aux amortissements et provisions

- moins- value de cession

- pertes constatées sur la valeur d’un bien après renouvellement de la location.

La marge sur commissions

La marge sur commissions représente la différence entre les commissions perçues et


celles servies par la banque. Les commissions perçues correspondent aux commissions sur
prestations de services rendus par la banque dans le cadre de ses opérations avec les autres
EC et avec la clientèle.

Quant aux commissions servies, elles sont des charges sur prestations de services
rendues soit par BAM soit par les autres EC ou un tiers. Les commissions servies sont inclues,
au niveau du CPC, dans la rubrique « autres charges bancaires ».

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Sont exclues de la marge sur commissions les commissions sur engagement de
financement et les commissions sur engagement de garantie. Elles sont exclues parce qu’elles
rémunèrent un risque de crédit et sont, de ce fait, assimilées à des intérêts.

Les commissions ont un avantage très important : c’est qu’elles sont indépendantes par
rapport aux fluctuations des taux d’intérêt, donc les banques ont tendance à compenser la
baisse des taux d’intérêt par l’augmentation du volume des opérations avec la clientèle et, par
conséquent, augmenter les commissions perçues pour réaliser une marge plus importante.

Le résultat des opérations de marché

Résultat des opérations sur titres de transaction et Résultat des opérations sur
titres de placement

C-à.-d les gains ou pertes lors de la cession ou lors du transfert des titres de transaction et
de placement, les produits et charges sur prêt de ces titres ainsi que les plus ou moins-value à
chaque arrêté de comptes.

Résultat des opérations de change

Correspond aux gains ou pertes et aux commissions sur opération de change, qu’il
s’agisse des billets ou des virements.

Résultat des opérations sur produits dérivés

Est notamment le gain ou perte et les commissions y afférentes.

Produit net bancaire

En ajoutant à ces différents marges et résultats susvisés le résultat des autres opérations
bancaires qui est la différence entre « divers autres produits bancaires » et « divers autres
charges bancaires », on obtient le produit net bancaire. Ce solde indique dans quelle mesure
les produits d’exploitation bancaire couvrent les charges d’exploitation bancaire. Il mesure la
contribution spécifique des banques à l'augmentation de la richesse nationale et peut en cela
être rapproché de la valeur ajoutée dégagée par les entreprises non financières. Dans la
profession bancaire, le PNB est l’indicateur le plus important à prendre en compte pour mesurer
le poids d’une banque par rapport à une autre dans la scène bancaire nationale. A l’évidence, le
produit net bancaire doit être positif pour couvrir les frais généraux et les risques.

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Î L’impact des risques financiers sur le PNB

1- la survenance des risques de crédit impacte le PNB de par les intérêts impayés

Le PNB subit le manque à gagner que représentent les intérêts impayés

2- la survenance des risques de prix impacte le PNB, que ces risques soient associés aux
activités d’intermédiation ou aux activités de marché.

En ce qui concerne les activités d’intermédiation, le PNB est affecté par la survenance :

- du risque de change : en effet, les actifs et passifs libellés en devises sont convertis en
dirhams à la date de clôture des comptes, le résultat de change faisant partie des produits et
charges d’exploitation bancaire ;

- et du risque de taux (effet-revenu) : l’inadéquation entre les références de taux des


créances et des dettes se traduisant par une variation de la marge de taux dans l’hypothèse
d’une déformation de la courbe des rendements.

En ce qui concerne les activités de marché, les instruments inscrits dans le portefeuille de
transaction de la banque (titres, instruments dérivés) étant réévalués au prix de marché à
chaque arrêté de comptes, la survenance de tout risque de prix (variation favorable ou
défavorable de la valeur de marché d’un instrument) affecte immédiatement le PNB.

3- Les difficultés d’une banque à se refinancer (risque d’illiquidité) sont susceptibles de


peser sur le PNB, de façon directe (refinancement plus coûteux) ou indirecte
(impossibilité de conduire certaines activités – la banque n’étant plus accepté comme
contrepartie –, ce qui induit une baisse des produits d’exploitation bancaire).

