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Cahier de Stage Final-Rdifi Lina
Cahier de Stage Final-Rdifi Lina
Cahier de stage
Réalisé par Rdifi Lina
Encadré par :
Mr.Taamali Abedlahkim
Mr.Zoghlami Bechir
Ecole primaire : Merguega
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Sommaire
I. Les lectures personnelles
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I. Les lectures
personnelles
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Chapitre 1 : éthique de l’éducation
1.1: L’exigence de l’éthique en éducation
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1.2 : L’acte d’enseigner est d’ordre éthique
Dans notre société, il s’agit bien d’un « redevenir éthique » (Génard, 1992). À ce
propos, la floraison de l’éthique dans tous les domaines sociétaux a fait évoluer la
conscience éthique et c’est l’homme qui constitue la pierre angulaire dans tous les rapports
régis par la réflexion éthique (Pichon-Mamère, 1995 ; Koslowski, 1998). En effet, le
domaine de l’éduction fait appel, indéniablement, aux règles éthiques de l’exercice de la
profession enseignante. L’une des finalités majeures de l’éducation consiste en la
formation d’un être humain qui ne peut s’effectuer sans risque. Par ailleurs, l’éducation «
est d’abord et avant tout affaire de relation à l’autre, l’élève, le collègue, le parent,
l’administrateur scolaire, la société elle-même » (Gohier, 2006, p, 217).
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• La force du behaviorisme a été de proposer une théorie complète de l'apprentissage :
- en le définissant : apprendre c'est devenir capable de donner la réponse adéquate,
- en précisant les mécanismes psychologiques à l'œuvre : répétition de l'association
stimulus-réponse,
- en proposant une méthode d'enseignement-apprentissage : opérationnaliser des objectifs
d’apprentissage, conditionner, apprendre par essais-erreurs, provoquer des renforcements
positifs en cas de bonnes réponses, et des renforcements négatifs pour rectifier les erreurs.
Théorie de l’apprentissage selon Skinner
Ses travaux ont connu des répercussions majeures dans diverses sphères éducatives, il
élabore une théorie complète de l’apprentissage, sous-tendue par trois principes clés :
• Nous apprenons dans l’action:
Une action répétée forme des habiletés et des habitudes. La pratique et l’exercice doivent
donc faire partie intégrante de tout programme de formation.
• Nous apprenons de l’expérience:
Le simple contact avec l’environnement n’assure pas l’apprentissage. Chacun doit
réinventer pour lui-même l’ensemble des connaissances. Un professeur peut souligner
l’existence de tel phénomène, diriger l’attention, poser des problèmes, faires des
démonstrations. Cependant rien ne remplacera l’expérience que fera ou vivra lui-même
l’étudiant en rapport avec telle ou telle connaissance.
• Nous apprenons par essais et erreurs:
Les conséquences de nos actions sont autant de récompenses ou de punitions, selon que
l’action est réussie ou pas.
Skinner affirmait donc qu’un apprentissage est toujours possible, à la condition d’user du
dosage adéquat de renforcement.
Conséquences pour l'enseignement
Scandalisé par les méthodes d’enseignement de son époque, Skinner juge essentiel de
promouvoir une réforme majeur de l’éducation qui permette à chaque élève de
fonctionner régulièrement et à son rythme. Il introduit donc une modalité pédagogique
révolutionnaire à son époque : l’enseignement programmé : l’élève, libéré de la tutelle
de son professeur, affronte une « machine à enseigner » qui lui propose successivement
de très menues tâches de savoir, ponctuées par des questions précises. À chaque bonne
réponse un renforcement permet à l’étudiant de continuer.
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2.2 : le constructivisme
Le constructivisme a pris son essor en réaction au behaviorisme qui limitait trop
l'apprentissage à l'association stimulus-réponse. L'approche constructiviste de
l'apprentissage met l'accent sur l'activité du sujet pour appréhender les phénomènes.
Piaget est considéré comme l’un des précurseurs de l’approche de la psychologie cognitive
qui est centrée sur l’étude du fonctionnement mentale et de la construction de structures
cognitives.
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1. Le stade de l'intelligence sensori-motrice (de la naissance à 2 ans)
Au début l'intelligence est essentiellement pratique. Elle se construit en fonction des sens
et de la motricité de l'enfant. À ce stade, l'enfant ne possédant ni langage ni fonction
symbolique, ces constructions s'effectuent en s'appuyant exclusivement sur des
perceptions et des mouvements, autrement dit, par une coordination sensori-motrice des
actions sans intervention de la représentation ou de la pensée.
2. Le stade de l'intelligence pré opératoire (de 2 à 6-7 ans)
Au début de cette période, l'enfant assure sa maîtrise des notions de l'espace et du temps,
puis de la fonction symbolique. Cette période est surtout marquée par diverses
acquisitions. En premier lieu, l'enfant développe fortement ses capacités langagières. Il
est capable peu à peu de dialoguer. Par ailleurs, c'est aussi durant cette période que se
forme la notion de quantité. Au niveau psychologique ce stade est marqué par
l'égocentrisme qui se marque par l'artificialisme, la causalité morale, le finalisme.
• L'artificialisme est le fait de penser que tout est créé par l'homme,
• la causalité morale revient à considérer que les lois physiques sont semblables
aux lois morales,
• le finalisme tend à expliquer le monde en donnant une raison à toute chose (ex.
les arbres secouent leurs branches pour produire du vent).
3. Le stade des opérations concrètes ou de l'intelligence opératoire (de 7-8 à 11-12
ans)
Pendant cette période, cette intelligence, dite opératoire, reste dépendante de la présence
dans le champ de la perception des éléments sur lesquels porte la réflexion, marquée par
la réversibilité de toute opération. Ce stade est marqué par l'acquisition de certaines
notions (les âges sont donnés à titre indicatifs) :
Les conservations physiques et les conservations spatiales
Les conservations physiques :
Conservation de la quantité de la matière (7-8 ans) : un morceau de pâte à modeler
contient la même quantité de pâte qu'il soit présenté en boule ou en galette.
Conservation de la quantité de poids (8-9 ans) : un kilo de plume est aussi lourd qu'il soit
présenté dans un sac ou dans plusieurs.
Conservation de la quantité de volume (11-12 ans) : le volume d'un litre d'eau reste
inchangé, qu'on le présente dans une bouteille, ou dans un récipient plus évasé.
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4. Le stade des opérations formelles (de 11-12 à 16 ans)
À partir de 11 ans et jusqu'à 16 ans l'individu va mettre en place les schèmes définitifs.
