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Chapitre I
1
Q=
2
I-2 L’isotherme d’adsorption
5
- Dans le cas d’un mélange de gaz
- On peut montrer que les surfaces Qi recouverte par chacune des constituants sont :
Gaz A
kaPAQl = kdQA * 1/kd
bAPA(1 – QA – QB) = QA
Gaz B
k’aPBQl = k’dQB * 1/k’d
bBPB(1 – QA – QB) = QB
On 2 équations à deux inconnus, on obtient :
bA PA bB PB
QA = QB =
1 + bAPA + bBPB …….. 1 + bAPA + bBPB ……..
6
II- La cinétique chimique en catalyse hétérogène.
Va = k. QAQB
7
On sait d’après Langmuire :
bA PA bB PB
QA = QB =
1 + bAPA + bBPB …
1 + bAPA + bBPB ...
kbAPAbBPB
D’ou Va = k. QAQB =
( 1 + bAPA + bBPB )2
Ceci est vraie pour une cinétique initiale ou l’on peut négliger
l’influence des produits de réactions. Mais en cinétique courante, on doit
tenir compte de l’intervention des produits (présence de Q produits)
bA PA
QA
On aura
=
1 + bAPA + bBPB + bPPP
8
bB PB
Aussi QB =
1 + S biPi
Avec i = ( A, B, P S (diluant ou poison)
kbAPAbBPB i= A, B, P, S
Donc V =
( 1 + S biPi )2
9
10
La température exerce une double influence. Elle modifie la vitesse de
réaction des molécules adsorbées mais elle affecte simultanément
la concentration des réactifs et des produits en phase adsorbée.
k
11
L’expression générale des vitesses antagonistes s’écrit :
V = k QA = k
bA PA
1 + bAPA + bBPB
V = k QB = k
bB PB
1 + bAPA + bBPB
k bA PA - k bB PB
V éffective = V - V =
1 + bAPA + bBPB
PB
k bA = = K
PA
k bB
Exemple : Isomérisation du pentane normal (nC5) et de l’isopentane iC5 :
13
II-3 Les réactions parallèles.
Les réactions parallèles peuvent être jumelles ou concurrentes
kbA B
k’b’A C
La vitesse de disparition de A est la somme des vitesses de production de B et c soit :
kbAPA
(1) dPA/dt = kQA =
(1+ SbiPi)
dPA kbA PA
(1)/(2) dPA’
= *
k’bA’PA’ k’bA’ PA’
(2) dPA’/dt = k’QA’ =
(1+ SbiPi)
PA
dPA
Log PAo
kbA
kbA PA’ dPA PA
= = =
* PA’
k’bA’ dPA’ PA dPA’ k’bA’ Log
PA’ PA’o
kbA
Log ( 1 / 1 – X) = * Log ( 1 / 1 – X’)
k’bA’
Y = a * x
C’est l’équation d’une droite qui passe par l’origine. Voir résultat de
l’hydrogénation compétitive des aromatiques sur catalyseur à base de
nickel-tungstene.
16
Exemple : Hydrogénation compétitive des aromatiques sur catalyseur
à base de nickel-Tungstène (Ni-W)
Droite (1)
Paraxylène
+ H2
Benzène Kxbx
= 2,07
Kbbb
+ H2
Toluène Kxbx
= 1,08
KTbT 17
Kxbx
Kbbb
Pente de droite (1) KTbT
2,07
= = = 1,92
Kxbx Kbbb
1,08
Pente de droite (3)
KTbT
Expérience 3
Droite (2)
Toluène
+ H2
Benzène KTbT
= 1,92
Kbbb 18
19
Chapitre II Caractérisation des solides par les méthodes
d’adsorption physique
II-1 Adsorption physique des gaz par les solides non poreux
II-1-1 Introduction
Ng1 = Ng
(PinV1)/RT différente de Pf’(V1 + Vr)RT Ng – Ng1 = Nads22
La quantité de gaz adsorbée par gramme du solide dépend de la pression
d’équilibre, de la température et aussi de la nature de gaz et du solide.
Sur un ensemble d’isothermes mesurés sur une large variété de solides, on constate
5 types d’isothermes.