Il faut signaler que les commissions sont à l’évidence indépendante des taux d’intérêt et
assurent au produit net bancaire une certaine stabilité en cas de resserrement de la marge
d’intérêt.

Î Le PNB est, en quelque sorte, le « gain maximal » d’une banque. En effet, à ce


stade du calcul des soldes intermédiaires de gestion, il n’est pas encore tenu compte :

- des frais généraux, que la banque a dû engager pour réaliser ses activités ;

- de la couverture du risque de crédit sur les créances douteuses ;

En ce sens, le PNB est la marge brute dégagée sur les activités bancaires.

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Le résultat brut d’exploitation

RBE = PNB + Résultat des opérations sur immobilisations financières

+ Autres Produits d’exploitation non bancaire

– Autres charges d’exploitation non bancaire

– charges générales d’exploitation

Le RBE s’obtient, à partir du PNB, en prenant en compte le résultat des opérations sur
immobilisations financières, les autres produits et charges d’exploitation non bancaire et les
frais généraux au sens large.

Ce solde indique La richesse nette produite par la banque, en soustrayant de la richesse


brute (c.-à-d. le PNB) l’ensemble de produits divers et des coûts de fonctionnement. Ces coûts
de fonctionnement sont pour l’essentiel constitués de charge de personnel, les frais
administratifs et autres charges d’exploitations en constituant le reste.

Le RBE est le solde à utiliser pour les comparaisons entre banques à conditions
d’exploitation différentes (banques avec réseau et banques sans réseau).

Au total, le RBE permet d’apprécier la capacité d’une banque à générer une marge après
imputation des frais de structure mais avant prise en compte du coût du risque de crédit.

Le résultat courant

Il se calcule selon la formule suivante :

Résultat courant = RBE + Dotations nettes des reprises aux provisions pour

Créances et engagements par signature en souffrances

+ Autres Dotations nettes des reprises aux provisions

Economiquement, le résultat courant est le solde le plus significatif. En effet, il s’agit du


résultat dégagé par l’ensemble des activités courantes de la banque, après prise en compte
des frais de structures et des dotations nettes aux provisions d’exploitation. C’est à ce niveau
que la notion du risque est prise en compte.

En outre, ce solde n’est pas influencé par des éléments exceptionnels ou par la fiscalité
des sociétés.

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Le résultat net

Résultat net de l’exercice = résultat courant + résultat non courant – IS

Ce solde représente le revenu qui revient aux actionnaires, c’est donc à partir de ce
résultat de l’exercice qu’on peut évaluer la rentabilité des capitaux propres.

Le résultat net (bénéfice ou perte) peut être fortement influencé par :

- d’une part, des éléments dont la fréquence est limitée voire très faible (opérations
exceptionnelles) mais dont l’impact financier peut être élevé.

- de l’autre, du taux élevé de l’IS qui est de 39,6%.

La capacité d’autofinancement (CAF) :

Pour financer ses besoins de financement, les banques disposent de ressources externes
(augmentation de capital par apports, emprunts,…) mais surtout elles génèrent grâce à leur
activité une capacité d’autofinancement.

Le PCEC prévoit, pour le calcul de la CAF, une méthode dite additive à partir duquel :

On ajoute :

Les dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations


incorporelles et corporelles (à l’exclusion des dotations relatives aux
immobilisations en crédit-bail et en location) et les dotations aux provisions des
immobilisations financières ;

Les dotations aux provisions pour risques généraux non affectées à la couverture
de risques identifiés ;

Les dotations aux provisions réglementées ;

Les dotations non courantes ;

Et les moins-values de cessions des immobilisations incorporelles, corporelles et


financières.

On retranche :

Les reprises de provisions précitées ;

Les plus-values de cessions des immobilisations incorporelles, corporelles et


financières ;

Et les reprises de subventions d’investissement reçues.