Alors que l’enfant, jusqu’alors, ne pouvait raisonner que sur du concret, l'adolescent peut
maintenant établir des hypothèses détachées du monde sensible. Vers l’âge de 11 ans
l’enfant commence à ressentir le besoin d’établir des hypothèses, des raisonnements
hypothético-déductifs (du type si...alors) pour mieux appréhender le monde.
Développement d'une pédagogie active
L’approche constructive en matière d’apprentissage ouvre sur des pratiques de
pédagogie active. Cette approche :
• considère davantage l'élève comme l'artisan de ses connaissances ;
• place ceux qui apprennent en activités de manipulation d'idées, de
connaissances, de conceptions, de manières de faire, etc. ;
• valorise les activités d’apprentissage, en mettant l'élève en position centrale
dans les dispositifs d'enseignement-apprentissage.
Favoriser les situations-problèmes
La conception constructiviste de l'apprentissage se base sur la production d'un
conflit cognitif par confrontation d'un apprenant à une situation problème, d'où un effet
de déstabilisation susceptible de provoquer une réorganisation des connaissances ou
l'acquisition de nouveaux savoirs et savoir-faire
Les 4 étapes d’une situation-problème
• 1. L'élève pense qu'il va pouvoir résoudre le problème en le ramenant (processus
dominant d'assimilation) à des savoirs et des savoir-faire qu'il maîtrise déjà.
• 2. S'il n'y parvient pas, il va se retrouver déstabilisé par cet échec temporaire. Il peut
alors prendre conscience des limites, des insuffisances de son mode de traitement
actuel du problème auquel il est confronté. D'où déséquilibre, déstabilisation,
situation de conflit cognitif.
• 3. Il peut persévérer, essayer de revisiter ce qu'il sait et construire ce qui lui manque,
(accommodation) afin d'adapter sa manière de s'y prendre et son système de savoirs
et de savoir-faire pour les ajuster aux exigences de la situation-problème.
• 4. Si ce type d'effort aboutit, la résolution du problème s'accompagnera d'une
amélioration dans la manière dont l'élève mobilise savoirs et savoir-faire pour en faire
des outils de résolution de problèmes.
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La répartition des rôles dans l’approche constructiviste
Activité de l’élève : il construit ses structures à partir de l’activité déployée sur
l’environnement.
Rôle de l’enseignant : enrichissement des situations à soumettre à l’activité du sujet
Les apports
• Rapport de l’individu à l’environnement.
• Typologie des apprentissages possible en fonction des stades.
Les limites du constructivisme
• Non pertinence du modèle des stades
Beaucoup d’expériences ont remis en cause la conception concernant les stades de
développement.
• Remise en cause des protocoles expérimentaux :
Dans les expériences et les entretiens avec ses enfants, Piaget utilise des termes «
plus », « autant » et « moins » dans les consignes alors qu’il ne les considère pas
acquis.
• Rôle de la maturation
Pour Piaget, la maturation détermine le développement. Cependant la maturation
n’est pas le seul facteur qui détermine la construction de nouvelles structures
cognitives. L’apprentissage peut accélérer le passage d’un stade à un autre.
2.3 : le socioconstructivisme
Par rapport au constructivisme, l’approche sociocognitive ou socio constructive
introduit une dimension supplémentaire : celle des interactions, des échanges, du travail de
verbalisation, de co-construction, de co-élaboration.Cette idée de base apparaît dans bon
nombre de tires d’ouvrages d’aujourd’hui : interagir et connaître, on n’apprend pas
tout seul, interagir pour apprendre, etc.
Pour les chercheurs qui s’inscrivent dans ce cadre théorique, on note qu’ils sont très
nombreux à se réclamer des travaux de Vygotski. On pourrait dire que Piaget est au
constructivisme ce que Vygotski est au socioconstructivisme.
2.4 : gestalt
• Le verbe gestalten signifie « mettre en forme, donner une structure signifiante »
La psychologie de la forme ou gestaltisme (de l'allemand, Gestaltpsychologie) est une
théorie psychologique, philosophique et biologique, selon laquelle les processus de la
perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes
comme des ensembles structurés (les formes) et non comme une simple addition ou
juxtaposition d'éléments
Principes de base de la Gestalt
• La Gestalt est un paradigme qui s’oppose globalement à l’individualisme en
renversant cette perspective vers une approche globale: en physique, la perception
globale d’une forme précède les détails ; en psychologie, la société, le groupe, la
culture, la nation sont des entités supérieures qui priment sur l’individu.
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D’où le postulat gestaltiste suivant :
• le monde, le processus perceptif et les processus neurophysiologiques sont
isomorphes ; c’est-à-dire structurés de la même façon, ils se ressemblent dans leurs
structures et dans leurs principes.
• Il n’existe pas de perception isolée, la perception est initialement structurée.
Les principales lois de la Gestalt
• La loi de la bonne forme : loi principale dont les autres découlent : un ensemble de
parties informe (comme des groupements aléatoires de points) tend à être perçu
d’abord (automatiquement) comme une forme, cette forme se veut simple,
symétrique, stable, en somme une bonne forme.
• Loi de la bonne continuité:
Des points rapprochés tendent à représenter des formes lorsqu’ils sont perçus, nous
les percevons d’abord dans une continuité, comme des prolongements les uns par
rapport aux autres.
Loi de la proximité:
Nous regroupons les points d’abord les plus proches les uns des autres.
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La loi de similitude
Si la distance ne permet pas de regrouper les points, nous nous attacherons ensuite à
repérer les plus similaires entre eux pour percevoir une forme.
Revisite des théories de l’apprentissage
Le behaviorisme est souvent réduit au conditionnement,
avec le fameux schéma S → R issu des travaux de Pavlov.
• De là sont issus, notamment, le conditionnement
répondant, l'enseignement programmé, une bonne part de la pédagogie par objectifs
(PPO) et de l'enseignement assisté par ordinateur (EAO).
• Tollman propose un nouveau schéma S O R (O symbolisant l'organisme); ce courant
mentaliste s'oppose au courant comportementaliste
• Ce qui est attendu au niveau des élèves ce sont des comportements du genre :
- l'élève devra être capable de... + un verbe d'action. Un verbe d'action (distinguer,
nommer, reconnaître, classer...) et non un verbe mentaliste (comprendre, savoir,
réfléchir...).
• Travailler au plus près des comportements permet d'être plus précis quant on parle
d'objectifs pédagogiques, de compétences à maîtriser, etc.