23
Les 5 types d’isothermes dans la classification de B.E.T
24
La monocouche =17 molécules
Collision /surf.sec
C= e (E – L)/RT
1
L = E1 = E2 = E3 = E4 = ………………. Ei = chaleur
d’adsorption dans toutes les couches au dessus de la 1ère couche = chaleur latente de condensation
(L)
L’équation de BET
Y = b + a x
Lorsque on porte P/X(Po – P) = f (P/Po) on aura une droite de pente
(p) = (C – 1)/C.Xmono
et C = pente/i + 1
L’adsorption de N2 à T = -193°C
30
II-I-5 Démonstration de l’équation de BET.
Couche 3
Couche 2
Couche 1
q0 + S i=1 qi = 1 (2)
Collision /surf.sec
Z* = fréquence de collisions
à pression P = Po
a0 Z q0 =k1Nmonoq1 (3)
À l’équilibre 33
Pour la couche 2
Vads = a1 Z q1
La pression P = Po
Z = Z*
Couche ∞
Couche 3
Couche 2
Couche 1
z q2 P
(4) a Z q1 = kNmonoq2
= = =X
Z* q1 Po
(5) a Z* = kNmono
z P k a0
On pose =
Po
=X
k1
* =C q1 = CX q0
Z* a
(7)
36
(6) qi = Xi-1 q1 qi = Xi-1 q1 = C Xi-1 X qo = C Xi qo
(7) q1 = CX q0 qi = C Xi qo (8)
(8) qi = C Xi qo
Nads = = NmonoSiqi = NmonoSiCXiqo
(1)
Nads = = Nmono Siqi Nads = = NmonoCqoSixi (9)
(2)
q0 + S qi = 1 1 = q0 + S i=1 qi = q0 + S i=1 C Xi qo
i=1
1 = q0 (1 + S
(10)
(8) qi = C Xi qo i=1 CXi )
1SiXi
(9) et (10) Nads = = NmonoCqoSiXi Nads = Nmono C
1+ S i=1 CXi
37
Sixi
Nads=NmonoC (11)
1+ Si=1CXi
En Math
1 x
Sxi = 1 + x + X 2 + X3+ …….Xi -1 =
-1 =
( 1 – x) ( 1 – x)
Sixi =
x
( 1 – x)2
X
NmonoC Nmono C X
( 1 – x)2 Nads =
donc Nads=
( 1 – x) ( 1 – x + CX)
CX
1+
( 1 – x)
38
X 1 ( C – 1)
= + X On pose P/Po = X
Nads( 1 – x) CNmono CNmono
P 1 P
( C – 1)
= + *
CNmono CNmono Po
Nads ( Po – P)
Y = b + a x
C’est l’équation d’une droite de pente
( C – 1)
1
et d’ordonnée à l’origine i = CNmono
CNmono
39
I-I-5 Le point B
Xmono
42
q=0 q =0,5 q=1 q = X/Xmono
I-1-6 Application de l’équation de BET aux isothermes type III
Les isothermes type III présente une forme convexe vis à-vis l’axe des pression. La
chaleur d’adsorption pour ces types d’isothermes étant faible même proche à la chaleur
L de condensation..
43
Exemple : l’adsorption du benzène sur silice.
Le résultat montre que l’isotherme d’adsorption du benzène sur silice est de type III
courbe (1) c-à-d faible interaction avec la surface (DH adsorption faible); alors que lorsque
la silice est hydratée, il y’avait création sur sa surface des groupement hydroxyl OH.
Donc présence de dipoles sur la silice hydratée qui n’est pas le cas pour la silice
désydratée ceci va induire des interaction dipolaires entre OH et les molécules de
l’adsorbats (benzène) 44
Ce qui augmente la chaleur d’adsorption alors augmentation de l avaleur de C (cte de
BET) dans ce cas, on obtient un isotherme type II.