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La CAF peut être définit techniquement comme « la différence entre les produits
créateurs de recettes et les charges entrainant des dépenses »

Il faut noter à ce propos :

- que tous les produits ne sont pas créateurs de recettes, c’est le cas des reprises de
provisions qui annulent tout simplement des provisions antérieurs ;

- que toutes les charges n’entrainent pas des dépenses ; tel est le cas des dotations aux
amortissements et aux provisions. Les dotations aux amortissements restent en trésorerie,
quant aux dotations aux provisions, la dépense n’est pas encore intervenue ;

- que les cessions d’immobilisations, bien qu’elles soient créateurs de recettes ne sont pas
prises en compte, par le PCEC, dans le calcul de la CAF car elles ne relèvent pas de l’activité
normale de la banque.

La CAF est un flux de trésorerie potentiel (et non pas un flux réel de trésorerie) puisqu’elle
est calculée indépendamment des délais de paiement propres à chaque opération ayant généré
cette capacité.

La CAF est progressivement générée au cours de la réalisation de l’activité (au cours de


l’exercice), cela signifie que l’entreprise peut utiliser cette ressource au fur et à mesure de son
apparition sans devoir attendre la clôture de l’exercice, elle se peut également que cette
ressource reste disponible en trésorerie.

Cette ressource est employée, pour une partie, à payer les dividendes aux associés et le
reste à assurer l’Autofinancement.

L’autofinancement est aux banques ce que l’épargne est aux particuliers, il présente,
comme son nom l’indique, l’avantage de rendre la banque indépendante des tiers.

Bref, la CAF permet d’accroître les investissements, d’augmenter le besoin en fonds de


roulement, de rembourser les emprunts, de rémunérer les associés et de mesurer
l’indépendance de la banque vis-à-vis des tiers.

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Analyse de l’ESG d’Attijariwafa Bank
pour l’exercice 2004 et 2005
activité Maroc *

• Produit net bancaire

Le produit net bancaire (PNB) d’Attijariwafa bank s’est établi à 4,553 milliards de dirhams
au 31 décembre 2005 contre 4,272 milliards de dirhams au 31 décembre 2004, s’inscrivant en
hausse de 6,6% (+281,3 millions de dirhams). Cette évolution s’appuie sur la progression de la
marge d’intérêt et de la marge sur commissions. Ainsi, la structure du produit net bancaire se
présente comme suit :

(*) NB : Les résultats d’Attijariwafa bank au terme de l’exercice 2005 comprennent 12 mois de l’activité de l’ex
Wafabank et 12 mois de l’activité de l’ex BCM. Les comptes de l’exercice 2004 d’Attijariwafa bank ont été retraités
sur la même base afin de permettre une comparaison entre les deux exercices.

• Marge d’intérêt

La marge d’intérêt s’est élevée à 3,674 milliards de dirhams à fin 2005 contre 3,365
milliards de dirhams à fin 2004, soit une évolution de 9,2% essentiellement due à la hausse des
encours moyens des crédits par décaissement de 23%.

• Les intérêts et produits assimilés ont augmenté de 8,4 % (+ 378,9 millions de dirhams)
de 2004 à 2005, et ce malgré la baisse des produits sur opérations sur titres de 10,94 % (-99
millions de dirhams)

• Les intérêts et charges assimilés enregistrent une croissance de 6,2 % (+69,7 millions de
dirhams), n’affectant que légèrement la hausse de la marge d’intérêt globale qui augmente de
+309,1 millions de dirhams d’une année à l’autre.
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• Marge sur commissions

La marge sur commissions a affiché une croissance de 11,2 % pour s’établir, au terme de
l’exercice 2005, à 617,3 millions de dirhams, soit +62 millions de dirhams.

• Divers autres produits bancaires

Les autres produits bancaires ont baissé de 35,7 millions de dirhams provenant
essentiellement de (-) 13 millions de dirhams sur les dividendes.