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La psychologie de la forme : Gestalt
• Opposition au béhaviorisme (début XXème siècle)
• Mise en évidence du caractère relatif de la perception qu'on peut avoir d'un objet
Les stimuli sont perçus globalement
Les Objectifs
– Identifier certaines variables qui influencent la perception d'une situation
– Différencier l'apprentissage par restructuration de l'apprentissage par association
Le constructivisme:
• Pour Piaget, celui qui apprend n'est pas simplement en relation avec les connaissances
qu'il apprend : il organise son monde au fur et à mesure qu'il apprend, en s’adaptant.
• Cette perspective constructiviste insiste sur la nature adaptative de l'intelligence, sur la
fonction organisatrice, structurante qu’elle met en ouvre.
Socioconstructivisme :
• Apprentissage comme processus de construction des connaissances dans
l’interaction du sujet avec l’environnement social.
Met l’accent sur le rôle d’autrui dans la modification et / ou régulation de l’activité de
l’apprenant
Schéma tripolaire
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Behaviouriste
–Le feed-back de l’enseignant / réponses des élèves
Gestaltiste
–La forme des informations disponibles
Constructivisme
–L’organisation du milieu / actions des élèves
Socio-constructivisme
–Relations avec les autres acteurs du système éducatif
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Chapitre 3 : les approches pédagogiques
3.1 : la pédagogie /la didactique
définition de la Didactique:
Les quelques définitions de la didactique avant 1980 donnent également à penser la
didactique comme une méthode:
« Art d’enseigner exercé par un adulte » LAFON, 1963
« Science auxiliaire de la pédagogie relative aux méthodes les plus propres à faire
acquérir telle ou telle matière… » PIERON, 1963
La didactique est un domaine de recherche pas une méthode, d’où l’importance de
l’analyse de contenus.
C’est une science autonome s’inspirant :
• De la psychologie
• De l’épistémologie
• Des sciences cognitives
Et maintenant
Didactique ≠ Pédagogie
La didactique se différencie de la pédagogie par le rôle central des contenus
disciplinaires
La didactique est l'étude des questions posées par l'enseignement et l'acquisition des
connaissances dans les différentes disciplines scolaires
« La didactique d’une discipline étudie les processus de transmission et d’acquisition
relatives aux domaines spécifique de cette discipline. Elle décrit et analyse les difficultés
rencontrées et propose des moyens pour aider les professeurs, les élèves et les étudiants à
les surmonter, et notamment pour faire du savoir enseigné, un savoir vivant fonctionnel et
opératoire » (Vergnaud, 1996)
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Le triangle didactique
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Structure de la didactique: triangle didactique
La didactique étudie les processus d’élaboration d’un savoir à connaître, sa transmission
(par le professeur) et son acquisition (par les élèves) pour une discipline donnée
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Didactique et Pédagogie
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3.2 : pédagogie par les contenus
Le point de vue qui assimile « information » à « apprentissage » s’inscrit dans la
première des trois grandes traditions de l’enseignement évoquées par Giordan, celle
qui [...] décrit l’apprendre comme un simple mécanisme d’enregistrement. Effectuée
par un cerveau « vierge», disponible et toujours attentif, l’acquisition d’un savoir est
tenue pour le fruit direct d’une transmission (1998 : 31).
Forme classique d’enseignement
L’enseignant fait cours: il expose, explique et réexplique un point du
programme
Il transmet des connaissances
Les élèves écoutent, prennent des notes ou écrivent sous la dictée.
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• Contraint par les programmes scolaires, ce sont surtout les contenus qui doivent
être "transmis" sont pris en compte, et sans référence aux caractéristiques de
l'apprenant avant et après l'apprentissage.
• Ce que l'enseignant attend de l'élève c'est surtout qu'il soit d'une part attentif, et qu'il
fasse preuve de bonne volonté et d'autre part qu'il soit régulier dans son travail et son
effort.
La tête de l'élève est considérée comme un verre vide que l'enseignant doit
remplir.
• Si l’enseignant explique bien, suit un bon rythme, choisit de bons exemples et si les
élèves sont attentifs et motivés, il ne devrait survenir aucune erreur.
• Toute erreur constatée par l'enseignant relève de l'entière responsabilité de l'élève,
qui n'a pas adopté l'attitude attendue. L'enseignant renvoie l'élève à (ré) apprendre le
cours et parfois à (re)faire les exercices.
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conscience, elle postule qu’il faut se centrer sur les comportements observables et
mesurables que l’apprentissage permet et que l’on peut produire n’importe quel
apprentissage à condition d’utiliser les techniques adéquates.
Qu’est-ce qu’un objectif ?
C’est la description d’un comportement observable attendu de l’apprenant au terme
d’une séquence, d’un ensemble de séquences ou d’une formation.
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Objectif général et objectif spécifique
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développer l’aptitude à ...
Comment rédiger un objectif spécifique
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Les trois domaines sont organisés d’une manière logique selon le principe de
l’hiérarchie :
• le domaine cognitif représente dans la taxonomie de Bloom les objectifs les plus
aisément réalisables,
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• vient ensuite le domaine affectif
• et enfin le domaine psycho-moteur.
Taxonomie cognitive de Bloom
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1. Connaissance
Exemples de verbes d’action : • Citer, • Décrire, • Définir, • Énumérer, • Désigner,
• Nommer, • Sélectionner, • Identifier, • etc.
Ce niveau du domaine cognitif correspond au niveau le moins complexe, mais
constitue une base primordiale pour les niveaux suivants et fait partie intégrante de
ceux-ci
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3.4 : Pédagogie d’intégration (approche par compétences)
L’approche par compétence développe l’idée que l’élève apprend mieux dans l’action
. L'approche par compétences est une stratégie pédagogique du type modèle qui
pose d’abord la notion de compétence ; l’apprenant active une habileté grâce à une
connaissance dont la finalité est d’exercer un savoir-agir. S'inspirant d'une conception
socio-constructiviste de l'apprentissage, l’approche par compétences permet au
concepteur pédagogique d’élaborer des objectifs d’apprentissage en tenant compte
des besoins spécifiques d’un domaine ou d’une discipline. D’abord introduite dans le
contexte de la formation professionnelle au travail dans les années 80, l'approche par
compétences s’est étendue ensuite au milieux scolaires dans les années 90.
L’approche par compétences est contextuelle et porteuse d’une vision intégrative des
activités d’apprentissage. L’évaluation est en cohésion avec l’expertise
professionnelle recherchée dans les objectifs d’apprentissage. Pour rejoindre les
exigences de l’approche par compétences, la stratégie pédagogique doit se construire
sur la mobilisation des différents types de connaissances. Les activités d’une
formation sont conçues pour favoriser le développement des compétences de
l’apprenant qui doit se positionner activement dans son apprentissage. Pour y
parvenir, l’apprenant s’appuie sur la combinaison d’une variété de ressources internes
et externes, à l’intérieur d’une famille de situations d'apprentissage.
