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ERGONOMIE Le Stress Au Travail
ERGONOMIE Le Stress Au Travail
ERGONOMIE
LE STRESS AU TRAVAIL
G2 -3
Ingénieurs en
Sécurité Industrielle
I - LE STRESS............................................................................................................................... 1
I- LE STRESS
1- DÉFINITION DU STRESS
Le stress – ou syndrome général d’adaptation – est décrit comme l’une des grandes maladies de notre
époque (en particulier par le Bureau international du Travail – BIT). Il est essentiellement lié au travail
au point que certains l’envisagent comme une maladie professionnelle.
Il apparaît lors de situations dans lesquelles un individu ne peut faire face – ou pense qu’a priori il ne
peut faire face – à l’adaptation qu’elle nécessite.
Il n’existe pas de définition communément admise par tous les médecins et sa conception a beaucoup
évolué depuis cinquante ans.
Le mot stress recouvre à la fois les causes et les conséquences de l’agression subie.
Cette agression peut être liée aux conditions de travail mais aussi aux aspects relationnels du
travail.
2- STRESS ET STIMULATION
Le stress peut être vécu de façon positive ou négative, selon l’individu :
– certaines personnes ont besoin d’une agression extérieure pour se sentir bien, d’être
confrontés à des conflits ou situations d’urgence qui vont leur permettre de donner toute
leur mesure. C’est donc une forme de stimulation (que certains appellent « bon stress »).
C’est souvent le cas des médecins, des hommes politiques, des chefs d’entreprise.
Si l’on parle souvent du stress des managers ou des financiers, les professions les plus stressantes
seraient celles qui sont les plus dangereuses (en raison de leur environnement ), les plus routinières
ou celles nécessitant un investissement nerveux important de la personne (infirmiers, corps
enseignant, contrôleurs aériens…).
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II - SOURCES DU STRESS
1- CONSÉQUENCES SOCIALES
Le stress est une maladie qui revient très cher aux entreprises en raison de la baisse de productivité
qu’il engendre, de l’absentéisme au travail. Il a un coût pour la collectivité par les frais médicaux
engendrés.
Ainsi, l’Europe compte plusieurs millions d’heures de travail perdues. Les États Unis évaluent le coût
du stress à plus de 200 milliards de $ par an. La France évalue le coût social du stress entre 800 et
1600 millions d’euros.
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2- SYMPTÔMES PHYSIOLOGIQUES
Le stress provoque un certain nombre de maladies. Il serait à l’origine de la plupart des maladies
coronariennes, des infarctus du myocarde, des hypertensions, des ulcères à l’estomac, de
dépressions…Dans certains pays, pour des raisons d’environnement culturel, le stress aurait des
conséquences mortelles : c’est le cas par exemple au Japon .
– phase d’alarme : les premières réactions à l’agression mènent à une accélération du rythme
cardiaque et de la respiration
– phase de résistance
– stade d’épuisement
Résistance au stress
D PCD 3058 A
Alarme Résistance Épuisement
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– le système nerveux sécrète alors très rapidement des hormones (dont l’adrénaline)
La mise en action de ces deux systèmes amène des réactions cardio-vasculaires (accélération du
pouls et du débit sanguin), digestives et métaboliques (temps de réaction plus long avec pour
conséquence possible des risques accrus d’accident de travail).
Les effets du stress sont aggravés par des facteurs personnels qui, comme pour toute autre maladie,
rendent plus fragile à l’infection.
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Position dans l’entreprise • Mauvaise définition des responsabilités • Anxiété et tension nerveuse
• Harcèlement moral • Diminution de l’efficacité
• Sexisme • Insatisfaction professionnelle
Interface foyer/travail • Impact de la vie professionnelle sur la vie • Conflits psychologiques et fatigue mentale
familiale • Réduction de la motivation et de
• Absence de soutien de la part du conjoint l’efficacité
• Querelles familiales • Perte de liens familiaux et sociaux
• Amplification du stress par double carrière
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Elle requiert à la base une détection précoce des symptômes par l’encadrement (en particulier SHE) et
surtout le médecin du travail. Elle nécessite donc à la base la discussion ouverte entre personnes adultes et
responsables, avec prise en compte éventuelle de facteurs personnels externes au travail.
Supporter le stress relève en grande partie d’une certaine forme d’hygiène de vie personnelle, par exemple :
– vivre dans une ambiance familiale et amicale agréable, permettant d’oublier par moment les
difficultés
– ne pas centrer sa vie sur le travail et développer des centres d’intérêt externes
– surveiller l’alimentation (petit déjeuner consistant et repas du soir plus léger) et limiter les
consommations de café, tabac… Prendre le temps nécessaire pour les repas (45 minutes)
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