• Diverses autres charges bancaires

Les autres charges bancaires ont augmenté de 35 MDH s’expliquant principalement par
(+) 11 millions de dirhams sur le fond commun de garantie corrélé à l’augmentation des
ressources.

• Résultat des opérations de marché

Le résultat des opérations de marché a marqué un recul de 5% passant de 378,4 millions


de dirhams à fin 2004 à 359,3 millions de dirhams en 2005 (-19,1 millions de dirhams) du fait de
la baisse du résultat des opérations de change de 9,2% (-19 millions de dirhams), atténuée
toutefois par la hausse de 4,6 millions de dirhams (+5,4 %) du résultat sur opérations sur titres
de placement et de transaction.

• Charges générales d’exploitation

Les charges générales d’exploitation passent de 2,2 milliards de dirhams en 2004 à 2,2
milliards de dirhams en 2005, enregistrant une baisse de 0,7% (- 14,7 millions de dirhams) en
raison des effets conjugués de la décrue des charges du personnel (- 41,3 millions de dirhams),
de la hausse des charges d’exploitation (+ 42,1 millions de dirhams) et la baisse des
redevances crédit-bail immobilier (- 11,1 millions de dirhams).

En conséquence, le coefficient d’exploitation s’établit à 47,3 % contre 50,8 % à fin


décembre 2004, soit une amélioration de 3,5 points.

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• Résultat brut d’exploitation

Le résultat brut d’exploitation d’Attijariwafa bank s’est amélioré de 17,1% d’une année à
l’autre passant de 2,167 milliards de dirhams en 2004 à 2,537 milliards de dirhams en 2005,
soit +370,4 millions de dirhams. Cette évolution s’explique par :

• l’augmentation du PNB (+281,3 millions de dirhams),

• la hausse des produits d’exploitation non bancaire (+55,3 millions de dirhams) provenant
des plus values de cession d’immobilisations et de produits sur exercices antérieurs,

• la baisse des charges d’exploitation non bancaire (-16,7 millions de dirhams),

• la baisse des charges générales d’exploitation (-14,7 millions de dirhams).

• Résultat courant

Le résultat courant est passé de 1,073 milliard de dirhams en 2004 à 2,038 milliards de
dirhams en 2005, soit une progression de 965,3 millions de dirhams (+90 %).

Suite à la clôture du programme de mise à niveau d’Attijariwafa bank engagé de 2002 à


2004, la banque a procédé en 2005 à la mise à niveau des couvertures des engagements. La
dotation aux provisions nettes des reprises s’est établie à fin 2005 à 499,5 millions de dirhams,
en baisse de 594,9 millions de dirhams (-54,4%). Cette évolution recouvre principalement :

• Un effort important en matière de récupération des créances : 620 millions de dirhams de


reprises de provisions clientèle en 2005 ;

• Une baisse des dotations aux provisions clientèle de 383,8 millions de dirhams,
s’établissant à 910,3 millions de dirhams, en partie constituée par une dotation complémentaire
relative à la mise à niveau des couvertures des engagements,

• Un write-off (créances clientèle irrécouvrables couvertes par les provisions) de 1,313


milliard de dirhams contre 575 millions de dirhams en 2004.

Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’est amélioré de
2,1% pour s’établir à fin 2005 à 77,3%, la moyenne du secteur étant de 65,3%.

Les autres dotations aux provisions intègrent une dotation complémentaire relative à une
provision pour risques généraux de 85 millions de dirhams et à une provision pour
investissement de 175 millions de dirhams.

• Résultat net

Le résultat net ressort à 1 217 millions de dirhams contre 669,9 millions de dirhams en
2004, soit une progression de 81,6%.

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Conclusion

Les banques, comme toute autre entreprise, ont besoin de connaître, d’analyser et de

maîtriser le processus de formation de leurs résultats pour bien mesurer leurs performances et

surtout leurs CAF.

L’ESG est le principal outil d’analyse entre les mains des décideurs, il affine et complète le

CPC et sert de base, à travers la CAF, pour l’élaboration du tableau de financement.

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