Les concepts fondamentaux de l’approche par compétences
1- Un contenu : est une portion de matière. C’est l’objet de la « leçon » sur lequel
va porter l’apprentissage
2- Une capacité : est l’aptitude à exercer un certain type d’activité cognitive et/ou
gestuelle sur un certain contenu.
3- Une compétence : est la capacité de mobiliser et d’intégrer un ensemble
suffisant à un moment donné ,de savoirs , de savoir-faire et de savoir-être pour
résoudre une situation-problème nouvelle, familière et significative. On
pourrait dire plus simplement : c’est un savoir-agir en situation.
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c-disciplinaire
c.de perfectionnement
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PRINCIPE 4 Ce qui distingue le professionnel expert de celui qui ne l’est
pas réside, notamment, dans son pouvoir efficace à remédier
En principe suppose qu’apprendre c’est «avancer, changer, évoluer…». Des
événements divers peuvent, cependant, empêcher ce changement (notion mal
comprise, mal intégrée, mal appliquée, confondue avec une autre, etc.). Pour que
l’enseignant puisse soutenir l’apprentissage de ses élèves, les épreuves d’évaluation
qu’il aura à construire doivent lui permettre d’identifier la nature des erreurs
commises pour établir un diagnostic sur les difficultés rencontrées et mettre en place
des stratégies de remédiation adéquates.
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3.5 : TICE et différenciation pédagogique
Par la diversité des supports qu’elles offrent et la possibilité de répétitions,
les TICE se révèlent de formidables supports pour la mise en œuvre de pédagogies
différenciées. En effet, l’enseignant n’étant plus la seule source de savoirs, les élèves
avancent à leur rythme et l’enseignant peut se consacrer aux élèves qui en ont besoin,
quand ils en ont besoin… Pour être motivé et avoir envie de progresser, les enfants ont
besoin de réussir dans au moins un domaine. Différencier sa pédagogie, c’est répondre à
la diversité des élèves. Or la diversité de supports et d’activités d’apprentissage rendue
possible par les TIC, répond à cela. Elles facilitent l’apprentissage des élèves
handicapés (Commission européenne1), offrent la possibilité, à chacun, « de vivre des
réussites dans des activités variées » (Tremblay et Torris2 ). Elles développent la
motivation et l’envie d’apprendre. La possibilité de répétitions donne à chacun
l’opportunité d’avancer à son rythme, sans jugement, sans fatigue de l’enseignant. Par
leur potentialité à diversifier les pratiques, les TIC peuvent ainsi introduire une réelle
efficacité notamment auprès de publics en difficulté (Thierry Karsenti et al.3 , 2005).
Auparavant, afin d’amener l’élève vers plus d’autonomie, l’enseignant laissait au fond
de la classe, en libre service, un boîtier de fiches « Bristol » (exercices classés par ordre
de difficulté, des fiches autocorrectives…). Il permettait également par ce dispositif, aux
plus rapides, d’aller plus loin dans le cours. Les TICE « modernisent » ces pratiques, les
facilitent, introduisent de la flexibilité, tant dans l’organisation de l’espace que dans
celle du travail en groupe. L’élève peut travailler seul. Il reçoit les informations et les
feed-back du logiciel lui permettant d’avancer, sans la présence obligatoire de
l’enseignant. Ce dernier peut donc se concentrer sur chaque élève au moment où il en a
besoin (Laferrière et al.,19994 ).
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Chapitre 4 : la psychologie cognitive et les
neurosciences
4.1 : la cognition
La cognition est l’ensemble des processus mentaux qui s’intercalent entre le stimulus et
la réponse et qui transforment l’apport sensoriel, le traduisant en code abstrait (on parle
de représentations)
Stimulus (externe et interne) Perception Représentation de la stimulation
Comparaison de la représentation issue de la stimulation avec les représentations
stockées en mémoire Décision (résoudre un prob)
Ceci se fait au bain de l’attention et elle accompagne tout le cheminement de traitement
de l’info / c’est un processus non un état
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Le traitement de l’information
La psychologie cognitive se réfère à tous les processus par lesquels l’input sensoriel est
transform é, réduit, élaboré, stocké, rappelé et utilisé. Ulric Neisser, 1967
Les implications
1-La référence à l’input (stimulus) sensoriel implique que la cognition commence à
partir de notre contact avec le monde extérieur. notre activité mentale commence par
l’extérieur comme l’intérieur (souvenirs)
2-La transformation de l’input( 5 sens) sensoriel signifie que notre représentation du
monde n ’est pas qu’un enregistrement passif de notre environnement physique mais une
construction active.== chaque input transforme en représentation : on n’est pas des
cassettes automatiques , on transforme les input et on les construit activement
3-La réduction se produit lorsque l’information immédiate est écartée. L’individu
sélectionne l’information qui est la plus pertinente.(inhibition des infos non utiles )
4-Le stockage et le rappel de l’information sont, bien entendu, ce que nous appelons la
mémoire. La distinction entre stockage et rappel indique que le stockage de l’information
ne garanti pas son rappel.== car j’ai mal encodé l’info et le rappel se fait par quel
perception qu’on donné au info selon les schèmes et l’oublie a pour raison l’inhibition
5-Après que l’information a été stockée et rappelée, elle doit être utilisée de façon
appropriée – par exemple pour prendre des décisions ou résoudre des problèmes== c’est
le passage à l’action
Ce sont les grandes étapes de traitement /transformation des infos /il ya accompagnement
de l’attention : c-à-d la répartition des ressources attentionnelles très important pour avoir
mieux traité
La psychologie cognitive se trouve dans la psy scientifique ; elle est basée sur ces
méthodes de recherche :
1-L’expérimentation : une des méthodes préférée
2-Modélisation : programmation /informatique
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La mémoire épisodique permet de se souvenir des événements, des noms, des dates et
des lieux qui nous sont propres. Elle est très liée au contexte affectif (par exemple: hier,
Salem, en voyant un documentaire à la télévision, a appris que "Quito" était la capitale de
l'Équateur)
La mémoire sémantique concerne les concepts, le sens des mots et des symboles (par
exemple : x sait, sans se souvenir où et quand il a acquis cette connaissance, que "Paris"
est la capitale de la France)
La mémoire procédurale correspond au savoir-faire. Elle sert à réaliser des opérations
complexes souvent motrices (conduire une voiture, faire du vélo...) La mémoire
déclarative est responsable de la mémorisation de toutes les informations sous forme
verbale, c'est-à dire celles que l'on peut exprimer avec notre langage
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1. L'attention sélective Ce type d'attention fait référence à l'habileté qu'une personne
manifeste en sélectionnant dans l'environnement une source de stimulation qu'elle juge,
consciemment plus importante. Il y a donc dans ce processus une forme de fermeture
sensorielle où nous inhibons les stimulations dites secondaires
2. L'attention maintenue Ce type d'attention intervient après l'attention sélective. "Une
fois que j'ai commencé à lire mon livre, plus rien ne peut m'en tirer tant qu'il n'est pas
terminé". Dans ce type de situation, l'attention maintenue évolue comme la gardienne de
l'activité en cours, permettant de l'accomplir dans le temps sans se laisser distraire.
