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■ Aménagement du territoire
■ Institution
■ Institutionnalisation
■ L’aménagement instituant
L’imagination au pouvoir
■ Après les deux guerres mondiales et les reconstructions qu’elles nécessitaient, Le Plan a
été mis en place dans les années trente comme expérience de pilotage de l’aménagement
du territoire.
■ L’institution qui la personnifiait est : La DATAR (délégation interministérielle à
l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale).
■ La notion d’aménagement du territoire ne s’est autonomisée qu’un peu plus tard,
l’expression est officialisée en 1950 accompagnée de la création du premier fond
spécialisé, le Fond National d’Aménagement du Territoire (FNAT)
■ La DATAR s’est condamné elle-même à l’inefficacité
■ Elle a été remplacée en 2006 par La DIACT
■ Le changement d’appellation n’est pas neutre, il avait été précédé par une nouvelle
désignation du Comité interministériel.
■ Le texte cette fois ne se contente pas d’énumérer des compétences et les instances dont
le délégué peut disposer, il s’engage dans une définition programmatique de la politique
d’aménagement du territoire.
L’aménagement instituant
■ Aménager le, ou les territoires ne se résume pas à des opérations matériels, à une
politique d’équipement consistant à construire des villes, implanter des activités, établir
des communications. C’est aussi produire les structures qui imagineront ces réalisations
et les procédures qui les rendront possibles. C’est aussi d’une certaine façon, ne pas se
satisfaire des organisations administratives et territoriales qui opposent un certain
nombre d’obstacles à cette « géographie volontaire » et œuvrer pour une recomposition
des appareils et des découpages traditinnels. De ce point de vue, l’aménagement du
territoire est bien une politique constitutive, de création institutionnelle permanente.
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