L’application du model de BET sur les isothermes type III ne présente pas de très bonne
linéarité en fonction (P/Po) donc mauvaise connaissance de (Xmono ou Nmono)
Contrairement au solide non poreux, la largeur des couches adsorbées est limitée par la
largeure et la taille des pores dans le système. Donc la forme des isothermes est
modifiée au lieu de type II on aura type IV et au lieu de type III on aura type V
II-2-1 Interprétation de type IV. 45
Mode désorption
Mode adsorption
L‘isotherme type IV ressemble l’isotherme type II toute ayant point d’inflexion à basse
P mais au lieu d’approcher asymptotiquement à la ligne P/Po = 1, il tourne vers l’axe
des P en donnant la branche HJ presque horizontale. Cette portion continue jusque la
ligne verticale P/Po = 1 .La présence d’une hystérèse ( c-à-d) la quantité adsorbée (X)
mesurée en mode désorption (HLF) est supérieure que celle mesurée en mode
adsorption (branche FGH)
46
Branche DEF
Branche FGH
Branche HJ
Branche HLF
Le mécanisme de désorption le long HLF est différent de mécanisme d’adsorption le long FGH.
HLF la désorption se fait par retrait du ménisque alors que FGH se fait par adsorption en
multicouche
48
Cas d’isotherme mesuré en mode désorption (HLF) le liquide contenue dans le système poreux
commence à s’évaporer à partir du ménisque au moment ou la pression P dans le système
diminue à une valeur critique donnée par la relation de Kelvin
-2gV
Ln (P/Po) = - Cos( f)
rRT
Po = La pression de vapeur saturante à T°K.
g = Tension superficielle.
V = volume molaire de l’adsorbat sous forme liquide.
R = constante des gaz.
= l’angle de contact entre le liquide et la paroi de pore.
r = rayon du pore.
49
La branche HJK représente le remplissage de tous les pores sous la forme
liquide ordinaire. La quantité Xs adsorbée à la saturation.
Vs = Xs / r
51
Adsorption de CF2Cl2 sur silice à T = - 33°C
Ces résultats nous montrent que l’isotherme type II obtenu sur la poudre
de silice s’est transformé en isotherme type IV après le compactage de la
poudre. On peut conclure que le compactage a crée un système poreux
caractérisé par un volume poreux total qu’on peut facilement déterminer
dans les conditions de saturation.
-2gV
Ln (P/Po) =
rRT
g= 28.9 dyn/cm
V = 89.2 cm3/mol
T = 293 K ; R = 8.31 107 erg/mol.K
53
Point A condensation capillaire dans les pores cylindrique de rayon
r = 50A° condensation à P/Po calculée = 0.66.
54
II-2-2-2 L’épaisseur de la couche adsorbée dans la région de condensation
capillaire.
Avant que la condensation capillaire apparait dans le système poreux,
il y’avait déjà une couche adsorbée sur les parois et inversement après
l’évaporation de la phase liquide condensée dans les capillaires une
couche adsorbée persiste sur les parois
rp = rk + t avec t = (X/Xmono) . s = ns
s= largeur moyenne d’une couche adsorbée.
n = nombre de couches adsorbées.
rk = rayon donnée par l’équation de Kelvin.
5
4.14 t=s
rk(A°) = 2.03log10(Po/P)
Log (Po/p)
Équation de Halsey
55
Soit Dt représente la diminution de l’épaisseur du film quand P diminue
de P2 à P1. DV représente le volume désorbé lorsque la pression diminue
de P2 à P1.
P/Po t (A°) rk rp
0.98 22.1 481 503
. . . .
. . . .
. . . .
. . . .
V = Pra2h
2 . V 0.95
ra = S = 2Prah
SBET
V Pra2h
= = ra/2
S 2Prah
57
Isotherme d’adsorption.
Distribution des tailles de pores à partir de l’isotherme d’adsorption d’N 2 à T = -195°C sur AL2O3. 58
Chapitre III Caractérisation des solides par les méthodes
d’adsorption chimique
I La chimisorption
I-1 Introduction
59
Isotherme d’adsorption, cas ou la physisorption est négligeable
Isotherme de physisorption et de chimisorption
-Dans le cas d’un solide composé par un (support + agent actif) exemple
Pd/SiO2 ou Ni/Al2O3
Support ( SiO2, Al2O3,…) Agent actif (Ni, Rh, Pd, etc…), l’adsorption physique ne
permet pas de différencier support et agent actif. Par contre la chimisorption est
généralement spécifique. La méthode consiste à adsorber sur les atomes d’agent actif
superficiels et conduisant à la formation d’une monocouche chimisorbée. La mesure de
la quantité adsorbée permet d’apprécier l’état de dispersion de l’agent actif. 60
V
Ns = NA n Sm = Ns.s
VM
Exemple : ( n = 2)
( n = 1)
La dispersion.