3. L'attention partagée : Dans une situation scolaire d'apprentissage, nous pourrions
dire que l'attention partagée permettrait à la fois de mémoriser les explications d'un
enseignant et de prendre des notes.
Nous pourrions aussi croire qu'il y a sans doute un lien entre le concept de mémoire de
travail de l'attention partagée: "Pendant que je mémorise les données du problème
d'arithmétique qui m'est présenté verbalement, je traite ces données, je les analyse de
façon à trouver la meilleure opération à réaliser.
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termes, ces pratiques et évaluations du programme ne donnent pas des résultats
suffisants, indiquant des problèmes dans l'élaboration du programme et le transfert des
connaissances aux apprenants. Dans la deuxième partie, nous parlerons de l'importance
des projets sociaux pour guider le cheminement des projets éducatifs afin qu'ils puissent
s'inspirer de la société et revenir dans cette société. Pour clarifier les choses , les
politiciens du curriculum sont censés fixer des objectifs pour le processus d'éducation-
apprentissage, en commençant par les besoins de la société : les besoins du système
social, les valeurs sociales, religieuses et culturelles. Et la politique intellectuelle est le
moteur qui guide les projets éducatifs. Et c'est parce que nous visons à former des
citoyens capables de s'intégrer, de résoudre des problèmes, de réagir et d'interagir. Ils
acquièrent à la fois des compétences et des valeurs dans leur vie d'apprentissage. Les
projets sociaux sont les piliers d'un curriculum bien défini, élaboré et mobilisé pour
avoir un projet éducatif visant à répondre aux besoins de la société. Il existe une forte
interaction entre le projet éducatif et les besoins sociales. Cela est dû au travail le
politicien du curriculum qui doit réussir avec de nouvelles approches curriculaire. Cette
approche doit être caractérisée par des aspects d'intégration. Où elle se compose de
plusieurs approches méthodologiques visant à doter les étudiants des savoirs, savoir-
faire, savoir-faire et savoir-faire futurs nécessaires. Pour assurer son intégration dans le
monde social tout en respectant ses balises ainsi qu’avoir une qualité d’enseignement
très importante. Le politicien du curriculum est le participant le plus nécessaire et
indispensable à la conception du curriculum éducatif, nous pouvons donc voir qu'il est
présent dans toutes les étapes de cette conception. De cette façon, nous pouvons lui faire
des suggestions pour l’aider à bien établir une bonne réforme curriculaire . Aujourd'hui,
nous sommes de plus en plus confrontés à des étudiants submergés par le stress et la
pression. Dans notre école, l'amour, la connaissance et l'apprentissage sont
progressivement remplacés par les examens et la peur de l'ennui, de l'indifférence et
même du décrochage scolaire. Contrairement à Singapour, la Finlande, l'Estonie, le
Japon et le Canada, qui sont en tête du classement PISA pour les systèmes éducatifs qui
évaluent l'efficacité et la performance, la Tunisie est classée globalement 65ème au bas
du tableau dans 70 pays, 2013. Elle est encore réduite par rapport à. .. Cela prouve aussi
qu'il existe de nombreux dysfonctionnements dans le système éducatif tunisien. On va
donner deux propositions sur deux niveaux : le premier consiste à intégrer les TICE. Il
devient de plus en plus important d'introduire de nouvelles méthodes pédagogiques pour
améliorer la qualité de l'éducation et de la formation et pour motiver les étudiants à
aimer et à y aller chaque jour. Tout d'abord, il est important de s'assurer que les élèves
apprennent de manière ludique et agréable. Il faut donc développer tout ce qui est visuel
et manuel...pour cela le politicien doit tenir en compte le progrès technique en relation
avec la formation des enseignants pour attirer l'attention des élèves. Le deuxième
niveau consiste à proposer de faire un découpage allégé des programmes pour faciliter
42
son acquisition et arrêter le bourrage et le sur-stockage d’informations ce sont deux
propositions pou que le politicien fait une réforme qui tient en comptes les besoins
sociales afin de réaliser les finalités souhaitées .en conclusion, Le cirruclum désigne la
conception, l'organisation et la programmation d'activités éducatives / d'apprentissage
qui suivent les filières éducatives. Il résume les énoncés d'objectifs, de contenu,
d'activité et d'approche d'apprentissage, ainsi que les méthodes et les moyens d'évaluer
le rendement des élèves. Son design rappelle les projets scolaires qui reflètent des
projets sociaux. Elle débouche sur des actions et des pratiques ancrées dans la réalité
d'une éducation donnée et le politicien c’est l’acteur qui indispensable au déroulement
de ce design pour aboutir à une réforme efficace qui se part toujours de besoins de la
société.
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I. Les formations pédagogiques
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Le mercredi 19/01/2022 à 9 :00h « journée de formation 2 »
Lieu : C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : la lecture vocale
Pour évaluer la qualité de la lecture vocale on doit se référer aux plusieurs
critères
Liaisons : Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand
on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le
mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
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Les enchaînements : En linguistique, l'enchaînement est un phénomène
de sandhi externe qui consiste à resyllaber le son consonantique final d'un mot avec le
son vocalique initial du mot qui le suit.
L'enchaînement se produit lorsqu'un mot se terminant par une consonne qui est
toujours prononcée est suivi d'un mot commençant par une voyelle ou par un h muet.
La dernière consonne du premier mot forme alors une syllabe avec la voyelle initiale
du mot suivant.
Exemples :
L’intonation : est produite essentiellement par les vibrations des cordes vocales. Elle
peut être définie comme la « mélodie » du langage. L’intonation désigne la hauteur
ou le ton du discours. En français, chaque syllabe a généralement un ton.
47
Selon le guide EVA
Réflexion personnelle
La lecture vocale est une activité indispensable dans l’apprentissage du français
.l’élève n’est pas capable de comprendre sans déchiffrer les mots. Lire est d’abord
« parcourir des yeux » et « prononcer à haute voix » ce qui est écrit. Pour les
débutants, la lecture vocale est le synonyme d’épeler les mots, c’est-à-dire identifier
les lettres de l’alphabet
Exp :a/m/é/L/i/e ainsi que les syllabes a/mé/lie
L’enseignant doit fournir un modèle de lecture à suivre.il doit articuler les
enchaînements, les liaisons et les pauses durant la lecture ainsi que l’intonation
selon les types de phrases
Phrase interrogative
Phrase exclamative
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Phrase déclarative
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Le jeudi 27/01/2022 à 9 :00h « journée de formation 3 »
Lieu : C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : la récitation
Une strophe
Un vers
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Une strophe : est un ensemble de vers pouvant comporter une disposition
particulière de rimes, formant avec d'autres un poème, des lignes blanches les
individualisant. Dans des éditions anciennes, les strophes pouvait n'être repérables
que par sa cohérence interne (par exemple par la ponctuation ou la disposition
rimique).
Une strophe peut être assimilée au paragraphe d'un poème isolé typographiquement.
NB :
Un vers : fragment d'énoncé formant une unité rythmique définie par des règles
concernant la longueur, l'accentuation, ou le nombre des syllabes.
51
Le « e » muet : la première difficulté dans le décompte syllabique réside dans le
statut du « e » muet qui parfois est prononcé, donc compté comme une syllabe , et
parfois ne l’est pas è, é ,ou ê ne constituent pas des « e » muets et comptent donc
comme une syllabe.
Les règles :
Les rimes :
les rimes pauvres : ce sont des rimes qui ont un seul son en commun (exemple : rit , lit)
les rimes suffisantes : ce sont des rimes qui ont deux sons en commun (exemple :
parier et manier)
les rimes riches : ce sont des rimes qui ont trois sons ou plus en commun (exemple :
maniable , confortable)
- On appelle rimes féminines les rimes se finissant par un 'e' muet (exemple : acerbe).
Toutes les autres rimes sont masculines.
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la syllabation
exemplaire :
Réflexion personnelle
Action, fait de réciter des paroles, un texte.
Exercice scolaire consistant à dire de mémoire une leçon, un texte appris par cœur.
Texte littéraire, poème que les élèves doivent réciter par cœur.
Le poème est composé de plusieurs strophes. Chaque strophe est composée de
plusieurs vers .les vers sont disposés selon 3 modèles
AABB : rimes suivies ou plates
53
Je connais bien mouches en lait, (A)
Je connais à la robe l’homme, (B)
Je connais le beau temps du laid, (A)
Je connais au pommier la pomme, (B)
François Villon
La qualité des rimes repose sur le nombre du phonème dans le vers
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Le jeudi 17/02/2022 à 9 :00h « journée de formation 4 »
Lieu : C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : la calligraphie
la calligraphie correspond au fait d’apporter du soin à écrire, à travailler un
mot, une phrase ou même tout un texte de manière artistique. Si on a tous en tête
des images de calligraphie japonaise ou encore arabe, nous entendons moins parler
aujourd’hui de la calligraphie latine qui représente pourtant un pan très important de
notre histoire. Je reviendrai certainement dessus dans un futur article, mais
l’évolution de la calligraphie latine est réellement passionnante et en dit beaucoup sur
notre façon actuelle d’écrire !
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Le lundi 21/02/2022 à 9 :00h « journée de formation 5»
Lieu : C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : la phonétique
Étude scientifique des éléments phoniques du langage et des processus de
la communication parlée.
Représentation par des signes conventionnels de la prononciation des mots
d'une langue.
Les signes phonétiques selon les normes API
= les glides
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Je m’appelle Marie. Ma famille se compose de quatre personnes. Mon mari et moi
avons deux enfants, une fille de sept ans et un garçon de trois ans. Nous avons
également des animaux : un chat, un chien, deux lapins et des poissons rouges. Nous
vivons dans une jolie maison avec un grand jardin.
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Les champs linguistiques :
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Réflexion personnelle
La phonétique est le domaine qui étudie des sons du langage.
Lorsque l’on parle, plusieurs muscles et organes de l’appareil vocal sont utilisés :
poumons, larynx, cordes vocales, langue, lèvres, etc. Selon la disposition de la
mâchoire, de la langue et des lèvres, l’être humain est capable de produire différents
sons. Certains sons reviennent dans toutes les langues, mais en général, chaque
langue a des sons qui lui sont propres.
Important!
Dans l’alphabet phonétique international, on distingue trois catégories de sons :
1. Les voyelles
2. Les consonnes
61
3. Semi-consonnes
Attention!
Les voyelles et les consonnes de l'alphabet phonétique ne sont pas les mêmes que
dans la langue écrite puisque cet alphabet traite des sons du langage et non de
l'écriture des mots d'une langue.
Important!
Il y a en tout 16 voyelles différentes dans le français phonétique. On peut aussi
distinguer des voyelles antérieures (celles qui se disent lorsque la langue est placée à
l’avant de la bouche), des voyelles postérieures (celles qui se disent lorsque la
langue est placée à l’arrière de la bouche) et des voyelles nasales (celles qui se
forment en faisant passer une partie de l’air par le nez).
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Le vendredi 15/04/2022 à 9 :00h « journée de formation 6 »
Lieu : C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : lecture compréhension
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Exploiter le sens
Le vouloir
Le pouvoir
Le savoir Projet : comprendre
compréhension
Projet : faire
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4-vocabulaire
5-dépassement
6-évaluation
Remarque
En expliquant les mots difficiles, l’enseignant est invité à mettre toujours les mots dans
des différentes contextes car la mémoire de l’élève retient seulement le contexte et non
pas du lexique
Pourquoi y’a-t-il une perte de temps ?