La connaissance de cette grandeur est très importante lorsqu’on a à faire
de la catalyse par les métaux.
II Isothermes d’adsorption
62
Tous les sites d’adsorption ont les
Pas d’interaction entre les Même propriétés d’adsorption.
voisins adsorbés C-à-d la surface est idéalement uniforme
Model de
Langmuir
63
Vads = ka.P.Nsites libre Nsites libres + Nsites occupés = Nsites
N sites libres = Nsites - Nsites occupés
K.q
On pose K = kd/ka = constance d’équilibre P=
( 1 – q)
Dans ce modèle de Langmuire , l’énergie de liaison des molécules
adsorbées sur tous les sites est constante est indépendante du taux de 64
remplissage de surface. Par conséquent la chaleur isostérique
d’adsorption est indépendante du taux de recouvrement q.
65
II-2 Modèle de Frendlich
q = qm ( Ln(q) - Ln (qm)
qm et qm sont des constantes. Ceci est obéit pour quelques systèmes pour
un domaine de q définit. Mais non obéit pour q 0 car q n’approche
jamais de l’ ∞ à faible q. Il n’y à pas de sites d’adsorption avec une
énergie infinie.
q = qo ( 1 – aq)
a = constante .
qo = la chaleur de q quand q 0
D’après Langmuire q
P K = aoe -(Qads/RT)
= ----
1-q K Qads = qo ( 1 – aq)
1-q
= a’oe (Qads/RT).P = a’o P e(qo ( 1 – aq)
Ln P = - Ln Ao + (qoaq)/RT + Ln (q/(1 - q) avec Ao = a’oeqo/RT
Pour q proche 0.5 Ln (q/(1-q) ne varie plus ou négligeable en fonction
de q.
68
III- Chaleur de chimisorption.
69
Représentation schématique du calorimètre par mesure de chaleur d’adsorption
À t = 0 une dose de gaz est introduite dans le système, ainsi la chaleur
libérée lors d’une chimisorption sur le fil métallique qui joue un double
role substrat adsorbant et résistance métal cause une élévation de
température dans le calorimètre de Dti ce qui provoque une déflexion
initiale du galvanomètre monté sous forme d’un pont de weatston .
DTi = Dxi/a Dxi = déflexion du galvanomètre lors d’admission du gaz au
(film, filament) à t= 0
t(min)
t
∫
Q = k 0(DT)dt + CDTi
t
∫
Q = k/a 0(Dx)dt + C/a . (Dxi)
to
Q = C/a . (Dxi) + k/a ∫ (Dx)dt0 71
B) Par méthodes non calorimétrique.
Cette méthode est basé par mesure des séries d’isothermes d’adsorption à
diversestempératures
Pour q = qi
T1 < T2 <T3 < T4< T5
Ln(P) Température
Ln(P1) T1
Ln(P2) T2
Ln(P3) T3
Ln(P4) T4
72
73
Chapitre IV Techniques expérimentales de Mesure d’adsorption
I Introduction
Avant toute mesure d’adsorption, la surface du substrat doit être propre et
seine de toute contamination extérieure. Pour cela on procède par le
nettoyage de surface.
I-1 Dégazage.
Signifie l’exposition du substrat au vide souvent à des températures élevée
pour faciliter la désorption des gaz fixés spécialement la vapeur d’eau,
l’oxygène etc..
-Si on veut faire une étude de physisorption, le vide atteint par pompage
- de l’ordre 10-5Torr est suffisant.
-Mais quand on a a faire une chimisorption, la création d’une surface
propre est essentiel, donc un vide poussé (10-10torr).
76
Pompe à palette, limite de vide 10-2 torr
77
Pompe à diffusion d’huile, limite de vide 10-6 torr
78
-Pompe ionique, limite de vide 10-10 torr
79
Pompe turbo moléculaire, limite de vide 10-7 torr
80
appareil peuvent être utilisés.
81
Manomètre de Bourdon, 760 torr à 10-1 torr
82
Jauge de Mac-Leod, 10-1 torr à 10-5 torr
83
-Jauge de Penning, 10-2 torr à 10-6 ou 10-12 torr selon le modèle
84
85
I-2 Mesure d’adsorption.
Il y’à 3 méthodes pour la détermination des isothermes d’adsorptions.
Bain N2 liquide
86
Procédure pour mesurer l’adsorption.
A- Nettoyage de surface.
1) Au lieu du bain N2 liquide, on met le four à T élevée ex 500°C.
2) Les vannes (Va1, Va2, Va3, Vp, Vr) ouverts Vg fermée à ce moment on
pompe et on lit la P la plus basse atteinte.
3) Mesure d’adsorption.
4) On introduit dans (V1, V2,V3) une pression Pin. (Vp, Vr) fermées
(Vg, Va1, Va2, Va3) ouverts P augmente jusqu’à une Pin puis on ferme Vg
87
Pression lu= Pin
88
On lit la pression finale
suite la détente du gaz
Le réacteur est isolé sous la pression Pf, on évacue le reste des volumes
(Vr, Vg) fermé (V1a, Va2, Va3, Vp) ouverts Pf diminue jusqu’à Plimite.
89
On lit Plimite ( la plus basse)
puis on ferme (Va1, Va2, Va3, Vp)
( N’totale = Ntotale – Névacué)
Nevacué = Pf.(V1+V2+V3)/RT
90
On lit la pression suite la détente dans V2 soit P2.
Nads2 = N’totale – P2 ( Vr+V1+ V2)/RT on a donc un
autre point de l’isotherme (Nads2, P2)
Cette méthode est basée sur l’écoulement du gaz à adsorber sur l’enceinte
réactionnelle ( ER) Généralement gaz réactif dans un gaz porteur.
ex ( N2/Ar). On utilisant un chromatographe en phase gaz.
93
Gaz sortant du réacteur
Phase2
Introduction du bain (N2 liquide T = -195°C) donc il y’à adsorption N2
mélange (N2/Ar;ex 5%) s’apauvrit en N2 signal marquant
l’adsorption.
94
Phase 3
L’adsorption se termine après 2 min le signal reprent la ligne de base (0).
Phase 4
Phase 5
95
Pics adsorption /désorption pour N2 obtenus par méthode d’écoulement continue.
B- Par mesure de pression.
On dispose par cette technique 1 ou plusieurs frittés de faible conductance.
Les frittés sont choisis de telle sorte que dans le domaine de pression
utilisé, on reste en mode d’écoulement de Knudzen À travers cette perte
de charge. C-à-d que le débit volumique reste constant.
96
Vp
P < 10 torr
Exemple : domaine de Knudzen pour ce fritté Débit volumique =
5.9 cc/s
Procédure de mesure :
(Vp, Vr) fermées, Vg ouvert. On introduit une pression Pi puis Vg fermée
. Puis on détent le gaz sur le réacteur à température T (Vr ouverte) on un
équilibre P ‘équilibre = Pf Nads = Ntotal - Ng = (PiV – Pf (V + Vr)/RT
à cette Pf d’équilibre on ouvre sur le pompage à travers le fritté à
condition que Pf se trouve dans le domaine de Knudzen pour ce fritté.
Il faut que Pf < 10 torr et on suit la variation de P en fonction de temps.
97
Névacué = la quantité de gaz évacuée à l’instant (t)
on sait Néva = D.P(t) Néva en (cctorr)
Néva = D ∫0 P(t) dt D = constante dans Knudzen
Ng = quantité de gaz dans la phase gaz ( cctorr)
t
Ng = P(t) . V
Nads = quantité de gaz adsorbée.
Nads = N ini - P(t).V - D ∫0P(t)dt donc on a une idée sur (Nads, P(t))
points d’isothermes
t
98
C- Mesure d’isothermes par méthodes gravimétrique.
Cette méthode est basée par le changement de poids de l’adsorbant du à
l’adsorption ou la désorption on utilisant une balance électromagnétique.