Perte de temps
Un grand nombre d’activités
Des activités difficiles
Les exigences de la classe
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Réflexion personnelle :
La lecture compréhension est une activité de l’écrit elle vise à établir la compréhension
pour construire le sens du texte. Cette activité est réalisée sur 6 étapes
1-l’anticipation : l’enseignant va exposer quelques détails au tableau en rapport avec
le texte ( image+titre /thème et sous-thème) et l’élèves va émettre des hypothèses sur
le contenu du texte
2-approche globale : ici l’enseignant doit cibler une question qui vise la
compréhension globale du texte sans entrer dans les détails : une question aui emmène
l’élève à lire tout le texte jusqu’à la fin. En arrivant à ce niveau là l’élève peut vérifier
les hypothèses émises au départ
3-approche analytique : l’enseignant doit proposer des questions (orale/écrit) qui
analysent les détails du texte et pour ne pas tomber dans la situation d’un modèle
transmissif (question-réponse) l’enseignant peut engager l’élève dans la proposition
des questions
4-vocabulaire : à chaque fois en analysant le texte, lorsque on trouve un mot difficile,
l’enseignant fait le recourt à des plusieurs méthodes il peut utiliser des images, les
mimes ou bien il peut proposer des exercices de substitution des mots dans le cadre
d’un contexte pour être bien assimilé par l’élève.
5-dépassement : cette étapes est laissée à l’initiative des élèves, ils peuvent donner des
avis, dramatiser la scène ou bien donner un autre titre pour le texte .etcc
6-évaluation
Proposer un exercice vrai/faux sur les ardoises .l’évaluation se fait selon le choix de
l’enseignant
Exemplaire :
Fiche pédagogique : M12 J7 niveau : 3ème année
Composante de la compétence terminale : Intégrer les mécanismes de base*
nécessaires à une lecture vocale intelligible/ Construire le sens d’un texte
Objectif spécifique : * Lire une consigne et l’exécuter/ Lire d’une manière
intelligible./ Emettre des hypothèses et les vérifier. *Justifier sa réponse par
un relevé d’indices.
Contenus : un cadeau pour grand-père
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Étape Act.de l’E Act.de l’e M.
Didactique
anticipation L’enseignante présente le Emettent des TN/planche
titre accompagné d’une hypothèses
image au TN -grand-père est guéri
-la famille est autour
de lui
-la famille est
contente
Approche Proposer un exercice : Nadine offre à son TN/les
globale j’encadre la bonne réponse grand-père un ardoises/
Nadine offre à son grand- téléphone portable. Des images
père :
-un pantalon
-un téléphone portable
-une chemise
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Le mercredi 20/04/2022 à 9 :00h « journée de formation 7 »
Lieu : C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : production écrite
Définition : un projet d’écriture c’est la décision commune du groupe classe de mener
à bien une production
Le projet se fait sur trois étapes :
1. La prise de décision :
Etablissement du contrat de travail
Définir ce qui doit être réalisé
Répartir les tâches
2. La réalisation :
Présente l’ensemble des activités qui mène à la production
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Réflexion personnelle
L’écriture c’est un apprentissage (selon une recherche en Amérique)
Le projet d’écriture est une activité de l’écrit.la compétence de production est précédée
par la lecture . si un élève maîtrise la lecture, il va maîtriser l’écriture automatiquement
.au début de chaque module il y’a eu un projet d’écriture à faire
Chaque projet est caractérisé par sa structure et sa propre silhouette.
Il est réalisé toute au long une unité d’apprentissage.
Exemple :
1ère phase (M1-M4) niveau 4ème année
J1 J4 J8 j.p1 j.p2
Présentation du Entraînement 1 Entraînement 1 remédiation Finalisation
Projet
Lors de la remédiation l’enseignant est invité à repérer les fautes fréquentes entre les
élèves pour pouvoir les remédier à travers des exercices bien ciblés
Les erreurs sont classées selon des catégories
Fautes graphiques
Fautes phonogrammiques
Fautes morphogrammiques
Fautes logogrammiques
Fautes idéogrammiques
Fautes syntaxiques
Fautes sémantiques
Exemple d’un projet d’écriture réalisé avec les élèves de la 4ème année
Projet N 1 : c’est la rentrée scolaire, les enfants sont contents.une nouvelle élève arrive
en classe
J’écris un récit pour raconter l’histoire
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Les données La consigne
C’est la rentrée scolaire J’écris un récit pour raconter l’histoire
Les enfants sont contents
Une nouvelle élève arrive en
classe
• l'élèment perturbateur:l'arrivée
la suite de la nouvelle élève
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Les pistes de remédiation :
Exercice 1
Je produis un début en utilisant les paramètres suivants
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Exercice 2
Je complète la ponctuation
C’est le matin les élèves vont à l’école ils entrent en classe à 9 :00h le
directeur arrive accompagné d’une nouvelle élève
Elle dit bonjour je m’appelle caroline
Exercice 3
Je barre ce qui est faux
Le matin Bruno se lève très tôt.(ensuite/puis/d’abord)il fait sa
toilette.(soudain/ensuite/enfin)le garçon prend son petit
déjeuner.(je/puis/d’abord) le petit range ses affaires.
Exercice 4
Je relie les mots pour produire des phrases
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La maîtresse est fâchée
« il ne faut pas se moquer des autres »
C’est la rentrée, les élèves vont à l’école à pied.ils sont très contents de
retrouver leurs amis
Un nouvel élève entre dans la classe avec le directeur.il sort au tableau pour se
présenter
-je m’appelle Bruno Lecoq. J’habite à la rue de manzah.mon père est boucher.il
vend de la viande au marché.
Les élèves éclatent de rire.le petit garçon devient rouge
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Le mercredi 11/5/2022 à 9 :00h « journée de formation 5 »
Lieu : C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : intégration
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Réflexion personnelle
L’intégration c’est le pouvoir d’intégrer des compétences (savoir, savoir être et savoir
faire) pour résoudre une situation problème.
L’intégration se fait à la fin de chaque unité
Elle sert à mobiliser un savoir déjà acquis pour pouvoir résoudre un problème dans
le cadre d’une nouvelle situation.
Remarque : un acquis = un savoir construit=un savoir intégré dans des
situations
« Le tous n’est pas la somme des parties » = intégration
Le déroulement de la séance se repose sur l’alternance entre l’oral/l’écrit
Remarque : l’intégration = journée palier
Les journées paliers ou modules d’intégration sont essentiellement consacrées à
l’intégration des acquis déjà assimilés chez les élèves. Leur objectif est la
mobilisation et l’investissement de ces acquis dans des situations significatives pour
l’enfant. Ce qui permettra à ce dernier de donner du sens aux apprentissages et
d’utiliser ses connaissances en situation. Les activités d’intégration proposées
doivent être du même type au niveau de la forme : histoire racontée en alternance
avec l’écrit. À la fin du module d’intégration les élèves obtiennent un produit qui est
un texte synthétisé par eux.
Déroulement de l’intégration
L’intégration se fait sur 2 jours successifs
J1 : Oral
S1
Exercice de remédiation
Oral
S2
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Début de production
J2 :
Oral
S1
Poursuivre la production
Résultat : un produit : un texte
NB : le nombre des séquences est en fonction de la situation. Mais il est recommandé
de ne pas dépasser 5 séquences
Avant l’intégration, l’enseignant fait la mise en train en relation avec le thème de la
situation puis il va faire la mise en situation
Exemplaire :
Fiche pédagogique : intégration M11/12 niveau : 3ème année
Composante de la compétence terminale :
Intégrer les acquis liés aux règles de fonctionnement de la langue
Objectif spécifique
Utiliser les différentes structures de la phrase simple
Contenus : intégration
Structure : GN+GV+GNP/phrase à v. être, à v.avoir/à COD/à présentatif/à
v.avoir /GN+GV+pour+V.à l’infinitif
séquences Act.de l’E Act.de l’e M.
Didactique
oral 1 Avant de Récitent le poème -
D’une manière expressive
commencer
« les cadeaux »
l’enseignante fait
le rappel du
poème : les
cadeaux
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Mise en Présentation de la Compréhension de la Des
situation situation+les situation planches
images au TN Aujourd’hui c’est
l’anniversaire d’Asma
alors elle décide de faire
une fête
Je regarde les images et je
raconte l’histoire
81
début+suite de la dictée à l’adulte
séquence
Les planches
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Le lundi 16/5/2022 à 9 :00h « journée de formation 9 »
Lieu y: C.R.E.F.O.C Béja
Sujet : évaluation
83
Réflexion personnelle
L'évaluation joue un rôle essentiel dans la façon dont les élèves apprennent, dans leur
motivation à apprendre et dans la façon dont les enseignants enseignent.
La docimologie c’est l'étude des épreuves, est la discipline scientifique consacrée à
l'étude du déroulement des évaluations en pédagogie et notamment à la façon dont
sont attribuées les notes par les correcteurs des examens scolaires. Le mot
« docimologie » vient du grec composé de dokimé, épreuve, et logos, raison,
discours, étude.
La docimologie peut se rapporter à la docimastique, correspondant à la technique des
examens.
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erreurs critère description de l’erreur hypothèses explicatives
concerné
Les enfants au magaza. C3 Erreur syntaxique : omission du *non maitrise de la structure
Les enfants verbe. d’une phrase.
au aéroport. *Interférence avec l’arabe
(absence de la phrase minimale
dans la langue française).
Les enfants ranges.
C3 Erreur syntaxique : non respect
dans de l’accord sujet-verbe.
*non maitrise de la notion de
C3 Erreur syntaxique : omission de l’accord sujet-verbe.
Asma qui aide julien. la préposition « dans ». *manque de manipulation
écrites.
Ø Sujet C3 Erreur syntaxique : omission de
Ø verbe « c’est ». *Omission non intentionnée de
la préposition.
C3 Erreur syntaxique : omission du
Les enfants va. sujet et du verbe.
*non maitrise de la
(de)sace structure : « c’est….que ».
C3 Erreur syntaxique : absence de *manque de manipulation orale
l’accord sujet-verbe. et écrite.
C4
90
*separ : Erreur phonogra- *notion non étudiée.
phique affectant la *manque de manipulation
prononciation. écrite.
*marchè: Erreur
phonographique : choix fautif
de l’accent. *non maitrise de la
correspondance phonie-
Erreur phonographique graphie.
affectant la prononciation. *opposition avec le système
arabe qui traite les oppositions
Erreur phonographique é/è comme des variantes d’un
affectant la prononciation. seul phonème.
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Les étapes de la mise en place d’un dispositif de remédiation
Faut-il
NON
remédier
OUI
à ces erreurs ?
On continue
…
Elaboration de situations
de remédiation et mise
en place
92
Il existe plusieurs types d’erreurs et on peut diagnostiquer si elles relèvent plutôt
de la non compréhension des consignes, d’un mauvais décodage des attentes, si elles
témoignent de conceptions alternatives des élèves, si elles portent sur les démarches
adoptées, si elles sont causées par la complexité du contenu ...
3ème étape : Mise en place d’un dispositif pour tester les hypothèses à propos
d’une erreur
Il est difficile en analysant les erreurs sur une copie d’avoir toutes les
informations pour pouvoir conclure sur la cause d’une erreur. De ce fait, il est
essentiel d’obtenir des éléments de la part des élèves pour confirmer ou infirmer les
hypothèses émises. On peut alors mettre en place différents dispositifs : par exemple,
un “entretien d’explicitation”.
« L’objectif de ce dispositif d’entretien est d’amener l’élève à prendre conscience
des processus qu’il a mis en place pour produire une erreur (ou plus largement pour
résoudre un problème) ».
4ème étape : Faut-il remédier à ces erreurs ?
Si la réponse paraît évidente, il faut se poser la question de savoir si l’erreur
commise va être un frein pour l’élève. Si un élève fait une erreur sur un problème de
recherche qui porte sur des notions qui ne sont pas encore vues et qu’il va découvrir
plus tard, il n’est alors pas vraiment nécessaire de mettre en place un dispositif de
remédiation. Par contre, si l’erreur est susceptible d’être préjudiciable à la suite de
son apprentissage, je pense qu’il est essentiel d’y remédier.
5ème étape : Elaboration d’un dispositif de remédiation
En fonction de la nature des erreurs, on peut élaborer des activités qui vont
permettre aux élèves de remédier à leurs erreurs. Dans ces activités, les consignes
doivent être précises pour déterminer sur quelles erreurs ils vont travailler. De plus,
un dispositif comprenant un suivi d’activités sur une période donnée plutôt que des
activités isolées permettrait une continuité sur le travail des erreurs qui serait plus
bénéfique pour l’élève.
6ème étape : Evaluation du dispositif de remédiation
Pour évaluer le dispositif de remédiation mis en place, on peut considérer deux
objectifs :
- il faut aider l’élève à prendre conscience des progrès qu’il fait.
- il faut savoir si l’élève a modifié ses procédures et ses réponses.
Pour savoir si l’élève a modifié ses procédures, j’ai “évalué” les dispositifs de
correction que j’ai mis en place par un contrôle post-correction.
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Conclusion : Apprendre de ses erreurs
Les dispositifs de remédiation doivent permettre à l’élève de pointer son erreur,
d’expliquer la démarche qui l’a conduit à produire cette erreur, et ainsi de repérer
l’étape défaillante de son raisonnement. L’élève peut ainsi prendre conscience de son
erreur pour apprendre et progresser.
94
Les rapports de
visites
pédagogiques
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